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Appel à proposition 21 011 REQ 21 278 NDJ TD
TERMES DE RÉFÉRENCE
ÉVALUATION D’IMPACT A MI‐PARCOURS DU PROJET
« Renforcement de la résilience et de la cohésion sociale dans les zones frontalières du Niger et du Tchad “RECOSOC” »
1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE LA PRESTATION
Le projet « Renforcement de la résilience et de la cohésion sociale dans les zones frontalières du Niger et du Tchad “RECOSOC » du Programme d'urgence pour la stabilisation des espaces transfrontaliers du G5 Sahel financé par l’Union Européenne est un consortium composé de 6 ONGs Internationales et nationales dont Oxfam, CARE, International Alert, HED TAMAD, ARDEK et Help‐Tchad avec Oxfam comme lead. Le projet arrive à sa deuxième année, après une période de mise en œuvre allant de Janvier 2020 à Janvier 2022.
Dans la stratégie SEAR (Suivi Evaluation, Apprentissage et Redevabilité) du projet, il est prévue une évaluation à mi‐parcours couplée au suivi des indicateurs en année 2 basée sur le cadre conceptuel de mesure et la théorie de changement définis au démarrage du projet.
C’est dans ce cadre que Oxfam à travers ce présent appel à proposition cherche un/e Consultant/e pour réaliser une évaluation d’impact à mi‐parcours du projet essentiellement qualitatif au Tchad et Niger. Les analyses et résultats de cette évaluation seront croisés à ceux de suivi des indicateurs de Resultats en année 2 realisé en interne par l’unité SEAR du consortium au cours du mois de Novembre 2021 afin de capter les changements à court et moyen terme obtenus à ce stade en lien avec les domaines de changements visés par le projet et fournir des informations probantes qui orientent et éclairent les stratégies et approches de mise en œuvre pour la suite du projet.
2. OBJECTIFS DE L’ÉVALUATION
L’objectif global de cette évaluation à mi‐parcours est de démontrer par des évidences dans quelle mesure les stratégies, approches et actions mises en œuvre à ce stade du projet ont atteint les effets attendus par le projet et auraient occasionné des effets inattendus au regard du contexte de la zone d’intervention.
En particulier, les objectifs spécifiques de cette évaluation sont :
1. Analyser la logique d’intervention du projet, principalement la cohérence des objectifs‐
résultats un accent particulier sera mis sur la validité des hypothèses ;
Page 2 sur 12 2. Evaluer comment les activités, approches et stratégies implémentées à ce stade du projet ont pu contribuer aux changements observés, en explorant aussi la façon dont le contexte du projet (interne et externe) a pu influencer la mise en œuvre et le niveau d’atteinte des résultats ;
3. Fournir les évidences ou preuves pour alimenter et orienter les actions de la stratégie de plaidoyer et influence du projet ;
4. Exposer tout effets potentiellement inattendues produits par l’action du projet et identifier leurs causes
5. Explorer la façon dont le contexte du projet influence ces activités et leurs résultats ;
6. Apporter des apprentissages et recommandations pour une amélioration des actions approches et stratégie pour la période restante du projet y compris la confirmation ou la révision de la théorie de changement ;
3. PORTÉE DE L’ÉVALUATION
Couverture temporelle : L’évaluation couvre la période de mise en œuvre du projet depuis Janvier 2020 jusqu’à la date de l’évaluation (Janvier 2022), sachant que le démarrage contractuel du projet était prévu en Décembre 2019.
Couverture géographique : l’évaluation couvrira un échantillon représentatif de l’ensemble de la zone d’intervention du projet qui compte 103 villages répartis dans 9 communes dont 5 au Niger dans les régions de Diffa et Agadez et 4 au Tchad dans les provinces de Lac et Kanem.
4. DESCRIPTION DU PROGET
Mise en œuvre depuis le mois de Juillet 2020 à travers un consortium composé d’ONGs internationales et nationales (Oxfam, Care, Alert, H.E.D‐TAMAT, ARDEK, et HELP‐Tchad), le projet intitulé « Renforcement de la résilience et de la cohésion sociale dans les zones frontalières du Niger et du Tchad » en abrégé
“RECOSOC”, est exécuté dans un contexte marqué par une insécurité alimentaire et nutritionnelle à la fois chronique et structurelle et une situation sécuritaire assez critique.
Le RECOSOC, qui couvre 9 communes reparties dans quatre (4) régions du Tchad (Kanem et Lac) et du Niger (Agadez et Diffa), est fondé sur une approche d’intervention multisectorielle intégrant la résilience et la cohésion sociale des communautés ciblées de part et d’autre des frontières des 2 pays concernés (Niger et Tchad). Ainsi, l’action, qui s’inscrit dans un large programme sous régional des pays du G5 Sahel, vise à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que la cohésion des populations hôtes et en déplacement, à travers un renforcement des moyens d’existence et une gestion efficace des conflits communautaires liés à l‘accès et au contrôle des ressources naturelles notamment des agriculteurs et des éleveurs.
Grace à son approche multisectorielle, l’intervention entend apporter à la fois des réponses aux besoins alimentaires urgents des ménages vulnérables, des activités de résilience ainsi que des actions de cohésion sociale. En effet, le projet comprend un paquet d’activités combinant le transfert monétaire inconditionnel et conditionnel en période de soudure, le soutien en intrants d’urgence, la prévention de
Page 3 sur 12 la malnutrition à travers un dépistage des enfants de moins de 5 ans et la prise en charge communautaire, l’appui à la création des opportunités économiques, des sensibilisations sur les bonnes pratiques d’hygiène alimentaires et nutritionnelles et l’appui aux espaces de dialogue et de concertations communales et départementales offrant une large dimension de démocratie participative dans les prises des décisions mais aussi pour la culture de la paix et la cohésion sociale.
De par ses activités, le projet contribue à « Améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que la cohésion sociale dans les régions les plus fragiles du Niger et du Tchad, en prenant particulièrement en considération les dynamiques de conflit afin de s’insérer dans une approche de consolidation de la paix » (Oxfam, 2018 : 11). Cet objectif global serait la somme de deux objectifs spécifiques notamment (1) le renforcement des moyens d’existence des populations agricoles et pastorales et (2) l’amélioration du niveau et de la qualité de la cohésion sociale des communautés cibles (Oxfam, 2018). L’atteinte de ces objectifs passe par l’accès durable à un système de protection sociale efficace des ménages très pauvres (R1), l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base (R2), le renforcement des moyens d’existences des très pauvres (R3) et par le renforcement du leadership ou des capacités d’influence des acteurs locaux (populations, OSC, autorités…) améliorant ainsi la cohésion sociale dans les communes cibles (R4).
L’évaluation à mi‐parcours fait partie des étapes clés de la stratégie SEAR du projet qui permettra de capturer des évidences robustes sur leur impact dans l’atteinte des résultats attendus du projet, ainsi que fournir des apprentissages et recommandations opérationnelles et stratégiques pour orienter et éclairer la suite de l’intervention.
Le projet a développé une théorie de changement qui repose sur trois piliers stratégiques interconnectés, dont : (1) Le renforcement de système de protection sociale et accès aux services sociaux de base (2) Le Développement des moyens d’existence des ménages vulnérables. (3) Le renforcement de la cohésion sociale, de la prévention et de la gestion de conflits
Ces trois piliers sont renforcés à travers les approches de mise en œuvre suivantes :
- La construction des collaborations multi‐acteurs, l’implication des autorités locales et services techniques de l’Etat, l’inclusion des parties prenantes (notamment femmes et jeunes) dans la mise en œuvre du projet et la prise en compte de leur besoin spécifique
- L’influence et plaidoyer : le projet reconnait que l’adoption d’une stratégie d’influence et plaidoyer est capitale pour assurer des changements durables sous le long terme et renforcer le potentiel de mise à l’échelle des certaines approches testées par le projet. Ainsi, le projet adopte une approche d’influence pour un changement des normes sociales discriminatoires et pratiques des hommes, femmes et jeunes et la promotion de l’institutionnalisation de certaines approches.
- Promotion de l’apprentissage et recherche : une des approches sur laquelle repose le projet est la promotion des processus d’apprentissage collectif et un investissement dans la recherche pour permettre aux acteurs locaux et membres du Consortium d’améliorer leurs connaissances et apprendre pendant l’implémentation de l’action afin d’apporter les ajustements nécessaires au cours du projet et capitaliser les leçons apprises et les bonnes pratiques/solutions réussies pour informer des interventions futures.
Page 4 sur 12 - Prise en compte spécifique du genre dans la sensibilité aux conflits : les enjeux liés à l’inégalité
de genre dans la zone du projet, qui se manifestent par des normes sociales, pratiques et lois discriminatoires affectent profondément les capacités de résilience des hommes, femmes et jeunes qui se trouvent limités pour les inégalités et normes discriminatoires existantes. Le projet reconnait ce fait, et adopte une approche genre dans l’analyse sensible aux conflits dans leur mise en œuvre pour s’attaquer à ces inégalités. Afin d’impulser une meilleure
compréhension de la dynamique des conflits (facteurs, acteurs et interactions), le projet accorde également une attention particulière à la sensibilité aux conflits dans ses démarches, et approches de mise en œuvre des activités.
L’atteinte des résultats de ces 3 piliers de changement repose également sur quelques hypothèses qui sont des facteurs externes au projet.
1) Situation d’accalmie des chocs externes (climatique, politique, sécuritaire, catastrophes, épidémies…);
2) Marchés fonctionnels pour l’approvisionnement en intrants d’urgence et denrée alimentaires;
3) Coordination effective avec les partenaires sur la zone;
4) Adhésion des populations au projet;
5) Adhésion et appropriation du projet par les Services techniques de l’Etat parties prenantes;
6) Acceptation par les autorités locales et nationales ;
Sous réserve que les hypothèses ou risques potentiels ne soient confirmées, la stratégie d’intervention du projet vise le renforcement des trois capacités de résilience1 (absorption, adaptation et transformation) des communautés, ménages et individus cibles pour espérer générer des changements sur leur bien‐être en dépit des chocs et pressions. Il s’agit plus précisément pour les capacités d’absorption et adoption de Renforcer le système de protection sociale et l’accès aux services sociaux de base et le développement des moyens d’existence résilients en faveur des ménages vulnérables très pauvres, le renforcement de la cohésion sociale, de la prévention et de la gestion de conflits la promotion de la justice de genre pour les capacités de transformation.
Sur la base de cette théorie de Changement, le projet a un Cadre logique qui est structuré en deux objectifs spécifiques et quatre résultats interconnectés décrits plus haut ;
5. UTILISATEURS DES RÉSULTATS DE L’ÉVALUATION
Les résultats, apprentissages et recommandations de cette évaluation seront utilisés par :
Les communautés cibles et les autorités locales des zones d’intervention du projet
1 Voir le Cadre et Guide pour le Développement Résilient d’Oxfam : http://policy‐practice.oxfam.org.uk/publications/the‐future‐is‐a‐choice‐the‐
oxfam‐framework‐and‐guidance‐for‐resilient‐developme‐604990
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Les membres du consortium du projet RECOSOC : CARE, Oxfam Tchad, International Alert, ARDEK, HELP‐Tchad et HED TAMAT ;
Oxfam Intermón (OES)
L’Union Européenne (Fonds Fiduciaire de l’UE pour l’Afrique), en particulier l’équipe du FFUE Sahel et zone du Lac Tchad, ainsi que les équipes à Bruxelles
et la Délégation de l’UE au Tchad.
6. LES QUESTIONS CLES D’ÉVALUATION
L’évaluation apportera des réponses aux questions suivantes : Question globale Sous‐question
Résultats et impact à mi‐parcours du projet : qu'est‐ce qui a été obtenu ?
1. Dans quelle mesure le projet a‐t‐il amélioré les capacités d’absorption et d’adaptation des ménages pauvres et très pauvres, des femmes et des jeunes, face aux tensions et aux chocs climatiques à travers leur accès à un système de protection sociale et les services sociaux de base?
2. Dans quelle mesure le projet a‐t‐il contribué à l’amélioration de la capacité de transformation des membres des communautés cibles du projet dont les femmes et les jeunes dans le renforcement de la cohésion sociale, la prévention et gestion de conflit, la promotion de l’égalité de sexe et non‐
discrimination contre les femmes/filles?
3. Le projet fournit‐il aux communautés cibles des capacités suffisantes pour mettre en place des mécanismes de sécurité alimentaire et nutritionnelle durables, forts et/ou consolidés ?
4. Dans quelle mesure les actions du projet ont‐ils atteints les effets inattendus ?
1. Dans quelle mesure les résultats et impacts atteints à ce stade du projet sont susceptibles de garantir l’impact final et d’être maintenus?
Page 6 sur 12 Question globale Sous‐question
Modèle et cadre du projet : comment et pourquoi les résultats ont‐ils (ou n'ont‐ils pas) été obtenus ?
1. Comment le projet a pu contribuer à l’atteinte des résultats et objectifs? Est‐
ce que la théorie de changement et leurs hypothèses de départ se sont démontrées correctes à ce stade du projet ? Qu’est‐ce qu’on aurait dû faire de façon différente ?
2. Quels facteurs (internes et externes) ont contribué à l’atteinte des résultats et objectifs du projet et quels facteurs l’ont entravé? En particulier, quels facteurs ont facilité le renforcement du système de protection et accès aux services sociaux de base, le développement des moyens d’existence et le renforcement de la cohésion sociale, de la prévention et la gestion des conflits pour un développement résilient et durable ?
3. Dans quelle mesure les partenaires de mise en œuvre ont eu la capacité technique requise pour l’implémentation de l’intervention y compris leur valeur ajoutée dans la réalisation des objectifs du projet ?
4. Dans quelle mesure les partenaires de mise en œuvre ont eu la capacité technique requise pour l’implémentation de l’intervention y compris leur valeur ajoutée dans la réalisation des objectifs du projet ?
5. Dans quelle mesure le projet a‐t‐il favorisé l’implication des femmes et jeunes ainsi que la prise en compte de leurs besoins spécifiques dans son approche de mise en œuvre ?
6. L’approche du projet permet‐elle de promouvoir efficacement la bonne gouvernance locale des résultats escomptés du projet en assurant la durabilité à long terme ?
7. Les structures, institutions et organisations locales sont‐elles suffisamment intégrées dans la mise en œuvre du projet afin d'atteindre au mieux les objectifs et buts du programme ?
8. Le projet permet‐il de renforcer la gouvernance inclusive des structures, institutions et organisations locales permettant de promouvoir et de construire des changements durables et des solutions innovantes ?
9.
10. Quels apprentissages et recommandations peut‐on tirer de la mise en œuvre du projet et dans quelle mesure contribueront ils à améliorer les actions, approches et stratégies du projet pour la période restante ?
Modèle triple Nexus
humanitaire‐
développement‐
paix
1. La stratégie de mise en œuvre et l’approche multisectorielle adoptées par le projet sont‐elles suffisantes pour le renforcement de la resilience des ménages très pauvres ? permettent‐elles de s’asseoir un modèle solide de triple nexus humanitaire‐développement‐paix en tenant compte du contexte fragile et volatil des zones d’intervention ?
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7. APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE
Afin de répondre aux questions d’évaluation, le consultant proposera une méthode purement qualitative qui permettra une d’analyse de contribution2 du projet aux résultats attendus, ou inattendu, positif ou négatif en lien avec ses 2 objectifs spécifiques du projet :
Renforcer les moyens d’existence des populations agricoles et pastorales en renforçant de manière durable et structurelle la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.
Améliorer la cohésion sociale et la gestion des conflits communautaires lies aux ressources naturelles au Niger et au Tchad
La démarche méthodologique utilisera l’approche participative en intégrant la sensibilité au genre et conflits, avec la participation des communautés bénéficiaires, les services techniques de l’état et les membres du consortium RECOSOC ;
8. LIVRABLES ATTENDUS Livrables intermédiaires :
Un rapport initial de conception de l’évaluation détaillant toute la méthodologie, le cadre conceptuel de l’évaluation, le plan d’analyse prévu et la structure du rapport de l’évaluation.
Un support Power Point des présentations des principaux résultats lors de l’atelier de réflexion et interprétation conjointe résultats préliminaires
Version du rapport provisoire de l’évaluation pour commentaires et retro alimentation d’Oxfam et le Consortium RECOSOC
Version du rapport final de l’évaluation intégrant les commentaires d’Oxfam et les partenaires membres du Consortium RECOSOC
Une base de données incluant les photos et vidéos prises avec consentement Livrable final:
Version finale rapport évaluation d’impact à mi‐parcours validé par Oxfam et le consortium RECOSOC et ses annexes (TDR, outils de collecte, liste des personnes rencontrées, etc.)
Base de données de l’évaluation
9. Chronogramme de l’évaluation
Cette évaluation qualitative à mi‐parcours va se dérouler sur une période 45 jours allant du début du mois de Janvier à la fin du mois de Mars 2022 suivant le chronogramme de mise de œuvre ci‐dessous.
déc-21 janv-22 févr-22 mars-22
2 Pour en savoir plus : https://www.betterevaluation.org/en/plan/approach/contribution_analysis
Page 8 sur 12 Activités Debut Fin Nbre
de
jours S1 S2 S3 S4 S1 S2 S3 S4 S1 S2 S3 S4 S1 S2 S3 S4
Evaluation intermediare Rédaction draft des TdRs de
l'evaluation mi-parcours
(qualitative) 1er/12 3
Commentaires et validation
finale des TdRs par le consortium 3/12 14/12 2 Publication de l'appel d'offre pour
consultance 15/12 31/12 15 Dépouillement des offres et
recrutement du consultant 3/1 7/1 1 Démarches administratives du
consultant (visa, etc.) 8/1 15/1 3 Revue documentaire et
conception de l'evaluation 11/1 15/1 4
Réunion de cadrage avec les membres du Consortium au
Tchad 17/1 17/1 1
Conception et validation des
outils pour la collecte 18/1 19/8 4 Collecte des données au Tchad 20/1 31/1 8 Restitution de la phase de
collecte au Tchad 1/2 1/2 1 Voyage Consultant au Niger 2/2 2/2 1 Réunion de cadrage avec les
membres du Consortium au Niger 3/2 4/2 1 Voyage Consultant à
Agadez/Diffa 5/2 6/2 3 Collecte des données dans la
zone d'Agadez et Diffa 7/2 19/2 10
Restitution de la phase collecte au
Niger 21/2 22/2 1 Analyse des données Globales et
rédaction rapport d'évaluation mi-
parcours 23/2 8/3 7
Partage du Draft de rapport pour
commentaires 9/3 16/3 1
Prise en compte commentaires et
validation du rapport 17/3 21/3 3
10. OFFRE FINANCIERE
Le budget total prévu pour cette évaluation est de 12 500 Euros à la charge du/de la consultant/e (à budgétiser dans son offre en EURO les frais d’évaluation suivants :
1. Honoraires pour la conduite du travail (hors taxe) 2. Frais d’impôts (25% du montant des honoraires)
3. Frais de voyage au Tchad/Niger depuis son lieu de résidence (billet d’avion et autres)
Page 9 sur 12 4. Frais de d’hébergement en capitale (N’Djamena‐Niamey) ainsi que dans les chefs‐lieux de
province cibles (Mao, Bol, Diffa et Agadez) 5. Communication et internet
Seront à la charge d’Oxfam les frais suivants :
1. Le transport du consultant/e dans les sites de l’évaluation au Tchad et Niger
2. Frais des ateliers et/ou réunions de briefing des enquêteurs journaliers ainsi que les équipes sur le terrain pour restitution à chaud de la mission sur le terrain
3. Perdiems des enquêteurs journaliers
11. QUALITÉS ET COMPÉTENCES REQUISES POUR LECONSULTANT (E)
Le consultant (e) externe à recruter devra faire preuve des compétences ou expériences suivantes :
Diplôme universitaire du niveau Bac+5, ou PhD de préférence, en études de développement, en sciences humaines ou tout autre domaine de recherche en sciences sociales.
Au moins 7 ans d'expérience pertinente et d'expertise confirmée dans le secteur humanitaire, avec une expérience significative en matière de d’évaluation et de suivi, d'analyse des données, y compris une expérience préalable dans la révision et l'évaluation des projets et programmes (de préférence dans les secteurs en lien avec la résilience et la cohésion sociale : moyens de subsistance, des opportunités économiques, de la nutrition et santé, de la gouvernance, etc.) ;
Expérience dans les évaluations des projets complexes, notamment l’utilisation des approches d’évaluation fondées sur la théorie de changement.
Fortes compétences en recherche qualitative ;
Expérience avérée de travail et de rédaction d'analyses et de résultats qualitatifs,
Compétences d’analyse de contenu (discours, texte, etc.)
Capacité à travailler de manière autonome et à obtenir des résultats de qualité avec une supervision limitée ;
Solides compétences analytiques et de synthèse ;
Disposer d’une bonne connaissance des questions transversales telles que le genre, la dynamique de conflits, la protection sociale, la résilience et le changement climatique ;
Excellente maîtrise du français écrit et parlé ;
Qualités de facilitation et de travail en équipe ; capacité de collaboration et proactivité dans la recherche de solutions
Bonne connaissance du contexte au Tchad et Niger notamment les provinces de Lac, Kanem, Diffa et Agadez ;
Oxfam se réserve le droit de demander aux postulants de présenter les copies des diplômes mentionnés dans leur CV, le cas échéant.
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12. MODALITÉ DE DÉPÔT DE CANDIDATURES
Toutes les candidatures, soient de l’international du Tchad ou du Niger devront inclure les suivants éléments :
- Les documents de l’offre devront porter le titre « Evaluation d’impact à mi‐parcours du projet - « Renforcement de la résilience et de la cohésion sociale dans les zones frontalières du Niger et
du Tchad “RECOSOC” » [NOM DU PRESTATAIRE] »
- Documents d´enregistrement fournisseur (voir section 16. Critères de sélection administratifs) - CV du (de la) consultant (e) principal (e) et membres de l’équipe d’évaluation (le cas échéant) - Une proposition technique comprenant :
Les antécédents du/de la consultant/e et son importance pour cette mission
Une méthodologie claire en lien avec les résultats de l’evaluation
Un plan de travail détaillé, avec un calendrier clair pour mener à bien la tâche.
Au moins deux références pertinentes de consultances effectuées précédemment par le fournisseur et comparables en termes de contenu, de temps et de budget.
La proposition méthodologique ne doit pas dépasser 15 pages
- Une offre financière : Le budget total doit détailler la décomposition des coûts par livrables/jour/heures de travail avec le taux journalier associé.
13. DATES LIMITES
Toutes questions, remarques ou demandes d'éclaircissements peuvent être envoyées à Procurement.Chad@oxfam.org
Les questions seront répondues de manière anonyme à tous les candidats au plus tard 31/12/2021, 17:00 h
Les devis/offres doivent être parvenir à Procurement.Chad@oxfam.org au plus tard le 31/12/2021, 16:00 h
Les offres reçues après la date limite ne seront pas pris en compte.
14. MODALITÉ DE SÉLECTION DE L’ÉVALUATEUR/TRICE EXTERNE Toutes les propositions seront évaluées en fonction des critères suivants :
Compréhension des TdRs et respect du cahier des charges
Niveau de compétences démontrées du/de la consultant/e et compétences selon les termes de référence
Faisabilité, cohérence et pertinence de la méthodologie
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Prise en compte de la dimension genre, sensibilité aux conflits et approche participative dans la proposition méthodologique
Coût‐efficience du budget, compte tenu des fonds disponibles
Pour obtenir un contrat, tous les fournisseurs doivent être enregistrés dans le système Oxfam, ce qui doit être fait via:
Le formulaire d'inscription du fournisseur disponible dans (Annexe E) (seulement pour les nouveaux fournisseurs n´ayant jamais travaillé pour Oxfam Intermón).
L'inscription comprend également la reconnaissance et l'adhésion par le soumissionnaire aux:
o Termes et Conditions Générales d´Achat de Biens et Services (Annexe C).
o Code de conduite ‐ Fournisseur (Annexe B) d’Oxfam et/ou le Code de Conduite – Collaborateur Externe (Annexe D)
Ces annexes doivent être complétées, signées et envoyées par email à : Procurement.Chad@oxfam.org avant la contractualisation avec le fournisseur.
Les fournisseurs doivent également inclure une copie de l’enregistrement auprès de la Chambre de Commerce et/ou document attestant de son immatriculation pour les travailleurs indépendants (selon les statuts : récépissé de dépôt de déclaration auprès du CFE, Extrait RSEIRL, Extrait K ou K‐
bis) et leur numéro d’identification fiscale.
15. PERSONNES DE CONTACT
Pour plus d’information par rapport au contenu de ces TdRs, contacter les personnes de référence aux adresses ci‐dessous :
Nadjilem DJIGUE, Coordinateur MEAL RECOSOC: djigue.nadjilem@Oxfam.org Yahaya AWAISS, Coordinateur Régional RECOSOC : yahaya.awaiss@oxfam.org
16. ANNEXES
ANALYSE DES RISQUES POTENTIELS
Le projet a formulé quelques risques potentiels avec leur probabilité et impact sur la mise en œuvre de l’action
Risques Probabilité Impact
Confusion de l´opinion publique locale et internationale entre le projet et les
actions politiques du G5 Haute Haut
Déstabilisation de la situation sécuritaire : Attaques, braquages du matériel des ONG, kidnapping du personnel humanitaire et interdiction militaire de circuler dans la zone d’intervention
Haute Haut
Page 12 sur 12 Faible collaboration des autorités locales (municipalités, conseils
départementaux ou cantonaux) ou STE Faible Moyen
Faible participation des bénéficiaires Faible Fort
Rareté et inflation des prix des denrées Déstabilisation économique
Moyenne Moyen Absence d’un système bancaire dans la zone d’intervention et problèmes de
liquidité, Moyen Moyen
Violences basées sur le genre associé à la mise en œuvre du programme cash
(dénie de ressources), Moyen Fort
Risques environnemental (sécheresse) ou sanitaire (épidémies et Inondations) Moyenne Haut Corruption et détournement
Faible Haut
Remous sociale déstabilisation politique
Moyenne
Haut
Catastrophes naturelles : inondations, incendies, Fort Haut
Rupture des réseaux de communication Fort Haut