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Submitted on 1 Jan 1877
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Note sur l’expérience du portrait de Franklin. - Nouveau brise-verre
A. Barat
To cite this version:
A. Barat. Note sur l’expérience du portrait de Franklin. - Nouveau brise-verre. J. Phys. Theor.
Appl., 1877, 6 (1), pp.20-21. �10.1051/jphystap:01877006002000�. �jpa-00237287�
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NOTE SUR
L’EXPÉRIENCE
DU PORTRAIT DE FRANKLIN. 2014 NOUVEAUBRISE-VERRE;
PAR M. A.
BARAT,
Professeur au lycée de Nevers.
Pour éviter à
l’opérateur
lapeine
dedisposer
la feuille d’orbattu,
difficile à manier pour les personnesqui
n’en ont pas l’ha-bitude, je
me sers d’une lame de verre, dorée parapplication.
La lame
d’or,
de dimensionsuffisante,
est mise enrapport
par ses deux extrémités avec des rubans d’étainqui empiètent très-peu
sur
elle ;
onplace
ladécoupure par-dessus, puis
une feuille de pa-pier
blanc et un coussin depapier.
Tout cesystème
étantplacé
dans la
petite
presse et les visserrées, l’expérience
estpréparée,
etil ne reste
plus qu’à
faire passer à travers la lame ladécharge
d’unebatterie.
Si l’on démonte
l’appareil après
le passage d’une seuledécharge électrique,
on trouve sur la feuille depapier
blanc leportrait
etla
légende qui
l’entoure tracés en caractères pourpres;quant
à la lame de verre, elle agardé
intactes les deuxportions
de la feuille d’or surlesquelles appuyaient,
les rubansd’étain ;
le reste a teinten pourpre la face inférieure du
papier découpé
et laportion
cor-respondante
du verre, eu, sur cedernier,
on voit depâles lignes
d’or dessiner une
contre-épreuve
duportrait.
J’ai fait passer à
découvert .une
étincelle entre les deux lambeaux d’or restésintacts,
etj’ai
vu une belleligne dorée,
suivant le con- tour duprofil
duportrait,
réunir les deux lamelles d’or.Une même lame de verre
peut
êtreemployée
pour faire successi-vement deux
portraits ;
mais leslignes
de la deuxièmeépreuve
sont très-fines et la lame de verre est brisée.
Tout le monde sait que la
décharge
d’une batterie à traversl’ap- pareil
duportrait
neproduit,
ni autant delumière,
ni autant debruit,
que ladécharge opérée
au moyen de l’excitateur seul. Ilpeut
arriver quel’opérateur, trompé
par la faiblesseapparente
de ladécharge
etcraignant
d’avoirmanqué l’expérience,
fasse passer,sans avoir démonté
l’appareil,
une seconde étincelle. Dans ce cas, la lame de verre est constamment brisée : larupture s’opère toujours
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01877006002000
2I
suivant les
lignes
lesplus
accusées duportrait;
tout lelong
duprofil particulièrement,
le verre est commeémietté. Après
avoirobtenu ce résultat une
première
fois parhasard, j e
l’aireproduit
àdessein
plusieurs fois,
avec un succès constant.Il n’est pas inutile de faire remarquer
qu’en opérant
de la ma-nière
que j’indique
onpeut répéter
trois ouquatre
foisl’expé-
rience en moins de
temps qu’il
n’en faut pour faire une seule ex-périence
par la méthode ordinaire.Désorxnais,
si l’onadopte
cettemanière
d’opérer,
au lieu d’avoir un livret d’orbattu,
on se con- tentera d’avoir une douzaine de feuilles de verre, dorées en leurmilieu, lesquelles pourraient
seplacer
dans une boîte àrainures,
comme celles que l’on
employait
autrefois pour livrer les lames deplaque d’argent
destinées à recevoir desépreuves daguerriennes.
On pourra
d’ailleurs,
en touslieux
renouveler surplace
laprovi-
sion de verres dorés
quand
elle commencera às’épuiser.
DE L’ABSORPTION DE LA CHALEUR RAYONNANTE PAR LA VAPEUR D’EAU
(1);
PAR M. H. HAGA.
Une des méthodes
employées
pour évaluerl’absorption
de lachaleur
rayonnante
par la vapeur d’eau consiste à faire passer suc-cessivement,
entre lapile
et la source dechaleur,
de l’air sec et del’air humide
(2).
Onregarde
la déviation dugalvanomètre
commeproduite
parl’absorption qu’exerce
la vapeur mise enexpérience.
Mais l’air humide n’est pas à la même
température
que l’air sec : il s’est refroidi par lavaporisation
duliquide qu’on
l’a forcé de tra- verser pour secharger d’humidité ;
l’air sec, aucontraire,
s’estéchauffé dans
l’opération
mêmequi
l’a desséché. M.Lippmann (’), après
avoir renducompte
desexpériences
de M.Hoorweg,
dans ceJournal,
a émisl’opinion
que cette différence detempérature
en-(1) Analyse faite par l’auteur d’une thèse soutenue le 28 juin I876, à l’Université de Leyde.
(2) TYNDALL, Contributions to rrtolecular
physics
in the do.,nain of radiant heat, p. 394.(3) Journal de Physique, janvier 1876.