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L Empire ottoman. - Essor et déclin d une puissance -

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L’Empire ottoman

- Essor et déclin d’une puissance -

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Comment l’Empire ottoman s’est-il affirmé comme puissance majeure de son temps ?

Comment s’explique son déclin puis son effondrement ?

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1- Un Empire puissant

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1-1 Un Empire unique dans l’histoire

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Dans l’histoire mondiale, l’Empire ottoman se distingue par trois caractéristiques :

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Dans l’histoire mondiale, l’Empire ottoman se distingue par trois caractéristiques :

• dimensions : extension sur trois continents, Afrique, Asie et Europe

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L’Empire ottoman à son apogée

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Dans l’histoire mondiale, l’Empire ottoman se distingue par trois caractéristiques :

• dimensions : extension sur trois continents, Afrique, Asie et Europe

• longévité : plus de six siècles (1299-1922)

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Dans l’histoire mondiale, l’Empire ottoman se distingue par trois caractéristiques :

• dimensions : extension sur trois continents, Afrique, Asie et Europe

• longévité : plus de six siècles (1299-1922)

• stabilité politique : une même dynastie

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Dans l’histoire mondiale, l’Empire ottoman se distingue par trois caractéristiques :

• dimensions : extension sur trois continents, Afrique, Asie et Europe

• longévité : plus de six siècles (1299-1922)

• stabilité politique : une même dynastie

Initialement, les Ottomans ne sont qu’une fraction des principautés turques présentes en Anatolie, vassale de l’empire turc seldjoukide. En 1453, la prise de Constantinople, la capitale byzantine, leur donne une toute autre échelle.

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Dans l’histoire mondiale, l’Empire ottoman se distingue par trois caractéristiques :

• dimensions : extension sur trois continents, Afrique, Asie et Europe

• longévité : plus de six siècles (1299-1922)

• stabilité politique : une même dynastie

Initialement, les Ottomans ne sont qu’une fraction des principautés turques présentes en Anatolie, vassale de l’empire turc seldjoukide. En 1453, la prise de Constantinople, la capitale byzantine, leur donne une toute autre échelle.

Désormais, la dynastie ottomane est :

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Dans l’histoire mondiale, l’Empire ottoman se distingue par trois caractéristiques :

• dimensions : extension sur trois continents, Afrique, Asie et Europe

• longévité : plus de six siècles (1299-1922)

• stabilité politique : une même dynastie

Initialement, les Ottomans ne sont qu’une fraction des principautés turques présentes en Anatolie, vassale de l’empire turc seldjoukide. En 1453, la prise de Constantinople, la capitale byzantine, leur donne une toute autre échelle.

Désormais, la dynastie ottomane est :

• l’héritière de l’Empire romain

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Dans l’histoire mondiale, l’Empire ottoman se distingue par trois caractéristiques :

• dimensions : extension sur trois continents, Afrique, Asie et Europe

• longévité : plus de six siècles (1299-1922)

• stabilité politique : une même dynastie

Initialement, les Ottomans ne sont qu’une fraction des principautés turques présentes en Anatolie, vassale de l’empire turc seldjoukide. En 1453, la prise de Constantinople, la capitale byzantine, leur donne une toute autre échelle.

Désormais, la dynastie ottomane est :

• l’héritière de l’Empire romain

• un guide pour la communauté des musulmans, en portant la lutte contre les infidèles chrétiens

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1-2 Un Empire en expansion rapide

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L’Empire entre dans une phase d’expansion qui s’entretient : les victoires militaires lui impulsent une dynamique conquérante et inspire la crainte parmi les populations susceptibles d’être conquises.

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L’Empire entre dans une phase d’expansion qui s’entretient : les victoires militaires lui impulsent une dynamique conquérante et inspire la crainte parmi les populations susceptibles d’être conquises.

Le contrôle des territoires conquis donne des possibilités de promotion sociale à toute une noblesse turque.

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L’Empire entre dans une phase d’expansion qui s’entretient : les victoires militaires lui impulsent une dynamique conquérante et inspire la crainte parmi les populations susceptibles d’être conquises.

Le contrôle des territoires conquis donne des possibilités de promotion sociale à toute une noblesse turque.

L’Empire atteint un apogée dans la première moitié du XVIe siècle, sous la direction de Suleiman-i evvel, « Soliman le Magnifique ».

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2- Des piliers solides

pour un empire multinational

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2-1 Le sultan, au cœur de l’Empire

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L’autorité du sultan s’impose dans un triple registre. Il est à la fois :

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L’autorité du sultan s’impose dans un triple registre. Il est à la fois :

• khan :

• sultan :

• ghazi :

• imperator :

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L’autorité du sultan s’impose dans un triple registre. Il est à la fois :

• khan :

• sultan :

• ghazi :

• imperator :

Au milieu du XVe siècle, Mehmet II réorganise l’administration pour répondre à l’expansion impériale :

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L’autorité du sultan s’impose dans un triple registre. Il est à la fois :

• khan :

• sultan :

• ghazi :

• imperator :

Au milieu du XVe siècle, Mehmet II réorganise l’administration pour répondre à l’expansion impériale :

• grand vizir : chef du gouvernement…

• … assisté par quatre vizirs

• Divan : gouvernement

(30)

Dans les provinces, plus ou moins éloignées, un pacha ou un bey dirige l’administration impériale, comme une sorte de préfet ou de gouverneur, disposant d’une certaine autonomie.

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Dans les provinces, plus ou moins éloignées, un pacha ou un bey dirige l’administration impériale, comme une sorte de préfet ou de gouverneur, disposant d’une certaine autonomie.

Le sultan n’est pas un despote : il doit composer avec certains pouvoirs (juristes-théologiens (ulémas), juges (cadis)…).

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2-2 Entre domination et équité :

une société cosmopolite

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L’expansion ottomane s’explique notamment par la capacité à dominer des populations très diverses et à les intégrer en partie.

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L’expansion ottomane s’explique notamment par la capacité à dominer des populations très diverses et à les intégrer en partie.

En effet, l’Empire n’éradique pas les anciennes structures sociales et politiques dans les territoires conquis. Les traditions sont souvent conservées, tandis que le pouvoir impérial s’appuie généralement sur les élites locales.

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Les chrétiens et les juifs sont placés sous le statut de dhimmis, ou

« protégés ». En 1500, ils sont majoritaires dans l’Empire. Ils peuvent conserver leurs coutumes etc. mais doivent payer des impôts spécifiques, signes de leur soumission.

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Les chrétiens et les juifs sont placés sous le statut de dhimmis, ou

« protégés ». En 1500, ils sont majoritaires dans l’Empire. Ils peuvent conserver leurs coutumes etc. mais doivent payer des impôts spécifiques, signes de leur soumission.

En effet, l’adalet, ou équité, justice, garantie par le sultan prévaut dans l’Empire. Elle n’équivaut pas à l’égalité

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Les chrétiens et les juifs sont placés sous le statut de dhimmis, ou

« protégés ». En 1500, ils sont majoritaires dans l’Empire. Ils peuvent conserver leurs coutumes etc. mais doivent payer des impôts spécifiques, signes de leur soumission.

En effet, l’adalet, ou équité, justice, garantie par le sultan prévaut dans l’Empire. Elle n’équivaut pas à l’égalité

Chrétiens et juifs restent donc statutairement inférieurs aux musulmans. L’islam sert de ciment unificateur et de socle idéologique aux conquêtes.

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Les chrétiens et les juifs sont placés sous le statut de dhimmis, ou

« protégés ». En 1500, ils sont majoritaires dans l’Empire. Ils peuvent conserver leurs coutumes etc. mais doivent payer des impôts spécifiques, signes de leur soumission.

En effet, l’adalet, ou équité, justice, garantie par le sultan prévaut dans l’Empire. Elle n’équivaut pas à l’égalité

Chrétiens et musulmans restent donc statutairement inférieurs aux musulmans.

L’islam sert de ciment unificateur et de socle idéologique aux conquêtes.

Enfin, bien que l’esclavage soit contraire à la loi coranique, il existe au cœur de l’Empire. C’est le système de devchirmé (récolte), qui alimente la fonction publique et l’armée (corps des janissaires) avec des jeunes chrétiens convertis de force, formés à Constantinople et envoyés dans tout l’Empire.

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Le devşirme, la « récolte » : recrutement forcé annuel par les armées du sultan dans les Balkans

Gravure illustrant un ouvrage de Salomon Schweigger sur l’Empire ottoman (XVIIe siècle) ; Musée de Belgrade.

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2-3 Armée, diplomatie & économie :

trois facettes de la puissance

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L’armée constitue en effet un des piliers de l’Empire. Elle conquiert de vastes territoires, notamment grâce à la qualité de son artillerie, excellente lors des sièges de villes (= poliorcétique).

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L’armée constitue en effet un des piliers de l’Empire. Elle conquiert de vastes territoires, notamment grâce à la qualité de son artillerie, excellente lors des sièges de villes (= poliorcétique).

L’administration impériale acquiert une véritable expertise diplomatique. En témoigne les accords avec la couronne de France (François Ier…) face à un ennemi commun : les Habsbourg (Espagne, Italie, Autriche…)

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Portraits de François Ier et de Suleiman-i evvel

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L’armée constitue en effet un des piliers de l’Empire. Elle conquiert de vastes territoires, notamment grâce à la qualité de son artillerie, excellente lors des sièges de villes (= poliorcétique).

L’administration impériale acquiert une véritable expertise diplomatique. En témoigne les accords avec la couronne de France (François Ier…) face à un ennemi commun : les Habsbourg (Espagne, Italie, Autriche…)

Enfin, par sa position de pivot au carrefour des grandes routes commerciales, l’Empire prélève des taxes importantes sur les échanges commerciaux.

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3- Du déclin à l’effondrement

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3-1 De la fin de l’expansion au recul

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La capacité à remporter des victoires militaires était au cœur du système impérial.

Elle suscite en retour des rapprochements entre plusieurs puissances chrétiennes (Habsbourg + Venise).

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La capacité à remporter des victoires militaires était au cœur du système impérial.

Elle suscite en retour des rapprochements entre plusieurs puissances chrétiennes (Habsbourg + Venise).

Soliman échoue dans lors du premier siège de Vienne (1529)

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Le premier siège de Vienne, 1529

Miniature de Nakkach Osman (1560-1592) ; plan de Vienne par Niclas Meldeman (1518-1552).

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La capacité à remporter des victoires militaires était au cœur du système impérial.

Elle suscite en retour des rapprochements entre plusieurs puissances chrétiennes (Habsbourg + Venise).

Soliman échoue dans lors du premier siège de Vienne (1529)

La bataille navale de Lépante (1571) marque un deuxième coup d’arrêt : l’Empire ottoman perd la suprématie qu’il avait acquise sur les grandes routes navales.

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La bataille navale de Lépante, 1571

Peinture anonyme, National Maritime Museum, Londres.

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La bataille navale de Lépante, 1571

Peinture de Giorgio Vasari (1511-1574), Salle royale, Vatican.

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La bataille navale de Lépante, 1571

Peinture de Paolo Veronese (1528-1588), Galleria dell’Academia, Venise.

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La capacité à remporter des victoires militaires était au cœur du système impérial.

Elle suscite en retour des rapprochements entre plusieurs puissances chrétiennes (Habsbourg + Venise).

Soliman échoue dans lors du premier siège de Vienne (1529)

La bataille navale de Lépante (1571) marque un deuxième coup d’arrêt : l’Empire ottoman perd la suprématie qu’il avait acquise sur les grandes routes navales.

L’échec du deuxième siège de Vienne (1683) est véritablement le signal du recul ottoman en Europe puis dans le sud de la Méditerranée.

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La second siège de Vienne, 1683

Peinture de Frans Geffels (1625-1694), Karlsplatz Museum, Vienne.

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3-2 La déstabilisation de l’Empire

(64)

Ce recul s’accélère au XVIIe et surtout au XIXe siècles. C’est le point de départ d’une déstabilisation complète du système impérial :

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Ce recul s’accélère au XVIIe et surtout au XIXe siècles. C’est le point de départ d’une déstabilisation complète du système impérial :

• pertes territoriales

• assèchement financier

• désorganisation de l’armée (logistique défaillante)

• contestation parmi les janissaires

• contestation de la prééminence du sultan

• revendications autonomistes et nationalistes

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Ce recul s’accélère au XVIIe et surtout au XIXe siècles. C’est le point de départ d’une déstabilisation complète du système impérial :

• pertes territoriales

• assèchement financier

• désorganisation de l’armée (logistique défaillante)

• contestation parmi les janissaires

• contestation de la prééminence du sultan

• revendications autonomistes et nationalistes

Les puissances européennes, engagées dans le processus d’industrialisation, accentuent les pressions contre l’Empire :

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Ce recul s’accélère au XVIIe et surtout au XIXe siècles. C’est le point de départ d’une déstabilisation complète du système impérial :

• pertes territoriales

• assèchement financier

• désorganisation de l’armée (logistique défaillante)

• contestation parmi les janissaires

• contestation de la prééminence du sultan

• revendications autonomistes et nationalistes

Les puissances européennes, engagées dans le processus d’industrialisation, accentuent les pressions contre l’Empire :

• guerres d’indépendance (Serbie 1815-1830, Grèce 1830…)

• conquêtes coloniales (Algérie 1830, Libye 1911…)

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C’est la « Question d’Orient » : une crise durable de l’Empire ottoman, face aux autres puissances européennes (Autriche-Hongrie, France, Royaume-Uni, Russie…).

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Les tentatives de réforme (politique, administrative, militaire, économique…) marquent le milieu du XIXe siècle : les Tanzimat (1839-1876).

L’Empire ottoman n’a plus la ressource pour être son propre modèle : il s’inspire de la modernité occidentale.

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La Constitution ottomane de 1876

Carte postale de 1895

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La Constitution ottomane de 1876

Carte postale de 1895

Au centre, le sultan Abdülhamid II (1842-1918) et la Turquie (non voilée) se relevant de ses chaînes.

A l’arrière-plan, les différents Millet de l'empire (Turcs avec les drapeaux rouges, Arabes avec les drapeaux verts, Armé- niens, Rum grecs)

L'ange symbolisant l'émancipation porte une écharpe avec les mentions

"Liberté, Égalité, Frater- nité" en turc et grec.

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Les tentatives de réforme (politique, administrative, militaire, économique…) marquent le milieu du XIXe siècle : les Tanzimat (1839-1876).

L’Empire ottoman n’a plus la ressource pour être son propre modèle : il s’inspire de la modernité occidentale.

Les réformes se traduisent par une amélioration du fonctionnement de l’Empire, mais aussi une accentuation de sa dépendance envers le reste de l’Europe (capitaux, technologies…)

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Les tentatives de réforme (politique, administrative, militaire, économique…) marquent le milieu du XIXe siècle : les Tanzimat (1839-1876).

L’Empire ottoman n’a plus la ressource pour être son propre modèle : il s’inspire de la modernité occidentale.

Les réformes se traduisent par une amélioration du fonctionnement de l’Empire, mais aussi une accentuation de sa dépendance envers le reste de l’Europe (capitaux, technologies…)

Mais les réformes accentuent aussi certaines contradictions internes de l’Empire.

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Guerre russo-turque de 1877-1878

Peinture de Nikolaï Dmitriev-Orenbourgski (1837-1898), Musée d’histoire militaire de Saint-Pétersbourg.

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Les tentatives de réforme (politique, administrative, militaire, économique…) marquent le milieu du XIXe siècle : les Tanzimat (1839-1876).

L’Empire ottoman n’a plus la ressource pour être son propre modèle : il s’inspire de la modernité occidentale.

Les réformes se traduisent par une amélioration du fonctionnement de l’Empire, mais aussi une accentuation de sa dépendance envers le reste de l’Europe (capitaux, technologies…)

Mais les réformes accentuent aussi certaines contradictions internes de l’Empire.

La Constitution de 1876 ne sera appliquée que deux ans.

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3-3 L’effondrement de l’Empire ottoman

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A la fin du XIXe siècle, le sultan et calife Abdülhamid II (1876-1909) incarne un repli autoritaire. Les réformes sont annulées et l’Empire se resserre sur son identité islamique et turque.

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A la fin du XIXe siècle, le sultan et calife Abdülhamid II (1876-1909) incarne un repli autoritaire. Les réformes sont annulées et l’Empire se resserre sur son identité islamique et turque.

Des massacres et persécutions sont organisées contre les Arméniens (1894- 1896)

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Les massacres hamidiens (1894-1897)

200 à 250 000 Arménien-ne-s sont tué-e-s. Les conversions forcées et l’exil sont également massifs.

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A la fin du XIXe siècle, le sultan et calife Abdülhamid II (1876-1909) incarne un repli autoritaire. Les réformes sont annulées et l’Empire se resserre sur son identité islamique et turque.

Des massacres et persécutions sont organisées contre les Arméniens (1894- 1896)

En 1908, un groupe nationaliste prend le pouvoir et renverse le sultan : le mouvement Jeune-Turc. Il accentue la politique de turquification et intensifie la dépendance militaire et économique envers l’Allemagne.

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A la fin du XIXe siècle, le sultan et calife Abdülhamid II (1876-1909) incarne un repli autoritaire. Les réformes sont annulées et l’Empire se resserre sur son identité islamique et turque.

Des massacres et persécutions sont organisées contre les Arméniens (1894- 1896)

En 1908, un groupe nationaliste prend le pouvoir et renverse le sultan : le mouvement Jeune-Turc. Il accentue la politique de turquification et intensifie la dépendance militaire et économique envers l’Allemagne.

Il la rejoint dans la Première Guerre mondiale.

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A la fin du XIXe siècle, le sultan et calife Abdülhamid II (1876-1909) incarne un repli autoritaire. Les réformes sont annulées et l’Empire se resserre sur son identité islamique et turque.

Des massacres et persécutions sont organisées contre les Arméniens (1894- 1896)

En 1908, un groupe nationaliste prend le pouvoir et renverse le sultan : le mouvement Jeune-Turc. Il accentue la politique de turquification et intensifie la dépendance militaire et économique envers l’Allemagne.

Il la rejoint dans la Première Guerre mondiale.

Le nationalisme exacerbé conduit au génocide des Arméniens.

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A la fin du XIXe siècle, le sultan et calife Abdülhamid II (1876-1909) incarne un repli autoritaire. Les réformes sont annulées et l’Empire se resserre sur son identité islamique et turque.

Des massacres et persécutions sont organisées contre les Arméniens (1894- 1896)

En 1908, un groupe nationaliste prend le pouvoir et renverse le sultan : le mouvement Jeune-Turc. Il accentue la politique de turquification et intensifie la dépendance militaire et économique envers l’Allemagne.

Il la rejoint dans la Première Guerre mondiale.

Le nationalisme exacerbé conduit au génocide des Arméniens.

La défaite militaire est sanctionnée par le traité de Sèvres (1920). L’Empire est démembré.

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De 1920 à 1923, l’armée de Mustafa Kemal reprend le contrôle de l’essentiel des territoires perdus et occupés (Italie, Grèce…).

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De 1920 à 1923, l’armée de Mustafa Kemal reprend le contrôle de l’essentiel des territoires perdus et occupés (Italie, Grèce…).

Elle sera à la base du nouveau pouvoir républicain, nationaliste et occidentaliste, en partie inspiré par la Révolution française.

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De 1920 à 1923, l’armée de Mustafa Kemal reprend le contrôle de l’essentiel des territoires perdus et occupés (Italie, Grèce…).

Elle sera à la base du nouveau pouvoir républicain, nationaliste et occidentaliste, en partie inspiré par la Révolution française.

L’Empire ottoman n’existe plus (1923), le califat est aboli (1924), la capitale est transférée à Ankara (Anatolie).

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Mustafa Kemal Atatürk (1881-1938)

Allocution à Bursa, 1924.

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De 1920 à 1923, l’armée de Mustafa Kemal reprend le contrôle de l’essentiel des territoires perdus et occupés (Italie, Grèce…).

Elle sera à la base du nouveau pouvoir républicain, nationaliste et occidentaliste, en partie inspiré par la Révolution française.

L’Empire ottoman n’existe plus (1923), le califat est aboli (1924), la capitale est transférée à Ankara (Anatolie).

Le nouveau régime multiplie les ruptures :

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De 1920 à 1923, l’armée de Mustafa Kemal reprend le contrôle de l’essentiel des territoires perdus et occupés (Italie, Grèce…).

Elle sera à la base du nouveau pouvoir républicain, nationaliste et occidentaliste, en partie inspiré par la Révolution française.

L’Empire ottoman n’existe plus (1923), le califat est aboli (1924), la capitale est transférée à Ankara (Anatolie).

Le nouveau régime multiplie les ruptures :

• sécularisation (islam ≠ religion d’Etat)

• droit civil

• égalité juridique femmes / hommes

• droit de vote des femmes

• alphabet latin

• …

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Mustafa Kemal Atatürk (1881-1938)

Présentation de l’alphabet latin à Kayseri, 1928.

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Conclusion

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AG - 2021

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