• Aucun résultat trouvé

Sur l’équation <span class="mathjax-formula">$x^3+y^3=z^3+u^3$</span>

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Sur l’équation <span class="mathjax-formula">$x^3+y^3=z^3+u^3$</span>"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

H ERMITE

Sur l’équation x

3

+ y

3

= z

3

+ u

3

Nouvelles annales de mathématiques 2e série, tome 11 (1872), p. 5-8

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1872_2_11__5_0>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1872, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

NOUVELLES ANNALES

DE

MATHÉMATIQUES.

SUR L'ÉQUATION x* -h f = z*

PAR M. HERMITE.

On doit à Euler les formules suivantes, qui vérifient identiquement cette équation :

+

et M. Binet, dans une Note siu* une question relative à la théorie des nombres [Comptes rendus, t. XII, p. 248), a observé qu'on pouvait, sans diminuer leur généralité, les réduire aux expressions plus simples :

3b,

où n'entrent que deux indéterminées a et Z>. Je me pro- pose de tirer ces résultats comme une conséquence de la

(3)

( 6 )

propriété générale des surfaces du troisième ordre, con- sistant en ce que leurs points peuvent se déterminer indi- viduellement. Soit donc u= i ; j'observe qu'en désignant par a une racine cubique imaginaire de l'unité, les droites

x = a, x = a%

y = o?z. y rrr OLZ

sont entièrement situées sur la surface xz 4- r3 = s3 -4- i.

Cela posé, une autre droite, représentée par les équa- tions

x z=i az -\- by

y =pz -f- q,

rencontrera chacune de ces génératrices, si Ton a Içs conditions

a — b q a a2 — p y? — b q

a OL — p '

il où Ton uni

et les coordonnées zn z.2 des points de rencontre seront respectivement les quantités

a — b

_a?-b

z<i — «

Or l'équation

(nz -, by -t (pz -r dévia admettre pour solutions

(4)

( 7 )

la troisième racine sera donc une fonction rationnelle des coefficients, qui s'obtient aisément comme il suit.

Développons l'équation en nous bornant aux termes en z% et 32 \ nous en conclurons, pour la somme des racines, l'expression

z -+- zx -4- z2 z=. ô - •

Mais on a

a-fa' — ib I + ?i

donc

ï -f- ib

II vient ensuite, si Ton remplace p et q par leurs valeurs an a et &,

et de là résultent, pour x et y, les expressions

__ (ï •+- b H- 62) (ï -f- 2 * ) — o3

,r — j „ fl3 __ ^i '

__ (ï -h ^ -4- ^>2)3 Q3(i 4- ib)

y

Elles se simplifient, si Ton écrit, au lieu de a, - , et au lieu de 6, - , en prenant ces nouvelles formes, savoir :

_ _ (a7 - h ab -\- b*)(a H- ?.b) — i

(<72 -f- ab •+• b7)2 — a — ib

j • - - — j

^ 3 I '

(5)

et, en revenant à l'équation homogène

nous obtenons ainsi pour solution :

.r =z(a2 ~h ab -{- b2)(a -{- nb) — i , y — (a*.+. ab -h b2)7 — a ~ ?.b,

z = (a7 -\-ab + b*)* — a-h b,

u=za* — b* — i =z{a?-±ab -+- b2) (a — b) — i .

Or il suffit maintenant de changer b ewib et a en a — b pour que ces formules deviennent

z =(a> -\- 3b*y—a-h 3b,

tf=z {a7 -h 3 b7) (a — 3b) — i.

Ce sont précisément celles d'Euler, sauf que .T, r , 3, u sont remplacés par s, — j ' , a:, et — //.

Références

Documents relatifs

On sait que Fermât a annoncé l'impossibilité de décomposer un cube en deux autres cubes, et généralement une puissance quelconque en deux puissances du même nom, au-dessus de la

— Soient a et b deux valeurs quel- conques et approchées de leur moyenne proportionnelle; tout nombre intermédiaire entre a et b est évidemment une valeur plus approchée de leur

Mori [Mr] asserts the existence of a minimal model for a given complex algebraic 3-fold except for uniruled ones.. In [My] the author proved a minimal 3-fold has

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infrac- tion pénale.. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention

L'objet de cet article est de montrer que la méthode des caractéristiques, proposée par Engquist et Hou dans [2], dont l'originalité réside dans la construction du maillage, peut

Il suffit d'imposer que les matrices où ƒ est appliquée, appartiennent à M +. L'implication inverse est, en général, fausse comme nous le verrons dans le § 3. Elle est vérifiée

En effet, si M est un point de la courbe, il arrive, pour un certain nombre de positions de cette courbe, que M est le point de contact m de la courbe avec son enveloppe, et la

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation ( http://www.numdam.org/conditions )..