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La sublimation fait partie des concepts psychanalytiques d'utilisation et de délimitation

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La réflexion menée dans ce livre se sou- met à l'exigence constante d'avoir à penser et à repenser la métapsychologie.

Cette exigence, Freud se l'est imposée, de même qu'elle s'est imposée à lui au fil de son œuvre.

La sublimation fait partie des concepts psychanalytiques d'utilisation et de déli- mitation difficiles. Elle entretient des rap- ports complexes avec le refoulement, l'in- hibition quant au but, la désexualisation, la formation réactionnelle, l'idéalisation, la symbolisation, etc. Cet ouvrage tente d'étudier ces rapports et propose de déga- ger de l'œuvre de Freud deux théories du processus de sublimation en référence aux deux théories classiques des pulsions.

Si le processus de sublimation n'est en mesure de se déployer que dès la période de latence, l'accès à des activités subli- matoires authentiques dépendrait cepen- dant de la constitution précoce d'un contingent pulsionnel inhibé quant au but, conçu comme une mise en réserve du sublimable.

Jean-Michel Porret est psychanalyste, psy-

chiatre d'enfants et d'adolescents, agrégé à la

Faculté de médecine de l' Université de Lau-

sanne.

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.

La consignation

du sublimable

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Le fil rouge

Section 2 Psychanalyse et psychiatrie de l'enfant

dirigée p a r J. de A j u r i a g u e r r a R e n é Diatkine Serge Lebovici

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Jean-Michel Porret

La consignation du sublimable

Les deux théories freudiennes du processus de sublimation et notions limitrophes

Presses Universitaires de France

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A René Henny

ISBN 2 13 0 4 5 6 8 2 0 ISSN 0 7 6 8 - 0 6 6 x

D é p ô t l é g a l — 1 é d i t i o n : 1 9 9 4 , f é v r i e r

© Presses Universitaires de France, 1994 108, boulevard Saint-Germain, 75006 Paris

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R e m e r c i e m e n t s

L'auteur tient à témoigner sa gratitude à Mme Françoise

Dufour qui a assuré la dactylographie de ce travail, pour sa

patience et sa disponibilité.

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« La santé, justement, ne se laisse pas décrire autre- ment que de façon métapsychologique, en référence à des rapports de force entre les instances de l'appa- reil de l'âme que nous avons reconnues ou, si l'on veut, supposées, déduites. »

S. Freud, L'analyse avec fin et l'analyse sans fin, 1937.

« L 'analyste soucieux de mettre au clair ses idées ferait bien d'avoir son propre recueil des théories psychanalytiques le plus souvent employées par lui, comprenant des références à la page et au paragra- phe qui en rendront l'identification plus sûre. »

W. Bion,

Aux sources de l'expérience,

1962.

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Préface

Les concepts psychanalytiques doivent être utilisés avec rigueur : il s'agit là d'une règle d'autant plus impérative que les données cliniques recueillies ne sont guère comparables : chaque cas a son originalité et ne saurait être classé ou évalué à partir de déductions sorties d'une théorie sous-jacente. L'expé- rience clinique est unique et ne peut être limitée à l'application d'une théorie générale. Dans un ouvrage récent, P.-L. Assoun ( 1 9 9 3 ) rappelle quelques principes essentiels à ce sujet :

« L'inconscient même est pour Freud — qui se revendique comme "explorateur" plus que "penseur" — ce qui nous con- fronte du dedans à cette "mystérieuse réalité" qu'il s'agit d'affronter » (p. 19). Ce même auteur écrit quelques lignes plus loin : « la théorie doit se laisser imposer la loi de son objet sans le métaphoriser » (p. 19). Ce qui permet à Assoun d'écrire un peu plus loin : « [Freud] oblige à penser que la "chose" métapsy- chologique, telle qu'elle est "conçue" ou à concevoir est tout autre chose qu'une généralité à illustrer par des exemples-faits : elle n'est rien d'autre que l'envers pensé de l'expérience clinique même » (p. 40).

Ces quelques réflexions nous ont paru utiles au moment où le lecteur va s'engager dans un ouvrage largement ouvert sur une lecture des textes freudiens concernant la métapsycholo-

1. Assoun P.L. (1993) Introduction à la métapsychologie freudienne, Paris, PUF.

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gie de la sublimation, c'est-à-dire d'un aspect essentiel des vicis- situdes des pulsions.

J.-M. Porret part pour notre voyage initiatique d'un fait incontestable, à savoir que Freud s'est référé à plusieurs théo- ries successives concernant le système pulsionnel :

1/ Dans la première théorie qui oppose le besoin d'auto- conservation et les pulsions sexuelles, Freud, nous rappelle l'auteur, parle des « aspects sublimés du sadisme », alors que dans son ouvrage de 1905, Les trois essais sur la théorie sexuelle, il décrivait la sublimation à l'intérieur du système d'auto- conservation comme une transformation de la pulsion d'emprise : en effet, Freud assignait à celle-ci la fonction non sexuelle de dominer l'objet, ce qui permettrait de comprendre le désir de savoir comme ne comportant aucune implication sadique. Dans un travail récent, Paul Denis (1992) a repris ces considérations sur la pulsion d ' e m p r i s e et rappelle, comme le fait J.-M. Porret, que Freud s'est expliqué à ce sujet en écrivant plus tard, en 1915, dans son article intitulé « Prédisposition à la névrose obsessionnelle » : « la pulsion de savoir n'est au fond qu'un rejeton s u b l i m é , intellectualisé de la pulsion d'emprise » (p. 1302 du rapport de Denis).

L'auteur de ce livre remarque cependant que, dès l'exposé du cas de l'homme aux loups qui date de 1914, Freud parlait de la tentative avortée de l'enfant de sublimation religieuse comme d'un échec à sublimer son sadisme et ses fixations ana- les. J.-M. Porret écrit à ce propos : « Une partie des pulsions partielles voyeuristes et sadiques-anales supporterait un détour- nement de leur but sexuel afin de faire retour dans l'auto- conservation sous forme de pulsion de savoir. »

2/ On va voir que J.-M. Porret, contrairement à J. Laplan- che (1980) 4 est plus fidèle à la deuxième théorie freudienne des pulsions qui a été introduite en 1920 et oppose les pulsions érotiques et les pulsions destructrices : il y fait preuve d'une remarquable capacité à utiliser les textes freudiens et à y trou-

2. Denis P. (1992), « Emprise et théorie des pulsions », Revue française de psycha- nalyse, LVI, numéro spécial congrès, 1297-14.

3. Ce mot est souligné par moi.

4. Laplanche J. (1980), La sublimation, Paris, PUF, 2 éd.

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ver un solide appui pour justifier sa thèse qui l'amène à distin- guer trois composantes de la sublimation :

a/ l'inhibition primaire du but sexuel ;

b/ l'inhibition secondaire quant au but : dans ce cas, les pul- sions de destruction devraient être soumises à Eros ;

c/ le nécessaire changement d'objet suppose, à la faveur de la désexualisation, la libération d'une énergie disponible. Cette théo- rie freudienne est complétée par l'auteur qui suppose que l'éner- gie sexuelle libérée, fût-elle tempérée par un contingent narcissique, ne peut investir un nouvel objet qu'à la faveur d'une resexualisation modérée, ce qui, selon lui, suppose des négo- ciations avec le processus du refoulement secondaire, donc cor- robore l'évolution œdipienne.

Ce rappel préparatoire à la lecture des théories déployées dans ce livre de J.-M. Porret ne vise qu'à en montrer la richesse et l'originalité d'une lecture fine et assidue des textes freudiens, telle que nous avons voulu la justifier dès les premières lignes de cette préface.

Lecture qui conduit l'auteur, qui, on vient de le voir, établit des liens entre la possibilité de l'existence du processus subli- matoire et l'évolution œdipienne, à situer le début du proces- sus de sublimation à la période de latence. Qu'en est-il alors de cette remarquable créativité précoce que les observateurs se plaisent à reconnaître dès le début de l'existence psychique ? J.-M. Porret estime d'abord que ce qu'on appelle la créativité constitue un processus spécifique différent de la sublimation, mais il estime que le processus de la création chez l'adulte peut se référer aux activités créatrices de la jeune enfance. Celles-ci s'exerceraient dans le cadre du « sublimable », c'est-à-dire d'un jeu précoce de l'activité pulsionnelle : très tôt en effet, le subli- mable correspond à certaines inhibitions pulsionnelles qui per- mettent de dessiner un contingent inhibé quant au but et

« consigné » pour d'ultérieures sublimations.

Ici se situe donc l'origine du titre de ce livre qui montre ainsi

avec quelle ferveur doivent être traitées les premières produc-

tions de l'enfant ; sa créativité ne créera du sublimable que dans

un climat d'échanges affectifs harmonisés : tant de « scripts »

et de « scénarios » peuvent constituer des « prénarrations » dans

un climat interactif dans lequel sont respectés les processus pri-

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maires des identifications et du refoulement. Je voudrais souli- gner ici que les remarquables capacités du bébé à agir sur son entourage doivent être de ce point de vue respectées, ce qui veut signifier qu'on veuille favoriser les possibilités offertes par sa capacité à organiser son « soi » ou capacité à se ressentir continûment vivant, grâce à leur utilisation dans un riche climat émotionnel. En d'autres termes, je crois que le processus de développement du soi, c'est-à-dire le développement heureux des investissements narcissiques, est indispensable à la consi- gnation du sublimable, telle que nous l'a présentée J.-M. Por- ret. Je voudrais encore souligner ici la reconnaissance qu'on doit à J.-M. Porret pour sa rigueur théorique dans le manie- ment des concepts psychanalytiques : elle est suffisamment rare pour qu'on puisse ici lui exprimer notre gratitude pour le soin qu'il a pris à distinguer par exemple inhibition des pulsions quant au but, identification, formation réactionnelle, etc., et proces- sus de sublimation, un concept qu'il aura si puissamment contribué à illuminer grâce à cet ouvrage.

Serge Lebovici

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P r o l é g o m è n e s

« Sublimable » est un terme que la langue a mis en errance ! En effet, il n'a pas la faveur des dictionnaires. On ne le trouve ni dans les éditions récentes du Robert, ni dans celles du Fure- tière, du Quillet ou du Larousse. Seul le Littré en fait mention.

C'est comme si, et c'est un comble, la langue l'avait « regardé de travers » et, après, frappé d'obsolescence. La chimie l'utili- sait (et peut-être l'utilise-t-elle toujours dans ses laboratoires) pour désigner la potentialité d'une substance d'être sublimée.

Quant au verbe « sublimer », employé par les alchimistes au

XIV siècle de notre ère, il signifiait proprement : « Distiller les

éléments volatils qui se condensent à la partie supérieure du

vase ». Etymologiquement, « sublimer » vient du latin sublimis,

élevé, suspendu en l'air, au sens propre et figuré. Sublimis se

décompose en sub, sous, de bas en haut ; et en limis, qui regarde

de travers ou du coin de l'œil, à la dérobée. En latin limis (sous-

entendu : oculis) spectare ou limis adspicere veut littéralement

dire : regarder avec des yeux obliques. Car limis est l'ablatif

pluriel de limus, oblique. Par conséquent, le sens précis de sub-

limis s'avère être : « qui regarde de travers, de bas en haut ;

qui s'élève obliquement, en pente ». « Sublimable » devrait qua-

lifier quelque chose qui comporte la capacité de s'élever

obliquement. Dès le XVIII siècle, « sublimer » sera usité dans

son sens moderne d'épurer, de raffiner. Et la sublimation dési-

gnera un processus qui fait passer au moyen du feu un corps

solide directement à l'état gazeux, sans phase liquide intermé-

diaire.

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Mais l'errance du sublimable ne s'arrête pas à une question terminologique. Elle va beaucoup plus loin dans l'espace fourni par la théorie psychanalytique. C'est ce que nous allons nous efforcer de démontrer, non sans nous réinterroger sur la place et la nature du concept de sublimation, sur ses éventuels pré- curseurs, préformes ou matrices, voire ses destins. Seront éga- lement examinés les concepts qui lui sont attenants, le facilitent ou l'entravent, ou encore le supplantent.

Il y a du sublimable parce qu'il s'est produit précocement dans la psyché de l'enfant la mise en réserve d'une modifica- tion de la pulsion. Le destin de ce sublimable sera de demeu- rer en errance, afin de ne pas compromettre les sublimations ultérieures. De prime abord, les sublimations ne semblent ainsi pas précoces contrairement à ce qu'en pense J. Laplanche, lorsqu'il se base sur l'essai de Freud concernant Léonard de Vinci. L'errance du sublimable est donc cette consignation pré- coce d'une inhibition du but de la pulsion, perçant à la surface sous forme d'un allégement de l'affect, survenant à la suite du double retournement de la pulsion et s'effectuant sous l'influence des pulsions de destruction. Ce contingent pulsionnel précoce- ment inhibé quant au but sera en attente d'une destination et d'une vocation incertaines dans l'appareil psychique, parce que non délimitable et toujours susceptible de s'accroître ou de décroître.

C'est dans la lettre du 2 mai 1897 à W. Fliess que le terme de sublimation semble surgir pour la première fois sous la plume de Freud. Devait-il ce vocable à W. Fliess comme le laisse enten- dre Ernest Jones ? En tenant compte du manuscrit L. qui accompagne cette lettre, on peut dire que « sublimation » et

« sublimer » sont utilisés ici dans le sens d'épuration, d'épurer.

Freud désigne ainsi la mission défensive des fantasmes hystéri- ques d'épurer les souvenirs de « scènes primitives » en rapport avec le monde pulsionnel du sujet.

On trouve en 1900 dans la Traumdeutung la phrase qui suit :

« Ces désirs inconscients constitueront, pour tous nos efforts

1. Comme nous le verrons plus loin à plusieurs reprises et quel que soit le sens que l'on donne à ce terme « précoce ».

2. E. Jones, La vie et l'œuvre de Sigmund Freud, vol. I, Paris, PUF, 1976, p. 349.

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psychiques ultérieurs, une contrainte à laquelle ceux-ci devront s'accommoder et qu'ils pourront tenter de détourner (ableiten) et de diriger (lenken) vers des buts plus élevés » (traduction per- sonnelle : GW II-III, p. 6 0 9 ) Voilà ce qui correspond au moins à une ébauche de définition du processus de sublima- tion. Mais étonnamment, Freud ne recourt pas ici au terme même de sublimation pour désigner le processus psychique qu'il décrit.

Le développement du concept de sublimation a véritablement lieu en 1905 dans les Trois essais sur la théorie sexuelle :

Les historiens de la civilisation semblent d'accord pour admettre que, grâce à ce détournement [Ablenkung] des forces pulsionnelles sexuel- les loin des buts sexuels et cette orientation vers de nouveaux buts

— processus qui mérite le nom de sublimation —, de puissantes com- posantes sont acquises, intervenant dans toutes les productions cultu- relles. Nous aimerions donc ajouter que le même processus joue un rôle dans le développement de l'individu isolé, et nous en ferions remon- ter l'origine à la période de latence sexuelle de l'enfance 4 Dans ce texte, remarquons déjà deux choses : premièrement, la sublimation est désignée comme processus ; deuxièmement, la théorie psychanalytique situe clairement l'origine du processus de sublimation lors de la phase de latence sexuelle de l'enfance.

Cette origine et la nécessité de lier processus de sublimation et période de latence seront réaffirmées, bien que plus indirec- tement, en 1908 et en 1930. Dans « La morale sexuelle civili- sée et la nervosité moderne » en 1908, Freud nous avertira que, si déjà seule une minorité d'individus, et souvent uniquement de manière intermittente, parvient à la maîtrise par la sublima- tion des forces pulsionnelles sexuelles en les dérivant sur des buts culturels plus élevés, la difficulté ne sera qu'accrue durant

« la période de l'ardeur juvénile ». En 1930, dans Malaise dans la civilisation, Freud insistera une nouvelle fois : « Mais si elle

3. Dans la suite de cet ouvrage, les numéros de pages mentionnés entre paren- thèses après les citations renverront aux traductions françaises citées dans la biblio- graphie. Lorsque exceptionnellement il s'agit de traductions personnelles de l'édition allemande des œuvres de Freud, on trouvera l'abréviation de Gesammelte Werke : GW, suivie des numéros du tome et des pages concernés.

4. S. Freud, Trois essais sur la théorie sexuelle, p. 100, trad. P. Koeppel, Ed.

Gallimard.

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[la civilisation européenne occidentale] commence par interdire sévèrement toute manifestation de la sexualité infantile, ce pre- mier acte est psychologiquement tout à fait justifié car l'endi- guement des brûlants désirs sexuels de l'adulte n'a aucune chance d'aboutir s'il n'a pas été amorcé pendant l'enfance par un travail préparatoire » (p. 56).

Ce « travail préparatoire » est naturellement fort complexe et ne relève pas seulement du processus de sublimation, mais ren- voie entre autres à des problèmes tels que la formation du sur- moi, la mise en place du refoulement, ainsi que celle de l'inhibition du but de la pulsion. Avant de nous centrer plus spécifiquement sur le processus de sublimation, rappelons qu'il désigne des activités psychiques qui sont apparemment sans lien direct avec la pulsion sexuelle, mais qui néanmoins tireraient leur énergie de la force de cette dernière. Il y a donc processus de sublimation lorsque la pulsion sexuelle passe d'un but sexuel à un autre but non sexuel, lorsqu'on a affaire à la capacité d'échanger le but originellement sexuel de la pulsion contre un but non sexuel. Cette définition sera incessamment reformulée par Freud de 1905 à 1917. D'autre part, il n'est pas superflu de noter que Freud rattache principalement le processus de subli- mation à l'activité artistique et à l'investigation intellectuelle.

Cependant, l'étendue de l'œuvre freudienne, l'enchevêtre- ment des idées et les revirements conceptuels qui s'y trouvent nécessitent une division de celle-ci par souci de clarté et for- cent à revenir constamment sur un certain nombre d'interroga- tions qui jalonneront le cheminement de ce travail :

1. Sur quel type de pulsions porte le processus de sublimation ? Et parmi les pulsions sexuelles, quelles sont celles qui four- nissent leur contribution ?

2. Comment s'opère le passage d'un but sexuel à un but non sexuel ?

3. Y a-t-il également ou non modification de l'objet, change- ment d'objet lors du processus de sublimation, ce dernier ne limitant pas alors ses effets sur le but pulsionnel ? 4. Quelle est la nature du rapport entre ces deux destins pul-

sionnels que sont la sublimation et le refoulement ? Peut-

on dire qu'il s'agit toujours d'un rapport d'exclusion ou

non ?

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5. Quelle est la différence entre formation réactionnelle et sublimation ? Cette question est fondamentale, surtout lorsqu'on rattache processus de sublimation et période de latence.

6. Comment distinguer idéalisation et sublimation ? 7. Quel est le lien entre la sublimation s'originant dans la

période de latence et la créativité enfantine d'avant cette période et réprimée par elle ?

8. Existe-t-il alors des sublimations précoces ? Ou faut-il par- ler de pré-sublimation ?

9. A-t-on affaire parfois à des pseudo-sublimations ? 10. Les activités sublimatoires sont-elles acquises définitivement

ou non ? Doit-on envisager un processus inverse de désu- blimation ?

11. Quelle est la mission de l'objet réel dans l'installation du processus de sublimation chez le sujet ?

12. Quelles sont les relations entre processus de sublimation et processus de symbolisation ?

13. Le surmoi joue-t-il un rôle ou non dans le processus de sublimation ? Et si oui, lequel ?

14. Est-il pertinent de chercher à différencier au sein du pro- cessus de sublimation ce qui se rattache à la catégorie de l'affect et ce qui appartient à celle de la représentation ? Ces questions touchent pêle-mêle à la fois les précurseurs du processus de sublimation, le processus en tant que tel ainsi que les résultats de ce même processus.

Nous commencerons par exposer les deux théories freudiennes

du processus de sublimation en fonction des deux théories des

pulsions, auxquelles Freud a eu recours. Les quatorze questions

qui viennent d'être énoncées gardent leur sens concernant aussi

bien la première que la seconde théorie du processus de subli-

mation chez Freud. Certaines seront traitées lors de l'exposé

de chacune des deux théories. D'autres feront l'objet d'un cha-

pitre à part, qui inclura les problèmes inhérents à chacune des

deux théories. Par ailleurs, ces questions trouveront dans le pré-

sent ouvrage un développement inégal. Quelques-unes seront

laissées davantage dans l'ombre, puisque nous ne les aborde-

rons qu'au cours de chapitres se voulant au départ centrés sur

des points différents.

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Nous avertissons le lecteur que Freud, dans l'ensemble de son œuvre, est loin d 'utiliser dans un sens univoque le mot

« sublimation », mais surtout l'adjectif « sublimé », donc que ces deux termes ne sous-tendent pas toujours chez Freud la notion de processus de sublimation. Tout dépend souvent de l'angle de vision que l'on adopte. Disons que « sublimation » et

« sublimé » peuvent recouvrir des acceptions diverses, plus res-

trictives, telles que épuration-épuré, déplacement-déplacé, inhi-

bition quant au but-inhibé quant au but, symbolisation-symbolisé,

etc. Notre but étant d'étudier le processus de sublimation, nous

avons la plupart du temps tenté d'élargir au maximum le sens

de « sublimation » et de « sublimé », c'est-à-dire de les tirer,

de les porter dans leur signification la plus pleine, celle qui fait

référence au processus de sublimation.

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P R E M I È R E P A R T I E

Les deux théories freudiennes

du processus de sublimation

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érotiques et permettrait le remplacement de ces dernières par

d'autres représentations d'objet. Le processus de symbolisation

ne provoquerait donc pas de modifications intrapulsionnelles,

ce qui resterait l'apanage du processus de sublimation. Car celui-

ci est bien le siège d'une inhibition puis d'un détournement-

abandon du but sexuel de la pulsion, ainsi que d'un change-

ment spécifique d'objet. Le processus de symbolisation ne pour-

rait exercer son action que par des déplacements substitutifs

intéressant les représentations d'objet et/ou les représentations

de mot, mais non pas sur la pulsion elle-même. C'est sur ce

point que nous souhaitions attirer surtout l'attention. Le pro-

cessus de sublimation paraît donc s'enraciner bien plus en pro-

fondeur que le processus de symbolisation. Il porte ses effets

jusqu'au niveau où la pulsion devient psychiquement active, soit

sur le trajet de celle-ci de la source (somatique) au but. Il empêche

que le but trouve sa satisfaction sur le corps propre avec ou

sans intervention d'un objet extérieur, autrement dit il met en

suspens la décharge de l'excitation qui engendre la satisfaction

et qui se produit dans le corps.

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Métapsychologie et pensée

« Tous les penseurs sont des ratés de l'action qui se vengent de leur échec par l'entremise des concepts. » E.M. Cioran, Précis de décomposition.

« Penser, c'est se plier aux injonctions et aux lubies d'une santé incertaine. »

E.M. Cioran, Aveux et anathèmes.

« L'art est long et notre vie est courte ! » Gœthe, Faust.

T e n t e r d e ressaisir e n q u e l q u e s pages l'essentiel d e la t r a m e ou les points c e n t r a u x a u t o u r d e s q u e l s s'articule ce travail tissé s u r la p e n s é e d e F r e u d c o m p o r t e r a i t l'intention plus ou moins i n a v o u é e d ' é p a r g n e r a u lecteur l'effort d ' u n e traversée d e part en p a r t d u p r é s e n t ouvrage. Il e n irait alors d ' u n p a r a d o x e sus- pect d e l ' a u t e u r ! C'est p o u r q u o i nous n ' e n t r e r o n s pas d a n s un tel projet. E n guise d e conclusion, nous nous laisserons plutôt aller à des r e m a r q u e s é p a r s e s .

D a n s la lignée d e F r e u d , notre d e s s e i n n ' a pas été de p e r c e r

la n a t u r e d u d o n artistique ou scientifique, ni d e d é m o n t r e r quoi

q u e ce soit des particularités d u p s y c h i s m e d u génie c r é a t e u r ,

mais d e d é g a g e r ce qui p e u t être à l ' œ u v r e chez ce d e r n i e r et

ce qu'il est susceptible d e p a r t a g e r avec les autres h o m m e s , soit

le processus de sublimation. La difficulté à connaître les tréfonds

(28)

de la psyché du génie au moyen de l'approche psychanalytique serait à même de susciter un sentiment de surprise, si l'on suit J.-P. Sartre pour qui « le génie n'est pas un don, c'est l'issue qu'on invente dans les cas désespérés ». Quel que soit l'indice de vérité qu'on accorde à cette proposition de Sartre, elle n'en recueille pas moins le mérite de reposer le problème de la nature, voire de la « définition » du génie. Même si cette dernière n'est pas l'affaire de la psychanalyse, notre attention est encore une fois attirée sur les variations et les singularités du psychisme humain, que ce soit celui du génie, de l'homme réputé normal ou de l'homme franchement malade, et surtout sur l'importante part d'ignorance qui recouvre encore certaines des particulari- tés de ce même psychisme humain. En contradiction avec notre tendance à considérer le processus de sublimation comme por- teur d'une visée antidépressive, nous sommes amené à nous demander si, chez certains sujets tenus pour des génies, un cer- tain type de dépression (pour ne parler ici que de dépression en laissant de côté la psychose) n'a pas été un élément en quel- que sorte stimulateur plutôt qu'inhibiteur de la créativité', autrement dit s'il existe chez l'adulte des créations qui ne pas- sent pas par la voie du processus de sublimation, qui n'entrent pas dans le cadre des fausses sublimations, mais qui « s'appuie- raient » sur la créativité enfantine d'avant la période de latence.

Cela serait peut-être propre à remettre en cause certaines des allégations présentées dans cet ouvrage, mais n'invaliderait pas notre démarche qui se limite à accentuer des points de vue sans pour autant vouloir les porter au niveau d'une vérité absolue.

C'est peut-être au sein de la question posée par le génie créa- teur que se réuniraient ces deux problématiques, à savoir celle d'un type de création chez l'adulte basé sur la créativité enfan- tine (telle que nous en avons parlé au chapitre IV et où les défen- ses antidépressives s'avèrent encore fragiles et mal élaborées) et celle d'une sorte de création prenant racine dans le proces- sus de sublimation. A ce stade, nous sommes poussé à faire deux remarques.

1. Pour de plus amples précisions, nous renvoyons le lecteur à l'excellent livre d'André Haynal Dépression et créativité, Lyon, Césura, 1987, préface de Serge Lebovici.

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La première concerne une des lacunes de notre présente étude. Nous n'avons effectivement abordé que trop indirecte- ment les relations entre travail du deuil et processus de subli- mation, ainsi qu'insuffisamment exploré les rapports entre dépression et désublimation. Il y a peut-être là des voies à pour- suivre, notamment à travers la question du devenir des subli- mations de la période de latence lors du processus de l'adolescence, mais aussi quant au problème de l'installation de nouvelles sublimations comme moyen de sortie du processus de l'adolescence. La seconde remarque a trait au fait que dans certains travaux de Freud, on peut s'étonner que le terme de

« sublimation » n'apparaisse pas. Il ne serait d'ailleurs pas inin- téressant de procéder à une étude de ces textes freudiens où l'on s'attendrait à trouver évoquée la notion de « sublimation » et de chercher à comprendre pourquoi Freud n'en fait pas men- tion. Nous n'en citerons que quelques-uns à titre d'exemple : Le délire et les rêves dans la Gradiva de W. Jensen (1907), « Le créateur littéraire et la fantaisie » (1908), ainsi que « Une névrose diabolique au XVII siècle » (1923), travail centré sur le pein- tre Christoph Haitzmann. Justement, dans le second travail de 1908, Freud établit une sorte de pont en avançant que « la créa- tion littéraire, comme le rêve diurne, est la continuation et le substitut du jeu enfantin d'autrefois » Et si la référence à la sublimation est absente dans ce texte, alors qu'elle a été abon- damment développée trois ans auparavant dans les « Trois essais sur la théorie sexuelle » ainsi que la même année dans « La morale sexuelle civilisée et la nervosité moderne », n'est-ce pas parce que dans cette absence surgit l'idée possible que certai- nes créations de l'adulte seraient à même de tirer leur origine avant tout dans la créativité enfantine antérieure à la période de latence et court-circuiteraient ainsi en quelque sorte le pro- cessus de sublimation ? Certaines créations passent vraisembla- blement par d'autres voies que le processus de sublimation. Il semble donc opportun de dissocier partiellement sublimation et créativité ou création. Effectivement, certaines créations peuvent être le substitut de la créativité enfantine alors que d'autres com- portent à leur base un processus d'idéalisation.

2. In L'inquiétante étrangeté et autres essais, Paris, Gallimard, 1985, p. 44.

(30)

La première partie de cet ouvrage souhaitait surtout trans- mettre notre impression, non pas qu'il est absolument impéra- tif de séparer les deux théories du processus de sublimation chez Freud, mais qu'il semble beaucoup plus périlleux d'essayer d'insérer la seconde dans la première, dans une sorte de mou- vement rétrograde, contre-évolutif de la pensée de Freud, que le contraire, à savoir de faire travailler la première à l'intérieur de la seconde. Le même danger existe selon nous avec les deux théories freudiennes des pulsions. Si nous avons tenté d'indivi- dualiser ces deux théories du processus de sublimation, ce n'est pas pour infléchir définitivement la pensée dans la direction de la dichotomie qui a voulu distinguer dans l'oeuvre de Freud une première et une deuxième topique. Ce n'est pas non plus pour remettre en cause la pertinence d'une telle division, mais pour raviver la question du bien-fondé d'une « intégration » de la seconde théorie des pulsions dans la première, telle qu'on la trouve chez certains auteurs. Dans cet axe, nous avions simple- ment le souci de communiquer notre point de vue actuel d'une probable plus grande fécondité à faire travailler la première à l'intérieur de la seconde, plutôt que l'inverse. Le débat reste donc ouvert.

Nous nous sommes aventuré à montrer les liens potentielle-

ment décelables entre le narcissisme primaire, le narcissisme

secondaire et les activités sublimatoires dans cette modification

interne aux pulsions à laquelle procède le processus de subli-

mation. Rappelons succinctement que la constitution du nar-

cissisme primaire tardif inaugure le début d'une unification

progressive des pulsions partielles auto-érotiques entre elles et

de celles-ci avec les pulsions de destruction. Cette unification

ne s'achèvera partiellement que lors de l'avènement de l'Œdipe-

phallique d'avant la période de latence, mais son amorce s'avère

contemporaine non seulement de la constitution du narcissisme

primaire tardif, mais aussi de la formation d'un contingent pul-

sionnel précocement inhibé quant au but. Nous avons postulé

que ce dernier correspondrait à une espèce de matrice des

sublimations ultérieures, qu'il était de l'ordre du sublimable,

mis en errance dans la psyché dans l'attente de contribuer à

l'édification de sublimations authentiques. Quant au narcissisme

secondaire, il concerne essentiellement le moi, dans ce que ce

même moi aura dérobé d'investissement libidinal tant aux repré-

(31)

sentations d'objet inconscientes qu'aux objets du monde exté- rieur. Ainsi, il faudrait prendre en compte différentes parties du moi suivant l'orientation donnée à cet « être de frontière » (Grenzwesen) qu'est le moi lui-même. Une part inconsciente du moi resterait pulsionnalisée (le moi doit aussi se remplir de libido érotique, nous dit Freud) et garderait l'empreinte des pulsions érotiques et celle des pulsions de destruction, tout en parache- vant l'unification entre elles. Cette même part du moi assure- rait une espèce de lien entre le narcissisme primaire et le narcissisme secondaire. Toujours dans le cadre du narcissisme secondaire, une autre part du moi, inconsciente elle aussi, mais cette fois dépulsionnalisée, contiendrait les identifications secon- daires fonctionnant avec de la libido narcissique désexualisée ou mieux inhibée quant au but. De ces identifications secon- daires paternelle et maternelle, mais également des identifica- tions postœdipiennes au surmoi et à l'idéal du moi, nous avons démontré l'impact, dans le processus de sublimation, par l'inter- médiaire d'une action relativement économique du refoulement.

La réussite de ces diverses identifications ne serait à concevoir que comme une étape, certes indispensable, sur la voie com- plexe du processus de sublimation, étape permettant de don- ner lieu à une extension de l'inhibition du but des pulsions érotiques, puis à l'abandon de ce même but et au changement d'objet, tout cela par le biais d'une fonction désexualisante, révé- latrice de l'action des pulsions de destruction suffisamment rete- nues dans les mailles du filet des pulsions érotiques. Différentes parts du moi seraient ainsi capables de jouer un rôle central dans le processus de sublimation, puisque la contradiction entre le principe d'union imparti aux pulsions érotiques et le prin- cipe de désunion assigné aux pulsions de destruction trouverait à se rédupliquer sous forme de liaison-déliaison au sein de la totalité du moi. De plus, cette contradiction réunion-séparation se verrait encore reportée dans la relation même entre les pul- sions et le moi. Peut-être avons-nous d'ailleurs manqué d'expli- quer d'une manière assez fine et détaillée ces relations entre les pulsions et le moi au cours du processus de sublimation.

Que de chemins parcourus par Sigmund Freud notamment

dans les limites qui nous intéressent ici. Depuis l'apparition du

terme « sublimation » en 1897, depuis le développement du

concept de sublimation en 1905 et 1908, en poursuivant par

(32)

le livre sur Léonard de 1910, en faisant un détour par les bou- leversements théoriques de 1914, mais surtout de 1920-1923, pour arriver enfin à l'article consacré à Dostoïevski en 1928, où Freud, de même qu'à propos de Léonard, s'avoue à nou- veau vaincu quant à dévoiler au moyen de l'investigation psycha- nalytique le mystère du génie créateur. Cependant, en 1930.

dans Malaise dans la civilisation. l'espoir renaît : « Des satis- factions de cet ordre, celles par exemple que l'artiste trouve dans la création ou éprouve à donner corps aux images de sa fantai- sie ou celles que le penseur trouve à la solution d'un problème ou à découvrir la vérité, possèdent une qualité particulière qu'un jour nous saurons certainement caractériser de façon métapsy- chologique » (p. 25). Le mot d'ordre est donné : il ne s'agit pas de s'assimiler à « ces hiérophantes rationalistes qui lèvent le voile des vieux mystères » (Ernest Renan). mais de rester « métapsy- chologique ». Cet avertissement, reformulé en 1937 d'une manière paradoxale en référence à la « sorcière Métapsycholo- gie » a-t-il été entendu ? Rien n'est moins sûr. Car la « sorcière Métapsychologie », même si elle transmet ses informations d'une manière ni très claire ni très explicite, est évoquée, sous le cou- vert d'un semblant d'autodérision, surtout pour faire passer l'essentiel, ce qui est capital, voire ce qui représente le capital du psychanalyste : « Sans spéculer ni théoriser — pour un peu j'aurais dit fantasmer — métapsychologiquement. on n'avance pas ici d'un pas. » (« L'analyse avec fin et l'analyse sans fin ».

1937, p. 240). La mise en garde prend donc bien vite l'allure

d'une sommation quant à l'attitude psychique de l'analyste. Car

l 'inclination à penser la métapsychologie, même ensorcelée et ensor-

celante, est l'aventure intérieure, quelque spéculative qu'elle puisse

être, qui permet à la pratique de l'analyse de rester une lyse des

anas ! Sinon, il en va du péril de la pensée. Certains récits cli-

niques versant dans l'anecdotisme n'en sont-ils pas l'expression ?

Et nous terminerons par cette interrogation à laquelle nous sou-

haiterions donner une valeur axiomatique : à quoi la clinicité

de l'analyste peut-elle bien se mesurer, si ce n'est à la métapsy-

chologie de sa pensée et à sa pensée de la métapsychologie ?

(33)
(34)

Bibliographie

du terme « sublimation » dans l'œuvre de Freud

Les pages soulignées sont les plus importantes pour l 'exploration du concept de sublimation chez Freud.

1897, Lettre à W. Fliess du 2.5.1897 et manuscrit L, La naissance de la psychanalyse, Paris, PUF, 1973, p. 173, 174.

1897, Lettre à W. Fliess du 27.10.1897, La naissance de la psychanalyse, Paris, PUF, 1973, p. 200.

1901, Lettre à W. Fliess du 4.7.1901, La naissance de la psychanalyse, Paris, PUF, 1973, p. 296.

1905, Trois essais sur la théorie sexuelle, Paris, Gallimard, 1987, p. 66, 100, 123, 140, 189, 190.

1905, Fragments d'une analyse d'hystérie (Dora), Cinq psychanalyses, Paris, PUF, 1973, p. 36, 87.

1908, La morale sexuelle civilisée et la nervosité moderne, La vie sexuelle, Paris, PUF, 1972, p. 33, 34, 35, 37, 40.

1908, Les fantasmes hystériques et leur relation à la bisexualité, Névrose, psychose et perversion, Paris, PUF, 1973, p. 151.

1908, Caractère et érotisme anal, Névrose, psychose et perversion, Paris, PUF, 1973, p. 145, 148.

1909, Lettre au pasteur Pfister du 9.2.1909, Correspondance avec le pas- teur Pfister, Paris, Gallimard, 1966, p. 46-48.

1909, Analyse d'une phobie chez un petit garçon de cinq ans, Cinq psycha- nalyses, Paris, PUF, 1973, p. 191, note 1.

1909, Remarques sur un cas de névrose obsessionnelle (L'homme aux rats), Cinq psychanalyses, Paris, PUF, 1973, p. 231.

1910, Sur la psychanalyse, Paris, Gallimard, 1991, p. 64, 79, 1 14, 115.

1910, Lettre au pasteur Pfister du 2.5.1910, Correspondance avec le pas- teur Pfister, Paris, Gallimard, 1966, p. 72-73.

1910, Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci, Paris, Gallimard, 1987, p. 81, 85, 114, 155, 156, 171, 173, 176, 177.

1911, Remarques psychanalytiques sur l'autobiographie d'un cas de para-

noïa (Le président Schreber), Cinq psychanalyses, Paris, PUF, 1973,

p. 307, 317.

(35)

1911 (1913 ?), « Uber Grundprinzipien und Absichten der Psychoanalyse » (Sur les principes fondamentaux et les buts de la psychanalyse), Gesam- melte Werke, Nachtragsband, p. 727.

1912, Contributions à la psychologie de la vie amoureuse : II. sur le plus général des rabaissements de la vie amoureuse, La vie sexuelle, Paris, PUF, 1972, p. 65.

1912, Sur les types d'entrée dans la névrose, Névrose, psychose et perver- sion., Paris, PUF, 1973, p. 176, 180.

1912, Conseils aux médecins sur le traitement analytique, La technique psychanalytique, Paris, PUF, 1972, p. 70.

1913, L'intérêt de la psychanalyse, Résultats, idées, problèmes, t. 1, Paris, PUF, 1984, p. 213.

1913, La disposition à la névrose obsessionnelle, Névrose, psychose et per- version, Paris, PUF, 1973, p. 195, 196.

1914, Sur l'histoire du mouvement psychanalytique, Paris, Gallimard, 1991, p. 113, 122.

1914, Pour introduire le narcissisme, La vie sexuelle, Paris, PUF, 1972, p. 98, 99, 105.

1915, Pulsions et destin de pulsions, Œuvres complètes de Freud (OCFP), t. XIII, Paris, PUF, 1988, p. 171, 172, 182 (Inhibition quant au but : p. 167).

1915, Vue d'ensemble des névroses de transfert, Paris, Gallimard, 1986, p. 39, 41.

1916-17, Introduction à la psychanalyse, Paris, Payot, 1972, p. 13, 325, 354, 379, 433 (traduction personnelle GIFXI, p. 16, 358, 391, 417, 474).

1917, Sur les transpositions des pulsions plus particulièrement dans l'éro- tisme anal, La vie sexuelle, Paris, PUF, 1972, p. 107.

1918 (1914), L'homme aux loups (A partir de l'histoire d'une névrose infan- tile), Paris, PUF (Quadrige), 1990, p. 62, 67, 68, 69, 112, 113, 114, 115.

1918, Lettre au pasteur Pfister du 9.10.1918, Correspondance avec le pas- teur Pfister, Paris, Gallimard, 1966, p. 102-105.

1919, « Un enfant est battu », Névrose, psychose et perversion, Paris, PUF, 1973, p. 221, 222.

1920, Au-delà du principe de plaisir, Essais de psychanalyse, Paris, Payot, 1987, p. 87.

1921, Psychologie des foules et analyse du moi, Essais de psychanalyse, Paris, Payot, 1987, p. 178, 211 (Inhibition quant au but : p. 176, 180, 209, 211, 215, 216, 217).

1922, Sur quelques mécanismes névrotiques dans la jalousie, la paranoïa et l'homosexualité, Névrose, psychose et perversion, Paris, PUF, 1973, p. 275, 281.

1923, « Psychanalyse » et « théorie de la libido », Résultats, idées, problè- mes, t. II, Paris, PUF, 1985, p. 74, 76.

1923, Le moi et le ça, Essais de psychanalyse, Paris, Payot, 1987, p. 242, 252, 253, 259, 260, 261, 270, 272.

1924, Petit abrégé de psychanalyse, Résultats, idées, problèmes, t. II, Paris,

PUF, 1985, p. 115.

(36)

1924, La disparition du complexe d'Œdipe, La vie sexuelle, Paris, PUF, 1972, p. 120.

1925, Sigmund Freud présenté par lui-même, Paris, Gallimard (Folio), 1984, p. 64.

1925, Quelques conséquences psychiques de la différence anatomique entre les sexes, La vie sexuelle, Paris, PUF. 1972, p. 131.

1926, Inhibition, symptôme et angoisse, Paris, PUF, 1971, p. 37.

1926, Psychoanalysis, Résultats, idées, problèmes, t. II, Paris, PUF, 1985, p. 158.

1927, L'avenir d'une illusion, Paris, PUF, 1973, p. 75

1928, Dostoïevski et le parricide, Résultats, idées, problèmes, t. II, Paris, PUF, 1985, p. 163.

1930, Malaise dans la civilisation, Paris, PUF, 1973, p. 24, 25, 30, 47, 55, 58 (note 1). (Inhibition quant au but : p. 29, 52, 53, 54, 61, 66, 77).

1933, Nouvelles conférences d'introduction à la psychanalyse, Paris, Galli- mard, 1984, p. 131, 180.

1938, Abrégé de psychanalyse, Paris, PUF, 1985, p. 16, 51, 77 (traduc- tion personnelle GW XVII, p. 77).

1939, L'homme Moïse et la religion monothéiste, Paris, Gallimard, 1986,

p. 177.

(37)

Autres références bibliographiques de l'œuvre de S. Freud

1 8 9 1 , Contribution à l a conception des aphasies, Paris, PUF, 1 9 8 3 . 1 8 9 5 , E s q u i s s e d ' u n e psychologie scientifique, L a naissance de l a psycha-

nalyse, Paris, PUF, 1 9 7 3 , p. 3 0 7 - 3 9 6 .

1 8 9 7 , Lettre d u 1 2 . 1 2 . 1 8 9 7 à W. Fliess, L a naissance de l a psychanalyse, Paris, PUF, 1 9 7 3 , p. 2 1 0 - 2 1 1 .

1 9 0 0 , L'interprétation des rêves, Paris, PUF, 1 9 7 3 .

1 9 0 8 , L e créateur littéraire et la fantaisie, L'inquiétante étrangeté et autres essais, Paris, Gallimard, 1 9 8 5 , p. 2 9 - 4 6 .

1 9 1 0 , L e trouble p s y c h o g è n e de la vision d a n s la conception psychanaly- tique, Névrose, psychose et perversion, Paris, PUF, 1 9 7 3 , p. 1 6 7 - 1 7 3 . 1 9 1 5 , L e refoulement, Œuvres complètes de Freud (OCFP), t. XIII, Paris,

PUF, 1 9 8 8 , p. 1 8 7 - 2 0 1 .

1 9 1 7 , Deuil et mélancolie, Œuvres complètes de F r e u d (OCFP), t. XIII, Paris, PUF, 1 9 8 8 , p. 2 5 9 - 2 7 8 .

1 9 3 1 , S u r la sexualité féminine, L a vie sexuelle, Paris, PUF, 1 9 7 2 , p. 1 3 9 - 1 5 5 (inhibition q u a n t au but, p. 145).

(38)

Références bibliographiques post-freudiennes

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Guillaumin J., La création artistique et l'élaboration consciente de l'incons- cient, avec des considérations particulières sur la création poétique, Psychanalyse du génie créateur, Paris, Dunod, 1974, p. 209-237.

Henny R., Du symptôme à la création chez l'enfant. Créativité et/ou symptôme, ouvrage collectif sous la direction de Nicolaïdis N. et Schmid- Kitsikis E., Paris, Clancier-Guénaud, 1982. p. 87-96.

Lagache D., La sublimation et les valeurs, De la fantaisie à la sublima- tion, Œuvres V, Paris, PUF, 1984. p. 1-72.

Laplanche J., La sublimation. Problématiques III, Paris, PUF, 1980.

Laplanche J., La pulsion et son objet-source ; son destin dans le transfert, La pulsion pour quoi faire ?, Paris, APF, 1984, p. 9-24.

Laplanche J., La pulsion de mort dans la théorie de la pulsion sexuelle, La pulsion de mort, Paris, PUF, 1986, p. 11-26.

Laplanche J., Nouveaux fondements pour la psychanalyse, Paris, PUF, 1987.

Porret J.-M., Identifications, fonction désexualisante et pulsions du moi, Bulletin de la Société suisse de psychanalyse, n° 36, 1993.

Winnicott D.W., Jeu et réalité, 1971, trad. fr., Paris, Gallimard, 1975.

(39)

Index des noms et des notions

abandon du but sexuel, 53, 55, 56, 59, 60, 61, 74, 98, 107, 168, 188, 209, 214.

adolescence, 39, 40, 41, 48, 78, 86, 90, 136, 139, 149, 156, 168, 195, 196, 197, 198, 212.

affect, XIX, 65, 67, 71, 88, 95, 96, 97, 103, 120, 134, 135, 150, 182, 202, 203, 207, 208 ; — inhibé quant au but, 43, 48, 67, 76, 77, 79, 83, 87, 88, 95, 96, 97, 104, 131.

angoisse de castration, 82 notes 26, 27, 91, 92.

angoisse-signal 95.

autoconservation, 3, 5, 6, 7, 8, 9, 26, 34, 40, 41, 50, 66, 108, 115, 117, 192, 193.

autoérotisme, 17, 41, 46, 80, 81, 108, 156, 203, 204.

avidité de savoir (Wissbegierde), 9, 16, 22, 26, 28, 29, 182, 193, 194.

Bion W., 125.

bisexualité, 81.

Bonaparte M., 51, 52.

censure du rêve, 69, 157.

changement de but, 19, 49, 53, 55, 56, 57, 60, 142, 164, 165.

changement d'objet, voir Objet.

Charles d'Amboise, 198, 199.

Chasseguet-Smirgel J., 154, 180.

complaisance somatique, 121.

complexe d ' Œ d i p e , 12, 16, 23, 42, 43, 45, 65, 66, 67, 68, 71, 73, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 86, 87, 88, 89, 90, 91, 95, 102, 103, 1 0 4 , 1 0 5 , 1 4 7 , 1 5 6 , 1 5 7 , 1 6 9 , 171, 175, 195, 196, 197, 201, 213 ; acmé du - , 74, 75, 80, 81, 82, 88, 91, 95, 104, 196 ; déclin du - , 74, 78, 79, 82, 83, 84, 86, 87, 88, 89, 91, 95, 96, 156, 157, 163, 168, 196 ; destruction, démolition, suppression du —, 78, 83, 87, 89, 90, 91, 95.

compulsion de répétition, 51, 129, 138, 189, 190.

condensation, 135, 207.

conscience morale (Gewissen), 69, 157.

contingent pulsionnel précocement inhibé quant au but, XVI, 42, 43, 47, 49, 94, 95, 98, 105, 106, 168, 202, 213.

contrainte de rumination (Grübel- zwang), 24, 25, 185, 186, 190, 191, 196, 197, 198.

créativité enfantine, XIX, 25, 132, 133, 138, 211, 212.

déliaison, 95, 96, 99, 103, 124, 207, 214.

délire d'observation (de surveil- lance), 34, 69.

déplacement, XX, 27, 53, 57, 60, 61, 68, 109, 124, 125, 135, 201, 207, 209.

dépression, 108, 158, 168, 169, 171, 211, 212.

désaveu, 170, 17I.

désexualisation, 55, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 65, 66, 74, 77, 79 note 24, 83, 84, 86, 87, 88, 89, 90, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99, 103, 104, 107, 108, 148, 152, 161, 162, 163, 164, 165, 166, 168, 189, 194.

désidéalisation, 159, 160.

désublimation, XIX, 25, 114 note 1, 141 note 1, 143, 149, 176, 181, 182, 183, 184, 185, 187, 189, 190, 191, 196, 197, 198, 199, 200, 201, 202, 203, 204, 212.

désunion pulsionneue, voir Pulsion.

désymbolisation, 201.

détournement du but sexuel (ou quant au but), XVII, 17, 48, 49, 53, 57, 67, 76, 98, 104, 105, 107, 188, 209.

deuil, 71, 166, 208, 211.

(40)

Eissler K., 199.

énergie déplaçable, 60, 61, 62, 84, 100, 103, 107, 108, 188.

entropie psychique, 203.

Eros, 38, 49, 60, 61, 62, 63, 68, 89, 93, 94, 96, 98, 99, 104, 105, 116, 125, 126, 127, 128, 130, 131, 136, 167, 176 ; — désexualisé, 60, 61, 84, 86, 94.

érotisme anal, 136, 142, 143.

espaces psychiques, 207, 208.

étayage, 6, 9, 12, 34, 40, 41, 44, 80, 88, 97, 105, 163.

Fain M. et Braunschweig D., 45.

fantasmes originaires, 79, 207.

figuration de l'objet, voir Objet.

fixation, 72, 142, 166, 177, 183, 188, 189, 193, 194, 200, 201, 202, 204.

Flournoy O., 145, 151, 174.

fonction désexualisante, 86, 88, 89, 90, 97,98, 104, 130, 131, 194, ]95.

214.

fonction désobjectalisante, 44, 98, 131.

fonction objectalisante, 99, 131.

fonction sexuelle, 38, 68, 127, 128, 130, 131.

formation d'idéal, 67, 68, 69, 154, 160, 161, 162, 163.

formation réactionnelle, XIX, 4, 11, 13, 14, 15, 21, 30, 31, 68, 83, 92, 94, 99, 116, 138, 140, 141, 142, 143, 144, 145, 146, 147, 148, 149, 150, 151, 152, 154, 164,178, 193, 202, 203, 205 ; — comme sous- espèce de la sublimation, 141, 164.

Gide A., 180.

Goethe J.W. von, 182.

Green A., 44, 45, 46.

Guillaumin J., 174.

Hans (le petit), 20.

Henny R . 138.

homosexualité, 10, 11, 12, 14, 23, 25, 31, 114, 142, 144, 145, 146, 177,185,193, 194,195,201, 202.

hyperliaison, 124, 125, 183.

hystérie, 69, 71, 73.

idéal de destruction, 167, 174, 176.

idéal du m o i 34, 69, 75, 84, 91, 92, 94, 95, 144, 145, 154, 156, 157, 1 5 9 , 1 6 0 , 1 6 1 , 1 6 2 , 1 6 3 , 1 6 4 , 1 6 5 , 166, 167, 168, 171, 174, 189, 214.

idéalisation, XIX, 20, 23, 24, 37, 69, 142,146,152, 153, 154, 157, 158, 159,161, 164, 165, 167, 171, 178, 180, 181, 191, 205, 212 ; - de la haine, 159 ; — de l'amour, 159 ;

— du moi, voir Moi ; — de l'objet, voir Objet ; — de la pulsion, voir Pulsion ;

— des pulsions (auto) érotiques ou pré- génitales, 158, 159, 171 ; — des pulsions de destruction, 158, 167, 172, 178 ; processus d'—, 20, 154, 155.156,158.159, 160, 165. 166.

167. 170, 176, 212.

identification, I l , 13, 14, 55. 58, 61, 62, 63, 66, 69, 70, 74, 75, 76. 78, 79, 80,.82, 83, 84, 87, 88. 90. 92, 93, 94, 96, 98, 99, 100. 102, 106, 108,131, 145,146, 147. 148, 154, 163,164, 165, 166, 168, 169, 194, 195, 202, 214 ; — à l'objet perdu.

84 ; — au surmoi, 61, 62. 78, 82. 83.

91. 92, 93, 95, 99, 157, 166. 168.

214 ; — en tant qu'espèce de suhli- mation, 100, 164, 165 ; — hystérique.

71, 73 ; — maternelle primaire. 80, 81 ; — maternelle secondaire, 83, 84, 194, 195, 214 ; — narcissique, 71, 73, 74 ; — paternelle secondaire (au père), 13 note 8, 61, 83, 84, 8 6 195, 198, 202, 215 ; — primaire, 47. 74, 75, 80, 81, 95, 156. 1.57, 163 ; primordiale à l'idéal du moi, 75, 80, 82, 90, 91, 95, 156, 157,158. 161, 162, 163, 165. 166, 168 ; — secon- daire, 71, 72. 73, 74, 75, 81, 82, 83, 84, 86, 88. 90, 92, 94, 95, 96, 97, 99, 103, 104, 165, 166 , 194, 214.

inhibition quant au but (ou du but sexuel), XVI, XVIII, 17, 19, 40, 41, 42, 43, 47, 48, 49, 53, 54, 56, 57, 64, 65, 66, 67, 74, 83, 84, 86, 87, 88, 89, 94, 95, 96, 97, 98, 103, 104, 105, 106, 115, 116, 142, 161, 188, 200, 201, 209, 214 ; — précoce (ou primaire), 17, 43, 44, 47, 48, 88, 95, 97, 104, 105, 106, 107. 109, 1 14, 168 ; — tardive (ou secondaire), 43, 46, 79 note 24, 88, 95, 97, 99, 103,

104, 105, 106, 168.

inhibition intellectuelle, 12, 32, 186.

interdit de l'inceste 78, 82 note 27.

i de savoir, 107, 192.

investigation sexuelle infantile 22, 26, 181, 182, 186, 191, 192, 193.

(41)

investissement — d'objet, 61, 69, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 79, 80, 81, 82, 83, 86, 88, 91, 95, 96, 97, 99, 102, 103, 107, 163 ; — narcissique (ou du moi), 102 ; — quiescent, 185.

Jones E XVI, 51, 206.

Jung C . G 162.

Klein M . 124, 125.

Lacan J . 118, 206.

Lagache D 93, 145, 156, 157, 174, 206.

Laplanche J XVI, 5, 6, 7, 9, 26, 28, 33, 34, 38, 42, 50, 92 note 30, 106, 113, 114, 115, 116, 117, 118, 119, 1 2 0 , 1 2 1 , 1 2 2 , 1 2 3 , 1 2 4 , 1 2 5 , 126, 127, 128, 203.

Le Guen C 45.

liaison 99, 120, 124, 188, 207, 208, 214.

libido — érotique, 66, 89, 93, 94, 99, 100, 107, 108, 109, 165, 166, 169, 183, 188, 195, 204; — d'objet (objectale) 37, 55, 59, 60, 102, 108, 109, 153, 165 ; - du moi, 37, 103, 148, 153 ; — homosexuelle, 156, 162, 163, 165 ; — narcissique (ou désexualisée), 55, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 66, 74, 84, 94, 96, 98, 99, 100, 107, 108, 109, 148, 165, 166, 169, 183, 188, 195, 204, 214; « viscosi- fication » de la - , 183, 188, 189, 197, 204 ; viscosité de la —, 62, 166, 183. 188, 189, 202.

Maïdani-Gérard J . - P 199.

masochisme 11, 14, 100 note 33, 144, 145, 146. 179 ; — lié, 130 ; — non lié, insuffisamment érogénéisé, 127 ; — primaire érogène, 127 ; — secondaire, 127.

mélancolie 70, 71, 72, 73, 74, 89, 108.

modification du but, voir Changement de but

moi, plaisir purifié, 154 ; clivage du

—, 137, 138, 170, 171, 176, 177, 179, 180 ; idéalisation du —, 154, 155, 156, 158, 159 ; intérêts du —, 107 ; travail du —, 108 ; — comme

« être de frontière », 129 note 5. 214.

moi-idéal 69, 145, 154, 155, 156, 159, 164, 167, 170, 171, 174.

motion pulsionnelle 46, 55, 61, 64, 84, 140.

mythes endopsychiques 109.

narcissisme 37, 44, 50, 58, 68, 79, 102,108,153,154, 155, 157, 160, 163,167,170, 200, 201, 202, 213, 214 ; — absolu, 156 ; — négatif, 108 ; — positif, 108 ; — primaire pré- coce, 44, 155, 156, 167, 202, 204 ;

— primaire tardif (unificateur), 46, 60, 80, 81, 96, 102, 134, 136, 156, 157, 166, 213 ; — secondaire, 102, 103, 149, 175, 213, 214 ; fixation au —, 200, 201.

négation 207, 208.

névrose, 22, 26, 30, 32, 35, 41, 87, 91, 141, 150, 161, 177, 178, 185, 191, 194, 196, 203, 204, 212 ; — de transfert, 15, 69, 71, 73, 203, 208 ; — comme négatif de la perver- sion, 177, 178, 185 ; — narcissique, 71.

névrose obsessionnelle, 8, 11, 12, 27, 69, 89, 190, 191, 208 ; disposition à la - , 8, 30, 143, 192.

o b j e t — -but, 144, 145, 174 ; — -connaissance (ou épistémique), 107, 108, 166, 183, 188 ; — externe, réel, 72, 98, 101, 102, 165, 166, 206, 209, 213 ; — narcissique, 71 ; — objectai, 71 ; — objectivement perçu, 132 ; - partiel, 124, 125, 126 ; - -source, 116, 118, 119, 121, 124, 125, 128 ; — subjectivement conçu, 132 ; — total, 124 ; — transitionnel, 132 ; changement d' —, XVIII, 19, 55, 56, 57, 107, 109, 142, 164, 165, 168, 209, 214 ; figuration de l'—, 124, 125, 126 ; idéalisation de l'—. 153, 156, 158.

Pankejeff S (l' homme aux loups), 9, 10, 12, 14, 15, 22, 23, 24, 31, 114, 144, 145, 147, 151, 202.

p a r a n o ï a voir Psychose.

pare-excitation 122, 155.

p e n s é e 122 ; compulsion à la —, 21, 22, 25, 181, 205 ; inhibition de la —, 21, 181, 205 ; sexualisation de la —, 186, 197 ; travail de la —, 60, 109, 182, 186.

perception, 46, 82, 94, 109, 132, 134, 158. 170, 180, 207 ; signes de la - , 118.

(42)

période de latence XVII. XIX. 11. 28.

40. 42. 45. 68. 75. 76. 77. 78. 74.

8 1 , 86. 90. 97. 102. 106, 109. 115.

116.131. 133. 136. 140. 143. 148.

149, 151.156.157. 161. 168. 192.

193. 194. 195. 196. 197. 211. 212.

213.

perversion 137. 141. 149. 153, 158.

159. 171. 176. 178. 203. 204 ; - polymorphe de l'enfance. 137.

plaisir de vivre (Lebenslust) 182.

184. 187.

plaisir scopique 5.

Pontalis. J . - B 199

poussée d'investigation ( F o r s c h e r d r a n g 181.

poussée de savoir (Wissensdrang).

29. 182. 193.

principe de constance. 124 principe de nirvana 155.

principe de plaisir ( d é p l a i s i r 60.

120, 122. 140. 155.

principe de réalité 170.

principe de réduction des tensions au niveau z é r o 124. 155.

processus primaire et secondaire, 125, 126. 188. 207, 208.

processus séparateur (ou de sépara- tion) 43. 46. 47. 105. 106. 202.

projection 165

psychomythologie 109, 110.

psychose(s) 47. 68. 69. 7 1. 87. 171.

203. 204. 211 : — paranoïaques.

161. 1 62, 201. 204 : — paraphréni- ques. 162. 204 ; — schizophréniques.

203.

pulsion(s) définition de la —, 122.

129 : désunion des —. voir Union - Désunion des — : Idéalisation de la —.

153. 155. 158. 159. 178 ; résistance interne à la —. 47. 55 ; source de la —. 46. 121. 122, 123. 209 ; union- désunion des —, 46. 52. 59. 60. 62.

63. 89. 93. 94. 95. 96. 98. 99. 102, 103. 104. 125. 127. 130. 136. 176.

204. 213. 214 : — agressives, 52. 63.

93 : — auto-érotiques, 46, 47. 60, 105.

155. 156. 213 ; — comme concept- limite. 1 19 122. 126 ; — comme

" être "-limite. 129 : — comme être mythique. 119. 122. 128. 129;

— (fonction) d' autoconservation, 3. 5, 6.

7. 26. 38. 66. 116. 118, 193 ; - d' emprise (Bemächtigungstrieb). 5,

8. 9. 50 : — d' investigation ou de chercheur (Forschertrieb). 5. 1 3. 2 1.

22, 26, 52. 145. 181. 182. 193 ; - de destruction (ou de mort). XV I, 17.

37. 38. 39. 45. 47. 48. 49. 50. 51.

52. 57. 58. 59. 60. 61. 63. 68.

89. 93. 9 4 95. 96. 97. 98. 99. 100.

102. 103. 104, 105. 106. 107. 109.

116. 125. 126 127. 128. 130.

131. 136. 148, 152. 155. 156. 167.

176. 178. 189. 201. 203. 204. 213.

214 : — de savoir (W isstrieb). 5. 6.

8. 9. 13. 26. 27. 40. 65. 182.

191. 1 92 : — de vie, 3 8 ; — érotiques.

37. 38. 39. 40. 41. 42. 46. 47. 48.

49), 52, 57. 54. 60. 62. 66. 94. 96.

97, 98, 99, 102, 103. 104. 105. 106.

1 15. 1 16. 127. 130. 131. 136. 142.

1 48. 182. 188. 189. 145. 196. 197.

203. 204. 214 : — homosexuelles.

11. 17. 23. 201 ; — inhibées quant au but lou à but inhibé). 37. 38. 40.

41. 47. 48. 55. 56. 58. 75. 79. 105.

116. 136. 200. 201. 203 ; - orales, 9, 16 ; — partielles prégénitales. 4.

5. 10, 12, 19. 22, 40. 54. 1 06. 1 14.

136. 171. 178. 181. 142. 213 ; - phalliques-génitales. 10. 12, 16. 34.

41.1 06. 115 ; — sadiques-anales. 9.

11. 16. 25. 40. 103. 106. 181 :

— sexuelle(s). XVIII. 3. 4. 5. 7. 13.

17. 19. 20. 27. 29. 38. 42. 49. 52.

54. 56. 57. 66. 76. 77. 105. 106.

1 14. 1 15. 1 16. 122. 124. 126. 127.

130. 142. 177. 181. 192, 193. 194.

203 ; — sexuelles de vie. 124. 125 :

— sexuelles de mort. 50. 124. 125 ;

— vo y eu ristes. 5. 6. 9. 16. 21. 23.

25. 26. 40. 103. 106. 181. 182. 186.

191. 192, 193. 194.

refoulé p r i m a i r e 46. 47. 105.

refoulement XVIII. 9. 11. 12. 13. 14.

15. 20. 21. 22. 23. 25. 26. 27. 28.

29. 30. 31, 32. 33. 34. 35. 37. 42.

52. 67. 68. 69. 75. 76. 77. 78. 79. 81.

82. 83. 84. 86, 87. 88. 89. 90, 91.

95, 96, 97. 100, 102. 122. 142. 143.

144. 146, 147. 148. 150. 157. 158 161, 163, 166. 168. 171. 177. 178, 181. 185, 186. 190, 191. 193. 194.

195. 196. 197. 200. 206. 208. 214 :

— « normal ».77. 78, 83, 87, 91. 95 :

— primaire ou originaire. 46, 47, 91.

97. 105. 117. 120. 121. 129. 196 :

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