• Aucun résultat trouvé

DÉPARTEMENT DE GÉNIE INFORMATIQUE PROJET DE FORMATION EN GÉNIE INFORMATIQUE LIVRABLE A

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "DÉPARTEMENT DE GÉNIE INFORMATIQUE PROJET DE FORMATION EN GÉNIE INFORMATIQUE LIVRABLE A"

Copied!
55
0
0

Texte intégral

(1)

DÉPARTEMENT DE GÉNIE INFORMATIQUE

PROJET DE FORMATION EN GÉNIE INFORMATIQUE

L IVRABLE A

23 décembre 2004

(2)

TABLE DES MATIÈRES

IDENTIFICATION DU PROGRAMME ... 4

1. VISION ET OBJECTIFS... 5

1.1 ANALYSE DE LA SITUATION ACTUELLE...5

1.1.1 Introduction... 5

1.1.2 Apprentissages reliés aux sciences fondamentales et aux mathématiques... 6

1.1.3 Apprentissages reliés aux études complémentaires... 7

1.1.4 Aspects pédagogiques ciblés... 7

1.1.5 Conception en ingénierie... 9

1.1.6 Stages... 9

1.1.7 Habiletés personnelles et relationnelles... 10

1.1.8 Expériences internationales de formation... 11

1.1.9 Gestion continue de la qualité... 11

1.2 VALEURS POURSUIVIES...11

1.3 DÉFINITION DE LINGÉNIEUR...12

1.4 COMPÉTENCES PRÔNÉES PAR LE NOUVEAU PROGRAMME...13

1.5 ÉTATS DU CONSENSUS DES PROFESSEURS...14

2. TABLEAU DES COURS DU PROGRAMME ... 16

2.1 TABLEAUX DU CHEMINEMENT...16

2.1.1 La première année... 16

2.1.3 La troisième année... 19

2.1.4 La quatrième année... 21

2.1.5 La distribution des crédits concentrations et «cœur dur» du programme... 21

2.1.6 Les orientations... 23

2.1 PRINCIPES GÉNÉRAUX...23

2.2.1 La liste des cours qui seront mis en place conjointement avec d’autres programmes... 23

2.2.2 La liste des cours qui seront confiés aux départements de support, MTH ou SSH... 23

2.2.3 Les cours de spécialité en 1ère année... 24

2.2.4 La conformité aux normes du BCAPI... 24

2.2.4.1 Normes quantitatives... 24

2.2.4.2 Normes qualitatives... 25

3 FORCES INCONTOURNABLES CITÉES DANS LE CAHIER DE CHARGES ... 27

3.1 FORMATION SCIENTIFIQUE SOLIDE...27

3.2 FORMATION À LA CONCEPTION...28

3.3 HABILETÉS PERSONNELLES ET RELATIONNELLES...28

3.4 ASPECT INTERNATIONAL DU PROGRAMME...30

4 AUTRES COMPOSANTS DU PROGRAMME... 31

4.1 INTÉGRATION DES MATIÈRES...31

4.2 CARACTÈRE PRATIQUE ACCENTUÉ...32

(3)

4.3 RÉDUCTION DE LA CHARGE DE TRAVAIL ÉTUDIANTE ET DU CONTENU DANS

LES COURS...32

4.4 MÉTHODES PÉDAGOGIQUES ET ÉTUDIANTS PLUS RESPONSABLES...33

4.5 ENCADREMENT...34

4.6 ÉVALUATION DES APPRENTISSAGES...34

4.6.1 Schéma en J... 35

4.7 PROJETS INTÉGRATEURS...37

4.7.1 Projet initial en ingénierie informatique (INF1900)... 37

4.7.2 Projet 2 en ingénierie informatique (INF2900)... 37

4.7.3 Projet 3 en ingénierie informatique (INF3900)... 38

4.7.4 Projet final de conception (INF4900)... 38

4.8 STAGES...38

4.9 MÉCANISMES DÉVALUATION CONTINUE DU PROGRAMME...39

4.10 MODALITÉS POUR LE PASSAGE AUX ÉTUDES SUPÉRIEURES...39

ANNEXE 1. OPÉRATION DE BALISAGE SUR LE PROGRAMME ACTUEL ... 42

ANNEXE 2. ENQUÊTE AUPRÈS DES DIPLÔMÉS DU BACCALAURÉAT ... 45

ANNEXE 3. ENQUÊTE SUR LES TENDANCES DU MARCHÉ... 48

ANNEXE 4. DONNÉES RECUEILLIES CONCERNANT LES STAGES... 50

ANNEXE 5. AVIS DU COCEP ... 52

ANNEXE 6 PROPOSITION POUR LA FORMATION DES RESPONSABLES DE PROJETS ... 54

(4)

Identification du programme

Programme : génie informatique

Département : génie informatique

Responsable de l’équipe pédagogique : Guy Bois

Autres membres ou personnes ayant participé à la rédaction de ce document: Yves Boudreault, Steven Chamberland, Farida Cheriet, Michel Gagnon; Louis Granger, Hai Hoc Hoang, Robert Roy, Hicham Marouani, Alexandre Laforest-Gaudreault, Gregory Saget-Rudd, Eric Germain, Francois Reney et Simon De Montigny.

(5)

1. Vision et objectifs

1.1 Analyse de la situation actuelle 1.1.1 Introduction

Le génie informatique à l’École Polytechnique s’inscrit dans un courant de pensée, qui a été formulé par le Comité national des doyens d’ingénierie et des sciences appliquées (NCDEAS) :

« Le génie informatique est une discipline qui s’intéresse à la conception et l’implantation de systèmes, constitués de matériel et de logiciel, ayant pour fonction de capter, stocker, traiter, transmettre, contrôler, présenter et, ultimement, utiliser l’information, le tout dans un contexte pragmatique d’application à des problèmes du monde réel. » NCDEAS, le 8 février 1984.

Le génie informatique est enseigné à l’École Polytechnique de Montréal depuis 1986. En plus de 15 ans, au-delà de 1200 ingénieurs informatiques ont été formés. Jusqu’en 1998, le programme visait une formation large, conçue pour permettre aux étudiants de se familiariser à plusieurs sujets importants en génie électrique (e.g., systèmes électroniques numériques, les télécommunications, la robotique, etc.). Par contre, il ne permettait pas de focaliser les compétences dans un domaine économique important comme les télécommunications et les réseaux informatiques par exemple. Trois concentrations furent donc créées lors de la refonte de 1999: génie logiciel, télématique et réseautique, et informatique industrielle en plus de conserver la filière classique. La concentration génie logiciel devint ensuite un programme. Depuis ce temps, aucune révision majeure n’a été effectuée, mais un suivi constant a été effectué.

La structure actuelle du programme possède tous les éléments pour permettre la conception et l’implantation de systèmes informatiques. Ceci implique une connaissance solide et pratique en logiciel (e.g. programmation, structures de données et algorithmes), ainsi qu’un juste équilibre entre le logiciel, le matériel et l’équipement de réseau. Alors que la plupart des aspects de l’informatique sont couverts, certains sont devenus au fil des années une spécialité de notre programme. C’est le cas particulièrement des interfaces hommes/machines, de la télématique et de la réseautique.

Par contre, nous éprouvons certaines difficultés avec la mise en œuvre de notre programme. La principale faiblesse est la difficulté de coordination entre certains cours ou blocs de cours. L’une des causes probables de cette faiblesse est le manque de communication entre les professeurs. Un travail important d’intégration de la matière est donc à prévoir. D’autre part, l’informatique est une discipline où le travail d’équipe est essentiel. Or, nous constatons que nos étudiants collaborent entre eux mais de la mauvaise façon. Le cas classique observé régulièrement par les professeurs est celui de deux étudiants membres de la même équipe dans deux cours différents, où chaque étudiant fait les travaux pratiques d’un seul cours. Un étudiant réalise donc les laboratoires d’un cours, pendant que l’autre réalise ceux de l’autre cours. En plus de contribuer au taux d’absentéisme, cette mauvaise pratique contribue à une formation inégale (avec des trous). Une réorganisation importante concernant le travail en équipe doit donc être considérée.

(6)

Dans ce qui suit, nous allons analyser plus en détails les forces et les faiblesses du programme actuel en égard aux contraintes du cahier de charges1. Bien que des pistes de solutions sont aussi proposées, des solutions concrètes seront présentées par la suite aux sections 2, 3 et 4.

Notez que les résultats de cinq mécanismes d’évaluation viendront appuyer les résultats de notre analyse et du même coup les choix du nouveau programme de formation. Il s’agit: i) d’une opération de balisage afin de comparer notre programme avec ceux d’autres établissements universitaires de renom, ii) d’un rapport intitulé Enquête auprès des diplômés du baccalauréat (1998-2002)2, iii) d’une enquête sur les tendances du marché en génie informatique, iv) de données recueillies en 2003-2004 par le service de placement de l’École Polytechnique en ce qui a trait aux stages et v) d’une discussion avec notre COCEP. Un résumé de ces résultats se trouve en Annexe et nous nous y référerons au besoin dans la suite de ce document.

1.1.2 Apprentissages reliés aux sciences fondamentales et aux mathématiques

Le génie informatique est né du croisement (ou de l’hybridation) entre la science informatique et le génie électrique. Il est basé sur les théories et principes de l’informatique, des mathématiques, des sciences naturelles et du génie, et applique ces théories et principes pour résoudre les problèmes de l’humanité à travers la conception de matériel, logiciel, réseaux et processus.

Au tronc commun, les cours de sciences du génie et de conception en génie sont en nombre important mais pas suffisamment intégrés au génie informatique (résistance des matériaux, thermodynamique, matériaux et mécanique des fluides). Certains sont même considérés moins utiles dans la formation et devraient être remplacés par des cours qui ont un lien plus étroit avec le génie informatique3. Il serait donc souhaitable d’en éliminer un certain nombre et de mettre davantage en contexte ceux qui seront retenus comme les plus pertinents à la formation.

Du côté des mathématiques, les cours ING1005 Calcul 1, ING1007 Calcul 2, ING1006 Algèbre linéaire, MTH2301 Méthodes statistiques en ingénierie, ING1003 Équations différentielles et MTH2120 Analyse appliquée sont à la base de la formation de l’ingénieur en informatique4. Toutefois, il serait souhaitable d’alléger le cours ING1003 Équations différentielles. Ce cours pourrait passer de 3 à 2 crédits en s’en tenant aux notions suivantes: résolution des équations différentielles d’ordre 2, système d’équations différentielles, transformée de Laplace et convolution, et applications aux circuits électriques. De même, il serait souhaitable d’alléger le contenu en statistiques du cours MTH2305 Probabilités pour ingénieurs en retirant le contrôle de la qualité (carte de contrôle). Notons que dans sa proposition de projet de formation, le département de mathématiques a tenu compte de ces demandes (pour les détails, veuillez consulter la section 2)

1Projet de formation pour le baccalauréat en ingénierie à l'École Polytechnique de Montréal, http://www.polymtl.ca/projform/docBase/index.php

2Lina Forest, Bureau d’appuie pédagogique, Octobre 2003 (pour plus de détails consultez l’Annexe 2).

3Enquête auprès des diplômés du baccalauréat (1998-2002), Annexe 2

4Opération de balisage sur le programme actuel, Annexe 1

(7)

1.1.3 Apprentissages reliés aux études complémentaires

Présentement, les cours d’études complémentaires qui font partie du programme de génie informatique sont : SSH5201 Économique de l’ingénieur, SSH5103 Technologie information et société et SSH5501 Éthique appliquée à l’ingénierie. Le quatrième cours est un cours laissé au choix de l’étudiant.

Bien que ces cours soient en nombre suffisant5 et que de manière générale les thèmes soient d’intérêt, il serait souhaitable que leurs liens avec le génie informatique soient renforcés. Une emphase devrait être mise sur les sciences de la gestion (gestion des ressources humaines, gestion de projet, etc.) dans les cours de sciences humaines et dans les cours de projet. Le cours SSH5201 Économique de l’ingénieur dans sa nouvelle version6 occuperait une place importante dans la formation de l’ingénieur informatique. Le cours SSH5501 Éthique appliquée à l’ingénierie devrait être étendu pour contenir des notions d’éthique appliquées à l’informatique.

Également, des notions de droit devraient être introduites. Un troisième cours concernant les autres aspects SSH requis dans la formation d’un ingénieur devra être élaboré conjointement entre le département de génie informatique (DGI) et les responsables des cours SSH. À ce sujet, des discussions concernant une nouvelle version du SSH5103A Technologie, informatique et société sont actuellement en cours.

1.1.4 Aspects pédagogiques ciblés Sens des responsabilités

Les étudiants du programme de génie informatique manifestent très peu de responsabilités vis-à- vis de leur apprentissage. L’absentéisme chronique et l’étude de dernière minute aux examens en sont des exemples. Bien que la charge de travail puisse expliquer ce manque de prise en charge de l’étudiant pour certains semestres7, elle n’explique cependant pas tout. Une plus grande participation des étudiants est donc souhaitable.

Collaboration

Le génie informatique est une discipline où le travail d’équipe et la rédaction de différentes documentations sont essentiels. Tel que mentionné en introduction, les étudiants du programme de génie informatique collaborent entre eux mais pas de la bonne façon. Ils font davantage d’échanges que de collaborations. Il en résulte donc une formation inégale (avec des trous). De plus, il y a de la collaboration entre équipes qui frôle le plagiat. Des habiletés concernant le travail en équipe et la communication sont donc à développer.

5Enquête auprès des diplômés du baccalauréat (1998-2002), Annexe 2

6 SSH5201P Économie, risques et finance pour l’ingénieur

7Semestres 1, 2 et 4 selon les résultats de la consultation étudiante sur la charge de travail dispensée à l’École Polytechnique de Montréal au 1er cycle (2003-2004).

(8)

Charge de travail et évaluation des apprentissages

Le DGI s’est penché à plusieurs reprises sur la problématique de la charge de travail de ses cours. Ce sujet a été à l’ordre du jour des journées de réflexion départementales des trois dernières années. Un comité de quatre membres du département obtenait, au printemps 2003, la responsabilité d’un atelier nommé Travaux Pratiques. Le mandat de cet atelier consistait à évaluer la charge de travail des étudiants aux baccalauréats en génie informatique et en génie logiciel pour l’ensemble des activités pratiques (c.-à-d. celles de laboratoire au sens large) des cours INF et LOG pendant toute la durée de ces deux programmes. Il s’agissait de détecter les situations potentielles de surcharge, d’en estimer leur gravité et de proposer des ébauches de solution.

Le rapport de cet atelier souligne, entre autres, l’abondance des travaux sous diverses formes exigés aux étudiants et la problématique du goulot d’étranglement provoqué par ces travaux à la fin du semestre. Il nous faut souligner que ces travaux sont autant d’activités d’évaluation auxquels sont soumis les étudiants. La principale conséquence de ces problématiques nous est révélée dans une récente étude intitulée, les façons d’apprendre des étudiantes et des étudiants de baccalauréat à l’École Polytechnique de Montréal8. Cette étude nous apprend que tout le travail de l’étudiant converge vers les examens et que l’acquisition de nouvelles connaissances ou de compétences est subordonnée à leur passage.

Une des recommandations du rapport du comité départemental est de revoir les triplets des cours et conséquemment l’évaluation. Il faudrait organiser des modalités d’évaluation qui favoriseront l’acquisition des connaissances et la construction de compétences.

D’autre part, les résultats de la consultation étudiante sur la charge de travail dispensée à l’École Polytechnique de Montréal au 1er cycle (2003-2004)9 montre que nous sommes sur la bonne voie. En effet, à part le tronc commun (semestres 1 et 2), seul le semestre 4 indique une charge de travail beaucoup trop élevée (4.67 sur 5 alors que la moyenne est de 3.5). Cette surcharge est principalement due aux cours ELE2302 Circuits électroniques, MTH2305 Probabilités pour ingénieur et INF2700 Interface personne-machine et infographie. Une proposition pour alléger le cours MTH2305 ayant été faite précédemment (section 1.1.2), une attention particulière devra être portée à l’analyse des cours ELE2302 et INF2700 du nouveau programme (ou leur équivalent). Pour le tronc commun, en plus d’alléger et de distribuer plus équitablement les cours de mathématiques et de sciences du génie à travers les quatre années de la formation, il faudrait aussi revoir la chaîne de cours de programmation. Celle-ci comporte une quantité de matière à couvrir trop importante pour seulement deux cours de base (ING1025 Informatique et INF1101 Algorithme et structure de données).

En ce qui concerne les moyens d’évaluation des apprentissages, la norme suivante a été fixée:

pour un cours ayant des travaux à effectuer en dehors des périodes de laboratoire, il ne doit pas y avoir plus de 3 travaux pratiques. Également, on demande de comptabiliser le nombre d’heures nécessaires pour compléter la programmation à l’extérieur des séances de laboratoires. En

8 http://www.polymtl.ca/projform/pistes/index.php

9 P. Laurent, Rapport sur la charge de travail des étudiants du Baccalauréat de l’École Polytechnique de Montréal, Association des étudiants de Polytechnique inc.

(9)

général, ces heures ne sont pas comptabilisées ou sous-estimées. Par conséquent, certains cours communs de la spécialité demandent encore une trop longue présence en laboratoire.

Intégration de la matière

Favoriser l'intégration des matières au sein de chaque cours, entre les cours d'un semestre, et entre les cours des diverses années, est toujours un objectif de premier plan essentiel à la mise en œuvre du programme de génie informatique. Jusqu’à ce jour, cet objectif n’a pas été atteint avec le succès escompté. L’une des causes probables de cette faiblesse est le manque de communication entre les professeurs. De plus, l'ajout des projets intégrateurs dans le programme, instaurés lors de la refonte de 1999, n'a pas eu le succès escompté dans la qualité de la formation des étudiants en ce sens que ces projets sont perçus par les étudiants comme de gros laboratoires de cours. Cette mauvaise perception s’explique par le fait que cette forme de projet est une solution de compromis, dans le cas où un petit nombre de professeurs doivent encadrer une grande population d’étudiants. Un travail important, ainsi que des ressources supplémentaires, sont donc à prévoir. Il faudrait entre autres, (re)mettre en place des responsables de chaînes de cours dont le rôle sera de s’assurer des liens entre les différents cours d’une même chaîne (par le lien de préalables ou sujets connexes). Ces responsables devraient également se concerter afin de faire les liens entre les cours d’un même semestre et d’une même année du programme. Des connaissances plus pratiques, ainsi que des cours sur les nouvelles technologies seraient également souhaitables.

1.1.5 Conception en ingénierie

Malgré les lacunes énumérées dans le paragraphe précédent, notre programme offre une formation solide en conception afin de résoudre des problèmes réels à travers la conception de matériel, logiciel, réseaux et processus10. À titre d’exemple, il est reconnu pour la qualité de sa formation en ce qui concerne les aspects d’interfaces hommes/machines (e.g. les interfaces graphiques et l’infographie). Ce n’est d’ailleurs pas une coïncidence que ce domaine de compétence soit un de ceux les plus en demande à notre service de placement11. Nous devons poursuivre, améliorer et étendre cette reconnaissance. En plus d’améliorer la structure actuelle du projet intégrateur, davantage de projets intégrant les connaissances acquises dans différents cours devraient donc être créés. Les expériences acquises du projet de cours clinique de 9 crédits (projet pilote en 2003-2004) doivent être considérées dans le projet (au moins 6 cr. ) de dernière année.

1.1.6 Stages

La formation pratique avec les stages et les contacts avec les entreprises devraient être plus fortement encouragés (plus de 70% en faveur selon notre sondage auprès des diplômés12).

Le stage industriel accroît de façon significative l’employabilité de nos diplômés13. Les stages peuvent mener à un emploi dans la même entreprise. Ils sont alors perçus par les employeurs

10Opération de balisage sur le programme actuel, Annexe 1

11Enquête sur les tendances du marché, Annexe 3

12 Enquête auprès des diplômés du baccalauréat (1998-2002), Annexe 2

13Enquête auprès des diplômés du baccalauréat (1998-2002) et Avis du COCEP, Annexe 2 et 5 resp..

(10)

comme une entrevue de 4 mois. Les stages procurent une expérience professionnelle que le diplômé peut faire valoir auprès d’autres employeurs potentiels.

À titre d’exemple, 6, 12 et 23 des étudiants ont obtenu un premier stage au cours de la dernière année (automne 2004, hiver 2004 et été 2004 respectivement)14.

Selon le service de placement, il ne serait pas très difficile de trouver un stage pour chaque étudiant en génie informatique ou logiciel, à condition toutefois d’avoir une structure permettant la possibilité de faire des stages aux semestres d’automne, d’hiver ou d’été. Ce qui implique donc la nécessité d’avoir un semestre d’été. Un semestre d’été est aussi souhaitable afin que l’étudiant en profite pleinement et qu’il n’est pas à prolonger la durée de ses études.

1.1.7 Habiletés personnelles et relationnelles

En matière du développement personnel des étudiants, les points suivants ont été relevés comme étant déficients dans la formation15 : la formation de l’esprit critique ; les capacités d’analyse et de synthèse; le leadership et l’entrepreneurship. À cela s’ajoute de la section 1.1.4, le travail en équipe et la communication.

D’autre part, à l’été 2004, l’École confiait à un comité l’étude des avenues possibles qui favoriseraient la formation de ses étudiants aux habiletés personnelles et relationnelles. Or, dans son rapport, déposé au début du mois d’octobre, le comité propose de cibler principalement la construction de deux habiletés : la communication et le travail en équipe. Les habiletés à développer concernant la communication orale et écrite s’expriment sous la forme de rédaction technique, d’exposés, de recherche informationnelle et de différents aspects méthodologiques.

Du côté du travail en équipe, les habiletés à développer concernent la communication interpersonnelle (savoir écouter, poser des questions, influencer, etc.) et la communication en groupe (leadership, animation de réunion, participation, résolution de conflits, etc.). L’existence du comité se justifiait également par « l’inconfort » ressenti par les professeurs envers cette nouvelle facette de la formation d’un ingénieur. La majorité des professeurs ressentent un manque de compétence dans le domaine des habiletés personnelles et relationnelles. Conscient de cette situation, le comité propose un processus pédagogique s’exprimant en cinq points : 1) évaluation initiale, 2) formation, 3) application, 4) encadrement, 5) évaluation continue et finale.

Le comité de programme de génie informatique appui donc fortement cette proposition et souhaite incorporer avec pertinence ces cinq points dans le cadre de son projet éducatif. Certains de ces points sont déjà couverts (comme par exemple le point 3) par le travail en équipe et la tenue de réunions, mais comme mentionné précédemment, ces derniers doivent être restructurés.

La rédaction de rapports techniques et d’exposés est aussi chose courante dans la pratique du génie informatique.

14Données recueillies en 2003-2004 par le service de placement de l’École Polytechnique en ce qui a trait aux stages, Annexe 4.

15 Enquête auprès des diplômés du baccalauréat (1998-2002), Annexe 2

(11)

1.1.8 Expériences internationales de formation

Le nombre d'étudiants en génie informatique et génie logiciel ayant participé au programme d'échanges d'étudiants de l'École dans les trois dernières années se répartit comme suit:

• 9 sur 90 en 2001-2002 (10%)

• 18 sur 102 en 2002-2003 (17%)

• 17 sur 108 en 2003-2004 (16%)

Cette option de faire une (ou une demi-) année dans une école d'ingénieurs étrangère est donc déjà utilisée par un certain nombre d’étudiants. Il serait sans doute souhaitable de l’encourager davantage, surtout lorsque l’étudiant peut y effectuer une spécialisation qui n'est pas offerte à l’École.

1.1.9 Gestion continue de la qualité

La gestion de la qualité a été une préoccupation constante des responsables du DGI. En effet, toutes les critiques (plaintes) des étudiants ont été gérées. De plus, des ateliers de travail pour analyser la pertinence de certains cours sont choses courantes en génie informatique. Également des journées de réflexion ont lieu annuellement. Des étudiants sur le comité des programmes ainsi que certains autres apportent des critiques constructives.

1.2 Valeurs poursuivies

Considérant la communication et le travail en équipe comme les habiletés personnelles et relationnelles retenues (section 1.1.7), il nous apparaît naturel que l’autonomie et le professionnalisme soient à la base des valeurs que l’on doit tenter de transmettre aux étudiants du programme de génie informatique. Un extrait d’une publication de M. Bernard Lapierre16 explique clairement les raisons de ce choix:<< l’ingénieur devrait être capable d’exercer sa profession et de se réaliser avec et pour autrui.

L’autonomie dans ce contexte nécessite le développement de plusieurs habiletés et compétences.

Elle nécessite un minimum d’ouverture ainsi que la capacité d’initier et d’entretenir un dialogue avec autrui. De plus, toutes les habiletés de communication, tant sur le plan oral qu’écrit sont à développer. Finalement et de façon non exhaustive, le développement de l’autonomie d’un individu présuppose sa capacité de jugement et de prise de décision en situation complexe.

Le professionnalisme, à son tour, va présupposer des capacités de rigueur, de la part de l’ingénieur sur les plans techniques et intellectuels. De plus, le « souci du travail bien fait » et le respect des règles déontiques de nos sociétés sont à respecter.>>

16 Lapierre Bernard, Les valeurs et l’université, document de réflextion, février 2004

(12)

Nous croyons que l’acceptation et l’intégration de ces deux valeurs, par nos étudiants et par notre personnel enseignant, contribueront à obvier aux deux faiblesses décrites précédemment (i.e. la communication et le travail en équipe).

1.3 Définition de l’ingénieur

À la section 1.1.1, nous donnons la définition du génie informatique selon le Comité national des doyens d’ingénierie et des sciences appliquées. En considérant l'aspect matériel et l'aspect logiciel, les ingénieurs en informatique veillent donc à la conception et à l'implantation de systèmes servant à recevoir, emmagasiner, traiter, transmettre, présenter et utiliser l'information.

Ils intègrent des connaissances et des habiletés techniques liées tant au matériel qu'au logiciel, en vue de faire face aux problèmes de la société et d'y trouver des solutions efficaces, techniquement performantes, économiquement rentables et socialement acceptables.

Il nous apparaît opportun à ce stade de faire la distinction entre l’ingénieur informatique et l’ingénieur logiciel. D’abord, l’ingénieur informatique a une formation beaucoup plus spécialisée au niveau matériel, plus spécifiquement au niveau architectures de systèmes informatiques, systèmes embarqués et électronique numérique. De plus, alors que l’ingénieur logiciel est en mesure d’effectuer les différentes tâches du cycle de développement d’un logiciel (analyse, conception, test, entretien et certification), l’ingénieur informatique est, en général, davantage spécialisé pour effectuer les tâches d’analyse et de conception.

Le ralentissement économique dans les secteurs des technologies de l’information et de la communication se traduit actuellement par une baisse du nombre d’embauches des nouveaux diplômés en génie informatique. Même si plusieurs experts annoncent une reprise prochaine des activités, il n’est pas garanti qu’il y aura retour aux années fastes de la période 1997-2000. En effet, d’autres facteurs vont graduellement changer la structure des entreprises.

Prenons à titre d’exemple, l’externalisation massive des opérations à l’étranger (Inde, Chine, Brésil, etc.) des grandes entreprises (IBM, Intel, AMD, HP, AOL, Oracle, etc.) est un facteur important à considérer dans un avenir17 proche. Si cette tendance se poursuit, de moins en moins d’ingénieurs d’applications ou de développement de logiciels seront requis localement. Par contre, les demandes en analyse et en conception seront plus difficiles à exporter. En effet, un ingénieur en analyse et conception sera toujours requis pour rencontrer le client sur place, analyser les besoins de l’entreprise, écrire la spécification en tenant compte de ce qui existe et finalement, faire la modélisation et le prototype. Notre enquête sur les tendances du marché18 confirme d’ailleurs que la compétence Analyse, conception et programmation de logiciels est celle qui au cours des dernières années est la plus demandée par l’employeur. Cette demande devrait donc continuer à croître dans le futur.

Évidemment, cette réalité ne risque de s’appliquer qu’à la grande entreprise. Pour la moyenne et la petite entreprise, il faut pouvoir former des ingénieurs suffisamment spécialisés pour répondre rapidement aux besoins de l’entreprise locale (québécoise), sans toutefois tomber dans le piège de la surspécialisation. Ceci implique de la part du département et de l’École Polytechnique, une

17L'Inde, capitale mondiale de l'externalisation, ZDNet France, 30 avril 2004 http://www.zdnet.fr/actualites/business/0,39020715,39151006,00.htm

18Enquête sur les tendances du marché Annexe 3

(13)

étude des besoins pour répondre aux demandes de cette industrie. Par exemple, l'industrie québécoise du multimédia s'est développée à un rythme extrêmement rapide au cours des dernières années (en moyenne 20 % par année)19 et elle a permis une croissance soutenue des nouveaux emplois liés à la conception, l'infographie, la scénarisation, l'animation ou encore la programmation spécialisée. Il y a également l’industrie du divertissement de plus en plus présente dans la région de Montréal et qui demande une bonne dose de compétences techniques et également de créativité. Pour répondre à ces demandes, un travail a été amorcé l’an dernier par la mise en place d’une orientation de spécialités (12 crédits) en multimédia traitant d’applications de communications interpersonnelles, interactives à travers Internet et de divertissement.

1.4 Compétences prônées par le nouveau programme

Suite au constat des dernières sections, voici une liste de six compétences20 qui nous croyons, conduira à la réussite de l’ingénieur informatique:

1. Compréhension des fondements et principes fondamentaux de l’informatique. Avant tout, il faut former un ingénieur qui pourra performer dans l’industrie au cours des trente prochaines années. En s’appuyant sur des aspects (fondements) théoriques solides, ces connaissances permettront à l’ingénieur de s’adapter aux changements rapides de la technologie21. Avec le temps, l’ingénieur informatique doit devenir autodidacte.

2. Capacité à se bâtir une discipline personnelle pour agir avec maturité et expérience.

C’est aussi la capacité que possède un individu à exercer une «gestion de soi» efficace.

3. Maîtrise d’un ensemble de connaissances (polyvalence). L’ingénieur doit posséder des connaissances scientifiques, techniques, économiques, sociales et humaines. Il ne peut exercer sa profession sans être sensibilisé au contexte humain dans lequel elle s'inscrit et sans être ouvert aux grandes questions de l'heure22. Également, la connaissance des autres disciplines du génie est un atout important.

4. Capacité à résoudre des problèmes technologiques souvent complexes. La qualité première de l’ingénieur informatique est sa capacité d’abstraction. Partant d’un problème complexe, il doit pouvoir extraire l’essentiel et le modéliser. Il doit ensuite avoir suffisamment de connaissances et de créativité pour proposer des solutions efficaces, performantes, rentables et socialement acceptables. Dans sa recherche de solutions, il devra parfois combiner des technologies nouvelles et des technologies beaucoup moins récentes.

En effet, bien des sociétés ont conçu leur base il y a quelques années avec une technologie éprouvée et n’ont aucun intérêt à la remplacer. (À titre d’exemple, on n’a qu’à penser aux banques dont le traitement des transactions est encore réalisé avec des ordinateurs centraux,

19 http://www.mcc.gouv.qc.ca/cominfo/industrie.htm

20Certaines sont inspirées du document Habiletés personnelles et relationnelles, http://www.polymtl.ca/projform/pistes/index.php

21Une liste de compétences disciplinaire est disponible dans Computer Engineering 2004 de IEEE et ACM à http://www.eng.auburn.edu/ece/CCCE/CCCE-FinalReport-2004Dec12.pdf

22 C. Beaudry, N. de Marcellis—Warin, M. Bourgault, B. Lapierre, Les «SSH», les études complémentaires, les

«HPR» et vous…, Lunch réseau dans le cadre du projet de formation, Vendredi 7 mai 2004.

(14)

mais qui pour rester compétitives doivent s’interconnecter aux réseaux rapides contemporains.) Ceci amène des problèmes à résoudre qui sont très souvent inédits.

5. Capacité à travailler en équipe, à écouter, à diriger et à motiver. L’ingénieur de conception doit pouvoir non seulement travailler en équipe, mais il doit avoir également suffisamment de leadership pour la motiver et la diriger. Ceci demande entre autres une excellente communication orale et écrite. Il doit également être capable de faire le suivi du processus de conception, ce qui à nouveau demande des capacités d’abstraction.

6. Ouverture d’esprit et sens critique. Être attentif aux préoccupations de protection de l'homme, de la vie et de l'environnement, et plus généralement au bien-être collectif, l’ingénieur doit considérer le génie dans une perspective humaniste et sociale. Il doit prendre conscience de son rôle et de ses responsabilités, et développer un esprit ouvert et critique.

1.5 États du consensus des professeurs

Pour parler de l’état du consensus des professeurs sur ce livrable, il est nécessaire de préciser le processus de mise en œuvre du projet de formation au DGI. Dans ce dernier, c’est le Comité des programmes qui est responsable de la mise en œuvre du projet de formation pour les deux programmes du 1er cycle en génie informatique et en génie logiciel. Ce comité comprend huit à dix professeurs et trois à quatre étudiants. Le travail de fond pour le projet de formation de chacun des deux programmes est assuré par un sous-comité formé de trois à quatre professeurs, qui produit les documents de travail discutés au Comité des programmes. Les propositions du Comité des programmes sont discutées au Conseil de département et au COCEP départemental avant d’être soumises à l’Assemblée des professeurs pour l’approbation départementale. Il est à noter qu’en préparant les documents de travail, les membres des deux sous-comités sondent souvent les opinions de leurs collègues et voisins de façon informelle à travers des discussions de corridor.

Les travaux du projet de formation au DGI au cours du semestre d’hiver 2004 se sont ainsi déroulés et ont mené à deux documents sur la vision d’ensemble et les objectifs de chacun des deux programmes sous la responsabilité du DGI. Avant d’être déposés au Comité d’implantation le 4 juin 2004, ces deux documents ont été distribués à tous les professeurs du DGI pour fin de consultation à la fin du mois de mai 2004. Il est à noter qu’à ce moment, le DGI était en attente de la nomination de son nouveau directeur et de sa nouvelle structure organisationnelle.

Toutefois, l’état de consensus était reflété par la proportion des professeurs qui étaient membres du Comité des programmes (dix sur vingt-sept) et les discussions informelles entre les professeurs.

Depuis le mois de septembre 2004, le nouveau Comité des programmes poursuit la mise en œuvre du projet de formation selon le même processus adopté l’année dernière en se réunissant deux fois par mois. Il a présenté, lors d’une Assemblée spéciale des professeurs du 20 octobre 2004, les résultats intermédiaires de ses travaux sous la forme des tableaux du cheminement des cours pour les deux programmes de génie informatique et de génie logiciel, et a recueilli un grand nombre de suggestions provenant des professeurs durant un « tour de table » très constructif. L’Assemblée a accepté à l’unanimité les tableaux des cours proposés par le Comité des programmes, nonobstant certains ajustements. En outre, les mêmes propositions ont été

(15)

discutées à la réunion du COCEP départemental le 25 octobre; les membres du COCEP ont exprimé leur appui au moyen de plusieurs commentaires constructifs (section 1.1.9). Par la suite, le 1er décembre 2004, le Livrable A complet a été discuté et accepté à l’unanimité à l’Assemblée des professeurs. Finalement, il ne reste qu’à envoyer le Livrable A (complet) aux membres du COCEP pour fin de consultation. Le but est toujours d’obtenir un large consensus de tous les professeurs du DGI.

(16)

2. Tableau des cours du programme

2.1 Tableaux du cheminement

Dans ce qui suit, nous présentons le cheminement du programme de génie informatique pour la filière classique. Les concentrations télématique et réseautique et informatique industrielle, pour lesquelles les cours se distinguent à partir de la troisième année, ne seront pas présentées dans ce livrable. Puisque plusieurs de ces cours font partie du programme de génie électrique, notre comité de programmes préfère prendre d’abord connaissance du livrable de ce dernier. Ensuite, en fonction de la liste des cours proposés dans ce livrable, nous serons en mesure de mettre nos concentrations à jour23.

2.1.1 La première année

Le comité de programme a tenté de maintenir le plus de cours en commun entre les programmes de génie informatique et de génie logiciel. En effet, des discussions avec les futurs étudiants24 (et leurs parents) désirant s’inscrire en génie informatique ou en génie logiciel, ont démontré qu’une grande majorité d’entre eux ne connaissent pas suffisamment bien les deux professions pour faire un choix éclairé dès la première année. Par conséquent, en plus d’opter pour une première année entièrement commune aux deux programmes, nous introduisons un cours au premier semestre (Introduction à l’ingénierie informatique) qui décrira à l’étudiant le travail de l’ingénieur afin de le confirmer dans son choix de carrière. Pour ce faire, l’étudiant découvrira d’abord la profession d’ingénieur: ses réalisations, son profil de carrière, les spécialités, la façon dont il est perçu.

Ensuite, il sera préparé à sa formation académique à travers un survol des grandes disciplines du génie informatique et du génie logiciel. Ainsi, après un premier semestre (ou même une première année), l’étudiant aura une meilleure connaissance du génie informatique et du génie logiciel, et si cela s’avérait nécessaire, il pourrait aisément modifier son choix initial. En plus d’une introduction à la profession, le nouveau cours Introduction à l’ingénierie informatique couvrira aussi des aspects de méthodologie.

La figure 2.1 décrit cette première année commune du programme. Sur cette même figure (et celles qui suivront pour les années 2, 3 et 4), chaque boîte donne un titre provisoire et un sigle si ce dernier existe. L’étiquette GIGL indique que le cours est commun aux programmes de génie informatique et de génie logiciel. Également, les flèches horizontales, allant du semestre automne au semestre hiver, indiquent les préalables alors que les flèches verticales indiquent les corequis. En ce qui concerne la fréquence à laquelle les cours seraient dispensés (blanc ou noir), il est difficile à ce stade d’apporter une telle précision étant donné les fluctuations actuelles (à la baisse) de la clientèle. Nous préférons donc attendre une certaine stabilisation avant d’apporter une telle précision.

Au cours de la première année, l’étudiant débutera avec les chaînes mathématiques, génie informatique, programmation et génie logiciel. Chaque premier cours des trois dernières chaînes préparera l’étudiant au projet intégrateur de l’hiver.

23 Ce travail sera complété avant la fin de l’année 2004.

24 Lors des activités de journées portes ouvertes, journées d’accueil, etc.

(17)

Notons deux points intéressants au cours de cette première année : 1) l’allégement du nombre de crédits (13 pour A1 et 14 pour H2) par rapport au programme actuel (respectivement 14 et 16) et 2) le très faible nombre de cours à 2 crédits permettant ainsi de diminuer le nombre total de cours lors de la première année (10 comparativement à 12 dans le programme actuel).

2.1.2 La deuxième année

Au cours de la deuxième année (figure 2.2), les chaînes de la première année (mathématique, génie informatique, programmation, génie logiciel) se poursuivent. Le semestre d’automne est différent de celui du génie logiciel que par un seul cours. Ce cours, Introduction aux circuits électroniques, débute la chaîne matériel du programme de génie informatique.

Également, les étudiants de génie informatique et génie logiciel sont à nouveau rassemblés à la fin de la deuxième année afin de participer à un projet conjoint dont le thème est le multimédia.

Les étudiants seront alors mis en équipes disciplinaires: les étudiants de génie informatique seront responsables des aspects infographiques et des performances du système, alors que les étudiants de génie logiciel seront responsables des fonctionnalités concernant les interfaces personne-machine ainsi que des plans de tests.

Le cours Physique des corps articulés sera une version adaptée du cours Mécanique pour ingénieur. Après discussions avec le représentant de ce cours, une telle adaptation est possible simplement en modifiant le contenu de deux semaines de cours.

Notons l’introduction d’un nouveau cours: LOG2900N Structure discrète. L’objectif est de présenter les connaissances de base pour la description formelle et l’analyse des principales structures rencontrées en algorithmique. L'étudiant développera une habileté pour les manipulations formelles de ces structures et saura utiliser les différentes formes de preuves formelles. Étant donné la composante informatique importante dans ce cours, il sera dispensé par un professeur du département de génie informatique.

Finalement, mentionnons l’allégement du nombre de crédits (14 pour A3 et 14 pour H4) par rapport au programme actuel (respectivement 15 et 15).

(18)

Projet de formation en GI (1ère année) A1

13 cr. H1

14 cr.

MTH 1101 Calcul I 2 cr.

MTH1006 Alg. linéaire 2 cr.

MTH1101 Équations diff.

2 cr.

Math

GI base

INF1500 Logique Électronique

3 cr.

GIGL

INF1600 Principes des microprocesseurs et leur

programmation 3 cr. GIGL INF1005

Programmation procédurale 3 cr. GIGL

INF1010 Programmation orientée objet

3 cr.

GIGL

Projet int.

INF1900 Projet initial en ingénierie

informatique 3 cr. GIGL

GL base

LOG1000 Produit logiciel

3cr.

GIGL INF1111 Introduction à

l’ingénierie informatique 3 cr.

GIGL

Figure 2.1 Cours de 1re année en génie informatique

(19)

Projet de formation en GI (2e année) A3

14cr. H4

14 cr.

Math

GI base

Matériel (élec.)

LOG2900N Structures discrètes

2 cr. GIGL

MTH1102 Calcul II 2 cr.

INF2010 Structure de données et algorithmes

3 cr. GIGL

INF2710 Interface personne-machine et infographie

3 cr.

GL base

LOG2000N Architecture logicielle

3 cr.

GIGL

ELE1600 Introduction aux circuits électoniques

3 cr.

ELE2302 Circuits électroniques

3 cr.

Science fond.

ING1010IL Mécanique pour ing.-

Physique des corps articulés 3 cr.

Projet int.

INF2900 Projet 2 en ingénierie

informatique 3 cr.

ING1003 INF1010

MTH1101

LOG1000

INF2610 Noyau d’un système d’exploitation 3cr. GIGL INF1600

INF2010 INF1010

INF1500

Figure 2.2 Cours de 2e année en génie informatique 2.1.3 La troisième année

Au cours de la troisième année (figure 2.3), les chaînes mathématique et matériel se poursuivent alors que des cours plus spécialisés en génie informatique sont introduits. Ces derniers, ainsi que les cours de la chaîne matériel, permettront la réalisation à l’hiver d’un projet intégrateur sur la conception système25. Cette troisième année qui fait aussi place au stage industriel a été structurée de manière à permettre un stage à l’automne, une session d’été. Pour que l’étudiant puisse avoir complété 60 crédits avant de faire un stage à l’automne, il devra avoir complété le semestre A5 durant l’été (après la deuxième année). Également, l’étudiant désirant faire son stage à l’hiver devra avoir complété le semestre A5 durant l’été, pour ensuite compléter le

25 Aussi désigné par conception conjointe logicielle/matérielle

(20)

semestre H6 à l’automne suivant. Avec cette façon de faire, un trimestre d’été de 5 cours (A5) est donc à prévoir.

Finalement, mentionnons que la proposition d’allégement de la charge de travail pendant les quatre premiers semestres (resp. 13, 14, 14 et 14 crédits) implique que l’étudiant devra s’inscrive à un cours du soir durant la période du stage (SSH5501, Éthique appliquée à l’ingénieur). Pour les étudiants complétant un stage à l’étranger, la possibilité d’un enseignement à distance est à considérer.

Projet de formation en GI (3e année) Filière classique E5 si stage à aut. ou hiv.1

A5 sinon 15 cr.

A5 si stage à hiv.

H6 sinon 15 cr.

Math

Matériel (élec.)

Sciences Fond.

LOG3950N Modélisation

numérique 3 cr. GIGL MTH2120

Analyse appliquée 3 cr.

ELE3302 Systèmes numériques programmables

3 cr.

ING1000 Champs électromagnétiques

3 cr.

SSH

SSH5201P Économie, risques et

finance pour l’ing.

3 cr.

Projet Int.

INF3900 Projet 3 en ingénierie

informatique 3 cr.

Session du stage (A5, H6

ou Été)*

Stage

STXXXX Stage dans l’entreprise

3 cr.

MTH1102

INF2610

ELE2302 MTH2120

ELE2302

MTH2302 Probabilités pour

ingénieurs 3 cr.

MTH1006 MTH1101

SSH5103 Technologie, informatique et société

2 cr.

GI base

GI spécialités

de la filière

INF3401 Réseaux téléinformatiques

3 cr, GIGL

INF3610 Systèmes microprocesseurs et

interfaces 3 cr.

ELE3704 Introduction aux communications

numériques 3 cr.

INF2610 INF2610

1. E5 assure un minimun de 60 crédits avant le stage

Figure 2.3 Cours de 3e année en génie informatique

(21)

Finalement, notons l’introduction d’un nouveau cours: LOG3950N Modélisation numérique.

L’objectif de ce cours, dispensé par un professeur du département de génie informatique, est de faire comprendre les limites du calcul point flottant et les incidences sur les erreurs de modélisation. La perspective serait celle du génie informatique et du génie logiciel.

2.1.4 La quatrième année

Au cours de la quatrième année (figure 2.4), un projet final de conception de 6 crédits prendra place. Il pourra être concentré sur un semestre ou distribué sur deux semestres. En fonction de ce choix, les cours de concentration au choix pourront être distribués afin de permettre deux semestres de 15 crédits. Tout comme pour le programme actuel, un bloc de cours à option (12 crédits) sera aussi disponible.

Projet de formation en GI (4e année) Filière classique A4

15 cr. H4

15 cr.

Sciences fond.

Projet final

SSH GI spécialités

de la filière

Sciences fond.

Au choix 3 cr.

INF4900 Projet final de conception 6 cr.

INF4420 Sécurité informatique.

3 cr.

INF4710 Fichiers et bases de données

3 cr.

GIGL

Cours d’orientation

3 cr.

Cours d’orientation

3 cr.

Cours d’orientation

3 cr.

Cours d’orientation

3 cr.

SSH5501 Éthique et droit appliquées à l’ingénieur

3 cr.

Les 6 cr. de INF4900

peuvent aussi être complétés dans un seul semestre

INF2010 85 crédits

INF2610

Figure 2.4 Cours de 4e année en génie informatique

2.1.5 La distribution des crédits concentrations et «cœur dur» du programme La figure 2.5 résume la distribution des crédits au travers les différentes chaînes.

(22)

Bien que les concentrations ne soient pas présentes dans ce livrable, on peut déjà estimer le

«cœur dur» du programme (ce qui est commun à toutes les concentrations) comme étant tous les cours à l’exception du bloc GI spécialités de la filière de la quatrième année (Figure 2.4).

LOG2900N Structures discrètes

2 cr. GIGL

Math

GI base

INF1005 Programmation

procédurale 3 cr. GIGL

INF1010 Programmation orientée objet

3 cr.

GIGL

Projet int.

INF1900 Projet initial en ingénierie

informatique 3 cr. GIGL

MTH2120 Analyse appliquée

3 cr.

19 crédits

GL

LOG2000N Architecture logicielle

3 cr.

GIGL

GI spéci-

alités de la filière

INF3610 Systèmes microprocesseurs et

interfaces 3 cr.

ELE3704 Introduction aux communications

numériques 3 cr.

Cours d’orientation

3 cr.

Cours d’orientation

3 cr.

Cours d’orientation

3 cr.

Cours d’orientation

3 cr.

27 crédits

24 crédits (12 au choix)

Projet final

INF4900 Projet final de conception 6 cr.

9 crédits

6 crédits

Stage Stage XXXX3 cr. 3 crédits

6 crédits

MTH 1101 Calcul I 2 cr.

MTH1101 Équations diff.

2 cr.

MTH1102 Calcul II 2 cr.

MTH1006 Alg. linéaire 2 cr.

INF2010 Structure de données et algorithmes

3 cr. GIGL

LOG1000 Produit logiciel

3cr.

GIGL

Matériel (élec.)

ELE1600 Introduction aux circuits électoniques

3 cr.

ELE2302 Circuits électroniques

3 cr.

Science fond.

Sciences fond.

Au choix 3 cr.

ING1000 Champs électromagnétiques

3 cr.

SSH

INF1111 Introduction à l’ingénierie informatique

3 cr.

GIGL

9 crédits

9 crédits

8 crédits

ELE3302 Systèmes numériques programmables

3 cr.

Total: 120 crédits

SSH5103 Techonologie, informatique et société

2 cr.

INF3401 Réseaux téléinformatiques

3 cr, GIGL

INF4420 Sécurité informatique.

3 cr.

INF2900 Projet 2 en ingénierie

informatique 3 cr.

MTH2302 Probabilités pour

ingénieurs 3 cr.

SSH5201P Économie, risques et

finance pour l’ing.

3 cr.

SSH5501 Éthique et droit appliquée à l’ingénieur

3 cr.

ING1010IL Mécanique pour ing.-

Physique des corps articulés 3 cr.

INF2710 Interface personne-machine et infographie

3 cr.

INF1600 Principes des microprocesseurs et leur

programmation 3 cr. GIGL

INF1500 Logique Électronique

3 cr.

GIGL

INF4710 Fichiers et bases de données

3 cr.

GIGL

INF2610 Noyau d’un système d’exploitation 3cr. GIGL

INF3900 Projet 3 en ingénierie

informatique 3 cr.

LOG3950N Modélisation numérique 3 cr. GIGL

Figure 2.5 Distribution des crédits pour le programme de génie informatique

(23)

2.1.6 Les orientations

Dans l’actuel curriculum, l’orientation Multimédia, offerte par le DGI, est disponible à la fois pour le génie informatique et pour le génie logiciel. Il sera possible de maintenir cette orientation dans le nouveau programme.

L’orientation thématique Innovation technologique s’avère toujours intéressante pour les futurs gestionnaires de technologies de l’information. Toutefois, l’intérêt devrait être plus marqué pour les aspects matériels plutôt que logiciels. En effet, dans ce dernier cas la propriété intellectuelle du produit logiciel est couverte par la loi des droits d’auteur, ce qui change significativement les pratiques usuelles de mise en marché et de commercialisation.

Si la clientèle le permet, d’autres orientations seront également développées.

2.1 Principes généraux

2.2.1 La liste des cours qui seront mis en place conjointement avec d’autres programmes Avec le programme de génie logiciel

La figure 2.4 montre que plus de 45 crédits sont communs (voir étiquettes GIGL) avec le programme de génie logiciel. Ce nombre augmente à plus de 70 crédits si on considère tous les cours de mathématiques en commun, ainsi que les cours SSH et de sciences fondamentales.

Avec le programme de génie électrique

Les cours INF1005 Programmation procédurale, INF1010 Programmation orientée objet et ELE1600 Introduction aux circuits électroniques seront communs avec le programme de génie électrique. De plus, il y aura éventuellement des cours de concentration (filière classique, concentrations télématique et réseautique et informatique industrielle).

D’autre part, les cours de la chaîne matériel ELE2302 Circuits électroniques et ELE3302 Systèmes numériques programmables seront développés conjointement avec le département de génie électrique.

2.2.2 La liste des cours qui seront confiés aux départements de support, MTH ou SSH Mathématiques

À ce jour, six cours seront confiés : MTH1001 Calcul I, MTH1006 Algèbre linéaire, MTH1101 Équations différentielles, MTH1102 Calcul II, MTH2120 Analyse appliquée et MTH2302A Probabilités pour l’ingénieur

Études complémentaires

À ce jour, 3 cours seront confiés : SSH5201P Économie, risque et finance pour l’ingénieur, SSH5501 Éthique et droits appliquées à l’ingénierie et SSH5103A Technologie, informatique et société.

(24)

Autres départements

Trois cours de sciences fondamentales seront confiés aux départements qui en seront responsables:

• ING1000 Champs électromagnétiques

• ING1010IL Mécanique pour l’ingénieur – Physique des corps articulés et

• un cours de sciences fondamentales au choix dans une liste déterminée 2.2.3 Les cours de spécialité en 1ère année

Sept cours de spécialité seront dispensés en 1ère année :

• INF111 Introduction à l’ingénierie informatique,

• INF1500 Logique électronique,

• INF1600 Principes des microprocesseurs et leur programmation,

• INF1005 Programmation procédurale,

• INF1010 Programmation orientée objet Programmation I,

• LOG1000 Produit logiciel et

• INF1900 Projet initial en ingénierie informatique 2.2.4 La conformité aux normes du BCAPI

Selon l’Annexe 1 du document Proposition d’une Table des matières26 on obtient la répartition suivante :

2.2.4.1 Normes quantitatives Mathématiques

Un minimum de 195 UA est demandé. Or, la répartition suivante nous donne un total de 313 UA : Algèbre linéaire 39 UA, Calcul I 39 UA, Calcul II 39 UA, Équations différentielles 36 UA, Structures discrètes 36 UA, Analyse appliquée 52 UA, Probabilités pour l’ingénieur 52 UA et Modélisation numérique 20 UA.

Sciences fondamentales

Un minimum de 195 UA est demandé. Or, la répartition suivante nous donne un total de 143 à 156 UA : Mécanique pour l’ingénieur 52 UA, Champs électromagnétiques 52 UA et un autre cours à choisir 39 à 52 UA. De plus, 112 UA sont faites au cégep.

26 http://www.polymtl.ca/projform/docs/documents/prop-tdm-4-fin.pdf

(25)

Études complémentaires

Un minimum de 225 UA est demandé. Or, la répartition suivante nous donne un total de 186.827: SSH5201P Économie, risques et finance 48.8 UA, SSH 5501 Éthique et droits appliquées à l’ingénieur 39UA, SSH5103A Technologie, informatique et société 39 UA, Introduction à l’ingénierie informatique (HPR 15 UA) et les projets intégrateurs 1 à 3 + le projet final de conception (communications 15 UA, gestion 30 UA). De plus, 60 UA sont faites au cégep.

Sciences du génie

Le calcul exact n’est pas encore disponible puisqu’il faudra attendre d’avoir complété l’analyse de l’ensemble des nouveaux cours (près de 40 crédits). Toutefois, le programme actuel procure 650 UA et l’on prévoit une diminution d’environ 25% des UA. Par conséquent, on peut estimer à environ 500 UA les connaissances en sciences du génie. Le minimum requis est de 225 UA.

Conception en ingénierie

Pour les mêmes raisons que le point précédent, les connaissances en ce qui concerne le calcul exact de UA en conception en ingénierie ne sont pas encore disponibles. Toutefois, une partie importante de la diminution des UA en sciences du génie se fera à l’avantage de la conception en ingénierie. Le programme actuel comptant 443 UA pour cette dernière, on peut donc aisément estimer un minimum de 500 UA. Le minimum requis est de 225 UA.

Sciences du génie + conception en ingénierie

La somme des deux derniers points est donc estimée à 1000 UA, alors que le minimum est de 900 UA.

2.2.4.2 Normes qualitatives Norme 2.2.3

Gestion de projets

Cette norme est couverte par les cours de projets intégrateurs de 2e et 3e année, ainsi que le projet final de conception. L’intégration de la gestion des projets dans ces derniers se fera de façon similaire à la proposition du comité des HPR : 0,5 crédit pour le projet intégrateur de 2e année, 1,0 crédit pour le projet intégrateur de 3e année et 0,5 crédit pour le projet final de conception.

Norme 2.2.4

Économie de l’ingénierie

Cette norme sera couverte par le cours SSH5201P Économie, risques et finance pour l’ingénieur.

27 Le contenu de certains cours SSH n’étant pas complètement défini, nous nous basons alors sur le nombre de UA de la version courante.

(26)

Impact de la technologie sur la société

Cette norme sera couverte par le cours SSH5103A Technologie, informatique et société.

Méthodologies et cheminements intellectuels propres aux sciences humaines et aux sciences sociales

Cette norme sera couverte par les cours SSH5103A Technologie, informatique et société et SSH5501 Économie, risques et finance pour l’ingénieur.

Communication orale et écrite

Cette norme sera couverte par les cours de projets intégrateurs de 2e et 3e année et par le projet final de conception.

Norme 2.2.6

Mesures de sécurité dans les laboratoires

Cette norme sera couverte par les cours INF1111 Introduction à l’ingénierie informatique, les cours de projets intégrateurs de 2e et 3e année et par le projet final de conception.

Norme 2.2.7

Rôle et responsabilité de l’ingénieur dans la société, responsabilités légales et déontologiques, éthique, équité :

Cette norme sera couverte par le cours SSH5501 Éthique et droit appliquées à l’ingénieur

Santé et sécurité du public et des travailleurs

Cette norme sera couverte par les cours INF1111 Introduction à l’ingénierie informatique, les cours de projets intégrateurs de 2e et 3e année et par le projet final de conception.

Développement durable et gestion environnementale

Les aspects «impact social» de cette norme seront couverts par le cours SSH5103A Technologie, informatique et société. Quant à l’aspect «proposition de solutions techniques», aucun cours ne couvre cet aspect mais il nous apparaît peu pertinent pour l’ingénieur informatique (comparativement par exemple à l’ingénieur chimique).

Références

Documents relatifs

La variante A sera plus efficace car la dimension 0 ( get_global_id(0) ) varie le plus vite et fera accéder des cases consécutives en mémoire pour les différents fils d’un

1 seul thread car le noyau alloue les processeurs aux processus et non pas aux threads (au plus 1 processeur par processus). Oui, par exemple dans la situation suivante : 1) tous

Les tarifs des prestations sont également présentés pour l’année 2008 ; l’ensemble des tarifs est conservé au minimum sur deux années.. Après une période d'activité

1 majeure commune et 2 mineures au choix : - Ingénierie Numérique pour l’Industrie - Ingénierie de Production CYCLE INGÉNIEUR Spécialité Génie Industriel. 1 majeure commune et

- Être capable de mettre en oeuvre une application simple d’automatisation conçue autour d'automates programmables industriels ou de systèmes cibles généralistes, - Être

Le  programme  de  baccalauréat  en  génie  chimique  a  pour  but  de  former  des  ingénieurs  chimistes  en  vue  d’une  insertion  immédiate  sur  le  marché 

Cours de mathématiques MTH1006 Algèbre linéraire MTH1101 Calcul I MTH1102 Calcul II MTH1110 Équations différentielles MTH2210B Analyse numérique pour ingénieur GCH2530

o Illustration 6: Schémas du passage du courant dans le moteur pour le quadrant