LES PRORLEMES DE LA PECHE DANS LES TERMTOIRES FRANCAIS DU PACIFIQUE
Leurs p&icularit&s
etleur gitn&ralis&on
ParM.
Angot,Ockanographe biologistei 0 S c e de la Recherche Sdentiique e t Techniqne Outre-Mer, Institut Frangais d V O c e a n i e - ~ o u m i a .
Les Territoires franpis du Pacifique sont tous sit& au Sud de I'Epuateur e t mmprennent les trois ensembles suivants :
1. le NouvelIe-CalBdonie et Dbendances qui rkunit les Ples Loyauth, Wallis e t Futuna h
la
Nouvelle-Caltdonie;2. la PolynCsie Franqaise qui groupe les fles du Vent (dmt Tahiti), Sous le Vent, Gambier, Australes, Tuamotu e t Mar- quises;
3. les Nouvelles-Mibrides qui constituent un mndominium franco-britannique e t dont I'Administration, de ce fait, est partagke entre
la
France et le Royaume Uni.Sur le plan local, ancun de ces Territoires ne posskde un organisme uniqnement intkessi:
par les promblkmes de la p&che; I'btude de ceux- ci est comprise d a m Ies attributions des respon- sables de l'agriculture e t de l'Clevage.
En
fait,jusqu'l ces dernihres annkes
la
&he ne se dC veloppait qu'i partix d'initiatives privkes sans qu'ait jamais 4th formulC an quelconque plan d'ensemble.A l'heure actuelle au contraire, it existe une trhs nette tendance vers une kvolution ra- tionnelle de la p&cbe depuis la capture des poissons jusqu'i la commercialisation des prises,
En
NouvelIe-CdBdonie comme en Polynisie Franqaise, les pCcheurs oat dksormais le dksir d'amkliorer leur rendement et d'assurer 1'Ccoule- ment rCgulier de leurs yroduits sur les marchks locaux. Aux Nouvelles-Hkbrides, une compagnie mixte od l'l;rhent japonais est de loin prhdomi- nant a mis sur pied depuis 1958 m e pkheriemoderne de thons en vue de I'exportation des poissons sur les march& rnondiaux, essentielle- ment Ie march6 amkricain. Cette dernibre entre- prise, la South Pacific Fishing Co baske sur l'fle de Santo, vit et se ditveioppe entibrement par elle-mgme; les bateaux sont des "long-liners"
japonais sous contract et l'usine est dirigke p a des spCciaIistes japonais qui dkcident seuls de Ia poursuite des ophations et de leur Cvolution.
Nous ne faisons donc que la mentionner ici.
STOCKS DE POISSONS
ET
TECHNIQUESDE
PECHEEn
Nouvelle-CalCdonie et en Polydsie Franqaise tous Ies &hews sont r e d h locale- ment et sont aides dans leurs problhes par detlx wganismes, l'un relevant directement de la France et principalement intkess8 par des ques- tions de recherche scientifique coneernantla
mer( le labomtoire d'OcCaaographie de l'lnstitut Fraqais d'Odmje dont
le
sikge est h Nournha et qui dkpend de l'Oflice de la Recherche Scien- tifique et Technique Outre-Mer), l'auere relevant d'un ensemble international intbressk parle
dkveloppement Bmnomique et socid du Pacifique Sud
I
la section des Peches de la Commission du Pacifique Snd qni sikge & NoamBaI.
'MM.
LEGAND etANGOT,
tous deux o&anograp.phes triologistes de I'Lnstitut Franqais d'O&anie, comme MM. VAN PEL e t DEVAM- BEZ ( respectivement "Fisheries ~ c e r " et"As-
sistant Fisheries OBicer" de
la
Commission du Pacifique Sud ), ont precise dam les textes cith en xbfhences ( 2,5,?, 10 et 12) que la seule p k b e pouvant btre intensi 56e sans risque dG'over fishing" jnqu'i atteindre un rythme industriel Proc, Indo-Pacific Fish. C o u n s (111) : 5&58,1961.&st ceUe des espkces pklagiques vivant au large des rkcifs en dehors des Iagons et, au premier rang de celles-ci, les Thons au sens large.
Tout le programme de travail. du labra- toire d'odanographie de 171nstitut Fmnqais d'Oc6anie est base SUT cette idCe maltresee (6).
En
Nouuelle-Glkdonie,la
seule p&he pra- tiquke autour des annkes,m h i t lagmaire;il
a donc d'abord fallu d&.fmir Ies zones de pEchek
rendement commercial probable d'aprks les carac- thistiques physicochimiques et biologiqnes du milieu marin puis ktudier prkciskment Ze com- portment du stock de Thons dont I'exploitation commerciale pouvait &tm envisagke. Tout ceci reste le but vers lequel tendent les recherches scientifiques entreprises grice au navire de recherche "ORSOM IZI". Les eonnaissances ac- guises sont exposCes en &ail dam les shies
"Rapports Scientifiques" et "Rapports de Croi- sihres" du laboratoxire d70cCanographie de 1'In- stitut Fraqais d'OcCanie.
En
m h e temps que ces donnkes Ctaient r&colt&es ( et de plus en plusi
pattir d'elles au fur eti
mesure que l'ktat d'avancernent des Ctudes devenait sensible ), ii a fallu rechercher les possi- bilitCs commerciales e%ectives de la piche des Thon par des essais avec des engins se rappro- chant le plus pris pnssibIe de c w x utilisks par une flotille Cventuelle de bateaux de pbche. 11 fut dCmontrC expkrimentalement h b o d de 1' "ORSOM III" :1. que la pgche du Tbon i la trdne au voisinage des rkcifs pouvait are envis-
agke de manikre rentable si elle n'Ctait conduite qu'i titre de p k h e commer- ciale d'int&Ct local (8);
2. que Ia p&che du Thon i la longue-ligne au large des cbtes serait capable de faire vivre une exploitation industielle four- nissant
le
march8 en produits de con-sommtion locale et en produits d'ex- portation (3).
I1 restait dks lora aux pScheurs
it
utiliserces deux t b b e s d'activitC pour amCliorer leur redement professionnel. Pour leur venir en aide, I'Institut Franqais dYOctanie a Cdith deux brochures techniques (3 et 8) prkcisant le mat&ciel
mi-cessaire i ces denx types de p k h e ainsi que son montage et les mbthodes de travail. A l'heure actuelle, la pi3che du Thon la trafne se dCveIoppe aqtonr de la Nmvelle-CalCdonie od les petits bateaux de pCche ont r e p 1e grkement adkguate;
la &he du Thon b
la
Iongue-ligne est h l'ktude, les responsables du gouvernement territorial envisageant favorablementla
crbation d'une in- dustrie du poisson sides capitaux privCs suffisam- ment importants acceptmt, sous certaines condi- tions, de prmkder au financement initial.En
Polynhie Frm+se, le dhveloppement Bventuel de la pgche du Tbon se prCsente sous un aspect diffkrent de celui de la Nouveile-Cd6- donie.En
effet,il
existe dkja-et prindpalement aux iles du Vent et Sousle
Vent-un groupe de pgcheurs qui pratique rkgulikrernent cette ptche depuis fort longtemps. Leurs observations ont permis de localiser empiriquement les rneilleures zones de @he selon Ies saisons. Autour des iles Marquises et Tuamotu, les croisikes amhricaines dela
"Pacific Oceanic Fisheries investigations"ont conduit au m&me rksultat, du moins au cours des annBes 6tudiCes c'est- b-dire de 1956
i
1959 (2).On
sait donc que le Thon existe dam les eaux polgnCsiennes en quantitk teile qu'il pourrait btre exploitC avec une intensit& au moins suffisante pour assurer la rentabiliti! d'une p&che commer- dale d7inti:rCt local.Dans ces conditions, i1 n'est pas nCcessaire dans l'imddiat de se livrer h des recherches sur le milieu maria proprement dit. Ce premier stade ktant sat&
il
faut Ctudier Ie comportment des poissonsl i
oljl l'on sait les trouver et dhfiniri
partir de celui-ci les modes de p4che qui ont Ie plus de chances de conduire rapidement b une augmentation du rendement des tonnages cap- turcs.
A la suite d'nne Ctude f d t e par
M.
M O T (7) 'a la fin de 1959, il fut proposC h 1'Adrninistm- tion locale de faire construire et utiliser dams les eaux de h PolynCsie un bateau-pilote de &be od p m a i e n t se pratiquer ex~krimentalement les trois techniques de p&che :i
la trdae,i
l'appht vivant eti
la longue-ligne. Ce projet paraft devoir se rkdiser. Pnkisans d&s maintenant que la pbchei la
trafne fnt dkjh essayke h bord d'une embarcation, locale et qu'elle semble bienfaire essrer une agblioration des apporis des produits de consommation locale sur le march&
des des du Vent.
Lorsque ceci aura Bti? accompli, il faudm
se tourner vers
le
futur en recherchant, grim a m mkthodes CprouvCes de la recherche scienti- dque, les zones encore vierges d'exploitatidn oc des concentrations de Thons ont des chances#&he prksentes et, par 1; mtme, de fournir un potentiel kvolntif favorable h I'Cconomie gbnkale d'un Territoire essentiellement maritime.
ORGANISATION DE LA PECHl3
ET DE
LA COMMERCIALISATIONDES
PRISESJusquYL ces derniers mois,
il
n'existait, tant en Nouvelle-Cakdonie qu'en Polynhsie Franqaise, aucune organisation rkelle dela
p8che ou de la commercialisation des prises. A l'heure actuelle se dessine un mouvement certain en faveur d'un groupement des p6cheurs pour une rationnalisation de leurs activitb; ce mouvement est spontani! chez Ies pecheurs de Nouvelle-Cdk- donie tandis qu'il n'est encore que projeti: par le gouvernement local la PolYnCsie Franpaise.En
Nouvelle-Calhdonie, la ptche est un artisanat typique.Le
patron pgcheu~ posskde son bateau et vend l u i - m h e ses prises sur le march& de la ville de NoumBa. Celles-ci sont le plus souvent vendues vivantes, Ctant conservkes depuis le lieu de p6che jusqu'au lieu de vente dms cles ~ i v i e r s puis dam des bacs pleins d'eau.L'acbeteur choisit son boisson parmi lee animaux qui nagent dam ces rkservoirs et le yaye selon son poids.
En PolynCsie Frangaise (7), h c6tk de la p+che lagunaire qui reste I'apanage des familles rivemines travaillant avee Ieurs propres pirogues,
la
p8che des Thons est faite'i b o d de petites vedettes dont plusieurs sont souvent la propriCtE!de
la
m&me pirsonne. Les captures sont vendues h l'ktat frais sur I'Ctal du march6 de Papeete.L'unitk de vente n'est pas le kilogramme, m i s ou bien la "filoche" de poissons (c'est
i
dire an ensemble de poissons reliCs par un lien 1 ou bien un poisson entier s'il est de taille suffisante. Ce mode de limaison supprime Cvidemment tonte yossibiliti: d'aetion sur un march& odle
yoids nepeut pas &.re considkrk oomnie rln factedi. stabi- Iisatem.
Le
froidi:est t r k s accessoirement utilise en Polynhsie pour la conservation ( sous forme ma- gelbe) des Thons en phiode de pCches b o p abondantes. La r6frig8rati&n des prises en #$ace est emplo+e pourle
transport par hydravion ou grosse vedette de poissons p6chCs anx Tumotue t vendus sur
le
march4 de Papeete.En
Mouvelle-CalCdonie, une poissonnerie s'est rkcemment ouverte qui ntilise des appareils cong41ateurs o& sont eonservks, jusqa'h la vente,des poissons non r&igkrCs entre le lieu de pbche et I'anivCe au magasin. Quoique cet emploi du froid soit dhfectueux, il doit ttre considCrC comme un progrb car
il
indique une orientation des pkheurs vers des techniques modernes.Cette tendance est encore illustrt5e par le fait que les professionnels de
la
ptche se sont tout rkcemment organisks en une sorte de co- operative destinke h Mendre les int6ri.t~ detous.
Des
prbts gouvernementeux pourraient lui ttre a c ~ r d C e s si ses efforts en vue d t n e amClioration du march& appmissent rationnels a n responsables des orgmismes de crbdit. Pour Pinstant, ces eflorts semblent devoir porter sur la commercialisation des captures ( conservation en glacei
bord des bateaux e t prksentation aux acheteurs d'un produit de bonne qualit6 et facile- ment utilisable tel que poisson vidC et kcaiI1C ).En
Nouvelle-CdCdonie, comme en Poly- nbie, il faudrdt encore que les pgcheurs pren- nent conscience de Pimportance du rble d'un office cenmlisateur groupant les commndes de mathriel et assurant la rhpartition ultkrieure auxI1 est certain en tout cas que la conjonc- ture actuelle est favorable
i
la crkation d'ua centre d'inf ormation qui difluserait auprks des pEchwrs les principes essentiels Snne organim- tion dontil
ne pourrait tirer que des bhnkfices.LA
PECHE DES COQUILLAGES A NACRE A cbtk de la peehe des poissons, les eauxdes Territoires frmpis du Pacifique Sud sont ou ont kt6 exploit8es pour
la
&he des coquillagesi
nacre : "trocn" (Trochtss nibtimu) en Nonvelle-Cd&nie,
''
troca"
et " burgau ji ( Turbo maPi?bd-r a m 1 aux Nouuelles-Hkbrides;
"
nacre"
! valves de I'huttre Pimc:t& ~nargmritifwo en Polgn4sie Franqaise.Tous
ces ~roduits sont ou Ctaietit p&h& pour Sexportation sur les mardbCs rdon- diaux; c'est d'ailleurs 1'Cvolution des pfix sup ceux-ci qui mnditionne Pessor, la poursuite ou Pabandon de ce type d'exploitation.Le
" troca" a 6th t r k s activement p&chC:surtout d e 1946, il. tel point qu'une rkglementa- tion a db &tre Bdictke 21 la suite des Btudes bio- logiques de GALL puis
ANGOT
( 1 e t 4). La reconstitution du stock de trocas itait en cows q u a d les prix ont amorebs une chute telle quela
p b h e est dbsofp18is insignifiante. Cette chute est en grande partie causbe parla
concurrence des matikres plastiques dam la fabrication des boutons.Le
"
burgan " n'a jamais donni? lieu h unepiche t r k s active. Sa t d l e limite de com- mercialisation est fixke k 15 cm, cette distance
Btant mesurie sur le plus grand diamktre de la base de la coquille.
Les
"
nacres " sont rbgulikrement exploi-tkes par les pdcheurs des Iles Tuamotu dans les lagons des atolls ( 9 e t 11 ). C'est une ressource importante dans 17Cconomie ghbrale de la Poly- nCsie Frangaisk ( 7 1. La glupart des pirogues de pBche sont maintenant rnororishes ( moteurs h a s bord d'une puissance atteignant jusquYi 25 HP ) mais la technique de p&be n'a pas Cvalu&e depuis les temps anciens: plonge il, nu sans scaphandre autonome et r6co:olte des huftres it la main jusqu'h 40 m de profondew. La p&&e ast maintenant rtglementke tant en tailie des co- quilles qu'en saison e t lieu de
"
plonge".
Des Ctudes biologiques pour la conservation du stock ont Ctk entreprises: d'abord par RANSON ( 11 ) puis p q DOMARD (9 1.L'exploitation des coquillages h nacre prksente des caxactkristiques telles qu'elle ne semble pas devoir subir d'arnkhation im- portante si ce n'est dans le respect d'une rCgle- mentation rationnelle en vue de
la
pxkservation d'une ressource certaine pour les populations autochtones. Les h d e s biologiques nkcessaires ont 6ik entreprises ou sont en cows.CONCLUSIONS
be
ce rapide aperqu des problkmes deL
pGehe dam les Territoires Franqds du Paci5que Sud peuvent i t r e t i d e s un certain nombre de tmclusions g4n&r&u.
On
ne mentiomera ici que celles concernant la pbche etla
commer- cialisation des demkes p&rissablea (en pikrtidier paissons) en -chant les produits de Consma- tion M d i a t e ( tels les coquilhgesh
nacre 1,11 apparait tout d'abord que toUte acdori faite dam Ie but de d h b p p e r le rersdemernt de b pbche devrait itre orientbe, h son origina, suivant deux directions difkrentes selon
les
rkgions en- visagbes.Li
oir n'existe pas de pdche locale (comme en Nouvelle-CalPdonie,il
y a quelques aanbes), il est d'abord nhcessaire de dktermiaer par des recherches sdentifiques les zones marines pro- bliblement riches en poissons exploitables; il faut ensuite Ctudier le comportement de ceux-ci, il fant enfin appliquer expirimentalement des techniques de pgche connues des bateaux com- rnerciaux en vue d'inciter ces derniersi
venir travailler dam ces eaux.Li 04
existe dbjk une p&he IocaleI
comme en PolynCsie Frmqaise ), il est urgent de commencer par 1'Ctude des techniques de piche dont l'amCIioration est souhaitablelement It l'observation pr6cise du comportemat des poisspns dam les zones oit Yon sait qu'ils sont prksents; les recherches scientifiques peu- vent alms Btre entreprises pour 'l?lar& le champ d'activit6 des +chews intkressCs en prhcisant les limites de zones noa encore exploitkes.
Les sp&cialistes dont l'aide est requise devraient donc btre sollicitks suivant l'ordre d'nrgence suivant :
--dam le premier Gas, les scientibques ( Oc6anographes physiciens et biolo- gistes ) puis les techniciens de la pCche;
--dam
le
second cas, les techniciens de la+the
puis les scientifiques.A cat6 de ce problkme des techniques de p6che existe celui de la wmrnercia6srmtwn des captures dks qne la pbche est eBective et que des
denrhes essentielement pCrissables sont livrhes sur les mrucbks. 11 sembIe bien que, dam 1'Bco-
n w i e m w d i d e a~tuelie, sa solution ne pisse pas btre UoavAe par m e organisation artisa- naIe typique mais qu'au contraire elle suppose Ie groupement des pbcheurs en coopkrative ou syndicat capable de syathbtiser les facteurs et d'en tirer des solutions raisonnabIes, soit qu'elles soient appliqdes par cet organisme, soit que
celui-ci sollicite Ieur application auprks des gouvernements intCressCs.
De
mute faqon, un tel groupement ne peut Etxe que souhaitablei
cause de son r d e inkvitable d'informateur auprks des individus.n
pourrait jouer sur I'ensembk dela
technologie de la pCche (techniques de p&che, prkparation du poisson h bord des bateaux, conservation des prises et Ieur prksentation), sur toute la com- mercialisation ( pksentation sur les mmch&s, propagande 1 e t etrei
l'origine d'un rkcolte sys- t b a t i q u e de renseignernents locaux qui,i
Ieur tour, permettrait une Ctude statistique des don- n6es recueillies, Clement majeur d'une Cvohtion rationnelle de la pCche.Etant don& ces conditions, iT apparait comme soubaitable que soit rkalis8 au plus t8t par un organisme international
i
r81e de con- seiller, une sorte de r n t a m l simple exposant les principes qui devraient servir de basei
un organisme coopkratif de phcheurs. Ce manuel devrait Gtre fait sachant qu'il serait fu par des artisans et non des personnalitks h grosse dis- ponibilite financikre. Annex4i
un tel ouvrage, on pourrait tronver des renseignements simples surla
manikre la plus shre de convertir Ies bateaux actuels en bateaux capables de h e r sur les marchCs des produits Be qualiti! ( principe e t mise en pratique de la chafne du froid ). En bref,ce manuel devrait dtre rkalisb pordes Cconomistes, des statisticiens et des techniciens de la con- servation.
Par contre, il est inutiIe d'y faire figurer
des renseignernents sur les tethniques de pgche ou sur des questions d'ordre scientifrque. Ces difECrents problbes doivent 6tre itudiCs sur place par des spkcialistes locaux qui sont eux seuls aptes il, juger de I'efIicacitB probable de telle ou teIb solution. Au contraire, les probl&mes 6voquCs b propos du manuel soubait4 sont r&solos par des solutions qui soat gknkralement applic- ables dam Ia plupart des situations; cette observa- tion. su%t h metter I'accent sur I'efficacitk certaine
qu'un tel ouvage pourrait avoir sus le dkvelop- pement des activitks de la p6che
i
tous les niveauxdans les psys od 1e besoin den ferait sentir.
1.
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