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Appel à proposition REQ NDJ TD

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Academic year: 2022

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Appel à proposition 21 011 REQ 21 278 NDJ TD  

 

TERMES DE RÉFÉRENCE  

ÉVALUATION D’IMPACT A MI‐PARCOURS DU PROJET  

« Renforcement de la résilience et de la cohésion sociale dans les zones frontalières du Niger  et du Tchad “RECOSOC” »  

     

1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE LA PRESTATION 

Le projet « Renforcement de la résilience et de la cohésion sociale dans les zones frontalières du Niger  et du Tchad “RECOSOC » du Programme d'urgence pour la stabilisation des espaces transfrontaliers du  G5  Sahel  financé  par  l’Union  Européenne est  un  consortium  composé  de  6  ONGs  Internationales  et  nationales dont  Oxfam,  CARE,  International  Alert,  HED  TAMAD,  ARDEK  et  Help‐Tchad avec  Oxfam  comme lead. Le projet arrive à sa deuxième année, après une période de mise en œuvre allant de Janvier  2020 à Janvier 2022.  

Dans  la  stratégie  SEAR  (Suivi  Evaluation,  Apprentissage  et  Redevabilité)  du  projet,  il  est  prévue  une  évaluation à mi‐parcours couplée au suivi des indicateurs en année 2 basée sur le cadre conceptuel de  mesure et la théorie de changement définis au démarrage du projet.  

C’est dans ce cadre que Oxfam à travers ce présent appel à proposition cherche un/e Consultant/e pour  réaliser une évaluation d’impact à mi‐parcours du projet essentiellement qualitatif au Tchad et Niger. Les  analyses et résultats de cette évaluation seront croisés à ceux de suivi des indicateurs de Resultats en  année 2 realisé en interne par l’unité SEAR du consortium au cours du mois de Novembre 2021 afin de  capter  les  changements  à  court  et  moyen  terme  obtenus  à  ce  stade  en  lien  avec  les  domaines  de  changements  visés  par  le  projet  et  fournir  des  informations  probantes  qui  orientent  et  éclairent  les  stratégies et approches de mise en œuvre pour la suite du projet.  

2. OBJECTIFS DE L’ÉVALUATION 

L’objectif  global de  cette  évaluation  à  mi‐parcours  est  de  démontrer  par  des  évidences  dans  quelle  mesure les stratégies, approches et actions mises en œuvre à ce stade du projet ont atteint les effets  attendus  par  le  projet  et  auraient  occasionné  des  effets  inattendus  au  regard  du  contexte  de  la  zone  d’intervention.    

En particulier, les objectifs spécifiques de cette évaluation sont : 

1. Analyser  la  logique  d’intervention  du  projet,  principalement  la  cohérence  des  objectifs‐

résultats un accent particulier sera mis sur la validité des hypothèses ; 

(2)

Page 2 sur 12  2. Evaluer comment les activités, approches et stratégies implémentées à ce stade du projet ont  pu contribuer aux changements observés,  en explorant  aussi  la  façon dont  le  contexte du  projet  (interne  et  externe)  a  pu  influencer  la  mise  en  œuvre  et  le  niveau  d’atteinte  des  résultats ; 

3. Fournir  les  évidences  ou  preuves  pour  alimenter  et  orienter  les  actions  de  la  stratégie  de  plaidoyer et influence du projet ; 

4. Exposer tout effets potentiellement inattendues produits par l’action du projet et identifier  leurs causes  

5. Explorer la façon dont le contexte du projet influence ces activités et leurs résultats ; 

6. Apporter  des  apprentissages  et  recommandations  pour  une  amélioration  des  actions  approches  et  stratégie  pour  la  période  restante  du  projet  y  compris  la  confirmation  ou  la  révision de la théorie de changement ; 

3. PORTÉE DE L’ÉVALUATION 

Couverture temporelle : L’évaluation couvre la période de mise en œuvre du projet depuis Janvier 2020  jusqu’à la date de l’évaluation (Janvier 2022), sachant que le démarrage contractuel du projet était prévu  en Décembre 2019.  

Couverture géographique : l’évaluation couvrira un échantillon représentatif de l’ensemble de la zone  d’intervention  du  projet  qui  compte  103  villages  répartis  dans  9  communes  dont  5  au  Niger  dans  les  régions de Diffa et Agadez et 4 au Tchad dans les provinces de Lac et Kanem. 

4. DESCRIPTION DU PROGET 

Mise en œuvre depuis le mois de Juillet 2020 à travers un consortium composé d’ONGs internationales  et nationales (Oxfam, Care, Alert, H.E.D‐TAMAT, ARDEK, et HELP‐Tchad), le projet intitulé « Renforcement  de la résilience et de la cohésion sociale dans les zones frontalières du Niger et du Tchad » en abrégé 

“RECOSOC”, est exécuté dans un contexte marqué par une insécurité alimentaire et nutritionnelle à la  fois chronique et structurelle et une situation sécuritaire assez critique.  

Le RECOSOC, qui couvre 9 communes reparties dans quatre (4) régions du Tchad (Kanem et Lac) et du  Niger (Agadez et Diffa), est fondé sur une approche d’intervention multisectorielle intégrant la résilience  et la cohésion sociale des communautés ciblées de part et d’autre des frontières des 2 pays concernés  (Niger et Tchad).  Ainsi, l’action, qui s’inscrit dans un large programme sous régional des pays du G5 Sahel,  vise à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que la cohésion des populations hôtes et en  déplacement,  à  travers  un  renforcement  des  moyens  d’existence  et  une  gestion  efficace  des  conflits  communautaires liés à l‘accès et au contrôle des ressources naturelles notamment des agriculteurs et des  éleveurs.   

Grace à son approche multisectorielle, l’intervention entend apporter à la fois des réponses aux besoins  alimentaires  urgents  des  ménages  vulnérables,  des  activités  de  résilience  ainsi  que  des  actions  de  cohésion sociale.  En effet, le projet comprend un paquet d’activités combinant le transfert monétaire  inconditionnel et conditionnel en période de soudure, le soutien en intrants d’urgence, la prévention de 

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Page 3 sur 12  la malnutrition à travers un dépistage des enfants de moins de 5 ans et la prise en charge communautaire,  l’appui  à  la  création  des  opportunités  économiques,  des  sensibilisations  sur  les  bonnes  pratiques  d’hygiène  alimentaires  et  nutritionnelles  et  l’appui  aux  espaces  de  dialogue  et  de  concertations  communales et départementales offrant une large dimension de démocratie participative dans les prises  des décisions mais aussi pour la culture de la paix et la cohésion sociale.   

De par ses activités, le projet contribue à « Améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que la  cohésion sociale dans les régions les plus fragiles du Niger et du Tchad, en prenant particulièrement en  considération les dynamiques de conflit afin de s’insérer dans une approche de consolidation de la paix »  (Oxfam, 2018 : 11). Cet objectif global serait la somme de deux objectifs spécifiques notamment (1) le  renforcement  des  moyens  d’existence  des  populations  agricoles  et  pastorales  et  (2)  l’amélioration  du  niveau et de la qualité de la cohésion sociale des communautés cibles (Oxfam, 2018). L’atteinte de ces  objectifs passe par l’accès durable à un système de protection sociale efficace des ménages très pauvres  (R1), l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base (R2), le renforcement des moyens d’existences  des très pauvres (R3) et par le renforcement du leadership ou des capacités d’influence des acteurs locaux  (populations, OSC, autorités…) améliorant ainsi la cohésion sociale dans les communes cibles (R4). 

L’évaluation  à  mi‐parcours  fait partie  des étapes clés  de  la  stratégie  SEAR  du  projet qui  permettra de  capturer des évidences robustes sur leur impact dans l’atteinte des résultats attendus du projet, ainsi que  fournir des apprentissages et recommandations opérationnelles et stratégiques pour orienter et éclairer  la suite de l’intervention. 

Le  projet  a  développé  une  théorie  de  changement  qui  repose  sur  trois  piliers  stratégiques  interconnectés, dont : (1) Le renforcement de système de protection sociale et accès aux services sociaux  de base (2) Le Développement des moyens d’existence des ménages vulnérables. (3) Le renforcement de  la cohésion sociale, de la prévention et de la gestion de conflits 

Ces trois piliers sont renforcés à travers les approches de mise en œuvre suivantes : 

- La construction des collaborations multi‐acteurs, l’implication des autorités locales et services  techniques de l’Etat, l’inclusion des parties prenantes (notamment femmes et jeunes) dans la  mise en œuvre du projet et la prise en compte de leur besoin spécifique 

- L’influence  et  plaidoyer : le  projet  reconnait  que  l’adoption  d’une  stratégie  d’influence  et  plaidoyer est capitale pour assurer des changements durables sous le long terme et renforcer le  potentiel de mise à l’échelle des certaines approches testées par le projet. Ainsi, le projet adopte  une approche d’influence pour un changement des normes sociales discriminatoires et pratiques  des hommes, femmes et jeunes et la promotion de l’institutionnalisation de certaines approches. 

- Promotion de l’apprentissage et recherche : une des approches sur laquelle repose le projet est  la promotion des processus d’apprentissage collectif et un investissement dans la recherche pour  permettre  aux  acteurs  locaux  et  membres  du  Consortium  d’améliorer  leurs  connaissances  et  apprendre pendant l’implémentation de l’action afin d’apporter les ajustements nécessaires au  cours du projet et capitaliser les leçons apprises et les bonnes pratiques/solutions réussies pour  informer des interventions futures. 

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Page 4 sur 12  - Prise en compte spécifique du genre dans la sensibilité aux conflits : les enjeux liés à l’inégalité 

de genre dans la zone du projet, qui se manifestent par des normes sociales, pratiques et lois  discriminatoires affectent profondément les capacités de résilience des hommes, femmes et  jeunes qui se trouvent limités pour les inégalités et normes discriminatoires existantes. Le  projet reconnait ce fait, et adopte une approche genre dans l’analyse sensible aux conflits dans  leur mise en œuvre pour s’attaquer à ces inégalités.  Afin d’impulser une meilleure 

compréhension de la dynamique des conflits (facteurs, acteurs et interactions), le projet  accorde également une attention particulière à la sensibilité aux conflits dans ses démarches, et  approches de mise en œuvre des activités.  

L’atteinte des résultats de ces 3 piliers de changement repose également sur quelques hypothèses qui  sont des facteurs externes au projet. 

1) Situation  d’accalmie  des  chocs  externes  (climatique,  politique,  sécuritaire,  catastrophes,  épidémies…);  

2) Marchés fonctionnels pour l’approvisionnement en intrants d’urgence et denrée alimentaires;  

3) Coordination effective avec les partenaires sur la zone;  

4)  Adhésion des populations au projet;  

5) Adhésion et appropriation du projet par les Services techniques de l’Etat parties prenantes; 

6) Acceptation par les autorités locales et nationales ; 

Sous réserve que les hypothèses ou risques potentiels ne soient confirmées, la stratégie d’intervention  du  projet  vise  le  renforcement  des  trois  capacités  de  résilience1  (absorption,  adaptation  et  transformation) des communautés, ménages et individus cibles pour espérer générer des changements  sur  leur  bien‐être  en  dépit  des  chocs  et  pressions.  Il  s’agit  plus  précisément  pour  les  capacités  d’absorption et adoption de Renforcer le système de protection sociale et l’accès aux services sociaux de  base  et  le  développement  des  moyens  d’existence  résilients  en  faveur  des  ménages  vulnérables  très  pauvres, le renforcement de la cohésion sociale, de la prévention et de la gestion de conflits la promotion  de la justice de genre pour les capacités de transformation.  

Sur  la  base  de  cette  théorie  de  Changement,  le  projet  a  un  Cadre  logique  qui  est  structuré  en  deux  objectifs spécifiques et quatre résultats interconnectés décrits plus haut ; 

 

5. UTILISATEURS DES RÉSULTATS DE L’ÉVALUATION 

Les résultats, apprentissages et recommandations de cette évaluation seront utilisés par :  

 Les communautés cibles et les autorités locales des zones d’intervention du projet 

      

1 Voir le Cadre et Guide pour le Développement Résilient d’Oxfam : http://policy‐practice.oxfam.org.uk/publications/the‐future‐is‐a‐choice‐the‐

oxfam‐framework‐and‐guidance‐for‐resilient‐developme‐604990 

(5)

Page 5 sur 12 

 Les  membres  du  consortium  du  projet  RECOSOC :  CARE,  Oxfam  Tchad,  International  Alert,  ARDEK, HELP‐Tchad et HED TAMAT ; 

 Oxfam Intermón (OES) 

 L’Union Européenne  (Fonds  Fiduciaire  de  l’UE  pour  l’Afrique),  en particulier  l’équipe du  FFUE  Sahel et zone du Lac Tchad, ainsi que les équipes à Bruxelles 

 et la Délégation de l’UE au Tchad. 

     

6. LES QUESTIONS CLES D’ÉVALUATION 

L’évaluation apportera des réponses aux questions suivantes :  Question globale  Sous‐question 

Résultats et impact  à  mi‐parcours  du  projet :  qu'est‐ce  qui a été obtenu ?    

1. Dans  quelle  mesure  le  projet  a‐t‐il  amélioré  les  capacités  d’absorption  et  d’adaptation  des  ménages  pauvres  et  très  pauvres,  des  femmes  et  des  jeunes, face aux tensions et aux chocs climatiques à travers leur accès à un  système de protection sociale et les services sociaux de base?  

2. Dans quelle mesure le projet a‐t‐il contribué à l’amélioration de la capacité  de transformation des membres des communautés cibles du projet dont les  femmes  et  les  jeunes  dans  le  renforcement  de  la  cohésion  sociale,  la  prévention  et  gestion  de  conflit,  la  promotion  de  l’égalité  de  sexe  et  non‐

discrimination contre les femmes/filles?  

3. Le  projet  fournit‐il  aux  communautés  cibles  des  capacités  suffisantes  pour  mettre  en  place  des  mécanismes  de  sécurité  alimentaire  et  nutritionnelle  durables, forts et/ou consolidés ? 

4. Dans  quelle  mesure  les  actions  du  projet  ont‐ils  atteints  les  effets  inattendus ? 

1. Dans quelle mesure les résultats et impacts atteints à ce stade du projet sont  susceptibles de garantir l’impact final et d’être maintenus? 

 

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Page 6 sur 12  Question globale  Sous‐question 

Modèle et cadre du  projet :  comment  et  pourquoi  les  résultats ont‐ils (ou  n'ont‐ils  pas)  été  obtenus ?  

 

1. Comment le projet a pu contribuer à l’atteinte des résultats et objectifs? Est‐

ce  que  la  théorie  de  changement  et  leurs  hypothèses  de  départ  se  sont  démontrées correctes à ce stade du projet ? Qu’est‐ce qu’on aurait dû faire  de façon différente ? 

2. Quels facteurs (internes et externes) ont contribué à l’atteinte des résultats  et  objectifs  du  projet  et  quels  facteurs  l’ont  entravé?  En  particulier,  quels  facteurs ont facilité le renforcement du système de protection et accès aux  services  sociaux  de  base,  le  développement  des  moyens  d’existence  et  le  renforcement de la cohésion sociale, de la prévention et la gestion des conflits  pour un développement résilient et durable ? 

3. Dans  quelle  mesure  les  partenaires  de  mise  en  œuvre  ont  eu  la  capacité  technique  requise  pour  l’implémentation  de  l’intervention  y  compris  leur  valeur ajoutée dans la réalisation des objectifs du projet ?  

4. Dans  quelle  mesure  les  partenaires  de  mise  en  œuvre  ont  eu  la  capacité  technique  requise  pour  l’implémentation  de  l’intervention  y  compris  leur  valeur ajoutée dans la réalisation des objectifs du projet ?  

5. Dans quelle mesure le projet a‐t‐il favorisé l’implication des femmes et jeunes  ainsi que la prise en compte de leurs besoins spécifiques dans son approche  de mise en œuvre ?  

6. L’approche  du  projet  permet‐elle  de  promouvoir  efficacement  la  bonne  gouvernance  locale  des  résultats  escomptés  du  projet  en  assurant  la  durabilité à long terme ? 

7. Les  structures,  institutions  et  organisations  locales  sont‐elles  suffisamment  intégrées  dans  la  mise  en  œuvre  du  projet  afin  d'atteindre  au  mieux  les  objectifs et buts du programme ? 

8. Le  projet  permet‐il  de  renforcer  la  gouvernance  inclusive  des  structures,  institutions  et  organisations  locales  permettant  de  promouvoir  et  de  construire des changements durables et des solutions innovantes ?   

9.  

10. Quels apprentissages et recommandations peut‐on tirer de la mise en œuvre  du  projet  et  dans  quelle  mesure  contribueront  ils  à  améliorer  les  actions,  approches et stratégies du projet pour la période restante ? 

Modèle  triple  Nexus 

humanitaire‐

développement‐

paix 

1. La stratégie de mise en œuvre  et l’approche multisectorielle adoptées par  le  projet  sont‐elles  suffisantes  pour  le  renforcement  de  la  resilience  des  ménages très pauvres ? permettent‐elles de s’asseoir un modèle solide de  triple  nexus  humanitaire‐développement‐paix  en  tenant  compte  du  contexte  fragile et volatil des zones d’intervention ? 

   

(7)

Page 7 sur 12   

 

7. APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE  

Afin de répondre aux questions d’évaluation, le consultant proposera une méthode purement qualitative  qui permettra une d’analyse de contribution2 du projet aux résultats attendus, ou inattendu, positif ou  négatif en lien avec ses 2 objectifs spécifiques du projet : 

 Renforcer  les  moyens  d’existence  des  populations  agricoles  et  pastorales  en  renforçant  de  manière durable et structurelle la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. 

 Améliorer  la  cohésion  sociale  et  la  gestion  des  conflits  communautaires  lies  aux  ressources  naturelles au Niger et au Tchad 

La  démarche  méthodologique  utilisera  l’approche  participative  en  intégrant  la  sensibilité  au  genre  et  conflits,  avec  la  participation  des  communautés  bénéficiaires,  les  services  techniques  de  l’état  et  les  membres du consortium RECOSOC ; 

8. LIVRABLES ATTENDUS  Livrables intermédiaires : 

 Un rapport  initial de conception  de  l’évaluation  détaillant toute  la méthodologie,  le  cadre  conceptuel de l’évaluation, le plan d’analyse prévu et la structure du rapport de l’évaluation.  

Un  support  Power  Point  des  présentations  des  principaux  résultats  lors  de  l’atelier  de  réflexion et interprétation conjointe résultats préliminaires 

 Version  du  rapport  provisoire  de  l’évaluation  pour  commentaires  et  retro  alimentation  d’Oxfam et le Consortium RECOSOC 

 Version  du  rapport  final  de  l’évaluation  intégrant  les  commentaires  d’Oxfam  et  les  partenaires membres du Consortium RECOSOC 

 Une base de données incluant les photos et vidéos prises avec consentement  Livrable final: 

 Version finale rapport évaluation d’impact à mi‐parcours validé par Oxfam et le consortium  RECOSOC et ses annexes (TDR, outils de collecte, liste des personnes rencontrées, etc.) 

 Base de données de l’évaluation   

9. Chronogramme de l’évaluation 

Cette évaluation qualitative à mi‐parcours va se dérouler sur une période 45 jours allant du début du mois  de Janvier à la fin du mois de Mars 2022 suivant le chronogramme de mise de œuvre ci‐dessous. 

déc-21 janv-22 févr-22 mars-22

      

2 Pour en savoir plus : https://www.betterevaluation.org/en/plan/approach/contribution_analysis 

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Page 8 sur 12  Activités Debut Fin Nbre

de

jours S1 S2 S3 S4 S1 S2 S3 S4 S1 S2 S3 S4 S1 S2 S3 S4

Evaluation intermediare Rédaction draft des TdRs de

l'evaluation mi-parcours

(qualitative) 1er/12 3

Commentaires et validation

finale des TdRs par le consortium 3/12 14/12 2 Publication de l'appel d'offre pour

consultance 15/12 31/12 15 Dépouillement des offres et

recrutement du consultant 3/1 7/1 1 Démarches administratives du

consultant (visa, etc.) 8/1 15/1 3 Revue documentaire et

conception de l'evaluation 11/1 15/1 4

Réunion de cadrage avec les membres du Consortium au

Tchad 17/1 17/1 1

Conception et validation des

outils pour la collecte 18/1 19/8 4 Collecte des données au Tchad 20/1 31/1 8 Restitution de la phase de

collecte au Tchad 1/2 1/2 1 Voyage Consultant au Niger 2/2 2/2 1 Réunion de cadrage avec les

membres du Consortium au Niger 3/2 4/2 1 Voyage Consultant à

Agadez/Diffa 5/2 6/2 3 Collecte des données dans la

zone d'Agadez et Diffa 7/2 19/2 10

Restitution de la phase collecte au

Niger 21/2 22/2 1 Analyse des données Globales et

rédaction rapport d'évaluation mi-

parcours 23/2 8/3 7

Partage du Draft de rapport pour

commentaires 9/3 16/3 1

Prise en compte commentaires et

validation du rapport 17/3 21/3 3

   

10. OFFRE FINANCIERE  

Le  budget  total  prévu  pour  cette  évaluation  est  de 12 500  Euros  à  la  charge  du/de  la  consultant/e  (à  budgétiser dans son offre en EURO les frais d’évaluation suivants : 

1. Honoraires pour la conduite du travail (hors taxe)  2. Frais d’impôts (25% du montant des honoraires) 

3. Frais de voyage au Tchad/Niger depuis son lieu de résidence (billet d’avion et autres) 

(9)

Page 9 sur 12  4. Frais  de  d’hébergement  en  capitale  (N’Djamena‐Niamey)  ainsi  que  dans  les  chefs‐lieux  de 

province cibles (Mao, Bol, Diffa et Agadez)  5. Communication et internet 

Seront à la charge d’Oxfam les frais suivants : 

1. Le transport du consultant/e dans les sites de l’évaluation au Tchad et Niger 

2. Frais des ateliers et/ou réunions de briefing des enquêteurs journaliers ainsi que les équipes sur  le terrain pour restitution à chaud de la mission sur le terrain 

3. Perdiems des enquêteurs journaliers   

 

11. QUALITÉS ET COMPÉTENCES REQUISES POUR LECONSULTANT (E) 

Le consultant (e) externe à recruter devra faire preuve des compétences ou expériences suivantes : 

 Diplôme universitaire du niveau Bac+5, ou PhD de préférence, en études de développement, en  sciences humaines ou tout autre domaine de recherche en sciences sociales.  

 Au moins 7 ans d'expérience pertinente et d'expertise confirmée dans le secteur humanitaire,  avec une expérience significative en matière de d’évaluation et de suivi, d'analyse des données,  y compris une expérience préalable dans la révision et l'évaluation des projets et programmes (de  préférence  dans  les  secteurs  en  lien  avec  la  résilience  et  la  cohésion  sociale :  moyens  de  subsistance, des opportunités économiques, de la nutrition et santé, de la gouvernance, etc.) ; 

 Expérience  dans les évaluations des projets complexes, notamment l’utilisation des approches  d’évaluation fondées sur la théorie de changement.  

 Fortes compétences en recherche qualitative ; 

 Expérience avérée de travail et de rédaction d'analyses et de résultats qualitatifs,  

 Compétences d’analyse de contenu (discours, texte, etc.) 

 Capacité  à  travailler  de  manière  autonome  et  à  obtenir  des  résultats  de  qualité  avec  une  supervision limitée ; 

 Solides compétences analytiques et de synthèse ; 

 Disposer d’une bonne connaissance des questions transversales telles que le genre, la dynamique  de conflits, la protection sociale, la résilience et le changement climatique ; 

 Excellente maîtrise du français écrit et parlé ; 

 Qualités de facilitation et de travail en équipe ; capacité de collaboration et proactivité dans la  recherche de solutions 

 Bonne connaissance du contexte au Tchad et Niger notamment les provinces de Lac, Kanem, Diffa  et Agadez ; 

Oxfam se réserve le droit de demander aux postulants de présenter les copies des diplômes mentionnés  dans leur CV, le cas échéant. 

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12. MODALITÉ DE DÉPÔT DE CANDIDATURES 

Toutes les candidatures, soient de l’international du Tchad ou du Niger devront inclure les suivants  éléments : 

- Les documents de l’offre devront porter le titre « Evaluation d’impact à mi‐parcours du projet   - « Renforcement de la résilience et de la cohésion sociale dans les zones frontalières du Niger et 

du Tchad “RECOSOC” » [NOM DU PRESTATAIRE] » 

- Documents d´enregistrement fournisseur (voir section 16. Critères de sélection administratifs)  - CV du (de la) consultant (e) principal (e) et membres de l’équipe d’évaluation (le cas échéant)  - Une proposition technique comprenant : 

 Les antécédents du/de la consultant/e et son importance pour cette mission 

 Une méthodologie claire en lien avec les résultats de l’evaluation  

 Un plan de travail détaillé, avec un calendrier clair pour mener à bien la tâche.  

 Au  moins  deux références  pertinentes  de  consultances  effectuées  précédemment  par  le  fournisseur et comparables en termes de contenu, de temps et de budget. 

 La proposition méthodologique ne doit pas dépasser 15 pages 

- Une  offre  financière :  Le  budget  total  doit  détailler  la  décomposition  des  coûts  par  livrables/jour/heures de travail avec le taux journalier associé.  

 

13. DATES LIMITES   

 Toutes  questions,  remarques  ou  demandes  d'éclaircissements  peuvent  être  envoyées  à  Procurement.Chad@oxfam.org 

 Les  questions  seront  répondues  de  manière  anonyme  à  tous  les  candidats  au  plus  tard  31/12/2021, 17:00 h  

 Les  devis/offres  doivent  être  parvenir  à  Procurement.Chad@oxfam.org  au  plus  tard  le  31/12/2021, 16:00 h  

Les offres reçues après la date limite ne seront pas pris en compte. 

 

14. MODALITÉ DE SÉLECTION DE L’ÉVALUATEUR/TRICE EXTERNE  Toutes les propositions seront évaluées en fonction des critères suivants : 

 Compréhension des TdRs et respect du cahier des charges 

 Niveau de compétences démontrées du/de la consultant/e et compétences selon les termes de  référence 

 Faisabilité, cohérence et pertinence de la méthodologie 

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 Prise en compte de la dimension genre, sensibilité aux conflits et approche participative dans la  proposition méthodologique 

 Coût‐efficience du budget, compte tenu des fonds disponibles 

Pour obtenir un contrat, tous les fournisseurs doivent être enregistrés dans le système Oxfam, ce qui  doit être fait via: 

 Le formulaire  d'inscription  du  fournisseur disponible  dans  (Annexe  E)  (seulement  pour  les  nouveaux fournisseurs n´ayant jamais travaillé pour Oxfam Intermón). 

 L'inscription comprend également la reconnaissance et l'adhésion par le soumissionnaire aux: 

o Termes et Conditions Générales d´Achat de Biens et Services (Annexe C). 

o Code  de  conduite  ‐  Fournisseur (Annexe  B)  d’Oxfam  et/ou  le Code  de  Conduite  –  Collaborateur Externe (Annexe D) 

Ces  annexes  doivent  être  complétées,  signées  et  envoyées  par  email  à :  Procurement.Chad@oxfam.org avant la contractualisation avec le fournisseur. 

Les fournisseurs doivent également inclure une copie de l’enregistrement auprès de la Chambre de  Commerce et/ou document attestant de son immatriculation pour les travailleurs indépendants  (selon les statuts : récépissé de dépôt de déclaration auprès du CFE, Extrait RSEIRL, Extrait K ou K‐

bis) et leur numéro d’identification fiscale. 

 

15. PERSONNES DE CONTACT 

Pour plus d’information par rapport au contenu de ces TdRs, contacter les personnes de référence aux  adresses ci‐dessous : 

Nadjilem DJIGUE, Coordinateur MEAL RECOSOC: djigue.nadjilem@Oxfam.org   Yahaya AWAISS, Coordinateur Régional RECOSOC : yahaya.awaiss@oxfam.org    

16. ANNEXES 

ANALYSE DES RISQUES POTENTIELS 

Le projet a formulé quelques risques potentiels avec leur probabilité et impact sur la mise en œuvre de  l’action  

Risques  Probabilité  Impact 

Confusion de l´opinion publique locale et internationale entre le projet et les 

actions politiques du G5  Haute  Haut 

Déstabilisation de la situation sécuritaire : Attaques, braquages du matériel  des ONG, kidnapping du personnel humanitaire et interdiction militaire de  circuler dans la zone d’intervention 

Haute  Haut 

(12)

Page 12 sur 12  Faible collaboration des autorités locales (municipalités, conseils 

départementaux ou cantonaux) ou STE  Faible  Moyen 

Faible participation des bénéficiaires  Faible  Fort 

Rareté et inflation des prix des denrées   Déstabilisation économique 

Moyenne  Moyen  Absence d’un système bancaire dans la zone d’intervention et problèmes de 

liquidité,   Moyen  Moyen 

Violences basées sur le genre associé à la mise en œuvre du programme cash 

(dénie de ressources),   Moyen  Fort 

Risques environnemental (sécheresse) ou sanitaire (épidémies et Inondations)  Moyenne  Haut  Corruption et détournement  

  Faible  Haut  

Remous sociale déstabilisation politique     

Moyenne 

Haut    

Catastrophes naturelles : inondations, incendies,   Fort  Haut   

Rupture des réseaux de communication  Fort  Haut 

   

Références

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