• Aucun résultat trouvé

RAPPORT FINAL INFORMATIONS DE BASE SUR LA PRESTATION. Appui régional à la lutte contre la trypanosomiase en Afrique centrale

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "RAPPORT FINAL INFORMATIONS DE BASE SUR LA PRESTATION. Appui régional à la lutte contre la trypanosomiase en Afrique centrale"

Copied!
37
0
0

Texte intégral

(1)

RAPPORT FINAL

INFORMATIONS DE BASE SUR LA PRESTATION.

Appui régional à la lutte contre la trypanosomiase en Afrique centrale

Localisation géographique

Angola, République Démocratique du Congo, République du Congo, République

Centrafricaine, Zambie, Malawi Secteur et sous –secteur CAD Santé / Lutte contre les maladies

infectieuses (12250)

Agences d’exécution OMS-AFRO, CTB

Institutions nationales chargées de l’exécution

ICCT (Angola), PNLTHA (RDC) et PNTHA (Congo-Brazza, RCA, Zambie et Malawi) Nombre d’experts en coopération

internationale engagés dans le projet

1 (Conseiller régional de l’OMS Afro pour la THA) : cfr Résultat intermédiaire 1 Act 1 Durée de la prestation (selon AS/CS) Initialement 2 ans ensuite après échange de lettres « jusqu’à l’épuisement des fonds »

Code Navision RAF/00/001

Numéro d'intervention NI 10907/17

Date signature convention spécifique 17/06/1999

Budget (EUR) 1.527.024 EUR

Date démarrage 01/05/2000

Date de transfert à la CTB 04/04/2000

Modalités de gestion Régie

Objectif global

La mortalité et la morbidité dues à la trypanosomiase humaine africaine sont diminuées

Objectif spécifique

Les activités de contrôle de la trypanosomiase humaine sont renforcées dans les aires les plus touchées

Bénéficiaires

PNLTHA (RDC) ICCT (Angola), PNTHA de la RdC et la RCA et les populations touchées par la THA dans ces pays

Composition de la Structure Mixte de Concertation Locale (SMCL)

Il n’existait pas de SMCL pour cette prestation.

Taux de réalisation au 30/03/2009 100 %

Dépenses réalisées 100 %

Période couverte par le rapport 2000-avril 2009

(2)

Annexes Oui Non

Résumé des résultats X

Etat des recettes et dépenses X

Taux de déboursement de la prestation X

Personnel de la prestation X

Appels d’offres X

Equipements X

Formations X

Bailleurs de fonds X

Abréviations

AGCD Administration Générale de la Coopération au Développement BCT Bureau Central de la Trypanosomiase

CATT Card Agglutination Trypanosomiasis Test CDTC Centre pour le diagnostic, traitement et contrôle

CEMAC Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale

CSIRLT Conseil scientifique international pour la recherche et la lutte contre les trypanosomiases CTB Coopération Technique Belge

DA Dépistage Actif

DFMO Di-fluoro-méthyl-ornithine

DGCD Direction Générale pour la Coopération au Développement DNDI Drugs for Neglected Diseases Initiative

DP Dépistage passif

DTF Dossier Technique et Financier

ICCT Instituto de Combatto e Controlo Das Tripanossomiases IEC Information, Education et Communication

IMT Institut de Médecine Tropicale d’Anvers INRB Institut National de Recherche Biomédicale IOV Indicateur Objectivement Vérifiable MSF-B Médecins Sans Frontières Belgique

NC Nouveau cas

OCEAC Organisation de Coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique Centrale OMS Organisation Mondiale de la Santé

PATTEC Panafrican Trypanosomiasis and Tsé-Tsé Eradication Campaign

PNLTHA Programme National de la Lutte contre la Trypanosomiase Humaine Africaine PNTHA Programme National de la Trypanosomiase Humaine Africaine

RCA République Centrafricaine RdC République du Congo

RDC République Démocratique du Congo RFI Radio France Internationale

SMCL Structure Mixte de Concertation Locale TAA Trypanosomiase Africane Animale UCL Université Catholique de Louvain ULB Université Libre de Bruxelles UM Unité Mobile

VRT Vlaamse Radio en Televisie

(3)

Table de matières

Informations de base sur la prestation 1

Abréviations 2

Table de matières 3

1ère Partie : Appréciation 4

2ème Partie : Résumé de la mise en œuvre de la prestation 7

3ème Partie : Commentaires et Analyses 12

4ème Partie : Annexes 19

(4)

PREMIÈRE PARTIE : APPRECIATION

Appréciez la pertinence et la performance de la prestation en utilisant les appréciations suivantes:

1. - Très satisfaisant 2. - Satisfaisant

3. - Non satisfaisant, malgré certains éléments positifs 4. - Non satisfaisant

X. - Sans objet

Inscrivez vos réponses dans la colonne correspondant à votre rôle dans l'exécution de la prestation :

Responsable du PNLTHA-

RDC1

Responsable CTB de l’exécution PERTINENCE

1. Quelle est la pertinence de la prestation par rapport aux priorités nationales de développement?

1 1

2. Quelle est la pertinence de la prestation par rapport à la politique belge de développement?

Indiquez votre score par rapport aux trois thèmes ci- dessous :

a) Genre

b) Environnement c) Economie sociale

1

2 2 2

1

2 2 2 3. Les objectifs de la prestation étaient-ils toujours

pertinents ?

1 1

4. La prestation a-t-elle répondu aux besoins des groupes cibles?

2 2

5. En fonction de ses objectifs, la prestation s’est elle appuyée sur les organes locaux d’exécution

appropriés?

2 2

1 Appréciation du Dr Kande, porte-parole des autres programmes nationaux et médecin-directeur du PNLTHA de la RDC, pays qui a bénéficié le plus bénéficiaire de ce projet.

(5)

Responsable du PNLTHA-

RDC2

Responsable CTB de l’exécution

PERFORMANCE

1. Les résultats obtenus par la prestation ont-ils

contribué à la réalisation de ses objectifs3 ? (efficacité)

2 2

2. Appréciez la qualité des résultats intermédiaires (efficacité)

2 2

3. Les modalités de gestion de la prestation ont-elles été appropriées? (efficacité)

3 3

4. Les ressources de la prestation ont-elles été suffisantes sur le plan de (efficience) :

2 2

a. Ressources financières? 2 2

b. Ressources humaines ? 3 3

c. Matériel et équipements ? 2 2

5. Les ressources de la prestation ont-elles été utilisées efficacement et optimalisées pour obtenir les résultats attendus? (efficience)

2 2

6. La prestation a-t-elle été satisfaisante sur le plan coût- efficacité par rapport à des interventions similaires?

(efficience)

2 2

7. Sur base du planning d’exécution, appréciez la

rapidité d'exécution de la prestation. (respect des délais)

3 3

Indiquez votre appréciation globale de la prestation en utilisant les appréciations suivantes:

1 - Très satisfaisant 2 - Satisfaisant

3 - Non satisfaisant, malgré certains éléments positifs 4 - Non satisfaisant

Responsable du PNLTHA-

RDC

Responsable CTB de l’exécution

Appréciation globale de la prestation 2 2

2 Selon le PRIMA, §71, pp. 19-20, il convient « d’apprécier et de mesurer les performances convenues dans les phases de préparation selon les 4 critères et les indicateurs établis pendant la formulation. (Les 4 critères sont efficacité, efficience, respect des délais et qualité du personnel).

3 voir annexe 1 pour plus de détails

(6)

Expliquez les raisons de votre appréciation, qui peut dépasser le cadre strict des critères de pertinence et de performance ci-dessus et être différente de l’appréciation donnée pour ceux-ci.

La cote donnée s’explique par la balance entre les points forts et les points faibles de ce projet : Points forts :

 Le projet a permis de faire fonctionner plusieurs équipes mobiles en RDC, Angola, la République du Congo et RCA dans des aires les plus touchées où il n’existait pas de structures de dépistage et de traitement. En outre des missions d’exploration de nouveaux foyers ont été effectuées en RDC, Angola et au Malawi grâce au financement du projet.

 Le projet a fourni un appui complémentaire important aux programmes nationaux de la RDC et de l’Angola : fourniture de véhicules, de matériel informatique, matériel de diagnostic (microscopes) et réactifs de séro-dépistage, matériel de campement, matériel de communication, trypanocides, matériels de traitement. A plusieurs reprises des ruptures de stock ont été évitées. Le transport a été assuré également.

 Le projet a contribué à l’échange d’informations entre les programmes nationaux de la RDC, l’Angola et la République du Congo.

 Le renforcement des capacités nationales à travers plusieurs formations et séminaires sur la THA en Afrique et en Europe (IMT Anvers, UCL, ULB, Cours International sur la THA, Cours sur l’éducation sanitaire au Bénin, …) a été apprécié positivement surtout par le plus grand bénéficiaire, le PNLTHA de la RDC.

Points faibles

 Le projet a accusé un retard dans son exécution pour plusieurs raisons : le retrait des sections de coopération belge de l’Angola et de la République du Congo où il n’y avait plus de répondant pour le projet ; la reforme de la coopération belge ; les guerres en RDC, Angola et la République du Congo ;

 La difficulté de coordonner un projet s’étendant sur plusieurs pays ;

 La non-existence d’une SMCL pour piloter le projet alors que sa configuration n’était pas simple du fait qu’il couvrait plusieurs pays et qu’il y avait plusieurs acteurs à la fois : OMS- Afro Harare / OMS-RDC / OMS-Angola / PNLTHA RDC / ICCT Angola / CTB RDC Trypano / CTB Angola Trypano ;

 L’existence d’une certaine confusion quant aux rôles de différents acteurs dans ce projet (OMS-Afro/CTB/Programmes Nationaux).

Conclusion : le projet ayant à chaque fois répondu à des besoins réels sur terrain identifiés par les programmes nationaux, l’appréciation globale du projet est positive en dépit d’une mise en œuvre plutôt difficile à cause d’un montage complexe du projet et un contexte d’insécurité dans chacun des pays d’intervention.

Responsable du PNLTHA de la RDC Responsable technique CTB de l’exécution

Dr Kande Betu Ku Meso Dr Van der Veken Wim

(7)

DEUXIÈME PARTIE : RÉSUMÉ DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA PRESTATION.

1. Rappel de l’objectif spécifique et des résultats intermédiaires de la prestation, tels que mentionnés dans le document de projet.

Objectif spécifique

Activités de contrôle de la trypanosomiase renforcées dans les aires les plus touchées

RI 1 Coordination régionale améliorée

RI 2 Coordination au niveau national améliorée en RDC et en Angola

RI 3 Fonctionnement des directions nationales et des coordinations provinciales des programmes nationaux renforcé en RDC et en Angola

RI 4 Ruptures de stock de trypanocides, de matériel de dépistage et de diagnostic et de matériel d’injection prévenues

RI 5 Appui logistique supplémentaire fourni aux intervenants sur le terrain dans les aires les plus touchées en RDC et en Angola

RI 6 Appui logistique pour l’installation et appui au fonctionnement fourni pour une équipe mobile spécialisée en République du Congo (Brazzaville)

RI 7 Appui logistique fourni pour l’installation d’une équipe mobile spécialisée en RCA

RI 8 Appui technique et appui ponctuel en médicaments, matériel et équipement à d’autres pays d’endémie assurés pour répondre aux situations d’urgence

RI 9 Formation du personnel renforcée à tous les niveaux et échanges d’informations soutenus en RDC et en Angola

RI 10 Appui au projet de recherches de l’IMT d’Anvers à Bwamanda (RDC) et Daloa (Côte d’Ivoire) assuré (projet financé par l’AGCD)

2. Dans quelle mesure l’objectif spécifique de la prestation a-t-il été atteint, en fonction des indicateurs retenus ?

En différenciant les 4 IOV de l’objectif spécifique on obtient les résultats suivants :

IOV 1 : % de population à risque couvert par dépistage actif au moins doublé

Il s’agit d’un indicateur dont l’amélioration ne pouvait être obtenue dans aucun des pays dans le seul cadre de ce projet. Rappelons que les moyens du projet étaient seulement complémentaires aux moyens des projets bilatéraux en RDC et en Angola. Le nombre d’équipes mobiles, ayant d’abord augmenté tant en RDC qu’en Angola, est en baisse depuis quelques années suite à l’amélioration de la situation épidémiologique et donc la couverture en dépistage actif diminue.

Dans les régions où le contrôle de la THA se fait de mieux en mieux une augmentation de la couverture en dépistage actif n’est pas envisagée actuellement. Par contre certaines UM sont réorientées des foyers contrôlés vers des foyers encore actifs mais insuffisamment couverts.

(8)

IOV 2 : % de la population à risque couvert par

sérodépistage au moins doublé

En RDC, le pays le plus touché parmi les 4 pays d’intervention, le sérodépistage en passif est venu compléter le sérodépistage en actif non seulement au niveau des structures de lutte spécifiques du PNLTHA mais aussi au niveau des hôpitaux et les centres de santé de référence des zones de santé endémiques. A la demande de la CTB, l’IMT Anvers développe actuellement un test sérologique thermorésistant conditionné en flacons de 10 tests qui permettra d’étendre davantage la couverture vers les centres de santé en périphérie. L’évaluation de la couverture ne se fait donc plus seulement en termes de couverture en dépistage actif mais en termes de dépistage actif et passif. Le processus d’intégration de cette activité étant de plus en plus avancé dans plusieurs coordinations provinciales de la RDC on peut conclure à une meilleure couverture (doublement) qu’auparavant de la population à risque. Pour l’Angola et la République du Congo où le nombre d’équipes mobiles a diminué, la population couverte par le sérodépistage est à la baisse le volet de sérodépistage passif n’étant pas si avancé qu’en RDC.

IOV 3 : % des malades trouvé en stade I augmente d’au moins 25 %

Cet indicateur qui traduit dans quelle mesure le diagnostic est précoce ne s’applique pas dans des régions où la maladie est de mieux en mieux contrôlée et la transmission quasi coupée. La tendance à la diminution globale des cas dans de telles régions s’accompagne au contraire par un pourcentage plus élevé des cas du 2ème stade ayant échappé aux dépistages précédents.

IOV 4 : 80 % de malades traité correctement

Pendant toute la durée de l’intervention, les pourcentages de malades traités/malades diagnostiqués ont rarement été inférieurs à 90 %. Le pourcentage moyen des malades traités sur toute la période est d’environ 95 % dans chacun des pays sans jamais atteindre 100 %.

(9)

3. Dans quelle mesure les résultats intermédiaires de la prestation ont-ils été atteints, en fonction des indicateurs retenus ?

RI Degré d’atteinte

RI 1 Coordination régionale améliorée

 Plusieurs organisations internationales organisent régulièrement des réunions inter-pays sur la lutte contre la THA, la TAA et la lutte antivectorielle intégrée : L’OMS-AFRO à Harare, l’OCEAC, la CEMAC, le CSIRLT, l’OMS Genève, le DNDI (plateforme THA) et le PATTEC. De ce fait, l’objectif d’organiser 2 réunions inter-pays/an a souvent été atteint sur un financement autre que celui du projet. Etant donné la multiplicité des rencontres régionales au sujet de la THA, le projet ne s’est pas attelé à créer un cadre de concertation supplémentaire.

 Entre la RDC et le Congo-Brazzaville plusieurs dépistages transfrontaliers ont eu lieu dans la région de Ngabe-Kwamouth.

Des actions transfrontalières entre l’Angola et la RDC exigeant plus de préparation sur le plan diplomatique comme il a été souligné par l’ICCT lors de la réunion inter-pays Angola-RDC à Luanda en 2006, n’ont pas eu lieu.

RI 2 Coordination au niveau national améliorée en RDC et en Angola

 Etant donné qu’en RDC et en Angola les programmes sont décentralisés et que des réunions de coordination ont lieu à l’intérieur de ces provinces, les réunions de coordination au niveau national se tenaient 2 à 3 fois par an en moyenne.

RI 3 Fonctionnement des directions nationales et des coordinations provinciales des programmes nationaux renforcé en RDC et en Angola

 Au moins 4 missions de supervision et de suivi par les directions nationales ont eu lieu en RDC et en Angola par an.

 Le nombre de formations a largement dépassé les 2 sessions par an du fait que la formation était - tant en RDC qu’en Angola - un résultat intermédiaire dans le cadre des projets bilatéraux.

 Les rapports annuels des 2 pays prouvent que les données ont été collectées à plus de 90 % durant toute la période.

RI 4 Ruptures de stock de trypanocides, de matériel de dépistage et de diagnostic et de matériel d’injection prévenues

 L’indicateur « nombre de ruptures de stock diminué d’au moins 90 % » datant d’une période où ces ruptures étaient fréquentes alors qu’entre-temps la situation s’est beaucoup améliorée, n’a pu être maintenu dans sa description originale. L’organisation actuelle des programmes est telle que des ruptures de stocks des matériels se font de plus en plus rares.

RI 5 Appui logistique supplémentaire fourni aux intervenants sur le terrain dans les aires les plus touchées en RDC et en Angola

 La CTB a pu renforcer l’appui logistique aux coordinations provinciales dans les pays d’intervention. En Angola la CTB a repris l’intervention de MSF-B à Kwanza Norte ; de même en RDC de MSF-B (Equateur Sud) et de Fometro (Bas Congo, Kin, Bandundu, Kasaï). Pendant cette période de transition, l’appui complémentaire du projet régional a été d’une grande utilité.

(10)

RI 6 Appui logistique pour l’installation et appui au fonctionnement fourni pour une équipe mobile spécialisée en République du Congo (Brazzaville)

 Ce résultat a été atteint. Vers la fin de l’intervention le véhicule a néanmoins eu des pannes mécaniques difficiles à réparer.

 Ce sont surtout les MSF-Hollande qui ont appuyé la lutte contre la THA à Brazzaville et cela pendant plus de 5 ans avec 2 équipes mobiles entre 2001 et 2006.

RI 7 Appui logistique fourni pour l’installation d’une équipe mobile spécialisée en RCA

 Un véhicule et des équipements ont été livrés au programme national en 2001. La guerres dans ce pays a perturbé le fonctionnement du programme national.

RI 8 Appui technique et appui ponctuel en médicaments, matériel et équipement à d’autres pays d’endémie assurés pour répondre aux situations d’urgence

 Le conseiller régional basé en RDC a pu se rendre régulièrement en Angola et à Brazzaville. Les visites en RCA étaient difficiles à cause de la situation politico-militaire instable.

 La RDC et l’Angola ont bénéficié de quantités importantes de médicaments et d’équipements. Vers la fin du projet, le PNTHA de Brazzaville a également bénéficié d’un appui supplémentaire.

RI 9 Formation du personnel renforcée à tous les niveaux et échanges d’informations soutenus en RDC et en Angola

 Les indicateurs « 4 médecins formés par pays », « minimum 40 infirmiers formés », « 40 microscopistes formés » ont été atteints tant en RDC qu’en Angola grâce aussi à d’autres financements.

 La participation de médecins des programmes nationaux à des conférences internationales sur la THA a été appuyée tant pour la RDC que pour l’Angola.

RI 10 Appui au projet de recherches de l’IMT d’Anvers à Bwamanda (RDC) et Daloa (Côte d’Ivoire) assuré (projet financé par l’AGCD)

 Les activités de recherche à Bwamanda ont été arrêtées suite à la guerre mais aussi par l’inexistence d’un comité d’éthique.

 Pour les activités en Côte d’Ivoire : voir rapport de l’IMT à la DGCD.

4. Décrivez le système de suivi-évaluation qui a été mis en place lors de la mise en oeuvre de la prestation.

Le projet ayant un caractère complémentaire aux projets bilatéraux, un système de suivi- évaluation distinct n’a pas mis en place. Le conseiller régional s’est basé sur les systèmes de suivi-évaluation déjà en place au sein des programmes nationaux. A part cela des réunions de suivi ont eu lieu entre OMS-Afro, CTB et DGCD.

A titre d’exemple le système de suivi-évaluation du PNLTHA (ex-BCT) en RDC - pays qui a bénéficié le plus du projet - est décrit ci-dessous.

Ce système s’appuie sur :

(11)

1) un rapportage périodique rigoureusement respecté par les 3 niveaux qui se servent de canevas standardisés :

Niveau Rapportage

Périphérique : Unités mobiles 12 rapports mensuels/an et 1 rapport annuel Intermédiaire : Coordinations provinciales 4 rapports trimestriels et 1 rapport annuel Central : Direction PNLTHA 1 rapport annuel

2) la supervision par les personnes responsables pour cette activité à chaque niveau

Niveau Supervision

Périphérique : chef

d’unité mobile Suivi journalier de sa propre équipe et supervisions périodiques des CDTC et des CS collaborant

Intermédiaire : Coordinations provinciales

En théorie 4 supervisions par UM/an et 2 supervisions des CDTC par an.

En pratique ces normes ne peuvent pas toujours être respecté à cause de l’étendue de certaines coordinations.

Central : Direction PNLTHA

La direction planifie et oriente ses supervisions en fonction des problèmes prioritaires constatés lors de l’analyse des rapports venant du terrain et lors des supervisions précédentes. Elle est assistée dans cette activité par les conseillers techniques.

3) les ateliers provinciaux du « rapport annuel »

Au début de chaque année, les chefs et secrétaires de toutes les UM d’une province sont convoqués à la réunion annuelle où les résultats de l’année écoulée sont rapportés et discutés ensemble avec la coordination provinciale et une délégation de la direction du PNLTHA.

Le PNLTHA a sa propre grille d’indicateurs dont les plus importants sont :

- le nombre de jours d’itinérance de l’UM (20 jours par mois pendant 11 mois par an)

- le nombre de villages visités/le nombre de villages endémiques - le nombre de kilomètres parcourus par l’UM

- la population totale recensée

- la population totale examinée (entre 5000 et 6000 personnes/mois/UM) - le taux de participation au DA (doit être supérieur à 80 %)

- la moyenne des personnes examinées par jour (idéalement 300 personnes/jour)

- la couverture en séro-dépistage CATT (idéalement 100 % de la population totale examinée)

- le nombre de NC diagnostiqués en DA - le nombre de NC diagnostiqués en DP

- le nombre de NC en 1er stade / nombre de NC en 2ème stade (1er stade devrait > 2ème stade)

- le nombre de NC traités (idéalement 100 %)

- le nombre de NC correctement suivis après le traitement - le nombre de rechutes et/ou le nombre de cas réfractaires

- le taux d’infection en DA (devrait être inférieur à 0,1 % après 3 passages successifs de l’UM)

- nombre de décès dus à une encéphalopathie arsenicale (moins de 5 %)

4) évaluation annuelle des IOV formulés dans le DTF du projet bilatéral « Appui à la lutte contre la THA ».

(12)

TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES ET ANALYSES.

1. Quels sont les problèmes et questions majeurs qui ont influencé l'exécution de la prestation et comment la prestation a-t-elle tenté de les résoudre ?

1° Le montage complexe du projet ne facilitait pas son exécution.

Il s’agissait tout d’abord d’un projet multilatéral avec l’OMS-Afro dont l’exécution avait été attribuée par après à la CTB, l’agence d’exécution de l’aide bilatérale belge. Les responsabilités des deux parties dans l’exécution du projet n’étaient pas totalement bien clarifiées pour permettre un déroulement aisé.

Deuxièmement le projet s’étendait sur 4 pays qui chacun ont connu - surtout pendant la première période du projet – des problèmes de guerre et d’insécurité.

Troisièmement le projet avait été conçu au moment où la coopération belge était encore bien présente dans ces pays alors qu’au moment du démarrage du projet la coopération bilatérale avec l’Angola s’était arrêtée, qu’en RDC les sections de la coopération à l’Ambassade étaient en pleine restructuration alors qu’en République du Congo, siège de l’OMS-Afro, la coopération bilatérale s’était arrêtée suite à la guerre. Il était donc difficile de trouver des répondants en Angola et au Congo Brazzaville et davantage en RCA pour suivre le projet.

Quatrièmement il n’y avait pas une clé de répartition du budget entre les différents pays ce qui ne facilitait pas la planification.

Malgré ces difficultés, le conseiller régional THA OMS/Afro et les AT des projets bilatéraux en Angola et en RDC ainsi que les directions nationales des pays d’intervention ont essayé de tirer un profit maximal de l’aide complémentaire du projet en faveur des populations touchées.

Sans doute le déroulement du projet aurait été plus facile si une SMCL « inter-pays » avait été créée pour harmoniser les interventions dans les différents pays.

2° Des discordances dans les chiffres entre le terrain et le siège ont été à la base d’un ralentissement des activités

A un certain moment il y a eu des différences dans les chiffres de la comptabilité du terrain et du siège de la CTB. Pour trouver une solution à ce problème, le terrain a proposé que le admin&log du projet phase 3 en RDC se rende à Bruxelles pour ensemble avec la cellule comptable clarifier une fois pour toute la situation comptable du projet et permettre à ce que les activités reprennent.

Cette démarché a abouti et a permis d’obtenir l’accord de l’OMS Afro de relancer les activités à un rythme normal.

(13)

3° Les contraintes financières et diplomatiques de la lutte transfrontalière

Lors de la campagne d’éradication de la polio il y a eu des actions de vaccination transfrontalière.

Celles-ci ont bénéficié de financements plus importants que ceux prévus dans le cadre de la lutte contre la trypanosomiase aux frontières, ce qui explique pour une partie pourquoi il y a eu relativement peu de dépistages transfrontaliers.

Le fait que tous les pays concernés étaient en guerre n’a pas facilité la collaboration entre eux.

Aujourd’hui encore certains gouvernements restent réticents à des actions transfrontalières par des équipes mixtes. Il semble nécessaire pour une lutte efficace aux frontières que les échanges d’information entre les pays se systématisent tout en laissant à chaque pays l’entière

responsabilité d’organiser la lutte avec ses propres structures sur son propre territoire.

4° Procédures de marchés publics contraignantes

Une partie du retard dans l’exécution du projet était due aux procédures contraignantes des marchés publics. Il a fallu aussi demander des dérogations pour garantir l’acquisition de microscopes de bonne qualité.

2. Quelles sont les causes des écarts par rapport aux résultats attendus ? Des écarts ont été constatés au niveau des résultats intermédiaires 1, 7 et 10

RI Ecarts

RI 1

Coordination régionale améliorée

 Plusieurs organisations internationales organisaient régulièrement des réunions inter-pays sur la lutte contre la THA, la TAA et la lutte antivectorielle intégrée : l’OMS-AFRO à Harare, l’OCEAC, la CEEMAC, le CSIRLT, l’OMS Genève, le DNDI (plateforme THA) et le PATTEC.

De ce fait, l’objectif d’organiser 2 réunions inter-pays/an a souvent été atteint sur un financement autre que celui du projet. Etant donné la multiplicité des rencontres régionales au sujet de la THA, le projet ne s’est pas attelé à créer un cadre de concertation supplémentaire.

 Néanmoins aussi longtemps qu’il était en poste, le conseiller régional THA de l’OMS/Afro a pleinement assumé son rôle de facilitateur d’échanges entre les programmes nationaux et les partenaires. Ceci était bien nécessaire car l’implication d’un nombre grandissant d’organisations dans la recherche et dans la lutte contre la THA créait inévitablement des nouvelles situations qui nécessitaient l’alignement aux politiques nationales et l’harmonisation entre différents partenaires.

 Entre la RDC et le Congo-Brazzaville plusieurs dépistages transfrontaliers ont eu lieu dans la région de Ngabe-Kwamouth et à Loukolela. Des actions transfrontalières entre l’Angola et la RDC exigeant plus de préparation sur le plan diplomatique comme il a été souligné par l’ICCT lors de la réunion inter-pays Angola-RDC à Luanda en 2006, n’ont pas eu lieu.

(14)

RI 7 Appui logistique fourni pour l’installation d’une équipe mobile spécialisée en RCA

 L’absence d’une coopération bilatérale et la guerre en RCA ont fait que le suivi de l’unité mobile appuyée n’a pu être assuré.

RI 10 Appui au projet de recherches de l’IMT d’Anvers à Bwamanda (RDC) et Daloa (Côte d’Ivoire) assuré (projet financé par l’AGCD

 Les activités de recherche à Bwamanda ont été arrêtées suite à la guerre mais aussi par manque d’un comité d’éthique. En RDC les activités de recherche de l’IMT se sont déplacées vers l’INRB à Kinshasa.

 Pour les activités en Côte d’Ivoire : voir rapport de l’IMT à la DGCD.

En ce qui concerne le retard dans la clôture du projet, celui-ci s’explique par le fait que le volet de bourses a été utilisé de façon moins rapide que les autres lignes budgétaires. Il n’était pas

défendable d’envoyer tout le monde en même temps en stage au risque de voir se ralentir les activités sur le terrain par manque de ressources humaines. 91,3 % du budget total étant déjà utilisé au 31 décembre 2006, le projet était presque terminé à ce moment-là. Le solde de 8,7 % a servi principalement aux stages dont les derniers ont eu lieu en été 2008.

3. Quelles leçons peut-on tirer de l'expérience de la prestation? Faites une réponse détaillée sur les plans de l'impact et de la durabilité des résultats.

1ère leçon : la complémentarité du projet, un aspect positif

Le caractère complémentaire du projet aux projets bilatéraux existants en RDC et en Angola était le plus grand atout de ce projet. Les besoins identifiés lors de la préparation de ces projets n’étant pas suffisamment couverts par les budgets et d’autres besoins supplémentaires se manifestant en cours de projet, le projet régional a pu voler souvent au secours des programmes nationaux quand des besoins se faisaient ressentir dans les aires les plus touchées. La rubrique « imprévus » n’existant pas dans les budgets des projets bilatéraux, le projet régional a été très utile tant pour combler des lacunes existantes que pour faire face à des situations imprévues. L’on peut supposer que cet appui complémentaire ait contribué à un plus grand impact sur la THA dans le cadre des projets bilatéraux que si ceux-ci en auraient été privés.

2ème leçon : l’approche régionale est une stratégie à défendre mais qui dépasse sans doute la mission de la coopération belge en Afrique Centrale en matière de lutte contre la THA La coopération belge s’étant retiré de l’Angola, de la République du Congo et de la RCA et les besoins de la lutte en RDC n’étant qu’à moitié couverts dans le cadre du projet bilatéral belge,

(15)

entre plusieurs options celle d’appuyer spécifiquement et plus intensivement la lutte en RDC à travers la coopération technique belge, semble plus avantageuse et plus prometteuse d’impact que de se disperser dans plusieurs pays ou de s’investir dans des initiatives régionales pour lesquelles le leadership se dispute entre des organisations internationales telles l’OMS et le PATTEC.

Joindre un volet de lutte transfrontalière au projet bilatéral de la phase 4 avec un appui surtout au PNTHA de la République du Congo est néanmoins une option à envisager d’autant plus qu’après le départ des MSF-Hollande la lutte contre la THA dans ce pays ne bénéficie que de très faibles ressources ce qui n’est pas le cas pour l’Angola où chaque année un budget consistent (plus d’un million d’USD) est réservé pour la lutte contre la THA.

3ème leçon : une SMCL fonctionnelle est indispensable pour un déroulement normal d’un projet de coopération davantage s’il s’agit d’un projet inter-pays

Le manque d’un organe de concertation inter-pays périodique ainsi que l’absence d’une

assistance technique spécifiquement affectée et entièrement en charge de ce projet sont parmi les causes du déroulement lent du projet. La charge supplémentaire de travail engendrée par le projet a été assumée par l’assistance technique des projets bilatéraux de lutte contre la THA en RDC et en Angola. Pour les décisions en matière de dépenses etc. cette assistance s’est toujours référée au conseiller régional OMS Afro jusqu’à sa retraite. Pour un déroulement plus aisé et plus concerté du projet, il aurait été préférable qu’une SMCL inter-pays ait été mise en place dès le démarrage du projet. Les modalités de gestion du projet n’avaient pas été très bien reprécisées après la reprise du projet par la CTB ce qui a incontestablement eu un impact retardateur sur le

déroulement du projet. Par ailleurs l’impact et la durabilité des résultats du projet ne peuvent être isolés des résultats obtenus dans le cadre des projets bilatéraux auxquels ce projet a apporté un appui complémentaire. En ce qui concerne le volet « bourses » qui correspond au renforcement des capacités, on peut espérer à un impact durable grâce aux compétences acquises par les cadres formés.

4. Selon vous, comment la prestation a-t-elle été perçue par les groupes cibles ?

Les groupes cibles n’ont probablement pas remarqué qu’il y avait un projet régional « à part » du fait que le projet était complémentaire aux autres projets en cours.

Malgré des décennies de lutte contre la maladie du sommeil en Afrique Centrale relativement peu d’enquêtes y ont jusqu’à présent été menées pour mieux connaître la perception de la population de la maladie et des actions de lutte. Ce manque d’information est entre-temps identifié comme un problème important pour lequel il faut trouver une solution sinon sans connaître les

connaissances et la perception des premiers concernés il est difficile de mener une lutte efficace.

L’impression générale est néanmoins que les populations des régions endémiques ont gardé une attitude positive vis-à-vis les actions de la lutte contre la maladie du sommeil menées. La toxicité de l’arsobal fut néanmoins un obstacle connu qui a hypothéqué pendant de longues années l’adhésion de la population aux activités de dépistage certainement à partir du moment qu’il y avait un décès à déplorer au village suite à une encéphalopathie arsenicale.

(16)

D’autres raisons connues de l’absentéisme sont :

- THA non perçu comme un problème prioritaire dans les régions à faible endémicité - crainte de la stigmatisation sociale par un diagnostic en public

- crainte de la ponction lombaire ou des prélèvements de sang et de suc ganglionnaire - crainte d’attraper la maladie en se faisant examiner (fausse conception de la transmission) - manque de moyens pour se payer le certificat médical (ce problème a été résolu par

l’instauration de la gratuité)

- manque de motivation pour participer à des actions sanitaires préventives

- taux d’absentéisme différent pour les deux sexes : les hommes adultes participent moins - coût de participation au DA perçu comme trop élevé par une partie de la population :

manque à gagner d’un jour de travail perdu, certificat médical payant (onéreux surtout pour des familles nombreuses)

- faible implication des autorités dans la mobilisation sociale - tensions ethniques

- manque de confiance quelquefois dans le personnel de l’UM

Le personnel des unités mobiles n’a pas été formé pour s’intéresser systématiquement à ces aspects qui relèvent de l’anthropologie et de la sociologie. Il se limite souvent à son travail de routine de dépistage actif sans chercher activement les raisons d’un absentéisme prononcé.

Comme solution à ce problème très important les programmes remplacent de plus en plus les messagers des unités mobiles par des personnels qualifiés dans le domaine de l’information, l’éducation et de la communication. Cette approche permet de mieux connaître la perception de la population, ses attentes, de comprendre aussi les raisons de l’absentéisme afin d’orienter l’action dans un autre sens et d’obtenir une meilleure participation aux activités de dépistage.

5. Quels ont été les résultats du suivi-évaluation ou du monitoring et des éventuels audits et contrôles? Comment les recommandations de ceux-ci ont-elles été prises en compte ?

Etant essentiellement un projet d’appui complémentaire aux projets bilatéraux de lutte contre la THA en RDC et en Angola, aucune structure distincte de suivi-évaluation ou de SMCL n’a été mise en place. Pour les résultats du suivi- évaluation annuels et l’évaluation à mi-parcours il faut se référer aux documents des évaluations des projets bilatéraux.

Sur le plan administratif le projet était suivi dans les pays d’intervention par les AT affectés aux projets bilatéraux (RDC et Angola). Au siège de la CTB de BXL le comptable en charge du suivi comptable des projets en RDC et le responsable géographique (géo) de la CTB pour l’Afrique Centrale se chargeaient du suivi à distance. Le projet n’a pas fait l’objet d’un audit financier externe, des analyses comptables internes (voir supra) ont conduit à une harmonisation au milieu de projet entre le siège à Bruxelles et la cellule comptable du projet bilatéral basé en RDC.

Sur le plan technique la prestation était suivie par le conseiller régional de l’OMS Afro pour la Trypano jusqu’à sa retraite en 2007, les AT des projets bilatéraux et les médecins-directeurs des programmes nationaux.

Le projet s’est donc rallié aux recommandations issues des différents processus d’évaluation dans le cadre des projets bilatéraux. A maintes reprises le projet donnant suite à ces recommandations

(17)

a apporté un appui complémentaire dans des domaines où des problèmes de manque de moyens ou de compétences avaient été épinglés. Très souvent le « projet régional » était le premier à combler les lacunes identifiées par la mise à la disposition des intrants manquants.

D’autre part le financement de formations via la ligne « bourses » a permis de résoudre le problème d’un budget fort limité pour le renforcement des capacités dans les projets bilatéraux.

C’est principalement à travers les appuis complémentaires décrits ci-dessus que le projet a eu une plus valu pour les programmes nationaux.

6. Quelles recommandations faites-vous pour la consolidation et l’appropriation de l’après- projet (les politiques à suivre ou à mettre en oeuvre, les ressources nationales nécessaires, la responsabilisation des groupes cible, la manière d’appliquer les recommandations…)?

1ère recommandation : les contacts établis via le projet régional entre l’ICCT de l’Angola, le PNTHA de la République du Congo et le PNLTHA de la RDC devraient être maintenus à travers un volet de lutte transfrontalière qui pourrait être joint au projet Trypano, phase 4. Ceci permettrait d’obtenir un impact plus durable dans le contrôle de la THA autour du Fleuve Congo, la rivière Ubangi et entre la région de la Bouenza et le Niari et la province du Bas-Congo ainsi que le long de la frontière entre l’Angola et la RDC.

2ème recommandation : une politique d’intégration des activités de lutte contre la THA devra être menée activement en RDC et au République du Congo pour assurer la surveillance de la maladie à long terme. En Angola, où le système de santé a été presque anéanti durant les 30 ans de guerre, le dépistage périodique par des équipes mobiles devra être maintenu jusqu’à ce qu’un système de santé performant soit mis en place.

3ème recommandation : les ressources nationales à la lutte contre la THA nécessitent d’être revues à la hausse surtout en RDC et en République du Congo.

4ème recommandation : l’attention de la communauté doit être éveillée encore pendant de longues années afin d’éviter des recrudescences catastrophiques non remarquées. A ce titre un vaste programme d’IEC via les média devrait être mis sur pied et l’intégration de leçons sur la THA dans l’enseignement primaire et secondaire réalisée.

5ème recommandation : une approche multisectorielle se servant de réseaux (« networking ») doit être promue. Ex. : associations d’agriculteurs, écoles, réseaux de communication téléphonique, 6ème recommandation : les antennes provinciales de l’OMS devraient être mis à contribution dans la lutte contre la THA ce qui n’est pas (encore) le cas maintenant ; elles disposent de ressources humaines compétentes en matière de contrôle de maladies et de surveillance épidémiologique qui peuvent être d’une grande utilité pour les coordinations provinciales du PNLTHA. Les moyens logistiques dont elles disposent (véhicules 4 x 4, baleinières, internet etc.) peuvent être très utiles pour la lutte contre la THA.

(18)

7. Conclusions

Le projet d’appui régional à la lutte contre la THA en Afrique Centrale a été d’une grande utilité comme projet complémentaire aux grands projets bilatéraux de lutte contre la THA menés en RDC et en Angola.

L’objectif ambitieux de la phase 4 de contrôler avec des moyens importants mais certes insuffisants par rapport aux besoins la THA en RDC d’ici 4 ans, se marie difficilement avec l’éventuelle mise à disposition par la Belgique de nouveaux fonds pour la THA à des pays dans lesquels la coopération bilatérale belge n’est plus présente d’autant plus que d’autres bailleurs peuvent y être trouvés pour appuyer la lutte.

En adhérant à la logique d’une approche régionale de lutte contre la THA, tout en privilégiant une lutte ciblant la RDC, la Coopération belge pourrait par l’ajout d’un volet de lutte transfrontalière au projet bilatéral « Trypano phase 4 en RDC » visant à ceinturer la RDC, augmenter les chances d’un contrôle durable de la THA dans ce pays. Dans un tel cas les modalités de gestion devraient être plus simples que par le passé.

Responsable du PNLTHA de la RDC Responsable technique CTB de l’exécution

(19)

QUATRIEME PARTIE : ANNEXES.

Annexes Annexe 1 Résumé des résultats Annexe 2 Etat des recettes et dépenses

Annexe 3 Taux de déboursement de la prestation Annexe 4 Personnel de la prestation

Annexe 5 Sous traitances Annexe 6 Equipements Annexe 7 Formations Annexe 8 Bailleurs de fonds

(20)

ANNEXE 1. Résumé des résultats et des activités

i. Résumé relatif à la réalisation des résultats intermédiaires par rapport aux indicateurs de la prestation

RI IOV Degré d’atteinte

RI 1 Coordination régionale améliorée

 Minimum 2 réunions de coordination inter-pays organisées par an

 Minimum 1 campagne de dépistage actif par an organisée simultanément dans au moins 1 transfrontalier

 Plusieurs organisations internationales organisent régulièrement des réunions inter-pays sur la lutte contre la THA, la TAA et la lutte antivectorielle intégrée : L’OMS- AFRO à Harare, l’OCEAC, la CEEMAC, le CSIRLT, l’OMS Genève, le DNDI (plateforme THA) et le PATTEC. De ce fait, l’objectif d’organiser 2 réunions inter-pays/an a souvent été atteint sur un financement autre que celui du projet. Etant donné la multiplicité des rencontres régionales au sujet de la THA, le projet ne s’est pas attelé à créer un cadre de concertation supplémentaire.

 Entre la RDC et le Congo-Brazzaville plusieurs dépistages transfrontaliers ont eu lieu dans la région de Ngabe- Kwamouth. Des actions transfrontalières entre l’Angola et la RDC exigeant plus de préparation sur le plan diplomatique comme il a été souligné par l’ICCT lors de la réunion inter- pays Angola-RDC à Luanda en 2006, n’ont pas eu lieu.

RI 2 Coordination au niveau national

améliorée en RDC et en Angola

 Minimum 5 réunions de coordination organisées par pays et par an

 Participation régulière d’au moins 80 % des intervenants aux réunions de coordination assurée

 Etant donné qu’en RDC et en Angola les programmes sont décentralisés et que des réunions de coordination ont lieu au niveau des provinces, les réunions de coordination au niveau national se tenaient 2 fois par an en moyenne avec la participation des autres intervenants

RI 3 Fonctionnement des directions nationales et des coordinations provinciales des programmes nationaux renforcé en RDC et en

 Minimum 4 missions de supervision et d’évaluation effectuées par pays en par an

 Minimum 2 sessions de formation organisées par pays et par an

 90 % des données collectées et analysées régulièrement

 Au moins 4 missions de supervision et de suivi par les directions nationales ont eu lieu en RDC et en Angola par an.

 Le nombre de formations a dépassé les 2 sessions par an du fait que la formation était - tant en RDC qu’en Angola - un résultat intermédiaire dans le cadre des projets bilatéraux.

 Les rapports annuels des 2 pays prouvent que les données ont été collectées à plus de 90 % durant toute la période.

(21)

RI IOV Degré d’atteinte RI 4 Ruptures de stock

de trypanocides, de matériel de dépistage et de diagnostic et de matériel d’injection prévenues

 Nombre de ruptures de stock diminué d’au moins 90 %  L’indicateur « nombre de ruptures de stock diminué d’au moins 90 % » datant d’une période où ces ruptures étaient fréquentes alors qu’entre-temps la situation s’est beaucoup améliorée, n’a pu être maintenu dans sa description originale.

L’organisation actuelle des programmes est telle que des ruptures de stocks des matériels se font de plus en plus rares.

RI 5 Appui logistique supplémentaire fourni aux intervenants sur le terrain dans les aires les plus touchées en RDC et en Angola

 Quantités de matériel et d’équipement fournies  La CTB a pu renforcer l’appui logistique aux coordinations provinciales dans les pays d’intervention. En Angola la CTB a repris l’intervention de MSF-B à Kwanza Norte ; de même en RDC de MSF-B (Equateur Sud) et de Fometro (Bas Congo, Kin, Bandundu, Kasaï). Pendant cette période de transition, l’appui complémentaire du projet régional a été d’une grande utilité tant au niveau national que provincial et périphérique RI 6 Appui logistique

pour l’installation et appui au fonctionnement fourni pour une équipe mobile spécialisée en République du Congo (Brazzaville)

 Quantités de matériel et d’équipement fournies

 70 % de la population exposée couvert par dépistage actif correctement

 80 % de malades traité correctement

 Ce résultat a été atteint. Vers la fin de l’intervention le véhicule a néanmoins eu des pannes mécaniques difficiles à réparer.

 C’est surtout MSF-Hollande qui a appuyé la lutte contre la THA à Brazzaville et cela pendant plus de 5 ans avec 2 équipes mobiles entre 2001 et 2006.

RI 7 Appui logistique fourni pour l’installation d’une équipe mobile spécialisée en RCA

 Quantités de matériel et d’équipement fournies  Un véhicule et des équipements ont été livrés au programme national en 2001. Les guerres dans la région ont perturbé le fonctionnement du programme national.

RI 8 Appui technique et appui ponctuel en médicaments, matériel et équipement à d’autres pays d’endémie assurés pour répondre aux situations d’urgence

 Minimum 1 visite par pays appuyé du conseiller régional du Programme de la lutte contre la THA de l’OMS/AFRO

 Quantités de médicaments, de matériel et d’équipement fournies

 Le conseiller régional basé en RDC a pu se rendre régulièrement en Angola et à Brazzaville. Les visites en RCA étaient difficiles à cause de l’instabilité politico-militaire.

 La RDC et l’Angola ont bénéficié de quantités importantes de médicaments et d’équipements. Vers la fin du projet, le PNTHA de Brazzaville a bénéficié d’un appui supplémentaire.

(22)

RI IOV Degré d’atteinte RI 9 Formation du

personnel renforcée à tous les niveaux et échanges d’informations soutenus en RDC et en Angola

 Minimum 4 médecins formés par pays

 Minimum 40 infirmiers formés par pays

 Minimum 40 microscopistes formés par pays

 Participation d’au moins 12 représentant par pays aux réunions scientifiques nationales et internationales au suejet de la THA

 Les indicateurs « 4 médecins formés par pays », « minimum 40 infirmiers formés », « 40 microscopistes formés » ont été atteints tant en RDC qu’en Angola grâce aussi à d’autres financements.

 La participation de médecins des programmes nationaux à des conférences internationales sur la THA a été appuyée mais plus pour la RDC que pour l’Angola.

RI 10 Appui au projet de recherches de l’IMT d’Anvers à Bwamanda (RDC) et Daloa (Côte d’Ivoire) assuré (projet financé par l’AGCD)

 Nouvelles stratégies de contrôle développées

 Régimes thérapeutiques optimisés

 Les activités de recherche à Bwamanda ont été arrêtées suite à la guerre mais aussi parce qu’il n’existait pas un comité d’éthique pour les recherches en cours.

 Pour les activités en Côte d’Ivoire : voir rapport de l’IMT à la DGCD.

(23)

ii. Résumé des activités réalisées dans le cadre de l’exécution

RI Activités Réalisations

R.1 Améliorer la coordination régionale de la lutte contre la trypanosomiase humaine.

R.1.1 Renforcer l'expertise de l'OMS/AFRO

Un expert belge en THA de réputation internationale (Dr Simon van Nieuwenhove) a été mis à la disposition d'OMS Afro comme conseiller régional THA. Basé d'abord à l'OMS Afro à Brazzaville, il a - suite à la guerre de Brazzaville - été basé à l'OMS à Kinshasa jusqu'à sa retraite en 2007.

R.1.2 Renforcer les moyens de l'OMS/AFRO pour la lutte contre la THA

Activité réalisée dans le cadre de la Convention Générale de Coopération entre l'OMS/AFRO et l'AGCD (sur le budget multilatéral belge)

R.1.3 Faciliter les déplacements de la coord. régionale

en RDC et au Congo Brazza 1 véh tt terrain Un véhicule 4 x 4 a été acheté et mis à la disposition du conseiller régional THA OMS/Afro R.2 Améliorer la coordination au niveau national en RDC et en Angola.

R2.1

Renforcer la coordination des interventions soutenues par la DGCD et les autres bailleurs en RDC

Le conseiller régional a été le point focal en Afrique Centrale pour toutes les activités de lutte contre la THA. Dans cette qualité il a participé à de nombreuses réunions, forums, conférences et ateliers organisés par les différents bailleurs et intervenants dans la lutte contre la THA et il a facilité les contacts entre les différents programmes nationaux et les partenaires. Il a également aidé à l'élaboration de plusieurs documentaires sur la THA par la VRT, BBC etc. ainsi que des émissions à la radio (RFI etc.)

R2.2 Appuyer le fonctionnement du Forum THA en RDC

En 2005 une journée "portes ouvertes" a été organisée au PNLTHA pour mieux faire connaître le programme national et les intervenants dans la lutte contre la THA. Les frais d’ autres réunions de coordination avec les partenaires ont souvent été imputés sur les frais de fonctionnement du projet bilatéral.

R2.3 Soutenir la coordination en Angola Les réunions de coordination des partenaires ont été financées sur le budget du projet bilatéral.

R.3 Renforcer le fonctionnement des directions nationales et des coordinations provinciales des programmes nationaux en RDC et en Angola.

R3.1 Faciliter la collecte et l'analyse des données et

rétro-information

R3.1.1 Kit ordinateurs / onduleurs / logiciels Des kits ordinateurs ont été achetés et livrés aux programmes nationaux

R3.1.2 Photocopieuses Des photocopieuses de qualité ont été achetées pour les deux programmes nationaux, l'ICCT et le PNLTHA R3.1.3 Fournitures de bureau (matériel et

consommables)

Un appui consistent a été fourni en fournitures de bureau (entre autres fiches de déclaration) aux programmes nationaux de la RDC et de l'Angola

R3.2 Fournir un appui logistique à la coordination, la

supervision et l'évaluation

R3.2.1 Matériel de communication pour la coordination Des phonies et des pactors ont été achetés et livrés. A noter que la communication par e-mail a progressivement remplacé la communication par phonie.

R3.2.2 2 véhicules tout terrain genre pick-up double cabine (programmes nationaux)

1 véhicule 4 x 4 a été acheté pour l'ICCT; pour le PNLTHA 4 nouveaux véhicules 4 x4 ont été achetés sur le budget du projet bilatéral (2 sur phase 2 et 2 sur phase 3)

(24)

RI Activités Réalisations

R3.2.3 Fonctionnement véhicules, assurances, entretien, réparations et carburant

Le très mauvais état des routes explique l'usure accélérée des véhicules 4 x 4. Les projets bilatéraux ne disposant pas d'assez de moyens financiers pour les rubriques "pièces de rechange" , le projet a pris en charge la réparation de certaines pannes mécaniques et autres frais de fonctionnement (dont le carburant) en rapport avec les déplacements à bord des véhicules et/ou baleinières.

R3.3 Prise en charge de missions en RDC et en Angola (frais de voyage, logement, per diem...)

De nombreuses missions (colloques, prospections, supervisions, revues, cartographie...) en Angola, RDC et à Brazzaville ont été financées

R.4 Prévenir les ruptures de stock de trypanocides, de matériel de dépistage et de diagnostic et de matériel d'injection

R4.1 Pentamidine

Grâce au joint venture entre Aventis-Sanofi et l'OMS les trypanocides sont fournis gratuitement de 2001 à 2011. Le budget destiné à l'achat des trypanocides a été réalloué principalement à l'achat de médicaments essentiels, des solutés pour le DFMO et pour les CATT tests.

R4.1 Suramine Médicaments essentiels

R4.1 Melarsoprol

R4.1 Nifurtimox

R4.1 Eflornithine / DFMO

R4.2 Petit matériel médical et matériel d'injection

R4.3 Réacifs et matériel de sérodépistage (Catt tests) Cfr ci-dessus: grâce à la gratuité obtenue pour les trypanocides un important lot de CATT (+ accessoires) a pu être acheté qui a servi au dépistage d'environ 1 million de personnes à risque de la THA en Afrique Centrale

R4.4 Réactifs et matériel de diagnostic, y compris microscopes

Un 2ème appel d'offres a été lancé ensemble avec le projet bilatéral en RDC pour l'achat de microscopes. Les microscopes achetés conviennent pour les conditions difficiles du terrain en RDC et en République du Congo.

R.5 Fournir un appui logistique supplémentaire aux intervenants sur le terrain dans les aires les plus touchées en RDC et en Angola

R5.1 5 véhicules tout terrain pick-up double cabine 5 véhicules 4 x 4 (3 pour la RDC et 2 pour l'Angola) ont été achetés et livrés aux programmes nationaux R5.2 Matériel de campement Les matériels de campement (tentes etc.) ont été achetés en 2 fois (après appels d'offres) et ont été livrés R5.3 Matériel chaîne de froid (frigos, cont. azote

liquide, etc.)

Des frigobox ont été achetés et livrés. Sur la même ligne budgétaire (R5.3), des primes pour des actions de dépistage actif en Angola ont été payées

R.6 Fournir un appui logistique pour l'installation et le fonctionnement d'une équipe mobile spécialisée au Congo Brazzaville

R6.1 1 véhicule tout terrain pick up double cabine 1 véhicule tout-terrain a été livré au programme national de la République du Congo.

R6.2 Assurance, entretien, réparations et carburant Tombé en panne vers 2006, ce véhicule n'a plus pu être mis en marche malgré des tentatives de réparation.

R6.3 Matériel de campement Le matériel de campement commandé a été livré au programme national de lutte contre la THA de la République du Congo

R6.4 Primes Deux missions de dépistage actif ont été financées par le projet, la 1ère dans le foyer de Ngabe et le 2ème à Loukolela R6.5 Frais de fonctionnement Divers frais de fonctionnement et de mission (surtout à Brazzaville) ont été assurés sur cette ligne budgétaire.

(25)

RI Activités Réalisations R7 Fournir un appui pour l'installation d'une équipe mobile spécialisée en République Centrafricaine

R7.1 1 véhicule tout terrain pick up double cabine 1 véhicule tout-terrain a été livré au programme national de la RCA. Lors des troubles politico-militaires dans ce pays le véhicule aurait été perdu.

R7.2 Matériel de campement Le matériel de campement commandé a été livré au programme national de lutte contre la THA de la RCA.

R8 Fournir un appui technique et un appui ponctuel en médicaments, matériel et équipement à d'autres pays d'endémie pour répondre aux urgences.

R8.1 Fourniture directe des médicaments et produits spécifiques

Un véhicule 4 x 4 a été acheté et mis à la disposition du PNTHA du Malawi. 3 moteurs hors-bord ont été achetés pour accéder aux foyers non accessibles par la route. Le solde de la ligne budgétaire a été destiné à l'amélioration des conditions d'accueil dans 5 centres de traitement de la THA en RDC qui se trouvaient dans un état de délabrement avancé.

R.9 Renforcer la formation du personnel à tous les niveaux et soutenir les échanges d'informations en RDC et en Angola.

R9.1 Appuyer la production de modules de formation (papier, frais d'imprimerie, etc)

Ces activités ont eu lieu mais elles ont été imputées sur les lignes budgétaires les concernant dans les projets bilatéraux

R9.2

Organiser des sessions de formation: ateliers, séminaires, formation sur le tas (voyage, logement, per diem)

Des frais de mission et de participation à des ateliers internationaux ont été pris en charge par le projet (atelier Luanda, atelier Ouagadougou, Cours international sur la THA (à Tunis), formation TRYDATA, mission Bunkeya, mission Bruxelles)

R9.3.1 Organiser des stages locaux Financement d’un stage de 6 semaines en communication pour la santé à Cotonou.

R9.3.2

Organiser des stages en Belgique (36 hommes/mois)

Cfr liste des 12 personnes (annexe 7) ayant bénéficié d'un stage en Belgique; le budget était géré par le service des bourses à Bruxelles

R9.4 Fournir de la documentation: livres et magazines

scientifiques Les frais pour la documentation ont été pris en charge pour une grande partie sur les budgets des projets bilatéraux.

R9.5 Fournir du matériel didactique: rétroprojecteurs, projecteurs de diapostives, vidéos

Tous les équipements ont été achetés et livrés à l'ICCT et au PNLTHA (y compris une télévision et un magnétoscope pour l'Angola)

R9.6 Frais de participation à des réunions scientifiques nationales et internationales

Les frais de participation de certains cadres d'l'ICCT et du PNLTHA aux forums de Addis Abeba (2005) et de Khartoum (2007) ont été pris en charge. Le projet a également contribué à l'organisation du 4ème congrès des maladies infectieuses à Kinshasa.

R10 Appuyer les projets de recherche de l'IMT d'Anvers à Bwamanda en RDC et à Daloa en Côte d’Ivoire.

Les recherches de l'IMT en cours à Bwamanda en Equateur Nord ont été arrêtées pour deux raisons: la guerre et l'absence d'un comité éthique

R11 R11.1

Acheminement véhicules, médicaments, matériel et équipement vers l'OMS/AFRO et vers les pays (transport).

Le transport des véhicules, trypanocides, matériels de campements, équipements médicaux vers les pays d'intervention et les frais d'importation de CATT etc. ont été pris en charge par le projet.

Références

Documents relatifs

Le scutellum, blanc dans sa partie basale et jaune dans la partie apicale, porte 5 petites taches noires dont trois sont nettement visibles (De Meyer, 1998) en vue dorsale.. All

o Les grandes ouvrières sont les plus nombreuses dans une colonie et sont responsables de plusieurs activités (construction des nids, défense des nids, collecte de nourriture par

En effet, les traitements hebdomadaires des vergers ont permis de réduire les dégâts dus aux mouches de fruits d’environ 80 % dans les vergers traités par rapport aux

- Les mouches récupérées dans les pièges à liquide seront tamisées dans une petite passoire et seront ensuite lavées avec de l’eau avant d’être récupérées avec des pinces

Lorsque les formes humaine et animale de la maladie se chevauchent dans des zones écologiques bien précises, l’OMS collabore avec la FAO, le Centre international de Physiologie

L’Union Africaine sélectionne le laboratoire de Mycotoxines de l’Institut de Technologie alimentaire comme Laboratoire de Référence pour la Sécurité Sanitaire des Aliments..

(Les 4 critères sont efficacité, efficience, respect des délais et qualité du personnel).. Expliquez les raisons de votre appréciation, qui peut dépasser le cadre strict

Pour y parvenir, des interventions clefs ont été effectuées dans le cadre des programmes nationaux de lutte contre le SIDA, des groupes de travail reliés aux groupes thématiques