Kumaran, Maha. 2019. Éditorial. Revue canadienne de bibliothéconomie universitaire 4: 1–2. ht tps://doi.
org/10.33137/cjal-rcbu.v4.32168 © Maha Kumaran, CC BY-NC.
Éditorial
Maha Kumaran
University of Saskatchewan
B
ienvenue au numéro 4, le numéro spécial de la RCBU sur la diversité. Avant de parler du contenu de ce numéro, je tiens à souligner mon apprentissage et mon ex- périence de travail avec les rédacteurs de la RCBU. Ce numéro n’aurait pas vu le jour sans leur aide et leur soutien. Je tiens particulièrement à remercier Kristin Hoffmann d’avoir travaillé comme si elle était un clone de moi-même—elle a lu et relu chaque version de chaque article et de chaque critique de livre qui ont été soumis et a égale- ment aidé dans les étapes ultérieures en tant que réviseure. Si les rédacteurs étaient payés, Kristin serait inabordable, car elle a sacrifié de nombreuses soirées et fins de semaine au cours de la dernière année pour terminer ce projet. En acceptant de faire ce numéro spécial, je savais qu’il y aurait de nombreux défis à relever et que le travail de rédaction serait exigeant. Kristin m’a guidée dans l’art de la révision par les pairs pour diriger les auteurs et extraire leur meilleur travail, en leurs propres mots, afin que les auteurs, les éditeurs et les lecteurs puissent tous avoir confiance dans la qual- ité, la validité et la solidité des œuvres publiées, et il s’agit de l’aspect qui revêt la plus grande importance. Merci aussi à Lisa Richmond, une autre rédactrice de la RCBU, qui a organisé la relecture et la révision pour toute l’équipe. Je tiens également à remer- cier Jane Schmidt, ma perspicace collègue dotée d’un esprit vraiment libéral, d’avoir accepté mon invitation à contribuer à ce premier numéro de la RCBU sur la diversité.Jane n’a pas non plus ménagé ses efforts pour me trouver les bons examinateurs pour ce numéro. Enfin, un grand merci du fond du cœur à tous les auteurs et les exam- inateurs. Ce numéro de la revue est la somme de tous vos efforts. J’espère que votre expérience avec la RCBU a été aussi positive que la mienne.
J’ai toujours été d’avis que la diversité devrait faire partie intégrante et intrinsèque de la bibliothéconomie, et non être un ajout ou une réflexion après coup. Nous
avons reçu de nombreux textes perspicaces de bibliothécaires du Canada et des États-Unis qui vous démontreront à quel point la diversité est florissante dans la
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bibliothéconomie universitaire. Les contraintes de temps nous ont permis de publier ce qui se trouve dans le présent numéro et j’espère que d’autres textes soumis seront publiés dans un prochain numéro de la RCBU. J’espère que la variété proposée dans ce numéro plaira au lectorat.
Les critiques de livres traitent de plusieurs facettes de la diversité : la blancheur dans la bibliothéconomie, le racisme dans les résultats des moteurs de recherche, le corps professoral autochtone et les expériences raciales, la bibliothéconomie internationale et les collections allosexuelles. Les articles sont une compilation de données scientifiques sur la diversité en bibliothéconomie. Hines souligne les lacunes dans la formation en leadership en bibliothéconomie, particulièrement pour les bibliothécaires de couleur ou, comme elles sont appelées au Canada, les minorités visibles. Dudley emprunte à la psychologie clinique et aux soins infirmiers pour offrir un cadre multidimensionnel de sécurité culturelle afin de déraciner et de décoloniser la bibliothéconomie à tous les niveaux, des collections aux services, particulièrement dans le contexte des utilisateurs autochtones. Tharani combine son expertise en bibliothéconomie, sa connaissance intime des collections ismaéliennes et ses méthodologies autochtones et participatives de recherche active pour décrire les connaissances qu’il a acquises lors du processus de conservation de la tradition orale des ginans. L’entrevue de Greenshields avec Adrienne Heavy Head, fondatrice et directrice de la Blackfoot Digital Library, est une forme unique d’article de revue et inspirera des conversations sur la gestion des connaissances, particulièrement du point de vue des Pieds-Noirs.
J’espère sincèrement que mes collègues bibliothécaires comprendront l’ampleur de la diversité, au-delà de la démographie. Oui, nous devons embrasser la diversité en employant des bibliothécaires diversifiés—et, en particulier, en les incluant dans les stratégies de planification de la relève—mais la diversité, c’est aussi comprendre, accepter et intégrer d’autres connaissances telles qu’elles sont. Après tout, la mission première de la bibliothéconomie demeure la conservation du savoir.