• Aucun résultat trouvé

Comportement type Josephson d'un alliage eutectique lamellaire In 2Bi-In(Bi) formant une structure S.N.S. périodique

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Comportement type Josephson d'un alliage eutectique lamellaire In 2Bi-In(Bi) formant une structure S.N.S. périodique"

Copied!
10
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00208754

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00208754

Submitted on 1 Jan 1978

HAL

is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire

HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Comportement type Josephson d’un alliage eutectique lamellaire In 2Bi-In(Bi) formant une structure S.N.S.

périodique

V.K. Truong, J. Baixeras

To cite this version:

V.K. Truong, J. Baixeras. Comportement type Josephson d’un alliage eutectique lamellaire In 2Bi- In(Bi) formant une structure S.N.S. périodique. Journal de Physique, 1978, 39 (2), pp.195-203.

�10.1051/jphys:01978003902019500�. �jpa-00208754�

(2)

COMPORTEMENT TYPE JOSEPHSON D’UN ALLIAGE EUTECTIQUE

LAMELLAIRE In2Bi-In(Bi) FORMANT UNE STRUCTURE S.N.S. PÉRIODIQUE

V. K. TRUONG et J. BAIXERAS

Laboratoire de Génie

Electrique

des Universités Paris VI et Paris XI

(*) 33,

avenue du

Général-Leclerc,

92260

Fontenay-aux-Roses,

France

(Reçu

le

9 juin 1977,

révisé le 17 octobre

1977, accepté

le 20 octobre

1977)

Résumé. 2014 La solidification

dirigée

d’un

alliage eutectique

In-Bi permet d’obtenir une structure lamellaire spatialement

périodique.

Les lamelles sont formées d’une part par le composé inter-

métallique

In2Bi et d’autre part par une solution solide In(Bi). On peut ainsi réaliser une série de

jonctions S-N-S au S-S’-S selon la

température.

Le présent article décrit le comportement de la densité de courant

critique

d’un tel système en fonction de la température du

champ magnétique

et de

la

période spatiale

aE (4 03BCm ~ aE ~ 13 03BCm). L’influence de la

température

peut être décrite par deux relations

empiriques

valables l’une près de Tc et l’autre

près

de TcN; les

expressions

corres-

pondantes

sont des comportements

asymptotiques

de lois

prévues théoriquement

auparavant. La variation en fonction de aE est conforme aux prévisions

théoriques,

pourvu qu’on prenne en consi- dération la variation du libre parcours

électronique

moyen dans les lamelles

In(Bi)

d’un échantillon à l’autre. Enfin les courbes de courant

critique

en fonction du

champ magnétique

montrent que nos échantillons se comportent comme des jonctions

Josephson larges

dans

lesquelles plusieurs

modes de

vortex peuvent exister.

Abstract. 2014 By directional solidification we have obtained

samples

of a lamellar

In2Bi-In(Bi)

eutectic

alloy.

This structure leads to a séries of S-N-S or S-S’-S

junctions according

to the

working

temperature. In this paper we describe the behaviour of the critical current

density

of our

samples

as a

function of temperature,

magnetic

field and lamellar

spacing

aE (4 03BCm ~ aE ~

13

03BCm). The effect of temperature can be accounted for

by

two laws valid near TcS and near TcN

respectively :

both expres- sions are

asymptotic

forms of theoretical laws

reported previously.

The variation as a function

of aE agrees well with theoretical

predictions, provided

the scatter in the mean frée

path

of the In(Bi)

lamellae from one

sample

to another is taken into account. The

Ic(H) dependence

shows that our

samples

behave like

large Josephson junctions,

in which different vortex modes can exist.

Classification Physics Abstracts

74.50 - 74.70D

1. Introduction. -

Depuis

la

prédiction théorique

de

Josephson,

les

jonctions Supraconducteur-Isolant- Supraconducteur (S-I-S)

ont été étudiées intensive- ment. L’intérêt s’est ensuite

porté

sur d’autres

systèmes présentant

un

couplage

faible entre deux

supraconducteurs,

en

particulier

les contacts supra- conducteur-métal

normal-supraconducteur (S-N-S).

Les calculs

théoriques

concernant la densité de courant

critique

dans ce dernier

système

n’ont été effectués que dans deux cas très

restrictifs ;

le

premier

concerne la

limite sale

[1, 2] (libres

parcours moyens dans les deux matériaux

petits

devant les autres

longueurs

caracté-

ristiques),

le deuxième au contraire a trait à la limite propre

[3, 4, 5] (libres

parcours moyens très

grands

par

rapport

aux autres

longueurs caractéristiques).

Les

(*) Associé au C.N.R.S. 127.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE. - T. 39, ? 2, FÉVRIER 1978

expériences,

peu

nombreuses,

ont

porté

sur des sys- tèmes se

rapprochant

soit de la limite sale

[6, 7],

soit

de la limite propre

[8, 9],

encore que la distinction ne

soit pas

toujours

évidente. Il a été montré récem- ment

[9]

que les

alliages eutectiques

Pb-Sn solidifiés

sous forme

lamellaire,

forment un

système

S-N-S

périodique

et

présentent

des

caractéristiques

du type

Josephson.

Le

présent

article est consacré à la

pré-

sentation des

propriétés

d’un autre

alliage, l’eutectique In2Bi-In.

Dans le deuxième

paragraphe

sont

exposées

la méthode de

préparation

et les

caractéristiques physiques

de ce matériau. Le troisième

paragraphe

décrit le

comportement

du courant

critique

en fonc-

tion de la

température.

Le

quatrième paragraphe

est

consacré à l’étude de l’influence de

l’espacement inter- lamellaire,

c’est-à-dire de

l’épaisseur

du métal normal.

Enfin dans le

cinquième paragraphe

est montrée

l’action d’un

champ magnétique

externe sur le courant .

critique.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01978003902019500

(3)

196

2. Echantillons

eutectiques In2Bi-In.

- La

technique

de solidification

dirigée

en films

minces,

mise au

point

par Racek et Favier

[10],

peut être

appliquée

au

système métallurgique

Indium-Bismuth pour obtenir

un

eutectique

lamellaire orienté. Des zones à structure lamellaire

parfaite (lamelles parallèles, période

eutec-

tique

aE

constante) peuvent

être obtenues sur une étendue de l’ordre de 1

mm2 (photo 1). Cependant

des

contraintes, plus

sévères que dans le cas de

l’alliage Pb-Sn,

limitent

l’épaisseur

des films à 15 J.1m et

restreignent

la variation de la

période eutectique

aE à

une

plage

de 4 J.1m à 13 J.1m. La

figure

1 montre schéma-

tiquement

la forme des échantillons.

Les deux composants de

l’eutectique

sont d’une part le

composé intermétallique In2Bi

et d’autre part une

PHOTO 1. - Zones parfaites de films minces d’alliage eutectique

lamellaire In2Bi-In(Bi) : la) Période eutectique aE = 4 um, gros- sissement 120 ; lb) Période eutectique aE = 10 Jlm, grossisse-

ment 240.

[Perfect area in a thin film of In2Bi-In(Bi) lamellar eutectic alloy : la) lamellar spacing aE = 4 gm, x 120; lb) lamellar spacing

aE = 10 pm, x 240.]

FIG. 1. - Représentation schématique de l’eutectique et de la découpe des échantillons. Les parties sombres ou hachurées corres- pondent aux lamelles In(Bi), les parties claires aux lamelles

In ,Bi.

[Schematic view of the samples. The dark or hatched regions correspond to the In(Bi) lamellae.]

solution solide

In(Bi),

dont la concentration en

bismuth

dépend

des traitements

thermiques ;

à la

température eutectique (72 OC)

cette concentration est de

12,4

at

% Bi,

en revanche si l’échantillon est maintenu

longtemps

à la

température ambiante,

la

concentration en bismuth n’est

plus

que de 4 at

% [11].

Cet

appauvrissement

en Bi de la

phase

In

s’accompagne

corrélativement d’un enrichissement en Bi de la

phase In2Bi, qui

par

conséquent s’éloigne

de la stoe-

chiométrie. Les

épaisseurs

des lamelles

In2Bi

et

In(Bi)

sont

respectivement

3

aE/4 et aE/4.

L’étude

cristallographique

de ce

matériau,

effectuée par Favier et al.

[12],

a montré que les lamelles

In2Bi

et

In(Bi)

sont monocristallines et

polygonisées.

Les

échantillons, après

avoir été

polis chimiquement

et

mécaniquement

de

façon

à bien révéler la structure

lamellaire,

ont été

découpés

à l’aide d’outils

spéciaux adaptés

à un

microscope métallographique.

Afin de savoir si l’échantillon

peut

se trouver effectivement dans la

configuration S-N-S-N...,

il faut connaître les

températures critiques

des deux

phases, qui

toutes les deux

présentent

une transition normal-

supraconducteur.

La

température critique

du

composé

défini

ln2Bi

à la

composition stoechiométrique

étant

connue et

égale

à

TcIn2Bi

=

5,8

K

[13],

nous avons

mesuré les

températures critiques

de

quelques

solutions

solides

In(Bi)

à différentes concentrations en

Bi,

les

diverses valeurs de

Tcin(Bi)

sont

reportées

dans le

tableau I. En

particulier

pour une concentration de 4 at

% Bi, correspondant

à celle de la

phase In(Bi)

d’un échantillon

eutectique ayant séjourné longtemps

à la

température

ambiante nous avons pu ainsi estimer

Tcin(Bi) ~- 4,4

K. Il

apparaît

donc que, dans ce

cas, pour les

températures supérieures

à

4,4

K et inférieures à

TcIn2B¡’ l’eutectique In2Bi-In(Bi)

se trouve

bien dans la

configuration S-N-S-N...,

le métal normal étant

représenté

par la

phase In(Bi).

Pour les

températures

inférieures à

TcIn(Bi)

on se

trouve en

présence

d’un

système

S-S’-S-S’ ... Nous

verrons par la suite que la valeur

expérimentale

de

TcIn2Bi

pour nos échantillons

(5,15

K à

5,35 K)

est

différente de la valeur observée pour un échantillon

(4)

TABLEAU 1

Température critique Tr

et résistivité normale pn, à T = 6

K,

de la solution solide

In(Bi)

en échantillon

massif

en

fonction

de la concentration

atomique

en

bismuth.

[Critical température Tc

and normal state resis-

tivity

p.

(at

T = 6

K)

for various bulk

samples

of

In

(Bi)

solid solution as a function of Bi

concentration.]

massif

stoechiométrique,

nous attribuons ce désaccord

aux écarts à la stoechiométrie existant dans la

phase In2Bi

de

l’eutectique.

Il reste à déterminer à

quelle

classe de matériaux

(sale

ou

propre) appartiennent

nos échantillons.

N’ayant

pas le moyen de déterminer

expérimentale-

ment les libres parcours moyens et nous basant sur le fait que nous sommes en

présence

d’une

part

d’une solution solide assez riche en Bi et d’autre part d’un

composé intermétallique

dont la

composition

est fort

éloignée

de la

stoechiométrie,

nous avons

supposé

que

l’eutectique In2Bi-In(Bi)

peut être rattaché à la limite

sale ;

nous

justifierons

a

posteriori

cette

hypothèse.

Le montage

expérimental

de

type classique

comporte

une

régulation

de

température

dont la

précision

est

de ±

0,01

K pour les

températures supérieures

à

4,2

K

et de ±

0,02

K pour les

températures inférieures ;

les

tensions sont mesurées à l’aide d’un nanovoltmètre et la résolution est d’environ 5 x

10-9

V.

3. Influence de la

température.

- 3.1 TEMPÉRA-

TURE

CRITIQUE. -

Pour mettre en évidence le

couplage

entre les lamelles

supraconductrices

au travers des

lamelles

normales,

il suffit de montrer

qu’un

supercou- rant

peut

circuler

perpendiculairement

aux lamelles.

Nous avons donc mesuré le courant

critique

d’échan-

tillons

eutectiques,

de diverses

périodes eutectiques

aE,

en fonction de la

température.

La valeur du courant

critique

est déterminée par

l’apparition

d’une. diffé-

rence de

potentiel A V = 5 X 10-9 Vaux

bornes de

l’échantillon ;

afin d’éviter des effets

parasites

liés à un

éventuel

piégeage

de flux

magnétique,

les échantillons ont été rendus normaux, par

chauffage,’

avant

chaque

mesure. Ces

expériences

nous ont tout d’abord

permis

de déterminer la

température critique Ti

corres-

pondant

à

l’apparition

d’un courant

çritique

supra- conducteur mesurable

(le

= 50

uA).

Sur la

figure

2

on constate que la transition est étroite

(AT ~ 0,03 K)

et

qu’il n’y

a pas trace d’une autre transition. Ceci nous a conduits à penser que cette

température

est en fait la

température critique Teln2Bi

des lamelles

In2Bi,

bien

FIG. 2. - Allure typique de la vanation de la résistance d’un échantillon en fonction de la température.

[Typical behaviour of the sample résistance as a function of tempe- rature.]

que les valeurs de

Tc* reportées

dans le tableau II

(5,15

K à

5,30 K)

soient inférieures à

TcIn2Bi

du maté-

riau massif. Comme nous l’avons

indiqué précédem-

ment les écarts à la stoechiométrie dans

l’eutectique expliquent

vraisemblablement cet écart.

Une autre

explication pourrait

être que le contact des lamelles

ln2Bi

avec un métal normal

(lamelles In(Bi))

provoque une diminution de la

température critique

de

l’ensemble; cependant

la

largeur

des

lamelles

In2Bi,

de l’ordre de

quelques

gm, étant très

supérieure

à la

longueur

de cohérence dans ce maté-

riau,

cet effet nous semble

négligeable.

Il faut noter que dans les études

expérimentales

menées par Clarke

[6]

sur des

jonctions Pb-Cu-Pb,

TABLEAU II

Caractéristiques géométriques

et

physiques

des échan-

tillons étudiés. La résistivité à l’état normal p. a été mesurée à T = 6 K. La valeur du libre parcours moyen

lN

dans les lamelles

In(Bi)

a été calculée en

supposant que la vitesse des électrons au niveau de Fermi est

égale

à VFN =

108

cm

S-’-

[Geometrical

and

physical

parameters of the diffe- rent

samples.

The normal state

resistivity

pn was measured at T = 6 K. The

Josephson penetration depth Âj

was calculated from relations

(1)

and

(2).

For the calculation of the mean free

path lN

in the

In(Bi) lamellae,

we have

supposed

the Fermi

velocity

of the

electrons to be vFN =

108

cm

s-1.]

(5)

198

Romagnan et

al.

[7]

sur des ponts à effet de

proximité

Pb-Sn-Pb et par

Dupart et

al.

[9]

sur des

eutectiques

lamellaires

Pb-Sn,

la valeur de

Tc*

ne

correspond

pas à la

température critique

de la

phase

la

plus

supra- conductrice. Nous pensons que cette différence avec nos

expériences provient

du fait que dans notre cas

l’écart entre les

températures critiques

des deux

constituants

(ATc ~

1

K)

est nettement

plus

faible que pour les

systèmes

Pb-Cu

(A Tc ~

7

K)

ou Pb-Sn

(ATc

=

3, 5 K).

Par la suite nous posons

3.2 CALCUL DE LA DENSITÉ DE COURANT CRITIQUE.

- Pour comparer valablement nos résultats

expéri-

mentaux avec les

expressions théoriques existantes,

nous devons

pouvoir

passer du courant

critique

mesuré à la densité de courant

critique.

Ce passage est

différent suivant le cas considéré :

a)

Si les dimensions L et W de la

jonction (cf. Fig. 1)

sont

supérieures

à 4

À, (À,

=

longueur

de

pénétration

de

Josephson) la jonction

est dite

large,

et on

peut

supposer avec une bonne

approximation [6]

que le

courant circule uniformément sur une bande de

largeur

2

À,

sur le pourtour de la

jonction.

b)

Au contraire si L ou W sont inférieurs à 4

À,

on

peut

supposer

[6]

que le courant se

répartit

unifor-

mément dans toute la section de

la jonction.

Ceci se traduit par les

expressions

suivantes de la densité de courant

critique jj

en fonction du courant

critique Ij :

avec

ÂL

est la

longueur

de

pénétration

de London dans le

supraconducteur

et 2

dN l’épaisseur

du métal normal

(ici

celle de la lamelle

In(Bi)

c’est-à-dire

aE/4).

En

pratique ÂL (de

l’ordre de 1000

Á) peut

être

négligé

devant

dN

sauf au

voisinage

immédiat de

Tes. L’expres-

sion

(2)

de

À,,

bien que non

rigoureuse

dans le cas

pré-

sent, est vraisemblablement une

bonne,approximation

pour T >

.TcN [6]. Compte

tenu du fait

que

intervient

dans

l’expression

de

Aj,

on doit faire au

départ l’hypo-

thèse d’une

jonction large

ou étroite et ensuite vérifier

sa validité.

, Pour nos échantillons

eutectiques,

nous avons

trouvé que dans la

plupart

des cas les

jonctions

étaient

larges, sauf pour aE >

11

J.1m et Tes -

T

0,6

K.

Dans notre cas, L étant très

supérieur

à

W,

il

pourrait

y avoir accumulation de courant

près

des bords de la

jonction ;

la

conséquence

en serait une sous-estimation de

jj.

Toutefois les

variations de jj

en fonction de T et de

dN

n’en seraient pas affectées.

3. 3 VARIATION DE LA DENSITÉ DE COURANT CRITIQUE

EN FONCTION DE LA TEMPÉRATURE. - La

figure

3 donne

un

exemple pique

des courbes

jj(T)

que nous avons

déterminées. n particulier

l’existence d’un accident à

une

température

que nous noterons

TCN

voisine

de

4,4

K est

systématique

et semble

indiquer

un chan-

gement

de

comportement

à la

température critique

des

lamelles

In(Bi), qui,

nous l’avons vu, est

proche

de 4.4 K. Le bien-fondé de l’assimilation de

TCN

à

T.I.(Bi) a

été confirmé par des

expériences

sur des

échantillons ayant subi un

recuit,

dont nous

parlerons plus

loin.

FIG. 3. - Variation de la densité de courant critique en fonction

de la température pour l’échantillon B8 (aE = 4 gm). On notera

l’accident au voisinage de 4,5 K, que nous attribuons à la transition à l’état supraconducteur des lamelles In(Bi).

[Critical current density versus temperature for sample B8 (aE = 4 gm). Thé anomaly near 4.5 K is assigned to the super-

conducting transition of In(Bi) lamellae.]

L’anomalie observée

près

de

TCN

est vraisemblable-

ment liée à des effets de saturation

lorsque

la lamelle

normale est très

proche

de sa

température

de transition à l’état

supraconducteur :

en

effet,

il a été montré

[14]

que

près

de

TCN la

variation

spatiale

du

paramètre

d’ordre dans N cesse d’être

exponentielle

pour

prendre

une forme en

1/(x

+

x 1),

ce

qui

conduit à une augmen- tation

plus rapide

du courant

critique.

Ceci

n’explique

toutefois pas

pourquoi,

si on abaisse encore la tem-

pérature,

il y a une

légère

diminution de ce courant

critique, qui correspond

alors à un

supraconducteur hétérogène

massif. Nous ne pensons pas que des effets

coopératifs

liés au

grand

nombre de

jonctions

en série

puissent

être

invoqués,

car ils ne se manifestent pas

(6)

par

ailleurs,

de même

qu’ils

ne sont pas apparus dans les

expériences

effectuées sur

l’eutectique

Pb-Sn

[9].

Les échantillons se trouvant

dans

la

configuration

S-N-S-N... pour les

températures comprises

entre

TcN

et

Tes?

c’est dans cette gamme de

température

que nous

analysons

nos résultats.

Rappelons

que de Gennes

[1]

a établi

l’expression

suivante de

ii(T)

dans la limite

sale,

pour les

tempé-

ratures

roches

de

Tcs (Tcs - T )

et pour des

ratures

Proches

de

Tes Tcs

s

1

et pour des

jonctions

ayant des

épaisseurs

de lamelles supra- conductrice et normale

importantes

devant les lon- gueurs de cohérence relatives aux mêmes lamelles :

KN

étant donné par

l’expression

avec

03C8(x)

=

r’(x)/r(x).

En

pratique

on utilise pour

KN

une

expression approchée, qui

reste

acceptable [1]

jusqu’à

des

températures

très

proches

de

TCN :

Ds

et

DN

sont les coefficients de diffusion relatifs aux

lamelles

supraconductrice

et

normale,

D

= i VF l,

VF étant la vitesse des électrons au niveau de Fermi et l le libre parcours moyen ;

Ns et NN

sont les valeurs de la densité des états

électroniques

au niveau de Fermi relatives aux lamelles

supraconductrice

et

normale;

KB

est la constante de Boltzmann.

Dans notre cas la relation

(3)

n’est pas strictement valable

près

de la

température TeN

car le

rapport

TcT -T

n’est pas

négligeable (L-- 0,2). Néanmoins, Tcs

nest pas

negligeable (~’ 0,2) ’Neanmions.

nous avons

essayé

de rechercher par la méthode des moindres carrés une courbe dont le

comportement

en fonction de la

température

obéirait à

l’expression (3)

et

qui pourrait

rendre

compte

des

points expérimen-

taux dans tout l’intervalle de

température [TcN? Tes].

Nos essais limités à deux

échantillons,

B7 et

B8,

ont

échoué,

ce

qui

confirme bien que le calcul de de Gennes

ne

peut

pas

s’appliquer

loin de

Tes.

Aslamazov et al.

[2]

ont effectué un autre

type

de calcul

qui peut

en théorie donner le

comportement

de jj (T)

sur tout l’intervalle de

température TeN

à

Tcs.

On

peut

en tirer deux

comportements

limites :

pour T -

Tes,jj(T)

varie en

puissance

de

(Tes - T) ;

pour T ~

TeN,jj(T)

est

proportionnel

à

C étant une constante. Le

premier

de ces compor- tements n’est pas contradictoire avec le calcul de

de

Gennes,

en effet très

près

de

Tes l’expression (3)

conduit à

Nous avons examiné dans

quelle

mesure nos résultats

expérimentaux pouvaient

confirmer ces

prévisions’

théoriques.

Pour cela nous avons

porté

d’une

part

Logjj(T)

en fonction de

T1/2

et d’autre

part ji/2(T)

en fonction de T. Les

figures

4 et 5 montrent que la loi

exponentielle

est bien vérifiée dans un intervalle de

7cn

à

TeN

+

0,4

à

0,5 K

alors que la loi

parabolique

rend

bien compte de nos résultats sur

0,35

K à

0,5

K

en dessous de

Tcs

suivant les échantillons

(noter

toutefois que, tout

près

de

TcS, jj(T)

semble décroître

plus rapidement).

Il

apparaît

donc le fait

remarquable

suivant : la variation du courant

critique

en fonction

de la

température

peut être décrite presque dans toute la

plage

de

température

entre

TeN et Tes

par deux

lois, qui

en

principe

ne sont que des

développements asymptotiques.

Il faut toutefois noter que l’accident observé

près

de

TcN

reste

inexpliqué,

ainsi que la transition d’un

régime

de variation à l’autre pour une

température

voisine de

4,8

K.

Comparons

maintenant nos résultats à ceux obtenus par les auteurs

ayant précédemment

travaillé sur des

jonctions

sales. Sur des

systèmes Pb-Cu-Pb,

Clarke

[6]

a

également

observé une variation

parabolique dejj(T)

près

de

Tes

sur un intervalle de

température

compa- rable au nôtre et une loi

exponentielle

en

T 1/2

aux

basses

températures.

Il faut noter toutefois que contrai- rement à notre cas, il subsiste un assez

large

intervalle

de

température

sur

lequel

aucune de ces deux lois ne

rend compte des résultats

expérimentaux,

ceci est vrai-

semblablement à

rapprocher

de la valeur très faible de

TcN

pour le cuivre. Les

expériences

de

Romagnan

et al.

[7]

sur des

jonctions évaporées

Pb-Sn-Pb condui- sent à la loi suivante

au

voisinage

de la

température Te*

pour

laquelle

s’annule le courant

critique ;

dans leur cas

Ty

est

plus proche

de

7cn

que de

Tcs.

Comme par ailleurs il est

pratiquement impossible,

pour les

températures

consi-

dérées,

de

distinguer

la loi décrite par

l’expression (4)

d’une loi en

exp(- CT1/2),

on peut considérer que les résultats de

Romagnan et

al.

rejoignent

ceux de Clarke

à basse

température

et les nôtres

près

de

TeN’

par contre ils ne peuvent

apporter

aucun

renseignement

sur le

comportement près

de

Tes.

Un

aspect

intéressant des résultats de

Romagnan et

al.

[7]

concerne la confirma- tion de la valeur de

l’exposant

de

l’exponentielle, identique

à celle

prévue

par de Gennes.

L’ensemble de ces résultats nous conduit donc à poser

près

de

7cn

la loi

empirique

(7)

200

FIG. 4. - Variation de la densité de courant

critiquer

en fonction

de T1/2 montrant le comportement exponentiel au-dessus de TeN’

Les valeurs correspondant aux échantillons B5 et B15 ont été

multipliées respectivement par 100 et 10 pour plus de clarté.

B[Critical current density, jj, versus T1/ showing the exponential

behaviour above TcN’ The values corresponding to samples B5 and

B15 have been multiplied by 100 and 10 respectively.] ]

FIG. 5. - Variation

dejj1/2

en fonction de la température, montrant

la loi parabolique de la densité de courant critique près de Tes.

Sur la figure 5a l’échelle de droite

de jj1 l2

se rapporte à l’échantillon B 10 ; sur la figure 5b les valeurs correspondant à l’échantillon B 15 ont été multipliées par 10. Les valeurs de Tes utilisées sont celles

obtenues par l’extrapolation des droites.

[jj1/2

versus temperature, showing the parabolic variation of the critical current density near Tcs. On figure 5a) the right scale of

jj1/2 corresponds

to sample B 10 ; on figure 5b) the values corres-

ponding to sample B 15 have been multiplied by 10. The values of Tes have been obtained by extrapolation of the straight lines.]

Ci ne dépendant

que de la nature

dés

matériaux for- mant

la jonction.

Pour les

températures proches

de

TcS’

l’étude de

jj

en fonction de la

période eutectique

nous

permettra également

de proposer une loi de variation.

La relation

(5) indique

un moyen de déterminer la valeur du coefficient de diffusion

DN

dans les lamelles

In(Bi).

Il suffit en effet pour cela de calculer la pente des droites donnant

Log jj

en fonction de

T 1/2

au

voisinage

de

TcN. Ayant

ainsi obtenu

DN

et

postulant

que la vitesse de

Fermi,

VFN, est environ

106

m

s-1 (ordre

de

grandeur

pour les

métaux),

on

peut

calculer le libre parcours moyen,

lN

= 3

DN/vFN’

Les valeurs

de

lN

ainsi déterminées sont

reportées

sur le tableau

II ;

si on les compare à la valeur

ÇON

=

0,35

lim de l’indium pur on constate que

l’hypothèse,

que nous

avons

faite,

du caractère sale des lamelles

In(Bi)

est

assez bien vérifiée par tous les échantillons.

(8)

Les valeurs de

DN

ainsi déterminées nous ont

permis

de vérifier que la condition 2

dN KN

> 1 est vérifiée dès que Test

supérieur

à

TcN

de deux ou trois centièmes de

Kelvin, ainsi,

dans toute la

plage

de

température

que nous avons

explorée,

nos échantillons se trouvent bien dans la limite du

couplage

faible.

La seule anomalie

qui apparaît

à la lecture du tableau II concerne les échantillons B2 et

B10,

de même

période,

pour

lesquels DN

est le

même,

alors que les résistivités sont fortement différentes. Nous verrons

par la suite que l’échantillon B10 semble avoir un

comportement différent de celui des autres échantil-

lons,

sans que nous ayons pu en déceler la cause.

3.4 EFFET D’UN RECUIT DE

L’EUTECTIQUE.

- Nos

avons dit

précédemment

que l’examen de l’effet d’un recuit

permettrait

de

justifier

l’identification de

TCN

à

TcI.(Bi) ;

en effet si on soumet à un recuit un échan-

tillon

d’eutectique In2Bi-In(Bi),

ayant

séjourné long-

temps à la

température ambiante,

on provoque une

augmentation

de la concentration en bismuth des lamelles

In(Bi)

et par suite un accroissement de la tem-

pérature critique

de celles-ci. Par

conséquent

la tem-

pérature TCN après

recuit doit être

supérieure

à celle de

l’échantillon non recuit. Sur la

figure

6 sont

reportées

FIG. 6. - Variation de la densité de courant

critique jj

en fonction

de TI/2 avant et après recuit à 45 °C pour l’échantillon B8 et à 58 °C pour l’échantillon B15. La variation de TCN déterminée par la

variation de régime

de jj(T)

est très nette pour B15.

[Critical current density,jj’ versus T 1/2 before and after annealing at

45 °C for sample B8 and at 58 °C for sample B15. The shift of TCN

appears clearly for sample B15.]

les courbes

jj (T)

pour les deux échantillons B8 et B15 ayant subi des recuits

pendant

4 heures

respectivement

à 45 OC et 58

OC.

On constate effectivement un accrois- sement de

TeN

dans les deux cas,

plus important

pour l’échantillon

B15,

comme on

pouvait

le

prévoir, puisque

la concentration en Bi

augmente

avec la

température

de recuit. Nous pensons que ce résultat est une bonne vérification de notre

hypothèse.

Par

ailleurs,

lors du

recuit, l’augmentation

de la

concentration en Bi des lamelles

In(Bi) s’accompagne

corrélativement d’un

appauvrissement

en Bi des

lamelles

In2Bi,

dont la

composition

se

rapproche

de la

stoechiométrie.

D’après

notre raisonnement condui- sant à assimiler

Tes

à

Telo2Bb

le recuit devrait donc conduire à une

augmentation

de

Tes;

c’est effective- ment ce que nous avons observé :

Tes

passe de

5,26

K à

5,30

K et de

5,25

K à

5,50

K

respectivement

pour les échantillons B8 et B15.

4. Influence de la

période eutectique

aE. - Les rela- tions

(3), (4)

ou

(5)

ainsi que les calculs de Azlamazov et Larkin

prévoient

une variation

exponentielle de jj

en fonction de la

largeur

2

dN

du métal normal

(pour l’eutectique In2Bi-In(Bi),

2

dN

=

aE/4)

dans la

gamme de

température

jj(7J

varie

exponentielle-

ment en

T 1/2 .

Toutefois pour vérifier si nos échan- tillons suivent bien une telle

loi,

il faut tenir compte du fait que la valeur de

DN

varie d’un échantillon à

l’autre,

ces valeurs de

DN

étant connues

grâce

à

l’analyse pré-

cédente des variations en

température.

Nous avons

donc

porté

sur la

figure

7a

Log jj

en fonction de

aE DN 1/2

pour la

température

T =

4,60

K. On voit

que la loi

exponentielle

est assez bien vérifiée mis à

part

l’échantillon B10 pour

lequel

nous avions

déjà

noté une anomalie. Ce résultat confirme la validité de la relation

(5).

Par ailleurs l’examen des différentes théories montre

qu’il n’y

a aucune raison pour que l’influence de 2

dN change

suivant la gamme de tem-

pérature.

Dans ces conditions nous avons

dépouillé

de la même

façon

les résultats

correspondant

à la

température

T =

5,05 K,

située dans la

région où j(T)

varie en

(Tes - T)2.

La

figure

7b montre que l’accord

avec la loi

exponentielle

est aussi bon

qu’à 4,60

K.

Ceci nous amène donc à proposer la loi suivante de variation

de jj près

de

Tes:

C2

et

C3

étant des constantes

dépendant

des matériaux.

Sur les

jonctions Pb-Cu-Pb,

Clarke a

également essayé

de vérifier la

dépendance exponentielle de jj

en fonc-

tion de 2

dN,

toutefois ses conclusions sont peu nettes,

car il n’a pu tenir

compte

de la variation du libre parcours moyen dans le cuivre d’un échantillon à l’autre. Par contre cette

dépendance

a été bien mise en

évidence dans le cas des

jonctions

propres de l’eutec-

tique

Pb-Sn par

Dupart et

al.

[9].

(9)

202

FIG. 7. - Variation de la densité de courant critique jj en fonction

de a,

DÑ 1/2 à

une température fixe : a) T = 4,60 K ; b) T = 5,05 K.

[Critical current density j versus a- DN 1/2 at a given temperature : a) T = 4.60 K ; b) T = 5.05 K.]

5. Influence du

champ magnétique

continu. - Les

couplages

du

type Josephson

sont en

particulier

caractérisés par une variation non monotone du cou-

rant

critique

en fonction du

champ magnétique appliqué,

la forme de la courbe

dépendant

du carac-

tèro

large

ou étroit de la

jonction [15].

Pour nos

éthantillons le

champ magnétique

est

appliqué

per-

pendiculairement

à la

grande

surface de l’échantillon et

parallèlement

aux interfaces des

lamelles, In2Bi

et

In(Bi) (cf. Fig. 1).

Dans ce cas, pour les

phénomènes magnétiques,

la

jonction

est

large

si L > 4

À,

et

étroite si L 4

À, ;

les valeurs de L et de

À, reportées

dans le tableau II montrent que nos échantillons sont

toujours

dans la limite

large.

Le

comportement typique

des courbes

Ic(H)

est celui

indiqué

sur la

figure

8 pour deux

échantillons;

comme on

pouvait s’y attendre,

FIG. 8. - Courant critique en fonction du champ magnétique continu appliqué à T = 5,15 K pour les échantillons B7 et B8.

[Critical current as a function of d.c. applied magnetic field at

T = 5.15 K for samples B7 and B8.]

.l’allure

des courbes est

caractéristique

des

jonctions larges.

La

partie

linéaire de

Ic(H) près

de H = 0

permet

en

principe

de déterminer le

champ critique

correspondant

à la

pénétration

du

premier

vortex

dans la

jonction,

en

pratique,

dans notre cas, cette,

détermination est

trop imprécise

pour que la compa- raison avec la valeur

théorique

soit

significative.

Nous

avons

simplement

pu vérifier

qualitativement

que

H,,, augmente lorsque

la

température

ou aE

diminuent,

ce

qui

est conforme aux

prévisions théoriques.

6. Conclusion. - L’étude de

l’alliage eutectique

In2Bi-In(Bi)

nous a

permis

de montrer que ce maté-

(10)

riau se comporte comme une structure

périodique

S-N-S-N... pour les

températures comprises

entre la

température critique

de la

phase In(Bi) (Teln(Bi) ~ 4,4 K)

et la

température critique

des lamelles

-in2(Bi) (Tcln

2Bi ~

5,3 K).

Nous avons pu rendre

compte

de la variation en

température

de la densité de courant

critique grâce

à deux lois

asymptotiques

extraites des théories

existantes,

et ceci dans tout l’intervalle de

température, TcN

à

Tes,

Grâce à la

prise

en considé-

ration de la variation du coefficient de diffusion

DN

dans les lamelles

In(Bi)

d’un échantillon à

l’autre,

nous

avons pu confirmer la variation

exponentielle

du cou-

rant

critique

en fonction de

l’épaisseur

des lamelles du

métal normal.

Remerciements. - C’est avec

plaisir

que nous remercions le Pr Fournet pour les utiles

critiques qu’il

a

apportées

à notre manuscrit et le Dr

Dupart

pour les discussions fructueuses que nous avons eues. L’aide

technique, apportée

par M. Bodin au cours de cette

étude,

nous a été

précieuse

ainsi que celle du Dr Favier et de M. Massol pour la

préparation

des échantillons.

Bibliographie

[1] DE GENNES, P. G., Rev. Mod. Phys. 36 (1964) 225.

[2] ASLAMAZOV, L. G., LARKIN, A. I. et OVCHINNIKOV, Yu N., Zh. Eksp. Teor. Fiz. 55 (1968) 323; Sov. Phys. J.E.T.P.

28 (1969) 1 171.

[3] KULIK, I. I., Zh. Eksp. Teor. Fiz. 57 (1969) 1745; Sov. Phys.

J.E.T.P. 30 (1970) 944.

[4] BARDEEN, J. et JOHNSON, J. L., Phys. Rev. B 5 (1972) 72.

[5] SVIDZINSKII, A. V., ANTSYGINA, J. N. et BRATUS, E. N., Zh.

Eksp. teor. Fiz. 61 (1971) 1612; Sov. Phys. J.E.T.P. 34 (1972) 4 660.

[6] CLARKE, J., Proc. R. Soc. A 308 (1969) 447.

[7] ROMAGNAN, J. P., GILABERT, A., LAHEURTE, J. P. et NOIRAY, J. C., Solid State Commun. 16 (1975) 359.

[8] SHEPHERD, J. G., Proc. R. Soc. London A 326 (1970) 421.

[9] DUPART, J. M. and BAIXERAS, J., Appl. Phys. Lett. 30 (1977) 123.

[10] RACEK, R., Thèse Nancy (1973).

FAVIER, J. J., Thèse Grenoble (1976).

[11] HANSEN, M., Constitution of binary alloys (Mac Graw Hill

Book Company) 1958.

[12] FAVIER, J. J., LABULLE, B., PETIPAS, C., à paraître dans J.

Cryst. Growth.

[13] ULLMAIER, H., CRUCEANU, E., Rev. Roum. Phys. 17 (1972)

5 547.

[14] DEUTSCHER, G. and DE GENNES, P. G., Superconductivity (edited by R. D. Parks) vol. 2 (1969) p. 1006.

[15] OWEN, L. S. et SCALAPINO, D. J., Phys. Rev. 164 (1967) 2 538.

Références

Documents relatifs

2.5 Measurement of the variance for identically fabricated junctions 20 2.6 Junction stability and the effect of annealing 23 3 The phase dynamics of a current biased Josephson

In the neighbourhood of the hyperbolic fixed point there exist transverse homoc- linic points and this is of course a confirmation of the fact that coupling

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des

Détermination des caractéristiques de seuil de jonctions Josephson utilisées dans les dispositifs logiques à commande magnétique... 2014 Dans les dispositifs logiques Josephson à

junction enters the bifurcation regime. With a certain probability the phase relaxes to the bottom of the tilted washboard potential well, and with a certain probability it stays

Abstract.- Solitary solutions for a discrete model of coupled Josephson point junctions including dissipation and driving terms, and the resulting I-V characteristics are

Abstract.- A new type of current-steps corresponding to a relation awo/aBo = E/n (n = 2, 3 and 4) has been observed in dc current-voltage characteristics of a large