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FACULTÉS DE MÉDECINE ANNÉE 2015 2015 TOU3 1575

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Academic year: 2021

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(1)

FACULTÉS DE MÉDECINE

ANNÉE 2015 2015 TOU3 1575

 

THÈSE

 

POUR LE DIPLÔME D’ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE SPÉCIALITÉ MÉDECINE SPÉCIALISÉE

Présentée et soutenue publiquement

par

Juliette BERNARD le 25/09/2015

Chimiothérapie  néoadjuvante  dans  la  prise  en  charge  des  cancers   ovariens  stade  III  et  IV    

Un  état  des  lieux  

à  Toulouse  entre  2003  et  2013.  

Directeur de thèse : Dr Fabien VIDAL

JURY

Monsieur le Professeur Pierre LÉGUEVAQUE Président Monsieur le Professeur Xavier MONROZIES Assesseur Monsieur le Professeur Jean-Pierre DELORD Assesseur

Monsieur le Docteur Fabien VIDAL Assesseur

Madame le Docteur Laurence GLADIEFF Suppléant

Madame le Docteur Yann TANGUY LE GAC Membre invité

(2)

 

TABLEAU du PERSONNEL HU

des Facultés de Médecine du l’Université Paul Sabatier au 1er septembre 2014

Professeurs Honoraires

Doyen Honoraire M. ROUGE D. Professeur Honoraire M. SALVADOR M.

Doyen Honoraire M. LAZORTHES Y. Professeur Honoraire M. BAYARD

Doyen Honoraire M. CHAP H. Professeur Honoraire M. LEOPHONTE

Doyen Honoraire M. GUIRAUD-CHAUMEIL B Professeur Honoraire M. FABIÉ

Professeur Honoraire M. COMMANAY Professeur Honoraire M. BARTHE

Professeur Honoraire M. CLAUX Professeur Honoraire M. CABARROT

Professeur Honoraire M. ESCHAPASSE Professeur Honoraire M. DUFFAUT Professeur Honoraire Mme ENJALBERT Professeur Honoraire M. ESCAT

Professeur Honoraire M. GEDEON Professeur Honoraire M. ESCANDE

Professeur Honoraire M. PASQUIE Professeur Honoraire M. PRIS

Professeur Honoraire M. RIBAUT Professeur Honoraire M. CATHALA

Professeur Honoraire M. ARLET J. Professeur Honoraire M. BAZEX

Professeur Honoraire M. RIBET Professeur Honoraire M. VIRENQUE

Professeur Honoraire M. MONROZIES Professeur Honoraire M. CARLES

Professeur Honoraire M. DALOUS Professeur Honoraire M. BONAFÉ

Professeur Honoraire M. DUPRE Professeur Honoraire M. VAYSSE

Professeur Honoraire M. FABRE J. Professeur Honoraire M. ESQUERRE

Professeur Honoraire M. DUCOS Professeur Honoraire M. GUITARD

Professeur Honoraire M. GALINIER Professeur Honoraire M. LAZORTHES F.

Professeur Honoraire M. LACOMME Professeur Honoraire M. ROQUE-LATRILLE

Professeur Honoraire M. BASTIDE Professeur Honoraire M. CERENE

Professeur Honoraire M. COTONAT Professeur Honoraire M. FOURNIAL

Professeur Honoraire M. DAVID Professeur Honoraire M. HOFF

Professeur Honoraire Mme DIDIER Professeur Honoraire M. REME

Professeur Honoraire M. GAUBERT Professeur Honoraire M. FAUVEL

Professeur Honoraire Mme LARENG M.B. Professeur Honoraire M. FREXINOS

Professeur Honoraire M. BES Professeur Honoraire M. CARRIERE

Professeur Honoraire M. BERNADET Professeur Honoraire M. MANSAT M.

Professeur Honoraire M. GARRIGUES Professeur Honoraire M. BARRET

Professeur Honoraire M. REGNIER Professeur Honoraire M. ROLLAND

Professeur Honoraire M. COMBELLES Professeur Honoraire M. THOUVENOT

Professeur Honoraire M. REGIS Professeur Honoraire M. CAHUZAC

Professeur Honoraire M. ARBUS Professeur Honoraire M. DELSOL

Professeur Honoraire M. PUJOL Professeur Honoraire M. ABBAL

Professeur Honoraire M. ROCHICCIOLI Professeur Honoraire M. DURAND

Professeur Honoraire M. RUMEAU Professeur Honoraire M. DALY-SCHVEITZER

Professeur Honoraire M. BESOMBES Professeur Honoraire M. RAILHAC

Professeur Honoraire M. GUIRAUD Professeur Honoraire M. POURRAT

Professeur Honoraire M. SUC Professeur Honoraire M. QUERLEU D.

Professeur Honoraire M. VALDIGUIE Professeur Honoraire M. ARNE JL Professeur Honoraire M. BOUNHOURE Professeur Honoraire M. ESCOURROU J.

Professeur Honoraire M. PONTONNIER Professeur Honoraire M. FOURTANIER G.

Professeur Honoraire M. CARTON Professeur Honoraire M. LAGARRIGUE J.

Professeur Honoraire Mme PUEL J. Professeur Honoraire M. PESSEY JJ.

Professeur Honoraire M. GOUZI Professeur Honoraire associé M. DUTAU Professeur Honoraire M. PONTONNIER

Professeur Honoraire M. PASCAL

Professeurs Émérites

Professeur LARROUY Professeur JL. ADER

Professeur ALBAREDE Professeur Y. LAZORTHES

Professeur CONTÉ Professeur L. LARENG

Professeur MURAT Professeur F. JOFFRE

Professeur MANELFE Professeur J. CORBERAND

Professeur LOUVET Professeur B. BONEU

Professeur SARRAMON Professeur H. DABERNAT

Professeur CARATERO Professeur M. BOCCALON

Professeur GUIRAUD-CHAUMEIL Professeur B. MAZIERES

Professeur COSTAGLIOLA Professeur E. ARLET-SUAU

Professeur J. SIMON

(3)

 

37 allées Jules Guesde - 31062 TOULOUSE Cedex Doyen : JP. VINEL

P.U. - P.H.

Classe Exceptionnelle et 1ère classe

P.U. - P.H.

2ème classe

M. ADOUE D. Médecine Interne, Gériatrie Mme BEYNE-RAUZY O. Médecine Interne

M. AMAR J. Thérapeutique M. BIRMES Ph. Psychiatrie

M. ATTAL M. (C.E) Hématologie M. BROUCHET L. Chirurgie thoracique et cardio-vascul

M. AVET-LOISEAU H Hématologie, transfusion M. BUREAU Ch Hépato-Gastro-Entéro

M. BLANCHER A. Immunologie (option Biologique) M. CALVAS P. Génétique

M. BONNEVIALLE P. Chirurgie Orthopédique et Traumatologie. M. CARRERE N. Chirurgie Générale

M. BOSSAVY J.P. Chirurgie Vasculaire Mme CASPER Ch. Pédiatrie

M. BRASSAT D. Neurologie M. CHAIX Y. Pédiatrie

M. BROUSSET P. (C.E) Anatomie pathologique Mme CHARPENTIER S. Thérapeutique, méd. d’urgence,  addict

M. BUGAT R. (C.E) Cancérologie M. COGNARD C. Neuroradiologie

M. CARRIE D. Cardiologie M. DE BOISSEZON X. Médecine Physique et Réadapt Fonct.

M. CHAP H. (C.E) Biochimie M. FOURNIE B. Rhumatologie

M. CHAUVEAU D. Néphrologie M. FOURNIÉ P. Ophtalmologie

M. CHOLLET F. (C.E) Neurologie M. GAME X. Urologie

M. CLANET M. (C.E) Neurologie M. GEERAERTS T. Anesthésiologie et réanimation chir.

M. DAHAN M. (C.E) Chirurgie Thoracique et Cardiaque Mme GENESTAL M. Réanimation Médicale

M. DEGUINE O. O. R. L. M. LAROCHE M. Rhumatologie

M. DUCOMMUN B. Cancérologie M. LAUWERS F. Anatomie

M. FERRIERES J. Epidémiologie, Santé Publique M. LEOBON B. Chirurgie Thoracique et Cardiaque

M. FOURCADE O. Anesthésiologie M. MAZIERES J. Pneumologie

M. FRAYSSE B. (C.E) O.R.L. M. MOLINIER L. Epidémiologie, Santé Publique

M. IZOPET J. (C.E) Bactériologie-Virologie M. OLIVOT J-M Neurologie

Mme LAMANT L. Anatomie Pathologique M. PARANT O. Gynécologie Obstétrique

M. LANG T. Biostatistique Informatique Médicale M. PARIENTE J. Neurologie

M. LANGIN D. Nutrition M. PATHAK A. Pharmacologie

M. LAUQUE D. (C.E) Médecine Interne M. PAUL C. Dermatologie

M. LIBLAU R. (C.E) Immunologie M. PAYOUX P. Biophysique

M. MAGNAVAL J.F. Parasitologie M. PAYRASTRE B. Hématologie

M. MALAVAUD B. Urologie M. PORTIER G. Chirurgie Digestive

M. MANSAT P. Chirurgie Orthopédique M. PERON J.M. Hépato-Gastro-Entérologie

M. MARCHOU B. Maladies Infectieuses M. RONCALLI J. Cardiologie

M. MONROZIES X. Gynécologie Obstétrique M. SANS N. Radiologie

M. MONTASTRUC J.L. (C.E) Pharmacologie Mme SAVAGNER F. Biochimie et biologie moléculaire M. MOSCOVICI J. Anatomie et Chirurgie Pédiatrique Mme SELVES J. Anatomie et cytologie pathologiques

Mme MOYAL E. Cancérologie M. SOL J-Ch. Neurochirurgie

Mme NOURHASHEMI F. Gériatrie M. OLIVES J.P. (C.E) Pédiatrie M. OSWALD E. Bactériologie-Virologie M. PARINAUD J. Biol. Du Dévelop. et de la Reprod.

M. PERRET B (C.E) Biochimie

M. PRADERE B. (C.E) Chirurgie générale

M. RASCOL O. Pharmacologie P.U.

M. RECHER Ch. Hématologie M. OUSTRIC S. Médecine Générale

M. RISCHMANN P. (C.E) Urologie M. RIVIERE D. (C.E) Physiologie M. SALES DE GAUZY J. Chirurgie Infantile

M. SALLES J.P. Pédiatrie

M. SERRE G. (C.E) Biologie Cellulaire

M. TELMON N. Médecine Légale

M. VINEL J.P. (C.E) Hépato-Gastro-Entérologie

Professeur Associé de Médecine Générale Dr. MESTHÉ P.

(4)

 

133, route de Narbonne - 31062 TOULOUSE Cedex

P.U. - P.H.

Classe Exceptionnelle et 1ère classe

P.U. - P.H.

2ème classe

M. ACAR Ph. Pédiatrie M. ACCADBLED F. Chirurgie Infantile

M. ALRIC L. Médecine Interne Mme ANDRIEU S. Epidémiologie

M. ARLET Ph. (C.E) Médecine Interne M. ARBUS Ch. Psychiatrie

M. ARNAL J.F. Physiologie M. BERRY A. Parasitologie

Mme BERRY I. Biophysique M. BONNEVILLE F. Radiologie

M. BOUTAULT F. (C.E) Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale M. BUJAN L. Uro-Andrologie M. BUSCAIL L. Hépato-Gastro-Entérologie Mme BURA-RIVIERE A. Médecine Vasculaire

M. CANTAGREL A. Rhumatologie M. CHAYNES P. Anatomie

M. CARON Ph. (C.E) Endocrinologie M. CHAUFOUR X. Chirurgie Vasculaire

M. CHAMONTIN B. (C.E) Thérapeutique M. CONSTANTIN A. Rhumatologie

M. CHAVOIN J.P. (C.E) Chirurgie Plastique et Reconstructive M. DELOBEL P. Maladies Infectieuses M. CHIRON Ph. Chirurgie Orthopédique et Traumatologie Mme DULY-BOUHANICK B. Thérapeutique

Mme COURTADE SAIDI M. Histologie Embryologie M. COURBON Biophysique

M. DELABESSE E. Hématologie M. DAMBRIN C. Chirurgie Thoracique et Cardiovasculaire

Mme DELISLE M.B. (C.E) Anatomie Pathologie M. DECRAMER S. Pédiatrie

M. DIDIER A. Pneumologie M. DELORD JP. Cancérologie

M. ELBAZ M. Cardiologie M. GALINIER Ph. Chirurgie Infantile

M. GALINIER M. Cardiologie M. GARRIDO-STÖWHAS I. Chirurgie Plastique

M. GERAUD G. Neurologie Mme GOMEZ-BROUCHET A. Anatomie Pathologique

M. GLOCK Y. Chirurgie Cardio-Vasculaire M. GROLLEAU RAOUX J.L. Chirurgie plastique

M. GOURDY P. Endocrinologie Mme GUIMBAUD R. Cancérologie

M. GRAND A. (C.E) Epidémio. Eco. de la Santé et Prévention M. HUYGHE E. Urologie

Mme HANAIRE H. (C.E) Endocrinologie M. LAFOSSE JM. Chirurgie Orthopédique et Traumatologie

M. KAMAR N. Néphrologie M. LEGUEVAQUE P. Chirurgie Générale et Gynécologique

M. LARRUE V. Neurologie M. MARCHEIX B. Chirurgie thoracique et cardiovasculaire

M. LAURENT G. (C.E) Hématologie M. MARQUE Ph. Médecine Physique et Réadaptation

M. LEVADE T. Biochimie Mme MAZEREEUW J. Dermatologie

M. MALECAZE F. (C.E) Ophtalmologie M. MINVILLE V. Anesthésiologie Réanimation

Mme MARTY N. Bactériologie Virologie Hygiène M. MUSCARI F. Chirurgie Digestive

M. MASSIP P. Maladies Infectieuses M. OTAL Ph. Radiologie

M. PLANTE P. Urologie M. ROLLAND Y. Gériatrie

M. RAYNAUD J-Ph. Psychiatrie Infantile M. ROUX F.E. Neurochirurgie

M. RITZ P. Nutrition M. SAILLER L. Médecine Interne

M. ROCHE H. (C.E) Cancérologie M. SOULAT J.M. Médecine du Travail

M. ROSTAING L (C.E). Néphrologie M. TACK I. Physiologie

M. ROUGE D. (C.E) Médecine Légale M. VAYSSIERE Ch. Gynécologie Obstétrique

M. ROUSSEAU H. Radiologie M. VERGEZ S. O.R.L.

M. SALVAYRE R. (C.E) Biochimie Mme URO-COSTE E. Anatomie Pathologique

M. SCHMITT L. (C.E) Psychiatrie M. SENARD J.M. Pharmacologie M. SERRANO E. (C.E) O. R. L.

M. SOULIE M. Urologie

M. SUC B. Chirurgie Digestive Mme TAUBER M.T. Pédiatrie M. VELLAS B. (C.E) Gériatrie

Professeur Associé de Médecine Générale Dr VIDAL M.

Professeur Associé en O.R.L

(5)

 

FACULTE DE MEDECINE TOULOUSE-PURPAN FACULTE DE MEDECINE TOULOUSE- RANGUEIL 37, allées Jules Guesde – 31062 Toulouse Cedex 133, route de Narbonne - 31062 TOULOUSE cedex

M.C.U. - P.H. M.C.U. - P.H

M. APOIL P. A Immunologie Mme ABRAVANEL F. Bactério. Virologie Hygiène

Mme ARNAUD C. Epidémiologie M. BES J.C. Histologie - Embryologie

M. BIETH E. Génétique M. CAMBUS J.P. Hématologie

Mme BONGARD V. Epidémiologie Mme CANTERO A. Biochimie

Mme CASPAR BAUGUIL S. Nutrition Mme CARFAGNA L. Pédiatrie

Mme CASSAING S. Parasitologie Mme CASSOL E. Biophysique

Mme CONCINA D. Anesthésie-Réanimation Mme CAUSSE E. Biochimie

M. CONGY N. Immunologie M. CHASSAING N Génétique

Mme COURBON Pharmacologie Mme CLAVE D. Bactériologie Virologie

Mme DAMASE C. Pharmacologie M. CLAVEL C. Biologie Cellulaire

Mme de GLISEZENSKY I. Physiologie Mme COLLIN L. Cytologie

Mme DELMAS C. Bactériologie Virologie Hygiène M. CORRE J. Hématologie

Mme DE-MAS V. Hématologie M. DEDOUIT F. Médecine Légale

M. DUBOIS D. Bactériologie Virologie Hygiène M. DELPLA P.A. Médecine Légale

Mme DUGUET A.M. Médecine Légale M. DESPAS F. Pharmacologie

M. DUPUI Ph. Physiologie M. EDOUARD T Pédiatrie

Mme FILLAUX J. Parasitologie Mme ESQUIROL Y. Médecine du travail

M. GANTET P. Biophysique Mme ESCOURROU G. Anatomie Pathologique

Mme GENNERO I. Biochimie Mme GALINIER A. Nutrition

Mme GENOUX A. Biochimie et biologie moléculaire Mme GARDETTE V. Epidémiologie

M. HAMDI S. Biochimie M. GASQ D. Physiologie

Mme HITZEL A. Biophysique Mme GRARE M. Bactériologie Virologie Hygiène

M. IRIART X. Parasitologie et mycologie Mme GUILBEAU-FRUGIER C. Anatomie Pathologique

M. JALBERT F. Stomato et Maxillo Faciale Mme GUYONNET S. Nutrition

M. KIRZIN S Chirurgie générale Mme INGUENEAU C. Biochimie

Mme LAPEYRE-MESTRE M. Pharmacologie M. LAHARRAGUE P. Hématologie

M. LAURENT C. Anatomie Pathologique M. LAIREZ O. Biophysique et médecine nucléaire

Mme LE TINNIER A. Médecine du Travail M. LEANDRI R. Biologie du dével. et de la reproduction

M. LOPEZ R. Anatomie M. LEPAGE B. Biostatistique

M. MONTOYA R. Physiologie Mme MAUPAS F. Biochimie

Mme MOREAU M. Physiologie M. MIEUSSET R. Biologie du dével. et de la reproduction

Mme NOGUEIRA M.L. Biologie Cellulaire Mme PERIQUET B. Nutrition

M. PILLARD F. Physiologie Mme NASR N. Neurologie

Mme PRERE M.F. Bactériologie Virologie Mme PRADDAUDE F. Physiologie

Mme PUISSANT B. Immunologie M. RIMAILHO J. Anatomie et Chirurgie Générale

Mme RAGAB J. Biochimie M. RONGIERES M. Anatomie - Chirurgie orthopédique

Mme RAYMOND S. Bactériologie Virologie Hygiène Mme SOMMET A. Pharmacologie

Mme SABOURDY F. Biochimie M. TKACZUK J. Immunologie

Mme SAUNE K. Bactériologie Virologie M. VALLET P. Physiologie

M. SILVA SIFONTES S. Réanimation Mme VEZZOSI D. Endocrinologie

M. SOLER V. Ophtalmologie

M. TAFANI J.A. Biophysique

M. TREINER E. Immunologie

Mme TREMOLLIERES F. Biologie du développement M. TRICOIRE J.L. Anatomie et Chirurgie Orthopédique M. VINCENT C. Biologie Cellulaire

M.C.U.

M. BISMUTH S. Médecine Générale

Mme ROUGE-BUGAT ME Médecine Générale Mme ESCOURROU B. Médecine Générale

Maîtres de Conférences Associés de Médecine Générale

Dr STILLMUNKES A. Dr BISMUTH M

Dr BRILLAC Th. Dr BOYER P.

Dr ABITTEBOUL Y. Dr ANE S.

Dr CHICOULAA B.

.

Septembre 2014

(6)

REMERCIEMENTS  :    

   

A  notre  président  du  jury,    

Monsieur  le  Professeur  Pierre  LÉGUEVAQUE   Professeur  des  Universités  

Praticien  Hospitalier   Chirurgien  gynécologue    

 

Vous  me  faites  l’honneur  de  présider  ce  jury.  

Vos  qualités  de  chirurgien  et  votre  empathie  pour  les  patientes  sont  un  exemple.  

Vos  conseils  avisés  dispensés  lors  de  mon  passage,  un  peu  trop  jeune,  dans  votre  service   marqueront  ma  pratique.  

Veuillez  trouver  ici  l’expression  de  mon  profond  respect  et  de  ma  gratitude.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(7)

 

A  notre  directeur  de  thèse,    

Monsieur  le  Docteur  Fabien  Vidal   Praticien  Hospitalier  

Chirurgien  Gynécologue    

 

Je  ne  te  remercierai  jamais  assez  de  ta  disponibilité,  de  ta  rigueur  et  de  tes  excellentes   idées.  

Voilà  un  de  tes  projets  presque  achevé  (reste  l’article),  mais  ta  tête  et  ton  Mac  débordent   d’autres  sujets.  J’envie  presque  ceux  qui  t’accompagneront  pour  les  suivants.  

Ce  fut  un  réel  plaisir  de  travailler  à  tes  côtés.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(8)

   

A  notre  Jury,    

Monsieur  le  Professeur  Xavier  MONROSIES   Professeur  des  Universités  

Praticien  Hospitalier   Chirurgien  Gynécologue    

 

Vous  nous  faites  l’honneur  de  siéger  à  notre  jury.  

Merci  de  l’attention  que  vous  portez  à  notre  travail.  

Soyez  assuré  de  mon  profond  respect.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(9)

   

Monsieur  le  Professeur  Jean-­‐Pierre  DELORD   Professeur  des  Universités  

Praticien  Hospitalier   Oncologue  

   

Vous  nous  faites  l’honneur  de  siéger  à  notre  jury.  

Merci  de  l’attention  que  vous  portez  à  notre  travail.    

Soyez  assuré  de  mon  profond  respect.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(10)

     

Madame  le  Docteur  Laurence  GLAFIEFF   Praticien  Hospitalier  

Oncologue    

 

Je  vous  remercie  d’avoir  accepté  de  participer  à  ce  jury  de  thèse,   Et  de  nous  faire  partager  votre  expertise  dans  ce  domaine.  

Soyez  assurée  de  ma  profonde  reconnaissance.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(11)

   

Mr  le  Docteur  Yann  Tanguy  Le  Gac   Praticien  hospitalier  

Chirurgien  gynécologue    

 

Ton  pragmatisme  et  ta  clairvoyance  dans  les  situations  scabreuses  marquent  le  respect.  

Je  n’oublierai  jamais  cette  judicieuse  remarque  à  propos  d’une  improbable  tentative  de   flexion  d’un  front  :  «  Juliette,  si  ce  n’est  pas  écrit  dans  les  manuels  d’obstétrique,  c’est   que  ça  n’existe  pas  !»  

Merci  de  participer  à  ce  jury.    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(12)

 

 A  mes  parents,  pour  m’avoir  fourni  les  clés  pour  arriver  jusque  la.  Merci  de  votre   soutient  inconditionnel  dans  ces  projets  qui  me  mènent  chaque  fois  un  peu  plus  loin…  

C’est  pour  mieux  revenir  un  jour  vous  le  savez.  

 

A  Boul  et  Abdoul,  j’ai  les  meilleurs  frangins  de  la  terre  et  je  crois  que  je  ne  vous  le  dis  pas   assez.  Merci  d’être  la  aujourd’hui.  

 

Aux  potos  quimpérois,  du  lycée,  nan  du  collège,  nan  de  l’école  primaire  !!!  Comment  peut   on  toujours  trainer  avec  ses  potes  de  6  ans  ?  Tom  tu  es  venu  jusqu'à  Toulouse,  tu  vas   bien  continuer  à  la  Réunion  avec  moi  ?  

Marion  tu  as  failli  avoir  un  paragraphe  entier,  mais  on  a  manqué  d’efficacité  dans  les   stats…  ;)  

 

Aux  filles  de  la  fac  mais  surtout  à  Donnardo  et  Frickette  pour  nos  supers  moments  en   coloc.  

 

Aux  magnifiques  rencontres  tarbaises  devenues  mes  repères  à  Toulouse:  Gaiela,  Céline,   Cécilou  Papy  et  les  minis,  Caro,  les  Laures,  Manu,  Cindy,  Max,  Delarche,  Mouton  et  tous   les  autres.  

 

Aux  quatre  Percins,  forcés  de  m’adopter  pour  une  durée  minimale  de  deux  ans  (vous   allez  voir  on  va  se  marrer).  

 

A  Pascalou,  pour  ce  goût  du  trail  que  tu  as  su  me  transmettre.  On  va  peaufiner  ça  dans   les  cirques  l’année  prochaine.  

 

A  Tonton  pour  cette  découverte  culinaire  et  culturelle  du  sud  ouest,  pour  ces  cafés  post   marché  qui  se  transformaient  invariablement  en  gueuleton  du  dimanche  midi,  pour  la   recette  du  foie  gras,  ton  accent  (si  tu  en  as  !!),  ta  bonne  humeur,  et  pour  la  CHINE  !!    

 

Aux  Guerby’s  évidemment  !  J’ai  rempli  le  cotas  des  50  pages  pour  avoir  mon  nom  sur  la   tranche,  mais  je  pourrais  en  écrire  50  autres  sur  vous  deux.  Merci  pour  tous  ces  

moments  partagés,  les  colocs,  les  contre-­‐colocs  (vous  vous  rappelez  que  je  reviens  vivre   à  la  maison  fin  octobre),  les  debriefs  autour  d’un  verre  ou  par  milliers  de  sms  (je  

pourrais  en  faire  un  bouquin),  les  tonnes  de  sorties  aux  carmes,  principalement  rue  des   filatiers  (y  a  une  vie  en  dehors  de  l’hyper  centre).  Quand  je  pense  qu’on  va  se  retrouver   dans  6  mois  à  la  Réunion  pour  le  dernier  semestre  de  Paulo  !!!  

 

Aux  superbes  rencontres  de  la  Réunion,  Dim,  Fannouch,  Fedoua,  Stéph,  Raph  et  JD.  Ils   étaient  vraiment  trop  cools  ces  six  mois  de  vacances,  euh  d’inter-­‐CHU…  

 

A  cette  folle  bande  de  Cadurciens,  mais  surtout  à  Guillaume  !  T’as  plutôt  intérêt  à  venir   passer  des  vacances  à  la  Réunion  gros  !  

 

A  tous  mes  cointernes  :  Au  petit  cabri  que  j’ai  eu  la  chance  de  croiser  une  fois  dans  son  

habitat  naturel  en  escaladant  le  Canigou,  à  Moral,  Ju  (l’autre,  non  je  ne  m’appelle  pas  

Droz),  Martine,  ma  petite  popol,  July  Square  et  tous  les  autres.  

(13)

Adeline,  Marie-­‐chaton,  Marie,  Christelle,  Amanda,  Mamouda,  Béné  et  Ludi  (D’ailleurs   Ludi  si  t’as  encore  des  trucs  importants  à  me  dire  :  je  suis  la  et  je  t’écoute  !!!)  

 

A  tous  les  chefs  avec  qui  on  apprend  en  se  marrant  :  Maitresse  et  son  fouet,  Caro,  Mika,   Anitoy,  Vazzo,  Mr  Martel,  Hélène,  Laurent,  Sylvain  et  Christophe  !!!  (hum  d’accord   d’accord  d’accord…).  

 

A  Franck  Leonard  merci  pour  votre  pédagogie  et  votre  confiance.  Opérer  à  vos  côtés  fut   des  plus  formateur.    

 

Aux  sages-­‐meufs  de  tous  les  hôpitaux  écumés,  aux  infirmières,  IBODE  et  secrétaires  qui   m’ont  supportée.  Avec  une  pensée  toute  spéciale  pour  les  quatre  mousquetaires  qui   dirigent  d’une  main  de  maitre  le  secrétariat  de  gynéco  de  Cahors.    

 

A  Samantha  pour  ces  stats  de  dernière  minute.  

   

Au  total,  cinq  inoubliables  années  à  Toulouse  à  vos  côtés,  mais  désolée  je  ne  peux  pas   rester,  j’ai  rendez  vous  avec  les  cocotiers  !  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

(14)

   

Table  des  matières    

Introduction……….1  

Matériel  et  méthodes………...8  

Design  de  l'étude……….9  

Définition  des  sous-­‐groupes……….9  

Objectifs  de  l'étude……….9  

Données  recueillies……….10  

Classification  de  l'étendue  du  geste  chirurgical………10  

Classification  du  résidu  tumoral  post-­‐opératoire………11  

Classification  des  complications  post-­‐opératoires………..11  

Analyses  statistiques………..12  

  Résultats………13  

Population  étudiée………...14  

Facteurs  pronostics……….18  

Statistiques  comparatives  selon  le  schéma  thérapeutique……….23  

  Discussion……..……….26  

Conclusion………...35  

Bibliographie……….37  

  Annexes………41    

   

 

(15)

 

INTRODUCTION  

 

   

(16)

Le  cancer  de  l’ovaire  est  une  maladie  rare  et  grave.  Son  incidence,  de  l’ordre  de  9   cas   pour   100000,   est   globalement   stable   depuis   1980.   Son   pronostic   est   particulièrement   sombre,   le   classant   en   cinquième   cancer   le   plus   mortel   de   la   femme,   (1)   avec   une   survie   relative   à   5   ans en Europe de 41,8% (IC 95% +/-0,3 )(2). Ceci   s’explique   par   un   diagnostic   souvent   tardif,   du   fait   d’une   progression   longtemps   asymptomatique  de  la  maladie  et  de  l’absence  d’outils  fiables  de  dépistage  (3).  Ainsi  la   mortalité  globale  des  cancers  de  l’ovaire  est  grevée  par  celle  des  stades  avancés,  IIIc  et   IV,  qui  présentent  une  survie  relative  à  5  ans  de  35%  et  18%  respectivement  (3).  

   

 

Tableau   1  :   Survie   globale   des   cancers   ovariens   pris   en   charge   aux   Etats-­‐Unis   entre  1998  et  2001,  d’après  le  National  Cancer  Institute,  SEER  Survival  Monograph  

   

 

 

(17)

Le  standard  dans  leur  prise  en  charge  comprend  une  chirurgie  de  cytoréduction   première   (CCP)   dont   l’objectif   est   l’absence   de   résidu   tumoral   post   opératoire   suivie   d’une  chimiothérapie  adjuvante  à  base  de  sel  de  platine  et  Taxane  (4).  Bien  que  le  cancer   épithélial   de   l’ovaire   soit   l’une   des   tumeurs   solides   les   plus   sensibles   aux   traitements   cytotoxiques,   avec   plus   de   80%   de   patientes   montrant   une   réponse   à   l’association   platine-­‐taxane,   la   chirurgie   conserve   une   place   déterminante   dans   l’approche   curative   de  la  maladie(5).  L’impact  pronostique  du  résidu  tumoral  post-­‐opératoire  sur  la  survie  a   fait   l’objet   d’une   recherche   importante   et   les   auteurs   s’accordent   sur   le   bénéfice   de   la   cytoréduction  complète  (CC0)  (6)(5)(7).  L’effort  chirurgical  s’est  en  parallèle  intensifié   avec   l’introduction   de   procédures   radicales   voire   supra   radicales,   repoussant   les   frontières  de  l’inextirpabilité  (5)(8).    

 

  Peu  d’études  rétrospectives  ont  souligné  la  supériorité  de  la  CCP  par  rapport  à  la  

chimiothérapie  néoadjuvante  (CNA)  en  terme  de  survie  globale  et  sans  récidive(4).  Les  

données  des  récentes  méta-­‐analyses  et  cohortes  rétrospectives  sont  plutôt  en  faveur  de  

survies  similaires,  ce  d’autant  que  les  populations  des  groupes  CNA  ont  le  plus  souvent  

une   maladie   plus   avancée   que   dans   le   groupe   CCP   (9)(10).   Par   ailleurs,   les   données  

prospectives  ne  sont  pas  nécessairement  en  faveur  de  la  CPP.    Ainsi,  l’essai  de  phase  III  

de   non   infériorité   EORTC   55971   comparant     les   patientes   traitées   par   CCP   puis  

chimiothérapie   adjuvante   à   celles   traitées   par   chirurgie   d’intervalle   (CI)   après   CNA  

concluait   à   une   absence   de   différence   significative   en   terme   de   survie   globale   et   sans  

récidive  avec  un  taux  de  chirurgie  complète  (résidu  <1cm)  deux  fois  plus  important  dans  

le  groupe  CNA  (80,6%  vs  41,6%)(11).  Ces  résultats  furent  confirmés  en  2013  par  l’étude  

prospective  CHORUS  menée  par  le  Royal  College  of  Obstetricians  and  Gynecologists  in  

the  UK,  concluant  à  la  non  infériorité  de  la  CNA  par  rapport  à  la  CCP  avec  un  Odd  Ratio  à  

0,87  (0,72-­‐1,05),  non  significatif,  en  faveur  de  la  CNA  concernant  la  survie  globale.  

(18)

 Elle  mettait  en  évidence  un  taux  de  complications  sévères  post  opératoires  (grade  3-­‐4-­‐

5)    survenant  dans  le  mois  suivant  la  chirurgie,  plus  faible  dans  le  groupe  CNA  (24%  vs   30%,  p=0,0007),  ainsi  qu’un  meilleur  taux  de  chirurgie  CC0  (39%  vs  17%)(12).  

 

La   CNA   n’a   pour   autant   pas   été   érigée   au   rang   de   standard   dans   la   prise   en   charge.   Selon   la   Société   Française   d’Oncologie   Gynécologique   (SFOG),   suivie   d’une   chirurgie   de   cytoréduction   complète,   elle   est   une   alternative   thérapeutique   pour   les   patientes  non  éligibles  à  une  chirurgie  première  du  fait  de  l’extension  de  la  maladie,  de   leur  âge,  de  leurs  comorbidités  ou  du  stade  tumoral  (13).  

 

Chez   les   patientes   âgées   de   plus   de   75   ans,   qui   présentent   une   incidence   plus   élevée  de  cancers  de  l’ovaire  pour  un  taux  de  survie  plus  faible  et  une  prise  en  charge   chirurgicale  moins  agressive(14),  l’administration  d’une  CNA  permet  une  diminution  la   durée  du  séjour  hospitalier  post  opératoire,  du  taux  de  réadmission  dans  les  trente  jours   et   de   complications   postopératoires   sévères,   avec   augmentation   du   taux   de   chirurgie   CC0  (40%  vs  16%,  p=0,005)  ceci  sans  différence  significative  en  terme  de  survie  globale   et  survie  sans  récidive  (15)(16).    

 

Concernant  les  patientes  présentant  une  maladie  inextirpable  lors  du  diagnostic,   de   stade   IV,   ou   des   comorbidités   contre-­‐indiquant   une   chirurgie   extensive   première   (Performans  status  >1  ou  thrombose  veineuse  profonde  évolutive),  la  CNA  permet,  en   réduisant  le  volume  tumoral  d’obtenir  un  meilleur  taux  de  chirurgie  CC0  pour  un  taux  de   chirurgie  radicale  et  ultra-­‐radicale  plus  faible  (17).  

 

 

(19)

Le  nombre  de  cycles  pré-­‐opératoires  optimal  au  cours  d’un  schéma  de  CNA  n’est   pas  réellement  consensuel  dans  la  littérature  (4)(18)(19)(20).  Les  recommandations  de   la  SFOG,  fondées  sur  les  données  présentant  le  meilleur  niveau  de  preuve  à  ce  jour  sont   en   faveur   d’une   chirurgie   d’intervalle   à   C3,   suivie   de   trois   nouveaux   cycles   de   chimiothérapie   adjuvante   (EORCT)(9).   Toutefois   il   n’existe   pour   le   moment   aucune   preuve   formelle   de   la   supériorité   de   la   chirurgie   d’intervalle   (CI)   sur   la   chirurgie   de   clôture  (CC),  les  études  prospectives  précédemment  mentionnées  n’ayant  pas  comparé   les  survies  associées  aux  divers  schémas  thérapeutiques  de  CNA.  Néanmoins,  une  méta-­‐

analyse  de  Bristow  &  al  publiée  en  2006  concluait  que  chaque  cycle  supplémentaire  de   chimiothérapie   préopératoire   diminuait   de   4,1   mois   la   survie   globale   (4).   (Tableau   2,   Figure   1).   Ces   données,   supportant   la   réalisation   du   temps   chirurgical   le   plus   précocement   possible,   se   fondaient   sur   l’analyse   d’études   rétrospectives   et   d’essais   de   phase   1   et   2.   Plus   récemment   (2014),   Colombo   &   al   ont   retrouvé   sur   une   cohorte   rétrospective  de  147  patientes  des  survies  globale  et  sans  récidive  inférieures  chez  les   patientes  recevant  plus  de  4  cycles  de  CNA  (19).  

Tableau  2  :  Caractéristiques  des  études  analysées  

 

(20)

Figure  1  :  Diagramme  de  survie  fonction  du  nombre  de  cycles  de  CNA  

   

A   l’inverse,   la   méta-­‐analyse   de   Kang   et   Nam   publiée   en   2009,   compilant   21   articles  publiés  entre  1989  et  2008,  concluait  en  l’absence  d’impact  du  nombre  de  cycle   de  chimiothérapie  néoadjuvante  sur  la  survie  (18).  Da  Costa  &  al,  ont  rapporté  quant  à   eux   des   survies   globale   et   sans   récidive   plus   élevées   dans   leur   cohorte   de   patientes   traitées   par   CNA   (

 

≥6   cycles)   exclusive   suivie   d’une   CCP,   que   celles   retrouvées   dans   EORCT  ou  CHORUS  (21).  

 

Enfin,  si  certains  auteurs  suggèrent  un  risque  accru  de  platino  résistance  chez  les   patientes   prises   en   charge   par   CNA   (19)(23),   le   nombre   de   cycles   de   chimiothérapie   préopératoires  n’a  pas  été  identifié  comme  facteur  pronostique  pour  ce  mécanisme  (23).  

 

 

 

 

 

(21)

 

Les  contradictions  autour  des  modalités  de  la  CNA  témoignent  également  de   la   nécessaire   adaptabilité   des   soignants   face   au   terrain   souvent   fragilisé   des   patientes  qui  en  bénéficient.  L’objectif  de  cette  thèse  est  donc  de  réaliser  un  état  des   lieux   concernant   la   prise   en   charge   des   stades   avancés   de   cancer   de   l’ovaire   par   chimiothérapie   néoadjuvante,   en   exposant   les   résultats   d’une   étude   rétrospective   menée  à  Toulouse  sur  une  période  de  10  ans  (2003-­‐2013).    

 

   

(22)

MATÉRIEL  ET  MÉTHODE  

   

(23)

Design  de  l’étude  

Toutes   les   patientes   primotraitées   par   chimiothérapie   néoadjuvante   pour   un   cancer   de   l’ovaire,   de   la   trompe   ou   du   péritoine   à   un   stade   avancé   (stades   IIIC   et   IV   conformément  à  la  classification  de  la  FIGO(24)  dans  les  hôpitaux  publiques  toulousains   entre   le   1

er

  janvier   2003   et   le   31   décembre   2013     (CHU   Toulouse,   Institut   Claudius   Régaud,  Institut  Universitaire  du  Cancer    de  Toulouse)  ont  été  incluses  dans  cette  étude   rétrospective   observationnelle.   Ont   donc   été   exclues   d’emblée   les   femmes   ayant   subi   une   prise   en   charge   chirurgicale   première.   Ont   été   exclues   secondairement   celles   n’ayant   bénéficiées   d’aucune   chirurgie   de   cytoréduction   à   visée   curative   au   cours   du   primotraitement.    

 

Définition  des  sous  groupes  

  Le   groupe   ”chirurgie   d’intervalle”   (CI)   regroupait   les   patientes   ayant   bénéficié   d’une   chirurgie   d’exérèse   après   un   maximum   de   4   cycles   de   chimiothérapie   néoadjuvante.  Le  groupe  ”chirurgie  de  clôture”  (CC)  comprenait  celles  dont  la  chirurgie   d’exérèse   se   déroulait   au   décours   d’un   minimum   de   5   cycles   de   chimiothérapie   néoadjuvante.  

 

Objectifs  de  l’étude  

  L’objectif  principal  était  de  décrire  les  caractéristiques  de  la  prise  en  charge  par   chimiothérapie  néodjuvante  des  cancers  ovariens  aux  stades  avancés.  

Les  objectifs  secondaires  étaient  de  comparer  les  survies  sans  récidive  et  globale  

entre   les   deux   groupes   thérapeutiques,   clôture   et   intervalle,   et   d’évaluer   le   risque   de  

complications  post  opératoires  sévères  (grade  3  à  5)  et  de  platino  résistance  en  fonction  

du  groupe  de  traitement.  La  platino  résistance  était  définie  par  une  récidive  moins  de  six  

mois  après  l’administration  du  dernier  cycle  de  chimiothérapie.  

(24)

Données  recueillies  

  L’intégralité   des   données   a   été   collectée   rétrospectivement   grâce   aux   dossiers   patients  (papiers  et  informatisés),  au  site  du  réseau  de  cancérologie  de  Midi  Pyrénées   (Oncomip.org)   où   sont   colligées   toutes   les   RCP   du   CHU   depuis   2008   et   aux   médecins   correspondants  (médecins  traitants  et  oncologues  de  Midi  Pyrénées).  Ont  été  recueillis   les   caractéristiques   cliniques   des   patientes,   le   stade,   le   profil   histologique   et   l’étendue   initiale  (selon  le  Peritoneal  Cancer  Index  ou  PCI)  de  la  maladie,  le  schéma  thérapeutique,   le  nombre  de  cycles  de  chimiothérapie,  le  type  de  chirurgie,  le  résidu  post  opératoire,  les   complications   chirurgicale,   les   dates   éventuelles   de   récidive   ou   de   décès.   Toutes   les   données  ont  été  anonymisées  et  triées  avant  de  procéder  à  l’analyse  statistique.  

 

Classification  de  l’étendue  du  geste  chirurgical  

  Le   type   de   chirurgie   d’exérèse   était   défini   par   une   classification   en   3   groupes   comme  suit  (7)  :  

Groupe   1  :   Chirurgie   standard   pelvienne   comportant  :   annexectomie   bilatérale,   hystérectomie  totale,  omentectomie,  curages  ganglionnaires  pelviens  et  lombo-­‐aortique,   résection  recto-­‐sigmoïdeienne  

Groupe   2A  :   Chirurgie   pelvienne   standard   associée   à   un   geste   de   chirurgie   sus   mésocolique  (résection  des  coupoles  diaphragmatiques  ou  splénectomie  seule)  

Groupe  2B  :  Chirurgie  ultra  radicale  comprenant  de  multiples  résections  digestives,  des  

résections   d’organe   (splénectomie,   cholécystectomie,   gastrectomie   partielle…),   une  

lymphadénectomie  caeliaque  et  une  péritonectomie  abdominale  étendue,  associées  aux  

gestes  de  chirurgie  standard.  

(25)

Classification  du  résidu  tumoral  post-­‐opératoire  

  La   terminologie   proposée   par   Chang   et   Bristow   a   été   utilisée   pour   définir   le   résidu   tumoral   (25).   Une   maladie   résiduelle   mesurant   jusqu’à   10mm   dans   son   plus   grand   diamètre   était   définie   comme   GR1   (gross   residual-­‐1)   et   un   résidu   tumoral   supérieur  à  10mm  était  défini  comme  GRB  (gross  residual-­‐bulky).  

 

Classification  des  complications  post  opératoires  

Les   complications   post   opératoires   survenant   dans   les   30   jours   suivants   la   chirurgie  de  cytoréduction  étaient  classées  de  0  à  5  selon  la  sévérité  (Grade  0  à  5)(26)   (Tableau  5).  

 

Tableau  5:  Memorial  secondary  events  grading  system  (26)   Grade  0   Pas  d’événement  dans  les  30  jours  

Grade  1   Utilisation  d’une  médication  orale  pour  traiter  un  événement  

Grade  2   Utilisation  d’une  médication  IV  ou  d’une  transfusion  sanguine  pour  traiter   un  événement  

Grade  3   Radiologie   interventionnelle,   endoscopie,   intubation   ou   opération   nécessaire  pour  traiter  un  événement.  

Grade  4   Séquelle  importante  et  durable  nécessitant  une  résection  d’organe   Grade  5   Décès  de  la  patiente  

 

 

(26)

Analyse  statistique  

Les  analyses  statistiques  ont  été  réalisées  grâce  au  logiciel  Stata  (StataCorp,  2011.  

Stata  Statistical  Software  :  Release  12.  College  Station,  TX:  StataCorp  LP).  

Les   variables   qualitatives  ont  été  décrites  par  des  effectifs  et  des  pourcentages.  

Les  variables  quantitatives  ont  été  décrites  à  l’aide  d’indicateurs  de  tendance  centrale  et   de   dispersion   appropriés  :   moyenne   et   écart-­‐types   en   cas   de   distribution   normale   ou   médiane  et  intervalle  interquartile  en  cas  de  distribution  asymétrique.  La  durée  de  suivi   a  été  calculée  entre  la  date  de  début  de  traitement  et  la  date  des  dernières  nouvelles  (ou   date  de  la  récidive  si  la  date  des  dernières  nouvelles  est  manquante)  et  a  été  comparée   entre  les  groupes  de  traitement  à  l’aide  du  test  de  Mann-­‐Whitney.  

Les   survies   globale   et   sans   récidive   ont   été   calculées   à   l’aide   des   courbes   de   Kaplan-­‐Meier.   Deux   événements   d’intérêt   étaient   pris   en   compte  pour   le   calcul:   la   survenue  d’une  récidive  durant  le  suivi  et  le  décès.  S’ils  n’avaient  présenté  aucun  de  ces   événements,  les  patients  étaient  censurés  à  la  date  des  dernières  nouvelles.  

 

Les   HR   (hazard   ratios)   et   leur   intervalle   de   confiance   à   95%   ont   été   calculés   à   l’aide  de  modèles  de  Cox  bivariés  et  multivariés.    

• Un   seuil   de   20%   lors   des   analyses   bivariées   a   été   retenu   afin   de   choisir   les   variables  à  introduire  dans  le  modèle  multivarié.  

• Une   procédure   pas   à   pas   descendante   a   été   utilisée   afin   d’obtenir   un   modèle   réduit.  

• L’hypothèse   de   la   proportionnalité   des   risques   a   été   vérifiée   (en   cas   de   non-­‐

respect  l’analyse  est  stratifiée  sur  la  variable  posant  problème).  

• Les   variables   quantitatives   ont   été   catégorisées   si   l’hypothèse   de   log-­‐linéarité   n’était  pas  respectée.  

 

(27)

RESULTATS  

   

(28)

Population  étudiée    

Entre   le   premier   janvier   2003   et   le   31   décembre   2013,   179   patientes   ont   été   prises   en   charge   par   chimiothérapie   néoadjuvante,   dans   les   structures   hospitalières   publiques   toulousaines,   pour   un   stade   avancé   de   néoplasie   ovarienne,   tubaire   ou   primitive  péritonéale.  Parmi  elles,  21  n’ont  pu  bénéficier  d’une  chirurgie  à  visée  curative   du  fait  d’une  progression  de  la  maladie  sous  chimiothérapie.  Elles  ont  donc  été  exclues   secondairement   de   l’analyse.   On   notera   donc   que   le   taux   de   complétion   d’un   primotraitement  optimal  (défini  par  l’association  d’une  chimiothérapie  à  une  chirurgie   curative)  était  de  88.3%  dans  le  schéma  de  chimiothérapie  néoadjuvante.  

Au  sein  des  158  dossiers  analysés,  83  patientes  ont  été  classées  dans  le  groupe  CC   (5   cycles   néoadjuvants   ou   plus)   et   75   dans   le   groupe   CI   (maximum   4   cycles   néoadjuvants)  (Figure  2).  

 

             Figure  2  :  Diagramme  des  flux  

 

(29)

L’intégralité  des  schémas  thérapeutiques  a  été  validée  en  réunion  de  concertation   pluridisciplinaire.   Les   indications   de   chimiothérapie   néoadjuvantes   étaient  :   une   maladie  initialement  inextirpable  (N=92),  un  diagnostic  au  stade  IV  (N=38),    un  terrain   fragilisé  (N=14)  et/ou  une  complication  thromboembolique  récente  (N=14).  La  prise  en   charge  de  chaque  patiente,  exceptées  les  12  adressées  après  C6,  était  systématiquement   rediscutée   en   RCP   au   décours   de   C3.   Les   indications   de   CI   étaient   justifiées   par   les   recommandations   de   la   SFOG.   Les   motifs   retenus   pour   justifier   une   CC   étaient   les   suivants  :  12  patientes  n’étaient  donc  adressées  dans  les  centres  concernés  qu’après  C6,   la   décision   était   prise   lors   de   la   RCP   pré-­‐thérapeutique   chez   16   patientes,   8   patientes   étaient   incluses   dans   des   protocoles   thérapeutiques,   4   patientes   progressaient   sous   chimiothérapie   lors   de   la   réévaluation   à   C3,   15   patientes   présentaient   une   réponse   clinique   et   iconographique   partielle   sous   chimiothérapie   à   C3  ,   12   patientes   présentaient  une  bonne  réponse  clinique  et  iconographique  sous  chimiothérapie,  enfin   chez   4   patientes   la   chirurgie   était   décalée   après   C6   pour   réalisation   d’explorations   complémentaires  à  C3.  

Les  caractéristiques  de  la  population  étudiée  sont  regroupées  dans  le  tableau  6.  La   durée  de  suivi  médiane  était  de  28  mois  [3-­‐134],  la  médiane  de  survie  sans  récidive  de   17  mois  et  la  médiane  de  survie  globale  de  38  mois  (Figures  2  et  3).  Le  nombre  moyen   de   cycles   de   chimiothérapie   administrés   était   de   7.0   (4.5-­‐9.5)   et   le   taux   de   chirurgie   complète  sans  résidu  tumoral  en  fin  de  procédure  de  81.6.%.  On  dénombrait  moins  de   procédures   standard   que   de   résections   complexes   (63   versus   95   dont   35   chirurgies   supra-­‐radicales).  Enfin,  26  patientes  ont  présentées  des  complications  post-­‐opératoires   sévères,  sans  différence  significative  entre  les  3  groupes  chirurgicaux  (1,  2A,  2B,  p=0.33),   ni  entre  les  chirurgies  standards  et  radicale  (1  vs  2a  et  2b,  p=0.42)  (Tableau  7).  

 

 

(30)

Tableau  6  :  Caractéristiques  de  la  population.  

 

N

 

%

 

Âge(158)

 

           ≤75  ans

 

           >75  ans

 

61.6  (50,1-­‐73,1)

 

142

 

16

 

89.9   10.1   Stade(158)

 

             III

 

             IV

 

 

120

 

38

 

75.9

 

24,1

 

OMS(156)

 

           0-­‐1

 

           2-­‐3

 

 

141

 

15

 

90.4

 

10.6

 

Chirurgie(158)

 

           1

 

         2A

 

         2B

 

63

 

60

 

35

 

39.9

 

37.9

 

22.2

 

Résidu(158)

 

         0

 

       ≤1cm

 

       >1cm

 

129

 

17

 

12

 

81.6

 

10.7

 

7.7

 

Complications  (grade)(149)

 

       0-­‐2

 

       3-­‐5

 

123

 

26

 

82.4

 

17.6

 

Nombre  de  cycles  de  chimiothérapie

 

(158)

 

7,0

 

(4,5-­‐9,5)

 

-­‐

 

Indication  de  CNA(158)

 

       Stade  IV

 

       Maladie  inextirpable

 

       PS  bas  ou  comorbidité

 

       TVP  ou  EP  évolutive

 

 

38

 

92

 

14

 

14

 

 

24.0

 

58.2

 

8.9

 

8.9

   

Tableau  7  :  Complications  selon  le  groupe  chirurgical    

 

Complication  (0-­‐2)

 

N=123

 

Complication  (3-­‐5)  

N=26

 

p

 

Chirurgie

 

1

 

2a

 

2b

 

 

48

 

49

 

26

 

 

8

 

9

 

9

 

0.33

 

Chirurgie

 

Standard

 

Radicale

 

 

48

 

75

 

 

8

 

18

 

0.42

 

 

 

 

 

 

 

(31)

Figure  2  :  Survie  sans  récidive  (N=156)    

   

Figure  3  :  Survie  globale  (N=151)    

   

0.000.250.500.751.00

Probabilité de survie sans récidive

0 20 40 60 80 100 120

Temps (mois)

Kaplan-Meier survival estimate

0.000.250.500.751.00

Probabilité de survie

0 20 40 60 80 100 120 140

Temps (mois)

Kaplan-Meier survival estimate

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