•à.
f'^ MUSIQUE >
;Maison BRàHy
|
^^ LIÈGE ^;
L'AMANT JALOUX
OPÉni COÏIIUIE EN TROIS ACTES
PAROLES
MUSIQUE
DE
GRÉTRY.
F. A.
GEVAERT.
PARIS.
E. GIROD,
Successeurde M""=
V IiAUNEa
,
EDITEUR DE MUSIQUE ET FACTEUR DE PIANOS,
Propriétairedes Ouvragescomplebiii
ACH, BEETHOVEN, HAYDN, MARCELLO, MOZART, SCARLATTI, Etdu Jourralclassiquedei'CrtiDlstedsC. J. Iilouê^n.
BOLLEVARD MOSTMARTKE,IG.
S
f/^x'^
(LC
m-
w^>-((rî
BO.ELDIEU.
ievr.F.ïiSCSîTetCie.rusC-.r»
L'ÂMÂNT JALOUX
()j)t'iH(!nini<jut'«'Il (rois
\<lrs
Musique de GRÉTRY.
P;.n.l..^
ded'HÈLE.
PKIiSONNAdES
S(i|ir;iiii
Digitized by the Internet Archive
in 2010 with funding from University of Ottawa
littp://www.archive.org/details/lamantjalouxopOOgr
L'AMAI^T JALOUX
Oj)«'ra r<)iniqut'
«n
5 Ai'(«s.Paroles de a
HELE, Musique de gRETRT.
OUVERTURE.
. Ali? luodf'rnfo.
^^^ ^^^
^S
Paris, E.
Girod
édiltur. B.nilfvRrlMon! martre
Ifi.
JJ
Wi ï^ W^
^^
^=^j
PdiLi
±^
»?
É -^-^
^fe
|
VJ!1A^^± A.^
Vi
S'Ë^Eiêœiêffi
\±â±ltA±
^^^^M^fe
r/jlH.
fâl é^
ê » tF^ m £:^ ^
I
éEmm VP
^ro
Tempo
i"..j^mwm^
g
jf
$
#-F
^ ^ fe^^
r
ip
i i pjE5ê
^
-^fflfcrl tdjte ^ ^^é^ M m
#wt 1^^
:p=y-^:y v;f ifTJ ^^ ^
îv ^ -r
-r^ ^a '^ ^ ê è
f^^
i m ^>^
i^ ^S
^g W
^^S
?j3t^ ^
:» f^Sifei^, P
'g ¥^^ :--# ^ ii #
:.» 1 :?^.^|/./. PÊJ
i
atr
F=FË=1^
^ ï=3 t^^i *-SL ^
'm ^ ^a #*** ^^É m #.4 a&M ^A ^
iMM f 44f œ
T^ -^
i=l
yrrr^'r^^ifn%TT=^
I
^%
|, . .fff
if ffgr' lirfet^a
nn n f f^f
ACTE
ILe ThéâtrerepicMiite iiue thambreavecunf;ibiiiet.deux porfev et «ne fenêtre grillée.•<les- (lapnole
SCENE
I.LOPE/.assis.écrivant iwelettre.
Voila qui est fait,
\030ns
reque
j'ai écrit.,(Illitlalettre)«SeigUfur Uuii
«Bit'gue
mou
flescheraini,après unvoj-«âge de quatre mois,
me
voilà enfin à«Cadix. Jâi appris en arrivant lamort
«de
mon
pauvre gendre., notre associe.«Dieu
\euille avoirsoname!
audemeu-
«raut ila bienfait leschoses, il a tout
«laissé à
ma
fillt-,les cent mille pias-«tresqui sont dansnotrecommerce,etun
«mobiliei- considérable. Je crain> seul'--
«ment qu'il neprenne envie a
Leonore
«de se remarier et de retirer ^es fonds.
«Vous jugez bien,
mon
cher associé,que«je ne négligerai lieu poui'
empêcher
«ma
fille de contracterun
secondma-
«riage qui serait si contraire a nos
«intérêts,^et que j'employeiai tous les
«moyens
pour lengager a rester veuve«et u remplacer feu son
époux
dans no-«tre association;mais par
malheur
elle«est jeune,et indepeudunte,soupremier
M
mariage
a ete fait contre son gré,«elle voudra peut-être seudédommager.
«iNous avons ici
un
grand nonibiedof-«ficiers français; ils vont, faire la
((guerrecontre nos ennemis les Poi tu-
«gais,et tous les
maris
et les pères«font des
vœux
pour leurprompt
dt'-«part.
Je
baise lesmains
de votre«Seigneurie,et suis sou très
humble
«serviteur:
I.OI'KZ
DE
I.A PI.ATA.Ulplielalettre)Jacinfe!(Ilrfriiladresse.)
«Au
SeigneurDon
DiegueMercado,
«i\egociant a la
Vera-Cruz,
au 'Mé-«xique
.
Jaciute!_les visitesde ce
Don
Alou- ze m'inquiètentOn
dit qu'ilestjeu- ne, bien fait, diine haute naissance, etsans fortune._
Leonore a le cfieur sensible.. Jaciuteî... Cettefille doiten être iustruife.il faut le question- ner. Ja
—
SCENE
II.LOPEZ,JACi,NTE
.1\(.I\rK.
Me
voila,.Monsieur._^ous sortez?Oui,
je vais parler a ce Capitaine qui part pour leMexique. Oue
faitLeonore
?Elle se
promené
tristementdans son appartement.l.lil'tZ.
Quoi! toujours pleurant le defunf? .1\(INTE.
Oui,le défunt, vous lavez devine.
I.ot'E/.
CepenH.int elle ue 1aimait pas exces- sivement.
JNon pas de son vivant,mais depuis qu'il est mort'.
Ah!
I.OI'EZ.
Jacinte,parle moi avec franchise.
JVe serait-ce pas plutôt
mon
retour qui afflige ta maitresse? depuis six mois qu'elli- est veuve,et pendantmon
absence,n'aurait elle pas écoute les douceurs de quelque galant, quel- qu'aspirant,quelque...JACIME.
Ciel!quelle idée! pendant 1absence de son père!une
femme
raisonnablecomme
elle! unefemme
devin};t ans!ah! Monsieur!
1(1
IV! 1.
ARIETTE
JArfNTE
piAyo
.
{ ^mpf^m r^j r^ mf^
iiiii _ tr Ifs J<Mi(iit">sfi-iiniifs J)i' l«b_ jil qwi si
f m
it lui
^rt
Il
^#^ r^^
)ii df\iiF
fin;
_Iaù^
d les - se Ct-sf^
le prin-ft'iiiî-^^S gf^g^^^i^ffi M J ^J^ wro
f3E^ f^T^
f-
'^T r r r ^ f=f=fT
i;i
m
•"/WÉ mm
I ^s ri> c F
|^T
2='=#=* t^
g ^
_ na _ hl.
r
l_111- vcii - Vf r''s _pt'o _ (a _
Mh a
vin^fI
<^'
f ^fTtri'iî Tfî^
àviii^'l unsf-rouN-r (i('spjopn>^ ga_ laiifs
13
^u n^ ,i ±i ^A^ K\' n ^1
Un
tel M)up_r(jiidou peut-il iiafireAppif-nez
a nousmif ux conN'iiipo.
tifn-^
; ^n' ^7
\t=:^
lauts Fidouc fi_d'jnr mai
r^p
VI _ neH
Bon. bon, bon,g^ bon .^monsieur tfcitr^ Fr=? f—w
ba _di^'_nep
-^monsieurM
baF
ii^M $ g j^ f
14.
_di.n»'.b'jii, oui j*^ He _ vi_nf bon bon lion.hon, bon, nion_sieiii ba
* S ^M
) ^ :b* r=? ^=i=t
•? r^^
t«'(U|»<>di-iiH bon, oui jf d»- _ vi_nf.ljon. monsieur ba _di-n<'„biin„ lion, bon.
s^M^
"
LLiiL U^
't^^
'g gf
IVonjen vérité, Jaciutc,]<• u'ai pas voulu badiner.
Muis
je Miis que j'ai ete dans lerreur.Tu min
asconvainiu pardes l'aisons sans réplique,et tous les discouis qu'on m'a tenudanslaNilIe.....lACINTE.
Sont faux,sur
ma
parole. J.OI'EZ.Jen
suispersuade
. JAC/.NTt.Depuis tiois joursquevous êtes de retour ici, vous ne pouvezpas savoir leschoses mieux' quenioi;et vous ne ci'0\ez pas qut' je veuille vous tromper
LOCEZ
.
Tu
n'en es pascapable. D'ailleursjen'avais pas réfléchi a lage
mur
de fa niaitresse. A-t-eIle bien vingt ans?JA(.I>TE.
Oui, monsieur, et moi aussi.
LOI'EZ.
Diable!et toi aussiIvojez ce
que
cVstque
lamédisance,calomnier deuxfemmes
aussi sensées! deux mationes, nie parler dunDon
Alonze...hein...qii'as- tu moiï enfant?tume
parais troublée.JACI.VTE.
Moi, monsieur
?point du tout.I.OPEZ.
Tu
ue connais pas ceDon
\lonze.JACINTEu p.'iil .
Le
vieux renard en sait tiop p.iur lui nier le fait .16
li faut chercher a y donner iiin-
tournure .
I
OCKZ
.
Eh bien?
JAlINTE.
Oui,
Mijnsieur...je...je connaisDon
AJonze...ef
même
beauronp.Ah!pailoiis
Il nest plus dans ce pajs-ci, il est allé, voir son oncle,qui est bien rirhe, ef bien
malade
.Et cette absence a
sûrement
fait couler deslarmes?
Je
vous enréponds. Sa
sceur la bien pleur»'.Sa
sa-ur!UMNTK.
Oui,
sa sfiur.Don
Alonze est !<•trere de
Dona
Isabelle ,I.UI'K/.
Tu veux
mi' faire connaître tonte sa parenff.
.lACINTK.
Ah!
Monsieur,
si vous connaissiez I- sabelle,qne vous la plaiinli iez!IolK/
.!<• la plains dav^io'f . ^hn- lui est-
il airivé?
.;a<iNTi-:
.
Son Tuteurveut Irpouser ni;il;,'reelle.
i.nrK/
lu
m\'ittenHiis.Hexnons
aDon
Alonzr.Ce vilain
Tuteur
la tient enferme'e dans un château à un quart de lieu de la ville.Ou
le voit de notre jardin.Oui,
ce vieux donjon.Mais
enfin.Don
Alonzeque
venait-il faire chez,ma
fill- ?Je vais vous le dire,
Monsieur
;comme
Isabelle est lamie intime dema
maitresse, son frère estv<nu
quelque fois icipour
1accompagnei'.Voilà tout .
J
entends, j'entends.Leonore
ne re- cevait les visitesdu
frère, que par égardpour
lasour
.Précisément
,comme
vous voyez jusf..!l'his
que
tu ne pense... etsûrement
ces visites deDon
Alonze ennuyaientta
pauvre
maîtresse?JACINTE.
Oh!
je vous enréponds.
I.OIEZ
Et bien,il faut y mettre ordre;et
pour que le liere n'ait plus de prétexte pour Venir importuner
ma
fille,tu u'as qu'a prier la sirur.dema
part,de ne plus ni<ttii' |.s pieds chezmoî
. en- tends tuma
mie?(.dmment,.Monsieur!\ons voiil'z pri- ver
ma
maîtressede hi(ou'-olalion d''voir sa meilleure
amie?
l.ni'K/
Si tu II- troUM's bon.
17
AIR
Alh'fiTt'ffo
LOPEZ.
pfAyo
^M
Plmrq^U
Fiji'
\^ ^^
\ i,v^v ip vp> Ip â ' ^
;:^
è ^^^
s ^
f •?£
••'tii
Plus de sa-ur lus de fie_I J.' 1.
m 'UQdMMMd
m
•t'Lr y ip ^fî
\[
•'[>'' ip >p^
If ^p
"^iii.r^Ft'^nni-, r rhr rip^
dis je 1pdis à rf_gret ;Mais!...c'est
mon
ar _ re( ..!>
r"Rur"R
-r-^M^ s
Entendstm
I (um
fma w
* TS
!>/>p
n.i i;
\[i'^i
\i ;iUA\ ^^^^ :^l X^P
?he_re
Eiift-iidstuma
rlu-,i»Plusdt* s«iii oiHt- fr»'.rp JfJedis jeJfdis a rc,gref.Mais!.. cVst
mon
ar_r»*f Mais pour^. m ¥=r=-^ s ^ ^
^ ^ / -v-f- VP
4
„ Ar'^fff
|
frr'r
|
'|
^
,. ni f r
i,iii n
I
quoi cetteloi s(^_v(-_i<'Mais pourquoicef_te loi se _ ve_re
Je
vais telef ^5
f
i.^^ i^i
/>;>H
S i
dire eu se_rret C'est.. cVst ... r est
t 2
m w
^
yy*
y>
y/>Ï9
m i5^ H^
0-1* ^m ^ w m m
c-est qu*- cela
me
plait EiiJends^fuLienma rhè_le Entends tu iiiii« 1 1 »
i^rt
1 1 I <
/ ^t'
m ^ ^ ^ ^s
?>?^ i
I I 1 >
É ^
n.rT:>'^^
^;'A* y^'h^r, P ^^;
\^JfiWy^}
I' lePlus de su'iir ni de fie_re Jele dis ieledis alegretiMais.
,
—
j !L
. : ^^:^'^^iiTb^.^i^>:^
/p^^r>>fr.\v^i'^:y> m Vp-w
«—
#
9Vi.
^:: PMp ^
cest
mou
ar_retf'!.
;^Jî !^
l
J ^ ^
De
plus siqueLque
cou _ fi.cres
.
lAiJr— e=c=P=c
^ #
ff/
fid'.'
:z(i
fltiuf'' .Ma_li_ci _eusf
imper,
fi _ nenln Chei'_ rhait a trom.m feÉ m r
pp'^r!^"r
pir
mon
af_ f<n-t<' . EU'- aurait afair»- a moiOui
M ta m mM *— ^^ ^
#
m Ëî^ « pp
l!^N 1-=^
—
ê é é -^ ?
S r\ tti i
r l'r r^T f ^^ ^3S^
tt
sur
ma
foi Elle aurait a faire amoi
3Iais et- disa=a «
/r\^
^ S :^ 4 y ^J J ^
^
P
' '-^ ^
*—
w
à —
^
«*
^ —
^
^s: ^
^
9-f V g C g g
-^^^5 ^
»—
»— » — »
un peu
»/ws 1'»/''quelque coii _ fi
_deu_te
3I;ili-ci _ euse iinptr _ f i-uen_
te \ou_lait•- -J- -J
^ -
-J- -J- -J- -J- -• t-*- i-I I I I I I I I
11''' n.f,\ ^' Plp p^F T^l^^^f F
tromper
mou
at -ti-n-l''ELlc
au_rait a faire amoi Ce
di>^ ^ ^^^^^^^d ^m
_ coinsn'est pas
pour
toi Ja.oiu-te estsageetpru
_den.te 3Iais si•fl2
'L'I
m^-l ? \^' X^^^\l^^^r=4^M
m
^^tf=^
"->I. .^ ^ ff^if r lirfrrT=g
KUf
aurait à fair*^ àmoi
Kl _ le aurai» à fai_ie a:terfH ^#-fH!ffl :tiK: ^
23
SCENE
IIIJACINTEseul.
Ouf
1 l»' voila eiifiu parti. Il m'a fait peur. Jai voulu m»'moquer
delui.mais il
me
la bien leudu.^o}ezcom- me
la vieillesse est rusée. IJ n'^ a quetrois jours qu'ilest ici,et il sait déjà fout.Ou
dirait qu'il est venu duMexique
exprèspour
nous faire eu- raj^er. 5Iob rôle va devenir trèsem-
buiruvsant.,Cevieillard sera toujoursaux
af;uets:Don
Alonze qui est jalouxmême
de souombre,
va nous assiegi-i- sans cesse;etma
maîtresse,toujours tendre, toujours timide;également es- clave de1avariceduu
pèreftde l;i ja- lousiedun amant,n'aura jamaisbcnu-
ra^^e de prendre un parti.
Comment
airanjjer tous ces gens-là
ensemble
? c'est biendificile;et sans le chapitre des accidens ... Mais que vois-je?
Jioua Isabelle .
SCENE IV.
Lesatl.nrspnré.l.-n-f
LO
RIVAL
.1ep.a Lt iiiain.soulenaiil
ISABELLE,
Ne
craignez rien,3Iadame,je vous défendrais contre toutelEspagne
.Ah!
Monsieur! Monsieur., vous n'ê- tes pas blesse?Les lâchesn'ontpas faitderésistance.
(IIcourt prendre unfauteuilpour IsaLilli- tandisqueJarinlf lasoutient
J
Aous ici. 3Iaderaoiselle!par quel accident!..
ISAHELLt:
Cours en avertir ta Maitresse.
UCI.NTE.
Oui; mais renvojez ce Monsieui', car nous avons un père
ISAHU.t.E.
\a. ne crains rien
SCENE V.
ISAHKLLE.FLOKIVAL.
ISAKEIIK.
Je
commence
a respirer.Non
ja mais, jamais je n'oublirai ceque
jivous dois .
Ce que
vousme
devez!ah!si vous connaissiez 1excès demou
bonheur. Je suis l'iançaisMademoiselle;je m'appelle le chevalier de Florival. Je passais par ici poui aller joiudie 1armée
en Portuf,'al.Dimanche
j<'vous vis à cette fête, et cemoment
décida demon
sort.Oinllc fête pour moi!
mes
jeux se fixèrent sur les voties...vous n'y fî- tes pas attention.I-<VHKILE.
\'iiis le crovez? H.olilVAL.
\h!s"!! était possible que 1amour...
I.S\HE1.IE
^ous vouliez
me
direque
...HOItlVAI..
La
fti- finie, je voulus fendre la presse pour vous suivre,une
foule importune m'éloigna de vous . Sans connaîtrepersonne,je questionnais tout lemonde
.Ou me
prit pourun
étourdi, un fou,et je ne pus rienapprendre.
Dfpuis je n'ai cesse de faii'e des re- cherebesinutilesjusqu'à linstant ou le
hasard acomble tous
mes
vf»'ux.Je ne veux pasme
faireun
méritedu
faible2
+
>i'rvire que je vous ai rendu.
Dabord
je ne vous ai pas reconnue . Je n'ai vu
qu
unefemme
perseculée,j'ai cou- ru par instinct a son secours;mais
quel a étémon
ravissement lorsque....I.SAKElI,K.
On
vient.H
est bien cruel pourmoi
de conge'diermon
protecteur^mais vous devez connaître lausferitede nosino urs.Si on vous voyait ici
^i.oiuwi .
Jentends. Je
me
retire.Mais
neme
serait-il pas possible de vous voir, de vous parlt-r.de vous
exprimer
tousles>-eiitimens
que
vous m'avez inspires? ISAKKII EJe M)usdois tioppour vous rien refu- ser.
A
dixheures ce soirtrouvez-vous sous cette ftnèfre,et vous saurez alors toute retendue de vos bienfaits,et dema
recounaissaare.SCENE VI.
J\CmTE
.1 f.-sprec.-d.'i.sOuiIle honte!ah!quelejour nu-païaî- tra long!
JACINTE. Partt-z, partez. Monsieur.
I-1</lil\ \l..snliic Is.-ibi'lh .cl l'iiis n |iarl .•.•.I.MJntc
fiiiininenl se noiniiie la Maîtresse? j
XCIMK
.Ma
maîtresse, .Monsieur?ma
maîtresse,ve
nomme Leonore
.M
|)l!r^Al..
Tu
e< charmante .(Ilciiilrr;i»>c J.iciiilc.lui ilminc sa Iioiii-m' s.ih nniic Iv;,|,cl|ccl >ovt.)
SCENE VII.
ISABELLE
,JACIME, LEONORE
.JAi;ii\'TE.aprèsunmoment de surptise.
Ah!queces Français sont aimables.
ISAKEI.IE.
Qu'est-ce qu'il t'a dit? .iAc:i\TE
Ce
qu'ilmPa dit?oh! il a faitmieux que
cela..Mais
voicima
maîtresse.ISAHElIE
Leonore
!
Ma
chère Isabei|i',queje suis heureu- se de te voirrmais par quel bonheur...ISABELLE
.^ous
savez quelleétaitma
position cruelle. Depuis l'absence demon
frè- re,mon
tuteurbarbare faisant valoir tous lesdroits queletestament demon
père lui avait donnes sur
moi,
avou- lume
forcer a accepter samain. Ce
malheureux, sans être rebute pai-mes
refus constants, a ose emplojei- lame-
nace.Ce
matin j'ai vuarriverlenotai- re au château.On
allait dresser le contrat. Alors je prends leseulparti quime
reste,jeme
sauve, dans ledes- sein deme
réfugier chez toi .Mais
bientôtmon
persécuteurestinstruit de u>a fuite. Accoin|)a;;nedune
troupe degensarmes.il me
poursuit. Jentends ces cris,mes
forces m'abandonnent,et jeretombe encoreen son pouvoir.IKOMIHK
c( .lAl.l.XTE\li! que] inalhciii!
ISAHElIK
.
.leIle puis V penser sans frémir.
25 V" "
TRIO
Laii^o,
LEONdRE
JACINTE
ISABELLE
PIANO
i
i m ^
Vie _ fi _me i^r^f
iiiJoi-fu- m'^
_ c ^el•sm
J.iii-^'<^^j7j^/5
^ cj
^E
^ :3Ê
fv ^ ^ yp / i
^^ ^f^^f ii^ ^I^P
lT
(!PîTl-Qf dE
ti| iii_tiai _ ni_e Je rt'_dais a madrsfi _ ue_ e; Et
P^ n: tt É =?=
PE i
/ m
w
^
i ^^^
IléJasf V
IJ.'_ Ja
' ,ienedemandais lie-las ! que [e fre _
^
' ,jenedemandaism
lïe_lastMrMlllliim
! que [e"t^
fre _ p^ ^"^ntn W pp -^r^ >^
26
P
bM P
1^"1 _ l^' de'_maii(litis !» fn- _ paii ...
^p~p F P F P
'
p
-o-
el_1.' Hf.maudais le ti»' _ pa>
iL I K K IL I. I. N r>.
J
i' i' J' J' i'J
IXII^W ^
Oui
jf de_inan(lais le tre _ pas ... Oui.,j»- dt'inaiidais I«* tre>r#r»r tg g
tf
t ^^t^^t s
<^^
P
:?
*
I
t .
¥^ * y ^S AUrj^ro.
ELIi' Hiioaiidais [f tri- _
pas
1—
^r-^
*_^_^
—
M.
—
M^
il-1^,
tÇ
—
#
El-le(Itiiiandais Ii-
de-
pas4 —
^
^^rv
-'-^ 1 S
#:^:»=* P
pas. Oiiaiidtoiit à roup u _ ne
27
êï^ ^ri[;r 7 rtr-p-nr
_ vfil- leinoiiàine eper_ du-e «
Bar-
ba _res ar _ le _dz
l!ai-_ftf^^ « rT^ P «=f=
».
>
,:'f îÀr,
,,M. ^
r
•-^Fcrcfir ^ffP
« _ba res ar_ r»^ _ tez
Eh
quoi fraittT ait»-si Cf>'-.t<"aimable et*^ ^ f^f'^^
m
Pi^i^-m p ^ te ^
.
^:^
,f^
pa ± fm
2H
M.
AU!
iiiiii Iropjx)I.K()\()HE
t^ Ah!
iah!r
qui'^Mjm^
j'ai-ine re fiaii_raisAh
qin'tt jaiiin'^
r»- f'raiiH .lALINTK-
^^ ^ ^^m ^
Ah!
ah! ipif j'ai.int* rc fran_caisAh qm-
jaiinf rc IVaii.^S
^ All.^nnii (ro|'|',n. , , j>
SWf^
lEiJ'l^
#*t
ffiffl
^ m Ah
qlii-^i^^
jai_in«m
(VanÉ
_ffl}l.M.M JJ-}iJ'
l ^-^ J f;lM'Mj l
rais Je II- ii'con-nais jf|i- icroii-iiaisOiiicestiivtii(laii-çai^ jf Iri>'con_
J
^
If *
^-fl ^ ^
29
P k ,
Ir r r
Ir r
Ir r >
Ir] r
Ir ^ r
_cais Ah! que j^ai _
me
ah! que jai _me
ce fiPs
Cesf^
muii fraii_cais-^^-V OUI=^=^
ïit monn;(ii-.
ce
l4-^ ^ ^ JT
iTl
irl.f ^ im
«^
Si i^ 1
S ^ ^=T^ ^
Ah'
que Jai-Uie franfM'P
cais Jele^F
recoup
_naisl^'J^'^J'
je le re(oii_naisPM
Oui cesfmon P
<ian_çaispl^'^^^'^
,[e jeitriju-^H
#^
r
-iLrr
iJ^ FifjiiPMrL;
<jai^ Ah!
que
jai _me
ah! que j'ai-me ce fiaiifjnn\r-^~ ^
i tt ^s p^
nais jejeiefon-nais C'est
mon
fi'an.çais oui, c'estmon
IranjT 'g
^ —
#-'
'-U-J - S m %#tmt
[ifi[iji[ifi[[[im :b
5'»
^^
Allta/o.
é,
î i>m;f:i.i.k.
iUnI
.i
loi'.voiis a_eravez li)H_<ra_ffe
^
i, Lru.,«3Iais quoilvoiis a-gravez li)H_<ra_ge
'^ ^
@^
Jf
Y*^
• m m m
mm ±=
MI!'tiii |)(K'o pin(11»*
prima
t*rr
Il coiiit briser
ma
clKiî-ne IIcourt bri-serma
'mmwfep
1 1 1 1 1 1 1 •wfer
51
i* ^S
-p
—
p-\È ï
a _
vai-nt'
Tout
c»*de a sa va _IfurTout
rcdi- a sa fu 1-» — -^
i:.» f f f 'ff
i-frf^T-n' ^^
^ ^ Kffi
P 3=^=^ ^ ^ El
_ Ifur II rfn .Ttr _ bf il ter_ ras _ >e
Mon
ly.raii pcrn luu_i
**
f f
m r
rs ^
^^
i^l^^i^
da _ cf Et sai_si dt-teriviii Pivndla fui- t»
i ^^m ^IfwfFf^ ^TW s ffl^Ë&%Ul
^m w^
fh. ralli'Ulisseztrfspeu
.
ggPLJÛil^
É JL^
i^ y m m —
t
Et moi sousla con -duif»-
Du
ï'raii _ rais ge _ ne7,2
P^-^g^
Doit ^1 -.fciKir»'di' vous^ r|r ^j'iti'
m^m
t r Wt-aaigii'ZP
-raisDoitaltt'iitlrcd<' vous
2^ ^^ F m
f-r^M' ^
\'^w^w^r^
A
N»'craignez.1•<ruinsquunsfnfimHnfpIusdoiuNt'soi<sarecompen_se
33
P
polnl qirunsenli^^
_mentplusdoux^==E
Sfiiti^^'^g
sa rc_com
_ pen point qu'unsenti_menlplus doux SoitB^
sa le_tom
_ pen_^e:^ ^
^ i^3P ^
P ^^
se Que] _fe
le#^^
reconnaisPP
_san _ re^
gJ
^ J IJ ]J '}/ g
quel/*' reconnais.
^^^
se Quel _ lereconnais_san _ ce
P
quelle reconnais.
n\v^^ ^^
T—
^
^^
-M^^^^
Ce iiesl point-^m
de lareconnais_ san_ce?^
_ oenesl^ ^rf^^ à
m f ^^-^ m ^ i^^*=F^ ^
#^
_ san _ ce Unsenti
_ment
plusdoux Serase_rasare_ com
^ i=^
^"^JJ'i
r>
In<!enli_ment plusdoux Sera
P^^
se_ra saré_conn.pen_se tn
scpd
_nnnl
plus douxSr_ra sapfn_sr Cf11<j| pfiinldf'Jar«(onnais_saiice Instn.linientplusdouxSprasrrasa
il^^^
r ?
^^^^P? ^^-ff^tf
lustii_(i _m»ni plus douvS»'ra ^a
r=tt
^i î^^&=^**3 H
. i, reoomprnreoomprn
-^__
se ln!,»i)_li _mon!
plusI^H
rccomp
jp—
<-^
• - ' ^ ]/»
—
^ ^-^ • • ^-
•compen l'jjli^- se Aiicenes(poinldeiartconnais. sanccunscnjimfnlpius
a
ic llisen.fi _
menl
plusV=!=^
recqrnpirr. - , -
^
^^ ^3 ^^^ riS
li ^ t^'=±t
i"=^^y-tr ii
If #
r ittfci ^ rjL
doux .se_ra sa r»toin_p*'n _ se se-i'a sa recom.pfn
udoux se_ra sa rtK)in_p*'n _ se se-
H
N^
I K h«
^^—
doux sr.ra si'_ra sa rrcom-pen _ se se_ras<'_ra sa re<om_pen
*—
^ 0-^^^ ^^ c/- 14 rri^rffefe^J^^^^i
douxNe-ia
sa^
réronrLften _ se sr,_i:â sa réconLpen_55
î^ i*—
^
^ hF=F
p^^^
}## *. ?f >
I.s\HEI,I,K.
L»^cnor'' piiis-je comptei- sur voti»^
ainiti<'.''ni'afiriidi'2-vijii'i un asile/
I^(l^ul.^
A mon
unique amiel à la soeur deDon
Alonzeloui, quoiquemou
pèreme
délende devousvoir...l.SAKKI.I.E
De me
voir!I.EONOIiE.
Jacinfevieul de
me
l'apprendre. Ilsort d'iri, 11 est
même heureux
quevous ne l'avez pas renruntré
IsAlitl.l K.
Il ne
me
connaît pas. D'allieurs je sui> entrée par la portedu
jardin,^vous savez quej'enai toujourslaclef.
J\CI^TE.
A
piopos-celTime
rapelle..Ce fran- çais, s;iit-il votrenomV
ISAHEI.I.E.
Je
lie d'ois p;is..1M l^T^:
Cesf (ni'il m'a
demandé
celui dema
maities.'^eC'est de
moi sûrement
qu'il avoulu parler.Ma
foi sans y penserjeluiainonmiéMadame, mais
qu'importejevaisme
mettre aux aguets
IE(l>()HE
Aussitôt que tu aj'percevrasmon père.
<ours nous en avertir
SCEIHE TIII.
LEONORE ISABELLE
ISAHEl.LE.
One
d'emliurias je vais vous causer,et si
mon
frère allait revenir?I.E<moi;F.
Je vous avoue quejecrains son retour a pieseuljautant quejele désirais.
\ous
savez qu'il atoujoursfavorisé lespré- tentions de votretuteur A«.us connais.sez son caractèreimpétueux?.Aussija- loux de l'honneur de sa maison quede sa maitressi .portant a lex<ès tous les
7>l,
JHfjjlgf's scvi'lfs lie notre 1) il 1iOU.que Hiin-fil devotr.-dt'mairln"?
IsAKKI.I.E.
Jamais il ne un- pardonnera,(,'est de
lui (jii'il faut nie ranher rar...
JA(.IMF: on eiitftiil Jariiilf qui rrir.
Hladaine!
3IiHÎame!Don
Alonze.'Jjon Alouse!l>AllH.IK.l.t()^()IIK.
Ali! Ciel!
'Isaliellc sesauvedansle caliinetsans avoir l<-tcffl|'S d'en fi-rirer laporl<'tout afaity
SCÈNE IX.
LEONORE, ALONZF. JACINTF,
.
JATIME
vuulaiil arreliT Alonze pour donner letempsà Isalii-llt-ilc serarlicr.Ali!
Seigneur Don Alonte.que ma
maitiesseva Ptie contente! vous avez fait unbon
vojape?^ous
vous poitez bien?Al.()^ZK.(l)
Adorable
Leonore!jevousrevois enfin et
ma
joie «-.st aucomble.Si vousdaignez lapaifager.
Alonze pouvez vousen
douter?
(.ruel!pourqnr.ine pas
me
prévenirde votreretour..l'ai voulu vous
surpiendre. —IMCn
sauJÏei-vous
mauvais gré?
Allez.S«ipneur.c''.'stbien mal à vous
di-nous KUijinndre.(apaiijjr ne crois p;isqu'il l'ailvue .Hlais.pour »'viter
une
Miipiis"- nininv agrt'able.,jeretourneà (^/I'm.iUiiIl.oirr^M.'.S.;- I I..ni,,,,,!,. Al..»>"
\•'•''' {•.{,S.n«"i..irn.iiHi-lii.g.,H.il>on|i."ii
.,. .,-Ii(. .,
—O
.i..li. .1,1,.|.ra|,M,H..|—
t.);,.(,l-'•"••' «•"• •l-l-''--" T"-> ">..,.,„.,,..r>,„.
monjicsif.
Madame.,
si votrepeicaiiive,
Don
Alonze passera...Al
ONZK.
Dans
ce cabinet,INon, dans lejardin.
Vous
v sei-ez mieux;eriftiid'-z vous .lladame?Al.<J>ZK a part.
Dans
If jardin!.lAl.INTh levenaiU a D,,n Almizc a\e( unajr Iristf.
Seigneur puis-je vous faire
un com.
pliment de
condoléance/
\otre cher niicle...\lo^ZK.
Sa santé est rétabli.
.1\I;I
M
K.Adieu donc lasuccession.
SCENE X.
LEONUHE ALONZE.
I.KOM'IIK.
Vous voyez, Alonze.comliien la pré- sencede
mon
pèreest redoutablepour
nous; sans vous connaîtreil est déjà instruit devos visites,et ilme
défend devous voir^sessoupçons
vont re.doubler
lorsqu'il ajiprendia voire retour.Il ne lesaura pas. je lai caché
même
à
ma
famille.^je nai pointparu chez
moi.et tantque mon amour
l'exigeifl.mon
retour sera un secretpour
tout lemonde. Mais
cepère
que vous re.doutez tant,pourra-f^ilêtre inexorable
àvos prières,etun
nom
tel quelemien..IKOiNtIHK.
In
noMi'vous ne connai^viz pasmon
père 1,1 plus illustre alliance,sans for_
37
fiiiit^,neserait ritii à
ms
yt-ux.Ch'T
Alonze. quel ob^tarlc jiuur
musl
Al.ONZE.
Ah!siln'yiivait quecet obstacleàcuiii- battie.je saurais bienlevaincre
LÉo^oJ^E.
Et quel autre obstacle pouvez-vous craindre:
A!.O^ZE.
\ous,yoiis
même.
Pardonnez Léonore, maisdegrâce dites-moi, l'absence tfau.rait-elle paschangé lessentimens que
j'aipu vous inspirer?
Daignez
rassu- rer un cœur,quiaime
avec trop de vio- lencepour nepasdouterde son bonheur.Ingrat!
pouvez-vous me
faireun
tel reproche?
Al.ONZE,
Chut! N'entendez-vouspasdu biuit?
I.KOINOHE.
Du
bruit?où?
AI.OftZE.
Dans
ce cabinet.I.EOISOIIE
Celan'est pas possible.^ous voustrom- pez.
Al.ONZE.
Jen suis certain, ainsi permettez..
I.EoN(jHE ieretenant
.
Vous
vous trompez, vous dis-je.AI.0NZE.
Soitj HJais souffrez ...
l.ÉOMOHE.
Vous
n'y entrerez pas.I.E(i>(t|{E.
(juoilencoie de la jalou^ie.^
AI.ONZE.
.l'y entrerai.
Al,(ll\ZE.
De
la jalousie! moi! quellei<lt'e!(.'est votre seul intérêt quime
guide, qui sait sivotrepère n'a pas aposté quej.quun pour
nousécouter; Ainsi malgré votre résistence,il faut absolument...LÉOKOHE
leretenant.N'avancez pas,jevous ledéfends
AI.ONZE.
Défenceinutile.
I.Éonouk.
Ah! ciel! Alonze! si vous m'aimez..
Al()\ZE.
llien ne peut m'
an
eter,mon
parti est priset... 'La|ifirleducabinet sefer.uietoutafait.)
Lh
bien a\ais-jetoiT?1EONolit.
Et que présumez-vous de là.
AlONZE.
Ce que je
présume!
A ous osezme
b-demandei.
Ce
queje présumeîquemon malheur
est certain,queje suistrahi1trompé!par
la plus fausse.Inplusper- fide desfemmes.
SCENE XI.
Les acteursprécrdenis
JACIISTE,
Mtju maitre arrive:,vite Seigneur, sauvez-vous 0u'a4'ildonc?
Alon7e,éloignez-vous,
mon
pèrevam
nir.Voulezvous
me
perdre.Al.ONZF.
M'eloignel!
s»
N".
4.
riMAL
LKONORE
JACI.NTE
AI.ONZF
1.0
PKZ
/'/4.Y0
$ ^ ÈE
i t=PFi^ # ^IJ J^ PF
PJusde.gards plusdepru_den_ce Pluscfe.
W^
gards loutm'eslP-gal Jttii'res_pi _re que ven_gcan.ce jVnerti
poinl de ri.val vousn'avezpninl d<- ri_val Vousconnai _lr</monin no
-t=:P 0'
\
o
» m k
jfcf
^-
point de ri_val\ous n'a\ez point de ii_val
^^m
"^y
y\^\s^
^=^ ^^ îc
w
_sezindigneri_val Pa _ rai,-_sezindipueri _val
m
par?
gt^^gro^pffitffî^
C^^^^
m ?==^ ^^£
40
^
par-tez par^ ?i^
par_te2 par_ tcz vous connai.trrz son in_tîo_ ren_ce
tfz Vousronnai_lrPZmonin _ no-rTluce vousconnaijrez
mon
in-nom
^ ^ m P
fm^ F Ifi'
UscoiVousconnaiIrezson in- no_cen-ce vousconnai.lrez son
in_no_
Iri^lsjiZin
M- i ^^?^
'y,#
ff=^ gJÉ
s»z Jt'nercs-pi-if qiH' Ain. géante ,)«'ne res.pi- le que
jen-
jmm ss -f—t m ^m m Ê^ m ^^
•meni fa_tal
f
lT- i^f- F
_<en_fe Quel a _ veu_ glemenl la_tal quel a _veu_gJemenl fa.r~pj. t# = ^ r- r
lî'^^^^^
f
t^_<fn„ce yuoi a_veii _
ghmenl
fa _lai quel «t _ \<n_^lemeRl fa'^ à i A ^. il -^•
A
Lneni fa.
S^ij^^t^-^ff-^iff^ ^ ^m
.gean_ce P.i _ rais.sez in_ ili.pneri _>al pa .. rai>_st/ in_ «li-pneri.
Ss
it=
„
1^^»^
lî:iL-^-
m^i^m^ v^
r^
41
g ^^
tal queJ a_ veu_ glomenl fa _tal
i^JlJ. JiJ. }|^h; J'.; h;i' ^
IpI quoi
a_^eu_ gkment
fa-talYous n'a-vez point vous tfa-vez1
pointvciiMi'aNez point de
n_>al
i.opez. sans paraître^ r rpu^^-^fiirr »
tt
.spz parais_sez ,m _ di_gnc ri_val Ouelbruit quelbruitchezmoise
fait en_tfn(lrp
—
-In
in_con_uu mafilleenW»^^
I j I ^.^'--
r
1 1^^ r iT
iC
. Kh i^--^m^
^
4j^y y
'làm ^ ,£it P^ i^A^ ^=? ^^
pleurs.- Monsif^un,Monsieur, appaisez vosfii-reurs Danscelo.gis je suisie
m 3 ^ I s s
9^1; { ^ ^ ^ ^^^^^ ^ et^-e I
mai _ lreJepuis\ cciniuan_jdf r peul»--- . trequevfiulrz-vous? quecherch«'Z-
m ES ^ ^
Onva voussalis.
encolère
—
-^Jeveux.jeveuxmesajis^ , . f tr
.faireifFF
je veuxme
salis.m :tp ^^ Ks rar tt-t
ftf
. tiff^9=?^
-vous? Làl:\la.là pointtie cour_roux
4-3
É
I.EONOI't
3EÏ * •
P^ 5 ^^
«L^»— Ul # — #
l'é
h hr-
J'^
HéJas quefaut-il faire hé_l as qnefaiil il faire hc_las qiiefaul-il
'h'\n>iM}v ^r^
\h^i im
faireon va
voussa_iis_
faire on va voussa_tis_ faire on va voussa.lis-# #
'
Jn F^P
p^
i *
fai- re Je veux
mesa_tis_fai
_ re'W^^F^=^=^=^ l=##f
Il faut
me
sa _tis- fai - reip^
Il fstil
me
sa_lis_^^
1&- •#- •#-"^^
iS^ «-^ i
^ f-^
JAt.lNTK^
.< Ahk^^hiNfJ'^ ^ *
faire Fini;;_sez finissez
AI.I)\ZK Il
fautemploverune
i
-^'—^
faireParaissez
^ f TF
fi^i n
^^=^F|-Pf^t^
_f?i_re Répondez Léo_ no_re Ja_cin_te
^ pi ss fc
^é^ê ir^Â^i
':t^m^rM^M^ ^
iia=iJ-i: ïfc
îii^
l.Ol'EZ
rf' itr-r
, -l
u 'h-r
i=
^g3S^
feinjo Nous qui rebutez |i-s ga lans
± —
^r r'fZ9m ^
{".ra\ematrone df vinglans
P^
14.
:¥^=fPrfi; mf^ ^ ^
. it m^Ê^ rf-fr
inè ^
Dai _ pnezminsjrui _ re Dai _
gnezme
di _ ro Le se_LEONOHK.
Y==^ ^^
yue>a-t''ell»' di - re JACINTE.
m
f •/ ^
=p=^
Je vais vousle
(Jiippeuf-elle di _ re l.ol'K?
ir<
^l ^^ S^^
blanJe
expi_ran_te
Ac.courtim_
p!o_rer a fii^/r\
^
'^o •- -^—
f-% 0^
Io
\*f
-i^zr
Ina - s;_v _ let-nez nrus Pouisui_vi _' oIIp (Taint poui' sa
(SurceIrait Lopezn lair de(lire à merveille)
e/Je craint poui' sa \i _ e Nouslafa_<lions en ce ré
. 1
li
^f^^ ^r-^—l
monshebien-lôf la noiir_ suit Dans la fti_renr qui !<• (mis duil Cemonshebien-lôf la poiir_ suit Dans la fti_reiir qui l<
46
rrfvfhftft a^
m
h^ - las-r—
f- hé _ l?s-r—
f-(
\oii.s monsieursans vous hé - las
, ,he _ l?s ,Mon-
^:l
•'rp
f"^ f~^
pp
" ^
^ â=4
Ë 4-p ^^=^ ^-^f^
_ sieur çans vouscélailfail tlf nous L'_nf
femme
bel _Jefi.SÉ^^M
g^ ^ ^
I.KOiNOIlK.
g; ^i
ï^ ^
Idl'tZ
3^
(»ui
mon
pe_ re tel.^m J SI^' U^ J
nes_se l'_iic
femme
Cl>ir.^niai_tressciitîf^-
Tm
47
In _sen _ se Dans sa fu _ reur ex - trv
^^ 1
m*' Le <ru_
^ i tefeè
^^ ^^ £
9 f^ rr^i
9—
cresc.5^f m M
't:
^ ^ # l«g
' I f^^ =F
-©-tp- r r If r JCii
i
_el cecru_el ce for_ce_ né Clierchea per _ <er
h
^W i ^W ^^p î*
r^
crfsr.*
rU O
Zû m
S5
ff^rcrp-
ir^ir
coeur qui lai _ _
me
LOrEZ
à AI.O>ZE,^ ^J^:^:f^
Al.o^zE.
»
rt I».—
_ .E= fei^gCf ^^ Z
^
Mais d'ouvienlcegrand coutrouxL'infidèJelinfi.^^ ^
S
gy fi1 ^^
i ii'J'i'i'i'^
K
llcroilsamailresseinfiFFP PF -de
i"&
_ Je I.OI'EZL'amour lui tourne lacer_
^ i
^ —
•-i' ^' i' ^' ^' ^' p
.dè_ le 1111
-^
IlcroilsamaiIresseinJ'i-de _ le
I
ë#^ i
t,
4n
Il es( .jalouxil est ja - loux il estja.
in^
r •?
çs=«=
_ ItiUX mai.- Irîs ja _ loux ail ah
isp t^ gEÈÉ r^> h .
J^^ p' ffB
'rgPl
I r =.il est .jaloux il tsi jalouxil est ,ja - loux al)
W^ m ^ ^ ^
m
fAI.(>.\ZE.
^.* ^^7^;^lvT
i ,,..^ J— L-J.
^
ail
queJ<sja_
loux sont fous. Clest tiop (!«' _±z5 ^S 'f^^
ail qu< lesja - loux sont fous.
(^i^
y7"
^
'g 'Trff:::j'u^ ^=lt?z ^
i
ca; « ilSâ
4y
^ W
-tu _ re Kien^
neme
re _ tien _ dra rrs
fM
i^m Ê
l!infi
^^ ^ E S' f^ r^
hi i^.^^- w=^ F^ ^^
^
Alonze croit monlier LiMumrp maisJatinlequi a été cherther
Isabello lafait paraître à sa place. Elleest voilée. Lavoi.