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f'^ MUSIQUE > Maison BRàHy ^^ LIÈGE ^;

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(1)

•à.

(2)
(3)
(4)
(5)

f'^ MUSIQUE >

;

Maison BRàHy

|

^^ LIÈGE ^;

(6)
(7)

L'AMANT JALOUX

OPÉni COÏIIUIE EN TROIS ACTES

PAROLES

MUSIQUE

DE

GRÉTRY.

F. A.

GEVAERT.

PARIS.

E. GIROD,

Successeurde M""=

V IiAUNEa

,

EDITEUR DE MUSIQUE ET FACTEUR DE PIANOS,

Propriétairedes Ouvragescomplebiii

ACH, BEETHOVEN, HAYDN, MARCELLO, MOZART, SCARLATTI, Etdu Jourralclassiquedei'CrtiDlstedsC. J. Iilouê^n.

BOLLEVARD MOSTMARTKE,IG.

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BO.ELDIEU.

ievr.F.ïiSCSîTetCie.rusC-.r»

(8)
(9)

L'ÂMÂNT JALOUX

()j)t'iH(!nini<jut'«'Il (rois

\<lrs

Musique de GRÉTRY.

P;.n.l..^

ded'HÈLE.

PKIiSONNAdES

S(i|ir;iiii

(10)

Digitized by the Internet Archive

in 2010 with funding from University of Ottawa

littp://www.archive.org/details/lamantjalouxopOOgr

(11)

L'AMAI^T JALOUX

Oj)«'ra r<)iniqut'

«n

5 Ai'(«s.

Paroles de a

HELE, Musique de gRETRT.

OUVERTURE.

. Ali? luodf'rnfo.

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Paris, E.

Girod

édiltur. B.nilfvRrl

Mon! martre

Ifi

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(12)

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(19)

ACTE

I

Le ThéâtrerepicMiite iiue thambreavecunf;ibiiiet.deux porfev et «ne fenêtre grillée.•<les- (lapnole

SCENE

I.

LOPE/.assis.écrivant iwelettre.

Voila qui est fait,

\030ns

re

que

j'ai écrit.,(Illitlalettre)«SeigUfur Uuii

«Bit'gue

mou

flescheraini,après unvoj-

«âge de quatre mois,

me

voilà enfin à

«Cadix. Jâi appris en arrivant lamort

«de

mon

pauvre gendre., notre associe.

«Dieu

\euille avoirson

ame!

au

demeu-

«raut ila bienfait leschoses, il a tout

«laissé à

ma

fillt-,les cent mille pias-

«tresqui sont dansnotrecommerce,etun

«mobiliei- considérable. Je crain> seul'--

«ment qu'il neprenne envie a

Leonore

«de se remarier et de retirer ^es fonds.

«Vous jugez bien,

mon

cher associé,que

«je ne négligerai lieu poui'

empêcher

«ma

fille de contracter

un

second

ma-

«riage qui serait si contraire a nos

«intérêts,^et que j'employeiai tous les

«moyens

pour lengager a rester veuve

«et u remplacer feu son

époux

dans no-

«tre association;mais par

malheur

elle

«est jeune,et indepeudunte,soupremier

M

mariage

a ete fait contre son gré,

«elle voudra peut-être seudédommager.

«iNous avons ici

un

grand nonibiedof-

«ficiers français; ils vont, faire la

((guerrecontre nos ennemis les Poi tu-

«gais,et tous les

maris

et les pères

«font des

vœux

pour leur

prompt

dt'-

«part.

Je

baise les

mains

de votre

«Seigneurie,et suis sou très

humble

«serviteur:

I.OI'KZ

DE

I.A PI.ATA.

Ulplielalettre)Jacinfe!(Ilrfriiladresse.)

«Au

Seigneur

Don

Diegue

Mercado,

«i\egociant a la

Vera-Cruz,

au 'Mé-

«xique

.

Jaciute!_les visitesde ce

Don

Alou- ze m'inquiètent

On

dit qu'ilestjeu- ne, bien fait, diine haute naissance, etsans fortune.

_

Leonore a le cfieur sensible.. Jaciuteî... Cettefille doit

en être iustruife.il faut le question- ner. Ja

SCENE

II.

LOPEZ,JACi,NTE

.1\(.I\rK.

Me

voila,.Monsieur._^ous sortez?

Oui,

je vais parler a ce Capitaine qui part pour le

Mexique. Oue

fait

Leonore

?

Elle se

promené

tristementdans son appartement.

l.lil'tZ.

Quoi! toujours pleurant le defunf? .1\(INTE.

Oui,le défunt, vous lavez devine.

I.ot'E/.

CepenH.int elle ue 1aimait pas exces- sivement.

JNon pas de son vivant,mais depuis qu'il est mort'.

Ah!

I.OI'EZ.

Jacinte,parle moi avec franchise.

JVe serait-ce pas plutôt

mon

retour qui afflige ta maitresse? depuis six mois qu'elli- est veuve,et pendant

mon

absence,n'aurait elle pas écoute les douceurs de quelque galant, quel- qu'aspirant,quelque...

JACIME.

Ciel!quelle idée! pendant 1absence de son père!une

femme

raisonnable

comme

elle! une

femme

devin};t ans!

ah! Monsieur!

(20)

1(1

IV! 1.

ARIETTE

JArfNTE

piAyo

.

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iiiii _ tr Ifs J<Mi(iit">sfi-iiniifs J)i' l«b_ jil qwi si

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(21)

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(23)

13

^u n^ ,i ±i ^A^ K\' n ^1

Un

tel M)up_r(jiidou peut-il iiafire

Appif-nez

a nousmif ux con

N'iiipo.

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Bon. bon, bon,

g^ bon .^monsieur tfcitr^ Fr=? f—w

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-^monsieur

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(24)

14.

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di-iiH bon, oui jf d»- _ vi_nf.ljon. monsieur ba _di-n<'„biin„ lion, bon.

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(25)

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LLiiL U^

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IVonjen vérité, Jaciutc,]<• u'ai pas voulu badiner.

Muis

je Miis que j'ai ete dans lerreur.

Tu min

asconvainiu pardes l'aisons sans réplique,et tous les discouis qu'on m'a tenudanslaNilIe....

.lACINTE.

Sont faux,sur

ma

parole. J.OI'EZ.

Jen

suis

persuade

. JAC/.NTt.

Depuis tiois joursquevous êtes de retour ici, vous ne pouvezpas savoir leschoses mieux' quenioi;et vous ne ci'0\ez pas qut' je veuille vous tromper

LOCEZ

.

Tu

n'en es pascapable. D'ailleursje

n'avais pas réfléchi a lage

mur

de fa niaitresse. A-t-eIle bien vingt ans?

JA(.I>TE.

Oui, monsieur, et moi aussi.

LOI'EZ.

Diable!et toi aussiIvojez ce

que

cVst

que

lamédisance,calomnier deux

femmes

aussi sensées! deux mationes, nie parler dun

Don

Alonze...hein...qii'as- tu moiï enfant?tu

me

parais troublée.

JACI.VTE.

Moi, monsieur

?point du tout.

I.OPEZ.

Tu

ue connais pas ce

Don

\lonze.

JACINTEu p.'iil .

Le

vieux renard en sait tiop p.iur lui nier le fait .

(26)

16

li faut chercher a y donner iiin-

tournure .

I

OCKZ

.

Eh bien?

JAlINTE.

Oui,

Mijnsieur...je...je connais

Don

AJonze...ef

même

beauronp.

Ah!pailoiis

Il nest plus dans ce pajs-ci, il est allé, voir son oncle,qui est bien rirhe, ef bien

malade

.

Et cette absence a

sûrement

fait couler des

larmes?

Je

vous en

réponds. Sa

sceur la bien pleur»'.

Sa

sa-ur!

UMNTK.

Oui,

sa sfiur.

Don

Alonze est !<•

trere de

Dona

Isabelle ,

I.UI'K/.

Tu veux

mi' faire connaître tonte sa parenff

.

.lACINTK.

Ah!

Monsieur,

si vous connaissiez I- sabelle,qne vous la plaiinli iez!

IolK/

.!<• la plains dav^io'f . ^hn- lui est-

il airivé?

.;a<iNTi-:

.

Son Tuteurveut Irpouser ni;il;,'reelle.

i.nrK/

lu

m\'ittenHiis.

Hexnons

a

Don

Alonzr.

Ce vilain

Tuteur

la tient enferme'e dans un château à un quart de lieu de la ville.

Ou

le voit de notre jardin.

Oui,

ce vieux donjon.

Mais

enfin.

Don

Alonze

que

venait-il faire chez,

ma

fill- ?

Je vais vous le dire,

Monsieur

;

comme

Isabelle est lamie intime de

ma

maitresse, son frère est

v<nu

quelque fois ici

pour

1accompagnei'.

Voilà tout .

J

entends, j'entends.

Leonore

ne re- cevait les visites

du

frère, que par égard

pour

la

sour

.

Précisément

,

comme

vous voyez jusf..!

l'his

que

tu ne pense... et

sûrement

ces visites de

Don

Alonze ennuyaient

ta

pauvre

maîtresse?

JACINTE.

Oh!

je vous en

réponds.

I.OIEZ

Et bien,il faut y mettre ordre;et

pour que le liere n'ait plus de prétexte pour Venir importuner

ma

fille,tu u'as qu'a prier la sirur.de

ma

part,de ne plus ni<ttii' |.s pieds chez

moî

. en- tends tu

ma

mie?

(.dmment,.Monsieur!\ons voiil'z pri- ver

ma

maîtressede hi(ou'-olalion d''

voir sa meilleure

amie?

l.ni'K/

Si tu II- troUM's bon.

(27)

17

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Alh'fiTt'ffo

LOPEZ.

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(33)

23

SCENE

III

JACINTEseul.

Ouf

1 l»' voila eiifiu parti. Il m'a fait peur. Jai voulu m»'

moquer

delui.

mais il

me

la bien leudu.^o}ez

com- me

la vieillesse est rusée. IJ n'^ a quetrois jours qu'ilest ici,et il sait déjà fout.

Ou

dirait qu'il est venu du

Mexique

exprès

pour

nous faire eu- raj^er. 5Iob rôle va devenir très

em-

buiruvsant.,Cevieillard sera toujours

aux

af;uets:

Don

Alonze qui est jaloux

même

de sou

ombre,

va nous assiegi-i- sans cesse;et

ma

maîtresse,toujours tendre, toujours timide;également es- clave de1avarice

duu

pèreftde l;i ja- lousiedun amant,n'aura jamais

bcnu-

ra^^e de prendre un parti.

Comment

airanjjer tous ces gens-là

ensemble

? c'est biendificile;et sans le chapitre des accidens ... Mais que vois

-je?

Jioua Isabelle .

SCENE IV.

Lesatl.nrspnré.l.-n-f

LO

RI

VAL

.1ep.

a Lt iiiain.soulenaiil

ISABELLE,

Ne

craignez rien,3Iadame,je vous défendrais contre toute

lEspagne

.

Ah!

Monsieur! Monsieur., vous n'ê- tes pas blesse?

Les lâchesn'ontpas faitderésistance.

(IIcourt prendre unfauteuilpour IsaLilli- tandisqueJarinlf lasoutient

J

Aous ici. 3Iaderaoiselle!par quel accident!..

ISAHELLt:

Cours en avertir ta Maitresse.

UCI.NTE.

Oui; mais renvojez ce Monsieui', car nous avons un père

ISAHU.t.E.

\a. ne crains rien

SCENE V.

ISAHKLLE.FLOKIVAL.

ISAKEIIK.

Je

commence

a respirer.

Non

ja mais, jamais je n'oublirai ce

que

ji

vous dois .

Ce que

vous

me

devez!ah!si vous connaissiez 1excès de

mou

bonheur. Je suis l'iançaisMademoiselle;je m'appelle le chevalier de Florival. Je passais par ici poui aller joiudie 1

armée

en Portuf,'al.

Dimanche

j<'vous vis à cette fête, et ce

moment

décida de

mon

sort.

Oinllc fête pour moi!

mes

jeux se fixèrent sur les voties...vous n'y fî- tes pas attention.

I-<VHKILE.

\'iiis le crovez? H.olilVAL.

\h!s"!! était possible que 1amour...

I.S\HE1.IE

^ous vouliez

me

dire

que

...

HOItlVAI..

La

fti- finie, je voulus fendre la presse pour vous suivre,

une

foule importune m'éloigna de vous . Sans connaîtrepersonne,je questionnais tout le

monde

.

Ou me

prit pour

un

étourdi, un fou,et je ne pus rien

apprendre.

Dfpuis je n'ai cesse de faii'e des re- cherebesinutilesjusqu'à linstant ou le

hasard acomble tous

mes

vf»'ux.Je ne veux pas

me

faire

un

mérite

du

faible

(34)

2

+

>i'rvire que je vous ai rendu.

Dabord

je ne vous ai pas reconnue . Je n'ai vu

qu

une

femme

perseculée,j'ai cou- ru par instinct a son secours;

mais

quel a été

mon

ravissement lorsque....

I.SAKElI,K.

On

vient.

H

est bien cruel pour

moi

de conge'dier

mon

protecteur^mais vous devez connaître lausferitede nosino urs.

Si on vous voyait ici

^i.oiuwi .

Jentends. Je

me

retire.

Mais

ne

me

serait-il pas possible de vous voir, de vous parlt-r.de vous

exprimer

tousles

>-eiitimens

que

vous m'avez inspires? ISAKKII E

Je M)usdois tioppour vous rien refu- ser.

A

dixheures ce soirtrouvez-vous sous cette ftnèfre,et vous saurez alors toute retendue de vos bienfaits,et de

ma

recounaissaare.

SCENE VI.

J\CmTE

.1 f.-sprec.-d.'i.s

OuiIle honte!ah!quelejour nu-païaî- tra long!

JACINTE. Partt-z, partez. Monsieur.

I-1</lil\ \l..snliic Is.-ibi'lh .cl l'iiis n |iarl .•.•.I.MJntc

fiiiininenl se noiniiie la Maîtresse? j

XCIMK

.

Ma

maîtresse, .Monsieur?

ma

maîtresse,

ve

nomme Leonore

.

M

|)l!r^Al.

.

Tu

e< charmante .

(Ilciiilrr;i»>c J.iciiilc.lui ilminc sa Iioiii-m' s.ih nniic Iv;,|,cl|ccl >ovt.)

SCENE VII.

ISABELLE

,

JACIME, LEONORE

.

JAi;ii\'TE.aprèsunmoment de surptise.

Ah!queces Français sont aimables.

ISAKEI.IE.

Qu'est-ce qu'il t'a dit? .iAc:i\TE

Ce

qu'ilmPa dit?oh! il a fait

mieux que

cela..

Mais

voici

ma

maîtresse.

ISAHElIE

Leonore

!

Ma

chère Isabei|i',queje suis heureu- se de te voirrmais par quel bonheur...

ISABELLE

.

^ous

savez quelleétait

ma

position cruelle. Depuis l'absence de

mon

frè- re,

mon

tuteurbarbare faisant valoir tous lesdroits queletestament de

mon

père lui avait donnes sur

moi,

avou- lu

me

forcer a accepter sa

main. Ce

malheureux, sans être rebute pai-

mes

refus constants, a ose emplojei- la

me-

nace.

Ce

matin j'ai vuarriverlenotai- re au château.

On

allait dresser le contrat. Alors je prends leseulparti qui

me

reste,je

me

sauve, dans ledes- sein de

me

réfugier chez toi .

Mais

bientôt

mon

persécuteurestinstruit de u>a fuite. Accoin|)a;;ne

dune

troupe de

gensarmes.il me

poursuit. Jentends ces cris,

mes

forces m'abandonnent,et jeretombe encoreen son pouvoir.

IKOMIHK

c( .lAl.l.XTE

\li! que] inalhciii!

ISAHElIK

.

.leIle puis V penser sans frémir.

(35)

25 V" "

TRIO

Laii^o,

LEONdRE

JACINTE

ISABELLE

PIANO

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I.s\HEI,I,K.

L»^cnor'' piiis-je comptei- sur voti»^

ainiti<'.''ni'afiriidi'2-vijii'i un asile/

I^(l^ul.^

A mon

unique amiel à la soeur de

Don

Alonzeloui, quoique

mou

père

me

délende devousvoir...

l.SAKKI.I.E

De me

voir!

I.EONOIiE.

Jacinfevieul de

me

l'apprendre. Il

sort d'iri, 11 est

même heureux

que

vous ne l'avez pas renruntré

IsAlitl.l K.

Il ne

me

connaît pas. D'allieurs je sui> entrée par la porte

du

jardin,^

vous savez quej'enai toujourslaclef.

J\CI^TE.

A

piopos-celTi

me

rapelle..Ce fran- çais, s;iit-il votre

nomV

ISAHEI.I.E.

Je

lie d'ois p;is.

.1M l^T^:

Cesf (ni'il m'a

demandé

celui de

ma

maities.'^e

C'est de

moi sûrement

qu'il avoulu parler.

Ma

foi sans y penserjeluiainonmié

Madame, mais

qu'importejevais

me

mettre aux aguets

IE(l>()HE

Aussitôt que tu aj'percevrasmon père.

<ours nous en avertir

SCEIHE TIII.

LEONORE ISABELLE

ISAHEl.LE.

One

d'emliurias je vais vous causer,

et si

mon

frère allait revenir?

I.E<moi;F.

Je vous avoue quejecrains son retour a pieseuljautant quejele désirais.

\ous

savez qu'il atoujoursfavorisé lespré- tentions de votretuteur A«.us connais.

sez son caractèreimpétueux?.Aussija- loux de l'honneur de sa maison quede sa maitressi .portant a lex<ès tous les

(46)

7>l,

JHfjjlgf's scvi'lfs lie notre 1) il 1iOU.que Hiin-fil devotr.-dt'mairln"?

IsAKKI.I.E.

Jamais il ne un- pardonnera,(,'est de

lui (jii'il faut nie ranher rar...

JA(.IMF: on eiitftiil Jariiilf qui rrir.

Hladaine!

3IiHÎame!Don

Alonze.'Jjon Alouse!

l>AllH.IK.l.t()^()IIK.

Ali! Ciel!

'Isaliellc sesauvedansle caliinetsans avoir l<-tcffl|'S d'en fi-rirer laporl<'tout afaity

SCÈNE IX.

LEONORE, ALONZF. JACINTF,

.

JATIME

vuulaiil arreliT Alonze pour donner letempsà Isalii-llt-ilc serarlicr.

Ali!

Seigneur Don Alonte.que ma

maitiesseva Ptie contente! vous avez fait un

bon

vojape?

^ous

vous poitez bien?

Al.()^ZK.(l)

Adorable

Leonore!jevousrevois en

fin et

ma

joie «-.st aucomble.Si vous

daignez lapaifager.

Alonze pouvez vousen

douter?

(.ruel!

pourqnr.ine pas

me

prévenirde votreretour.

.l'ai voulu vous

surpiendre. —IMCn

sauJÏei-vous

mauvais gré?

Allez.S«ipneur.c''.'stbien mal à vous

di-nous KUijinndre.(apaiijjr ne crois p;isqu'il l'ailvue .Hlais.pour »'viter

une

Miipiis"- nininv agrt'able.,jeretourneà (^/I'm.iUiiIl.oirr^M.'.S.;- I I..ni,,,,,!,. Al..»>"

\•'•''' {•.{,S.n«"i..irn.iiHi-lii.g.,H.il>on|i."ii

.,. .,-Ii(. .,

—O

.i..li. .1,1,.|.ra|,M,H..|

t.);,.(,l-

'•"••' «•" l-l-''--" T"-> ">..,.,„.,,..r>,„.

monjicsif.

Madame.,

si votrepeicaiii

ve,

Don

Alonze passera...

Al

ONZK.

Dans

ce cabinet,

INon, dans lejardin.

Vous

v sei-ez mieux;eriftiid'-z vous .lladame?

Al.<J>ZK a part.

Dans

If jardin!

.lAl.INTh levenaiU a D,,n Almizc a\e( unajr Iristf.

Seigneur puis-je vous faire

un com.

pliment de

condoléance/

\otre cher niicle...

\lo^ZK.

Sa santé est rétabli.

.1\I;I

M

K.

Adieu donc lasuccession.

SCENE X.

LEONUHE ALONZE.

I.KOM'IIK.

Vous voyez, Alonze.comliien la pré- sencede

mon

pèreest redoutable

pour

nous; sans vous connaîtreil est déjà instruit devos visites,et il

me

défend devous voir^ses

soupçons

vont re.

doubler

lorsqu'il ajiprendia voire retour.

Il ne lesaura pas. je lai caché

même

à

ma

famille.^je nai point

paru chez

moi.et tant

que mon amour

l'exigeifl.

mon

retour sera un secret

pour

tout le

monde. Mais

ce

père

que vous re.

doutez tant,pourra-f^ilêtre inexorable

àvos prières,etun

nom

tel quelemien..

IKOiNtIHK.

In

noMi'vous ne connai^viz pas

mon

père 1,1 plus illustre alliance,sans for_

(47)

37

fiiiit^,neserait ritii à

ms

yt-ux.

Ch'T

Alonze. quel ob^tarlc jiuur

musl

Al.ONZE.

Ah!siln'yiivait quecet obstacleàcuiii- battie.je saurais bienlevaincre

LÉo^oJ^E.

Et quel autre obstacle pouvez-vous craindre:

A!.O^ZE.

\ous,yoiis

même.

Pardonnez Léonore, maisdegrâce dites-moi, l'absence tfau.

rait-elle paschangé lessentimens que

j'aipu vous inspirer?

Daignez

rassu- rer un cœur,qui

aime

avec trop de vio- lencepour nepasdouterde son bonheur.

Ingrat!

pouvez-vous me

faire

un

tel reproche?

Al.ONZE,

Chut! N'entendez-vouspasdu biuit?

I.KOINOHE.

Du

bruit?

où?

AI.OftZE.

Dans

ce cabinet.

I.EOISOIIE

Celan'est pas possible.^ous voustrom- pez.

Al.ONZE.

Jen suis certain, ainsi permettez..

I.EoN(jHE ieretenant

.

Vous

vous trompez, vous dis-je.

AI.0NZE.

Soitj HJais souffrez ...

l.ÉOMOHE.

Vous

n'y entrerez pas.

I.E(i>(t|{E.

(juoilencoie de la jalou^ie.^

AI.ONZE.

.l'y entrerai.

Al,(ll\ZE.

De

la jalousie! moi! quellei<lt'e!(.'est votre seul intérêt qui

me

guide, qui sait sivotrepère n'a pas aposté quej.

quun pour

nousécouter; Ainsi malgré votre résistence,il faut absolument...

LÉOKOHE

leretenant.

N'avancez pas,jevous ledéfends

AI.ONZE.

Défenceinutile.

I.Éonouk.

Ah! ciel! Alonze! si vous m'aimez..

Al()\ZE.

llien ne peut m'

an

eter,

mon

parti est priset... 'La|ifirleducabinet sefer.

uietoutafait.)

Lh

bien a\ais-jetoiT?

1EONolit.

Et que présumez-vous de là.

AlONZE.

Ce que je

présume!

A ous osez

me

b-

demandei.

Ce

queje présumeîque

mon malheur

est certain,queje suistrahi1

trompé!par

la plus fausse.Inplusper- fide des

femmes.

SCENE XI.

Les acteursprécrdenis

JACIISTE,

Mtju maitre arrive:,vite Seigneur, sauvez-vous 0u'a4'ildonc?

Alon7e,éloignez-vous,

mon

pèreva

m

nir.Voulezvous

me

perdre.

Al.ONZF.

M'eloignel!

(48)

N".

4.

riMAL

LKONORE

JACI.NTE

AI.ONZF

1.0

PKZ

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PJusde.gards plusdepru_den_ce Pluscfe.

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Alonze croit monlier LiMumrp maisJatinlequi a été cherther

Isabello lafait paraître à sa place. Elleest voilée. Lavoi.

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Références

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