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Ressources en eau des zones arides et présahariennes au Sud-est marocain (cas du bassin versant de l oued Daoura)

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Academic year: 2022

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Ressources en eau des zones arides et présahariennes au Sud-est marocain (cas du bassin versant de l’oued Daoura)

CHANYOUR Yassine. (1), OBDA Khalid. (2)

(1)Docteur en géographie physique, FLSH Saïs-Fès. Université Sidi Mohamed Ben Abdellah ;

(2)Professeur chercheur (PES) FLSH Saïs-Fès. Université Sidi Mohamed Ben Abdellah ; Résumé

Dans le bassin versant de l’oued Daoura, la vie oasienne est basée fondamentalement sur l’agriculture. Cependant, les conditions climatiques difficiles où l’eau se fait rare, le recours à l’irrigation est une priorité. En plus, les besoins en eaux consommables sont plus variés d’un bassin à l’autre. Cette variation est liée généralement à l’interaction des facteurs physico- géographiques et anthropiques.

L'espace oasien du bassin versant de l’oued Daoura se caractérise par une nette baisse de la pluviométrie durant ces dernières décennies (les années 80). Se caractérise également par une augmentation de la population et l’extension des activités agricoles et pastorales. Ceci oblige à mettre en œuvre des stratégies de gestion pour les ressources en eau disponibles, que ce soit au niveau des ménages, des paysans, des éleveurs et des aménageurs. En ce qui concerne cette dernière partie, l’étude s’appuie sur un certain nombre de cas concrets pris dans les trois bassins de la zone considérée en zone aride et présaharienne.

Cet article présente l’état actuel des ressources en eau dans l’ensemble de Daoura, à travers les contraintes naturelles, climatiques et anthropiques et les réponses que tentent d’apporter les utilisateurs tant traditionnels que modernes, ainsi que les autres acteurs.

Mots-clés : Daoura; Sud-est marocain ; Ressources en eau; Aride; Pluviométrie ;

Water resources in arid and pre-Saharan zones in South-East Morocco (case of the Daoura watershed)

Abstract

In the Daoura watershed, oasis life is based fundamentally on agriculture. However, due to the difficult climatic conditions where water is scarce, recourse to irrigation is a priority. In addition, water supplies, needs and consumption are more varied from one basin to another.

This variation is generally linked to the interaction of physical-geographic and anthropic factors.

The oasis area of the Daoura watershed is characterized by a clear drop in rainfall during the last few decades (the 1980s), an increase in human population and the extension of agricultural and pastoral activities. This makes it necessary to implement management strategies for the available water resources, whether at the household, farmer, herder or developer level. With regard to this last part, the study is based on a number of concrete cases taken from the three basins of the area under consideration in the arid and pre-Saharan zone.

This article presents the current state of water resources in the whole of Daoura, through natural, climatic and anthropic constraints and the responses that both traditional and modern users, as well as other stakeholders, are trying to provide.

Keywords:Daoura; South-East Morocco; Water resources; Arid; Rainfall;

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INTRODUCTION

Le bassin versant de l’oued Daoura est situé entre l’espace semi-aride et l’espace saharien, il subit des influences climatiques contrastées où les précipitations sont insuffisantes et irrégulières, les variations interannuelles et saisonnières très marquées, l’évaporation intense et les températures élevées avec une amplitude plus ou moins forte.

S’étendant sur 35.000 Km2, les zones arides et sahariennes du bassin versant de l’oued Daoura sont soumises à un climat présaharien, caractérisé par une période sèche plus ou moins longue, allant de 10 à 12 mois secs, selon le degré d’aridité (coefficient d’Emberger), la période pluvieuse peut être en automne, en hiver ou au printemps, et ce, selon la position géographique des stations de mesure localisées au sein de Daoura (Le Houerou,19841, Djellouli,19962).

Cette aridité touche une grande partie de la Daoura, depuis les versants sud du Jbel Ayyachi, s’étend sur les plaines alluviales du Tafilalet, souvent à vocation pastorale et s’accentue sur la bordure des dépressions fermées du Maider. C’est-à- dire l’amplitude des espaces soumis à cette contrainte climatique et les surfaces menacées par le processus de désertification qui s’élève à plus de 20.000 km2 selon la Convention internationale de la lutte contre la désertification (UNCCD).

Les populations du bassin versant de l’oued Daoura sont de plus en plus touchées lors des sécheresses, plus fréquentes et répétitives, car depuis la décennie excédentaire de 1980 à 2000, on retient un déficit relativement faible de 1960 à 1970, qui s’installe sérieusement depuis lors.

Ces zones sont pauvres en ressources en eaux naturelles, en grandeur absolue aussi bien que par rapport à la population. Ces ressources sont différentes et inégalement réparties et leur gestion est très diversifiée selon les bassins (CHANYOUR .Y et al.20193).

I- DESCRIPTION DU SITE 1.1-Localisation géographique

La zone d’étude correspond au bassin versant de l’oued Daoura avec ses affluents : Ziz, Rhériss et Maider, d’une superficie de 35000 Km2. Limitée au Nord par le bassin de la Moulouya, au Nord-ouest par le bassin de l’Oum Errabia, à l’Ouest par le bassin de Draa, à l’Est par le bassin de Guir et au Sud par le territoire algérien, elle couvre les provinces d’Errachidia, de Zagora, de Tinghir et de Midelt (Fig.1).

1Le Houerou HN. (1984). Rain use efficiency a unifying concept in arid land ecology. J. Arid Envir. 7:213-247.

2Djellouli, (1996) - Degradation at Algerian steppe ecosystems, consequences of dryness. Publ. Académie des Sciences (Chine) - Intern. Conf. On Temperature Grasland for the 21st Century, Beïjing (Chine), 12.

3CHANYOUR Yassine, OBDA Khalid, HANCHANE Mohamed, EL ACHARI Ouafaa (2019) : «Hydrosystème du lac temporaire de Tamzguidat (Merzouga, Sud-est marocain)». Revue Géomaghreb N° 13, 2017 ; Revue des études appliquées en science de la terre, géographie et aménagement ; B.P. 5681, Sidi Brahim, 30000 Fès, Maroc ; PP 53-64. ISBN : 1114-7709.

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Figure 1 : Situation géographique du bassin versant de l’oued Daoura et de ses affluents

Source des données brutes : Découpage administratif (2015) et mosaïque de 23 cartes topographiques (1/100000)

1-2. CADRE GEOLOGIQUE ET STRUCTURALE

Les premières études géologiques générales effectuées sur la zone d’étude sont dues à Ph.

Russo qui les a effectué à des fins hydrogéologiques (1933) et dressa la première carte de reconnaissance de la région (publiée en 1936 au 1/200000 sous forme de carte hydrogéologique).

Du point de vue structural, le bassin versant de l’oued Daoura et ses sous-bassins versants traversent trois ensembles morphostructuraux différents à savoir (Fig.2):

Le secteur Haut-Atlasique

Le secteur Haut-Atlasique du bassin versant de l’oued Daoura constitue un domaine intermédiaire entre le Haut Atlas occidental clairement cristallin et le domaine oriental essentiellement sédimentaire carbonaté. Au Nord, il est encadré par le grand accident Nord Atlasien ; c’est une chaine calcaire, élevée et dissymétrique. Les plus fortes altitudes se tiennent au Nord où l’Ayyachi dépasse 3735 m. elles s’abaissent ensuite rapidement vers le Sud.

L’orientation générale des plis de la chaine (Haut Atlas) est ENE-WSW. (Joly, 19624).

4JOLY F. (1962). Études sur le relief du Sud-Est marocain. Rabat, Travaux de l’Institut Scientifique Chérifien, Série Géographie physique, 10, 578 p.

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Le secteur Sud-Atlasique

Cette unité se trouve entre le secteur Anti-Atlasique et le secteur Haut-Atlasique. Ce sillon ressemble à une importante dépression structurale et topographique qui s’étend de l’ouest depuis le massif de Seroua jusqu'à la vallée de Guir.

Figure 2 : principales unités structurales du bassin versant de l’oued Daoura et ses affluents

Source : Cartes géologiques (Saghro-Dades (1975), Todgha-Ma’der (1988), Haut Atlas de Médilet (1939), Tafilalet- Taouz (1975), Rich-Boudnib (1956) au 1/200.000

Le secteur Anti-Atlasique

Le secteur Anti-Atlasique est un domaine des affleurements des roches anciennes qui constituent des unités de Domérien, Pliensbachien et Sinumurien, Cambrien inférieur et moyen et Précambrien III supérieur. Ces unités occupent la majorité de ce secteur qui est caractérisé par un double pli de fond : L’un est synclinal parallèle à la chaine Atlasique détermine la longue gouttière WSW-ENE du sillon Sud Atlasique, l’autre est Anticlinal et de même orientation, forme la croupe de l’Anti-Atlas oriental qui culmine au jbel Sargho (2000-2500 m) et à l’Augnate.

1-3 .CADRE CLIMATIQUE

La présence de la barrière Atlasique culminante à des altitudes supérieures à 3200 m et l’intrusion des vents brûlants d’origine saharienne sont à l’origine de la rigueur du climat. La température moyenne annuelle varie de 15,2°C dans le haut Rhériss à 21,5°C à Taouz. A l’échelle mensuelle, le gradient thermique est notoirement plus accusé avec respectivement des

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moyennes minimales et maximales de -0,5 °C et 42 °C. L’évaporation augmente de 2700 mm à Errachidia à 4500 mm à Taouz (CHANYOUR Y. et al. 20185).

Le champ des précipitations est marqué par une forte irrégularité spatiotemporelle, passant de 260 mm sur les reliefs du Haut Atlas à 130 mm dans la zone d’Errachidia pour chuter à moins de 70 mm au niveau de la plaine du Tafilalet (station d’Erfoud) (Fig.3).

Figure 3 : Les précipitations moyennes annuelles (1957-58/2008-09) du bassin de Daoura et ses affluents (méthode des isohyètes)

Source des données brutes : AHGZR ; 2014

II- MATERIELS ET METHODES

L'agence du bassin hydraulique du Guir-Ziz-Rhériss est dotée d'un réseau de stations hydro- climatiques qui mesurent essentiellement les données pluviométriques et hydrométriques. Du fait de la dominance d'un environnement désertique monotone au sud, le réseau d'observation est moins dense qu'en milieu montagnard, au nord, où les conditions climatiques sont plus contrastées. Les données hydro-climatiques mensuelles collectées ont concerné 13 stations

5CHANYOUR Yassine, EL ACHARI Ouafaa, OBDA Khalid (2018) : « La problématique de l’aridité dans le bassin versant de l’Oued Ziz : impacts et stratégies d’adaptation». Ouvrage collectif (Les ressources naturelles au Maroc : Diagnostic, Exploitation et outils de protection) Dépôt Légal : 2019MO4568, ISBN : 978-9920-38-458-2, Edition Qurtuba, Oujda ; PP 71-85.

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dont la période d'observation est d'un peu plus d'un demi-siècle (1957-2009) (Tab.1). Elles couvrent les bioclimats aride et saharien.

Habituellement, l'enregistrement des données peut connaitre un déplacement des postes d'observation, de changement d'observateur ou de modification du matériel d'enregistrement.

C'est la raison pour laquelle un test de leur homogénéité est indispensable. En plus, les séries présentent certaines lacunes qu'il fallait aussi combler. Ce sont donc les deux premières contraintes qu'il a fallu surpassées avant même d'effectuer une régionalisation spatio-temporelle et une analyse de tendances et de ruptures dans les séries pluviométriques temporelles.

Tableau 1 : Position géographique des stations étudiées (Période : septembre 1957- aout 2009) (* : Pluviométrie Moyenne Annuelle ; BV : Bassin Versant)

Source des données brutes : AHGZR ; 2014

III-RÉSULTATS ET DISCUSSION

III-1.Situation actuelle et ressources en eau dans les zones arides et présahariennes au bassin versant de l’oued Daoura

L’exploitation des ressources en eau superficielle et souterraine dans le bassin versant de l’oued Daoura varie d’un bassin à l’autre. Cette variation est liée particulièrement aux besoins en eau potable ou à la satisfaction de la demande grandissante du secteur agricole.

III-1-1. Eaux de surface : contraintes climatiques et ressources aléatoires

L’apport moyen annuel (Mm3/an) du bassin versant de l’oued Daoura et ses affluents est marqué par l’irrégularité spatiotemporelle, les stations localisées au sein de la Daoura reflètent bien cette variabilité :

En premier lieu, dans le bassin du Ziz, les données disponibles de 1964 à 2008 soutiennent que les apports moyens ont varié pendant deux périodes différentes :

160,15 Mm3/an pour la période 1964-65/1969-70 (6 ans) avant la réalisation du barrage Hassan Addakhil ;

86,73 Mm3/an pour la période 1970-71/2007-08 (38 ans) après la construction du barrage Hassan Addakhil ;

Stations de mesure Latitude Longitude Altitude (m) P MA* (mm) BV

Zaouiat Sidi Hamza 32°43’ 4°71’ 1665 269 Ziz

Foum Tillicht 2°32’ 4°55’ 1600 215 Ziz

M'zizel 32°26’ 4°76’ 1441 189 Ziz

Amouguer 31°96’ 5°11’ 1400 180 Ziz

Foum Zaabel 32°16 4°36 1230 195 Ziz

Barrage H. Addakhil 31°99’ 4°48’ 1130 130 Ziz

Errachidia 31°93 4°43’ 1028 124 Ziz

Erfoud 31°53 4°18’ 823 66 Ziz

Ait Boujaine 31°45 5°56’ 1350 144 Rhériss

Tadighoust 31°85’ 4°93’ 1150 148 Rhériss

Merroutcha 31°55’ 4°89’ 950 115 Rhériss

Alnif 31°13’ 5°18’ 875 95 Maïder

Tazarine 30°79’ 5°57’ 854 96 Maïder

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85,09 Mm3/an pour la période 1964-64/2007-08 (44 ans) ;

En second lieu, l’apport moyen annuel du bassin de l’oued Rhériss a aussi connu une variabilité interannuelle extrêmement importante, accentuée par les années de sécheresse à partir de 1980-1981. L’apport moyen annuel calculé des trois stations localisées dans le bassin du Rhériss sur une période de 1964-64 à 2007-08 (44 ans) est de 293,11 Mm3/an, mais ces valeurs connaissent une irrégularité, et cette situation est marquée par les constats suivants :

 Une période marquée par la sècheresse de 1980-81 à 1986-87 ;

 Une période plus humide, de 1987-88 à 1990-91 ;

 Une période intermédiaire plus ou moins équilibrée de 1993-1994 à 2006-2007 ; Finalement, en ce qui concerne le bassin de l’oued Maider, avec son unique station (Tazarine) a enregistré les plus faibles valeurs d’apport d’eau, en comparaison avec les autres stations du bassin de Daoura. Ces valeurs sont la résultante d’une faiblesse de précipitations.

Par contre, de temps à autre, cette station enregistre un volume maximum estimé à 105,95 Mm3 en 2006-07 en raison des chutes des précipitations sous forme d’orages violents.

Figure 4 : Répartition spatiale inégale des ressources en eau dans la Daoura et ses affluents

(Source des données brutes : AHGZR, 2014)

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III-1-2. Eaux souterraines : une hydrogéologie favorisant l’abondance des ressources en eau

Les potentialités en eau souterraine dans la Daoura sont importantes et jouent un rôle primordial dans la région surtout en période des basses eaux (étiages). Ces ressources sont subdivisées du Nord au Sud en trois unités hydrogéologiques bien individualisées :

1-Le Haut Atlas

Le Haut Atlas renferme un ensemble d’unités hydrogéologiques communicantes entre elles (Lias et Dogger). La profondeur de l’eau varie entre 5 et 40 m et la productivité peut dépasser les 100 l/s dans les formations liasiques (Foum Tillicht, Kheng …). Ces aquifères donnent naissance à plusieurs sources dont les plus importantes sont celles de Zaouiat Sidi Hamza, Tahamdount, Aghbalou N’kerdous et Todgha.

2-Bassin Crétacé d’Errachidia

Ce bassin s’étend entre le Haut et l’Anti-Atlas et comprend deux niveaux aquifères qui sont du haut en bas :

Nappe du Sénonien qui présente un artésianisme entre Bouânane et Boudnib. Sa productivité peut atteindre 20 l/s avec une salinité variant de 1 à plus de 5 g/l. L’exploitation actuelle par puits et forages est de 12 Mm 3/an.

Nappe des Calcaires Turoniens : La profondeur de la nappe varie entre 5 et 40 m et la productivité peut dépasser 20 l/s. La salinité de l’eau varie de 1 à 2.5 g/l. Cette nappe donne naissance aux sources de Tifounassine, Meski et Tarda, avec un volume total d’environ 14 Mm 3/ an (AHGZR, 20146).

3-Les nappes de l’Anti-Atlas

La profondeur de la nappe varie de 5 à 15 m et la productivité peut atteindre 30 l/s par ouvrage. La salinité varie de 0.5 à 2.5 g/l et dépasse 3.5 g/l dans la région de Majrane.

III-1-3.Les sources comme un moteur générateur d’écoulement permanent

Selon l’origine hydrogéologique du bassin versant de l’oued Daoura et ses affluents, on distingue deux groupes de sources. Les sources émanant des formations calcaires du Turonien qui régularisent un apport moyen annuel d’environ 14 M m3/an et celles d’origine jurassique qui contribuent à un apport annuel de 38 M m3/an.

6AGENCE HYDRAULIQUE DES BASSINS GUIR, ZIZ ET RHERISS ; ERRACHIDIA, (2014).

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Tableau 2: Débits moyens mensuels interannuels et module annuel (l/s) des sources de la partie amont du bassin versant de l’oued Daoura

Source Période Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Jiul Aout moyen Des gorges

de Todgha 73/74-

90/91 609 648 718 758 801 760 867 863 946 817 783 621 765 90-91 720 940 3250 3380 2725 2500 2820 2533 2215 1970 1540 1040 2136 Poissons

sacrés 73/74-

90/91 148 145 135 142 144 152 144 153 162 156 153 148 148 90-91 158 146 156 156 167 160 165 147 178 188 156 158 161 Aghbalou

N’Kardous 86/87-

90/91 126 132 99 109 182 210 169 168 126 156 139 136 146 90-91 185 195 210 212 220 180 170 200 140 204 180 192 190 Tahamdount 73/74-

90/91 104 90 100 92 112 116 104 100 105 108 92 96 101 90-91 342 280 310 334 370 418 350 390 362 410 300 380 353 Imma

Hagga Ali 77/78-

90/91 102 100 88 82 82 75 91 75 97 132 129 117 97 90-91 260 352 270 240 160 130 215 158 152 420 268 210 236

Mouy 86/87-

90/91 78 51 34 50 68 50 67 62 58 63 56 53 57

90-91 99 85 75 89 96 76 92 91 73 108 85 65 86

Drain de Foum Rhiour

75/76-

90/91 89 117 130 127 101 115 130 105 116 131 104 109 114 90-91 155 240 225 158 195 221 212 189 200 210 190 185 198 Hammat

My Hachem 86/87-

90/91 12.3 14.3 14.1 15.7 18.3 15.9 18.8 16.8 22.4 18.2 17.3 19.1 16

90-91 14 21 18 22 30 17 34 28 30 22 29 29 24

Source des données brutes : EL Ouali ; 1991 et AHGZR ; 2014

D’après les données illustrées dans le tableau 2, nous constatons qu’il y a un écart important entre la moyenne mensuelle interannuelle et les débits mensuels de l’année hydrologique (90- 91). Par conséquent, l’importance de la productivité (l/s) de ces sources est liée essentiellement à l’importance des précipitations des dernières années (89,90 et 91).

Par ailleurs, la situation hydrologique déficitaire des moyennes mensuelles interannuelles par rapport aux débits mensuels de l’année (90-91) peut être expliquée par la succession des années sèches (1982-1987). Dans le même sens, il faut noter aussi que, la productivité (l/s) des sources dépend des précipitations et la fonte des neiges du mois de mai au sommet du massif montagnard du Haut Atlas oriental (El Ouali. A. ; 19997).

7 El OUALI A. (1991). Contribution du Haut-Atlas central au sud de Midelt à l’alimentation des aquifères profonds du bassin crétacé d’Errachidia (Maroc). Thèse de l’Université en sciences de la terre.

Université de Franche-Comté, France.234 p.

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III-2. Gestion des ressources en eau dans un milieu fragile

L’intervention et l’expérience étatique dans le domaine de l’aménagement et de la conservation des eaux sont réalisées sous plusieurs formes. L’équipement hydraulique conçu pour exploiter les ressources en eau de surface varie dans son type et son importance suivant les disponibilités en eau, tant par leur régime que par leur origine.

III-2-1- Les eaux pérennes

Elles sont constituées par l’écoulement alimenté par les eaux de résurgences et les sources localisées au long du Ziz et du Rhériss. Ces eaux sont mobilisées en totalité par les digues au niveau d’Aoufous, Jorf, Tinjdad… (Petits barrages provisoires, construits en terre, pierres, branchages et dépôts alluviaux souvent emportés par les crues importantes).

III-2-2. Les eaux de crues

Dans les milieux présahariens, les oueds sont caractérisés par un régime d’écoulements subdésertiques et très variables dont les débits d’étiage sont entièrement mobilisés. Les seules ressources exploitées dans une faible proportion sont les eaux de crues, dont les débits très importants, ne peuvent pas être maîtriser entièrement et ne permettent qu’une production agricole aléatoire totalement soumise aux aléas climatiques.

La mobilisation de ces ressources en eau aléatoires est caractérisée par deux types d’aménagement:

III-2-2-1. Aménagement par épandage des eaux de crue

Ce type d’aménagement a pour objectif la mobilisation des eaux de crues par une dérivation pour assurer l’irrigation des cultures aux moments des crues et/ ou la recharge de la nappe en vue d’une utilisation ultérieure par puisage ou captage par les khettaras.

III-2-2-2. Aménagement par barrage de retenue pour la régularisation des apports.

L’objectif essentiel de cet aménagement hydraulique visait l’insertion de l’agriculture, de l’espace et de l’économie. C’est la meilleure stratégie pour satisfaire leurs besoins essentiels dans un territoire fragile.

1. Grande hydraulique : barrage Hassan Addakhil

Le bassin de l’oued Ziz a bénéficié d’un aménagement en grande hydraulique entre 1965 et 1970 par la construction du barrage Hassan Addakhil à la sortie de l’Oued Ziz du domaine du Haut- atlas. Cet aménagement avait deux objectifs essentiels:

• Améliorer les conditions de la production agricole dans la vallée du Ziz et la Plaine du Tafilalet (au total 27.900 ha brut) par la régularisation interannuelle des débits de l’Oued Ziz.

• Protéger la région contre les inondations causées par les crues torrentielles de l’Oued Ziz.

En matière d’équipement et de mise en valeur, on distingue trois zones bien différenciées :

 Le périmètre de recasement A et B (1000 ha brut) 3 km à l’ouest de la ville d’Errachidia alimentés par un canal principal d’une capacité de 840 l/s.

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 La vallée du Ziz (4.500 ha brut) long de 70 km depuis le barrage Hassan Addakhil jusqu’au radier d’Erfoud. Elle est liée par deux canaux, rive droite d’une capacité de 300 l/s et rive gauche d’une capacité de 1.800 l/s (Kabiri L. 20048).

 La plaine du Tafilalet (22.400 ha brut) est irriguée par des lâchers périodiques du barrage en complément des autres ressources en eau mobilisées (superficielles et souterraines). Les lâchers qui se font directement dans le lit de l’Oued Ziz qui sert de canal adducteur sont repris au niveau du barrage Labrouj dans le canal principal. D’une capacité de 12 m3/s et dans la séguia Beldia qui assure l’irrigation de quelques secteurs de Tizimi-Maadid.

2. Moyenne et petite hydraulique

D’après les données obtenues auprès de l’ORMVAT et l’agence hydraulique de Guir-Ziz- Rhériss, on remarque plusieurs périmètres situés au long des lits de Daoura. Ces périmètres sont présentés dans le tableau ci-dessous :

Tableau 3: Les périmètres irrigués de moyenne et petite hydraulique de Daoura et ses affluents Bassin versant Nombre de périmètres Superficie (ha) Superficie réhabilitée (%)

Ziz 117 8360 20

Rhériss 50 15590 36

Maider 66 2420 38

Total 233 26370 -

(Source des données brutes : ORMVAT; 2014)

Les efforts de l’Etat dans ce domaine ont réalisé 8 barrages et lacs collinaires depuis 1986, avec une capacité de 3.5 Mm3 dominant une superficie de 1.430 ha. Les interventions de la population locale et des services étatiques portent sur la gestion durable et rationnelle des ressources en eau par des techniques diverses, telles que Seguia, Khettara, Aghrour et construction de plusieurs barrages de grande et moyenne hydraulique répartie dans la zone d’étude.

3. Motopompe ou la petite hydraulique privée

L’apparition de la première motopompe dans le bassin de l’oued Daoura est datée des années cinquante, celle-ci, d’ailleurs, a été installée pour répondre aux besoins du corps colonial et de ses fonctionnaires qui étaient installés dans les centres de commandements (Alnif et Tazarine) (El Faskaoui, B.19969 et 200110).

L’implantation des motopompes est liée essentiellement à deux raisons :

8KABIRI L. 2004. Contribution à la connaissance, la préservation et la valorisation des Oasis du Sud marocain : Cas de Tafilalet. Thèse d’habilitation universitaire, FSTE-UMI-Maroc. 262p.

9EL FESSKAOUI B. (1996). Jbel Saghro : mutations d’une société et de son environnement géographique, thèse de doctorat nouveau régime, Université de Nancy 2, 309 p.

10EL FESSKAOUI B. (2001). L’eau et l’homme dans l’Anti-Atlas oriental (Maroc) : de la gestion collective de la rareté à l’intervention de l’Etat, in actes du colloque franco-marocain, eaux et sociétés dans les montagnes du Maroc et des pays voisins, Fès, 1999, Mosella, Université de Metz, p.317-326 ;

(12)

• Face aux sécheresses répétitives qui ont touché la zone d’étude ;

• Amélioration de la situation économique des paysans à cause du transfert d’argent par les familles travaillant à l’étranger au début des années soixante-dix et dont les gains ont été investis dans l’acquisition de motopompe et des parcelles agricoles ;

Figure 5: Le nombre des stations de pompage dans la vallée de l’oued Ziz

Source : Daoud ; 2001 et documents de l’ORMVAT 2014

D’après les données présentées dans la figure 5 concernant la répartition spatiale des stations de pompage dans la vallée du Ziz, nous avons enregistré une relation très étroite entre la répartition des motopompes et le degré de dépendance de chaque périmètre des eaux du barrage H. Addakhil. On ajoute aussi l’apparition des nouveaux périmètres en dehors des oasis traditionnelles. Ces périmètres sont généralement irrigués par le pompage (Daoud ; 200111).

III-3.Utilisations et besoins des ressources en eau dans le bassin versant de l’oued Daoura Les efforts soutenus de l’Etat dans la politique de la mobilisation et de la gestion rationnelle des ressources en eau dans le bassin de l’oued Daoura , ont permis, à travers la mise en place d’importants aménagements, de mobiliser environ 50 % du potentiel disponible (Ben Brahim M et al, 201312).

Malgré les efforts de l’Etat dans la politique hydraulique qui a intéressé la zone d’étude, les eaux mobilisées des écoulements superficiels ou souterrains restent insuffisantes.

A cet égard, on a traité les besoins du domaine agricole (irrigation) et les besoins en eau potable. Ces besoins varient selon la combinaison des facteurs physiques et anthropiques.

11DAOUD. M, (2001). La moyenne vallée du Ziz : une oasis entre tradition et modernisation, Thèse de Doctorat d’Etat ès lettres, Faculté des lettres, Université Chouaib Doukkali, 456 pages.

12BEN BRAHIM M. FALEH A, SADIKI A. NAVAS A. MACHIN J. GASPAR L.2013. L’eau dans le pays du Ziz (Sud-est marocain). Interaction entre nature et homme. 91p. imp. Info-Print, Fès. ISBN : 978-9954-32-157-7.

39 60

12 4

54 65 8

84

48 42

95 99 16

211

48 137

0 50 100 150 200

250 Nombre des stations de pompage

(13)

III-3-1.Besoins en eau agricole

L’agriculture, et partant l’irrigation, dans la Daoura, est la principale activité économique des paysans le long des oueds du bassin versant de l’oued Daoura, car cette dernière est basée principalement sur l’irrigation.

La figure ci-dessous représente les besoins en eau des cultures pratiquées. Les besoins de ces cultures sont comparés selon les consommations :

Figure 6: Carte des proportions des besoins et des consommations en eau dans le secteur agricole dans le bassin versant de l’oued Daoura

(Source des données brutes : ORMVAT et AHGZR ; 2014)

D’après la figure 6, on peut remarquer les remarques suivantes :

• Les besoins en eau dans le bassin de Daoura (Ziz, Rhériss et Maider) sont toujours plus grands que la consommation. Ce déséquilibre peut être expliqué par la succession des années de sécheresse depuis des années 80, l’exploitation extensive des eaux souterraines et l’évolution des périmètres irriguée (Tazarine et Alnif : culture des pastiques) ;

• Le taux de couverture (%) oscille entre 71,43 % dans le bassin du Maider et 86,05 % au Ziz. Ce taux diminue en été à cause des besoins augmentés et de faibles précipitations ;

• Les apports d’eau de surface ont été déficitaires par rapport aux prélèvements depuis plusieurs années ;

L’importance des besoins en eau agricole dans la Daoura est illustrée dans la carte ci-dessus expliquant les besoins et les consommations. En effet, les besoins en eau agricole connaissent une évolution quantitative entre le bassin du Ziz, du Rhériss et du Maider en fonction de la

(14)

disponibilité en eau et la quantité des eaux mobilisées, le bassin du Ziz contient la majorité des périmètres irriguée (Tafilalet) et englobe aussi le grand aménagement hydraulique (barrage Hassan Addakhil). En revanche le bassin du Maider enregistre des apports très faibles et très limités. Ces potentialités bloquent l’évolution des périmètres en dehors de l’oasis.

III-3-2.Besoins en eau potable

L’alimentation des localités du bassin versant de l’oued Daoura en eau potable est basée sur deux modes principaux, et est comme suit :

1 .Alimentation à partir des sites aménagés par des systèmes d’alimentation en eau potable Ce type permet d’alimenter une population de l’ordre de 516970 habitants (soit 80 % de la population de la zone d’étude), répartis sur 486 localités urbaines ou rurales. Ce branchement est en collaboration avec des organismes suivants :

• L’ONEP : ces systèmes d’alimentation recouvrent 289 douars totalisent une population de 320000 (environ 50 % de la population concernée) ;

• DPE/DRH d’Errachidia et autres : ces organismes permettent d’alimenter 197 douars, totalisant une population de l’ordre de 200000 habitants, soit 30 % de la population totale de la Daoura ;

2 .Alimentation à partir des sites non aménagés

Les localités dépourvues de systèmes d’alimentation en eau potable représentent 20 %. Elles s’alimentent généralement à partir de différents ouvrages individuels et collectifs : Sources, Seguias, Khettaras, puits collectifs (Jmaa), et oueds pérennes.

Tableau 4: Mode d’AEP des populations du bassin versant de Daoura et ses régions Mode d’alimentation en eau potable Population concernée (hab.) Population %

SAEP ONEP 337323 52,2

SAEP DRH/DPE et autres 185915 28,77

Puits collectifs et individuels 110244 17,06

Sources 8078 1,25

Khettaras 1422 0,22

Seguias 3102 0,48

Oueds 129 0,02

Total 646213 100

Source des données brutes : AHGZR ,2014

D’après le tableau ci-dessus, on constate qu’un effort considérable a été déployé par les différents intervenants dans le domaine d’alimentation en eau potable. Cet effort a pu mener le taux de desserte de 80 % (2014).

Les dotations journalières sont augmentées depuis 1995 (selon le programme d’approvisionnement groupé en eau potable du monde rural de 1995-2001). Cette augmentation au niveau des dotations globales moyennes s’élève respectivement à 77,17 l/s (2020) une augmentation de 10 % par rapport l’année 2015 dans le Ziz et à 48,56 l/s par un accroissement estimé de 10 % aussi dans le Rhériss.

(15)

Figure 7 : Evolution des besoins en eau potable de Daoura et ses régions en Mm/an; 2001, 2010 et 2020

Source des données brutes: AHGZR ; 2014

D’une manière générale, les besoins moyens globaux en eau potable actuels 2015 et futurs (2020) dans le bassin de l’oued Daoura et ses régions sont estimés à 70,34 l/s et 77,17 l/s respectivement dans le Ziz et à 39,97 l/s et 44,12 l/s respectivement dans le Rhériss et finalement pour le bassin du Maider les besoins en eau actuels et futurs sont évalués à 15.51 l/s (2015) et 17,08 l/s (2020).

CONCLUSION

Avec une moyenne de 655 m3/hab./an actuellement et moins de 500 dans les années à venir, les populations du bassin versant de l’oued Daoura et ses régions vivent dans des conditions de

« stress hydrique » qui handicapent leur vie économique et sociale. Si la population a été multipliée par trois au cours du XXème siècle, la demande en eau, elle, a été multipliée par sept et la surface des terres irriguées par six. De plus, au cours des cinquante dernières années, la pollution des aquifères a réduit les réserves hydriques. Les ressources disponibles pourraient cependant être utilisées beaucoup plus efficacement par réduction de la contamination et de l’évaporation dans les réservoirs, par l’entretien des réseaux, la lutte contre le gaspillage, la culture de variétés moins exigeantes en eau ou plus tolérantes au sel. Du point de vue de l’équité géographique par rapport à l’accès à l’eau, la Solidarité nationale devrait être mise en œuvre pour transférer de l’eau des bassins bien pourvue (Ziz et Rhériss) vers les bassins qui le sont moins (Maider). Afin de répondre à la demande des citoyens et compte tenu des inégalités de distribution géographiques, il faudra aller chercher l’eau de plus en plus loin pour alimenter les villes : transfert des eaux du Rhériss vers la plaine alluviale du Tafilalet.

Au niveau des acteurs de la gestion de l’eau, les expériences menées dans ces bassins de Daoura devraient être capitalisées. Le partenariat incontournable doit habiliter la société civile

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et le secteur privé à la gestion intégrée des ressources en eau qui requiert pour sa réussite une combinaison de solutions à la fois techniques, économiques, financières et institutionnelles. Il s’agit de contractualiser les services de l’eau en tant que bien économique et social en préservant le droit à l’eau pour tous, en mettant en place des mécanismes éprouvés de solidarité y compris celle de l’Etat qui continue à exercer sa responsabilité sociale. Les associations d’usagers, telles que les Associations à Intérêt collectif (AIC), devraient jouer leur rôle dans la maîtrise de la consommation. Dans le domaine agricole, grand consommateur d’eau, des plans de cultures et des procédés d’irrigation basés sur l’économie de l’eau devraient être encouragés.

Un des plus grands défis du bassin de Daoura au XXIème siècle est de trouver des solutions durables pour la question de l’eau, la distribution et l’arbitrage des collectivités territoriales de cette denrée rare pour l’ensemble des utilisateurs dans les domaines de l’alimentation en eau potable, de l’agriculture, du tourisme, etc. L’eau étant un Bien devenant rare, précieux et menacé, des prises de décisions urgentes, sur sa préservation, son économie et sur son coût réel, sont nécessaires.

IV- REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

[1]AGENCE HYDRAULIQUE DES BASSINS GUIR, ZIZ ET RHERISS ; ERRACHIDIA, (2014).

[2]BEN BRAHIM M. FALEH A, SADIKI A. NAVAS A. MACHIN J. GASPAR L.2013.

L’eau dans le pays du Ziz (Sud-est marocain). Interaction entre nature et homme. 91p. imp.

Info-Print, Fès. ISBN : 978-9954-32-157-7.

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Revue Géomaghreb N° 13, 2017 ; Revue des études appliquées en science de la terre, géographie et aménagement ; B.P. 5681, Sidi Brahim, 30000 Fès, Maroc ; PP 53-64. ISBN : 1114-7709.

[4]CHANYOUR Yassine, EL ACHARI Ouafaa, OBDA Khalid (2018) : « La problématique de l’aridité dans le bassin versant de l’Oued Ziz : impacts et stratégies d’adaptation». Ouvrage collectif (les ressources naturelles au Maroc : Diagnostic, Exploitation et outils de protection) Dépôt Légal : 2019MO4568, ISBN : 978-9920-38-458-2, Edition Qurtuba, Oujda ; PP 71-85.

[5]DAOUD. M, (2001). La moyenne vallée du Ziz : une oasis entre tradition et modernisation, Thèse de Doctorat d’Etat ès lettres, Faculté des lettres, Université Chouaib Doukkali, 456 pages.

[6]Djellouli, (1996) - Degradation at Algerian steppe ecosystems, consequences of dryness.

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[7]EL FESSKAOUI B. (1996). Jbel Saghro : mutations d’une société et de son environnement géographique, thèse de doctorat nouveau régime, Université de Nancy 2, 309 p.

[8]EL FESSKAOUI B. (2001). L’eau et l’homme dans l’Anti-Atlas oriental (Maroc) : de la gestion collective de la rareté à l’intervention de l’Etat, in actes du colloque franco-marocain, eaux et sociétés dans les montagnes du Maroc et des pays voisins, Fès, 1999, Mosella, Université de Metz, p.317-326 ;

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[9]El OUALI A. (1991). Contribution du Haut-Atlas central au sud de Midelt à l’alimentation des aquifères profonds du bassin crétacé d’Errachidia (Maroc). Thèse de l’Université en sciences de la terre. Université de Franche-Comté, France.234 p.

[10]JOLY F. (1962). Études sur le relief du Sud-Est marocain. Rabat, Travaux de l’Institut Scientifique Chérifien, Série Géographie physique, 10, 578 p.

[11]KABIRI L. 2004. Contribution à la connaissance, la préservation et la valorisation des Oasis du Sud marocain : Cas de Tafilalet. Thèse d’habilitation universitaire, FSTE-UMI- Maroc. 262p.

[12]Le Houerou HN. (1984). Rain use efficiency a unifying concept in arid land ecology. J.

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[13]ORMVA DU TAFILALET, (2005). Etude du projet de développement des communautés rurales à travers la réhabilitation des khettaras dans les régions semi-arides de l’Est-sud atlasique du Royaume du Maroc. Rapport de l’agence japonaise de coopération internationale (JICA).

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