• Aucun résultat trouvé

Chapitre III

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Chapitre III"

Copied!
18
0
0

Texte intégral

(1)

Chapitre III

Connectivit´ e, Arbres

espace

(2)

Points d’articulations, Isthmes

D´ efinitions Soit G = (V ,E) un graphe.

Supprimer un sommet : Soit x un sommet de G. Gx est le sous-graphe induit de G obtenu en supprimant x de V . Autrement,

Gx = (V \{x},E\{(x, y)E \ yV }).

Supprimer des sommets : Soit UV une partie de sommets de G. GU est le sous-graphe induit de G obtenu en supprimant de V tous les sommets de U.

Autrement, GU = (V \U, {(x, y)E \ x, y/ U}).

Supprimer une arˆ ete : Soit e une arˆ ete de G . Ge est le graphe partiel de G obtenu en supprimant e de E. Autrement, Ge = (V ,Ee).

Supprimer des arˆ etes : Soit XE une partie d’arˆ etes de G. GX est le graphe partiel de G obtenu en supprimant de E tous les arˆ etes de X . Autrement, GX = (V , EX ). Exemple :

11

3 2 6 5

4 G

11

3 5 2

4 G-6

11

3 2 6 5

4 G-(2,6)

3 5 2

4 G-{1,6}

11

3 2 6 5

4 G-{(1,5),(2,3),(4,3),(2,6)}

Master MatMod

Introduction `a la th´eorie des graphes

(3)

D´ efinitions

Point d’articulation (cutvertex) : Un point d’articulation est un sommet dont la suppression rend le graphe non connexe.

Ensemble d’articulation (vertex-cut) : Un ensemble d’articulation est un ensemble de sommets dont la suppression rend le graphe non connexe.

Isthme ou un pont (bridge) : Un isthme est une arˆ ete dont la suppression rend le graphe non connexe.

Graphe non s´ eparable : Un graphe est dit non s´ eparable s’il ne contient aucun point d’articulation. Exemple : un cycle d’ordre au moins 3.

S´ eparateur : Soit G un graphe. Soit X un ensemble de sommets ou d’arˆ etes.

X s´ epare G ou X est un s´ eparateur de G si GX est non connexe.

Soient x et y deux sommets de G. X est un (x, y)-s´ eparateur (ou X s´ epare x et y) si dans GX les deux sommets sont dans deux composantes connexes diff´ erentes.

1

2 3

4

5 6

8

7

9

3, 6 et 7 sont des points d’articulations.(6,7)est un isthme.{3,4,5}ensemble d’articulation

(4)

Points d’articulations, Isthmes

Proposition : Soit G un graphe connexe. Si e = (x,y ) est un isthme alors soit G = K

2

ou soit x ou y est un point d’articulation.

Preuve : La suppression de e= (x,y)rend G non connexe. Soient G1et G2deux composantes de G contenant respectivement x et y . Supposons que G6=K2, alors l’ordre de G1ou de G2est sup´erieur `a2. Sans perte de g´en´eralit´e, supposons que|G1|>2, alors il existe dans G1un sommet z6=x qui est reli´e au sommet y par un chemin passant par l’arˆete e (car G est connexe). Ainsi, la suppression du sommet x disconnecte G.

Proposition : Soit G un graphe connexe. Un sommet x est un point d’articulation si et seulement il existe deux sommets y et z diff´ erents de x tel que tout chemin reliant y et z passe par x .

Preuve :

Si x est un point d’articulation de G alors Gx est non connexe. Ainsi, il existe deux sommets y et z non reli´es par un chemin dans Gx . Comme G est connexe, y et z sont connect´es par un ou des chemins dans G qui passent forcement par x .

Supposons qu’il existe deux sommets y et z tels que tout chemin reliant y `a z passe par un sommet x . Ainsi, dans Gx il n’y a aucun chemin qui connecte y `a z. Par suite, x est un point d’articulation.

Proposition : Tout graphe connexe non trivial contient au moins deux sommets qui ne sont pas des points d’articulations.

Preuve : Soit G un graphe ayant au moins deux sommets. Si|G|=2le r´esultat est trivial. Soit x et y deux sommets de G tels que dG(x,y) =diam(G). Nous allons montrer que x et y ne sont pas des points d’articulations de G. Supposons que x est un point d’articulation de G alors Gx est non connexe.|G|>3consid´erons z un sommet appartenant `a une composante qui ne contient pas y . Ainsi, tout chemin reliant y `a z dans G passe par x . Par suite, dG(y,z)>dG(x,y) =diam(G)contradiction. De mˆeme pour le sommet y .

Master MatMod

Introduction `a la th´eorie des graphes

(5)

D´ efinitions

Connectivit´ e ou connexit´ e (connectivity) : La connectivit´ e κ(G) (kappa de G ) d’un graphe G = (V , E) est le nombre minimum de sommets ` a supprimer pour que G devient non connexe ou r´ eduit ` a un sommet.

k-connexe (k-connected) : G est dit k -connexe si κ(G) > k. Si S d´ esigne la famille des s´ eparateurs (des sommets) de G alors G est k-connexe si et seulement si

κ(G ) = min{|X |\X ∈ S} > k

Autrement, si G a au moins k + 1 sommets et aucun ensemble de k − 1 sommets ne le s´ epare.

Remarque :

Pour tout graphe G , on a 0 6 κ(G) 6 n − 1.

κ(G ) = 0 si et seulement si G est non connexe.

κ(G ) = n − 1 si et seulement si G est complet.

κ(G ) = 1 si et seulement si G = K

2

ou G est un graphe ayant des points d’articulations.

κ(G ) > 2 si et seulement si G est un graphe non s´ eparable d’ordre au

moins 3.

(6)

k-connexe, k-arˆ ete-connexe

D´ efinitions

arˆ ete-Connectivit´ e ou arˆ ete-connexit´ e (edge-connectivity) : L’arˆ ete-Connectivit´ e λ(G) d’un graphe G = (V ,E) est le nombre minimum d’arˆ etes ` a supprimer pour que G devient non connexe.

k-arˆ ete-connexe (k-edge-connected) : G est dit k-arˆ ete-connexe si λ(G) > k . Si S d´ esigne la famille des s´ eparateurs (des arˆ etes) de G alors G est

k-arˆ ete-connexe si et seulement si

λ(G ) = min{|X |\X ∈ S} > k

Autrement, si G a au moins 2 sommets et aucun ensemble de k − 1 arˆ etes ne le s´ epare.

Remarque :

Pour tout graphe G , on a 0 6 λ(G ) 6 n − 1.

Le graphe trivial K

1

ne poss` ede pas d’isthme mais on admet que λ(K

1

) = 0.

Master MatMod

Introduction `a la th´eorie des graphes

(7)

Th´ eor` eme : λ(K

n

) = n − 1.

Preuve :

Si n = 1, on a λ(K

1

) = 0.

Prenons n > 2. Si on supprime toutes les arˆ etes incidentes d’un sommet alors K

n

devient non connexe. Ainsi λ(K

n

) 6 n − 1.

Soit X le s´ eparateur de K

n

tel que λ(K

n

) = |X | et K

n

X est non connexe.

Posons K

n

X = G

1

G

2

o` u G

1

et G

2

sont deux composantes de K

n

X tels que |G

1

| = k > 1 et |G

2

| = nk > 1. Rappelons que dans K

n

tous les sommets de G

1

et de G

2

sont deux ` a deux adjacents, il y a donc k(nk) arˆ etes qui lient, dans K

n

, les sommets de G

1

et les sommets de G

2

autrement |X| = k(nk).

Par ailleurs, on a (k − 1)(n − k − 1) = k(nk) − (n − 1) > 0 ceci donne

λ(K

n

) = |X| = k(nk) > n − 1. En cons´ equence, λ(K

n

) = n − 1.

(8)

k-connexe, k-arˆ ete-connexe

Th´ eor` eme (Whitney (1932)): Pour tout graphe G,

κ(G) 6 λ(G) 6 δ(G)

Preuve :

Si G est non connexe alorsκ(G) =λ(G) =06δ(G).

Si G est complet alorsκ(G) =λ(G) =δ(G) =n−1.

Dans la suite consid´erons G comme ´etant un graphe connexe non complet. G est non complet alors δ(G)6n−2. Soit x un sommet tel que d(x) =δ(G). Remarquons que si on supprime toutes les arˆetes incidentes de x , G devient non connexe. Ainsi,λ(G)6δ(G)6n−2.

Soit X le s´eparateur (arˆetes) de G tel que|X|=λ(G)6n−2et GX est non connexe. Posons GX=G1G2o`u G1et G2sont deux composantes de GX tels que|G1|=k>1,

|G2|=nk>1et chaque arˆete de X joint un sommet de G1`a un sommet de G2. Si chaque sommet de G1est adjacent `a tous les sommets de G2alors|X|=k(nk)et on a (k−1)(n−k−1) =k(nk)−(n−1)>0. Ceci donneλ(G) =|X|=k(nk)>n−1.

Contradiction carλ(G)6n−2.

Il existe donc un sommet x de G1et un autre sommet y de G2tels que(x,y)/E(G). Soit U un sous ensemble de sommets de G construit de la fac¸on suivante :

– Soit(u,v)∈X , si u=x alors vU.

– Soit(u,v)∈X , si u6=x avec uG1et vG2alors uU.

Remarquons que pour tout sommet uU, on a soit(x,u)X ou soit(u,v)X o`u vG2avec x,y/U. Ainsi, d’une part on a|U|6|X|et d’autre part, la suppression de tous les sommets de U dans G est ´equivalent `a la suppression de toutes les arˆetes de X dans G. Ceci rend G non connexe. Par suite, U est un ensemble d’articulation de G. En conclusion on a

κ(G)6|U|6|X|6λ(G)

Master MatMod

Introduction `a la th´eorie des graphes

(9)

Remarque

L’in´ egalit´ e de l’´ enonc´ e du Th´ eor` eme de Whitney peut ˆ etre strict. En effet dans le

graphe suivant on a κ(G) = 1 < 2 = λ(G ) < 3 = δ(G).

(10)

k-connexe, k-arˆ ete-connexe

Le th´ eor` eme suivant pr´ esente un exemple de classe de graphe o` u on a κ(G) = λ(G ).

Th´ eor` eme : Pour tout graphe cubique G, on a κ(G) = λ(G).

Preuve : Soit G un graphe cubique. D’apr`es le Th´eor`eme de Whitney on aκ(G)6λ(G)63.

Siκ(G) =0alors G est non connexe par suiteκ(G) =λ(G) =0.

Siκ(G) =3alorsκ(G) =λ(G) =3.

Siκ(G) =1alors il existe un sommet x un point d’articulation dans G tel que Gx est non connexe et comme deg(x) =3, il existe une composante de G−x qui contient un et un seul voisin y de x . D’o`u l’arˆete(x,y)est un isthme de G. Par suiteκ(G) =λ(G) =1.

Siκ(G) =2alors il existe un ensemble d’articulation U={x,y}tel que GU est non connexe. Soient G1et G2deux composantes de GU.

– Si(x,y)∈E(G)alors x (resp. y ) poss`ede un et un seul voisin x0(resp. y0) dans G1. Il est clair que X={(x,x0),(y,y0)}est un s´eparateur de G. D’o`uκ(G) =λ(G) =2.

– Si(x,y)/E(G)alors soit x (resp. y ) poss`ede un et un seul voisin x0(resp. y0) dans G1et deux voisins dans G2et dans ce cas l’ensemble X={(x,x0),(y,y0)}est un s´eparateur de G. Soit x poss`ede un et un seul voisin x0dans G1et deux voisins dans G2et y poss`ede deux voisins dans G1et un seul voisin y0dans G2. Dans ce cas l’ensemble X={(x,x0),(y,y0)}est un s´eparateur de G. D’o`uκ(G) =λ(G) =2.

Master MatMod

Introduction `a la th´eorie des graphes

(11)

Th´ eor` eme de Menger

D´ efinition : Deux chemins sont ind´ ependants s’ils n’ont aucun sommet en commun ` a part leurs extr´ emit´ es.

Th´ eor` eme (Menger, 1927) : Soit G un graphe.

Soient x et y deux sommets non adjacents de G. La taille minimum d’un sous ensemble de sommets s´ eparant x et y est ´ egale au nombre maximum de chemins deux

` a deux ind´ ependants joignant x et y .

Preuve : a faire en devoir.

Corollaire (Menger, 1927) : Soit k > 2. Un graphe G est k-connexe (pour les sommets) si et seulement si toute paire de sommets distincts de G est connect´ ee par au moins k chemins ind´ ependants.

Preuve : a faire en devoir.

Remarque : Il existe l’analogue du r´ esultat ´ enonc´ es dans le Th´ eor` eme et le Corollaire

de Menger en termes d’arˆ etes.

(12)

Arbres

Arbres

Master MatMod

Introduction `a la th´eorie des graphes

(13)

Th´ eor` eme : Une arˆ ete e d’un graphe G est un isthme si et seulement si e n’appartient

` a aucun cycle de G.

Preuve : Si e est un isthme dans G alors Ge est non connexe. Il existe donc deux sommets x et y qui ne sont pas connect´es dans Gx mais connect´es dans G. Ainsi, si e= (s,d)appartient `a un cycle alors x et y restent connect´es mˆeme si on supprime e. Contradiction. R´eciproquement, supposons que e n’est pas un isthme alors Ge est connexe donc les deux sommets extr´emit´es de e sont connect´ees par un chemin P dans Ge. Par suite l’union de e et de P dans G forme un cycle G contenant e. Contradiction.

Remarque : D’apr` es ce th´ eor` eme, il est possible d’avoir un graphe connexe dont toutes les arˆ etes sont des isthmes. Cette propri´ et´ e est v´ erifi´ ee par une classe de graphe la plus ´ etudi´ e et la plus connue dans la th´ eorie des graphe qui sont les arbres. A noter

´ egalement que les arbres sont des graphes tr` es populaires et tr` es utilis´ es en combinatoire, en algorithmiques et en informatique.

D´ efinition :

Un arbre est un graphe connexe sans cycle.

Une forˆ et est un graphe dont chaque composante connexe est un arbre.

Autrement dit, c’est un graphe sans cycle.

Exemples particuliers :

Chemins,

Etoiles, ´

Chenilles.

(14)

Arbres

Arbre et une forˆ et

chemin, ´ etoile et une chenille

Master MatMod

Introduction `a la th´eorie des graphes

(15)

Th´ eor` eme : Un graphe G est un arbre si et seulement si tout couple de sommets est connect´ e par un chemin et un seul.

Preuve : Si G est un arbre alors G est connexe et tout couple de sommets est connect´e par au moins un chemin.

Par ailleurs, supposons qu’il existe un couple de sommets(x,y)connect´e par deux chemins diff´erents, dans se cas G contient un cycle, ce qui est impossible. R´eciproquement, si G est un graphe dans lequel tout couple de sommets est connect´e par un chemin et un seul. Alors, d’une part, G est connexe et d’autre part, G ne peut pas contenir un cycle, autrement il y aura au moins deux sommets connect´es par deux chemins.

Corollaire : Un arbre d’ordre n > 2 admet au moins deux sommets pendants (ou feuilles). Dans un arbre, en appelant sommets pendant ou feuille un sommet qui n’est adjacent qu’` a un seul sommet.

Preuve : Le pr´ec´edent th´eor`eme permet de remarquer que tous les sommets d’un arbre de degr´e au moins deux sont des points d’articulations. Toutefois, on sait qu’un graphe connexe non trivial contient au moins deux sommets qui ne sont pas des points d’articulations. D’o`u le corollaire.

(16)

Arbres

Th´ eor` eme : Si G est un arbre d’ordre n et de taille m alors m = n − 1.

Preuve : Soit G un arbre d’ordre n et de taille m. G est donc un graphe connexe sans cycle. Ainsi, d’une part, G est connexe implique que m>n−1(Voir proposition dans chapitre 2) et d’autre part, G est acyclique (sans cycle) implique m6n−1(Voir TD2 exercice 7). D’o`u le r´esultat.

Corollaire : Si G est une forˆ et d’ordre n, de taille m et poss` ede k composantes alors m = nk.

Proposition : Si G est un arbre d’ordre n > 3 ayant n

i

sommets de degr´ e i alors n

1

= 2 + n

3

+ 2n

4

+ · · · + (∆(G ) − 2)n

∆(G)

Preuve :

X

v∈V deg(v) =

∆(G)

X

i=1

ini=2m=2(n−1) =2

∆(G)

X

i=1

ni−2. Ceci donne n1=2+

∆(G)

P

i=2 (i−2)ni.

Remarque : La r´ eciproque du pr´ ec´ edent th´ eor` eme n’est pas toujours vrais.

Autrement, Si G est un graphe d’ordre n et de taille m tel que m = n − 1 n’implique pas que G est un arbre. Proposer un contre exemple.

Master MatMod

Introduction `a la th´eorie des graphes

(17)

Pour que la r´ eciproque du pr´ ec´ edent th´ eor` eme soit vraie, il faut ajouter plus d’hypoth` eses. Ainsi,

Th´ eor` eme : Soit G un graphe d’ordre n et de taille m. Si G est sans cycle et m = n − 1 alors G est un arbre.

Preuve : Il reste `a montrer que G est connexe. Supposons le contraire. Soient G1, G2,..., Gkk>1composantes connexes de G o`u chaque composante Giest d’ordre niet de taille mi. Par ailleurs, chaque composante Giest un arbre c-`a-d G est une forˆet de k composantes. Par suite, m=nk=n−1. D’o`u, k=1c-`a-d G est connexe.

Th´ eor` eme : Soit G un graphe d’ordre n et de taille m. Si G est connexe et m = n − 1 alors G est un arbre.

Preuve : Supposons le contraire c-`a-d G est graphe connexe d’ordre n, de taille m et m=n−1tel que G n’est pas un arbre. Alors G est contient au moins un cycle. Soit G0le graphe partiel de G obtenu en supprimant une arˆete de chaque cycle de G. Le graphe G0est donc un arbre (sans cycle et connexe) d’ordre n et de taille m0<m.

D’o`u m>m0=n−1. Contradiction.

Corollaire : Si G est un graphe d’ordre n et de taille m. Alors les propri´ et´ es suivantes sont ´ equivalentes :

G connexe et G est sans cycle, G connexe et m = n − 1, G est sans cycle et m = n − 1,

Preuve : Application imm´ediate des pr´ec´edentes th´eor`emes.

(18)

Arbre couvrant d’un graphe

D´ efinition :

Un arbre couvrant d’un graphe G est le sous graphe partiel de G obtenu en supprimant tous les cycles dans G.

Autrement dit, un arbre couvrant d’un graphe G = (V ,E) est l’arbre construit ` a partir des arˆ etes de G et contient tous les sommets de G.

Th´ eor` eme : Un graphe G admet un arbre couvrant si et seulement si G est connexe.

Preuve : Si G admet un arbre couvrant alors G est connexe. R´eciproquement, supposons que G est connexe et soitC(G)l’ensemble des sous graphes partiels et connexes de G.C(G)est non vide car G est un sous graphe partiel de lui mˆeme. Soit H un sous graphe partiel connexe de G minimal pour le nombre d’arˆetes. Si H contient un cycle C et e une arˆete de C alors He est connexe et sous graphe partiel de G. Ceci contredit la minimalit´e de H. Ainsi, H est un sous graphe partiel connexe sans cycle de G c-`a-d H est un arbre couvrant de G.

Master MatMod

Introduction `a la th´eorie des graphes

Références

Documents relatifs

Cela peut se faire, pour tout polygone avec un point donn´ e int´ erieur, en joignant un de ces points int´ erieurs ` a un sur deux des sommets du polygone ; et pour un polygone

Puisque chaque chevalier est en bon termes avec au moins 1004 convives, d’après le théorème de Dirac, il existe un circuit hamiltonien.. Il reste à placer les chevaliers autour de

Cet exemple illustre le fait qu’une fonction n’a pas n´ ecessairement un maximum ou un minimum local en un point critique.. La figure pr´ ec´ edente permet de visualiser comment

De plus, le nouveau graphe possède le même nombre de sommets, une arête et une face en moins.. Pour démontrer la formule d'Euler dans le cas général, on peut raisonner par

On cherche à construire un arbre partiel (plus petit graphe connexe contenant tous les sommets) dont la somme des distances soit minimum parmi tous les arbres partiels du

Sur une autre conjecture : considérons un graphe fortement connexe, on appelle À tout ensemble d'arcs dont la suppression entraîne la disparition des circuits du graphe : si

Dans un lot de 20 pièces fabriquées, 4 sont mauvaises. De combien de façon différentes peut-on en prélever 4 dans les cas suivants : a) les 4 pièces sont bonnes.. b) Une au

Théorème : U ensemble E n , ordonné par Vinclusion des parties connexes d'un n-graphe est un treillis si et seulement si les p éléments de tout cycle de longueur p forment un