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Guerre Russie / Ukraine (janvier 2022) Conflit Russie / Ukraine janvier Pour essayer de. comprendre l actualité

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Academic year: 2022

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Conflit Russie / Ukraine janvier 2022

Guerre Russie / Ukraine (janvier 2022)

Pour essayer de

comprendre l’actualité

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I. Présentation de la Fédération de Russie

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Russie (Россия)

Régime politique : République fédérale (président élu au suffrage universel direct pour 4 ans avant 2008 puis pour 6 ans)

Président : Vladimir POUTINE

Capitale: Moscou

IDH: 0,824 (2019 : 52ème pays)

PIB : 1 483 milliards $ (2020) : 12ème puissance mondiale

Armée : budget de 61,6 milliards de $ (2ème puissance militaire mondiale en 2021)

Population: + de 146 millions (2022)

Religions : Église orthodoxe russe (patriarcat de Moscou) : 63% ; Athéisme (15%) ; Islam (5%) ; Judaïsme (1-2%) ; Église catholique et Églises protestantes (2%)

Langue officielle: Russe

Ressource(s) principale(s) : gaz naturel, pétrole ; minerais ; agro-alimentaire

Moscou

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II. Présentation de l’Ukraine

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Ukraine (Україна)

Régime politique: République parlementaire (président élu au suffrage universel direct pour 5 ans)

Président: Volodymyr ZELENSKY Capitale : Kiev

IDH: 0,779 (2019 : 74ème pays)

PIB : 155,6 milliards $ (2020) : 50ème puissance mondiale

Armée : budget de 5,4 milliards de $ (2020) Population: + de 43 millions (2022)

Religions : Église orthodoxe ukrainienne (indépendante de l’Église orthodoxe d’Ukraine depuis 2018) : 25% ; Église orthodoxe d’Ukraine (sous le contrôle du patriarcat orthodoxe de Moscou) : 18 % ; Athéisme (16%) ; Église catholique (latine et orientale) : 7,5% ; Judaïsme (0,2%) ; Islam (1%)

Langue officielle: Ukrainien

Langues régionales : Russe ; Hongrois et Roumain

Ressource(s) principale(s) : agro-alimentaire (céréales, sucre, viande et lait) ; charbon ; gaz naturel ; minerais

Kiev

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III. Les chefs d’État

Kremlin (Moscou) Rada d’Ukraine (Kiev)

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Vladimir Vladimirovitch POUTINE (Влади́мир Влади́мирович Пу́тин)

Biographie:

• Naissance : 7 octobre 1952 (à Leningrad, actuelle ville de Saint-Petersbourg) – 69 ans

• Divorcé (2013)

• 2 enfants officiellement (3 enfants hors-mariage démentis par le Kremlin)

Professions:

• ancien officier du KGB (jusqu’en 1997)

• carrière politique à la mairie de Saint-Petersbourg (1997-1999)

• président du gouvernement russe (1999)

• président de Russie (2000 – 2008 : 2 mandats de 4 ans)

• président du gouvernement russe (2008 – 2012)

• président de Russie (2012 – à nos jours : 2 mandats de 6 ans)

Religion :

• Église orthodoxe russe

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Élections

présidentielles en Russie : Poutine

« tout-puissant »?

Résultats issus dès le 1

er

tour des élections

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Volodymyr Oleksandrovytch ZELENSKY (Володимир Олександрович Зеленський)

Biographie :

• Naissance : 25 janvier 1978 (à Kryvyï Rih) – 44 ans

• Marié

• 2 enfants

Professions :

• Producteur, acteur et humoriste (jusqu’en 2018)

• président de l’Ukraine (2019 – à nos jours) Religion :

• Judaïsme (non pratiquant)

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IV. Ukraine ou Ukraines ?

Langues, ethnies, religion, orientation politique : comprendre la complexité de

l’Ukraine

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Élections présidentielles de 2004

Viktor YUSHCHENKO : pro-occidental

• 1

er

tour : 39,87%

• 2

ème

tour : 51,99% (élu)

Viktor YANUKOVYCH : pro-russe

• 1

er

tour : 39,32%

• 2

ème

tour : 44,21%

(17)

Élections présidentielles de 2010

Viktor YANUKOVYCH : pro-russe

• 1

er

tour : 35,32%

• 2

ème

tour : 48,95% (élu)

Ioulia Tymochenko: pro-occidental

• 1

er

tour : 25,05%

• 2

ème

tour : 45,47%

(18)

Élections présidentielles 2019

Volodymyr ZELENSKY : pro-occidental

• 1ertour : 30,24%

• 2ème tour : 73,22% (élu)

Petro POROCHENKO (président sortant) : pro-occidental

• 1ertour : 15,95%

• 2ème tour : 24,25%

Ioulia TYMOCHENKO : pro-occidental

• 1ertour : 13,40%

Iouri BOÏKO : pro-russe

• 1ertour : 11,67%

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Églises chrétiennes majoritaires par oblast

en Ukraine

• Église catholique (latine et orientale)

• Église orthodoxe ukrainienne (patriarcat de Kiev, séparée de celui de Moscou en 2018)

• Église orthodoxe d’Ukraine (patriarcat de Moscou)

• Partage quasiment égalitaire entre le patriarcat de Kiev et le patriarcat de Moscou

Islam : importante minorité musulmane en Crimée principalement (héritage de l’empire Ottoman, par les Tatars de Crimée). Il y a environs 800 000 musulmans en Ukraine.

Judaïsme : Il ne reste environs que 71 500 Juifs en Ukraine (11ème communauté juive du monde). Lors de la 2nde GM, plus de 1,5 millions de Juifs ukrainiens ont été tués par les forces nazis et les milices anticommunistes ukrainiennes.

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V. Les crises politiques

Russie / Ukraine

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La crise de Crimée (depuis le 21/11/2013)

Contexte / faits

Conflit diplomatique et militaire entre la Russie et l’Ukraine suite au refus du gouvernement ukrainien (dominé par les pro-russes) de signer l’accord d’association de l’Ukraine à l’Union européenne.

21 novembre 2013 : Euromaïdan : manifestations pro-européennes dans les grandes villes ukrainiennes.

18 au 22 février 2014: Révolution de la Dignité : émeutes à Kiev (82 morts et 622 blessés). Destitution du président Yanukovych par le parlement (la Rada).

28 février 2014: Début de la crise de Crimée.

1er mars 2014 : Manifestations pro-russes dans l’Est et le sud de l’Ukraine (manifestations anti-Euromaïdan ou « Printemps russe »).

Évolution des manifestations en insurrection armée séparatiste.

16 mars 2014 : Référendum de Crimée (non-reconnu par la communauté internationale) sur la réunification de la Crimée avec la Russie : « oui » à plus de 96%.

18 mars 2014 : Annexion de la Crimée par l’armée russe. L’armée et la flotte ukrainienne sont défaites par les Russes.

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La guerre du Donbass (depuis le 06/04/2014)

07 avril 2014 : Proclamation de la République populaire de Donetsk par les séparatistes pro-russes.

12 avril au 05 juillet 2014 : Le Siège de Sloviansk. Aidés par la population russophone, des hommes armés et masqués s’emparent du bâtiment administratif régional, des bureaux de services de la police et du siège local de la sécurité d’Ukraine. Au bout de 5 assauts menés par le gouvernement ukrainien, les rebelles quittent la ville, mettant fin au siège. Pertes : 47 victimes côté ukrainien et de 34 à 54 rebelles côté pro- russe. À la fin du siège, la chaîne de télévision publique russe Pervi Kanal diffuse un reportage affirmant que l'armée ukrainienne aurait torturé crucifié un enfant de 3 ans sur la place publique à Sloviansk. L'affaire s'avèrera être une fausse information montée de toutes pièces.

27 avril 2014 : Proclamation de la République populaire de Louhansk par les séparatistes pro-russes.

26 au 27 juillet 2014 : 1ère bataille de l’aéroport de Donetsk. 200 insurgés pro-russes s’emparent de cet aéroport pour exiger le départ des troupes ukrainiennes. Pertes : aucune côté ukrainien et jusqu’à 50 morts du côté des rebelles.

17 juillet 2014: Le vol Malaysia Airlines 17. Ukrainiens et pro-russe s’accusent mutuellement d’avoir abattu l’avion en plein vol dans la région de Donetsk (298 morts, aucun survivant). 4 suspects : 3 russes et 1 ukrainien. Aujourd’hui encore, on ne sait pas qui est à l’origine de l’abattage de l’avion. Le verdict du Tribunal de Schiphol (Pays-Bas), ville ou l’avion avait décollé, est attendu en fin 2022.

Août/septembre 2014 : 1ers combats de Marioupol : des insurgés russophones (hostiles au gouvernement ukrainien et inquiets pour leurs droits) prennent les bâtiments officiels de Marioupol. Le gouvernement récupère les bâtiments officiels, mais à la mi-août, les insurgés contre- attaquent. La ville sera encerclée par l’armée ukrainienne et la ville résiste aux insurrections des pro-russes.

10 août au 05 septembre 2014 : Siège d'Ilovaïsk. L’armée ukrainienne lance une offensive sur la ville pour séparer en 2 les forces séparatistes de Donetsk et de Louhansk. Une contre offensive, aidée par l’armée russe selon le gouvernement ukrainien, permet aux insurgés de prendre la ville. Un accord est trouvé entre les parties pour permettre l'évacuation des troupes ukrainiennes de la ville, qui n'est finalement pas respecté.

Alors que les troupes ukrainienne et leurs prisonniers quittent la zone sur le chemin convenu, ils sont anéantis par des tirs de mortiers et de mitrailleuses. Pertes : plus de 1000 morts côté ukrainien et des 100aines de prisonniers, 300 morts côté insurgés. Suite au siège et à la parte de la ville, le gouvernement ukrainien se trouve affaibli et le ministre de la défense ukrainien démissionne.

05 septembre 2014 : Accords de Minsk. L'accord, qui fait suite à plusieurs tentatives pour faire cesser les combats dans la région du Donbass a mis en œuvre un cessez-le-feu immédiat. Cependant, l'accord a échoué dans son objectif de faire cesser tous les combats dans l'est de l'Ukraine.

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28 septembre 2014 au 21 janvier 2015 : 2ème bataille de l’aéroport de Donetsk. Les Ukrainiens et les pro-russes s’accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu des accords de Minsk. Les insurgés ont lancé une offensive le 29 septembre 2014 où les rebelles ont déclaré que l'armée ukrainienne en poste à l'aéroport (fermé depuis le 26/05/2014) avait bombardé Donetsk. L'aéroport est le dernier espace public dans la ville de Donetsk qui est encore sous contrôle ukrainien. L'armée ukrainienne est défaite le 21 janvier 2015. Pertes : 185 morts, des 100aines de blessés côté ukrainien, 43 morts et 62 blessés côté pro-russe.

Janvier 2015 : 2ème bataille de Marioupol. Les hostilités reprennent le 24 janvier 2015, jour où les rebelles (que le ministre de la défense ukrainienne accuse d’être soutenus par la Russie) lancent une offensive de très grande ampleur sur la ville. Des tirs font trente victimes civiles. Les deux côtés s'accusent mutuellement.

17 janvier au 18 février 2015 : Bataille de Debaltseve. Le 17 janvier 2015, la ville est assiégée par les forces de la République populaire de Donetsk. Un mois plus tard, le 18 février, l'armée ukrainienne abandonne la ville. Pertes : 179 morts, 82 disparus et 93 prisonniers côté ukrainien , inconnu côté pro- russe.

12 février 2015: Accords de Minsk II. Les accords sont signés selon le Format Normandie (Hollande-Merkel-Porochenko-Poutine avec des représentants des rebelles) et mettent en place un nouveau cessez-le-feu.

20 au 24 novembre 2017 : Coup d'État de 2017 à Louhansk. Il se solde par la démission du leader séparatiste prorusse Igor Plotnitski, remplacé par son ministre de l'Intérieur Igor Kornet et par son chef des services secrets Leonid Pasetchnik. En gros, c’est un coup d’État entre séparatistes pro-russes.

Guerre russo-ukrainienne de 2021-2022:

→ La Russie déploie depuis novembre 2021 d'importantes forces armées près de sa frontière avec l'Ukraine ainsi qu'en Biélorussie et en mer Noire. Les enjeux de cette crise ne sont pas que régionaux, puisque la Russie transmet aux États-Unis et à l'OTAN en décembre 2021 un projet d'accord dans lequel elle demande qu'ils s'engagent à ne pas élargir l'OTAN à l'Ukraine et qu'ils retirent leurs forces militaires des pays issus de l'URSS et du bloc de l'Est européen.

Février 2022 : Plusieurs échanges ont lieu entre Vladimir Poutine et Joe Biden et Emmanuel Macron. La diplomatie occidentale est confrontée à un dilemme entre le risque d’une escalade militaire aux conséquences désastreuses et celui d’une reculade diplomatique qui discréditerait l’OTAN et donnerait lieu à une perte de confiance de ses membres européens. La Russie nie cependant avoir l'intention d'envahir l'Ukraine.

21 février 2022 : Prétextant un danger pour la Russie et dans le cadre d'une montée des tensions avec l'OTAN, Poutine reconnait l'indépendance des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Suite à cette reconnaissance, les forces armées russes envahissent l'Est de l'Ukraine contrôlé par les séparatistes.

24 février 2022: Vladimir Poutine ordonne le début de l'offensive généralisée contre l'Ukraine.

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VI. Pour résumer

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Les origines du conflit entre la Russie et l’Ukraine:

Ancienne république soviétique devenue indépendante en 1991, l’Ukraine est divisée entre une majorité pro-occidentale et une minorité, russophone habitant à l’Est, dite « pro-russes ». En 2005, l’élection du président pro-occidental Viktor Yushchenko marque les débuts du rapprochement entre Kiev, l’Union européenne et l’OTAN, mais le président pro-russe élu en 2010 Viktor Ianoukovitch refuse de signer l’accord d’association avec l’UE. Cette décision provoque en 2014 la révolution de Maïdan, à l’origine de la destitution du président pro-russe. Un mois plus tard, une guerre civile éclate dans le Donbass, à l’Est du pays, entre des forces pro-russes soutenues par Moscou et le pouvoir central de Kiev. Vladimir Poutine en profite alors pour annexer la Crimée.

➔Quand la situation s’est-elle dégradée ?

Au mois d’octobre 2021, les responsables américains du renseignement s’inquiètent des mouvements des troupes russes à la frontière ukrainienne. Ceux-ci ont été documentés et des vidéos circulent sur les réseaux sociaux montrant des trains et des camions russes transportant, des tanks et des missiles. La Russie est alors accusée de déployer plus de 100 000 militaires et de fournir des troupes et des armes aux séparatistes pro-russes de l’est de l’Ukraine. Moscou justifie ces mouvements par la nécessité de réagir aux activités « menaçantes » de l’OTAN.

Qu’ont donné les échanges diplomatiques ?

Les échanges entre les représentants russes, ukrainiens et des pays occidentaux – dont la France – se sont multipliés depuis le mois de décembre. Mais ils sont restés dans l’impasse. Les États-Unis ont appelé la Russie à la désescalade militaire tandis que Vladimir Poutine, quant à lui, demande des garanties à Biden sur le non-élargissement de l’Otan, dont il dénonce « le potentiel militaire » croissant aux frontières russes. Mais Washington rejette, mercredi 26 janvier, la demande russe de bloquer l’adhésion de l’Ukraine au Traité de l’Atlantique nord. «Les points les plus importants pour Vladimir Poutine ont donc été ignorés. Ce dernier a décidé de laisser ses troupes à la frontière et c’est là que le ballet diplomatique a commencé et que les États-Unis ont rapidement parlé d’invasion » analyse pour la Dépêche Carole Grimaud Potter, professeure de géopolitique de la Russie. En février, Emmanuel Macron se pose en médiateur et rencontre Vladimir Poutine à Moscou. Au terme de cinq heures d’entretien et des déclarations peu concrètes, le président français tente de rassurer à propos de la crise ukrainienne : « J’ai obtenu qu’il n’y ait pas de dégradation et d’escalade ». Mais il n’en est rien.

Qu’est-ce qui a remis le feu aux poudres ?

À partir du 17 février, les échanges de tirs d’armes lourdes s’intensifient le long de la ligne de front entre séparatistes pro-russes et forces ukrainiennes. Selon les renseignements américains, Moscou a déployé plus de 150 000 soldats. Le 21 février, dans une allocution télévisée qui sonne telle une déclaration de guerre, Vladimir Poutine reconnaît l’indépendance des régions séparatistes pro-russes de l’est de l’Ukraine. La reconnaissance des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk par le président russe entrave les accords de Minsk et laisse planer la menace d’une avancée de la ligne de front vers l’Ouest. D’autant plus qu’un décret ordonne aux troupes russes de rentrer dans ces républiques séparatistes ukrainiennes pour une opération de « maintien de la paix ».

Source : https://www.ouest-france.fr/europe/ukraine/crise-en-ukraine-neuf-questions-pour-comprendre-le-conflit-avec-la-russie-6a644838-e11f- 4dfd-845f-7b063c604fab

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Ce que dit Vladimir Poutine

« Les extrémistes se sont emparés du pouvoir et ont organisé la violence et la terreur. Il y a eu des vagues de pogroms dans les

villes ukrainiennes, des séries de meurtres atroces et restées impunies. »

Les faits

Il est vrai que les forces ukrainiennes, lors de la 2ndeGM, ont exterminé les juifs du pays, dans un contexte d’anticommunisme (cf. Chapitre 2 sur les régimes totalitaires). L’anticommunisme des Ukrainiens prend sa source dans le cadre des mesures prises par Staline contre l’Ukraine (Holodomor, la « grande famine ») en 1932-1933. Le traumatisme vécu par les Ukrainiens de l’époque permet d’expliquer pourquoi ils se sont rangés du côté des nazis (qui sont anticommunistes). Malgré tout, cela ne justifie en rien la mort de millions d’innocents.

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« Pour cela, nous nous efforcerons d’arriver à […] une dénazification de l’Ukraine »

L’Ukraine a élu un président juif en 2019 (pour un pays dit nazi, c’est assez ironique). Il existe un parti néo-nazi ukrainien (Svoboda) qui connait une forme de regain (mais à relativiser, malgré une manifestations d’une 100aine de pro- SS en mai 2021) lié au contexte économique. Cependant, Viktor Ianoukovitch (président pro-russe de 2010-2014), souhaitait favoriser la montée en puissance de Svoboda afin d’apparaître comme le rempart contre le fascisme en vue de la présidentielle de 2014.

Source :

https://theconversation.com/les-deux-visages-de-lextreme-droite-ukrainienne- 160632

L’extrême-droite russe n’est pas mieux : bien qu’ils ne soient pas représentés au Parlement russe, les partis d’extrême-droite regroupent « des néo-paganistes, des néo-nazis arborant des sigles de la Waffen-SS, des skinheads, des gens qui se réclament d'un nationalisme plus conservateur, éventuellement des monarchistes très croyants et orthodoxes » avec des manifestations pouvant rassembler des milliers de personnes. Les néo-nazis russes célèbrent la naissance d’Hitler le 20 avril en faisant des descentes dans les rues.

Sources :

https://www.europe1.fr/international/Qui-sont-les-ultranationalistes-russes- 599026

https://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2006/09/20/le-pire-c-est-le-jour-de-l- anniversaire-d-hitler_814889_3208.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Antis%C3%A9mitisme_en_URSS

Les faits

Ce que dit Vladimir Poutine

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Ce que dit Vladimir Poutine

« le génocide russe » dans l’Est ukrainien

Les faits

Il n’y a pas de génocide dans l’Est de l’Ukraine. Le conflit oppose le gouvernement ukrainien aux séparatistes pro-russes. Un génocide est la planification de l’extermination d’un groupe d’individus pour des raisons ethniques, religieuses, etc.

Or, ici, il est question d’un conflit armé lancé par les séparatistes, qui souhaitent se détacher de l’Ukraine et intégrer la Russie. Dans les faits, il y a plus de morts du côté des Ukrainiens que des pro-russes. Mais du côté de la Russie : "On sait qu’en Tchétchénie, sur le territoire de la fédération de Russie, une guerre est menée par les forces armées russes. Elle conduit à des dizaines de milliers de morts civils dans une logique quasi génocidaire et dans une impunité quasi totale. Et là, on a un renversement : la rhétorique assigne le génocide aux autorités ukrainiennes alors qu’il n’y a pas d’opération de génocide en DNR (Donetsk People’s Republic, ndlr) et en LNR (Luhansk People’s Republic, ndlr). » selon Aude Merlin, chargée de cours en science politique et spécialiste de la Russie et du Caucase à l’Université Libre de Bruxelles.

Source :

https://www.rtbf.be/article/genocide-denazification-avec-le-discours-de- vladimir-poutine-on-vient-de-basculer-dans-une-autre-dimension-10941861

A savoir la 2ndeguerre de Tchétchénie a eu lieu 1999 à 2009, soit les 2 premiers mandats de Poutine, avec plus de 13 000 Tchétchènes tués. (plusieurs auteurs parlent de génocide : lire les notes en bas de page :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_guerre_de_Tch%C3%A9tch%C3%A9ni e#cite_note-24)

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