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Relations between cereal aphids and their host plants. I. - Development of a methodology for identifying resistance to Sitobion avenae (F.) by antiobiosis in winter wheat

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Relations between cereal aphids and their host plants. I.

- Development of a methodology for identifying resistance to Sitobion avenae (F.) by antiobiosis in

winter wheat

J.P. Di Pietro, Charles-Antoine Dedryver

To cite this version:

J.P. Di Pietro, Charles-Antoine Dedryver. Relations between cereal aphids and their host plants. I.

- Development of a methodology for identifying resistance to Sitobion avenae (F.) by antiobiosis in winter wheat. Agronomie, EDP Sciences, 1986, 6 (5), pp.469-479. �hal-02723812�

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Relations entre les pucerons des céréales et leurs

plantes-hôtes.

I. — Mise au

point

d’une métho-

dologie

de recherche de résistance à Sitobion

avenae

(F.)

chez différents cultivars de blé d’hiver

Jean-Paul DI PIETRO Charles-Antoine DEDRYVER Christine SOSTER

l.N.X.A., Laboratoire de Recherches de la Chaire de Zoologie de !’E’.N.S.A.R., Centre de Recherches de Rennes, F 35650 Le Rheu

RÉSUMÉ La recherche de relations d’antibiosis entre Sitobion avenae (F.) et différents cultivars de blé d’hiver a été effec- tuée en caractérisant chaque cultivar par le taux intrinsèque d’accroissement journalier (rm) qu’exprime ce puce-

ron en conditions contrôlées et à 2 stades phénologiques : plantules non vernalisées et épiaison-maturité lai-

teuse.

Vingt-cinq cultivars ont été étudiés dont 18 choisis par sélection au champ dans une collection de blés d’hiver.

Ceci nous a permis de classer, pour chaque stade phénologique étudié, les cultivars en 3 groupes (fortement, moyennement et peu multiplicateurs de S. avenae) et de montrer que :

- pour la plupart des cultivars, le r,, est plus élevé au stade épiaison qu’au stade plantule,

- selon le stade phénologique étudié, certains cultivars peuvent appartenir à des groupes d’infestation diffé- rents.

Nous avons mis en évidence que « Maris Huntsman » et « Champlein » sont, dans les 2 situations, fortement multiplicateurs de S. avenae alors que « Cajka » et « Vala » manifestent une résistance partielle à ce puceron.

D’autres cultivars Iljitchevka », « Nongda 140 », « Jubilejna » et « PI 94571 ») présentent à l’épiaison un

caractère peu multiplicateur de S. avenae également remarquable.

La méthodologie et l’intérêt de la détermination du rmsont discutés.

Mots clés additionnels : Aphides, Triticum aestivum, effet variétal, taux intrinsèque d’accroissement.

SUMMARY Relations between cereal aphids and their host plants. I. - Development of a methodology for identifying resistance to Sitobion avenae (F.) by antiobiosis in winter wheat.

The search for antibiosis relations between Sitobion avenae (F.) and different cultivars of winter wheat was

carried out by characterizing each cultivar by the daily intrinsic rate of increase (rm) of the aphid in a controlled

environment at 2 growth stages of the plant : non-vernalized plant and heading-milky ripeness. Twenty five cultivars were studied, including 18 chosen by field selection in a winter wheat collection. The results allowed cultivars to be classified, at each growth stage, into 3 groups depending on their ability to multiply S. avenae (strongly, moderately, poorly). For most of the cultivars, rmwas higher at heading than at the non-vernalized plant stage. Some cultivars belonged to different infestation groups at different growth stages. "Maris Huntsman" and "Champlein" multiplied S. avenae strongly at both stages, while "Cajka" and "Vala" were

partially resistant to this aphid. Other cultivars ("Iljitchevka", "Nongda 140", "Jubilejna" and "PI 94571") multiplied S. avenae poorly at heading, which is remarkable. The methodology and the value of assessment of r

mwere discussed.

Additional key words : Aphids, Triticum aestivum, varietal effects, intrinsic rate of increase.

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1. INTRODUCTION

L’un des objectifs essentiels de la lutte intégrée con-

siste à essayer de maintenir la densité numérique des

animaux nuisibles au-dessous d’un seuil déterminé, à partir duquel les déprédations de ces ravageurs ris- quent d’avoir une incidence économique non négligea-

ble sur la production. Le choix comme moyen préven- tif de variétés d’espèces cultivées relativement peu favorables à la multiplication de leurs déprédateurs peut contribuer de manière essentielle à atteindre ce

but, surtout si ces animaux présentent une vitesse de développement et un taux de reproduction élevés.

Tel est le cas en particulier de Sitobion avenae (F.),

le puceron des épis des céréales, reconnu depuis une quinzaine d’années seulement comme la principale espèce de pucerons responsable de dégâts directs sur

blé en Europe du Nord (VERE!JKEN, 1979). L’intérêt d’une telle approche se trouve justifié historiquement

par la constatation de LOWE (1982) qui propose

comme possible explication de l’accroissement récent des problèmes posés par ce puceron en Grande-

Bretagne, le remplacement, vers 1970, de variétés de blé d’hiver, telle « Capelle Desprez » qu’il juge rela- tivement « résistante » au puceron, par d’autres plus récentes comme « Joss Cambier » ou « Maris Hunts-

man » décrites comme très favorables à ce puceron.

Dans ce contexte, un de nos objectifs est de pros-

pecter une gamme de cultivars aussi large que possible afin de déceler, chez certains d’entre eux, d’éventuels

degrés de « résistance » susceptible d’être introduite dans un programme d’amélioration génétique. Un

autre objectif sera d’établir un classement des princi- pales variétés de blé actuelles en fonction de leur caractère multiplicateur de S. avenae et ultérieurement d’autres pucerons des céréales, permettant d’attribuer à chaque variété, lorsqu’elle est cultivée, un plus ou

moins grand risque de pullulation de ces ravageurs.

Ces phénomènes de résistance relative sont com-

plexes dans leurs mécanismes : PAINTER (1951, 1958) distingue la non-préférence (redéfinie sous le terme d’antixénosis par KOGAN& ORTMAN, 1978), l’antibio- sis et la tolérance. Aucune étude n’a encore porté sur la tolérance, c’est-à-dire sur la capacité qu’ont cer-

tains cultivars de se développer en présentant finale-

ment des dégâts acceptables en dépit de niveaux de populations du ravageur qui provoqueraient des dom-

mages importants sur d’autres hôtes sensibles. Pour ce

qui est des phénomènes d’antixénosis et d’antibiosis

qui affecteraient, selon CARTER & DIXON (1981), res- pectivement le taux d’immigration des pucerons sur la

plante-hôte et leurs paramètres biotiques (durée de développement, fécondité, taux de survie, ...), les modalités expérimentales permettent difficilement de les mettre en évidence de manière isolée. Les observa- tions de DEDRYVER & DI PIETRO(1986) en conditions naturelles montrent que ces phénomènes peuvent être masqués ou modifiés par l’action d’autres facteurs

intrinsèques (précocité des variétés, sensibilité aux

maladies cryptogamiques, ...). En serre, où les puce-

rons peuvent circuler d’un cultivar à l’autre the walk-about method ») et la résistance est appréciée

en dénombrant les populations de S. avenae sur cha- que cultivar un certain temps après l’infestation ini- tiale par des pucerons immatures, les travaux de

L

OWE (1980, 1981, 1982) ne permettent pas davantage

de distinguer l’effet d’antixénosis de l’antibiosis. C’est

pourquoi, de la même manière que SOTHERTON &

V AN

EMDEN (1982), nous avons entrepris, en 1981, des expérimentations en conditions contrôlées qui per- mettent d’étudier séparément chacun des 2 phénomè-

nes et donc de définir avec précision l’éventuel facteur de résistance à sélectionner (DI PIETRO & DEDRYVER, 1984).

Nous avons choisi d’étudier en premier lieu l’effet d’antibiosis. Celui-ci est mesuré par l’action dépres- sive que peut exercer le cultivar hôte sur l’expression des différentes composantes de l’accroissement des

populations de S. avenae : durée de développement et mortalité larvaire, taux de survie et fécondité journa-

lière des virginipares. C’est ce qu’intègre la détermina- tion du taux intrinsèque d’accroissement naturel tel

qu’il est défini par BIRCH (1948). Ce paramètre,

estimé pour des individus de S. avenae élevés sur dif- férents cultivars dans des conditions identiques, peut s’interpréter comme un indice, propre à chaque culti-

var, de capacité à favoriser ou défavoriser la multipli-

cation de ce puceron.

Il. MATÉRIEL ET MÉTHODE

A. Les cultivars de blé d’hiver

Vingt-cinq cultivars au total ont fait l’objet d’étu-

des. Sept d’entre eux ont été retenus parmi ceux étu-

diés par DEDRYVER & DI PIETRO (1984, 1986) en con-

ditions naturelles. Il s’agit :

- de variétés très cultivées en France, surtout lors des années 1977-1978, et très infestées au champ telle

« Maris Huntsman », ou présentant des niveaux variables d’infestation selon les années comme « Capi-

tole », « Champlein », « Fidel » et « Roazon » ; ;

- de lignées signalées comme peu favorables’ aux

pucerons telle la lignée russe « Mironovskaïa 808 »

(H INZ

& DaEBELER, 1974, 1976) ou la lignée « (Mi X b)

5-4-4-3-2 », issue de « Mironovskaïa » et « Talent »,

considérée à la suite de travaux préliminaires comme

peu multiplicatrice pour S. avenae (DI PIETRO &

DEDRYVER, 1984).

Les abréviations utilisées pour ces cultivars dans les tableaux et figures sont respectivement : MHUN, CAPI, CHAM, FIDE, ROAZ, MIR8 et MIXB.

Dix-huit autres cultivars ont été choisis à partir

d’observations effectuées au champ sur une collection

de 212 lignées de blé d’hiver de la Station d’Améliora- tion des plantes de l’I.N.R.A. du Rheu, en juin 1983.

Ces cultivars se trouvaient alors à un stade phénologi-

que variant entre l’émergence des épis et la maturité laiteuse : stades 50 à 75 de l’échelle de ZADOKS

(Z

ADOKS et al., 1977). Chaque cultivar occupait une placette de 4 rangées de 2 m de long. Sur 20 talles choisies au hasard le long des 2 rangées centrales, un

dénombrement des individus isolés et des colonies de différentes tailles a été effectué pour S. avenae. En même temps, on a noté les effectifs globaux de Rho- palosiphum padi (L.) et de Metopolophium dirhodum (Wlk.), moins nombreux à cette époque. Les effectifs

moyens sur 20 talles de l’ensemble de la collection et

le critère de choix de cultivars supposés peu favorables

principalement à S. avenae sont présentés dans le tableau 1. Le tableau 2 donne la liste des cultivars

(4)
(5)

ainsi retenus, la nomenclature abrégée utilisée dans les tableaux et figures et les effectifs relevés sur chacun d’entre eux. La lignée « Blé rouge d’hiver barbu » a

été retenue, malgré d’importantes infestations par R. padi, pour ses épis dont la forte aristation peut avoir une influence sur l’installation de S. avenae.

Les cultivars 13 à 21 sont originaires d’U.R.S.S.

(Ukraine). On y retrouve « Mironovskaïa 808 » déjà cité plus haut. Le cultivar « Vala » a également été

retenu car il est issu d’un croisement entre « Miro- novskaïa » et « Moisson ». Les cultivars 22 et 23 sont

d’origine chinoise (Université de Pékin). Enfin les cul- tivars 24 et 25 sont respectivement d’origine portu-

gaise et grecque.

La variété « Capitole », présente dans cette collec- tion, portait des effectifs moyens de pucerons supé- rieurs à ceux retenus comme critère de choix de culti-

vars peu favorables.

B. Le matériel animal : Sitobion avenae

A partir d’une souche maintenue en serre à l’E.N.S.A. de Rennes depuis 1980 sur la variété

« Champlein », des élevages de S. avenae sont réalisés

sur plantes vernalisées de chaque cultivar à 16 ± 1,5 °C

et 16 h de photophase. Ils sont renouvelés avant surpo-

pulation tous les 20 j environ. A partir de la 3egénéra-

tion au moins, obtenue sur un cultivar donné, des lar-

ves aptères du 4estade peuvent être prélevées : ce sont les premières larves issues de ces individus parvenus au

stade virginipare aptère qui sont utilisées dans les expé-

riences concernant ce même cultivar.

C. Méthode expérimentale

1. Modalités d’expérience

Les expériences ont été menées dans 2 chambres cli- matisées maintenues à 20 ± 1,5 °C, 16 h de photo- phase et une humidité relative de 50-75 p. 100, à 2 stades phénologiques de la plante-hôte.

a) Stade jeune plantule non vernalisée

Pour chacun des 25 cultivars, des semences sont placées sur vermiculite dans des tubes de 12 cm de hauteur et 2,5 cm de diamètre. Des plantules de 2 à

3 feuilles (stade 12-13 de l’échelle de ZADOKS) sont

obtenues au bout de 7 j. Elles sont arrosées une fois

par semaine avec une solution nutritive équilibrée (6N-3P-5K).

b) Stade épiaison

D’autres graines sont semées en pots de 12 x 12 cm

dans un mélange de terre franche, terreau et sable.

Après germination, les plantules sont placées en con- ditions de vernalisation (6 ± 2 °C ; 12 h de photo- phase) pendant au moins 8 semaines, puis mises en conditions naturelles. A l’émergence des épis (stade 59

de l’échelle de ZADOKS), les plantes sont installées en

chambre climatisée. La lignée « Campénéac 13 » n’a

pu être étudiée à ce stade.

Une larve néonate est installée selon le cas sur cha- que plantule ou épi, isolés dans un sachet de cello-

phane d’environ 15 cm de long et 2,5 cm de diamètre, perméable à l’air et permettant une parfaite visibilité.

2. Les données recueillies

Les observations quotidiennes permettent de noter la mortalité et la durée de développement des larves.

En général, une forte proportion de virginipares aptè-

res est obtenue pour laquelle on note la durée qui pré-

cède la ponte des premières larves, la fécondité jour- nalière et la longévité. Tous les 7 j environ, on pro- cède au retrait de leur descendance afin d’éviter un

mélange des générations. En moyenne, 11 répétitions

ont pu être retenues pour chaque cultivar au stade plantule, après élimination des individus dont la lon-

gévité était inférieure à 15 j : cette mortalité « pré-

coce » assez élevée (30 à 50 p. 100 selon les cultivars) peut être, en grande partie, attribuée plus vraisembla- blement à des plantules déficientes ou aux manipula-

tions effectuées qu’à un effet d’antibiosis. Pour les mêmes raisons, on n’a pas pris en compte la mortalité

aux stades larvaires d’ailleurs très faible (environ

3 p. 100). Au stade épiaison, on a retenu, en moyenne, 8 répétitions par cultivar : à ce stade, la mortalité larvaire est nulle et celle intervenant avant

10 j de vie imaginale est très faible (0,5 p. 100).

3. Le traitement des données

Les données ainsi recueillies permettent de calculer la valeur du taux intrinsèque d’accroissement journa-

lier (r!) exprimé par S. avenae sur chaque cultivar-

hôte étudié, dans nos conditions d’expérience : ce paramètre est défini par BIRCH (1948) comme le taux d’accroissement par individu, dans des conditions abiotiques et nutritionnelles déterminées et dans un

milieu les effets d’augmentation de la densité ne se

font pas sentir. Il présente un grand intérêt en tant qu’indice de comparaison entre différentes conditions, soit, dans notre cas le caractère favorable ou défavo- rable, à un stade phénologique donné, des différents cultivars pouvant agir sur la vitesse de multiplication

d’une population de S. avenae.

Un programme FORTRAN 77, adapté d’un pro- gramme ALGOL 68 mis au point au Département de Biométrie de l’Université de Southampton (Grande- Bretagne) permet de calculer le rm de S. avenae qui caractérise chaque cultivar-hôte, son écart-type et sa variance, estimés à partir des données propres à cha- que répétition par la méthode de QUENOUILLE-

T

UCKEY (ou « méthode de Jacknife ») exposée par L

EBART

et al. (1979).

III. RÉSULTATS

A. Les essais au stade plantule non vernalisée

Le tableau 3 présente les valeurs moyennes des paramètres mesurés à ce stade et du rm de S. avenae

sur les 25 cultivars par ordre décroissant de r.. Deux types d’analyses statistiques ont été effectuées

afin, d’une part, de comparer l’intérêt du paramètre synthétique qu’est le rm à celui des différents paramè-

tres relevés et, d’autre part, de classer les cultivars étudiés en groupes favorables ou défavorables à la

multiplication de S. avenae.

Une analyse en composantes principales (A.C.P.) a

(6)

porté sur les 5 variables suivantes mesurées pour l’ensemble des individus (272) :

- âge à la reproduction (durée de développement de la naissance au début de la ponte) de chaque indi-

vidu de S. avenae pour un cultivar donné : AGER ;

- nombre de jours de ponte : NJPO ;

- fécondité totale : FECT ;

- fécondité moyenne journalière : FECJ ;

- taux intrinsèque d’accroissement journalier :

RM.

Les données sont très bien résumées par les 2 pre- mières composantes qui représentent 78 p. 100 de l’inertie totale. La 1 re (45 p. 100 de l’inertie) est très

fortement corrélée à la variable RM et, dans une moindre mesure, à AGER (coefficients de corrélation

respectifs : 0,874 et 0,543). Ces 2 variables sont de plus liées par une forte corrélation négative de coeffi- cient - 0,73. La 2e composante (33 p. 100 de l’iner-

tie) est principalement corrélée à la variable NJPO

(coefficient : 0,975). Les autres variables étudiées,

FECT et FECJ, contribuent presque également à la

construction de ces 2 axes (coefficients de corrélation compris entre 0,428 et 0,244) et sont d’ailleurs égale-

ment corrélées aux variables RM et NJPO : en valeur absolue les coefficients de corrélation sont compris

entre 0,59 et 0,46.

La figure 1 représente la position des variables et des individus correspondant aux cultivars les plus remarquables sur le plan factoriel défini par les 2 pre-

miers axes. Le 1 er axe, défini principalement par RM et AGER, peut s’interpréter comme l’expression de la vitesse de multiplication de S. avenae : il oppose les

cultivars sur lesquels ce puceron se multiplie rapide-

ment (âge à la reproduction court et taux d’accroisse-

ment élevé) à ceux sur lesquels il se multiplie lente-

ment. Le 2e axe, défini par NJPO, oppose, indépen-

damment des cultivars, les individus à longue durée de ponte et grande longévité à ceux ayant une longévité

brève : en effet, les virginipares aptères de S. avenae

ont tendance à échelonner leurs pontes pendant toute leur durée de vie.

En conséquence, on peut donc affirmer qu’à ce stade, le taux intrinsèque d’accroissement journalier,

dont la valeur pour un cultivar donné est principale-

ment dépendante de l’âge reproducteur des individus de S. avenae, semble être l’élément le plus discrimi-

nant entre cultivars très ou peu favorables à ce puce-

ron.

Une analyse de variance portant sur les valeurs de r. obtenues sur les mêmes répétitions révèle des diffé-

rences très significatives au seuil 1 p. 100 entre les cul- tivars étudiés (F2! = 2,749). Les résultats de la com-

paraison multiple des moyennes par le test de DUN-

CAN au seuil 1 p. 100 sont présentés dans la dernière colonne du tableau 3 : ils peuvent être résumés ainsi :

- les cultivars « Vala », « Cajka » et « Mironovs-

kaïa 808 » sont peu favorables, à ce stade, pour S.

avenae (r. significativement plus faible) par rapport à

« PI 94585 », « Cadet », « Champlein », « Iljit-

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