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Facteur de réflexion de couches minces multiples comportant une couche diélectrique d'épaisseur variable

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00205882

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205882

Submitted on 1 Jan 1964

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Facteur de réflexion de couches minces multiples comportant une couche diélectrique d’épaisseur variable

P. Giacomo

To cite this version:

P. Giacomo. Facteur de réflexion de couches minces multiples comportant une couche diélectrique d’épaisseur variable. Journal de Physique, 1964, 25 (10), pp.855-858.

�10.1051/jphys:019640025010085500�. �jpa-00205882�

(2)

FACTEUR DE RÉFLEXION DE COUCHES MINCES MULTIPLES COMPORTANT UNE COUCHE DIÉLECTRIQUE D’ÉPAISSEUR VARIABLE

Par P. GIACOMO,

Faculté des Sciences de Caen.

Résumé.

2014

Pour une fréquence donnée, le coefficient de Fresnel r décrit un cercle dans le plan complexe. La détermination de ce cercle et du point courant, en fonction de l’épaisseur, se déduit,

sur un diagramme simple, du seul calcul de trois, ou même deux, points particuliers.

Abstract.

2014

At a fixed frequency, the Fresnel coefficient r deseribes a circle in the complex plane.

The determination of the circle and location of the moving point, as a function of the thickness, is deduced, on a simple diagram, from three or even two calculated points only.

PHYSIQUE 25, 1964,

Le probl6me abord6 ici a ete soulev6, dans un

cas particulier, a l’occasion d’un travail recent [1] :

pour un miroir a couches multiples diélectriques,

normalement constitue de couches altern6es, haut indice/bas indice, d’epaisseurs optiques XO/4, si

l’on fait varier 1’epaisseur e d’une de ces couches,

le d6phasage a la r6flexion, pour la longueur d’onde

fixe xo, varie de façon remarquable. On a repro- duit (fig. 1) les variations du déphasage avance A la reflexion cote air, en fonction de l’ épaisseur

FIG. 1. - Variation du d6phasage avance a la reflexion

sur un miroir 7 couches ZnS jcryolithe, lorsqu’on fait

varier 1’6paisseur de la couche de rang p (p indique

pour chaque courbe) ; les autres couches ont une 6pais-

seur optique Âo 14.

optique ne (ou de cp

=

4n ne/Xo) de la couche

variable, dans le cas d’un empilement de sept couches, sulfure de zinc/cryolithe, depose sur verre ;

la courbe obtenue depend essentiellement du rang de la couche variable, rang repere ici a partir du

verre et indique sur la figure.

Nous verrons que la resolution g6om6trique du probl6me plus general propose permet une inter- pr6tation quantitative des résultats precedents.

Elle donne le coefficient de reflexion pour 1’ampli- tude r, en argument et en module, dans le plan complexe, en fonction de e, a partir de trois ou

meme deux points particuliers ; elle permet ainsi d’obtenir, a peu de frais, une vue d’ensemble des variations de r que le calcul point par point four-

nirait laborieusement.

Position du probl6me.

-

Un empilement de q

couches minces quelconques, absorbantes ou non,

comprend une couche de rang p, non absorbante ;

cette couche, d’indice n reel, a une 6paisseur e

variable reperee par cp

=

4n ne/Ào. L’ensemble est limit6 d’un cote par un milieu infini V (verre par

exemple), absorbant ou non, de 1’autre par un

milieu infini A (air par exemple) non absorbant.

On observe la reflexion dans A. Le coefficient de reflexion r, complexe, pour une radiation de

longueur d’onde dans le vide donn6e Xo, est mesu-

r6 a la surface de separation avec A. On cherche

a 6tudier les variations de r en fonction de e (ou cp).

Cette 6tude se ram6ne a un probl6me classique d’électrotechnique dont la resolution graphique est

connue sous le nom de « diagramme du cerele)).

Quadrip6le equivalent.

-

On sait qu’un empi-

lement de couches minces quelconques est 6qui-

valent a un quadripole. Le quadripole .(Q) 6qui-

valent aux q couches se decompose en ,

a) un quadripole (P -1), comportant les p -1 premi6res couches, fermé . sur V ; l’imp6dance

d’entr6e Z,-i de (P - 1) est invariable ;

b) un quadripole .(P), equivalent à la couche p,

d’épaisseur variable ; on sait que l’impédance

d’entr6e Zp de (P), f erme sur Zp-1, est de la forme

où Zest l’imp6dance caractéristique dans (P) ;

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019640025010085500

(3)

856

FIG. 2.

-

Seule la couche p, d’épaisseur variable, doit etre exempte d’absorption.

c) un quadripole (Q - P) invariable, constitue

par les q -p couches restantes.

L’impédance d’entrée Zq de (Q

-

P) charge par

Zp est fonction homographique de Zp.

Le facteur de reflexion r sur (Q) est fonction homographique de Zp (r

=

(ZQ -ZA)/(ZQ + ZA)

pour le champ electrique).

r est donc fonction homographique du para- m6tre m

=

tg cp /2, reel :

of a, b, c, d sont des constantes complexes.

Diagramme du cerele.

-

Le point R(m) d’affixe r(m) dans le plan complexe, decrit un cercle.

Cette propriete classique se retrouve facilement

en 6crivant

et en introduisant les points P(m) , d’affixe

R(m) et P(m) se correspondent dans une inver-

sion g6om6trique de pole R(oo) (affixe alc). Le point P(m) decrit une droite, sur laquelle son

abscisse est fonction liIiéaire de m ( échelle des m »).

R(m) decrit donc un cercle, dont la tangente en R( Oè) est parall6le a 1’cc échelle des m ». Le point

courant R(m) sur ce cercle est. aligne avec P(m)

et A(oo). Notons qu’une parall6le quelconque à

1’echelle d6finie ci-dessus peut aussi bien servir d’6chelle des m.

L’étude des variations de r(m) se d6duit donc

simplement de la connaissance de trois valeurs :

r(0), r( 00), r(mo) qui suffisent pour determiner le

cercle, une 6chelle et sa graduation (fig. 3).

FIG. 3.

Determination graphique de cp.

-

On vient de voir que I’abscisse de P(m) sur 1’echelle est fonction

lin6aire de m

=

tg 9 /2. II existe donc un point Q,

sur la perpendiculaire en P(O) a 1’6chelle, tel que

Si l’on a construit les deux points P(O) et P(mo),

on sait determiner le point Q. On peut donc cons-

truire le point courant sur le cercle R(m) directe-

ment a partir des valeurs de cp

=

4n ne /Ào (fig. 3).

Cette construction devient peu precise lorsque cp/2 tend vers £ 7r/2. On peut alors lui substituer

une construction complémentaire : en 6crivant

on voit qu’on peut utiliser une autre échelle

lin6aire en m’

=

cotg y/2, parallele a la tangente

au cercle en R(m

=

0) et un point Q’ tel que

(voir figure 5, par exemple).

Simplification.

-

L’établissement de ce dia- gramme se simplifie, si l’on introduit le facteur de reflexion ra-p des q - p derni6res couches, sup-

pos6es d6pos6es sur un milieu infini d’indice n

(indice de la couche d’épaisseur variable). La d6-

monstration des propri6t6s suivantes, qui alour-

dirait inutilement le texte, a ete reportee en annexe.

Le point Rq-p d’affixe ra-p est l’inverse de 12 dans

l’inversion de pole R(-oo) qui échange le cercle et

(4)

857 l’echelle des m ; il est egalement l’inverse de Q’

dans l’inversion de pole R(O) qui 6change le cercle

et 1’6chelle des m’. En outre, le cercle passant par les trois points R(0), R(oo), Rq-p poss6de des pro-

pri6t6s simples : d’une part, dans tous les cas, il est orthogonal au cercle lieu de R(m), d’autre part,

mais seulement dans le cas ou les q - p derni6res couches ne sont pas absorbantes, il est orthogonal

au cercle [irl

=

1]. Dans ce dernier cas, les seuls calculs pr6alables n6cessaires a la construction se

r6duisent a deux facteurs de reflexion : rq-p et soit

r(O) soit rCoo) ; dans le cas general la construction

sera plus commode et les discussions seront plus

fructueuses a partir des valeurs de rq-p, r( ao) et r(o).

Construction du diagramme.

--

Il suffit done de calculer les facteurs de reflexion complexes rq-p,

r(o) et T’(oo) d6jA definis, ou seulement rq-p et l’un

des deux autres si les q

-

p derni6res couches sont

d6pourvues d’absorption, pour 6tablir comme suit le diagramme.

10 Placer, dans le plan complexe, les points R(O), R( ao), RQ-p, d’affixes respectives r(O), r( 00), rq-p.

20 Construire le cercle Co passant par R(O), R( 00), Rq-p.

3° , Construire le cercle orthogonal a Co en R(O)

et R((oo) ; c’est le lieu cherche [Rlm)] de R(m).

40 Construire la tangente en R(oo) a ce cercle

et choisir une parall6le quelconque a cette tan-

gente : ce sera « l’ échelle » des m

=

tg cp/2.

50 Prendre l’inverse Q de Rq-p dans l’inversion

g6om6trique de pole R( oo) qui 6change le cercle [R(m)] et l’échelIe.

60 Abaisser la perpendiculaire QP(O) a 1’echelle.

7° Prendre sur l’échelle le point P(m) tel que

r

80 La droite R( oo) P(m) coupe le cercle [R(m)]

en R(m) d’affixe r(m).

On peut reprendre 40 a 80 en 6changeant les

roles de R( 00) et R(O), m == tg cp /2 et m’ == cotg cp /2

done T et ] 2 2 f2 2 et Q’, P(O) et P’(0), P(m)

P’(m’).

Dans le cas ou les q

-.

p derni6res couches sont

d6pourvues d’absorption, il suffit de calculer rq-p et l’un des deux facteurs de reflexion r(O) ou r(oo) :

le cerle [/r/

=

1] et le cercle point .Rq-p d6finissent

un faisceau de cercles : le cercle [R(m)] cherche est

le cercle de ce faisceau qui passe par R(O) et R( 00) ;

l’un de ces deux points se d6duit d’ailleurs ais6ment de l’autre, puisqu’ils sont tous deux sur le cercle Co, orthogonal a [R(m)] et a [r

=

1], cercle passant

par Rq-p. Le reste de la construction est inchangé.

Dans le cas ou la couche p serait absorbante, on trouverait, comme lieu de R(m), non plus un cercle

mais l’inverse d’une spirale logarithmique, de point limite R,!-p. La construction serait sensi-

blement plus compliquoe et perd ainsi au moins une partie de son intérêt.

Exemples d’applieation.

-

On a trace (fig..4), les

diff6rents cercles correspondant au cas particulier 6voqu6 tout au d6but. Dans ce cas, r(O), r(oo) et

rp_q sont d’un calcul particulièrement simple [1],

FIG. 4.

-

Diagramme circulaire donnant r complexe

pour le meme exemple que figure 1.

[2]. La figure 5 illustre la construction n6cessaire

pour graduer le cercle (p

=

4) en’fonction de cp. On voit qu’on retrouve tres rapidement les principaux

FIG. 5.

-

Construction du cercle (p

=

4) et determination

du point courant ; meme exemple que figures 1 et 4

(les points calcul6s sont reperes par la valeur de cp en

degr6s),

(5)

858

r6sultats de la figure 1 : suivant que le cercle entoure ou non l’origine, le d6phasage avance à

la reflexion diminue ou non de 27t lorsque cp aug- mente de 27r. On a en outre, simultanément, des renseignements sur les variations de r en module.

Inversement, si l’on cherche a obtenir une pro-

priete particulière (variation tres rapide de lrl par exemple) on aura avantage a discuter directement sur le diagramme les conditions a imposer a r(o), y(oo), Ta-r>. On verrait ainsi rapidement qu’on ne peut en aucun cas obtenir avec les q - p derni6res couches non absorbantes, en reflexion, des franges d’6gale 6paisseur analogues aux franges de trans-

mission a ondes multiples (maximums de jrj tr6s aigus, entour6s de larges regions ou Irl ~ 0) : si r

est voisin de 1 pour certaines valeurs de l’épaisseur

de la p ieme couche, et voisin de zero pour d’autres

valeurs, la variation de irl en fonction de l’épais-

seur de cette couche est obligatoirement complé-

mentaire d’une fonction d’Airy : minimums étroits

de irl s6par6s par des maximums larges. On peut,

par contre, obtenir ce type classique de franges

avec une variation tres rapide de phase de + 7t ou

-

7T dans la region Irl ~ 0, arg (r) augmentant

sensiblement de ± 7r au passage au voisinage de l’origine, avec le signe + ou

-

suivant que le cercle entoure ou non l’origine.

Annexe. -Les propri6t6s du point ra-p resultent

de trois remarques :

10 Si l’on introduit le facteur de reflexion rp, dans la couche p, au voisinage de l’interface

(p, p + 1), on a

r pour 1’ensemble est encore une fonction homo-

graphique de rp, a coefficients independants de p

(par l’interm6diaire de Zp

=

Z + r, - r, Les points p

R(m) se d6duisent donc des points Rp(cp), d’affixes rp(cp), par une transformation g6om6trique G (simi-

litude X inversion X sym6trie) qu’il est inutile de pr6ciser davantage. Le lieu de Rp(cp) est un cercle

centre sur l’origine, orthogonal au faisceau (D) des

droites passant par l’origine et par Rp(cp), d’angles polaires po - cp. La transformation G transforme le cercle [Rp(cp)] en le cercle [R(m)], et le faisceau de droites (D) en un faisceau de cercles (C) ortho- , gonal a [R(m)] ; l’un des points de base de ce

faisceau de cercles correspond a rp

=

0, done

a Zp = Z’ : c’est Rp-a ; les cercles du faisceau (C) coupent le cercle particulier Co correspondant à

cp

=

0 sous I’angle - cp ; les points R(o) et R(oo), correspondant à cp = 2k1t et cp

=

(2k + 1)n, sont

sur ce meme cercle Co du faisceau (C).

20 L’inversion g6om6trique de pole R(oo) qui 6change le cercle [R(m)] et 1’echelle des m trans-

forme le faisceau (C), de point de base Rq-p, ortho- gonal a [R(m)], en un faisceau (r), orthogonal à 1’echelle, de point de base Q (inverse de Rq-p) ; le

cercle ro inverse de Co n’est autre que la perpen-

diculaire abalss6e de Q sur 1’6chelle ; les cercles du faisceau (r) font avec ro 1’angle p et coupent

1’echelle en P(m). P(O) P(m) est done vu de Q sous I’angle cp /2.

30 Si les derni6res couches sont d6pourvues d’absorption, a Jrp)

=

1 doit correspondre irl

=

1 ;

le cercle [Irpl

=

1] étant orthogonal au faisceau (D),

le cercle [Irl

=

1] doit etre orthogonal au faisceau (C), et en particulier a Co.

Manuscrit reCu le 26 avril 1964.

BIBLIOGRAPHIE [1] CHABBAL (R.), GIACOMO (P.) et PELLETIER (E.), Colloque

sur l’Optique des couches minces solides, Marseille,

1963. J. Physique, 1964, 25, 275.

[2] GIACOMO (P.), Rev. Opt., 1956, 35, 317.

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