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Chiffres clés du climat epères

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr www.cdcclimat.com/recherche

Chiffres clés du climat

France et Monde

Édition 2012

Service de l’observation et des statistiques

Repères

(2)

Contacts :

MEDDTL - CGDD - SOeS

Sous-direction des statistiques de l’énergie

Frédéric Ouradou : frederic.ouradou@developpement-durable.gouv.fr Florine Wong : florine.wong@developpement-durable.gouv.fr

MEDDTL - DGEC - SCEE

Sous-direction du climat et de la qualité de l’air

Daniel Delalande : daniel.delalande@developpement-durable.gouv.fr

CDC Climat Recherche

Anaïs Delbosc : anais.delbosc@cdcclimat.com

(3)

11 Partie 1

Le changement climatique

1.1 L’effet de serre ... 2

1.2 L’homme et l’effet de serre ... 3

1.3 Réservoirs et flux de GES : l’exemple du CO2 ... 4

1.4 Hausse du stock atmosphérique de GES ... 5

1.5 Concentrations de GES et températures ... 6

1.6 Réchauffement atmosphérique ... 7

1.7 Conséquences du réchauffement climatique ... 8

1.8 Conséquences pour le climat futur ... 11

Partie 2 Les émissions de gaz à effet de serre 2.1 Panorama mondial des gaz à effet de serre ... 12

2.2 Panorama européen des gaz à effet de serre ... 14

2.3 Panorama français des gaz à effet de serre ... 15

Partie 3 Les émissions de CO2 dues à l’énergie dans le monde 3.1 Émissions de CO2 dues à l’énergie ... 16

3.2 Émissions de CO2 dues à la production d’électricité ... 20

Partie 4 Répartition sectorielle des émissions de CO2 en Europe et en France 4.1 La combustion d’énergie : première source d’émission de CO2 ... 21

4.2 Émissions de CO2 dues à la production et à la transformation d’énergie ... 22

4.3 Émissions de CO2 des transports ... 24

4.4 Émissions de CO2 de l’industrie ... 26

4.5 Émissions de CO2 des autres secteurs ... 28

4.6 Émissions de CO2 hors combustion d’énergie ... 30

4.7 Facteurs d’émissions de CO2 ... 31

Partie 5 Les politiques climatiques 5.1 Le protocole de Kyoto ... 32

5.2 Le marché de permis négociables d’émissions ... 34

5.3 Les mécanismes de projet du protocole de Kyoto ... 35

5.4 Autres initiatives de réduction des émissions ... 36

5.5 Les engagements de l’Union européenne ... 37

5.6 Système européen des quotas de CO2 (EU ETS) ... 38

5.7 Le prix du carbone dans l’EU ETS ... 40

5.8 Politique climatique des États : l’exemple de la France ... 41

Pratique Chiffres clés du CO2 ... 42

Glossaire ... 43

Sites utiles ... 44

Sommaire

(4)

2

Le rôle de l’atmosphère dans l’effet de serre naturel

Atmosphère et gaz à effet de serre

Les rayons solaires fournissent de l’énergie à la Terre, qui se réchauffe et réémet la même quantité d’énergie sous forme de rayonnements infrarouges (IR). Sans gaz à effet de serre (GES), la température terrestre serait de – 19°C.

En présence de GES, une partie des IR est réfléchie vers le sol. La température de la Terre s’accroît jusqu’à ce que l’énergie réémise égale l’énergie reçue. Avec les GES, la température terrestre au sol atteint + 14°C.

Les GES occupent moins de 0,1 % du volume atmosphérique, auxquels s’ajoute la vapeur d’eau (0,4 – 4 %). Celle-ci est le principal gaz à effet de serre, d’origine naturelle.

La température de l’atmosphère a augmenté au cours de l’ère industrielle du fait de l’amplification de l’effet de serre naturel par les activités humaines qui émettent des GES dits anthropiques.

168 107 342

– 19°C + 14°C

107

235 235

67 342

235 67

Source : d’après GIEC, 1er groupe de travail, 2007.

Composition de l’atmosphère sèche

(% du volume hors H2O) Part des principaux gaz dans la réflexion des rayonnements vers la Terre (en W/m2)

Autres 1,0 %

Oxygène (O2) 20,9 %

Azote (N2) 78,1 %

CH4 et N2O 6 % O3 8 %

H2O 60 % CO2

26 % Autres

1,0 %

Oxygène (O2) 20,9 %

Azote (N2) 78,1 %

CH4 et N2O 6 % O3 8 %

H2O 60 % CO2

26 %

Source : GIEC, 1er groupe de travail, 2001. N.B. : proportions en l’absence de nuages.

Source : Kiehl & Trenberth 1996.

Flux d’énergie en W/m2 sans et avec gaz à effet de serre (GES)

1. 1 – L’effet de serre

(5)

3 Notes : ozone et vapeur d’eau non inclus du fait de leurs cycles complexes.

ppm = partie par million, ppb = partie par milliard, ppt = partie par trillion. Source : GIEC, 1er groupe de travail, 2007.

Les gaz à effet de serre anthropiques

Pouvoir de réchauffement global (PRG) : rapport entre l’énergie renvoyée vers le sol en 100 ans par 1 kg de gaz et celle que renverrait 1 kg de CO2. Il dépend des concentrations et des durées de vie des gaz. Ex. : 1 kg de CH4 et 25 kg de CO2

auront autant réchauffé l’atmosphère au cours du siècle qui suit leur émission.

Forçage radiatif (en W/m2) : quantification par rapport à une année de référence (ici 1750) des modifications de radiation, c’est-à-dire d’énergie renvoyée vers le sol, dues aux GES. Une valeur positive indique une contribution positive au réchauffement.

Si le CO2 est le gaz qui a le plus petit pouvoir de réchauffement par molécule, il est celui qui a contribué le plus au réchauffement climatique depuis 1750.

Certaines activités humaines, notamment l’émission d’aérosols, contribuent à diminuer le renvoi d’énergie vers le sol provoqué par les GES mais ne le compensent pas. Ce forçage radiatif négatif est estimé à – 1,20 W/m2 depuis 1750, alors que le forçage radiatif positif des six GES anthropiques est de + 2,64 W/m2.

CO2 CH4 N2O HFC PFC SF6

Concentration

atmosphérique 2005 379 ppm 1 774 ppb 319 ppb 60,6 ppt 76,9 ppt 5,6 ppt

Durée de séjour dans l'atmosphère

entre 2 ans et des milliers

d'années 12 ans 114 ans entre 1 et 260 ans

environ 10 000

ans 3 200 ans Pouvoir de

réchauffement global

(cumulé sur 100 ans) 1 25 298 [124 ;

14 800] [7 300 ; 12 200] 22 800

Origine des émissions anthropiques

combustion d'énergie fossile et déforestation

tropicale

décharges, agriculture, élevage et procédés industriels

agriculture, procédés industriels,

utilisation d'engrais

sprays, réfrigération, fonte d’aluminium

Modification du forçage radiatif depuis 1750 par les émissions anthropiques (W/m2)

+ 1,66 + 0,48 + 0,16 + 0,337

1. 2 – L’homme et l’effet de serre

(6)

4

Volcanisme Changement d'usage

des sols Combustion

d'énergies fossiles et production

de ciment Photosynthèse

[2 189 + 605]

< 0,4 23,5

1,5

1,5 8,1

0,7 Sédimentation

Atmosphère

Océan [139 333 + 433] Biosphère

[8 433 - 143]

Sous-sol [13 567 - 895]

3,7

1. 3 – Réservoirs et flux de GES : l’exemple du CO

2

Cycle simplifié du CO

2

au cours des années 1990

Quatre grands réservoirs permettent de stocker le carbone sous différentes formes : - Atmosphère : CO2 gazeux

- Biosphère : matière organique des êtres vivants - Océan : calcaire, CO2 dissous

- Sous-sol : roches, sédiments, combustibles fossiles

Les flux de carbone entre ces réservoirs constituent le cycle naturel du carbone, déréglé par les émissions anthropiques de CO2 qui modifient les flux échangés ou en en créent de nouveaux.

Ex. : combustion des réserves de carbone organique fossile.

Sur les 1 038 Gt de CO2 libérés par les activités humaines depuis la biosphère et la lithos- phère, l’atmosphère en a absorbé 605 et les océans 433. L’atmosphère est le réservoir le plus affecté par les activités anthropiques : la quantité de carbone absorbée a augmenté de près de 30 % par rapport à l’ère préindustrielle.

Ce graphique présente : (i) sous forme de flèches, les flux de carbone entre les réservoirs sur la période 1990-1999 en milliards de tonnes d’équivalent CO2 par an ; (ii) entre crochets, la taille des réservoirs en milliards de tonnes d’équivalent CO2 et leur variation sur la période 1750-1994. Réservoirs et flux pré-industriels sont en noir. Ceux qui sont liés au développement des activités anthropiques à partir de 1750 sont en rouge.

Source : d’après GIEC, 1er groupe de travail, 2007.

(7)

5

Flux annuel de CO2 par source et réservoir et incertitudes associées

1. 4 – Hausse du stock atmosphérique de GES

Déséquilibre émissions/capacité de stockage

Les données concernant les émissions dues à la combustion fossile et à la production de ciment, le réservoir océanique ainsi que l’accroissement atmosphérique résultant sont pour la période 2000-2005. Les flux terrestres sont pour les années 1990-1999.

Source : GIEC, 1er groupe de travail, 2007.

-20 -15 -10 -5 0 5 10 15 20 25 30

Incertitudes

Combustion d'énergies fossiles et production de ciment

26,4

CO2 (GtCO2/an)

Changement dans l’usage des terres

5,9

Réservoirs terrestres – 9,5

Réservoir océanique – 8,1

Réservoir atmosphérique

– 15,0

CO2 (Gt CO2/an)

Depuis le développement des activités industrielles, les réservoirs terrestres et océaniques ont absorbé la moitié des émissions anthropiques. Le restant persiste dans l’atmosphère, ce qui entraîne l’accroissement des concentrations de GES.

La forêt est le plus important réservoir terrestre de carbone. Elle séquestre environ 9,5 GtCO2éq d’émissions nettes par an, l’équivalent de 30 % des émissions de GES mondiales.

La déforestation entraîne des émissions de GES via la combustion et la décomposition des matières organiques. Ces émissions brutes représentent 11 % des émissions anthropiques annuelles de GES (source : van der Werf et al. 2009, Nature Geoscience).

(8)

6

1. 5 – Concentrations de GES et températures

Dioxyde de carbone (CO2) {CO2 379 ppm + 35 %}

{N2O 270 ppb + 18 %}

Début de l'ère industrielle Oxyde d'azote (N2O)

Année Méthane (CH4)

{CH4 1 774 ppb + 148 %}

CO2 (ppm), N2O (ppb) CH4 (ppb)

500 1000 1500 2000

400

350

300

250

2 000 1 800 1 600 1 400 1 200 1 000 800 600

Source : GIEC, 1er groupe de travail, 2007.

CO2 (ppm), N2O (ppb) CH4 (ppb)

150 200 250 300 350 400 450

50 000 100 000 150 000 200 000 250 000 300 000 350 000 400 000 -18 -16 -14 -12 -10 -8 -6 -4 -2 0 2 4

Aujourd’hui Années passées

Ces résultats ont été obtenus à partir de l’analyse de carottes de glace à Vostok (Antarctique).

Source : World Data Center for Paleoclimatology, Boulder & NOAA Paleoclimatology Program.

Les chiffres entre crochets correspondent à la concentration atmosphérique du gaz en 2005 et à son taux de croissance entre 1750 et 2005.

La constance des concentrations avant l’ère industrielle fait place à partir de 1750 à une forte croissance due à l’intensification des activités humaines émettrices de GES.

En 2010, la concentration atmosphérique en CO2 a atteint 390 ppm (Source NOAA, 2011). Elle est de 30 % supérieure au maximum observé sur les 450 000 années d’archives climatiques.

Les évolutions de la température globale et de la concentration atmosphérique en CO2 sont similaires. Si les causes en sont encore mal comprises, on estime que perturber l’un de ces deux paramètres conduit à perturber l’autre.

Concentrations atmosphériques de GES de l’an 0 à 2005

Corrélation entre température et concentration atmosphérique en CO

2

au cours des 400 00 dernières années

Écart à la température actuelle (°C) Concentration de CO2 (ppm)

(9)

7

1. 6 – Réchauffement atmosphérique

14,6

14,4

14,2 14,0

13,8 13,6

13,4 13,2 Température globale moyenne estimée (°C)

Moyenne Annuelle Courbe de tendance

Intervalle de confiance à 5 % sur dix ans

Période Années

Accroissement en °C sur 10 ans

Source : GIEC, 1er groupe de travail, 2007.

Source : Météo-France, 2011.

Température globale estimée et taux d’accroissement depuis 1850

Évolution des températures moyennes en France métropolitaine et dans le monde de 1900 à 2009 par rapport à une période de référence

Température globale moyenne estimée (°C)

France Monde

(°C)

Température globale estimée et accroissement depuis 1850

La température moyenne globale a augmenté de 0,74°C sur un siècle. Sur les 25 dernières années, l’augmentation de la température a été la plus forte du siècle.

En France comme au niveau mondial, la dernière décennie présente un écart de température globalement positif à la moyenne de la période de référence.

Au niveau mondial, quinze des seize années les plus chaudes depuis 1900 sont situées sur les seize dernières années (1995-2010).

écart de température moyenne décennale Ecart de température par rapport à la moyenne 1971-2000 (°C)

-2 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5

1900 1910 1920 1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010 Ecart de température par rapport à la moyenne 1961-1990 (°C) -2 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5

1900 1910 1920 1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010

(10)

8

1. 7 – Conséquences du réchauffement climatique

Source : Agence européenne pour l’environnement, 2008, à partir de données NOAA et PNUE.

Source : Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l’environnement (LGGE), 2011.

Les anomalies de couverture neigeuse correspondent à l’écart constaté chaque mois avec la moyenne glissante annuelle.

Évolution de la couverture neigeuse dans l’hémisphère nord sur la période 1966-2005

Évolution des bilans de masse cumulés de trois glaciers des Alpes françaises depuis 1994

La diminution de la masse des glaciers alpins n’a pas été uniforme au cours du temps.

Les fortes décrues (conséquences d’hivers peu enneigés et d’étés très chauds) ont été entrecoupées de courtes phases de croissance.

1 0,5 0 -0,5 -1 -1,5 -2 -2,5

-3,5 1994

Saint-Sorlin

Bilans de masse cumulés (m.eau)

Argentière Gébroulaz

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 -3

1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005

Moyenne des anomalies mensuelles sur l’année

Anomalies mensuelles de la couverture neigeuse Anomalies de la couverture neigeuse (millions de km2)

4

2 0 – 2 – 4

Courbe de tendance

Fonte glaciaire

Baisse de la couverture neigeuse

(11)

9

1850 1900

Moyenne annuelle Moyenne décennale Incertitude

1950 2000

Ecart à la moyenne sur la période 1961-1990 (mm)

Niveau moyen des mers du globe

Source : GIEC, 1er groupe de travail, 2007.

Augmentation du niveau des mers (mm/an) et contribution à la croissance mesurée

Facteurs 1961-2003 1993-2003

Dilatation thermique 0,42 ± 0,12 23 % 1,6 ± 0,05 52 % Fonte des glaciers et calottes polaires 0,50 ± 0,18 28 % 0,77 ± 0,22 25 % Fonte des couvertures glacières du Groënland 0,05 ± 0,12 3 % 0,21 ± 0,07 7 % Fonte des couvertures glacières de l’Antarctique 0,14 ± 0,41 8 % 0,21 ± 0,35 7 %

Somme des contributions des facteurs 1,1 ± 0,5 61 % 2,8 ± 0,7 90 %

Augmentation mesurée 1,8 ± 0,5 100 % 3,1 ± 0,7 100 %

Différence 0,7 ± 0,7 29 % 0,3 ± 1,0 10 %

Ecart à la moyenne sur la période 1961-1990 (mm)

Élévation continue du niveau des mers depuis les années 1870

Les différentes causes de l’élévation du niveau des mers

L’augmentation du niveau des mers sera probablement à l’origine de migrations de populations vivant dans des zones inondées (îles, zones côtières de très faibles altitudes…) ou n’ayant plus accès à l’eau potable du fait de la salinisation des nappes phréatiques.

Les principaux facteurs de croissance du niveau des mers sont la dilatation thermique et la fonte de réservoirs terrestres de glaces (glaciers, calottes polaires, couverture neigeuse, pergélisols…).

Niveau moyen des mers du globe

Source : GIEC, 1er groupe de travail, 2007.

(12)

10

-10 0 10 20 30

Jours inhabituellement froids

Écart à la moyenne 1951-1990

Jours inhabituellement chauds

Anomalies de précipitations (%)

Nombre de jours inhabituellement chauds et froids dans le monde

La référence utilisée est la moyenne de l’indicateur considéré sur la période 1951-1990. Les courbes représentent les moyennes mobiles décennales. Toutes les régions du monde ne sont pas représentées par manque de données.

Source : GIEC, 1er groupe de travail, 2007.

3

2

1

0

- 1

- 2

L’indicateur utilisé est la part des pluies anormalement fortes dans les précipitations annuelles. Les barres noires représentent l’écart, en %, entre cette part et la moyenne sur la période 1961-1990. La courbe orange montre les variations décennales. Toutes les régions du monde ne sont pas représentées par manque de données.

Source : GIEC, 1er groupe de travail, 2007.

1. 7 – Conséquences du réchauffement climatique

Les événements extrêmes

Températures et précipitations extrêmes

Un événement climatique est dit extrême lorsqu’il dépasse de beaucoup les niveaux de référence. L’augmentation de la fréquence moyenne d’apparition ou de l’inten- sité moyenne des événements extrêmes (cyclones, tempêtes, canicules, événements pluvieux intenses, etc.) peut indiquer un changement climatique.

Est considéré comme inhabituellement froid (respectivement chaud) un jour pour lequel la température observée se situe en deçà (resp. au-delà) de la limite des 90 % des tempéra- tures les plus froides (resp. chaudes) enregistrées sur la période 1951-1990.

(13)

11

Les projections d’élévation de la température mondiale

Des conséquences pour la France

1. 8 – Conséquences pour le climat futur

Les hausses de températures régionales sont les médianes des résultats de l’ensemble des modèles dans le scénario A1B du GIEC. La hausse de température globale est la moyenne des résultats des modèles dans le scénario A1B du GIEC.

Source : GIEC, 1er groupe de travail, 2007.

Source : Météo-France.

Nombre de jours supplémentaires anormalement chauds dans le futur (scénario A2 du GIEC)

Le réchauffement varie selon les latitudes. Il est plus faible aux tropiques qu’aux pôles et plus fort dans les régions côtières qu’à l’intérieur des terres.

Avec des hypothèses raisonnables (développement économique et démographique continu, équilibre entre énergies fossiles et renouvelables), les augmentations de températures annuelles d’ici à la fin du siècle sont estimées à :

+ 3,5°C dans le sud de l’Europe + 2,5°C en Asie du Sud Est + 4,9°C en Arctique (pôle Nord) + 3,2°C en Amérique Centrale + 2,6°C au sud de l’Australie + 3,3°C en Afrique de l’Ouest

Pour une augmentation mondiale de + 2,8°C par rapport à la période 1980-1999.

0 40 80

2030 2050 2090

(14)

12

2. 1 – Panorama mondial des gaz à effet de serre

Émissions mondiales de GES par type de gaz

Émissions mondiales de GES par secteur

Figure TS.1b: Global anthropogenic greenhouse emissions in 2004 [Figure 1.1b].

0 2 4 6 8 10 12 14

1990 2004 1990 2004 1990 2004 1990 2004 1990 2004 1990 2004 1990 2004

Energy Énergie (25,9 %) Transport

(13,1 %) Bâtiment (7,9 %) Industrie

(19,4 %) Agriculture (13,5 %) UTCF

(17,4 %) Déchets (2,8 %)

supply1) Transport2) Residential andcommercial buildings3)

Industry4) Agriculture5) LULUCF/

Forestry6) Waste and wastewater7) Gt CO2q.

Gaz fluorés N2O CH4

CO2

Gaz fluorés PFC + HFC + SF6

1,1 % N2O

7,9 %

CO2 76,7 % CH4

14,3 %

1. Y compris les émissions liées à l’utilisation des terres, à leur changement et à la forêt (UTCF).

2. Dioxyde de carbone (CO2), protoxyde d’azote (N2O), méthane (CH4), hydrofluorocarbures (HFC), perfluorocarbures (PFC) et hexafluorure de soufre (SF6).

Gt CO2eq.

Source : GIEC, 3e groupe de travail, 2007.

Répartition mondiale des émissions de GES par gaz en 20041

Évolution des émissions mondiales de GES par secteur entre 1990 et 2004

Les émissions des six gaz à effet de serre2 couverts par le protocole de Kyoto ont augmenté de 70 % depuis 1970 et de 24 % depuis 1990 pour atteindre 49 Gt CO2éq. en 2004.

Source : GIEC, 1er groupe de travail, 2007.

Le pourcentage indiqué pour chaque secteur correspond à sa part dans les émissions mondiales de GES en 2004.

(15)

13

Répartition régionale des émissions de GES

1

par habitant

Répartition régionale des émissions de GES

1

par unité de PIB

1. Y compris les émissions liées à l’utilisation des terres, à leur changement et à la forêt (UTCF).

2. Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. L’Annexe I comprend les pays les plus développés.

En 2004, les pays de l’Annexe I de la CCNUCC2 représentaient 20 % de la population, 57 % du PIB et émettaient 46 % des GES au monde. La moyenne de leurs émissions de GES par habitant était de 16,1 t CO2éq., soit environ quatre fois celle des pays non-Annexe I.

35 30 25 20 15 10 5 0

0 1 2 3 4 5 6 7

Population non-Annexe I 80,3 % Population Annexe I

19,7 %

Moyenne Annexe I : 16,1 t CO2 éq./hab.

Moyenne non-Annexe I : 4,2 t CO2 éq./hab.

Etats-Unis d'Amérique & Canada 19,4 % JANZ 5,2 % EET Annexe I 9,7 % Europe Annexe I 11,4 %

Moyen-Orient 3,8 % Autres non-Annexe I 2,0 %

Amérique Latine 10,3 %

Non-Annexe I

Asie de l'Est 17,3 % Afrique 7,8 % Asie du Sud 13,1 %

3,0 2,5 2,0

1,5

1,0

0,5

0

0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000 60 000

Annexe I Non-Annexe I

Part du PIB Total 56,6 % 43,4 %

GES/PIB kg CO2 éq./USD 0,683 1,055

Afrique 7,8 % EET Annexe I 9,7 %

Moyen-Orient 3,8 %

Amérique Latine 10,3 % Autres non-Annexe I 2,0 %

Non-Annexe I Asie de l'Est 17,3 %

Asie du Sud 13,1 %

Etats-Unis d'Amérique

& Canada 19,4 % JANZ 5,2 %

Europe Annexe I 11,4 % Population cumulée (en milliards)

t CO2éq./habitantkg CO2éq./USD 2000 ppa

PIB cumulé (en milliards USD 2000 ppa)

Source : GIEC, 1er groupe de travail, 2007.

Le pourcentage indiqué correspond à la part des régions dans les émissions mondiales de GES.

EET : Economies en transition, JANZ : Japon, Australie, Nouvelle-Zélande.

Le pourcentage indiqué correspond à la part des régions dans les émissions mondiales de GES.

EET : Economies en transition, JANZ : Japon, Australie, Nouvelle-Zélande.

Mesurée en dollars 2000 selon la parité de pouvoir d’achat (ppa), la production d’une unité de richesse entraînait en moyenne dans les pays de l’Annexe I des émissions de GES inférieures de 35 % par rapport aux pays non-Annexe I.

.

Source : GIEC, 1er groupe de travail, 2007.

(16)

14

Source : Agence européenne pour l’environnement, 2011.

2. 2 – Panorama européen des gaz à effet de serre

Secteur Années CO2 CH4 N2O Gaz fluorés Total

Energie 1990 4 091,6 158,4 33,9 - 4 283,9

2009 3 546,1 80,3 33,4 - 3 659,8

Procédés industriels 1990 287,7 1,5 115,0 59,1 463,2

2009 208,6 1,1 29,7 81,4 320,8

Usage de solvants et d’autres produits

1990 11,7 - 5,3 - 17,0

2009 7,1 - 4,4 - 11,4

Agriculture 1990 - 249,1 361,4 - 610,5

2009 - 202,7 273,3 - 476,0

Déchets 1990 4,7 196,8 12,7 - 214,3

2009 3,2 129,2 14,1 - 146,5

Total hors UTCF1 1990 4 395,7 605,8 528,3 59,1 5 588,8

2009 3 765,0 413,3 354,9 81,4 4 614,5

UTCF1 1990 – 352,8 4,0 4,2 - – 344,6

2009 – 440,0 4,5 3,4 - – 432,1

Total 1990 4 042,9 609,7 532,5 59,1 5 244,2

2009 3 325,0 417,8 358,2 81,4 4 182,4

Les émissions européennes de GES ont baissé de 17 % hors UTCF1 sur la période 1990-2009. Elles ont notamment chuté de près de six points sur une seule année, entre 2008 et 2009, en grande partie en raison de la crise économique.

Les réductions d’émissions atteignent 15 % dans le secteur énergétique, 31 % les processus industriels, 22 % dans l’agriculture et 32 % dans le traitement des déchets.

Le stockage net de carbone agro-forestier (UTCF1) s’accroît sur la même période de 25 %.

Répartition par secteur des émissions de GES au sein de l’UE à 27

-1 000 0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000

1990 2009 Énergie

1990 2009 Procédés industriels

1990 2009 Usage de solvants et d'autres produits

1990 2009 Agriculture

1990 2009 Déchets

1990 2009 Total hors UTCF1

1990 2009 UTCF1

1990 2009 Total

CO2 CH4 N2O Gaz fluorés

Émissions de l’UE à 27 en 2009

Unité : Mt CO2éq.

Source : Agence européenne pour l’environnement, 2011.

1. Utilisation des terres, leur changement et la forêt (UTCF).

Mt CO2éq.

(17)

15

Source : Agence européenne pour l’environnement, 2011.

2. 3 – Panorama français des gaz à effet de serre

Secteur Années CO2 CH4 N2O Gaz fluorés Total

Energie 1990 365,5 10,5 3,7 - 379,8

2009 353,3 2,9 4,4 - 360,7

Procédés industriels 1990 24,3 0,2 24,6 10,0 59,1

2009 17,3 0,1 3,9 16,4 37,6

Usage de solvants et d’autres produits

1990 2,0 - 0,1 - 2,1

2009 1,1 - 0,1 - 1,2

Agriculture 1990 - 45,9 62,8 - 108,7

2009 - 43,4 52,4 - 95,8

Déchets 1990 1,7 9,9 1,6 - 13,2

2009 1,8 18,6 1,6 - 22,0

Total hors UTCF1 1990 393,6 66,5 92,7 10,0 562,9

2009 373,5 65,0 62,4 16,4 517,2

UTCF1 1990 – 42,6 1,2 1,7 - – 39,7

2009 – 67,1 1,7 1,5 - – 63,9

Total 1990 351,1 67,7 94,4 10,0 523,2

2009 306,3 66,7 63,9 16,4 453,3

Répartition par secteur des émissions de GES en France

-1 000 0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000

1990 2009 Énergie

1990 2009 Procédés industriels

1990 2009 Usage de solvants et d'autres produits

1990 2009 Agriculture

1990 2009 Déchets

1990 2009 Total hors UTCF1

1990 2009 UTCF1

1990 2009 Total

CO2 CH4 N2O Gaz fluorés

Émissions de la France en 2009

Unité : Mt CO2éq.

Source : Agence européenne pour l’environnement, 2011.

Les émissions françaises de GES ont baissé de 8 % hors UTCF sur la période 1990-2009.

Les émissions ont été réduites de 5 % dans le secteur énergétique, 36 % les processus industriels et 12 % dans l’agriculture. Elles ont augmenté de 66 % dans le traitement des déchets.

Le stockage net de carbone agro-forestier (UTCF1) s’accroît sur la même période de 61 %.

1. Utilisation des terres, leur changement et la forêt (UTCF).

Mt CO2éq.

(18)

16

3. 1 – Émissions de CO

2

dues à l’énergie

Émissions de CO

2

dues à la combustion d’énergie

1

dans le monde

1. Émissions de la combustion d’énergie fossile pour un usage final (transport, chauffage...) ou non (production d’électricité, raffinage de pétrole...). Ces données sont estimées par l’Agence internationale de l’énergie sur la base des bilans énergétiques.

Il existe des différences de périmètre et de mode de calcul (notamment sur les facteurs d’émissions) par rapport aux inventaires des émissions de GES transmis au titre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), utilisés au chapitre 4.

2. Les émissions des soutes internationales maritimes et aériennes sont exclues des totaux nationaux.

En Mt CO2 1990 2008 2009 Part 2009

(%)

Évolution (%) 2008-2009

Évolution (%) 1990-2009

Amérique du Nord 5 566 6 542 6 115 21,1 – 6,5 + 9,9

dont : Canada 432 551 521 1,8 – 5,5 + 20,4

États-Unis 4 869 5 587 5 195 17,9 – 7,0 + 6,7

Amérique latine 610 1 062 1 039 3,6 – 2,2 + 70,5

dont : Brésil 194 361 338 1,2 – 6,6 + 73,9

Europe et ex-URSS 7 948 6 720 6 263 21,6 – 6,8 – 21,2

dont : UE à 27 4 052 3 868 3 577 12,3 – 7,5 – 11,7

ex-UE à 15 3 083 3 156 2 919 10,1 – 7,5 – 5,3

dont : Allemagne 950 804 750 2,6 – 6,7 – 21,1

Espagne 206 318 283 1,0 – 10,8 + 37,7

France 352 371 354 1,2 – 4,4 + 0,6

Italie 397 435 389 1,3 – 10,5 – 2,0

Royaume-Uni 549 512 466 1,6 – 9,0 – 15,2

12 nouveaux États membres 969 713 657 2,3 – 7,7 – 32,2

dont : Russie 2 179 1 593 1 533 5,3 – 3,8 – 29,7

Afrique 545 941 928 3,2 – 1,5 + 70,1

Moyen-Orient 590 1 523 1 574 5,4 + 3,4 + 166,7

Extrême-Orient 4 811 11 192 11 639 40,1 + 4,0 + 141,9

dont : Chine 2 244 6 549 6 877 23,7 + 5,0 + 206,5

Corée du Sud 229 502 515 1,8 + 2,7 + 124,8

Inde 582 1 431 1 586 5,5 + 10,8 + 172,3

Japon 1 064 1 153 1 093 3,8 – 5,2 + 2,7

Océanie 283 427 426 1,5 – 0,1 + 50,4

Pays de l'Annexe I 13 908 13 913 13 012 44,9 – 6,5 – 6,4

Pays hors Annexe I 6 444 14 493 14 972 51,6 + 3,3 + 132,3

Soutes internationales maritimes

et aériennes2 614 1 048 1 016 3,5 – 3,1 + 65,5

Monde 20 966 29 454 28 999 100,0 – 1,5 + 38,3

Source : Agence internationale de l’énergie, septembre 2011.

0 50 100 150 200 250 350

300

1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2009

Indice base 100 en 1990

Chine

Afrique

Monde

États-Unis

UE à 15

France

(19)

17

Émissions de CO

2

dues à l’énergie par combustible dans le monde

En 2009, les émissions mondiales de CO2 dues à la combustion d’énergie reculent de – 1,5 % sous l’effet de la crise économique. Ces émissions s’éta- blissent à 29 milliards de tonnes de CO2 (Gt CO2). Cette baisse touche tous les États de l’UE à 27 (– 7,5 % en moyenne). Les émissions de l’UE à 15 sont ainsi ramenées sous leur niveau de 1990. Cependant, elles continuent d’augmenter dans certains pays, à l’instar de la Chine (+ 5,0 %). Avec un niveau d’émission proche de 7 Gt CO2, cette dernière est le premier émetteur mondial devant les États-Unis.

En 2009, ces deux pays ont contribué à plus de 41 % des émissions mondiales de CO2 dues à la combustion d’énergie.

Les énergies fossiles (charbon, gaz naturel et pétrole) représentent 81 % du mix énergétique mondial en 2009 (soit cinq points de moins qu’en 1971), 76 % de celui de l’UE à 27 et seulement 51 % de celui de la France, en raison de l’importance de son parc nucléaire. Entre 1971 et 2009, la part du pétrole dans le mix mondial a baissé de onze points au bénéfice du gaz et du nucléaire (+ 5 pts chacun). Le charbon assure le quart du mix énergétique (stable). Il constitue la seconde source d’énergie après le pétrole, mais la première en terme d’émissions de CO2 (43 %), son facteur d’émission étant supérieur à ceux du gaz et du pétrole (cf. page 31).

Source : Agence internationale de l’énergie, octobre 2011.

Source : Agence internationale de l’énergie, octobre 2011.

Autres énergies renouvelables et déchets 11 %

en 1971 (5 533 Mtep)

Électricité nucléaire 1 %

Gaz naturel 16 %

Pétrole 44 % Électricité

hydraulique 2 %

Charbon 26 %

Autres énergies renouvelables et déchets 11 %

en 2009 (12 150 Mtep)

Électricité nucléaire 6 %

Gaz naturel 21 %

Pétrole 33 % Électricité

hydraulique 2 %

Charbon 27 % 0

2 4 6 8 10 12 14

Charbon Pétrole Gaz naturel

Gt CO2

1971 1990 2009

Mix énergétique primaire dans le monde

(20)

18

3. 1 – Émissions de CO

2

dues à l’énergie

Émissions de CO

2

dues à l’énergie par habitant dans le monde

Les émissions de CO2 par habitant dans les pays de l’Annexe I connaissent en 2009 un fort recul (– 6,9 %). Dans les pays hors de l’Annexe I, les émissions continuent de croître en 2009 (+ 2,0 %), malgré un ralentissement sensible. L’écart de développement et un accès limité à l’énergie restreignent toujours les émissions en Afrique (0,9 tCO2 / hab). En 2009, un habitant de l’UE à 27 émet en moyenne 7,1 t CO2, soit 17 % de moins qu’en 1990. Un Français émet trois fois moins de CO2 qu’un habitant des États-Unis, mais aussi nettement moins en moyenne qu’un habitant des autres pays européens.

En t CO2 / habitant 1990 2008 2009 Évolution (%)

2008-2009 Évolution (%) 1990-2009

Amérique du Nord 15,5 14,7 13,6 – 7,3 – 12,1

dont : Canada 15,6 16,5 15,4 – 6,7 – 1,2

États-Unis 19,5 18,3 16,9 – 7,8 – 13,2

Amérique latine 1,7 2,3 2,2 – 3,3 + 29,3

dont : Brésil 1,3 1,9 1,7 – 7,4 + 34,2

Europe et ex-URSS 9,4 7,6 7,1 – 7,1 – 24,8

dont : UE à 27 8,6 7,8 7,1 – 7,8 – 16,6

ex-UE à 15 8,4 8,0 7,4 – 7,9 – 12,7

dont : Allemagne 12,0 9,8 9,2 – 6,4 – 23,5

Espagne 5,3 7,0 6,2 – 11,4 + 16,9

France 6,1 5,8 5,5 – 4,9 – 9,3

Italie 7,0 7,3 6,5 – 11,1 – 7,7

Royaume-Uni 9,6 8,3 7,5 – 9,6 – 21,4

12 nouveaux États membres 9,1 6,9 6,4 – 7,8 – 29,9

dont : Russie 14,8 11,2 10,8 – 3,7 – 26,8

Afrique 0,9 1,0 0,9 – 3,7 + 7,4

Moyen-Orient 4,5 7,7 7,8 + 1,2 + 73,6

Extrême-Orient 1,6 3,0 3,1 + 3,0 + 89,8

dont : Chine 2,0 4,9 5,1 + 4,5 + 161,2

Corée du Sud 5,3 10,3 10,6 + 2,5 + 97,7

Inde 0,7 1,3 1,4 + 9,3 + 100,2

Japon 8,6 9,0 8,6 – 5,0 – 0,3

Océanie 13,8 16,5 16,1 – 2,1 + 16,9

Pays de l'Annexe I 11,8 10,9 10,2 – 6,9 – 14,2

Pays hors Annexe I 1,6 2,7 2,7 + 2,0 + 73,5

Monde 4,0 4,4 4,3 – 2,7 + 7,8

Source : Agence internationale de l’énergie, septembre 2011.

Source : Agence internationale de l’énergie, septembre 2011.

t CO2 / habitant

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24

1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2009

États-Unis UE à 27 France Chine Monde Autre

(21)

19

Émissions de CO

2

dues à l’énergie par rapport au PIB dans le monde

La quantité de CO2 émise par unité de PIB, appelée intensité d’émission de CO2 par rapport au PIB, recule en 2009 par rapport à 1990 dans toutes les régions du monde (– 28 %), sauf au Moyen-Orient (+ 26 %). En Chine, cet indicateur a été divisé par deux depuis 1990. Il reste élevé en Russie : une unité de PIB, exprimée en $ des États-Unis 2000 ppa1, y entraîne l’émission de 1 kg de CO2. Dans l’UE à 27, et particulièrement dans l’UE à 15, il est relativement faible : 0,28 kg CO2 / $, contre 0,45 dans les 12 nouveaux États membres. Avec 0,21 kg CO2 / $, la France affiche la deuxième performance de l’UE à 27, derrière la Suède où nucléaire et hydraulique sont très développés.

En t CO2 / million $ 2000 ppa1 1990 2008 2009 Évolution (%)

2008-2009 Évolution (%) 1990-2009

Amérique du Nord 661 470 453 – 3,7 – 31,5

dont : Canada 660 526 510 – 3,1 – 22,7

États-Unis 689 479 457 – 4,5 – 33,6

Amérique latine 287 268 262 – 2,2 – 8,5

dont : Brésil 201 218 204 – 6,4 + 1,9

Europe et ex-URSS 681 408 398 – 2,2 – 41,5

dont : UE à 27 473 309 298 – 3,5 – 37,0

ex-UE à 15 404 286 277 – 3,4 – 31,6

dont : Allemagne 549 342 334 – 2,1 – 39,1

Espagne 316 290 269 – 7,3 – 15,0

France 279 212 208 – 1,8 – 25,4

Italie 319 280 264 – 5,6 – 17,3

Royaume-Uni 460 280 267 – 4,4 – 41,8

12 nouveaux États membres 1 033 472 453 – 4,0 – 56,2

dont : Russie 1 467 959 1 002 + 4,4 – 31,7

Afrique 407 376 362 – 4,0 – 11,1

Moyen-Orient 4,5 7,7 7,8 + 1,2 + 73,6

Extrême-Orient 562 451 447 – 0,9 – 20,5

dont : Chine 1 142 573 553 – 3,5 – 51,6

Corée du Sud 534 441 452 + 2,5 – 15,4

Inde 412 337 347 + 2,9 – 15,8

Japon 368 322 322 + 0,0 – 12,5

Océanie 643 535 528 – 1,3 – 17,8

Pays de l'Annexe I 621 421 409 – 2,7 – 34,1

Pays hors Annexe I 589 467 461 – 1,2 – 21,6

Monde 629 460 451 – 1,8 – 28,2

Source : Agence internationale de l’énergie, septembre 2011.

Source : Agence internationale de l’énergie, septembre 2011.

1. Parité de pouvoir d’achat.

0 200 400 600 800 1 000 1 200 1 400 1 600 1 800 2 000 2 200

1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2008

Chine États-Unis Monde Afrique UE à 27 France

t CO2 / million $ 2000 ppa1

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