• Aucun résultat trouvé

Nicolas G R O I N I E R Dit Métivier Soldat du Régiment CARIGNAN-SALIÈRES Compagnies LaMothe & Saurel

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Nicolas G R O I N I E R Dit Métivier Soldat du Régiment CARIGNAN-SALIÈRES Compagnies LaMothe & Saurel"

Copied!
10
0
0

Texte intégral

(1)

1

Nicolas

G R O I N I E R

Dit Métivier

Soldat du Régiment CARIGNAN-SALIÈRES Compagnies LaMothe & Saurel

Pionnier en Nouvelle-France

° & Bap. 19 juillet 1650

Paroisse Saint-Nicolas

Originaire de La Roche-Guyon

Val d’Oise- (95) – Île de France

Généalogiste – Historien : Claude LAJEUNESSE Aidé de Catherine GARNIER, Rechercheuse

Mémoire finalisé Avril 2020 Les recherches continuent

(2)

2

Histoire :

Le régiment de Carignan-Salières et la pacification des Iroquois

Pour mâter les Iroquois Louis XIV envoie un régiment d'élite : le régiment de Carignan- Salières. Ces 1200 hommes sont arrivés sur six vaisseaux le Vieux Siméon, le Brésé, l'Aigle d'Or, la Paix, le Saint-Sébastien et la Justice; un septième, le Jardin de Hollande a transporté les provisions.

Un vice-roi, le marquis Alexandre de PROUVILLE de Tracy, les accompagne.

Délégué aux possessions de toute l'Amérique, sa mission est de chasser les Hollandais de la Guyane et de rétablir la paix aux Antilles.

En Nouvelle-France de concert avec le nouveau Gouverneur, Daniel de RÉMY de Courcelle, il fait d'abord fortifier le Richelieu, la « rivière des Iroquois ». Puis après que trois des cinq nations iroquoises soient venues à Québec demander la paix, le Gouverneur part en expédition en janvier 1666 contre les deux autres nations iroquoises, les Agniers et les Onneyouts.

Sans guides algonquins les soldats s'égarent et se retrouvent près de Schenectady, un établissement hollandais. Un brusque dégel les force à rebrousser chemin sans avoir attaqué les villages iroquois en question. Le 14 septembre 1666 Tracy et le gouverneur partent de Québec avec de puissants effectifs. Le 16 octobre ils atteignent les premières bourgades des Agniers dont la population épouvantée fuit dans les bois.

À la fin de la même journée le cinquième village, le plus considérable, est atteint. Il abrite de 800 à 900 familles derrière une palissade haute de 20 pieds. Tracy fait tout incendier, de même que d'immenses provisions de maïs.

Selon le voyageur Nicolas PERROT dans son rapport : 400 Indiens ont péris de famine par la suite.

Après que le vice-roi ait fait chanter un « Te Deum », il prit possession du territoire.

L'année suivante (1667) les Agniers et les Onneyouts viennent à Québec signer la paix qui durera 17 ans.

Compagnie de Saurel : Considérée comme la meilleure des huit compagnies à partir pour la Nouvelle-France, elle quitte Québec dès le 25 août pour le Richelieu (vallée de la rivière du même nom). Elle construit à l'embouchure de cette rivière le fort Richelieu et y cantonne pour les trois années suivantes. Quelques soldats ont participé à l'expédition de Courcelles au cours de l'hiver 1666 et bon nombre d'autres ont accompagné leur capitaine lors de son expédition au pays des Iroquois au cours de l'été suivant. Celui-ci s'est établi en Nouvelle- France ainsi que d'autres de ses hommes

Crédit sources : www.naviresnouvellefrance.com/ année 1665

Nota sur l’orthographe des patronymes en France : Nous le rappelons s’il en était encore besoin, l’orthographe du nom de famille au 17ème siècle n’a pas la même importance qu’aujourd’hui. Les noms de famille sont écrits à partir du mode transport « le verbal », selon le bon vouloir des curés face à une population rurale à plus de 85 % et tout autant analphabète.

Le nom peut donc être écrit de façons différentes, d’un curé à un autre, d’un village à un autre et en fonction du patoisant du lieu. Le nom de famille fluctue donc jusqu’en 1877 où avec l’avènement du livret de famille, il sera figé, son mode de transport devenant impérativement l’écrit.

Claude LAJEUNESSE

(3)

3

Les grands-parents paternels du Pionnier :

Le Pionnier est le petit-fils de :

CROSNIER (ou CRONNIER) Baltasar, ° ca 1590 (date calculée, 66 ans au DC le 22 novembre 1656)

Acte sépulture : AD 95 E8 période 1654/1665 Vue 16/42

Baltasar a eu 3 épouses :

X1 : Anthoinette LE FUEL, dont semble t-il, 2 enfants qui lui sont plus aisément attibués

- Marguerite, ca 1620 qui épousa Gilles DALLEMAGNE le 6/02/1640 (AD 95 : E7 Vue 9/87) et + le 8/03/1647 (X & +) à La Roche-Guyon (AD 95 : E7 Vue 24/87)

- Nicolas, (père du Pionnier) ° ca 1622 Lacunes d’archives sur la période

X2 : Anthoinette LE SENE, dont - Catherine, Bap. le 16/02/1632 - Anthoine, Bap. le 10/12/1636

- Denise, Bap. le 7/06/1640 et + 11/03/1645

X3 : Françoise HEBERT, dont

- Anne, Bap. le 10/02/1654 à La Roche-Guyon, AD 95 E8 période 1654/1665 Vue 1/42

Les parents du Pionnier :

Nicolas CROSNIER, CRONIER « père du Pionnier », s’est X deux fois :

X1 : le 29 novembre 1643 avec Marguerite PERCHEVAL, Bap. ca 1619 (date calculée, DCD à l’âge de 30 ans en 1649, lacunes archives aux AD sur la période), fille de Crespin, + 23/09/1641 à La Roche Guyon (AD 95 : E 7 Vue 21/87) et de DOULÉ Louise.

AD 95 : E 7 période 1626/1668 Vue 11/87 (collage de la référence du mois de la page)

2 enfants connus de ce couple :

(4)

4

1) Jacques, Bap. le 4/10/1646 à Saint-Nicolas de La Roche-Guyon

AD 95 : E6 Période 1622/1653 Vue 50/68

2) Nicolas, Bap. le 5/04/1649, la maman décède lors de la naissance ; Cet enfant décèdera à l’âge de 6 mois le 19/11/1649

Acte DC Marguerite PERCHEVAL : AD 95 : E7 Période 1626/1668 Vue 42/87

Acte sépulture de Nicolas ° 1649 : AD 95 : E7 Période1626/1668 Vue 43/87

Nota : Marguerite PERCHEVAL a un frère « Michel » Bap. le 26/08/1616 à La Roche Guyon, réf. archives : AD 95 E5 Période 1604/1622 Vue 47/55.

X2 : Nicolas CROSNIER ou CRONIER « père du Pionnier », s’est remarié le 22 novembre 1649, paroisse Saint-Nicolas de La Roche-Guyon.

avec

Marguerite CAMIERE, ° ca 1622 à La Roche-Guyon (Val d’Oise) ;

Acte de mariage AD 95 : E7 Période 1626/1668 Vue 36/87

(5)

5

Le couple CRONIER CAMIERE a 3 enfants connus :

1) Nicolas CRONIER « écrit GROINIER en Nouvelle-France », Bap. le

19/07/1650 à La Roche-Guyon, le Pionnier Nicolas GROINIER dit Métivier.

AD 95 : E6 Période 1626/1653 Vue 63/68

2) Louys, Bap. le 31/08/1655 à La Roche-Guyon

AD 95 : E7 Période 1626/1668 Vue 49/87

(6)

6

3) Jacques, Bap. le 20/03/1658 à La Roche-Guyon

AD 95 : E7 Période 1626/1668 Vue 53/87

Nicolas GROINIER, Pionnier en Nouvelle-France :

Nicolas s’engage dans les troupes CARIGNAN SALIERES, et prend le bateau avec la Compagnie LaMothe sur le navire du Roi, « La Paix » qui prend la voile en même temps que son frère d’arme, L’Aigle d’Or.

Il semble que notre Pionnier « surnommé Métivier » fut aussi soldat au sein de la Compagnie Sorel.

Le navire quitte La Rochelle le 13 mai 1665 pour Québec où il arrivera après une traversée de 97 jours, le 17 août à 10 heures du soir selon les mémoires du colonel de Salières.

Par contre, les Relations mentionnent le 19 août comme date d'arrivée du colonel et de son fils de 15 ans, avec quatre compagnies, soit plus de 200 soldats. Les quatre compagnies du régiment de Carignan-Salières étaient celles de Grandfontaine, LaFredière, LaMothe et Salières.

La compagnie LaMothe quitte Québec le 2 septembre pour le Richelieu afin d’aider à la construction du fort Sainte-Thérèse, puis elle construit un chemin entre les forts Sainte-Thérèse et Saint-Louis (Chambly). Elle revient à Québec pour son cantonnement d'hiver 1665-1666 et se rend ensuite au lac Champlain pour y construire le fort Sainte-Anne (île Lamotte) et y demeure jusqu'à son départ en 1668.

Nicolas GROINIER est donc soldat. Lors de son premier mariage en 1676, il est déclaré « de la Compagnie LaMothe » et lors de son second mariage en 1687, il est déclaré « de la Compagnie Sorel ».

Il servira son pays et celui d’adoption, « La Nouvelle-France » avec zèle, en effet avec ses deux épouses il aura 22 enfants, 6 avec la première qui décèdera en couches, et 16 avec la seconde, détail à suivre.

Nicolas GROINIER signe un contrat de mariage devant le Greffe Gilles RAGOT le 5 août 1676 avec Marie BOETTE, Fille du Roy, veuve de Martin GUERARD et mère d’un enfant.

Marie BOETTE, ° et Bap. 31/03/1652 à Rouen, est la fille de Charles et d’

Anne LEVREUX.

Le mariage sera célébré en la basilique cathédrale Notre-Dame de Québec le 7 décembre 1676.

Marie a 24 ans et Nicolas 30 ans ; lors de son X1, Marie avait 15 ans et 6 mois

(7)

7

Le couple s’établit à Sainte Famille et aura 6 enfants :

1) Marie-Madeleine, ° le 19 et Bap. le 20/10/1677 à Ste Famille Île d’Orléans

2) Marguerite, ° le 11/03/1680 et Bap. 12/03/1680 à Ste Famille Île d’Orléans

3) Jacques, Bap. le 1/05/1682 à Ste Famille Île d’Orléans

4) Elisabeth, Bap. le 7/06/1684 à Ste Famille Île d’Orléans

5) Anne, Bap. le 22/02/1686 et + le 18/03/1686 à Ste Famille Île d’Orléans 6) Louis, Bap. 20/03/1687 à Ste Famille Île d’Orléans.

Marie BOETTE épouse GROINIER, décèdera en couches le 20/03/1687 à Ste Famille, Île d’Orléans, à la suite de la naissance de Louis.

De ses deux mariages, elle aura mis au monde 7 enfants.

+ + + + + +

Nicolas GROINIER épouse en « X2 »,

le 22 novembre 1687 à Sainte Famille, Île d’Orléans,

Anne CHRÉTIEN, ° le 24 et Bap. le 30 mai 1669 à Ste Famille.

Anne CHRÉTIEN est la fille de Vincent, « Fermier » et d’Anne LECLERC, originaires de Loches en Indre-et-Loire.

Anne a 18 ans et Nicolas 41 ans.

(8)

8

Le couple GROINIER – CHRÉTIEN s’établit à Beaumont Qc et aura 16 enfants :

1) GROINIER Jacques (1687-1687).

2) GROINIER Pierre (1688-1689).

3) GROINIER Pierre (1689-)

4) GROINIER Marie Anne (1690-1760)

5) GROINIER Marie Madeleine (1690-1725)

6) GROINIER Jean Baptiste (1694-1756) X à PEPIN Geneviève dite Lachance

7) GROINIER Basile (1696-)

(9)

9

8) GROINIER Marie Marthe (1700-1702)

9) GROINIER Barthélémy (1701-1767)

10) GROINIER Marie (1703-1738)

11) GROINIER Augustin (1704-1743)

12) GROINIER Louis (1705-)

13) GROINIER Nicolas (1707-1728)

14) GROINIER Joseph (1709-1786)

15) GROINIER Élisabeth (1711-1714)

16) GROINIER Michel (1715-1732)

Nicolas GROINIER a donc élevé 23 enfants ( 22 GROINIER et l’enfant du X1 de sa première épouse).

Nicolas est + et Inh. le 29 octobre 1721 à l’âge de 75 ans, dans le cimetière de St Michel de la Durantaye.

Anne CHRÉTIEN, est + le 13 & Inh. le 14 décembre 1729.

(10)

10

Toute personne pouvant nous apporter des informations complémentaires ou rectificatives, est la bienvenue.

Visiteur de passage sur le site de Val d’Oise Québec (www.voquebec.fr), si vous êtes un descendant (e) n’hésitez pas à vous faire connaître, nous serons ravis et honorés de communiquer et de partager avec vous une prochaine commémoration « Lieu de Mémoire » dans le village d’origine de nos Pionnières et Pionniers.

Val d'Oise Quebec website visitor (www.voquebec.fr), if your are a descendant, feel free to let you know, we'll be pleased to communicate and share with you in a future commemoration "Place of memory" in the native village of the pioneer.

Également à Claude LAJEUNESSE : claudelajeu@gmail.com

Références

Documents relatifs

Malheureusement, nous ne pouvons pas vous donner de date ni de plage horaire de livraison, mais comme la plupart des articles sont en stock, il est fort probable que votre

- Un extrait du registre pertinent, tel qu’un extrait K, un extrait K bis, un extrait DI ou, à défaut, d’un document équivalent délivré par l’autorité judiciaire

Next, to each operator of the Chronogram Language (generation of intervals, rows, columns, multicolumns, time diagrams, etc.) corresponds an operation on languages

Compagnie de Saurel : Considérée comme la meilleure des huit compagnies à partir pour la Nouvelle-France, elle quitte Québec dès le 25 août pour le Richelieu (vallée de la

• Le Leinster a réalisé en moyenne 8,1 mauls offensifs par match en Champions Cup la saison passée, plus que toute autre équipe, mais c’est Montpellier qui a gagné le plus

« Les frais de reconstitution des titres de propriété d’immeubles ou de droits immobiliers pour lesquels le droit de propriété du défunt n’a pas été constaté avant son

≻ la demande est instruite par un Technicien de l’Offre globale de service pour le service Prestations ou, pour le service Action sociale, par un Technicien des Aides

d’un document équivalent délivré par l’autorité judiciaire ou administrative compétente du pays d’origine ou d’établissement du candidat, attestant que le candidat ne se