17 000
Dans le cadre de la préparation du budget 2010, le gouvernement vise- rait 17 000 suppressions de postes dans l’Éducation s’ajoutant aux 13 500 de 2009. Rappelons que, depuis 2003, 30 000 emplois ont été supprimés dans les collèges et les lycées. On hésite à qualifier cette volonté : irresponsabilité, aveugle- ment, dogmatisme... Les premières victimes en sont les élèves, en parti- culier les plus fragiles. Les secondes, les jeunes qui se préparent aux concours de l’enseignement, les non- titulaires qui se retrouvent sans emploi.
La rentrée scolaire se prépare sur fond de suppressions de postes et de mul- tiplication d’heures supplémentaires, avec des conséquences lourdes sur l’avenir de certains établissements et sur les affectations des personnels.
De nombreux lycées découvrent avec stupeur qu’ils seraient volontaires pour expérimenter une réforme rejetée par tous. La « reconquête du mois de juin » se met en œuvre à marche for- cée. Les conditions d’entrée dans le métier, en particulier l’année de stage, sont gravement menacées par l’ac- tuel projet de réforme de la formation des maîtres.
Poursuivre l’action pour une école d e q u a l i t é e s t p l u s q u e j a m a i s d’actualité !
PUBLIC PRIVÉ
P O U R S U I V R E DA N S L’U N I T É
Après le 29 janvier, le 19 mars, le 1er Mai et le 26 mai
MANIFESTONS LE
13 JUIN
dans toute la France
17 000
‹ le rétablissement des emplois à la rentrée 2009, d’autres bases pour le budget 2010
‹ un projet ambitieux pour l'école et la réussite de tous les élèves à partir d’un débat public transparent et démocratique
‹ des mesures immédiates et l’ouverture de vraies négociations sur la revalorisation de nos métiers
‹ une formation des maîtres de haut niveau
DANS L’ÉDUCATION EXIGEONS
POURla suppression du bouclier fiscal et de la défiscalisation des heures supplémentaires.
POURle conditionnement de toute aide publique aux entreprises à des mesures en faveur de l’emploi et des salaires.
POURun véritable plan en faveur de la jeunesse
articulant des mesures pour la formation et pour l’emploi.
POURle relèvement du SMIC, des minima sociaux, des pensions et retraites.