• Aucun résultat trouvé

View of A call for 2222 in European hospitals

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "View of A call for 2222 in European hospitals"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

ÉDITORIAL / EDITORIAL

Méd. Intensive Réa. 29(2):40-42 DOI : 10.37051/mir-00007

Opération Code Bleu : mettons en place un numéro d’appel unique (2222)

pour les urgences vitales intra-hospitalières !

A call for 2222 in European hospitals

A. Cariou

1 *

J. Pottecher

2

F.

Adnet

3

D. Whitaker

4

P. Carli

5

É. Javouhey

6

P. Pasquier

7

A. Mercat

8

Reçu le 10 février 2020 ; accepté le 10 mars 2020. © SRLF 2020.

ÉDITORIAL / EDITORIAL

Méd. Intensive Réa. 29(2020)(in press) DOI : 10.37051/mir-00007

*

Pr Alain Cariou

Médecine Intensive et Réanimation - Hôpital Cochin (APHP) et Université Paris Descartes

alain.cariou@aphp.fr

La liste complète des auteurs est disponible à la fi n de l’article.

Introduction

La survenue d’un arrêt cardiaque intra-hospitalier, qui constitue la forme la plus extrême de l’urgence vitale intra-hospitalière (UVIH), constitue un évènement indésirable majeur qui concerne environ 1 à 5 patients pour 1000 admissions [1]. Le pronostic de ces victimes est étroitement dépendant de la mise en œuvre d’une chaîne de survie intra-hospitalière effi cace, dont l’élément le plus important est le déclenchement immédiat des secours. Chaque minute compte : tout retard engendré notamment par une incertitude ou une hésitation sur le système d’alerte diminue les chances de survie et augmente les risques de séquelles [2].

Conscientes des enjeux, de nombreuses sociétés savantes et organisations (SRLF, SFAR, SFMU, CFRC, GEFRUP) souhaitent promouvoir la mise en place d’un numéro d’appel téléphonique unique (2222) pour les urgences vitales intra-hospitalières [3]. Cette initiative comporte différentes actions de communication et d’organisation regroupées au sein du projet Code Bleu

(Figure 1).

Pourquoi un numéro d’appel unique ?

Le téléphone est désormais l’outil d’appel qui s’est imposé dans l’immense majorité des établissements de santé pour déclencher l’alerte en cas d’urgence vitale intra-hospitalière. Cependant, les numéros d’appel employés sont très hétérogènes. Une étude a montré 105 numéros d’appel différents dans 200 hôpitaux européens [3].

Cette hétérogénéité constitue une gêne importante dans le processus d’activation de la chaîne de survie intra-hospitalière. En effet, de nombreux personnels ne connaissent pas le numéro qui doit être composé, ce qui retarde l’activation des secours [4].

Concernant les urgences vitales extra-hospitalières, l’emploi de numéros téléphoniques abrégés connus de tous (911 aux États-Unis, 112 en Europe et 15 en France) est devenu une évidence partout dans le monde. Par analogie, une standardisation du numéro d’appel au sein des établissements de santé pourrait améliorer les performances de la chaîne de survie en diminuant le temps de déclenchement de l’alerte. L’emploi d’un numéro abrégé simple et identique d’un établissement à un autre permettrait une meilleure mémorisation par les personnels et diminuerait le temps de réaction [5].

Un processus d’harmonisation national et international

Par analogie avec la sécurisation des processus utilisés en aviation, la standardisation des procédures est un principe fondamental en matière de sécurité des soins. Un pilote d’avion formé sur un avion de ligne est capable de travail-ler partout dans le monde grâce à cette standardisation. Il peut ainsi piloter n’importe quel avion de ligne similaire pour n’importe quelle autre compagnie aérienne, sans remettre en cause sa formation, notamment en matière de sécurité et de réaction rapide en cas de danger. Il en est de même pour les professionnels de santé appelés à exercer dans différents établissements de santé au cours de leur carrière, ce qui est une situation fréquente de nos jours.

Aujourd’hui, la mobilité professionnelle des person-nels des hôpitaux est en constante augmentation, tant sur le territoire national qu’au sein des différents états européens. Disposer d’un numéro d’appel unique pour les urgences vitales intra-hospitalières est devenu une nécessité qui permettra à tout professionnel confronté à une situation urgente de déclencher la chaîne de secours sans hésitation et sans perte de temps. C’est la raison pour laquelle cette initiative est fortement soutenue par de nombreuses sociétés savantes et organismes inter-nationaux, dont l’European Board of Anaesthesiology, l’European Society of Anaesthesiology et l’European Resuscitation Council [6], qui recommandent désormais l’emploi d’un numéro d’appel unique [7].

Où en est-on en France ?

La grande majorité des établissements de santé français ont mis en place une organisation structurée de la chaîne de survie intra-hospitalière, qui répond aux attentes du processus de certifi cation par la Haute Autorité de Santé. Ces organisations comportent la mise en place d’un numéro d’appel téléphonique permettant l’appel de l’équipe désignée localement (réanimateurs, SMURistes, urgentistes, ou anesthésistes). Cependant, les numéros d’appels téléphoniques employés demeurent encore très hétérogènes [8].

Ce constat a conduit au développement du projet Code Bleu, porté conjointement par plusieurs

socié-tés savantes et organisations (SRLF, SFAR, SFMU, CFRC, GEFRUP) impliquées dans la prise en charge de l’urgence vitale intra-hospitalière. L’objectif du projet Code Bleu est de promouvoir l’utilisation d’un numéro d’appel unique et identique dans tous les établissements de santé français.

Pourquoi le 2222 ?

Dans de nombreux établissements de santé, il existe déjà un numéro abrégé permettant d’activer la chaîne des secours en cas d’urgence vitale. Le 2222 est un numéro abrégé simple à mémoriser et très facile à composer en cas d’urgence. Dans les enquêtes de pratiques qui ont été effectuées, il s’agit déjà d’un numéro souvent utilisé. Pour ces différentes raisons, c’est ce numéro 2222 qui a été choisi au niveau européen, et qui a été retenu dans le cadre du projet Code Bleu.

Comment initier la démarche au sein de nos

établissements ?

Pour réussir, l’initiative doit être portée et accompagnée par l’ensemble de la gouvernance hospitalière, soignante et administrative, avec l’aide des services techniques. Elle nécessite une réfl exion collective, impliquant tous les acteurs de la chaîne de survie intra-hospitalière et respectant certaines étapes majeures qui sont rappelées dans le Tableau 1.

Méd. Intensive Réa. 29(2020)(in press) 2

(2)

Méd. Intensive Réa. 29(2):40-42 41

Aujourd’hui, la mobilité professionnelle des person-nels des hôpitaux est en constante augmentation, tant sur le territoire national qu’au sein des différents états européens. Disposer d’un numéro d’appel unique pour les urgences vitales intra-hospitalières est devenu une nécessité qui permettra à tout professionnel confronté à une situation urgente de déclencher la chaîne de secours sans hésitation et sans perte de temps. C’est la raison pour laquelle cette initiative est fortement soutenue par de nombreuses sociétés savantes et organismes inter-nationaux, dont l’European Board of Anaesthesiology, l’European Society of Anaesthesiology et l’European Resuscitation Council [6], qui recommandent désormais l’emploi d’un numéro d’appel unique [7].

Où en est-on en France ?

La grande majorité des établissements de santé français ont mis en place une organisation structurée de la chaîne de survie intra-hospitalière, qui répond aux attentes du processus de certifi cation par la Haute Autorité de Santé. Ces organisations comportent la mise en place d’un numéro d’appel téléphonique permettant l’appel de l’équipe désignée localement (réanimateurs, SMURistes, urgentistes, ou anesthésistes). Cependant, les numéros d’appels téléphoniques employés demeurent encore très hétérogènes [8].

Ce constat a conduit au développement du projet Code Bleu, porté conjointement par plusieurs

socié-tés savantes et organisations (SRLF, SFAR, SFMU, CFRC, GEFRUP) impliquées dans la prise en charge de l’urgence vitale intra-hospitalière. L’objectif du projet Code Bleu est de promouvoir l’utilisation d’un numéro d’appel unique et identique dans tous les établissements de santé français.

Pourquoi le 2222 ?

Dans de nombreux établissements de santé, il existe déjà un numéro abrégé permettant d’activer la chaîne des secours en cas d’urgence vitale. Le 2222 est un numéro abrégé simple à mémoriser et très facile à composer en cas d’urgence. Dans les enquêtes de pratiques qui ont été effectuées, il s’agit déjà d’un numéro souvent utilisé. Pour ces différentes raisons, c’est ce numéro 2222 qui a été choisi au niveau européen, et qui a été retenu dans le cadre du projet Code Bleu.

Comment initier la démarche au sein de nos

établissements ?

Pour réussir, l’initiative doit être portée et accompagnée par l’ensemble de la gouvernance hospitalière, soignante et administrative, avec l’aide des services techniques. Elle nécessite une réfl exion collective, impliquant tous les acteurs de la chaîne de survie intra-hospitalière et respectant certaines étapes majeures qui sont rappelées dans le Tableau 1.

Méd. Intensive Réa. 29(2020)(in press) 2

(3)

Méd. Intensive Réa. 29(2):40-42 42

Prise en charge de l’exacerbation sévère d’asthme

Management of severe asthma exacerbation

P. Le Conte

N. Terzi

*

G. Mortamet

F. Abroug

G. Carteaux

C. Charasse

A. Chauvin

X. Combes

S. Dauger

A. Demoule

T. Desmettre

S. Ehrmann

B. Gaillard-Le Roux

V. Hamel

B. Jung

S. Kepka

E. L’Her

M. Martinez

C. Milési

É. Morawiec

M. Oberlin

P. Plaisance

R. Pouyau

C. Raherison

P. Ray

M. Schmidt

A. W Thille

J. Truchot

G. Valdenaire

J. Vaux

D. Viglino

G. Voiriot

B. Vrignaud

S. Jean

E. Mariotte

P.-G. Claret

Reçu le 11 octobre 2019 ; accepté le 18 octobre 2019.

Texte validé par les Conseils d’Administration de la SFMU le 8 juin 2018 et de la SRLF le 12 juin 2018.

Version anglaise publiée dans la revue Annals of Intensive Care le 10/10/2019 (DOI : 10.1186/s13613-019-0584-x). © SRLF 2020.

RECOMMANDATIONS SRLF-SFMU-GFRUP / RECOMMENDATIONS SRLF-SFMU-GFRUP

Méd. Intensive Réa. 29(2):1-22

DOI : 10.37051/mir-00011

Résumé

Contexte : La Société Française de Médecine d’Urgence, la Société de Réanimation de Langue Française et le Groupe

Francophone de Réanimation et d’Urgences Pédiatriques ont émis des recommandations sur la prise en charge de l’exacerbation sévère d’asthme (ESA) chez l’enfant et l’adulte.

Résultats : Les recommandations ont concerné 5 champs : diagnostic, traitement pharmacologique, modalités

d’oxy-génothérapie et de ventilation, orientation du patient, spécifi cités de la femme enceinte. L’analyse de la littérature et la formulation des recommandations ont été conduites selon la méthode GRADE (Grade of Recommendation Assessment, Development and Evaluation). Une recherche bibliographique portant sur les publications indexées dans les bases de données PubMed™ et Cochrane™ a été réalisée.

Sur les 21 recommandations formalisées obtenues, 4 avaient un niveau de preuve élevé (GRADE 1+/-) et 7 un niveau de preuve faible (GRADE 2 +/-). Pour 10 recommandations, la méthode GRADE n’a pas pu être appliquée, résultant en un avis d’experts. Un accord fort a été obtenu pour toutes les recommandations.

Conclusion : Le travail conjoint de 36 experts issus de 3 sociétés savantes a permis d’obtenir 21 recommandations

formali-sées pour aider à la prise en charge aux urgences et en soins intensifs des patients adultes et pédiatriques avec une ESA. Mots-clés : asthme, exacerbation sévère, urgences, soins intensifs

Abstract

Background: The French Emergency Medicine Society, the French Intensive Care Society and the Pediatric Intensive Care and

Emergency Medicine French-Speaking Group edited guidelines on severe asthma exacerbation (SAE) in adult and pediatric patients.

Results: The guidelines were related to 5 areas: diagnosis, pharmacological therapy, oxygenation and ventilation, triage and

obstetrical specifi cities. The literature analysis and formulation of the guidelines were conducted according to the Grade of Recommendation Assessment, Development and Evaluation methodology. An extensive literature research was conducted based on publications indexed in PubMed™ and Cochrane™ databases.

Of the 21 formalized recommendations, 4 have a high level of evidence (GRADE 1 +/-) and 7 a low level of evidence (GRADE 2 +/-). For 10 recommendations, the GRADE method could not be applied, resulting in expert opinion. A strong agreement was reached on all the recommendations.

Conclusion: The conjunct work of 36 experts from 3 scientifi c societies resulted in 21 formalized recommendations to help

improving the emergency and intensive care management of adult and pediatric patients with SAE.

Keywords: asthma, severe exacerbation, emergency, intensive care

*

Dr Nicolas Terzi

Service de Médecine Intensive Réanimation, CHU de Grenoble Alpes, 38000 Grenoble, France INSERM, U1042, University of Grenoble-Alpes, HP2, 38000 Grenoble, France

nterzi@chu-grenoble.fr

La liste complète des auteurs est disponible à la page suivante.

Méd. Intensive Réa. 29(2020)(in press) 3

Mobilisons-nous !

L’effi cacité de la chaîne de survie intra-hospitalière constitue l’un des piliers de la sécurité des soins. Pour la renforcer, nous encourageons la mise en place rapide d’un numéro d’appel unique européen (2222) pour les urgences vitales intra-hospitalières. Dès maintenant, nous appelons tous les professionnels de santé à soutenir cette initiative au sein de leurs établissements.

Confl its d’intérêts

Alain Cariou déclare avoir reçu des honoraires de BARD pour la préparation et la réalisation de conférences sans rapport direct avec cette publication.

Julien Pottecher déclare avoir été récipiendaire de versements de LFB à une association labélisée pour la tenue de congrès.

David Whitaker est président du comité de sécurité des patients du Conseil européen d’anesthésiologie. Il a reçu des honoraires de con-férence d'Aguettant et de Medtronic, qui ont tous été versés à Lifebox. Aucun autre fi nancement externe ou intérêt concurrent déclaré. Étienne Javouhey, Pierre Pasquier, Pierre Carli, Alain Mercat et Frédéric Adnet ne déclarent aucun confl it d’intérêt.

Affi liations

1

Service de Médecine Intensive et Réanimation Hôpital Cochin, APHP

Centre-Université de Paris,France

2

Service d'Anesthésie-Réanimation Chirurgicale

Pôle Anesthésie Réanimation & Médecine Péri-Opératoire Hôpital de Hautepierre - Hôpitaux Universitaires de Strasbourg 1, Avenue Molière - 67098 Strasbourg Cedex

EA3072, FMTS, Université de Strasbourg, France

3

AP-HP, Urgences – Samu 93 Hôpital Avicenne, Université Paris 13 Inserm U942, Bobigny, France

4

Manchester Royal Infi rmary

Oxford Road, Manchester, M13 9WL, UK

5

Department of Anesthesia & Intensive Care Unit, SAMU Hôpital Necker Enfants Malades, APHP

Centre-Université de Paris, France

6

Service de Réanimation pédiatrique Hôpital Femme Mère Enfant. HCL. Université de Lyon

7

Service d’Anesthésie-Réanimation Hôpital d’instruction des armées PERCY

101 avenue Henri Barbusse 92141 Clamart, France

8

Département de Médecine Intensive-Réanimation et Médecine Hyperbare Centre Hospitalier Universitaire d’Angers

Université d’Angers, Angers, France.

Références

1. Sandroni C, Nolan J, Cavallaro F, Antonelli M (2007) In-hospital cardiac arrest: incidence, prognosis and possible measures to improve survival. Intensive Care Med 33:237–245. DOI : 10.1007/s00134-006-0326-z 2. Bircher NG, Chan PS, Xu Y, American Heart Association’s Get With The

Guidelines–Resuscitation Investigators (2019) Delays in Cardiopulmonary Resuscitation, Defi brillation, and Epinephrine Administration All Decrease Survival in In-hospital Cardiac Arrest. Anesthesiology 130:414–422. DOI : 10.1097/ALN.0000000000002563

3. Whitaker DK, Nolan JP, Castrén M, et al (2017) Implementing a standard internal telephone number 2222 for cardiac arrest calls in all hospitals in Europe. Resuscitation 115:A14–A15. DOI : 10.1016/j.resuscitation.2017.03.025 4. Løfgren B, Larsen CB, Rasmussen ML, et al (2010) Limited knowledge of the crash call number among hospital staff —A call for standardisation. Resuscitation 81:S28. DOI : 10.1016/j.resuscitation.2010.09.122

5. Lauridsen KG, Løfgren B (2016) A call for 2222 in European hospitals-A reply to letter by Dr. Whitaker. Resuscitation 107:e19. DOI : 10.1016/j. resuscitation.2016.07.245

6. Whitaker DK (2016) Establishing a standard “Cardiac Arrest Call” telephone number for all hospitals in Europe-2222. Resuscitation 105:e25. DOI : 10.1016/j.resuscitation.2016.05.011

7. ERC (2019) Quality standards for cardiopulmonary resuscitation practice and training – PDF consulté le 27/04/2020 PDF

8. Jouff roy R, Bobbia X, Gauss T, et al (2018) Process and organisation of in-hospital emergencies in France. Anaesth Crit Care Pain Med 37:629–631. DOI : 10.1016/j.accpm.2018.07.010

Tableau 1 - Comment faire au sein de son établissement ?

1. Alerter sa communauté sur l’intérêt du numéro unique (président de CME, direction hospitalière) 2. Valider la mise en œuvre avec la commission qualité et sécurité des soins et le groupe urgence vitale 3. Obtenir l’appui logistique de la direction qualité et des services techniques

4. Sanctuariser le 2222 avec l’aide des services de la téléphonie

5. Organiser une campagne de communication (affi chage, e-mailing, etc..) indiquant la date prévue pour la bascule de l’ancien système vers le 2222

6. Actualiser la signalétique (affi chage, stickers près des postes téléphoniques)

7. Prévoir une période de transition pendant laquelle l’ancien système demeure fonctionnel (et désactiver cet ancien système après avoir vérifi é qu’il n’était plus employé)

Références

Documents relatifs

We focus here on the DNA integrity of pluripotent stem cells and examine the three main sources of genomic abnormalities in iPSCs: (1) genomic variety of the

These findings suggest that loss-of-function variants in KDR are associated with a form of PAH characterized by a range of lung parenchymal abnormalities, including small

Sears and colleagues 1 showed an increased risk of atopy and asthma in children breastfed.. for four weeks or longer compared to those not breastfed or breastfed for less than

These data show that hIFN- β produced by RA FLS transduced with ART-I02 is bioactive and that intra-articular delivery of rAAV5 drives expression of a therapeutic transgene in

Single nuclear RNAseq of oligodendroglial cells in MS lesions also revealed that mature OLs upregulate myelin gene transcripts, arguing that mature OLs, rather OPCs, could contribute

(a) Sna-dependent stochastic fluctuation of mesoderm apex size (b) activates the medio-apical accumulation of Myo-II in a Fog-dependent mechanotransductive process leading to

Titre : Bonne reproductibilité dans une population étudiante d’un court questionnaire (14- item Food-Frequency Questionnaire) évaluant l’alimentation à risque vasculaire..