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La classe politique appelle à la cohésion entre le peuple et son Armée

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Academic year: 2022

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Photo :FatehGuidoum ©

Pour mettre l’Algérie à l’abri de toutes les menaces

RESTEZ CHEZ VOUS

SAUVEZ DES VIES

I N F O R M E R E T P E N S E R L I B R E M E N T Q u o t i d i e n N a t i o n a l d ’ I n f o r m a t i o n w w w . l e c h o d a l g e r i e - d z . c o m

Lire page 5

Nouveaux cas Guérisons Décès

130 118 3

Blocage des archives sur la Guerre d’Algérie

«Une contradiction entre le discours officiel et la pratique administrative»,

souligne Raphaëlle Branche

Quotidien National d’Information - 10eAnnée - Lundi 8 mars 2021 - 24 Rajab 1441 - N° 2642 - Algérie : 10 DA /1 €

Lire page 5 Lire pages 4,5 et 16

La classe politique appelle à la cohésion entre le peuple et son Armée

Les partis politiques, reçus la semaine passée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans le cadre des consultations qu’il mène avec la classe politique, ont insisté notamment sur la nécessité de l’édification d’un front interne fort et solide afin de faire

face aux menaces qui guettent le pays et relever tous les défis auxquels l’Algérie est confrontée.

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anniversaire du crash de Hanoï

L’ambassadeur du Vietnam rend hommage aux journalistes

algériens victimes 8 Mars

La femme,un élément déterminant dans l’Algérie nouvelle

Lire page 16

Lire page 3

Vœux aux femmes

A l’occasion de la Journée internationale de la femme, l’Echo d’Algérie présente aux femmes algériennes les vœux les plus sincères de santé, de progrès et de prospérité.

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Echos u ou r

2 d j

Edité par la Sarl Echo Medias Algérie

www.lechodalgerie-dz.com E-mail : echodalgerie@gmail.com Directeur Général

Fondateur Tewfiq Meraou

Siège Social : 32, Avenue de Maubeuge - Alger

Rédaction : 5F, rue des 3 Frères - Bouadou Bir Mourad Raïs - Alger

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Directeur Technique Walid Boumaaraf Rédacteur en Chef Mouloud Hamdi Directeur de la Publication

Ahsene Saaid Directrice de la Rédaction

DrLila Meraou

Crue de oued Meknassa à Chlef

Le bilan s’alourdit à 7 morts, poursuite des recherches pour retrouver des disparus

Tizi-Ouzou

Sept personnes

blessées dans un feu de véhicule

Sept personnes ont été blessées, dont quatre enfants grièvement brûlés, dans un feu de véhicule survenu, samedi, dans la commune d’Ouaguenoune au nord de Tizi-Ouzou. Les éléments de la Protection civile de l’unité principale de Tizi-Ouzou sont intervenus, samedi à 18h35, pour l’extinction d’un feu qui s’est déclaré dans un véhicule léger à hauteur de Tikoubaïne dans la commune de Ouaguenoune, brûlant sept personnes.

Parmi les blessés, quatre enfants, âgés de 2 à 4 ans et demi, ont été

grièvement brûlés et transférés vers la clinique des grands brûlés d’Alger par les moyens de la Protection civile et du CHU de Tizi-Ouzou. Les trois autres victimes de l’incendie du véhicule sont deux homme, âgés respectivement de 73 et 38 ans, et une femme, âgée de 43 ans. Ils ont été légèrement atteints par le feu et pris en charge au niveau du CHU Tizi- Ouzou,

Destruction de véhicules à Boufarik (Blida)

Arrestation de six suspects

Six individus présumés impliqués dans la destruction de nombreux véhicules garés dans un quartier de la ville, durant une dispute entre deux bandes rivales, ont été arrêtés par les éléments de la sûreté de daïra de Boufarik (Blida), a-t-on appris auprès de la cellule de presse et des relations publiques de la sûreté de wilaya. Dans le cadre de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, notamment les bandes de quartier, les éléments de la sûreté de daïra de Boufarik ont arrêté six individus suspectés d’être impliqués dans la destruction de nombreux véhicules garés dans un quartier de la ville de Boufarik, théâtre dernièrement de nombreuses altercations entre deux bandes se disputant le contrôle de ce quartier.

Une enquête a été ouverte suite à la réception sur les numéros vert de la sûreté, d’appels de citoyens, se plaignant de disputes répétées entre deux bandes ayant abouti à la destruction de nombreux véhicules et du fait que les membres de ces bandes sont entrés par effraction dans un domicile et ont semé la terreur au sein de la population.

Cette enquête a permis

l’identification des suspects et leur arrestation, avec la saisie en leur possession de 17 armes blanches, de différents calibres, après la

perquisition de leur domiciles familiaux. Ils ont été présentés devant la justice pour les chefs d’inculpation de «constitution et adhésion à des bandes de quartiers et participation au délit de destruction volontaire de biens d’autrui».

Les unités de la Protection civile ont retrouvé, hier matin, après des recherches intenses lancées sur les rives de oued Meknassa, le corps sans vie d’un sexagénaire, portant ainsi le bilan des victimes de ces inondations à 7 morts, a-t- on appris des services de la Protection civile. Le capitaine Yahia Messaâdia a déclaré que les unités et les équipes de recherche, après d’intenses investigations lancées depuis samedi, ont retrouvé, dans la matinée d’hier 10h, le corps sans vie d’un sexagénaire,

portant ainsi le bilan de la crue de de oued Meknassa à 7 morts. La wilaya de Chlef a connu de fortes précipitations ayant provoqué la crue de oued Meknassa à l’ouest de Chlef, qui a emporté trois véhicules et inondé les maisons avoisinantes. Le bilan provisoire des services de la Protection civile faisait état, dans la nuit de samedi, à 6 morts (deux femmes, trois hommes et deux enfants).

Les opérations de recherche d’éventuels disparus se poursuivent toujours.

Les services de la 20

e

sûreté urbaine de Haï Fillaoucen, relevant de la sûreté de wilaya d’Oran, ont arrêté, dernièrement, une personne impliquée dans le vol d’une quantité de 12 quintaux de câbles en cuivre et de fibre optique, a-t-on appris, hier, de la cellule de

communication de ce corps de sécurité.

La même source précise que dans le cadre de la lutte contre toutes les formes de criminalité, notamment celles liées à l’atteinte à l’économie nationale, les services de la 20

e

sûreté urbaine de Haï Fillaoucen ont arrêté en flagrant délit un homme âgé de 38 ans, repris de

justice, impliqué dans une affaire de vol de biens de l’Etat, de sabotage

volontaire de ces biens, détention d’objets volés, exercice d’une activité réglementée sans registre de commerce, fraude fiscale et récidive. L’enquête a été déclenchée suite à l’exploitation d’informations faisant état des

agissements d’une personne, au niveau du territoire de compétence, activant dans le vol et le stockage de câbles en cuivre et de fibres optiques, indique la même source, ajoutant que la

surveillance du suspect a conduit à son arrestation et à la saisie de la quantité

de câbles volés. Après la délivrance d’une autorisation de perquisition par le procureur de la République du tribunal de Fillaoucen, le domicile du suspect a été fouillé et dans lequel les policiers ont découvert une quantité de 12 quintaux de câbles en cuivre et de fibre optique, des tuyaux en cuivre, une somme de 513 000 DA issue des revenus de la commercialisation des objets volés, des équipements servant au stockage et au vol, notamment une tronçonneuse et une balance de gros volume. Le suspect sera présenté devant les juridictions judiciaires compétentes.

Au total, 1005 comprimés

psychotropes ont été saisis et deux trafiquants de drogue ont été arrêtés au niveau de la commune frontalière de Dréan (El Tarf), a-t-on appris du chargé de communication de la sûreté de wilaya. Agissant sur la base d’une information faisant état d’une tentative illicite d’écouler une importante quantité de comprimés psychotropes au niveau de cette wilaya frontalière, les services de la sûreté de daïra de Dréan ont ouvert une enquête qui a abouti à

l’identification des mis en cause, l’un issu de la wilaya de Annaba et l’autre de Tébessa, Les deux individus, âgés d’une trentaine d’années, ont été appréhendés à bord de deux véhicules touristiques en possession de cette quantité de

comprimés psychotropes, minutieusement dissimulés à l’intérieur des véhicules. Les services de la police ont, dans le cadre de cette affaire, également récupéré une importante somme d’argent issue des ventes de cette drogue et saisi les deux véhicules utilisés pour leurs déplacements.

Poursuivis pour trafic de drogue, les deux mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur près le tribunal correctionnel de Dréan. Le

commissaire Labidi a, dans ce contexte, rappelé que cette opération s’inscrit dans le cadre de la

protection des citoyens ainsi que la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes au niveau de la wilaya frontalière d’El Tarf.

Accidents de la circulation

12 morts et 201 blessés en 24 heures

Douze personnes sont décédées et 201 autres ont été blessées dans plusieurs accidents de la circulation survenus à travers le territoire national durant les dernières 24 heures. Le bilan le plus lourd a été enregistré à Constantine, avec 3 morts et 2 blessés, suite au renversement d’un véhicule en percutant un arrêt de bus dans la commune de Aïn Abid. Outre les accidents de la route, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour prodiguer des soins de première urgence à 16 personnes incommodées par le monoxyde de carbone émanant d’appareils de chauffage et de chauffe-bains de leurs domiciles dans plusieurs wilayas. Suite aux intempéries et les fortes chutes des pluies enregistrées au niveau des wilayas de Chlef, Aïn Defla et Tissemsilt, les secours de la Protection civile ont repêché les corps de sept personnes, emportées par les eaux de oued Meknasa au lieudit Sidi Laaroussi, daïra de Boukadir. Les opérations de recherche de trois autres personnes disparues sont en cours

.

Oran

Saisie de 12 quintaux de câbles en cuivre et de fibre optique volés, une arrestation

El Tarf

Saisie de plus de 1000 comprimés

psychotropes à Dréan

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3 Actualité

Ph : FatehGuidoum ©

lechodalgerie-dz.com

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Pour mettre l’Algérie à l’abri de toutes les menaces

La classe politique appelle à la cohésion entre le peuple et son Armée

Les partis politiques, reçus la semaine passée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune,

dans le cadre des consultations qu’il mène avec la classe politique, ont insisté notamment sur la nécessité de l’édification

d’un front interne fort et solide afin de faire face aux menaces qui guettent le pays et relever tous les défis auxquels l’Algérie est confrontée.

I

ls ont appelé également à conjuguer les efforts pour mettre l’Algérie à l’abri et la prémunir des menaces qui la guettent, estimant que l’Algérie a réussi grâce à la cohésion entre le peuple et l’Armée nationale populaire et, aujourd’hui, elle a besoin d’une autre cohésion des partis politiques, des personnalités nationales et de la société civile pour compléter la concrétisation des revendications du Hirak et l’édification d’une Algérie nouvelle en harmonie avec les institutions de l’Etat, dans la stabilité.

Ces mêmes partis ont réitéré leur appel à constituer des alliances pour l’Algérie et sa stabilité, estimant que le choix électoral constitue l’unique moyen permettant l’édification d’une Algérie nouvelle et solide. Saluant, à cette occasion, les consultations engagées par le président de la République avec les responsables de partis politiques, des organisations et des personnalités nationales, ils ont appelé tout un chacun à prendre ses responsabilités et participer à la réussite de ces efforts. Ces partis, qui n’ont pas manqué de relever la gravité des menaces qui pèsent sur la stabilité du pays, estiment que cette situation exige, aujourd’hui plus que jamais, plus de vigilance pour faire échec à tous les complots qui se trament contre notre pays.

Ils se sont déclarés totalement confiants en l’entière conscience du peuple algérien et de sa profonde perception de l’ensemble des enjeux et des défis à relever durant cette période délicate et sensible que vit le pays, de même que sa disposition à mener à bien cette démarche nationale loyale et de sa parfaite compréhension. Il faut dire que la politique menée par le président Abdelmadjid Tebboune vise, selon des analystes politiques, à créer un front interne solide qui sera une soupape de sécurité sur lequel échouent toutes tentatives de déstabilisation, de notre pays. Ce front serait capable, relève-ton, de réduire l’alliance douteuse entre l’argent sale, ses parrains et les apprentis de la politique en dehors du cadre réglementaire et de la légitimité, une alliance représentant pour les ennemis de l’Algérie «un terreau fertile pour élaborer leurs complots visant la déstabilisation de l’Algérie». A ce titre, plusieurs partis politiques ont plaidé ces derniers temps pour relance de l’action commune en vue d’initier un projet national inclusif permettant de renforcer le front interne pour faire face aux différentes menaces externes et affronter les prochains défis qui attendent le pays. Ils ont appelé, à cet égard, à une coopération «sincère et sérieuse» devant aboutir au lancement d’un projet national fédérateur à même de renforcer le front interne et de contrecarrer toute menace venant de l’extérieur. De même qu’ils ont lancé un appel pour l’édification d’institutions crédibles et jouissant de la légitimité populaire qui préservent l’Algérie et contribuent à son développement politique, économique, social et culturel, ainsi que dans tous les domaines. Ils ont également dénoncé l’ingérence étrangère dans les affaires internes de l’Algérie, estimant que cette démarche participait d’une vision colonialiste et arrogante visant à semer la discorde entre les enfants du seul peuple. Une ingérence condamnée par les positions officielles et les partis, car pleinement conscients des visées de cette intervention qui entendait faire chanter les responsables et institutions officielles, en vue de réaliser des objectifs économiques, socioculturels et géostratégiques. Au niveau des frontières sud de l’Algérie, relèvent ces mêmes acteurs de la classe politique, des chantages et des visées de forces coloniales, exigent une reprise en main du dossier des pays

du Sahel en vue de préserver la sécurité et la coopération entre les Etats de la région. Ils ont souligné que l’Algérie s’achemine, lors de cette phase, vers la préparation des prochaines élections législatives et locales, d’où l’intérêt de bien assimiler l’importance de cette étape dans le processus d’édification du pays, à travers le parachèvement de la construction des institutions de l’Etat et de donner une véritable signification à la pratique politique probe et propre en la prévenant de tous les aspects négatifs vécus par le passé. Jugeant nécessaire de garantir un avenir décent aux générations futures à travers la généralisation de la culture politique pour mettre au clair le système de gouvernance qui change d’une ère à une autre «au gré du peuple, ces mêmes acteurs ont relevé que la Constitution plébiscitée tient compte de tous les aspects futurs, importants pour le peuple et de toute éventualité en faveur de la stabilité du pays. Ils ont également rappelé les principes constants et ancrés dans la politique étrangère de l’Algérie, basée sur le respect de la souveraineté des Etats, la non-ingérence dans les affaires internes d’autrui dont l’intolérance de toute immixtion dans les affaires de l’Algérie.

Les positions de l’Algérie émanent de pures convictions et ne sont fondées sur aucun préjugé ou calcul politicien, indiquant que

les positions de notre pays demeureront constantes.

La politique menée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a permis l’édification d’un front interne solide, notent ces acteurs et observateurs, estimant que ce front serait capable de réduire l’alliance douteuse entre l’argent sale, ses parrains et les apprentis de la politique en dehors du cadre réglementaire et de la légitimité, une alliance représentant pour les ennemis de l’Algérie «un terreau fertile pour élaborer leurs complots visant la déstabilisation de l’Algérie». Ces mêmes acteurs de la classe politique se disent totalement confiants de l’entière conscience du peuple algérien et de sa profonde perception de l’ensemble des enjeux et des défis à relever durant cette période délicate et sensible que vit le pays, de même que sa disposition à mener à bien cette démarche nationale loyale et de sa parfaite compréhension. Les messages lancés récemment pour la consolidation du front interne en vue de faire face aux menaces externes qui pèsent sur la stabilité du pays, dénote de la gravité de la situation qui exige, aujourd’hui plus que jamais, plus de vigilance pour faire échec à tous les complots qui se trament contre notre pays. Une fois de plus, le peuple algérien est interpellé pour faire preuve de la plus grande vigilance et soutenir l’engagement héroïque de l’ANP et des forces de sécurité face au terrorisme et à toutes les formes de déstabilisation. Les forces de l’ANP ont réussi, à maintes occasions, à déjouer plusieurs tentatives

d’infiltration de groupes terroristes lourdement armés. Le peuple est aussi invité à prendre conscience des véritables enjeux qui se cachent derrière les opinions et les

commentaires, faits au nom de la liberté d’expression mais visant, en réalité, des objectifs autrement plus sournois, qui ciblent la stabilité et l’affaiblissement du système de défense et de sécurité nationale. Récemment, le Premier

ministre, Abdelaziz Djerad, a appelé, lors de visite de travail dans la wilaya de M’sila, à la nécessité de renforcer le front interne aux fins de préserver la stabilité et la cohésion sociale nationale pour barrer la route à tous ceux qui complotent contre le pays. M. Djerad a mis l’accent sur la nécessité de «tenir compte de la dimension géopolitique de notre pays», et ce, a-t-il ajouté, au regard de l’espace maghrébin qui «représente désormais, pour certaines puissances, un espace pour y fomenter des problèmes».

«L’Afrique souffre de plusieurs problèmes, tels que la pauvreté, le trafic de stupéfiants et

les crises économiques, d’où, a-t-il insisté,

«l’impératif, pour nous, de renforcer notre front interne, en vue de préserver la stabilité

et la cohésion sociale, nonobstant nos différentes appartenances politiques».

Rappelant les étapes difficiles que le pays a vécues durant les années 90, le Premier ministre a indiqué que l’Algérie est protégée et à l’bri de tout danger, comme l’a souligné récemment le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui avait indiqué, pour sa part, que «tout patriote sincère est interpellé à mesurer la responsabilité qui lui incombe dans cette conjoncture particulière que traverse notre pays au double plan interne et régional».

Une conjoncture qui «nous interpelle aussi à resserrer notre front interne, à mobiliser nos énergies créatrices et à libérer les idées et les initiatives pour concrétiser le projet du changement radical global, celui de l’édification d’une Algérie forte de ses institutions démocratiques, où la compétence et l’intérêt de la nation sont les seuls critères à faire valoir». Le chef de l’Etat a appelé également à

«renforcer notre lien à nos gloires, source de notre fierté éternelle, ces haltes de commémoration des épopées héroïques des hommes et femmes qui ont façonné

l’Histoire sont également des moments de méditation et de questionnement, pour tout patriote sincère, sur ce qui a été offert à cette patrie en contrepartie de ce qu’elle a donné».

«Elles sont, en outre, un message à l’adresse des générations montantes pour leur rappeler leur

responsabilité dans la sauvegarde de la patrie à travers notamment la préservation de la Mémoire collective, qui doit rester, en tout temps et toutes circonstances, l’étendard de nos gloires», a-t-il souligné. A cette occasion, le président de la République a appelé les concitoyens à

«tourner la page des divergences et divisions pour une pleine adhésion à la bataille du changement radical que nous avons engagée aux plans politique et

socioéconomique», ajoutant que «cette même adhésion avait permis à nos aïeux de remporter la bataille de la libération en dépassant les calculs étriqués et les

considérations personnelles pour se mobiliser autour d’un seul objectif, celui de la renaissance de notre chère Algérie et son rayonnement régional». Pour ainsi dire, la force, l’homogénéité et la cohésion de l’ANP ont empêché les ennemis de l’Algérie et tous ceux qui nourrissent de funestes projets de mettre à exécution leurs plans macabres. Cela a fait dire au chef d’état-major de l’ANP, Saïd Chengriha, qu’un ’intérêt particulier est accordé par le Haut-Commandement de l’Armée à la préservation de la sécurité et de la stabilité du pays au moment où les tentatives et les complots visant l’Algérie se multiplient de toutes parts. Il a exprimé sa totale conviction de

l’aboutissement de cet objectif national salutaire qui vise à préserver jalousement l’intégrité territoriale et l’unité du peuple, ainsi que l’adhésion certaine de toutes les franges de notre vaillant peuple, qui a donné, durant la crise que notre pays a traversée ces derniers temps, en raison de la pandémie du coronavirus, les plus belles images de solidarité et d’entraide sociale, et prouvé, encore une fois, son authenticité, son attachement aux valeurs nationales et sa grande capacité à résister aux moments difficiles et en temps de crises. Les liens solides entre l’Etat et ses différentes institutions d’une part, et nos concitoyens d’autre part, concrétisés à travers les efforts consentis par les membres de l’ANP face à la propagation du nouveau coronavirus, en soutenant le système sanitaire national.

Ceci a permis à notre pays de surpasser sereinement cette épreuve, à notre économie nationale de reprendre sa dynamique, et aux citoyens de retrouver progressivement leur vie normale, fait qui dérange certaines parties haineuses.

T. Benslimane

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4 Actualité w w w. lechodalgerie-dz.com

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, a réaffirmé, samedi à Alger, son engagement à accompagner les élé- ments de la Sûreté nationale, notamment l’élément féminin, en leur assurant les moyens matériels et la formation pour atteindre le professionnalisme. Dans une allocution lors d’une cérémonie de distinction organisée par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) à l’occasion de la Journée internationale des femmes, le ministre a affirmé que l’attention à la femme «ne se limite pas à la célébration de sa fête internationale mais c’est plus que ça, car la femme a son histoire dans le combat et un présent augurant un avenir meilleur». Il a mis en avant que cette attention «figure parmi les priorités du programme du président de la République visant le renforcement de la participation de la femme dans les domaines politique, social et économique». Le ministre s’est dit «fier et reconnaissant des efforts de la femme poli- cière, tout grade confondu, pour préserver le fonctionne- ment des institutions de l’Etat et la sécurité de la patrie et des citoyens, tout comme les sacrifices consentis par les

chahidates et moudjahidates de la guerre de Libération pour la liberté et le recouvrement de la souveraineté nationale».

Soulignant que «la célébration de cette Journée intervient cette année dans un contexte sanitaire difficile que traverse l’Algérie à l’instar des pays du monde en raison de la pro- pagation du coronavirus». M. Beldjoud a relevé que «les hautes autorités du pays ont noté avec satisfaction et avec le témoignage des citoyens que les éléments et les cadres de la Sûreté nationale, notamment l’élément féminin, étaient aux premiers rangs en compagnie de l’ensemble des interve- nants des corps de sécurité, médical et de l’institution de l’Armée nationale populaire (ANP) aussi bien pour la lutte contre la pandémie que la sensibilisation à ses risques sur le terrain». Dans une allocution prononcée en son nom par le lieutenant à la Direction des moyens techniques, Salmi Saoudi, le Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), Ounissi Khelifa, a affirmé, pour sa part, que «la femme algé- rienne, imprégnée des valeurs novembristes, continue d’avancer sur la voie des moudjahidates et des chahidates qui ont brandi haut l’emblème national», ajoutant que «la

place occupée par la femme dans le corps sécuritaire n’est que le fruit d’un travail sérieux et continu à travers lequel elle a prouvé ses capacités à assumer des postes de respon- sabilité au sein du corps de la sûreté nationale». Mettant en avant «le rôle important et la participation active de la femme policière dans la mise en œuvre des mesures préven- tives adoptées par le gouvernement pour lutter contre la pan- démie du Covid-19», M. Ounissi a mis l’accent sur l’impé- ratif de consentir davantage d’efforts avec détermination et dévouement de tout un chacun selon le domaine de compé- tence afin de renforcer l’édifice d’une police moderne ayant pour objectif d’oeuvrer au service du citoyen et du pays à travers l’instauration d’un climat de sécurité et de quiétude et la lutte contre les différentes formes de criminalité dans le cadre du respect des droits et de la dignité de l’homme et des lois de la République». À cette occasion, des distinctions ont été remises à des personnalités nationales, des moudjahi- dates, des femmes sportives relevant de la Sûreté nationale, des retraités, des représentantes de la société civile, des jour- nalistes et des artistes.

Sûreté nationale

Beldjoud réaffirme son engagement à accompagner l’élément féminin en terme de formation

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a annoncé, hier dans un communi- qué, la mise en place d’une plateforme numé- rique «interactive» à la disposition des citoyens, en vue de recevoir et de prendre en charge «leurs pétitions, doléances et plaintes»

en matière des droits de l’Homme. «Dans l’objectif de prendre en charge, de manière efficace, optimale et rationnelle, les préoccu- pations et les problèmes des citoyens et de

tous les résidants sur le territoire national, le CNDH met à leur disposition une plateforme numérique interactive pour recevoir leurs pétitions, doléances et plaintes en matière des droits de l’homme.» Cette plateforme, qui constitue un trait d’union entre les citoyens et les institutions de l’Etat, sera facile d’accès sur le lien «www.cndh.org.dz».Selon le même communiqué, cette plateforme s’ins- crit dans le cadre «des missions confiées au

CNDH, conformément aux dispositions des articles 211 et 212 de la Constitution et des dispositions de la loi n 16-13 du 3 novembre 2016 fixant la composition et les modalités de désignation des membres du CNDH ainsi que les règles relatives à son organisation et à son fonctionnement». Elle s’inscrit également en droite ligne de «la modernisation de la poli- tique de l’Etat visant l’instauration des bases du Gouvernement électronique (e-gouverne-

ment), afin de rapprocher l’administration du citoyen et de jeter les passerelles de la com- munication et de l’interaction entre les citoyens et les différentes institutions de l’Etat, dans la transparence et sans discrimi- nation aucune, en application de l’article 77 de l’amendement constitutionnel de 2020 qui confère au citoyen le droit de soumettre des pétitions aux organes et institutions de l’Etat qui sont tenus d’y répondre».

CNDH

Une plateforme numérique interactive pour la prise en charge des préoccupations des citoyens

Droits de la femme

Les efforts de l’Etat nécessitent

une contribution des différents partenaires

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a affirmé, hier, que les efforts de l’Etat visant à promouvoir les droits de la femme «nécessitent une contribution qualitative» des différents partenaires, ce qui permettra

d’effacer «l’image stéréotypée», conçue par des mentalités étrangères à l’Islam.

D

ans un message de félicitations adressé aux femmes algériennes, à l’occasion de la Journée internatio- nale de la femme, célébrée le 8 mars, M.

Belhimer a souligné que les droits acquis en faveur de la femme algérienne «sont à même de contribuer à la promotion de son rôle au sein de la société et d’effacer l’ima- ge stéréotypée, conçue par des mentalités étrangères aux préceptes de l’Islam qui prône la justice et la tolérance envers la femme». Les efforts de l’Etat visant à pro- mouvoir et à développer les droits de la femme «nécessitent une contribution quali- tative des partenaires comme la société civi- le, notamment dans les régions où certaines pratiques négatives continuent à priver les femmes de leurs droits», a-t-il soutenu. Et d’ajouter : «La femme algérienne à l’instar des autres femmes du monde célèbre le 8 mars la journée internationale de la femme, à la lumière de nouveaux acquis traduisant la forte volonté politique de conforter les droits de la femme dans divers domaines.»

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a salué «la conscience politique et la bravoure dont a fait preuve la femme algérienne lors de l’élan national historique et pacifique pour défendre le pays, aux côtés de son frère l’homme, dans le cadre du pro- cessus de changement pacifique et démo- cratique pour l’édification de la nouvelle République où elle bénéficiera de tous ses droits, y compris l’accès aux postes de res- ponsabilité et à la prise de décisions», a indiqué M. Belhimer. Dans ce contexte, le ministre de la Communication a rappelé que

la démarche du Président Tebboune qui a nommé plusieurs femmes au gouverne- ment, de par l’instauration dans la nouvelle Constitution, pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie, du système de parité.

Cette Constitution prévoit également la protection de la femme contre toutes formes de violence en tous lieux et circonstances, aussi bien dans l’espace public qu’en milieu professionnel ou familial. «Compte tenu de son rôle positif dans la vie économique, la femme algérienne bénéficie, à l’instar de l’homme, de l’ensemble des mécanismes et des incitations lui permettant d’accéder au monde de l’investissement et de l’entrepre- neuriat». Le porte-parole du gouvernement a indiqué que le secteur de la communica- tion «veille à s’acquitter de cette tâche, étant parmi les secteurs à forte présence féminine, y compris dans les postes de responsabilité tant au niveau central que régional».

Soulignant que son secteur «a toujours eu l’honneur d’adhérer à toutes les initiatives et démarches visant la protection et la pro- motion des droits de la femme», M.

Belhimer a rappelé la «participation» du ministère dans l’élaboration et la mise en œuvre de plusieurs activités et programmes ayant trait à la stratégie nationale pour la promotion et l’intégration de la femme et celle de la lutte contre la violence à l’égard des femmes. L’Algérie, poursuit le ministre,

«a été parmi les premiers pays» à ratifier les conventions et traités relatifs à la garantie et au renforcement des droits de la femme dont la femme rurale et les femmes en difficulté.

La femme aujourd’hui «accomplit ses

devoirs sacrés au sein de la famille et contri- bue fortement à l’édification du pays sur des bases solides, marchant sur les traces des chahidates et moudjahidates de l’Algérie, dont nous sommes fiers, de génération en génération, de leurs hauts faits et sacrifices pour lesquels nous nous inclinons avec réfé- rence», a-t-il dit. En rendant un vibrant hommage à la femme algérienne, le ministre de la Communication a tenu à rappeler que

cette dernière «n’a jamais manqué à l’appel de la patrie en toutes périodes et circons- tances, la plus récente étant la période du coronavirus où la femme a fait preuve de détermination aussi bien dans le corps médical, l’administration qu’au sein de l’en- semble des institutions pour être, constam- ment, au service des citoyens et relever les défis qui se posent en cette conjoncture dif- ficile».

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5 Actualité w w w. lechodalgerie-dz.com

Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, a donné, samedi, des instructions pour l’établissement d’un planning permettant la relance au cours du 1er trimestre 2021 des projets à l’arrêt rele- vant de la formule logement public locatif (LPL). «Suite à la série de ren- contres menées la semaine écoulée par Belaribi depuis sa prise de fonctions, avec les directions centrales et décentralisées, en vue de tracer une feuille de route pour augmenter la cadence de la réalisation des travaux et écouter constamment les préoccupations des citoyens, le ministre a présidé, samedi, une réunion visant la relance des programmes de logement suspendus, en rai- son de problèmes administratifs et techniques», précise le ministère dans un communiqué publié sur sa page Facebook. Ont pris part à cette réunion le secrétaire général du ministère, la cheffe du cabinet du ministère, le directeur général de l’habitat, la directrice générale de l’urbanisme, de l’architecture et de la construction (DUAC), le directeur général du groupe des services éco- nomiques des offices de promotion et de gestion immobilière (OPGI) et de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL). Etaient présents également les directeurs des OPGI et ceux de l’ur- banisme des wilayas d’Oran, Skikda et Tlemcen, «wilayas ayant enregistré un taux considérable de chantiers de logements LPL à l’arrêt ou non lancés»

Après discussion de l’ensemble des questions en suspens entravant le lance- ment de ces projets, le ministre de l’Habitat a décidé durant cette réunion de commencer tous les projets d’aménagement préliminaire et secondaire avant que le taux de réalisation des logements n’atteigne 50 % et ce, «pour les livrer dans les délais fixés et éviter tout retard de livraison en raison des travaux

d’aménagement». Le ministre a demandé aux directeurs «d’élaborer un pro- gramme spécial à la relance de tous les programmes de logements LPL, sauf ceux ayant fait l’objet de contentieux judiciaire ou dont le terrain n’a pas été déterminé pour un suivi mensuel et ce, en vue de les démarrer durant le pre- mier trimestre de cette année». Belaribi a ordonné l’installation de commis- sions composées des cadres de l’inspection générale du ministère de l’Habitat et de deux cadres respectivement de l’OPGI et de la DUAC pour que ces chantiers soient suivis et sous la supervision directe du ministre.

AADL : accélération du rythme des travaux et de suivi périodique des projets

Le nouveau directeur général chargé de la gestion des services de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL), Fayçal Zitouni, a donné, des instructions aux directeurs régionaux pour accélérer le rythme de réalisation des travaux et de suivi périodique des projets. Présidant une réunion d’évaluation périodique avec les cadres de l’AADL et ses directeurs centraux et régionaux, Zitouni écouté des expo- sés sur l’état d’avancement des projets réalisés dans plusieurs wilayas, selon un document publié sur la page Facebook de l’Agence. Le nouveau DG a insisté sur l’importance d’accélérer le rythme des travaux pour les projets enregistrant un important taux d’avancement, en sommant les chefs des départements concernés de veiller au suivi périodique de ces projets et de pallier toute difficulté.

Habitat social

Des instructions pour la relance des projets à l’arrêt

L’ambassadeur de la République du Vietnam à Alger, Nguyen Thanh Vinh, a rendu un hommage, samedi dernier, aux 15 journalistes algériens décédés dans le crash aérien survenu le 8 mars 1974 à Hanoï, au Vietnam, faisant part de son intention de rendre visite aux familles des victimes en Algérie «en signe de reconnaissance envers ceux qui ont contribué au développement et à la consolidation des relations entre les deux pays». Invité du forum Echaabà l’oc- casion de la commémoration du 47eanniversaire du crash de l’avion de 15 journalistes algériens au Vietnam, Nguyen Thanh Vinh a souligné : «En dépit de l’ampleur de la tragédie survenue à l’époque, ce crash a contribué au raffermissement des relations entre les peuples algérien et vietnamien», faisant part de son intention de saisir l’occasion de cette com- mémoration pour rendre visite aux familles des vic- times algériennes «en signe de reconnaissance envers ceux qui ont contribué au développement et à la consolidation des relations entre les deux pays».

Le diplomate vietnamien a relaté les faits et les cir- constances du crash de cet avion qui transportait à son bord des journalistes algériens et 9 autres vietna- miens et trois membres d’équipage à Hanoï (Vietnam) le 8 mars 1974, lors de l’accomplissement de leur mission consistant à couvrir la visite officiel-

le du défunt président Houari Boumediene dans ce pays. L’avion militaire vietnamien avait décollé de l’aéroport international de Hanoï en direction de l’aéroport militaire, situé à une soixantaine de kilo- mètres de la capitale, mais avait trouvé des difficul- tés à atterrir. Après s’être rendu compte que la piste d’atterrissage était trop courte, le pilote a essayé de reprendre de l’altitude mais l’avion qui volait déjà très bas a percuté violemment des arbres avant de prendre feu, ne laissant aucun survivant. Le diplo- mate a ajouté que son pays avait érigé en octobre 2000 une stèle commémorative dans la ville de Hanoï, en hommage aux journalistes algériens qui avaient péri lors de ce crash tragique, citant une rue baptisée en hommage à cet évènement.

Mettant en avant la bravoure des Algériens lors de la guerre du Vietnam contre l’occupant fran- çais, Nguyen Thanh Vinh a déclaré : «Les Algériens ont fait montre d’une bravoure, restée gravée dans la mémoire des Vietnamiens, car ces derniers ont refusé de nous combattre après avoir été recrutés de force par la France durant la guer- re du Vietnam. Les Algériens se sont opposés fer- mement à cette idée, certains ont même rejoint les rangs des vietnamiens contre l’occupant fran- çais», a-t-il ajouté. Le Vietnam était parmi les

premiers pays a reconnaître le Gouvernement pro- visoire de la République algérienne (GPRA) en 1958, a-t-il rappelé. Le diplomate vietnamien a exprimé, en outre, l’engagement de son pays au développement des relations économiques avec l’Algérie qui «ne sont pas à la hauteur des relations politiques bilatérales, de tout temps excellentes».

«L’économie du Vietnam a connu un progrès lors des dernières années par rapport au passé où le pays importait même du riz. A partir de 1986, les politiques économiques adoptées ont été réorientées car passant de la réalisation de l’autosuffisance à une politique basée sur l’exportation notamment en matière de pro- duits agricoles», a-t-il assuré. Pour rappel, l’ancien pré- sident de la République, Houari Boumediene, avait accueilli, à l’aéroport d’Alger, les dépouilles des jour- nalistes algériens décédés dans l’accident de l’avion vietnamien. Il s’agit du journaliste Ahmed Abdellatif et du cameraman, Mohamed Taleb (APS), ainsi que Salah Dib, Abderrahmane Kahwadji, Mahmoud Midat, Mustapha Kaboub, Abdelkader Bouhmia, Mohamed Bekai, Laaredj Boutrif, Rabah Hannad et Sabti Mouaki (télévision algérienne), outre Mohamed Sahraoui, Tayeb Harkat, Djilali Djedar et Mohamed Attalah (presse écrite).

N. I.

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e

anniversaire du crash de Hanoï

L’ambassadeur du Vietnam rend hommage aux journalistes algériens victimes

14

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Congrès des Nations unies pour la prévention du crime et la justice pénale

L’Algérie y prend part

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, préside la délégation algérienne de haut niveau prenant part au 14e Congrès des Nations unies pour la prévention du crime et la justice pénale, qui se tient par

visioconférence du 7 au 12 mars en cours à Kyoto (Japon). L’Algérie prend part à cet évènement mondial organisé cet année sous le thème: «Faire progresser la prévention de la criminalité, la justice pénale et l’Etat de droit:

vers la réalisation du programme de développement durable à l’horizon 2030», en présence de l’ambassadeur de l’Algérie au Japon, de la représentante de l’Algérie au Bureau permanent des Nations unies à Vienne et des représentants de plusieurs secteurs concernés par le thème. Le garde des Sceaux prononcera une allocution lors de cette réunion de haut niveau qui se penchera sur

«les stratégies globales pour la prévention du crime et la réalisation du développement socioéconomique, les approches intégrées pour relever les défis auxquels fait face le système de la justice pénale, les approches multidimensionnelles adoptées par les gouvernements afin de renforcer la souveraineté de la loi, et la coopération internationale et la fourniture d’une assistance technique afin de lutter contre toues les formes de criminalité».

Organisé chaque tous les ans, ce congrès est «l’un des plus importants congrès organisés par les Nations unies qui portent sur les positions officielles des gouvernements, les expériences et les politiques efficaces en matière de prévention du crime et la justice pénale». Il constitue également

«une opportunité pour échanger les expériences susceptibles d’imposer la souveraineté de la loi et de lutter contre les nouvelles formes de criminalité et les crimes dangereux».

A. A.

Blocage des archives sur la Guerre d’Algérie

«Une contradiction entre le discours officiel et la pratique administrative»,

souligne Raphaëlle Branche

L’historienne française, Raphaëlle Branche, a relevé une «contradiction de taille» entre le discours prôné par le Président Emmanuel Macron et la pratique administrative de fermeture ou de blocage en France des archives sur la Guerre de Libération nationale. «Il y a assurément

une contradiction de taille entre le discours présidentiel d’ouverture (des archives) et la pratique administrative de fermeture.

L

e Président Macron ne s’est pas prononcé sur cette contradiction», a indiqué la pro- fesseure d’histoire contemporaine à l’Université de Paris, dans une interview publiée hier par le quotidien El Watan. A une question sur

«l’accès restrictif» à ces archives ou ce qui est appelé en France l’IGI (Instruction générale interministérielle), l’auteur d’une thèse d’histoire sous le titre «L’armée et la torture pendant la guerre d’Algérie : les soldats, leurs chefs et les violences illégales», a rétorqué en ces termes :

«Ce que je peux dire, c’est que l’IGI (...) n’est pas spécifiquement un problème pour les archives de la Guerre d’Algérie puisqu’elle com- plique l’accès aux documents depuis 1934». En ce sens, elle a fait observer que «le Président Macron ne s’est pas prononcé sur la contradic- tion entre son discours et la pratique administra- tive», sachant que le chef d’Etat français avait annoncé en 2018 qu’il était favorable à leur ouverture. «Dans le cas de la Guerre d’Algérie, évidemment, les entraves mises à l’accès aux documents classés -Secret Défense- de cette période, alimentent les idées les plus complo-

tistes selon lesquelles l’Etat a quelque chose à cacher», a encore relevé Mme Raphaëlle, recom- mandant de «revenir rapidement à l’application de la loi de 2008 qui réglemente très précisément quels types d’archives peuvent être communi- qués et dans quels délais». S’exprimant par ailleurs sur l’enseignement de l’histoire à tous les niveaux scolaires en France, elle a estimé qu’il y a en France «une vraie soif d’histoire et un désir de mieux connaître le passé colonial, en général et algérien en particulier», notant à ce titre que

«les mémoires familiales ont transmis des his- toires, fabriqué des images et contribué à forger des imaginaires, mais tous les Français n’ont pas un lien familial à cette histoire». «Il faut faire connaître les travaux des historiens et aussi don- ner aux gens les moyens de les comprendre, expliquer d’où viennent les connaissances et comment on peut produire un discours scienti- fique sur le passé», a-t-elle préconisé, soulignant qu’«il existe une diversité de récits qui parlent du passé : le discours scientifique doit être bien dis- tingué des autres».

Amar Tekfa / Ag.

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6 Actualité w w w. lechodalgerie-dz.com

Le ministre de l’Industrie, Mohamed Bacha, a tenu, samedi à Alger, une série de réunions avec les représentants de cinq organisations patronales, dans l’objectif de lancer une concertation avec les investis- seurs et les opérateurs économiques afin de les impliquer dans la démarche de relance industrielle. «Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de relance écono- mique et en application des orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune», note la même source. Ont par- ticipé à ces réunions, la Confédération

générale des entreprises algériennes (CGEA), la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA) et de l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP). «L’objectif de ces rencontres est de lancer une concer- tation entre le ministère de l’Industrie et les représentants des investisseurs et des opéra- teurs économiques afin de les impliquer dans la démarche de relance industrielle».

Lors de ces échanges, le ministre et les

représentants des organisations patronales ont évalué le potentiel productif des sec- teurs public et privé et examiné les voies et moyens de développement de la production nationale. Dans ce cadre, les représentants de ces organisations ont évoqué les pro- blèmes et obstacles qui entravent les inves- tisseurs dans la concrétisation de leurs pro- jets et ont émis une série de propositions qui permettent, «de lever ces obstacles ou de minimiser leur impact». À cet effet, Bacha a affiché sa disponibilité à ouvrir un dialogue permanant avec les organisations

patronales, qui seront un partenaire des pouvoirs publics dans l’élaboration des politiques économique et industrielle, a fait savoir le ministère. «Nous allons travailler ensemble pour que toutes les entraves soient levées», a souligné le ministre. Ces rencontres ont été également une occasion pour tracer les grandes lignes de concerta- tion entre le ministère de l’Industrie et les organisations patronales, afin d’aboutir à des actions qui devraient être prises à court et à moyen termes.

R. E.

Industrie

Bacha tient des réunions avec les représentants d’organisations patronales

Agriculture intelligente

L’importance de l’apport de l’innovation des femmes entrepreneuses soulignée

L’ innovation chez les femmes entrepreneuses constitue un élément «essentiel» dans la concrétisation de l’agriculture intelligente, nécessaire pour atteindre les objectifs de sécurité alimentaire du pays, a souligné, dimanche à Alger,

le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhamid Hemdani.

I

ntervenant à l’occasion d’une rencontre nationale dédiée à la femme et les startups dans le domaine de l’agriculture et du développement rural, Hemdani a estimé que les femmes porteuses de projets contribuent de manière importante dans le développement de l’innovation dans l’agriculture à travers des pratiques rationnelles et adaptées aux défis divers du secteur. Dans ce cadre, le ministre a indiqué que le secteur agricole fait face à plu- sieurs défis dont ceux de l’augmentation de la production et de la productivité des ressources et leur transformation en produits alimentaires tout en préservant l’environnement, expliquant que «cela ne peut pas se faire à travers l’unique activité traditionnelle». À la veille de la célébration de la Journée mondiale de la Femme, Hemdani a tenu à affirmer que «la femme rurale représente l’un des édifices principaux en terme de développement agricole, notamment en ce qui concerne la préservation des ressources naturelles, la pro- tection du patrimoine culturel et matériel et la concrétisation de la sécurité alimentaire». De plus, a-t-il dit, la femme a intégré les différents secteurs d’investissement, notant que le secteur agricole, par exemple, attire de plus en plus d’agricultrices, d’entrepreneuses et porteuses de startups dans le but d’investir dans le domaine agricole et rural.

La femme rurale représente 64% des projets féminins financés

Pour sa part, la ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou, a fait savoir que son département ministériel travaille en coordination conti- nue avec les différents secteurs dans l’objectif de promou- voir la place de la femme au sein de la société. «Nous allons poursuivre le travail de coordination avec le ministère de l’Agriculture pour promouvoir la place de la femme rurale dans le cadre de la concrétisation du programme national du secteur afin d’encourager la femme rurale et la femme au foyer à contribuer au développement de l’économie natio- nale», a-t-elle assuré. En outre, Mme Krikou a souligné que

«la femme rurale a réalisé de grands progrès, parvenant à représenter 64% des femmes ayant bénéficié des finance- ments de l’Agence nationale de gestion du Micro-crédit (ANGEM)». De son côté, le ministre délégué chargé des Startups et de l’Economie de la connaissance, Yacine Oualid, a fait observer que l’agriculture constitue un secteur d’innovation «par excellence», notamment dans le but de hisser la production et l’investissement tout en améliorant la productivité et le rendement de production, notamment dans le Sud. Oualid a ainsi rappelé que son département soutient les startups, y compris dans le secteur agricole, à travers l’adaptation des textes réglementaires et la création d’un fonds d’investissement dédié au financement de ce type d’entreprises outre l’inauguration récente d’un accélérateur de startups à Alger. Présent à cette rencontre, le ministre délégué chargé de la micro-entreprise, Nassim Diafat, a sou- ligné l’importance du secteur agricole en termes d’entrepre- nariat. Il a fait savoir que l’Agence nationale d’appui au développement de l’entreprenariat (ANADE) compte «des dizaines de milliers» d’entreprises opérant dans l’agricultu- re et le développement rural. De plus, Diafat a affirmé que près de 80% des financements de l’ANADE sont octroyés au secteur agricole à travers l’ensemble de ses filières. Par ailleurs, les quatre ministres ont visité plusieurs stands de startups dans le secteur agricole, lancées par des femmes

venues de différentes wilayas du pays, exerçant notamment dans l’élevage d’escargots (Tlemcen), la production d’en- grais naturels (Tizi-Ouzou), l’exploitation de la figue de Barbarie (Skikda) et la culture hors sol de fourrage et d’or- ge (Souk Ahras).

Cinq femmes porteuses de projets innovants distinguées

Cinq femmes porteuses de projets innovants et une coopé- rative féminine, toutes opérant dans le domaine de l’agri- culture, ont été honorées, dimanche à Alger, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la femme coïnci- dant avec le 8 mars de chaque année. Lors d’une cérémonie organisée au siège de la Chambre nationale d’agriculture (CNA), les ministres de l’Agriculture, Abdelhamid Hemdani, de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou, et les ministres délégués auprès du Premier ministre chargés de l’Economie du savoir et des Start-up, Yacine El-Mahdi Oualid, et celui des Micro-entreprises, Nassim Diafat, ont honoré cinq femmes porteuses de projets innovants ainsi que les repré- sentantes d’une coopérative féminine, exerçant toutes dans le domaine de l’agriculture. Ces femmes ont relevé le défi d’investir un domaine, autrefois considéré comme l’apana- ge des hommes en ayant des idées innovantes qui leur per- mettront de s’«épanouir et de briser certains tabous qui frei- naient l’élan de la femme dans le domaine de l’entrepreneu- riat», se sont-elles accordées à dire. Ainsi, Imène Zeghdani, 28 ans, de la commune de Dera dans la wilaya de Souk Ahras, a lancé son projet de culture d’orge verte hydropo- nique (cultivée sans le support d’un sol, avec des solutions nutritives renouvelées), une technique récente «peu coûteu- se, rapide et surtout à grand rendement». La jeune entrepre- neuse a optimisé son unité de production en l’exploitant, en plus, pour la culture de champignons et de fruits et légumes Bio grâce à la même technique. Cette licenciée en biologie et physiologie des plantes ambitionne de réaliser une exten- sion de son projet qui lui permettra de «satisfaire les besoins de toute la wilaya et même plus», a-t-elle espéré en ajoutant son souhait d’exporter ses légumes et fruits bio ainsi que les différentes variétés de champignons qu’elle produit. Pour sa

part, Kenza Benseddik, 29 ans, a mis à profit sa formation en gestion et s’est associée à un docteur en agronomie afin de lancer une start-up spécialisée dans la production d’en- grais organiques à base de dattes déclassées et d’algues marines qui en font des produits Bio. Cette entrepreneuse de Tizi-Ouzou a investit un domaine dans lequel «certains agri- culteurs n’acceptent pas que la femme s’implique», a-t-elle souligné aspirant étendre son activité afin de multiplier sa capacité de production par dix en atteignant les 20 t/j. De son côté, Kahlaoui Ouahiba, 33 ans, titulaire d’un master en génie des procédés (spécialité chimie), a fait de son mari son associé pour se lancer dans l’exploitation du Caroube avec l’exportation des graines et la transformation de l’écorce du fruit pour fabriquer du miel, de la farine ou encore du jus ou de l’encens. L’unité de production de l’entreprise, implantée dans la maison familiale sise dans la localité de Salah Bey, au sud de Sétif, qui a démarré son activité il y a 6 mois, vise l’exploitation des graines de Caroube pour produire de la gélatine végétale et pour obtenir un substitue au Cacao uti- lisé pour faire du chocolat. Etendant, ainsi, les activités de son entreprise qui est déjà dans l’extraction des huiles végé- tales dans les produits de la forêt. La figue de Barbarie est valorisée à 100% par les membres de la coopérative fémi- nine «Green Lady» de la zone humide Guerbes Senhadja (Skikda) qui, selon l’une d’entre elles, permet d’obtenir l’huile des graines, le tourteau (résidus des graines), le jus concentré et normal et le vinaigre, utilisés dans la cosmé- tique. Il ne manque que la signature de l’agrément pour entamer l’exportation. La fondatrice de la start-up labélisée

«Curing Solution», Amel Moumen, (26 ans), a pensé aux habitants des zones rurales en développant l’application

«Dawini» qui regroupe, jusqu’à présent, 300 médecins à travers près de 15 wilayas afin de mettre en relation des patients avec les professionnels de la santé pour assurer des consultations à domicile ou encore des téléconsultations.

Rafaa Metahri, 24 ans, s’est, quant à elle, inspirée de son mémoire de master en génétique, obtenu de l’université de Tlemcen, pour se lancer dans l’héliciculture (élevage d’es- cargots), avec l’objectif de parvenir à extraire la bave d’es- cargots. En attendant, elle exporte vers la Tunisie ses gasté- ropodes vivants, produits de l’élevage.

Synthèses Ahmed Itchiran / Ag.

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7 Économie w w w. lechodalgerie-dz.com

Dans le dernier numéro du Journal officiel, une décision a été publiée définissant le cahier des charges techniques pour l’impor- tation de produits pharmaceutiques et de fournitures médicales destinés à la médecine humaine. Le nouveau cahier des charges oblige les entreprises importatrices à acquérir du matériel phar- maceutique enregistré et des fournitures médicales approuvées dans la réglementation, comme il impose également de soumettre chaque part de matières ou fournitures importées au contrôle nécessaire à l’agence nationale des produits pharmaceutiques sous la responsabilité du pharmacien et du directeur technique. Selon le même document, tous les produits pharmaceutiques et fourni- tures importés doivent avoir une validité équivalente ou supérieu- re aux deux tiers de leur période de validité à l’entrée sur le terri- toire national. Du coup, le cahier des charges impose à l’établis- sement importateur de respecter les conditions de transport et de stockage des produits pharmaceutiques et des fournitures qui

nécessitent le respect de la chaîne du froid ou des intervalles de température de stockage, il est également tenu de renvoyer les produits et fournitures pharmaceutiques importés déclarés non appariés hors du territoire national aux frais du titulaire ou de l’ex- ploitant de la décision d’enregistrement ou d’agrément.

Cependant, l’entreprise importatrice doit inclure des clauses contractuelles avec le producteur stipulant le remplacement ou l’indemnisation des quantités de produit déclarées non conforme, lors du retour des motifs à l’usine. L’entreprise demande égale- ment d’achever ses importations estimées de matériaux et de four- nitures pharmaceutiques et d’envoyer le programme au ministère de l’Industrie pharmaceutique avec la nécessité d’informer ce ministère «chaque semaine de l’état des stocks disponibles». En cas de catastrophe, d’épidémie ou de pandémie de manière géné- rale, dans tous les cas exceptionnels, l’entreprise importatrice est tenue de répondre à une demande du ministère de fournir tous les

moyens dont elle dispose pour mener à bien les opérations d’im- portation estimées, et cela entre dans l’intérêt de la santé publique, comme le stipule le cahier des charges. Pour des raisons liées à l’abondance et à l’accès aux produits pharmaceutiques et aux fournitures médicales de base qui doivent répondre aux besoins prioritaires de la population, l’entreprise importatrice est tenue, à la demande du ministre, de procéder à l’importation du matériel requis, conformément à la même texte. Pour rappel, la pandémie du coronavirus a induit à la hausse de la demande sur plusieurs médi- caments, ou le Syndicat national des pharmaciens algériens agréés (SNPAA), a indiqué que la pénurie a touché environ 300 médica- ments qui s’inscrivent dans la liste des introuvables sur les étagères des officines. En signalant que cette pénurie n’est pas propre à l’Algérie seulement, mais elle touche plusieurs pays en raison de la forte demande sur certains produits pharmaceutiques.

M.W. Benchabane

Publié dans le dernier numéro du Journal officiel

De nouvelles conditions exigées pour l’importation des produits pharmaceutiques en Algérie

La Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) a décidé, à l’occasion de la Journée de la femme d’offrir gracieusement 20 parts sociales aux femmes rurales et agricultrices qui veulent adhérer à son capital social, a annoncé hier cette mutualité agricole. «A l’oc- casion de la célébration de la Journée interna- tionale de la femme (le 8 mars), et dans le cadre de la campagne d’adhésion des femmes rurales et agricultrices au capital social CNMA/CRMA, la mutualité agricole organise à l’échelle nationale, à travers tous son réseau

de caisses régionales, une journée dédiée à la femme rurale». Cette journée ambitionne de sensibiliser les femmes rurales à l’importance de l’adhésion aux niveaux régionaux, et de les impliquer dans la dynamique d’ensemble à tra- vers l’acquisition gracieuses de 20 parts sociales offertes par la CNMA «en guise d’en- couragements et d’accès participatifs au pou- voir de décision et d’actions réelles dans le monde agricole», selon la mutualité agricole.

Par ailleurs, la CNMA a annoncé, dans un autre communiqué, le lancement de la 7e ses-

sion de formation dédiée à la femme rurales, les agricultrices et les éleveuses. Cette session sera organisée aujourd’hui au niveau du centre de formation et de services polyvalents Dar El Fellah situé dans la commune d’El Hamma (wilaya de Khenchela). Cette formation, qui coïncide avec la célébration de Journée inter- nationale de la femme, est destinée aux éle- veuses et agricultrices et femmes rurales, adhérents et sociétaires des CRMA, des cinq wilayas concernées par ce projet : Souk Ahras, Tébessa, Batna, Oum El Bouaghi et

Khenchela. Elle est élaborée conjointement avec des experts vétérinaires et agronomes ainsi que des représentants des différents orga- nismes de l’Etat jouant un rôle important dans les programmes mis en place sous formes de soutiens destinés au développement des activi- tés de la femmes rurale à l’instar de l’ANADE (ex-ANSEJ), la CNAC et l’ANGEM. En marge de cet évènement, une exposition des produits du terroir, issues des productions locales des participantes invitées à cet évène- ment, est prévue à Dar El Fallah.

Journée de la femme

La CNMA offre gracieusement 20 parts sociales aux agricultrices qui adhèrent à son capital

CNRC

Près de 169 000 femmes inscrites

au registre du commerce à fin février 2021

Le nombre des femmes commerçantes inscrites au registre du commerce représente 168 987 à fin février 2021, dont 155 031 personnes physiques et 13 956 personnes morales (gérantes de société), a annoncé le Centre national du registre de commerce (CNRC). Les femmes commerçantes

représentent 7,9% du total des commerçants inscrits au registre du commerce et qui sont au nombre de 2 145 067 commerçants.

L

e CNRC précise que les professions libérales, les activités agricoles, les métiers et le travail artisanal ne sont pas pris en compte du fait qu’ils soient enca- drés par des dispositifs législatifs et régle- mentaires particuliers. La tranche d’âge qui compte le plus de femmes d’affaires exer- çant sous le statut de personnes physiques est celle variant entre 39-48 ans (25,56%), sui- vie des 49-58 ans (24,56%) des 29-38 ans (19,53%), 59-68 ans (13,87%), des 69 ans et plus (11,91%) des 20-28 ans (4,52%) et des 18-19 ans (0,05%). Par secteur d’activité, les femmes commerçantes -personnes phy- siques exercent notamment dans la distribu- tion en détail (49,22% des femmes exerçant sous ce statut), les services (38,62%) la pro- duction de biens (8,78%) la distribution en gros (3,17%), la production artisanale (0,18%) et l’exportation (0,02%). Au sein de ces catégories d’activité, les plus exercées sont le commerce de détail de l’alimentation (18%) le commerce en détail de l’habille- ment, bijouterie, maroquinerie et produits de beauté (10,4%), les services liés aux trans- ports et annexes (6,8%), le commerce de détail d’articles et de fournitures destinés aux activités sportives et de loisirs, équipe- ments de bureaux et activités artistiques (6,7%), les activités liées à l’hébergement et à la restauration (6,7%) et les services liés à la diffusion du courrier, à la presse et à la télécommunication (4,8%). Quant aux femmes commerçantes-personnes morales, elles exercent surtout dans les services (40,02% des femmes exerçant sous ce sta- tut), la production de biens (26,10%), l’im- portation pour la revente en l’état (14,43%), la distribution en gros (9,67%), la distribu- tion en détail (7,69%), la production artisa- nale (0,95%) et l’exportation (1,14%). Au sein de ces catégories d’activité, les plus exercées sont celles de production ou de

transformation liées au domaine des maté- riaux de construction, aux travaux du bâti- ment, grands travaux publics et aux installa- tions thermiques (7,9%), les entreprises d’études, de conseils et d’assistance (7,7%), les services culturels et récréatifs (6,2%), les services liés aux transports et services annexes (4,7%) et l’importation des maté- riels et produits divers liés à différents domaines (4,2%) et l’importation des maté- riels, pièces détachées et accessoires liés au domaine mécanique, électrique et l’électro- nique (4%). S’agissant de la répartition par wilaya, les femmes commerçantes sont implantées en grand nombre dans les grands pôles économiques et urbains et particulière- ment à Alger qui vient en tête avec un nombre de 18 560 commerçantes (11% du total national des femmes d’affaires), suivie d’Oran avec 10 791 commerçantes, soit (6,4%), de Tizi-Ouzou avec 6333 commer- çantes (3,7 %), Constantine avec 6094 com- merçantes (3,6%), Sidi Bel Abbès avec 5977 commerçantes (3,5% ), Tlemcen avec 5819 commerçantes (3,4%) et de Blida avec 5396 commerçantes (3,2%). Mise à part Tindouf et Illizi, il existe 39 wilayas, dont le nombre de femmes varie entre 1000 et 5000 com- merçantes. En moyenne nationale, le Centre national du registre du commerce relève l’existence de 3520 femmes commerçantes par wilaya. Par rapport à la population totale nationale (44,4 millions d’habitants au 1er janvier 2021), il y a une femme commerçan- te inscrite au registre du commerce pour 263 habitants.

Plus de 500 étrangères gérantes d’entreprises en Algérie

A fin février 2021, le nombre global des femmes étrangères gérantes d’entreprises inscrites au registre du commerce s’est élevé

à 514, soit 321 sociétés, dont la gérante est de nationalité étrangère et 193 femmes per- sonnes physiques. La part des femmes étran- gères gérantes d’entreprises par rapport au total des commerçants étrangers (15 117 commerçants étrangers) représente 3,4%, soit 7,2% pour les personnes physiques et 2,6% pour les personnes morales. S’agissant des personnes morales, le plus grand nombre se compte chez les femmes d’af- faires chinoises avec 62 gérantes (19,3% des femmes d’affaires étrangères-personnes morales), tunisiennes avec 55 gérantes (17,1%), françaises avec 37 gérantes

(11,5%) , turques avec 27 gérantes (8,4%) et syriennes avec 22 gérantes (6,9%). Quant aux femmes d’affaires étrangères exerçant sous le statut de personnes physiques, le plus grand nombre est représenté par les Marocaines, avec 74 commerçantes (38,3%

des femmes d’affaires étrangères-personnes physiques), les Tunisiennes avec 39 com- merçantes (20,2%), les Syriennes avec 19 commerçantes (9,8%), les Françaises avec 13 commerçantes (6,7%) et les Chinoises avec 11 commerçantes (5,7%), selon les données du CNRC.

Moussa O./ Ag.

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