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Mesures interférométriques de longueurs d'ondes de raies d'absorption dans le proche infra-rouge

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235862

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235862

Submitted on 1 Jan 1958

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Mesures interférométriques de longueurs d’ondes de raies d’absorption dans le proche infra-rouge

D.H. Rank

To cite this version:

D.H. Rank. Mesures interférométriques de longueurs d’ondes de raies d’absorption dans le proche infra-rouge. J. Phys. Radium, 1958, 19 (3), pp.402-404. �10.1051/jphysrad:01958001903040200�.

�jpa-00235862�

(2)

402.

MESURES INTERFÉROMÉTRIQUES DE LONGUEURS D’ONDES DE RAIES D’ABSORPTION DANS LE PROCHE INFRA-ROUGE

Par D. H. RANK,

The Pensylvania State University.

University Park, Pensylvania.

Résumé. 2014 Discussion générale de la « Méthode des ordres exacts ». L’attention est portée sur la correction qu’impose la longueur finie de la fente de sortie et sur son influence dans l’application

de la méthode.

Le problème de la dispersion de phase dans les films diélectriques est discuté.

La précision des mesures de longueurs d’ondes est illustrée par l’exemple d’un nombre relati- vement élevé de longueurs d’onde qui ont été déterminées en utilisant les méthodes mentionnées ci-dessus.

Abstract. 2014 A general discussion of the " Method of Exact Orders

"

will be given. Attention

will be paid to the necessary correction occasioned by the finite length of the exit slit and its influence in the operation of the method.

,

The problem of dispersion of phase in dielectric films will be discussed.

Precision of wavelength measurement will be illustrated by means of a relatively large number

of wavelengths which have been determined using the above mentioned methods.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 19, MARS 1958, 1

En principe la mesure des longueurs d’onde est

presque aussi simple pour les raies d’absorption

que pour les raies d’émission. Un grand nombre de caractéristiques intéressantes dans le proche infra-

rouge ne peuvent être atteintes par l’expérience

que grâce aux spectres d’absorption. Certains des détails intéressants des spectres d’absorption molé-

culaires n’exigent pas une mesure précise de lon-

gueur d’onde, même pour une étude poussée. Il y a,

cependant, d’autres phénomènes moléculaires inté- ressants, par èxemple relations entre constantes

moléculaires, mesures de distances entre noyaux, etc... dont l’étude demande une mesure précise

de longueur d’onde.

Un travail récent fait dans ce- laboratoire a

montré qu’il est maintenant possible de mesurer

certaines constantes moléculaires avec une pré-

cision quelque peu inférieure mais comparable à

celle que l’on obtient en spectroscopie des micro-

ondes. Cet état de chose est particulièrement pré-

cieux parce que des états excités impossibles à

atteindre par la spectroscopie des micro-ondes

peuvent être étudiés au moyen des techniques infra-

rouges.

La nécessité d’isoler dans un spectre continu une

bande étroite de longueurs d’ondes, déterminée par l’intervalle spectral libre de l’interféromètre, aliène

une sévère restriction de la quantité d’énergie dis- ponible pour faire des mesures sur les détails de

-l’interf érogramme.

On peut trouver un schéma du spectrographe à

réseau à’haute résolution et de l’interféromètre tels

qu’ils sont utilisés actuellement sur la figure d’un

article de Rank, Guenther, Shearer .et Wiggins [1].

Les longueurs d’onde ont été mesurées à l’aide de

cet appareil par deux méthodes différentes, de sensi-

bilités comparables. La méthode que nous avons employée le plus souvent et qui est la moins labo- rieuse, est celle que j’appelle « méthode des ordres exacts ». Je crois avoir décrit cette méthode pour la

première fois ici à Paris en 1953. La 2e méthode

que nous avons utilisée est celle que j’appelle

méthode « Stadia » ; elle peut être utilisée à la fois

en émission et en absorption.

Le problème de la mesure de longueurs d’onde

avec un interféromètre implique simplement la

mesure d’ordres entiers et fractionnaires pour des

longueurs d’ondes convenables connues et incon-

?

nues. La détermination d’ordres entiers et fraction- naires pour des raies d’absorption dans l’infra-

rouge est compliquée par deux facteurs dus tous

deux en majeure partie à des limitations d’énergie.

Premièrement, il est nécessaire d’utiliser une fraction finie du système d’anneaux pour faire les

mesures. L’emploi d’une telle fraction finie intro- duit des déplacements dans la position apparente

des maxima et des minima de la figure d’inter- férence, ce qui a été_ démontré quantitativement

par Rank et Bennett [2]. Ces conditions sur les ordres fractionnaires appelées de « hauteur de fente », dépendent de façon compliquée d’une part

de la géométrie de l’observation de la figure d’inter-

férence et d’autre part du pouvoir réflecteur des lames de l’étalon Fabry-Perot [2], [3]. Pour des

lames recouvertes d’une couche X/4 de ZnS, le déplacement des maxima est 0,327 A, A étant le

nombre d’anneaux sous-tendus par le diaphragme rectangulaire de sortie. Cette relation linéaire n’est valable que si A est inférieur à 0,1.

,

Deuxièmement,l’absorption de l’infra-rouge par

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01958001903040200

(3)

403

les films métalliques interdit fortement l’emploi de

tels films comme couches réfléchissantes dans l’infra- rouge lorsque l’on travaille en absorption. Aussi

avons-nous trouvé nécessaire d’utiliser des couches

diélectriques. Comparées aux couches métalliques

ces couches ont une très grande dispersion du chan-

gement de phase à la réflexion. Heureusement des valeurs préliminaires du changement de phase à la

réflexion peuvent être calculées avec une précision

raisonnable à partir de la théorie électromagnétique.

Pour obtenir la précision voulue, il est cependant

nécessaire de se livrer à de fastidieuses mesures de la dispersion de phase par l’emploi de deux épais-

seurs d’étalon ou plus [1].

°

Méthode des ordres exacts.

-

Si l’on explore un spectre continu, après avoir placé un étalon de Fabry-Perot à l’entrée, ou à la sortie de préférence, d’un monochromateur à haute résolution, on

observe une série de franges dont les maxima sont

séparés par 1/2 (Lt cm-’ ou , est l’indice de réfrac- tion de l’air et t la séparation des ’lames d’étalon

en cm. Si la résolution du monochromateur est

grande par rapport à l’intervalle spectral libre de l’étalon, l’enregistrement obtenu, sera une repro- duction fidèle de la distribution d’intensité dans ce

système de franges. La présence de raies d’absorp-

tion dans le spectre continu se traduira par l’obser- vation de raies d’absorption superposées sur le système de franges.

Les raies d’absorption apparaîtront en général à

toutes les longueurs d’ondes possibles correspon- dant à tous les ordres fractionnaires possibles de

l’interféromètre.

Le problème de la mesure des ordres fraction- naires auxquels apparaissent les raies d’absorp- tion, est en premier lieu un problème de précision

et de sensibilité : Un peu de réflexion montrera que le maximum de sensibilité dans la mesure de la.

position de la raie d’absorption sera obtenu quand

la raie d’absorption est placée au sommet de la frange d’interférence. Cette condition de sensibilité maximum est facile à satisfaire puisque la longueur

d’onde à laquelle les maxima des franges apparais-

sent peut être réglée en changeant la pression d’air

dans l’interféromètre. Ainsi la raie d’absorption peut être amenée en coïncidence avec le sommet d’une frange d’interférence par un choix conve- nable de la pression de l’air dans l’interféromètre.

Une mesure de la pression d’air lors de la coïnci-

dence et la connaissance de l’indice de réfraction

r

de l’air et de 2t permettent le calcul de l’ordre fractionnaire rapporté à l’interféromètre avec ses lames dans le vide. Des mesures’préliminaires pré- cises, mais encore incomplètes et non publiées, de

l’indice de l’air faites dans ce laboratoire dans la

région 1,5 ont montré que la formule de dis-

persion d’Edlen [4] est correcte à un degré beau-

coup plus grand que celui nécessaire pour faire des

mesures de longueurs d’onde infra-rouge, à. 1(W près.

R. G. S. W. [1] ont montré la sensibilité de la méthode des ordres exacts sur les figures 2 et 3 de

leur article ; des cales de 13 et 28 mm respecte- vement étaient utilisées dans l’étalon F’.-P. Dans la

région de 1,5 ti à 2,5 . la précision sur la longueur

d’onde est meilleure que 5.10"""s.

.

Il faut remarquer que la « méthode des ordres exacts » n’est pas complètement une méthode inter-

férométrique Puisqu’il est nécessaire que le mono- chromateur ait une haute résolution à la fois pour

présenter le système de franges et pour localiser la

’raie d’absorption par rapport aux franges. -

La méthode « Stadia ».

-

Cette méthode pour

mesurer les ordres fractionnaires a été décrite par

Rank, Bennett et Bennett [3]. C’est une méthode purement interférométrique puisque le pouvoir de

résolution est obtenu essentiellement à l’aide de l’interféromètre. La fente du monochromateur est ouverte à une largeur juste égale à celle nécessaire, poùr faire disparaître les franges. Dans ces condi-

tions si on laisse la bande de longueurs d’onde du

continu arriver sur l’étalon, la longueur d’onde

convenable pour produire une interférence cons-

tructive sera toujours présente. Ainsi si nous modi-

fions l’épaisseur effective de l’étalon en changeant

la pression d’air dans l’interféromètre, aucun chan- gement dans l’intensité du fond continu ne peuL

être observé. Cependant, si une raie d’absorption

est présente un minimum apparaîtra à la longueur

d’onde correspondant, à l’interférence constructive

au centre de la raie d’absorption. Une façon très3 pratique et commode de modifier la pression de

l’air dans l’étalon est le « procédé à débit, de gaz linéaire en masse » décrit par Rank et Shearer [5].

Cette méthode a été appelée « méthode Stadia » parce que la pression d’air pour laquelle le maxi-

mum ou le minimum se produisent est déterminé3

en traçant des repères sur l’enregistrement lors du passage de la colonne manométrique devant une paire de fils de réticule en croix dans le cathéto- mètre. Il suffit alors d’interpoler entre les deux pres- sions enregistrées connues pour trouver avec pré-

cision la pression pour laquelle le maximum ou le minimum se produit. Cette méthode peut être

utilisée pour des raies d’émission aussi bien que pour des raies d’absorption. Des exemples d’emploi

de la « méthode Stadia » à la fois en émission et en

absorption sont donnés sur la figure 1 de la réfé-

rence 3.. ,

1

Malheureusement le temps ne me permet pas de passer en revue les détails des procédés nécessaires à la mesure des longueurs d’ondes par les méthodes

qui ont été brièvement décrites. Les problèmes

variés et divers qui se posent à la suite de ces

mesures ont été décrits dans les références origi-

nales données dans la bibliographie.’

(4)

404

J’aimerais faire remarquer que nous obtenons

une sensibilité en longueur d’onde de 1 pour 2.101

.

avec un facteur de réflexion de seulement 30 %

sur les, lames d’étalons. Cette sensibilité résulte évidemment de la détermination quantitative du

contour d’intensité du système de franges. Des expériences assez grossières avec ees couches d’argent très réfléchissantes sur les lames d’étalon,

faites en lumière verte, avec enregistrement photo- électrique des franges, ont montré une sensibilité

en longueur d’onde 1 pour 4.108.

A l’heure actuelle, nous avons effectué la mesure

complète de 2 bandes par ces méthodes interfé-

rométriques. La bande 002 -> 000 de HCN à 1,5 fl

,

a été mesurée [1]. La raie P(1) de cette bande a été

mesurée par rapport à la raie verte de 198Hg. De plus 29 raies ont été mesurées par rapport à P(1).

Nous estimons que la précision absolue sur la

raie P(1) est 1 pour 107 et celle des 29 raies par

rapport à P(1) 1 pour 4.10?. Dans la région de 2,5 p.,

la bande 2 -> 0 de CO a été mesurée [6]. Dans ce

cas nous avons mesuré la raie R(18) de cette .bande par rapport à la raie verte de 198Hg. Trente-trois raies de cette bande ont été ensuite mesurées par

rapport à J? (18) avec une précision de 1 pour 107.

Un certain nombre de facteurs ont déterminé notre choix des bandes à mesurer. Les deux bandes mentionnées ci-dessus sont dans la région du proche infra-rouge des étalons de longueurs d’onde sont particulièrement utiles. Ces molécules linéaires donnent des raies fines et commodément espacées.

De plus, la considération la plus importante à

notre point de vue était la détermination de l’état fondamental B de ces molécules. Combinée avec les déterminations de B par les micro-ondes, cette

mesure permet de déterminer la vitesse de la lumière. Les "mesures de la bande de HCN [7] ont

donné une valeur c

=

299 793,2 + 1,8 km/s. Plus

récemment nous avons obtenu

,

c

=

299 793,7 + 0,7 km/s

à partir de mesures sur la bande de CO [6].

Ces valeurs obtenues au moyen de la méthode du

spectre de bande peuvent être rapprochées de la

valeur c

=

299 793.0 + 0.3 km/s recommandée .par

Du Mond et Cohen [8].

BIBLIOGRAPHIE

[1] RANK (D. H.), GUENTHER (A. H.), SHEARER (J. N.) et WIGGINS (T. A.), J. Opt. Soc. Amer., 1957, 47, 144.

[2] RANK (D. H.) et BENNETT (J. M.), J. Opt. Soc. Amer., 1955, 45, 46.

[3] RANK (D. H.), BENNETT (J. M.) et BENNETT (H. E.),

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[4] EDLEN (B.), J. Opt. Soc. Amer., 1953, 43, 339.

[5] RANK (D. H.) et SHEARER (J. N.), J. Opt. Soc. Amer., 1956, 46, 463.

[6] RANK (D. H.), GUENTHER (A. H.), SAKSENA (G. D.),

SHEARER (J. N.) et WIGGINS (T. A.), J. Opt. Soc.

Amer., 1957, 47, 686.

[7] RANK (D. H.), GUENTHER (A. H.), SHEARER (J. N.) et

WIGGINS (T. A.), J. Opt. Soc. Amer., 1957, 47, 148.

[8] COHEN (E. R.) et Du MOND (J. W. M.), Rev. Mod.

Physics, 1955, 27, 363.

DISCUSSION

Note de l’éditeur.

-

La discussion suivante porte

sur une partie de la communication de D. H. Rank, plus développée dans l’exposé oral que dans le

manuscrit, et qui comportait notamment la,pro-

jection d’un tableau comparatif des résultats des différents auteurs cités dans la discussion.

R. Dupeyrat.

-

Les moyennes par la méthode des moindres carrés, faites par Birge, Bearden,

Watts et Dumond Cohen ne sont pas correctes, car

la méthode ne peut s’appliquer qu’à des résultats

dépourvus d’erreurs systématiques. D’autre part,

la méthode de Bergstrand, 1956, donnant le résul-

tat à mieux que 0,3 kmjs près, pensez-vous pouvoir

avec votre méthode atteindre une telle précision ou

ne vaudrait-il pas mieux, provisoirement, partir

des résultats de Bergstrand pour préciser notre

connaissance des constantes de HCN ? Quel crédit

pensez-vous pouvoir accorder à la moyenne pon- dérée que vous avez calculée car le nombre des groupes de mesures est faible et les poids sont

nécessairement assez arbitraires. Il est pourtant à

noter que les derniers résultats que vous avez

publiés convergent.

D. H. Rank.

-

Toutes les méthodes, même celles.

qui sont données comme ayant les erreurs probables

les plus faibles présentent des erreurs systéma-

tiques très mal connues de sorte qu’il est souhai-

table de faire des mesures par toutes les méthodes,

même celles qui paraissent un peu moins précises.

J. Terrien.

-

Dans certains mesures de c, la

longueur parcourue par la lumière est mesurée par

comparaison plus ou moins directe au mètre étalon,

dans d’autres par rapport à la raie rouge du Cd.

Il y a entre les deux étalons de longueur une diffé-

rence non déterminée de l’ordre de 0,3.10-6.

Références

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