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BT n°98 - Un estuaire breton : la Rance

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(1)

98 · eëole P ub ique aeGarçons

Rue de la Mutualité, NANTES (L.:i:l, 137 9318 E

Collection de brochures hebdomadaires pour le travail libre des

enfan~

Documentation de LE CORRE

Adaptation pédagogique des Commissions de l'Institut Coopératif de l'Ecole Moderne

U11 Estuain hnhm : L~ R~N{(

L'imprimerie à l'Ecole Cannes (A.-M.)

8 Janvier 1950

:J ld .

:c .

1-

<l'.

(2)

Dans la même

1. Chariots el carrosses.

2. Diligences et malles-postes.

3. Derniers progrès.

4. Dans les Alpages.

5. Le village Kabyle.

6. Les anciennes mesures.

7. Les . premiers chemins de Ier en

France.

8. A. Bergès et la houille blanche, 9. Les dunes de Gascogne.

10. La lorêt.

11. La lorêl landaise.

12. Le liège.

13. La chaux.

14. Vendanges en Languedoc.

15. La banane.

16. Histoire du papier.

17. Histoire du théâtre.

18. Les mines d"anlhracilc.

19. Histoire de l'urbanisme.

20. Histoire du costume populaire.

21. La pierre de Tavel.

22. Histoire de 1' écriture.

23. Histoire du livre.

24. Histoire du pain.

25. Les lortilications.

26. Les abeilles.

27. Histoire de la navigation. 28. Histoire de l"aviation.

29. Les débuts de l'auto.

30. Le sel.

31. L'or.

32. La Hollande.

33. Le Zuyderzée.

34. Histoire de l'habitation.

35, Histoire de 1' éclairage.

36. Histoire de l'automobile.

37. Les véhicules à moteur.

38. Ce que nous voyons au microscope.

39. Histoire de 1' école.

40. Histoire du chauffage.

41. Histoire des coutumes lunérairea.

42. Histoire des Postes.

43. Armoiries, emblèmes el médailles.

44, Histoire de la route.

45. Histoire des châteaux lotte.

46. L'ostréiculture.

47. Histoire du chemin de Ier.

48. Temples et églises.

49. Le temps.

50, La houille blanche.

51. La tourbe.

52. Jeux d'enfants.

53. Le Soul Constantinois.

54. Le bois Prolat.

55. La ph1éhistoire (1).

56, A l'aube de l'histoire.

co l lect i on

57. Une usine métallurgique en Lot·

taine.

58. Histoire des maîtres d'école.

59. La vie urbaine au moyen âge.

60. Histoire des cordonniers.

61. L'île d"Ouessant. 62. La taupe.

63. Histoire des boulangers.

64. L'histoi1e des armes de jet.

65. Les coiffes de France.

66. Ügni, enlant esquimau.

67. La potasse.

68. Le commerce et l'industrie au moyen âge.

69. Grenoble.

70. Le palmier dattier. 71. Le parachute.

72. La B1ie, terre à blé.

73. Les battages.

74. Gauthier de Chartres.

75. Le chocolat.

76. Roquelort.

77. Calé.

78. Enfance bourgeoise en 1789.

79. Beloti.

80. L'ardoise.

81. Les arènes romaines.

82. La vie rurale au moyen âge.

83. Histoire :les armes blanches.

84. Comment volent les avions, 85. La métallurgie.

86. Un village breton en 1895.

87. La poterie.

88. Les animaux du Zoo,

89. La côte picarde et sa plaine mari- time.

90. La vie d'une commune au temps de la Révolution de 1789.

91. Bachir, enfant nomade du Sahara.

92. Histoire des bains (1).

93. Noëls de France.

94. Azack.

95. En Poitou.

96. Goémons et goémoniert.

97. En Chalosse.

98. Un estuaire breton : la Rance.

99. C'est grand, la mer.

100. L'Ecole buissonnière.

101. Les bâtisseurs 1949.

102. Explorations soutenainu.

103. Dans les groltea.

104. Les arbres et les arbustes de chez nous.

105. Sur les routes du ciel.

106. En plein vol.

107. La vie du métro.

108. La bonnetetie.

(3)

LE CORRE

Un estuaire breton: L" RANCE

La Rance à Plumaugol

La Rance, rivière bretonne

La

l~ance

naît dans les collines du Mené (en irançais : Me né = montagne). Elle a 1LO km. à parcourir .iusqu ':' 1 la me r et '.DO m.

~t

descendre.

Dans la pre mière moitié de son cours, ce n "est qu'un ruisseau bouillonn ant sur les granits qui encombrent son lit ou serpentant paresseuse ment e ntre d eux rangées de pe upli er s clans les prairies verdoyantes. On le franchirait aisém ent 'd 'un saut.

... Rivière à truites !

Ve rs Dinan, le ruisseau devi ent un canal r esserré entrè ci eux

quajs.

(4)

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... 1trl': ' ..

-LA RANCE

~ 8oli~t

~ Moi.ilin d, mer l,'e~tuplre remonte! par Io mor~~

(5)

t.A RANCE 3

Plaine de Taden (600 m. de large)

Après Dinan

La Rance coule dans une vallée profonde aux rives boisées. Par e ndroits elle d evient très large et forme des

«

plaines

»

d'eau.

L'ancien lit de la rivièr e ou chenal, est s i gnalé par de forts

poteaux où, parfois, se perchent des mouettes.

(6)

LA llANCE

f

1

LYVET. - Au fond, le barrage

Lyvet

La Rance-cana l se ter mine à Lyvet. La rivière, arrêtée par un barrage d e iO m. de long, construit vers 1850, forme un très beau lac. En 1947, J es é pre uves de la coupe de France d e hors-bord (canots a utomobiles) s'y déroulère nt avec succès.

C'est aussi un pe tit port fréqu e nté par une fl otille de cotres ;, faible tirant d'ea u qui pratiquent la pêche au carrelet.

Un quai de plus de cent m ètres permet aux c halands de décharger le sable recueilli dans la Rance-m er.

Par gra nde marée, les eaux salées de la Manche franchissent

le barrage et viennent se m êler en de viole nts remous aux eaux

saumâtres de la Rance.

(7)

LA RA~CE

5

u1

i>cdelte Dinan-Saint-Malo va sortir de /'~cluse

L'écluse de mer

A une extrémité du barrage d e Lyvet, une écluse permet aux

bateaux de quitter la rivière lorsque la m er est h aute.

(8)

6 LA RANCE

L'écluse aux l><Jrles doubles

Le bassin de l'écluse

Pour écluser, les portes soul doubles parce que la poussée de l'eau sur les portes ne s'exerce pas cfans le même sens à marée haute et à marée basse :

A marée basse, le niveau c.le l'eau est plus élevé en amont (du côté de la rivière) qu'en aval de l'écluse (du côté de la mer) ; on se sert des portes placées en amont et qui sont construites pour résister à la poussée de l'eau venant d'nmont.

A marée haute,. le niveau c.le l'eau est plus élevé en avnl qu'en

amont ; on se sert des portes pincées en aval et qui sont construites

pour résister

à

ln poussée de l'eau venant d'aval. En nucun cas

on ne se sert des deux séries de portes en même temps pour

écluser.

(9)

LA RANCE

7

A marée haute, en at)O/ du barrage

A marée haute

Profitons d'une grande marée et laisso ns-no us porte r par .le ,-eflux pour franc hir le barrage.

Nous pénétrons dans l'estuaire, véritable bras de me r de 20

lm~,

<le lo ng, qui va touj ours s'élargissant, avec ses caps, plages, a nses.

îles e t ports.

Le doris

QUI

nous e mmène vers le large glisse s ur les eaux

"e rdâtres où bouillonne une écume ja unâtr e.

(10)

8

LA RANCE

A marée basse (au mi!me endroit)

~

A marée basse

Quelques he \lres plu s tard. tout aura changé d'aspec t.

l!ne plaine de vase grise s'offre au regard. Des m ouettes tour- billonne nt, se posent et picore nt la vase pour e n ex lrnire des vers.

Seul, le chenal, endigué et balisé. connaît e ncore la vie des

ea ux s'échappant tumultueuse m e nt des pm·tes d e l'écluse.

(11)

LA RANCE

9

Les deux cintres en con•lruclion

Le viaduc de Lessart

Voici, à :'>OO m .. le viaduc de Lcssart e n reconstruction. 11

· permet les échanges par voie ferrée e ntre la Bretagn e

el

la i\or- mandie (de Brest

;'1

Cherbourg et ;, Caen).

Les travaux sont d' importance car la rnllée est large de 110

111 ..

e t p1·ofonde de 38 m. L'éc<l rteme nt e ntre les deux piles centrales est de 88 m.

U ne arche de béfon doit serYit· de tra it-d.unio n entre les cku:-..

r ives. On voit sur la photo les deux demi-cintres que

l'on

fl·ra pi voter pour former cette arche.

Nombreux sont les ouvrages de ce ge nre sur les ri vières brl'-

lonnes qui coulent Sud-Nord, alors que les voies de c:om1111111ication

sont orientées Est-Ouest.

(12)

f 0

LA RANCE

Le CMne-Verl

Le Chêne-Vert

Plus loin, s ur la rive gauche. se <lresse nt les tours et remparts du C hêne-Ve rt. qui sont peut-être les restes d'un

cc

fort

>1

com man - cfo nt l'accès de la Rance e t interdisa nt aut1·elois les incursio ns.

venant de la mer !

La Rance constituait un e voie ouverte vers l'intérieur du pays ..

Elle a certain eme nt porté les barques normandes en route vers les.

riches monastères de l'intérieur. Lors <les travaux de creuseme nt de·

la tranchée de la voie ferrée utilisan t le viaduc de Lessart, il fut trouvé. entre autres, (( une tête de lance en forme de feuille de·

laurier, ... ornée de stries gnwées en c reux dont on retrom ·e les.

sembh1bl es dan s des modèles de l'Irlande et du Danemark .. ,,

(Extrait tle l'l1i.ii1mtaire </t>s rlécouvertcs archéo/o(liqtw.~

rl1l départemrnt rles Côles-dti-Nord.)

(13)

LA RANCE

H

A mark haute

La plaine de Mordreuc

Sitôt doublé le C hê nt:-Verl. nou s entrons dans la

1•

Plaine

11

de Mordre uc. A marée haute. c'est un grand et beau lac bleu qui s'étend sur 2.500 m. de long e t autant de lm·ge. Son nom voudrait dire : Mer des Druides.

C'est la plus grande d es sept plaines iormées par la Rance.

En été, de nombreu x lcmristes connaissent clans ce h ca u cadre les joies des bains de mer.

La rive droite est bordée d' une longu e digue qui a permis la c.: ulture de terres placées en contrebas.

La plaine d e Mordre uc étnit autrefois le point de départ des Gabariers de la Rance portant du bois :'1 hrîller à

Saint-~lalo,

la

· viJJe des Corsaires.

(14)

1 2

LA RANCE

Le banc de sable

Pêcheurs de coques

Le chena l c onlourne un i111111 ense ban c de sahle

0!1

les ama- teu1·s de coques, arm és du râteau ou de la fourchette. font d e fructu euses pêches.

La coque est un mollusque biva h· e qui s'cnfon<x dans le sab le

~.

marée basse grâce

ù

son pied c harnu . ne laissant apparaître que deux petites o uvertures qui sont les

01

ifices du siphon par leque l e lle absorbe et re. ie tte l'eau d e mer.

La coque cntr'ouvcrlc

(15)

LA RANCE

13

Le moulin de mer

Le moulin de mer de Mordreuc

S ur la rive droite, un e digue de plusieurs centaines de mètres de long crée un vaste rése rvoir que la ma rée montan te e nvahit t· n

1 ·epoussant une lourde porte double.

Lorsque la mer descend. cette porte se re ferme toute se ule sous la poussée contraire. et le moulin dispose d'un e source d'éner- gie suHisa nte pour tourne r pendant plusieurs heures.

Plusieurs moulin s de mer s'éche lonn e nt sur les rives de la

Rance : h·ès peu fon ctionnent e ncor e : les autres. ainsi que les

moulins ;, vent construits sur les falaises, sont abandonnés au profit

des minoteries plus m odernes.

(16)

LA RANCE

Le pont Saint-Hubert

Le pont Saint-Hubert

Ve r s le nord . une falai se schisteuse rétrécit la vall ée et s upporte les piles du d ernier pont de

l~ance.

le pont suspe ndu de St-Hubert.

f lét ruit lui aussi p<tr les . .\lle mands e n 1944.

Il é tait de construction ré cente et l'on de vait e ncore. il

y

a

,1

udques années. acquitter un péage pour le trnverser.

Actue lle m ent. un canot

;'1

moteur assure le passa, g-e d'une rive

;1

l'autre.

(17)

LA RANCE

L 5·

" .

Doris cl1argéa de g°'mon deoanl Sain/Suliac

Vers la mer

La rivière n'est plus qu'un loi ntain souve nu-. De plaine en plaine, de cap e n cap, le doris nous e mmène vers l'embouchure .

Les eaux vertes se hérisse nt de vagues très court es qui

clapo-

tent contre la frêle e mbarcation.

Parfois, une a nse minuscule se rt de reiuge aux d oris cle ri,·e- rains s'adonnant

~'

la pêche.

Saint-Suliac est le plus important de ces ports

011

l'on pêche le lançon, la se iche, les crustacés et les m o llusques (coques. prai1·es.

ormeaux).

(18)

f: .

1 l

LA RANCE

Bizeux

Les îles

. Des î les s'élèvent au-dessus des îlo ts clans les de rnie rs kilo - m è tr es du cours inférie ur de la Rance.

L'île C he vre l, de

(i()()

m . de tour. couverte cl'a.ioncs. On

y

charg-e du sable .

L'île a ux Moines, ancien ne réside nce des m oines qui pré ,·e- naient les naviga teurs du danger tout proch e e n sonnant une cloche par

temps

de brouillard .

Et, Bize u x, avec sa sta tue a ux hras te ndus vers le

lar~e.

témoin

du nau frage d'u ne goélette reto ur de T erre-Neuve.

(19)

LA RANCE

17

Le canot du pa~seur

La Passagère

Une 1 ·oute aboutit ;, un quai ou cale qui s'enfonce prog ressi- vem ent dan s les flots po ur perme ttre l'accostage, ;, marée hasse comme à ma rée ha ute : c'est la Passagère.

Ama rré au qua i, le canot du passeur a tte nd les clie nts.

Autre fois, d e no mbreux moines établis sur les rives de la Ran ce J t!te na iè nt le monopole d es passages.

L f.. . •

En 1850 , ceux du C hâte lier en la Vicom té-s ur-Rance, passaient

le voyageur p our 5 centimes.

(20)

1 8

LA RANCE

L'embouchure

L 'embouchure

Les vag ues devi ennent plus longues. La ho ule blanchit sur les .r och ers.

Voic i l'e mbouchure. véritab le bras de m er de 2 km. d e large.

A droite . S t- Malo. e nserrée da ns ses re m parts.

A gauche, Dinard, plage réputée. Au large, se dressent les Toch er s d e Cézembre, J e Grand Bey où C hatea ubria nd fit é rigea ·

son tombea u. face à la m er

(21)

..

LA RANCE

.

,

1

.

t

L'auto Lia a'engager •Ur le pont du bac

Le bac

Le bac est un bateau i1 moteur dont la partie centrale du pont est bien dégagée pour recevoir camions et autos.

Il assure le passage des voyageurs et des véhicules de St-Servan

à Dinard, et vice-versa.

(22)

2(1 LA RANCE

Un lrois-mélls goolelle dans le port

Saint-Malo

Saint-J\lalo, patrie de

Jacque~

Ca1 tier, ville fabuleuse pnr

le~

l'Xploits dt' ses corsaires : Duguay-Trouin. Surcouf.

Cité martyre, détruiteJen 19- 14 .

La vie re naît peu ù peu e ntre ses remparts. L'activité est fiévreuse lors de l'arrivée OH dH départ des chalHtiers et

~oéletks

vers les bancs de Terre-Neuve.

(23)

LA RANCE

~I

Une balise

Dangers

Pa r beau te mps, la prome nade est s uperbe.

L'œ il ébloui est co nstamment cha rmé par le tableau d'une rive verdoyante, d'une fala ise parée d 'ajoncs, d'un petit port de m ei·

oi1

d ansent des ba rques légères, par les reflets cha ngeants d'une eau tantôt bleue, tantôt ém era ude.

Cepe ndant, co mbie n de pêche urs sont trompés pa r le brouil- la rd ! Et gare aux vents capricieux de Ja ri vière ! Des balises ou d e simples perches que le couran t fait Yih rer viole mment signalent

les da ngers, mais ...

Voguez, voguez, blanche gabarre, Voguez, voguez, oit gré <lu flot, C'est la mort qui tient la barre

Qua11cl on re11ie11t de Sai11l-Malo

cl Pleudihen.

(THÉODOnR BOTREL)

(24)

LA l{ANCE

Le chaland de sable

Et maintenant

Un bruit régulier <le mote ur qui cogne dans le calme du soir c'est le « Louis

>l

qui remonte la rivière, lourde ment chargé ·de plusieurs mè tres cuhes de sa ble de mer en l evé a ux hancs voisios de l'île Chevret.

La pelle mécanique déchargera tout à l'he ure cc sable sur les quais de Lyvet oi1 les tombereaux viendront l'enlever pour des usages divers (ma çonnerie, amendement des terres ... ) ..

En 1949, le mètre cube coûte 450 fr.

De nombreux riverains utilisent aussi leurs doris pour recher- cher sable et goémon. lis rentrent avec la marée montante, chargés à ras-bord.

L'estuaire de la Rance constitue une pépinière de vrais marins.

A la · Vicomté sur Rance, sur une population de 800 habitants, on

ne compte pas moins d'une centaine de marins.

(25)

-LA RANCE

23

Un cotre

La pêche au carrelet

A la tombée de la nuit, chargés <le paniers;, poisson, Dominique et son fils André descendent a u cc Laisse-moi tranquille

»,

ancré près du quai avec son doris.

A bord, il s relèvent les gaules éte ndues sur la rive et

y

attachent le file t carré. A la godille d'a bord, ensuite au mote ur, ils s'éloignent.

Au bon e ndroit, le batea u s'arrête. André saute dans le dori s

cl

s'écarte. Dom.inique descend le fil et qui va reposer au fond.

Le ba teau s'incline . Le ma te. lQ t revie nt e n frappant l'eau de ses a viro ns po ur amener le poisson vers le carrel et. A ce mo ment, le pèr e actionne vivement le treuil ; le filet é merge et d ans ses 1i1ailles fré tille nt plies e t mulets.

La pêche se poursuit_ ains i

jusqu'~1

l'aube,· coupée

·-

par fois de petits sommes d ans l'abri de l a minuscule cabin e.

LES ENFANTS.

(26)

LA RANCE

Le bateau sondeur

L'avenir de l'estuaire

Doit-011

le voir dans le pr ~>.iel qu i prévoith;-~n stru clion d'un ba rrage (voir croquis de l'estuaire)

et

d 'une usine m aré m otri ce uti- lisa nt la force du fl o t m ontant ou descendant pour faire tourn er des tu rbines produisant l'électricité ?

La région

y

gagne rait indust riellem ent, mais pe rdrait beaucoup de sa beauté et cle sa richesse touri st iqu e.

Bibliographie

La. Rance (DAGNET).

Le lé(Jenllaire de la Rance (JULES HAIZE).

Pays de Bretagne (FLORIAN LE HOY).

111ve11taire des décoiwrrtes orrliéoloyiques des C6tcs-du-Nord.

(27)

Dans la même

(Suite)

co llection

109. Le gruyère, 110. La tréfilerie.

111. La cité lacustre.

112. Le maïs, 113. Le kaolin.

114. Le tissage à Armentières.

115. Construction du métro.

116. Dolmens et menhirs.

117. Les auberges de la jeunesse.

118. La mirabelle,

119. Dar Chaâbane, village tunisien.

120. Alpha, le petit noir de Guinie.

121. Un torrent alpestre : l'Arve.

122. Histoire des mineurs.

123. Le Cambrésis.

124. La gare.

125. Le petit pois de conserve.

126. Le cidre.

127. Annie la Parisienne.

128. Sam, esclave noir,

129 • 130 • 131. Bel oiseau, qui ea·tu 132. Je serai marinier.

133. Le chanvre.

134. Mont Blanc, 4.807 mètres.

135. Serpents.

136. Le Cantal.

137. Yantot, enfant des Landes.

138. Le riz.

139. A la conquête du sol.

140. L'Alsace.

141. La ferme bressane.

142. Vive Carnaval 1 143. Colas de Kinsmuss.

144. Guétatcheou, le petit éthiopien.

145. L'aluminium.

146 • 147. Notre corps. 148. L'olivier.

149. La Tour Eillel.

150. Dans la mine.

151. Les phares.

152. Les animaux et le froid.

153. Les volcans, 154. Le blaireau.

155. Le port du Havre.

156. La croisade contre les Albigeois.

157. En Champagne, 158. Le petit électricien, 159. 1. - Le portage humain.

160. La lutherie.

161 • 162. Habitant d'eau douce.

163. Ernie, le petit australien.

164. Les dents.

165. Répertoire de leeturea.

166. Donzère-Mondragon.

167. La peine des hommes à Donzère·

Mondragon.

168. La scierie.

169. Les champignons.

170. L'alfa.

171. Le portage (2).

172. Côtes bretonnes.

173. Le carnaval de Nice.

174. La Somme.

175. Le petit arboriculteur.

176. Les chevaux de course.

177. Abdallah, enfant de l'oaaia.

178. Une lettre à le poste.

179. Répertoire de lectures (tome li).

180. Moissons d'autrefois.

181. Vignettes CEL tl).

182. Les 24 heures du Mans.

183. Le portage (3) (brouettes et cha•

riots).

184. Les pompiers de Paris, 185. Le téléphone.

186, Le petit mécanicien.

187 - 188. Un village de l'Oise au XVIIe aiècle.

189. Le tabac en A.O.F.

190. Moissons modernes.

191. Provins, cité du moyen âge.

192. L'eau à la maison.

193. Répertoire de lectures.

194. La fabrication du drap.

195. La fabrication des allumettes, 196. Voici la St Jean.

197. Sauterelles et criquets.

198. La chasse aux papillons.

199. Et voici quelques champignons.

200, Il pétille le champagne.

201. Fulvius. enfant de Pompéi.

202. Produits de la mer. 1. Les crustacés 203. Produits de la mer. Il. Mollusques

et coquillages, 204. Mines de fer de Lorraine.

205. Electricité de France.

206 · 207. Beau champignon, qui es-tu ~

208. La matière (1).

209. L'énergie (li).

210. Les machines atomiques (Ill).

211. Le petit potier.

212. Répertoire de lectures.

213. Histoire de la lame de raeoir.

214. Quatre danses provençales.

*

La broc/turc : 50 fr.

La collection comp/ête : remise 5 %

(28)

L. 1lr•nt 1 FREINET

IMPRIMERIE

• /ECITHA 1

27, RUE jEAH-jAURts, 27

CANNES (AU'ES·MARITIMES)

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