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Caractérisation génétique par la compatibilité végétative et l effet de certain Triazoles sur la croissance du Fusarium oxysporum

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Academic year: 2022

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(1)Caractérisation génétique par la compatibilité végétative et l’effet de certain Triazoles sur la croissance du Fusarium oxysporum f.sp.radicislycopersici.

(2) Après avoir remercié dieu le tous puissant qui m’a aidé d’accomplir mes études, je tiens à dédier ce modeste travail, fruit de mes années d’études à ceux qui ont tant rêvé de cuiller ces fruits.  A mes très chers parents que mon cœur les hébrège dans ce bas monde en témoignage de toute l’affection que je leur porte et à l’expression de mon amour pour tous leurs sacrifices. C’est pour eux que j’’étudie, que je mènerai contre vents et marrés tous les chemins du savoir pour leurs prouver ce que je peux faire déjà aujourd’hui et plus encor demain. « Que leurs vœux soient exaucés ».  A mes petits anges ; mes nièces Douaa et Alaa ; mes neveux : Abd Elsamad, Med Zin, Ismail.  A ma sœur Hadjer, mes frères Wahid, Med, Salim et Nadir.  A mes belle sœurs Hayet et Mama.  A tous mes cousins et cousines ainsi mes amies : Nacera, Asmaa, Dalila, Nouria, Houta, Fathia, Mira, Hasnia et Hala.  A mes collègues : Faïza, Mirvet, Abdeslem, Wassim, Younes, Ben Adda, Fouzia, Amina et Med.  A tous qui m’ont aidé de prés ou de loin Med Gougui, Med  enfin, je remercie toute personne qui lira ce mémoire d’avoir une pieuse pensé pour mes parents..

(3) Les travaux présentés dans cette thèse ont été effectués au laboratoire de phytopathologie sous la direction de Monsieur Henni Jamel Eddine Professeur à la faculté des sciences département de Biologie à l'Université d'Oran. Je tiens à le remercier de m’avoir accueillie dans son laboratoire et de m’avoir encadrée tout au long de mes études graduées. Sa disponibilité, son soutient académique ainsi que son éthique de travail mon permis d’apprendre énormément tout au long de mon cheminement. J’aimerais également le remercier des nombreuses opportunités d’acquérir de l’expérience professionnelle qu’il m’a offertes au cours des dernières années.. Toutes mes reconnaissances vont à Monsieur Aoues Abdel Kader, Professeur à la faculté des sciences département de Biologie à l'Université d'Oran, pour l’honneur qu’il me fait en acceptant de présider le jury malgré ses nombreuses tâches et responsabilités.. Je tiens à manifester ma gratitude à Monsieur Kihal Mabrouk, Professeur à la faculté des sciences département de Biologie à l'Université d'Oran, pour les moyens qu’il a mis à ma disposition au sein de son Laboratoire de Microbiologie Appliquée et d’avoir accepter de juger ce travail. Mes vifs remerciements s’adressent à Monsieur Haddadji Miloud et Guessas Battache Maîtres de conférences à la faculté des sciences département de Biologie à l'Université d'Oran, pour avoir accepté de juger ce travail. Qu’il retrouve ici l’expression de ma profonde reconnaissance.. J´exprime ma plus profonde reconnaissance au Monsieur Karkachi Noreddine, maître assistant à la faculté des sciences département de Biologie à l'Université d'Oran, a suivi avec un grand intérêt ce travail depuis le début et m’a énormément aidé et conseillé jusqu’au dernier moment pour le mener à bien. Pour m’avoir fourni les substances synthétisées de triazoles nécessaires à mon travail et pour m´avoir fait profiter de ses connaissances. Ses critiques et suggestions m’ont été fort utiles pour la réalisation de ce document. C’est avec émotion, que je voudrais témoigner l’expression de mon profond respect. Je tiens à remercier Mme Karkachi Samia, pour ses encouragements constants ainsi que pour son soutien moral qui ont rendu le travail beaucoup plus agréable. Je remercie chaleureusement mes collègues qui m'ont soutenu et aidé moralement et matériellement pendant la réalisation de ce travail Fatiha, Abdeslam. J’adresse également des remerciements à l’équipe de laboratoire de phytopathologie du Pr Hanni..

(4) Sommaire Introduction ………………….......……………………………………………….. Chapitre 1 : Analyse bibliographique. I- La plante hôte (Tomate)........................................................................................1. 1- Description botanique……………………………..…………...............................1 2- Origine et historique................................................................................................2 3- Étymologie..............................................................................................................3 4- la position systématique………………………………..………..............…..........3 5- Composition biochimique et valeur nutritionnelle ..................…...........................3 6- Culture de la tomate ……………………..………..……………...........................4 * Culture en sol............................................................................................................4 * Culture hors-sol........................................................................................................5 7- Condition de croissance en serre.............................................................................5 8- Aspect économique ................................................................................................5 9- Diverses espèces......................................................................................................7 10- La culture en Algérie.............................................................................................8 11- Les principaux ennemis de la culture de tomates..................................................9 12- Fontes des semis....................................................................................................9. II- La maladie de la tomate.....................................................................................17. *La fusariose vasculaire............................................................................................17. 1- Origine et historique............................................................................................17 2- Description de la fusariose....................................................................................18 3- Symptômes de la maladie......................................................................................20.

(5) 4- Classification scientifique.....................................................................................21. III- La caractérisation génétique du Fusarium oxysporum.................... ............22 . IV- Moyen de lutte..................................................................................................24. 1- Les méthodes culturelles......................................................................................25 3- Les méthodes physiques........................................................................................25 4- La lutte biologique................................................................................................25 *Trichoderma harzianum..................................................................................26 5- La lutte chimique..................................................................................................32 *Triazole...........................................................................................................34. V- Etude de polymorphisme enzymatique............................................................36. 1- Estérase..................................................................................................................36 2- Phosphatase acide.................................................................................................36. Chapitre 2 : Matériels et méthode. I - Le matériel fongique ..........................................................................................37. I -1- Origine de la souche .................................................................…................37 I -2- Isolement et purification......................................................…......................37 *A partir du sol..................................................................................................38 *A partir de la plante.........................................................................................38 I -3- Identification des isolats .....................................................…......................40  Culture monospore ........................................….........................................40 II- Caractérisation.......................................................…........................................40.

(6) II-1- Etude macroscopique (sur boîte pétri) .........................................................40 II-2- Etude microscopique ....................................................................................41 II-3- Caractérisation biométrique des isolats.........................................................41 II-4- Conservation des isolats................................................................................42 III- Etude physiologique ……….…………………………............….…..............42. III-1- Influence de la température sur la croissance ................. .........................42 III-2- Influence de la source carbonée sur la croissance ......................................42 III-3- Influence de la source d’Azote sur la croissance.........................................43 III-4- Influence du PH sur la croissance................................................................43 III-5- Influence de la lumière et l’obscurité sur la croissance...............................43 III-6- Influence de l’humidité sur la croissance.....................................................43. IV- Etude de pouvoir pathogène.............................................................................44. IV-1- la virulence des espèces isolée.....................................................................44 IV-2- Condition d’obtention des plantules............................................................44 IV-3- Préparation de l’inoculum et Inoculation....................................................44 IV-4- Estimation des symptômes..........................................................................45 IV-5- Réisolement de l’agent pathogène ..............................................................45. V- Effet inhibiteur in vitro et in vivo du Trichoderma harzianum sur Fusarium oxysporum f.sp.radicis lycopersici….......................................................................46. V-1- Confrontation par contacte direct sur milieu de culture solide.....................46 V-2- Confrontation à distance sur milieu de culture solide...................................47 V-3- Effet de Trichoderma sur l’expression de la maladie...................................47.

(7) VI- Effet inhibiteur in vitro du triazoles sur Fusarium oxysporum f.sp.radicislycopersici…..............................................................................................................48 VI-1- Evaluation de l’effet antifongique des triazoles .........................................48 V-2- Pourcentage d’inhibition par rapport au témoin...........................................49. VII- Etude de la VCG..............................................................................................49. VII-1- Le clonage..................................................................................................49 VII-2- La sélection des mutants............................................................................50 VII-3- La caractérisation des mutants...................................................................50 VII-4- La complémentation...................................................................................51 VII-5- Mode de regroupement...............................................................................52 VIII- Technique d’étude de polymorphisme enzymatique..................................53. 1-Culture des champignons...................................................................................53 2- Préparation des extraits enzymatiques..............................................................53 3- L’électrophorèse...............................................................................................54 4- Lecture des zymogrammes................................................................................54 5- Analyse des zymogrammes...............................................................................55. Chapitre III : Résultats et Discussion.

(8) Annexe. Composition des milieux de culture utilisés dans l'étude physiologique de Fusarium oxysporum f.sp.radicis-lycopersici :. Milieu PDA (Pomme de terre Dextrose Agar) g/l Pomme de terre Dextrose Agar Eau distillée q.s.p. 200 gr 20 gr 15 gr 1000 ml. Milieu Czapeck g/l KH2PO4 Na2NO3 KCl FeSO4,7H2O Glucose Gelose Eau distillée q.s.p.. 1.0 g 2.0 g 0.5 g 0.1 g 30.0 g 20.0g 1000 ml. Milieu Mathur g/l MgSO4,7 H2O KH2PO4 Extrait de levure Peptone Glucose Gélose Eau distillée q.s.p.. 1.23 g 2.72 g 0.50 g 1.50 g 2.80 g 15.00 g 1000 ml. Composition des milieux de culture utilisés dans l'étude de la compatibilité végétative chez Fusarium oxysporum f.sp.radicis-lycopersici : Milieu de base : utilisé pour la préparation de tous les autres milieux.

(9) Saccharose KH2PO4 MgS04 FeS04 KCL Agar Solution d'oligeéléments Eau. 30 g lg 0,5 g 1 ml 0,5 g 20 g 0,2 ml l000 ml. Milieu de sélection des mutants chlorate-résistants : MMC Milieu de base Asparagine KC103 NaN03. l000 ml 1,6 g 15 g 2g. Milieux de caractérisation des mutants pour l'assimilation des nitrates - Milieu nitrate minimum : MM Milieu de base NaN03. l000 ml 2g. - Milieu nitrite : NIT Milieu de base NaN02. 1000 ml 0,5 g. - Milieu hypoxanthine : HYPO Milieu de base hypoxanthine. l000 ml 0,2 g. Milieu PDA (Potato Dextrose-Agar): conservation et multiplication des cultures Pomme de terre Glucose Agar Eau distillée. 200g 15 g 20 g l000 ml. Milieu Asparagine pour la conservation des différents mutants Milieu MM Asparagine. 1000 ml 1,6 g.

(10) Liste des abréviations. Abréviations des noms de microorganismes : FCRR: Fusarium crown and root rot F.O.R. L: Fusarium oxysporum f.sp. Radicis-lycopersici F.O.N.P: Fusarium oxysporum non pathogène T:Trichoderma F : Fusarium. Principales autres abréviations : °C: degré Celsius cm: centimetre FAO: Food and Agriculture Organization of the United Nations. Fig(s). : Figure (s) h: heure min: minute ml: millilitre mm: millimètre PDA: Potato-Dextrose-Agar pH: potentiel Hydrogène q.s.p : quantité suffisante pour MM : Milieu nitrate minimum MMC : Milieu contenant le chlorate HYPO : Milieu Hypoxanthine NIT : Milieu nitrite.

(11) Chapitre I : Analyse bibliographique Tableau 01 : La tonner de la tomate en éléments nutritif...................................................................4 Tableau 02 : Production de la tomate.................................................................................................6 Tableau 03 : Evolution de la production de la tomate en Algérie......................................................7 Tableau 04. : Les ennemies de la tomate.........................................................................................10. Chapitre II : Matériel et Méthodes Tableau 01 : Origine des isolats ......................................................................................................37 Tableau 02 : Les cultivars de la tomate............................................................................................44 Tableau 03 : L’identification des mutants........................................................................................51 Tableau 05 : Composition des gels d’acrylamide............................................................................55 Tableau 06 : Systèmes enzymatique étudiés....................................................................................55 Tableau 07 : Milieu réactionnel de révélation des activités enzymatiques......................................56. Chapitre III : Résultats et Discussion. Tableau 01 : caractérisation morphologique et biométriques des isolats........................................61 Tableau 02. : L’influence de la lumière et obscurité sur la croissance............................................62 Tableau 03. : L’influence de la température sur la croissance.........................................................64 Tableau 04 : l’influence de la source carbonée sur la croissance....................................................66 Tableau 05. : L’influence des milieux de culture sur la croissance.................................................68 Tableau 06. : L’influence de l’humidité sur la croissance...............................................................71 Tableau 07. : L’influence du PH sur la croissance..........................................................................72 Tableau 08. : Les mesures de diamètre des colonies traité avec les molécules de Triazoles...........................................................................................................................................85.

(12) Tableau 09 : Détermination de la CMI 50......................................................................................89 Tableau 10: Identification des mutants.........................................................................................102.

(13) Chapitre I : Analyse bibliographique. Figure 01 : Grappe de tomates Solanum lycopersicum........................................02 Figure 02 : Dommage causé par Phytium ultimum dur des semis de Tomate.......10 Figure 03 : Symptôme de racine pourri....................................................................21 Figure 04 : Cycle de vie du Fusarium oxysporum ...................................................22 Figure 05 : Trichoderma harzianum.........................................................................26. Chapitre II : Matériels et Méthodes. Figure 01 : A. Isolement à partir des racines............................................................39 Figure 01 : B. Isolement à partir des tiges................................................................39 Figure 02 : A. Confrontation de F. oxysporum f. sp. radicis-lycopersici et de T. harzianum par contact direct.....................................................................................46 Figure 02 : B. Confrontation à distance entre F. oxysporum f. sp. radicis-lycopersici et T. harzianum .........................................................................................................47 Figure 03 : A: mycélium aérien abondant sur la zone de confrontation, résultat +45.............................................................................................................................52 Figure 03 : B : aucune apparition de mycélium aérien sur la zone de confrontation, résultat -.....................................................................................................................53. Chapitre III : Résultats et Discussion. Figure 01 : Pigmentation des thalles.........................................................................58 Figure 02 : Microconidies vues sous microscope.....................................................59 Figure 03 : Macroconidies vues sous microscope.....................................................59 Figure 04 : Chlamydospores vues sous microscope..................................................60.

(14) Figure 05 : A. l’effet de l’obscurité sur la croissance................................................63 Figure 05 : B. l’effet de la lumière sur la croissance.................................................64 Figure 06 : Isolat F7 dans différents degrés de température.....................................65 Figure 07 : Isolats F7, F1’ dans différents sources de carbone.................................67 Figure 08 : Isolat F7 dans différents sources d’azote................................................69 Figure 09 : l’effet de l’humidité sur la croissance.....................................................71 Figure 10 : l’effet du PH sur la croissance................................................................73 Figure 11 : Réisolement à partir des racines et tiges ................................................75 Figure 12 : La pathogénécité de l’isolat F4 sur des variétés de Tomate...................76 Figure 13 : Effet inhibiteur direct de Trichoderma sur la croissance .......................78 Figure 14 : Lyses au niveau du mycélium de F. oxysporum f. sp. radicis-lycopersici en présence de T. harzianum......................................................................................80 Figure 15 : Transformation en cordons du mycélium de F. oxysporum f. sp. radicislycopersici en présence de T. harzianum............................................................80 Figure 16 : A. Début d’enroulement du mycélium du T. harzianum sur celui du F. oxysporum f. sp. radicis-lycopersici.............................................................80 Figure 16 : B. Enroulement du mycélium du T. harzianum sur celui du F. oxysporum f. sp. radicis-lycopersici......................................................................80 Figure 17 : Effet inhibiteur à distance de Trichoderma sur la croissance.................82 Figure 18 : Comparaison entre une plante repiquée dans le mélange d’inoculum et une plante témoin ......................................................................................................83 Figure 19 : Racines d’une plante inoculée par Fusarium oxysporum f.sp.radicislycopersici.................................................................................................................84 Figure 19 : Effet inhibiteur du Triazole sur la croissance du Mol 15 ......................94 Figure 19 : Effet inhibiteur du Triazole sur la croissance du Mol 11 ......................95 Figure 19 : Effet inhibiteur du Triazole sur la croissance du Mol 10 ......................95 Figure 19 : Effet inhibiteur du Triazole sur la croissance du Mol 03 ......................96 Figure 19 : Effet inhibiteur du Triazole sur la croissance du Mol 08 ......................96 Planche 01 : profil éléctrophorétiques des Phosphatase acide..................................98.

(15) Planche 02 : profil électrophorétique des Estérase...................................................98 Figure 20: F7, F8 sur milieu chlorate......................................................................100 Figure 21 : Représentation des mutants..................................................................101 Figure 22 : Résultats de complémentation..............................................................103.

(16) Graphe 01 : Le taux d’inhibition de la Mol 13..........................................................90 Graphe 02: Le taux d’inhibition de la Mol 15...........................................................91 Graphe 03: Le taux d’inhibition de la Mol 08...........................................................91 Graphe 04: Le taux d’inhibition de la Mol 04...........................................................92 Graphe 05: Le taux d’inhibition de la Mol 03...........................................................92 Graphe 06 : L’effet des vingt molécules à 0 ppm sur la croissance..........................92 Graphe 07 :L’effet des vingt molécules à 50 ppm sur la croissance... .....................93 Graphe 08 : L’effet des vingt molécules à 100 ppm sur la croissance......................93 Graphe 09 : L’effet des vingt molécules à 200 ppm sur la croissance......................93 Graphe 10 :L’effet des vingt molécules à 400 ppm sur la croissance.......................94.

(17) Résumé :. La Fusariose de la tomate est une maladie vasculaire causée par Fusarium oxysporum f.sp. Lycopersici et Fusarium oxysporum f.sp. radicis-lycopersici. Ces derniers sont des champignons telluriques dotés d‘une spécificité stricte d‘hôtes. Dans de travail, nous avons utilisé quatre souches de Fusarium oxysporum f.sp. radicis-lycopersici et quatre souches de Fusarium oxysporum non pathogène dans différent régions d’Algérie.. Plusieurs formes spéciales du Fusarium oxysporum sont identifier par des techniques différentes et la compatibilité végétative c’est l’un des moyen génétique utilisé pour la caractérisation. La température optimale de croissance est de 28°C. La croissance mycélien est favorisé dans le milieu PDA par contre elle est lente sur d’autre sources. La représente la source d’azote la plus favorable à la croissance et la sporulation du FORL. Les quatre souches représentent un pouvoir pathogène sur les trois variétés de la tomate, la souche F4 c’est la plus virulente que les autres.. La lutte chimique est le moyen le plus couramment utilisé pour le contrôle de cette maladie par l’utilisation de certain molécules de triazole, les résultats obtenus à moyen et à long terme témoignent l‘efficacité limitée de ce moyen de lutte. A l‘heure actuelle comme la lutte biologique contre la Fusariose de la tomate, basée sur l‘utilisation du Trichoderma harzianum, fait l‘objet de plusieurs études.. Diverses méthodes de confrontation avec le champignon phytopathogènes (Fusarium oxysporum f.sp. Radicis-lycopersici) ont été utilisées, parmi les méthodes in vitro la méthode par confrontation directe et indirect sur boîte de Pétri a donné les meilleurs résultats avec les quatre souches F1, F4, F7 et F8. La confrontation de l’antagoniste avec le champignon in vivo est due à L’inoculation des plantules de tomate par les souches ont pour la plupart montrées une diminution de la gravité de ces maladies. Mots clés : Tomate, Fusarium oxysporum f.sp. radicis-lycopersici, fusariose, Trichoderma, Contrôle Biologique..

(18) Summary. F. oxysporum is a widespread soilborne plant pathogen, is a recent damaging disease of greenhouse crops in the word , which causes diseases such as vascular wilt caused by Fusarium oxysporum f.sp. lycopersici and crown and root rot caused by Fusarium oxysporum Schlect f. sp. radicis-lycopersici Jarvis and Shoemaker.. Several special forms of Fusarium oxysporum are to identify by different techniques and the vegetative compatibility it one of average the genetics is used for the characterization. The optimal temperature which gave good growth is 28°C. The development of the mycelium is favoured in PDA source but it was slow with another source. Pathogenecity of al strains is observed in three varieties of tomato; however F4 is very pathogenic strain on these varieties.. The chemical fight is the means most usually used for the control of this disease by using triazole the results obtained in the medium and long term testify L `effectiveness limited to this means of fight. For these reasons, there is an urgent need to establish a biological control method for this disease. Biological control shows promise in the management of FCRR, with several antagonists already known to control FCRR us Trichoderma. Pathogenic fungi (Fusarium oxysporum f.sp. radicis-lycopersici) is used, among in vitro methods the method by direct and indirect confrontation on Petri dishes gave the best results and especially with the four strains F1, F4, F7 and F8. In vivo methods, the confrontation between the antagonist and the champignon is used with the inoculation of tomato seedlings by strains. They have mostly shown a decrease in the severity of these diseases.. Key words: Fusarium oxysorum f. sp. radicis-lycopersici, Fusarium crown and root rot, tomato, biological control, Trichoderma..

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(20) Introduction : Les Fusarium sont parmi les champignons telluriques les plus. agressifs,. causant. des. flétrissements et des pourritures sur de nombreuses espèces végétales cultivées. En dépit des pertes économiques qu’ils entraînent, le contrôle de ces pathogènes reste toujours limité à des mesures prophylactiques ; la désinfection du sol n’est jamais complète en raison d’une part, de la difficulté de sa réalisation (Benhamou et al., 1997) et d’autre part, à l’induction de souches résistantes.. Fusarium oxysporum est l'une des espèces les plus importants dans la microflore fongique des sols cultivés, puisqu'ils représentent 40à70 de la flore fusarienne totale (Bettache, 1993).. L'espèce Fusarium oxysporum comporte un ensemble de forme identiques morphologiquement mais présentant des spécificités parasitaires parfois très étroites, dénommés pour cette raison formes spécialisés (Correll et al.1987).. Une autre caractéristique a été utilisée pour diviser différentes formes spéciales de en sous-groupes :c'est la compatibilité végétative (Puhalla, 1984)... Dans le bassin méditerranéen, la tomate peut être victime de deux maladies fusarienne différentes soit la flétrissure fusarienne (fusarium wilt) causée par Fusarium oxysporum lycopersici abrégée FOL et la pourriture de la racine et du collet (fusarium crown and root rot) causée par Fusarium oxysporum radicis-lycopersici abrégée FORL (Komi, 1989 ; Jean Duval, 1991).. L‘élimination de ces agents pathogènes n‘est pas aisée, différentes méthodes ont été utilisées pour lutter contre la fusariose de la tomate. La lutte chimique est le moyen de lutte le plus couramment utilisé pour le contrôle de ces agents pathogènes. Les techniques de lutte biologique via l‘utilisation. des. bactéries. PGPR. «plant. growth- promoting rhizobactéria». peut être une alternative pour le contrôle de ces agents pathogènes..

(21)

(22) I. La plante hôte (tomate) : 1)- Description botanique : La tomate (Solanum lycopersicum L. ou Lycopersicon lycopersicum (L.) est une plante annuelle de la famille des Solanacées, originaire d'Amérique du Sud (Laumonnier, 1979). C’est l'un des légumes les plus importants dans l'alimentation humaine et qui se consomme frais ou transformé. C'est l'ingrédient de cuisine le plus consommé dans le monde après la pomme de terre. Elle est cultivée sous presque toutes les latitudes, sur une superficie d'environ 3 millions d'hectares, ce qui vaut près du tiers des surfaces mondiales consacrées aux légumes. La tomate est une plante herbacée vivace cultivée comme annuelle, à port rampant, aux tiges ramifiées. Il existe trois ports : retombant, semi-retombant et horizontal. Chez la tomate, le système racinaire est très puissant et ramifié sur les trente premiers centimètres. On dit que ce système racinaire est pivotant. La tige est pubescente, épaisse aux entre-nœuds. On trouve deux sortes de poils sur la tige et les feuilles : des poils simples et des poils glanduleux qui contiennent une huile essentielle, qui donne l'odeur de la tomate et la coloration verte. La fleur est hermaphrodite. Le pistil est entouré d'un cône de 5 à 7 étamines à déhiscence introrse et longitudinale. Les fleurs, à corolle soudée en forme d'étoile à cinq pointes sont jaune vives. Elles sont réunies en cymes et s'épanouissent de fin mai à septembre. 5 sépales + 5 pétales + 5 étamines + 2 carpelles.. Les fruits charnus sont des baies à 2 ou 3 loges, à graines très nombreuses, de taille, de forme et de couleur très variées : o. la taille va de quelques grammes (tomate groseille, tomate cerise) à près de 2 kg ;. o. la forme est généralement sphérique, plus ou moins aplatie, plus ou moins côtelée, mais il en existe. en forme de cœur ou de poire ; o la couleur, d'abord verdâtre, vire généralement au rouge à maturité, mais il en existe des blanches, des jaunes, des noires, des roses, des bleu, des violettes, des oranges et des bicolores. 1.

(23) La graine est petite (250 à 350 graines par gramme) et poilue ; sa germination est épigée. Après le stade cotylédonaire, la plante produit 7 à 14 feuilles composées avant de fleurir.. Figure 01 : Grappe de tomates Solanum lycopersicum. 2)- Origine et historique : Cette plante est originaire du nord-ouest de l'Amérique du Sud (Colombie, Équateur, Pérou, nord du Chili). Longtemps appelée "pomme d'amour" ou "pomme d'or", son nom de « tomate » n'a été. accepté par l'Académie. française qu'en 1835.. Il a été emprunté au. nahuatl (langue de la famille uto- aztèque) tomatl (Rick, 1979 ; Laterrot et Philouze, 1995). Le nom lycopersicum signifie littéralement « pêche de loup », et fait référence au caractère toxique attribué initialement à ce fruit. Introduite en Europe, Italie, Espagne au XVIe siècle comme plante ornementale (Damidaux, 1989). Elle est cultivée depuis le XVIIIe siècle pour son fruit, consommé comme légume. (Laumonnier, 1979 ; in Abderrezak, 2001). L'introduction en France fut lente. En 1600, Olivier de Serres, un des premiers agronomes français, classe la tomate parmi les plantes d'ornement. La plante étant de la 2.

(24) même famille que la belladone, ses fruits n'étaient pas considérés comme comestibles, mais utiles en médecine.. 3)- Étymologie : Tomate vient de l'espagnol tomate par confusion avec le mot nahuatl tomatl qui désignait le fruit des tomatillos (Physalis ixocarpa), en revanche le mot nahuatl xictomatl (nahuatl : xictli « nombril » ; tomatl « tomatillo », « tomatillo du nombril » ; espagnol mexicain : jitomate) désigne la tomate (Lycopersicon esculentum).. 4)- la position systématique : (Gaussen, 1982 et Crêter 1965) Embranchement :. phanérogames. Sous-embranchement :. Angiospermes. Ordre:. Polenomiales. Classe :. Dicotylédones. Sous classe : Famille : Genre :. Gamopétale Solanacées Lycopersium Lycopersium esculentum-. Espèce :. 5)- Composition biochimique et valeur nutritionnelle : Ce fruit consiste la principale source de nourriture dans plusieurs pays. (Gacem, 1999). La tomate est un aliment diététique, très riche en eau (plus de 90 %) et très pauvre en calories (18 kcal pour 100 grammes), riche en éléments minéraux et en vitamines (A, C et E). (Steven, 1996 et Rioneng, 1999) (Tableau 1) Elle est composés notamment de : . potassium : environ 280 mg pour 100 g de tomate,. . lycopène : pigment rouge de type caroténoïde, qui est un antioxydant, contenu à raison de 30 mg. dans 200 ml de sauce tomate.. 3.

(25) Elle contient un alcaloïde (la solanine) ainsi que de la saponine — c'est d'ailleurs ce dernier produit lié à l'histamine qui la rend pour certains indigeste. La tomate aurait un usage traditionnel de phytothérapie notamment grâce à sa teneur en lycopène et en pigments caroténoïdes antioxydants.. Tableau 1 : la teneur de la tomate en éléments nutritifs pour 100g 15 Kcal. (Steven, 1996 et Rioneng, 1999) Minéraux Potassium. (g) 226.0. VITAMINES. (mg). Composants. (g). Phosphore. 24.00. Vitamine C (ac.ascorpique). 18.00. Glucides. 2.80. Calcium. 9.000 11.00. Provitamine A (carotène). 0.600. Magnésium. Protides. 0.80. Soufre. 11.00. Vitamine B1 (thiamine). 0.060. Lipides. 0.10. Sodium. 5.000. Vitamine B2 (riboflavine). 0/040. Eau. 94.0. Chlore. 51.00. Vitamine B3 ou pp (nicotinamide) 0.600. Bore. 0.100. Fibres alimentaires. 1.20. Fer. 0.500. Cuivre. Apports énergétiques K Calories. / 15.00. K Joules. 63.00. Vitamine B5 (ac.panothi). 0.280. 0.060. Vitamine B6 (pyridoxyne). 0.080. Zinc. 0.140. Vitamine B8 (biotine). 0.001. Manganèse. 0.110. Vitamine B9 (ac. folique). 0.020. Nickel. 0.023. Cobalt. 0.009. Vitamine E (tocophérols). 1.000. Chrome. 0.005. fluor. 0.024. Iode. 0.002. 6)- Culture : *Culture en plein-sol : La tomate est une plante de climat tempéré chaud. Sa température idéale de croissance se situe entre 15°C (la nuit) et 25°C (le jour). Elle craint le gel et ne supporte pas les températures inférieures à + 2°C. C'est une plante héliophile, elle demande une hygrométrie moyenne, parfois un apport de CO2 (sous. 4.

(26) serre verre). Sa période de végétation est assez longue : il faut compter jusqu'à cinq à six mois entre le semis et la première récolte. La multiplication se fait par semis, opération qu'il faut faire assez tôt, vers février-mars, et donc sous abri en climat tempéré (en serre ou sous châssis vitré). Les jeunes plants obtenus sont à repiquer entre le 15 avril et le 15 mai, sitôt que la période des gelées est passée. C'est une culture très exigeante, qui demande un sol profond et bien fumé, et la possibilité d'irrigation. C'est une plante neutrophile.. *Culture hors-sol : Les tomates de production industrielle sont généralement cultivées hors sols dans des serres de plusieurs hectares sur de la laine de roche et la fibre de coco sont les plus utilisé par les producteur canadiens. Elles sont alimentées de manière totalement artificielle par un mélange d'eau et d'engrais qui expliquent leur popularité (Papadopoulos, 1991). Elles sont cultivé de la même façon dans les régions chaudes désertiques comme par exemple le désert du Néguev en Israël en remplaçant la laine de verre par du sable. Cela permet d'étendre considérablement la période de production (aux dépens de la qualité des tomates) en chauffant les serres en hiver.. 8)- Aspects économiques : La tomate est cultivée dans presque tous les pays du monde. C'est, par le volume de production, le troisième "légume" au plan mondial, derrière la pomme de terre et la patate douce. 5.

(27) Elle est présente dans le monde entier, sur des plants de 0,40 à 7 mètres de haut suivant les variétés et les pays (Tableau 2). Tableau 2 : Production en tonnes. Chiffres 2004-2005 Données de FAOSTAT (FAO) Base de données de la FAO, accès du 14 novembre 2006. Chine. 30 143 929,00. 24 %. 31 644 040,00. 26 %. ÉtatsUnis 12 867 180,00. 10 %. 11 043 300,00. 9%. Turquie. 9 440 000,00. 8%. 9 700 000,00. 8%. Égypte. 7 640 818,00. 6%. 7 600 000,00. 6%. Inde. 7 600 000,00. 6%. 7 600 000,00. 6%. Italie. 7 682 504,00. 6%. 7 187 016,00. 6%. Espagne. 4 441 800,00. 4%. 4 473 573,00. 4%. Iran. 4 200 000,00. 3%. 4 200 000,00. 3%. Brésil. 3 515 567,00. 3%. 3 303 530,00. 3%. Mexique. 2 148 130,00. 2%. 2 148 130,00. 2%. Russie. 2 017 860,00. 2%. 2 100 000,00. 2%. Grèce. 1 932 000,00. 2%. 1 713 580,00. 1%. Chili. 1 200 000,00. 1%. 1 230 000,00. 1%. Maroc. 1 201 230,00. 1%. 1 201 230,00. 1%. Ouzbékistan1 245 470,00. 1%. 1 200 000,00. 1%. Ukraine. 1 145 700,00. 1%. 1 200 000,00. 1%. Portugal. 1 200 930,00. 1%. 1 175 000,00. 1%. Irak. 988 000,00. 1%. 1 000 000,00. 1%. Syrie. 920 000,00. 1%. 920 000,00. 1%. Tunisie. 1 118 000,00. 1%. 920 000,00. 1%. 18 %. 20 752 357,00. 17 %. 100 %. 122 311 756,00. 100 %. Autres pays21 780 606,00 Total124 429 724,00. Pour les principaux pays francophones (chiffres de la production mondiale 2004 en tonnes, source FAO) : . France : 843 220 tonnes. . Canada : 805 090 tonnes. . Belgique : 245 900 tonnes 6.

(28) . Suisse : 29 600 tonnes. 9)- Diverses espèces : Le genre Solanum de la famille des Solanacées, comprend plusieurs espèces dont : . Solanum lycopersicum, cette espèce compte plusieurs variétés, dont :. o. Solanum lycopersicum esculentum à gros fruits, c'est la tomate cultivée de laquelle découlent. presque toutes les variétés trouvées sur le marché. o. Solanum lycopersicum cerasiforme, la tomate cerise, c'est la seule forme sauvage du genre. rencontrée aussi en dehors de l'Amérique du Sud (Rick, 1986). Connue dans les Antilles et en Guyane françaises sous le nom de tomadose. Il est possible que la tomate cultivée ait été domestiquée à partir de cette forme sauvage.  o. reproductives avec Solanum lycopersicum (ou Lycopersicon esculentum) Solanum cheesmaniae (ou Lycopersicon cheesmaniae), la « tomate des Galapagos », elle est. tolérante au sel o. Solanum chmielewskii (ou Lycopersicon chmielewskii) pousse dans les zones montagneuses (1000-. 3000 m) et humides des Andes o. Solanum galapagense, autre espèce de « tomate des Galapagos ». o. Solanum habrochaites (ou Lycopersicon hirsutum) à fruits verts, pousse dans les zones. montagneuses (500-3300 m) et humides de l'Amérique du Sud. o. Solanum lycopersicoides (ou Lycopersicon lycopersicoides). o. Solanum neorickii (ou Lycopersicon parviflorum) pousse dans les zones montagneuses (1000-3000. m) et humides des Andes. o. Solanum pennellii (ou Lycopersicon pennellii) à fruits verts, elle pousse dans les milieux. montagneux (500-1500 m) et secs de l'Amérique du Sud, car elle a la capacité d'absorber l'humidité atmosphérique grâce à la présence de nombreux stomates sur la face supérieure de ses feuilles. C'est une tomate naturellement très sucrée et elle constitue la base du véritable ketchup. o. Solanum pimpinellifolium (ou Lycopersicon pimpinellifolium) à fruits rouges. 7.

(29) o  o. Solanum rickii non reproductives avec Solanum lycopersicum Solanum chilense (ou Lycopersicon chilense) pousse dans les environnements secs du sud. chilien, où son enracinement profond lui permet d'exploiter les rares réserves en eau. Elle a de longs bouquets floraux, de 14 à 20 centimètres. o. Solanum corneliomuelleri (ou Lycopersicon glandulosum). o. Solanum juglandifolium (ou Lycopersicon juglandifolium). o. Solanum ochranthum (ou Lycopersicon ochranthum). o. Solanum peruvianum (ou Lycopersicon peruvianum). o. Solanum sitiens (ou Lycopersicon sitiens). 10)- La culture de la tomate en Algérie : La tomate se place au premier rang parmi les cultures maraîchères en Algérie selon l’Institut technique des cultures maraîchères et industrielles (2000). Elle représente 51% de la production totale en produits maraîchers. Sa superficie est de l’ordre de 1737 ha, soit 40% de la superficie serre (4350 ha) (Nechadi et al., 2002). L’évolution de la production de la tomate en Algérie entre les années 1983-1987 est donnée dans (le Tableau 3) suivant : (Abderrezak, 2001). Tableau 3 : Evolution de la production de la tomate en Algérie 1983-1987. Années. 1986-1987. Tonnage (tonnes) 401 000. 1985-1986. 1984-1985. 1983-1984. 396 660. 225 000. 129963. Avec près de 1 million de tonnes de tomates produites en 2001, l’Algérie subvient à ses besoins. Cependant le volume de production en tomate fraîche demeure encore faible comparativement aux pays voisins, notamment la Tunisie et le Maroc.. 8.

(30) 11)- Les ennemies de la tomate :. 9.

(31) Tableau 04 :les annemies de la tomate, les symptomes et moyens de luttes.. Ravageurs : (J-François, 2001) Les ennemies de la tomate. Les symptômes. Moyens de luttes. Acariens***. -Utiliser du soufre en poudrages ou mouillages. (Tetranychus urticae, T.. directement sur. turkestani, T. cinnabarinus). la plante, ou en poudrage au pied des aubergines. -Bassiner, en particulier en période de canicule : augmenter l’hygrométrie de l’air par des brumisations courtes et répétées. Ne pas agir trop tôt pour limiter les risques de botrytis sur fruits. La protection biologique intégrée par des insectes auxiliaires n’est pas très efficace à l’heure actuelle.. 10.

(32) Acariose bronzée* (Vasa- tes lycopersici). Aspect terne de la plante et nécrose des folioles à partir des pétioles. Aleurodes**. Rabougrissement des apex et. -Effectuer des traitements insecticides répétés. (Trialeurodes vaporarium). développement de fumagine sur. (savon noir) afin d’éliminer les adultes et les. le miellat produit par les larves. larves ; ne pas traiter si la lutte biologique est. blanches ; piégeage par panneaux. déjà en place.. jaunes englués (sur- veillance). Protection biologique intégrée par lâchers de Macrolophus caliginosus, Encarsia formosa, Eretmocerus eremicus dès le repérage du 1er ravageur, ou en préventif à l’aide de plantes banques. Effeuiller les 3-4 feuilles basales toutes les 3- 4 semaines afin d’éliminer les larves âgées. Attention aux excès. Altises (Psylliodes affinis). -Filet anti-insectes sur jeunes plants -Mélange roténone + pyrèthre (Biophytoz) ou pyrèthre seul. Cicadelles. Transmission du stolbur, mycoplasm. (Hyalesthes obsoletus). -ose se traduisant par l’arrêt de la croissance de la plante et par des anomalies florales. 11. Mélange roténone + pyrèthre (Biophytoz) ou pyrèthre seul.

(33) Doryphore. Dégâts sur feuilles et fruits par larves -Traiter à l’aide d’une souche spécifique de. (Leptinotarsa decemlineata) et adultes. Bacillus thurengiensis (Novodor) à 5 l/ha : l’application doit coïncider avec l’émergence du maximum de jeunes larves L1 ; les traitements peuvent commencer dès le mois de mai et seront renouvelés en fonction des populations de doryphore et de la croissance des plantes. Le produit agit par ingestion : on peut ajouter 10 kg/ha de sucre (1 kg/hl de bouillie) pour renforcer l’appétit des larves. Produit lessivable : attention aux aspersions et pluies. -Pour les adultes : destruction manuelle uniquement -Protection biologique intégrée : lâchers de la punaise Podisus maculiventris ; solution encore trop coûteuse. -Eviter d’utiliser des insecticides non spécifiques type roténone.. Mineuses (Liriomyza trifolii,. Galeries occasionnées par les larves -Protéger la culture par des filets anti-insectes. L. strigata, L. huidobrensis) Dans le limbe des feuilles âgées. (type Filbio, Euronet) -Protection biologique intégrée : lâchers de Dacnusa sp, Diglyphus isaea soit dès les1er symptômes (points blancs de piqûres au bord des feuilles), soit lorsque la larve s’apprête à sortir de la galerie. Entre les deux, la larve est protégée par la feuille. Si des attaques ont eu lieu l’année précédente, il ne faut pas hésiter à effectuer le 1er lâcher dès la plantation. 12.

(34) Nématodes. Formation de galles sur racines et. -Variétés résistantes (BRENDA). (Meloidogyne incognita). perturbation de l’absorption racinaire -Recours au greffage -Intégrer des engrais verts dans la rotation (seigle, phacélie, crucifères nématicides) ; aérer le sol en profondeur -Effectuer une solarisation ou une désinfection à la vapeur avant plantation -Vérifier la qualité des plants -Protection biologique intégrée par champignons nématicides : encore à l’étude. Noctuelles des fruits***. Sur fruits et également. -Bacillus thurengiensis. (Manestra oleracea,. destruction de jeunes plantes. -Protection biologique intégrée par lâchers. Chloridea armigera,. de Trichogramma brassicae, Podisus maculi-. Heliothis armigera). ventris. Noctuelles terricoles. -A titre préventif, effectuer des binages. (Agrotis segetum, A. ipsilon). fréquents afin de détruire mécaniquement les larves; observer régulièrement les cultures afin d'intervenir dès l'apparition des premiers dégâts. -En traitement curatif, utiliser un appât au son (pour 1 hectare : 20 kg de son, 2 kg de sucre, 10 litres d'eau et 2 litres de pyréthrine). Distribuer l'appât le soir, à proximité immédiate des cultures à protéger. Pour prolonger la durée d'efficacité, enfouir l'appât très superficiellement.. 13.

(35) Pucerons (Macrosyphon. Présence d’exuvies (mûes) sur les. euphorbiae, Myzus persicae) feuilles (les insectes étant sous les. -Protection biologique intégrée par lâchers d’Aphidoletes aphidimyza, Aphidiussp., Aphelinus. feuilles supérieures), enroulement des abdominalis : feuilles, fumagine et transmission de attention à la spécificité de l’auxiliaire vis-à-vis virus. des espèces de pucerons ; par sécurité, on pourra effectuer des lâchers simultanés avec les 3 auxili -aires. Egalement, utilisation de plantes-banques. -Eviter d’utiliser des insecticides (roténone, pyrèthre) sauf très tôt ou en cas de nécessité.. Thrips* (Bemisia tabaci,. Transmission de virus, TSWV. -Protection biologique intégrée par lâchers. Thrips tabaci, Frank- liniella en particulier. d’Amblyseius cucumeris, Orius sp. ou plantes-. occidentalis). banques. -Piégage curatif par grands panneaux bleus englués (au moins un tous les deux mètres) et battage des plants. Maladies :. Alternariose***. Taches nécrotiques sur feuilles. -Produits à base de cuivre. (Alterna- ria solani). avec halo jaune et lésions sur tige. -Désinfecter les semences3; éliminer les déchets. ou sur calice évoluant en chancres. de récolte ; éviter les excès d’humidité (irrigation localisée, ne pas mouiller le feuillage) ; aérer. Cladosporiose*. Taches jaunes angulaires sur face. - Variétés résistantes aux 5 races de. (Fulvia fulva). supérieure de la feuille avec duvet. Cladosporium (DIPLOM). brun- violacé à la face inférieure Pied noir de la tomate*. Chancres de couleur foncé sur feuilles,. (Didymella lycopersici). fruits et surtout sur tige au collet de la plante ou près du sol. 14.

(36) Phoma. Plutôt en climat méditerranéen,. -Désinfecter le sol par solarisation ou par la. (Phoma destructiva). taches nécrotiques sur feuilles avec. vapeur (ainsi que le terreau). halo jaune et lésions sur tige plus. Désinfecter les semences. petites et plus nombreuses que celles Rotation longue ; utilisation de matière d’Alternaria. organique bien décomposée ; éviter les excès d’humidité (irrigation localisée, ne pas mouiller le feuillage). Mildiou de la tomate***. Taches foliaires nécrotiques irrégulières-Eliminer les déchets de récolte ainsi que les. (Phytophthora infestans). avec halo jaune d’extension rapide avecorganes et les plants malades ; aérer duvet blanc fugace à la face inférieure ;la culture très tôt le matin ; sur tige, grosse taches brunes. préférer l’irrigation localisée ; longues rotations. (peut être confondu avec. Le cuivre peut légèrement ralentir la maladie (par. Phytophthora parasitica provoquant desexemple bouillie bordelaise à 2,5 kg pour 10 chancres sur tige). litres) ; il faut bien atteindre le dessus et le dessous des feuilles, et même les fruits ; en période humide, effectuer un traite- ment préventif tous les 15 jours. Oïdium*. Surface supérieure de la feuille plages Hors période de canicule, traiter au soufre. (Leveillula taurica). jaunes avec nécrose centrale et feutrageaprès le coucher du soleil. Pourriture des fruits*. blanc Divers agents responsables : Colletotri-Désinfection du sol par la vapeur ou par discret chum coccodes (= anthracnose des fruitssolarisation –à maturité du fruit, taches déprimées avec centre noir), Phytophthora sp., Rhizoctonia solani, Alternaria alternata, A. tenuis – lésions zonées sur fruits de base. Pourriture grise**. A température assez basse, développe--Eliminer les déchets de récolte ; aérer la. (Botry- tis cinerea). ment d’un feutrage gris sur feuilles,culture ; préférer l’irrigation localisée ; plaies. limiter la fertilisation azo- tée. de taille ou organes étiolés. -Traiter au silicate de soude. 15.

(37) Maladie des racines. A température moyenne, lésions. liégeuses**(corky root). brunes sur racines évoluant en. (Pyrenochaeta lycopersici). épaississement liégeux freinant. l’absorption hydrique Verticilliose** (Verticil- lium Flétrissement et, le plus souvent, dalhiae). -Recours au greffage. -Variétés résistantes (DIPLOM, CINDEL,. jaunissement et nécroses internervaire BRENDA, sur ESTIVA) feuilles en commançant de bas en haut -Recours au greffage -Effectuer de longues rotations -Pas de traitement curatif.. Fusariose de la tomate***. Par température élevée,jaunissement. -Variétés résistantes aux différentes races. (Fusarium oxysporum f. sp. du feuillage à partir du bas de la plante (DIPLOM,ALEXANDROS, CINDEL, BRENDA, lycopersici et F. oxysporum f.quisp. se dessèche ; tissus ligneux. ESTIVA). radicis lycopersici). -Désinfection des terreaux par la vapeur. colorés en brun-rouge, surtout sur racines et collet dans le cas du FORL. Chancre bactérien de la. Flétrissement unilatéral de la. -Semences saines. tomate**(Clavibacter. Feuille sans jaunissement, le plus. -Produits à base de cuivre. michiganensis ssp. michi-. Souvent à partir du sommet de la Pplante-Eliminer les déchets de récolte ;. ganensis). modérer la fertilisation azotée ; éviter les excès d’humidité (irrigation localisée, ne pas mouiller le feuillage). Maladie de la moelle noire. Sur plante vigoureuse suralimentée. -Produits à base de cuivre. (Pseudomonas corrugata). en azote et par temps humide,. -Eliminer les déchets de récolte ; modérer la. boursouflure de la tige avec. fertilisation azotée ; éviter les excès d’humidité. pourriture noire de la moelle. (irrigation localisée, ne pas mouiller le feuillage) ; aérer. 16.

(38) Viroses de la tomate**. - virus de la mosaïque du (TMV) transmis par la semence et par voie mécani - virus de la mosaïque du concombre (CMV), donnant des feuilles fili- formes ou en fougère - virus Y de la pomme de terre (PYV), donnant des nécroses sur feuilles avec dessèchement - Tomato yellow leaf-curf virus (TYLCV), provoquant crispation et jaunissement des feuilles (feuilles en cuillère) - Maladie bronzée de la tomate due au tomato spotted-wilt -virus (TSWV), aspect bronzé de la plante qui reste naine et stérile, transmis respectivement par les pucerons, Bemisia tabaci et thrips. II. La maladie :. * la fusariose vasculaire :. 1)- origine et historique : Depuis la création du genre  par Link en 1809, et de sa délimitation actuelle par Appel et Wollenweber en 1910, de nombreux travaux ont été consacrés à sa taxonomie (Wollenweber et Reinking, 1935 ; Snyder et Hansen, 1940 ; Raillo, 1950 ; Gordon, 1952 ; Messiaen et Cassini, 1968 ; Booth, 1971 ; Joffe, 1974 ; Nelson et al., 1983 ; in Belabid, 2003). Le genre  tire son nom du latin fusus car ses spores sont en forme de fuseau. Fusarium oxysporum (Schlecht.) emend. Snyder et Hansen, se distingue des autres espèces de Fusarium par la 17.

(39) production abondante de microconidies, rassemblées en fausse tête à partir de monophialides courtes. Seule la reproduction asexuée est connue chez cette espèce, ce qui la place dans le groupe des Deutéromycètes ainsi qu’à la sous-classe des Hyphomycètes et à la famille des Tuberculariacées ; il fait partie de la section Elegans (Messiaen et Cassini, 1968 ; Booth, 1971 ; Nelson et al., 1983 ; in Belabid, 2003). Le genre  est économiquement très important car il regroupe beaucoup d'espèces phytopathogènes susceptibles d’attaquer un grand nombre de plantes. Ainsi, plus de 120 formes spécialisées et races ont été décrites chez F. oxysporum attaqués également au parasite, sa variété et sa virulence (Joly, 1965 ; Armstrong et Armstrong, 1981). De plus beaucoup d’espèces saprophytes sont capables de se développer en tant que pathogènes secondaires sur des tissus végétaux sénescents.. Les plantes semblent être particulièrement sensible à cette maladie vasculaire lorsqu'elles manquent d'azote, le phosphate et de calcium et lorsqu'elles sont soumises à des jours cours et peu lumineux (Blancard, 1997).. 2)- Description de la fusariose : La tomate (Lycopersicon esculentum Mill. « Priscas ») est sujette à deux maladies fusarienne : la flétrissure fusarienne classique (Fusarium wilt) causée par Fusarium oxysporum f. sp. lycopersici (FOL) Snyder et Hansen et la pourriture des racines et du collet (Fusarium crown and root rot (FCRR) causée. par. Fusarium. oxysporum. f.. sp. radicis-lycopersici (FORL) (Jarvis and. Shoemaker, 1978 ; Katan et al., 1997; Kuninaga & Yokosawa, 1991) est connue parmi les maladies les plus dévastatrices de cette culture à travers le monde (Rowe and Farley, 1977 ; Diter et Geneviève, 2005).. FCRR ;découvert au japon en 1969, après une perte de 33% et 44% du rendement en tomate, il a été identifié dans les pays occidentaux : Amérique du nord (Sonoda, 1976), canada, Mexique, Israël, japon 18.

(40) et d’autres ville des états unis comme la Californie, New Jersey, New York, New Hampshire, Ohio, Pennsylvanie et Texas ( Roberts et., al 2001). Ainsi, Colorado en 1998.. FCRR à s'écarter maintenant à tous les secteurs de production de tomate dans Japon et dans le monde entier et cause des pertes significatives dans la production de tomate (Blankard, 1994 ; Jones et al.,1991), si les plantes sont dans les serres ou sur champ. Dans les systèmes fermés, avec le recyclage de la solution d'éléments nutritifs et des laines de roche comme milieu de culture, la pourriture des racines et du collet Peuvent poser des problèmes graves [Hartman & Fletcher, 1991., Rattink, 1997).. Cette maladie affecte 40% de la surface cultivée examinée en Florida (Sonoda, R.M., 1976). En provoquant des dégâts commerciaux 15-65% 5 (Anonymous, 1999 ; McGovern et al.,1998 ; Sonoda, 1976). Ce dernier pathogène, signalé aussi sur une culture hors-sol de tomates dans les payés méditerranéens :dans les serres géothermales du sud tunisien durant la campagne 2000 - 2001 (Hajlaoui et al., 2001 ; Hibar, 2002), a occasionné des dégâts pouvant atteindre 90 % des plantes dans certaines serres géothermiques. L‘élimination de ces agents pathogènes n‘est pas aisée, car leur pouvoir saprophyte et leur aptitude à coloniser les plantes non hôtes lui permettent de survivre à des conditions défavorables, ainsi ils sont capables de persister dans le sol infesté pendant plus de 10 ans en absence de la plante de la tomate.. Différentes méthodes ont été utilisées pour lutter contre la fusariose de la tomate :  des variétés de tomate qui sont plus résistantes au FCRR mais sont peu employés en raison du coût élevé et leur, efficacité, est insuffisante (Elgersma et al., 1972; Scott and Jones, 2000., Datnoff, 1995) ;  des pratiques culturelles (Hartman & Fletcher, 1991) ;  des pesticides (Mihuta-Grimm, 1990., Dodson et al., 2001) ;  des fumigènes ( Dodson et al., 2001).  La lutte chimique est le moyen de lutte le plus couramment utilisé pour le contrôle de ces agents pathogènes par le benomyl ou le captafol (Marios, Mitchell, 1981 ; Mihuta- Grimm et al, 1990),. lʼutilisation répétée. des. produits. de 19. synthèse. entraîne. souvent. la pollution de.

(41) lʼenvironnement, lʼapparition de souches résistantes et augmente la quantité des résidus sur les fruits (Ozbay, Newman, 2004). Cependant, leur phytotoxicité,. leur. faible. durée. de. persistance. d‘action ainsi que leur effet néfaste sur toutes les composantes de l‘environnement rend ce moyen de lutte en recours obligé en absence d‘autres moyens de lutte efficaces.. Vu les exigences du marché extérieur sur le plan de la teneur minimale en matière de résidus sur les fruits et dans le but de chercher des alternatives de lutte contre le F. oxysporum f. sp. radicislycopersici, on est orienté vers la lutte biologique.  Les techniques de lutte biologique via l‘utilisation. des. bactéries. PGPR. «plant. growth-. promoting rhizobactéria» peut être une alternative pour le contrôle de ces agents pathogènes. Le genre Pseudomonas ,a fait l‘objet de nombreuses recherches comme antagoniste en vue d‘une éventuelle. utilisation. comme. agent. de. contrôle biologique. de. certaines. maladies. phytopatogènes (Dekkers et al., 2000; Duffy and Defago, 1997; Piga et al., 1997; David Weller et al.,2002). Bacillus subtilis (Phae et al.,1992), d’autre antagonistes telle que : Trichoderma harzianum (Marois et al., 1981; Sivan et al., 1987), Fusarium non pathogène (Komada, 1994; Louter and Edgington, 1990). 3)- Symptômes de la maladie : On reconnaît la maladie aux symptômes suivants (Kraft et al., 1994):  Brunissement des racines, de leur cylindre central et des vaisseaux situés au niveau du pivot et du collet;  Chancre brun, légèrement déprimé se développant sur un seul côté du collet et de la tige, en forme de flamme;  Système racinaire, brun et pourri, vaisseaux brun chocolat dans les parties basses de la tige.  Brunissement des vaisseaux, des tissus corticaux, du pivot et du collet. Lésion brun rose s'étendant sur plusieurs centimètres au-dessus du collet.  Flétrissement juste avant que les premiers fruits soient prêts à cueillir. Les plants récupèrent la nuit et les jours sombres ou quand la récolte allègent les plants.  Feuilles hautes fanent avant les feuilles basses et il y a décoloration jaune ou doré. 20.

(42)  Les fruits n'ont pas leur brillance normale.. Figure 03 : symptôme de racine pourri La condition favorable à la maladie est habituellement un sol froid (18-20C). Il semble que la disponibilité du fer dans le sol soit aussi favorable à la maladie.. 4)- Classification scientifique : Royaume :. Mycètes. Phylum :. Ascomycota. Classe :. Sordariomycetes. Sous-classe : Ordre :. Hypocreomycetidae Hypocreales. Famille :. Nectriaceae. Genre :. Fusarium. Espèces :. F.oxysporum f.sp.radicislycopersici. 21.

(43) Figure 04 : Cycle de vie de Fusarium oxysporum (Agrios, 1970).. III- La caractérisation génétique du Fusarium oxysporum: Le Fusarium oxysporum est un parasite vasculaire très répandu des plantes cultivées. Les espèces de F. oxysporum sont souvent hautement spécifiques pour leur hôte. Cette spécificité a mené Snyder et Hansen à diviser ces espèces en formes spéciales basées sur le fait qu'une espèce est capable de causer la maladie sur un hôte unique la plupart du temps (Correll et al.1987).. Certaines formes spéciales peuvent être divisées en plus en races, basées sur leur virulence sur différents cultivars d'un hôte spécifique. Cependant, les études sur la virulence ont montré que celleci était influencée par de. nombreuses variables : la température, l'âge de l'hôte, la méthode. d'inoculation (Correll et al. 1987).. 22.

(44) Une. autre. caractéristique. a. été. utilisée. pour. diviser. différentes. formes. spéciales. de. en sous-groupes :c'est la compatibilité végétative entre deux isolats (Puhalla, 1984).. Les deux mutants confrontés sont différents pour leur site de mutation. Chez un champignon imparfait comme le F. oxysporum f.sp.radicis-lycopersici, les échanges de matériel génétique ne peuvent avoir lieu (reproduction sexuée inconnue) qu'à la suite de l'hétérocaryose obtenue après fusion de filaments appartenant à des souches de génomes différents. Les noyaux ainsi réunis dans un cytoplasme commun peuvent éventuellement compenser réciproquement des déficiences de tous ordres; il arrive exceptionnellement qu'ils fusionnent et que des échanges génétiques aient lieu entre chromosomes lors de l'haploïdisation (recombinaison mitotique).. Cependant des obstacles à l'hétérocaryose existent chez certains champignons imparfaits. La compatibilité végétative est sous le contrôle d'un certains nombre de loci d'incompatibilité appelés gène vic ou het, ce qui conduit à la définition des groupes de compatibilité végétative (Puhalla, 1989 ; Corell et al,1987): deux isolats appartenant au même groupe de compatibilité végétative, s'ils ont les mêmes allèles de leur loci, peuvent fusionner leurs filaments et former des hétérocaryons, en revanche deux isolats rangés dans des groupes différents de compatibilité végétative ne peuvent fusionner pour former des hétérocaryons, si leurs hyphes sont confrontées (ensemencement simultané d'une bouture de chacune des souches à 1 à 1,5 cm l'une de l'autre sur milieu nutritif dans une boîte de Pétri), la réaction la plus fréquente observée dans la zone de confrontation est la suivante : fusion des filaments puis mort plus ou moins rapide de la cellule résultant de la fusion. Même après l'anastomose des filaments, la réaction léthale observée au niveau du cytoplasme empêche la formation d'hétérocaryons fonctionnels.. La notion de groupe de compatibilité végétative (VCG) sur le plan de la biologie des populations revêt un intérêt important. Les isolats appartenant au même VCG sont susceptibles d'évoluer proche géographiquement les uns des autres, en revanche s'ils appartiennent à des VCG différents, ils évoluent séparément, même s'ils sont proches géographiquement.. 23.

(45) Selon Puhalla (1979), la complémentarité végétative permet la détermination d'un nouveau pathotype et de suivre son épidémiologie. Correll et al (1988), ont trouvé que des souches de Verticillium albo-atrum d'origines géographiques trés éloignées (Amérique, Europe) appartiennent au même VCG, ont émis l'hypothèse que ces isolats ont une origine commune.. IV- Les moyens de lutte : Le  a une température de croissance optimale comprise entre 25 et 30°C, cependant il peut résister à un spectre plus large allant de 5 à 37 °C. Les désherbages chimiques sont réalisés avec des produits habituels à base de Métribuzine à 70 %, mais aussi par une couverture fongique classique.. IV-1- Les méthodes culturales : Les mesures préventives contre la flétrissure fusarienne consistent à éviter les conditions qui favorisent la maladie soit : un sol léger et acide, un manque d'azote et de calcium, des températures élevées l'optimum pour le développement du FOL est 28C- et un manque de lumière en intensité et en temps. Barna et al. (1985) souligne l'importance de maintenir une fertilisation azotée élevée surtout sous forme de nitrates (fumier) afin de produire beaucoup de pousses jeunes. La méthode de prévention la plus courante est de chauler afin de maintenir le pH entre 6.4 et 7.0 (Scott,1923).. Des chercheurs de Taiwan (Sun et Huang, 1985) ont mis au point un amendement organique et minéral qui à raison de 1% par poids de sol permet de contrôler efficacement diverses espèces de Fusarium. Leur mélange- le mélange S-H - contient: 4,4% de bagasse (résidus de canne à sucre); 8,4% de son de riz; 4,25% de coquilles d'huitres; 8,25% d'urée; 1,04% de nitrate de potassium; 13,16% de superphosphate de calcium; 60,5% de cendres minérales constituées de 31% de dioxide de silice, 4,4% d'oxide de calcium, 1,7% d'oxide de magnésium, 18% d'oxide d'aluminium et 1% d'oxide ferreux. Une rotation de la récolte de 4 à 5 années diminue la densité de l’inoculum dans le sol, mais ne freine pas complètement la maladie (Bayaa et Erskine, 1998 ; in Belabid, 2003).. 24.

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