sin α = a
c
= cos β P ( A | B ) =
P ( A ∩ B ) P ( B ) lim
x →∞
a n x n + a n − 1 x n
− 1 + . . . + a 1 x + a 0
b m x m + b m −
1 x m
− 1 + . . . + b 1 x + A
3 − B
3 = ( A − B ) ( A
2 + AB + B
2 ) a log a
u = u
x 1 , 2 =
− b ±
√ b 2 − 4 ac 2 a
[ a, b [ = { x ∈ R | a ≤ x <
b }
Formulaire de mathématiques
Ecole de Culture générale Ecole de Maturité
Gymnase de Morges
www. formulairemath .c.la
Ensembles
Ensembles de nombres
N = {0; 1; 2;. . .} entiers naturels
Z = {. . .;−2;−1; 0; 1; 2;. . .} entiers relatifs
Q =
x∈R
x= mn avec m∈Z, n ∈N, n6= 0 nombres rationnels
R =
. . .;−23;. . .;√
2;. . .;π;. . .; 8;. . . nombres réels
N
∗ = {n ∈N| n 6= 0}, de même Z∗,R∗,Q∗
R+ = {x∈R | x≥0}, de même Z+,Q+
Q− = {x∈Q | x≤0}, de même Z−,R−
Intervalles dans l’ensemble des nombres réels pour a < b
]a;b[ = {x∈R| a < x < b} [a;b] = {x∈R | a≤x≤b} ]a;b] = {x∈R| a < x≤b} [a;b[ = {x∈R | a≤x < b} ]a; +∞[ = {x∈R| a < x} [a; +∞[ = {x∈R | a≤x} ]−∞;a[ = {x∈R| x < a} ]−∞;a] = {x∈R | x≤a}
Opérations
Intersection Réunion
A∩B ={x | x∈A et x∈B} A∪B ={x | x∈A ou x∈B}
A B A B
Différence Complémentaire
A B ={x | x∈A et x /∈B} ∁EA=A={x | x∈E etx /∈A}
A B E
A
Combinatoire
⋄ Nombre d’arrangements simples
Ank =n·(n−1)·. . .·(n−k+ 1) = n!
(n−k)!
(Nombre de mots deklettres distinctes prises dans un alphabet den lettres,n∈N∗ etk≤n)
⋄ Nombre d’arrangements avec répétition Ank =n·n·. . .·n =nk
(Nombre de mots deklettres non nécessairement distinctes prises dans un alphabet de nlettres)
⋄ Nombre de permutations simples de n éléments Pn=n·(n−1)·. . .·2·1 =n!
(Nombre d’anagrammes d’un mot den lettres distinctes)
⋄ Nombre de permutations de n éléments avec répétitions Pn(n1, n2, . . . , nk) = n!
n1!·n2!·. . .·nk!
(Nombre d’anagrammes d’un mot den lettres dontn1, n2, . . . , nk se répètent)
⋄ Nombre de combinaisons simples Ckn=
n k
= n·(n−1)·. . .·(n−k+ 1)
k! = n!
(n−k)!k!
(Nombre de sous-ensembles àkéléments d’un ensemble à néléments, n∈N∗ etk≤n)
⋄ Binôme de Newton Soit n∈N∗
(a+b)n= n
0
an+ n
1
an−1b+ n
2
an−2b2+. . .+ n
k
an−kbk+. . .+ n
n
bn
⋄ Triangle de Pascal
0 1
1 1 1
2 1 2 1
3 1 3 3 1
4 1 4 6 4 1
5 1 5 10 10 5 1
6 1 6 15 20 15 6 1
7 1 7 21 35 35 21 7 1
8 1 8 28 56 70 56 28 8 1
. . . .
Probabilités
⋄ Fonction de probabilité
Soient Aet B des événements contenus dans un univers U et P une fonction de probabilité.
0≤P(A)≤1 P(U) = 1 P(∅) = 0 P(A) = 1−P(A) A⊂B ⇒ P(A)≤P(B) P(A B) =P(A)−P(A∩B)
P(A∪B) =P(A) +P(B)−P(A∩B)
⋄ Equiprobabilité
Si les événements élémentaires sont équiprobables et si Aet U comportent respectivement pet m éléments, alors :
P(A) = p
m = nombre de cas favorables nombre de cas possibles
⋄ Probabilité conditionnelle P(A|B) = P(A∩B)
P(B) P(B)6= 0
⋄ Evénements indépendants
A et B indépendants ⇔ P(A∩B) =P(A)·P(B)
⇔ P(A|B) = P(A)
⋄ Evénements incompatibles
Deux événements A etB sont dits incompatibles si A∩B =∅. A∩B =∅ ⇒ P(A∪B) =P(A) +P(B)
⋄ Processus binomial (épreuve de Bernoulli) A
A
p
1 – p
Probabilité d’obtenir exactementk fois A en n épreuves indépendantes :
Ckn·pk·(1−p)n−k= n!
k!(n−k)!·pk·(1−p)n−k
Calcul algébrique
Identités remarquables
(A+B)2 =A2+ 2AB +B2 (A−B)2 =A2−2AB+B2
(A+B)3 =A3+ 3A2B + 3AB2+B3 (A−B)3 =A3−3A2B+ 3AB2−B3
A2−B2 = (A+B)(A−B)
A3+B3 = (A+B)(A2−AB +B2) A3−B3 = (A−B)(A2+AB+B2)
Exponentielles et logarithmes
Puissances Racines Logarithmes
a, b∈R∗+ r, s∈R a, b∈R∗+ p∈Z m, n∈N∗ a, b, u, v∈R∗+ a, b6= 1 x, r∈R
aras = ar+s (ar)s = ars
arbr = (ab)r ar
br = a b
r
a0 = 1 a−r = 1
ar ar
as = ar−s
a1n = √n a apn = √n
ap
√n
ab = √n a√n
b
n
ra b =
√n
a
√n
b pn
m√
a = nm√
a= mp
√n
a (√n
a)p = √n
ap = mn√ amp
ax =u ⇔ x= loga(u) loga(ax) = x
aloga(u) = u loga(1) = 0 loga(a) = 1
loga(u·v) = loga(u) + loga(v) loga
1 u
= −loga(u) logau
v
= loga(u)−loga(v) loga(ur) = rloga(u)
loga(u) = logb(u)
logb(a) = ln(u) ln(a)
Nombre d’Euler e Logarithmes particuliers
e∼= 2,7182818. . . 10x =u ⇔ x= log10(u) = log(u) ex =u ⇔ x= loge(u) = ln(u)
Quelques sommes
n
X
k=1
k = 1 + 2 + 3 + 4 + 5 +. . .+n = n(n+ 1) 2
n
X
k=1
k2 = 1 + 4 + 9 + 16 +. . .+n2 = n(n+ 1)(2n+ 1) 6
n
X
k=1
k3 = 1 + 8 + 27 + 64 +. . .+n3 =
n(n+ 1) 2
2
Equations et polynômes
⋄ Degré 2
Equations du deuxième degré :
Si ∆ =b2−4ac > 0,l’équation ax2+bx+c= 0 admet deux solutions x1,2 = −b±√
∆ 2a Si ∆ =b2−4ac= 0,l’équation ax2+bx+c= 0 admet une solution x1 = −b
2a Si ∆ =b2−4ac < 0,l’équation ax2+bx+c= 0 n’a aucune solution dans les réels Factorisation du trinôme du deuxième degré :
Si ∆>0 :ax2+bx+c=a(x−x1)(x−x2) Si ∆ = 0 :ax2+bx+c=a(x−x1)2
Si ∆<0 :le trinôme ne se factorise pas
P(x) =ax2+bx+c=a
x+ b 2a
2
− b2−4ac 4a
Signe du trinôme du deuxième degré : P(x) =ax2+bx+c P(x)a le signe de a sauf entre les zéros éventuels
⋄ Degré n
Soit P(x) =anxn+an−1xn−1+. . .+a1x+a0 (ai ∈Z etan6= 0) Pour résoudre l’équation P(x) = 0, on utilise les propriétés suivantes :
• les zéros entiers de P(x)sont à chercher parmi les diviseurs de a0
• P(x)est divisible par (x−a) ⇔ P(a) = 0 Théorème du reste
Le reste de la division de P(x)par (x−a) est égal à P(a)
Analyse
Parité
⋄ Fonction paire
Une fonction f est dite paire si f(−x) =f(x)pour tout x∈ED(f)
La représentation graphique de f est alors symétrique par rapport à l’axe des y.
⋄ Fonction impaire
Une fonction f est dite impaire si f(−x) =−f(x) pour toutx∈ED(f) La représentation graphique de f est alors symétrique par rapport à l’origine.
Limites
⋄ Limites de fonctions rationnelles Il y a trois cas :
1. Si g(a)6= 0, alors lim
x→a
f(x)
g(x) = f(a) g(a) 2. Si g(a) = 0 etf(a)6= 0, alors lim
x→a
f(x)
g(x) = “∞”
3. Si g(a) = f(a) = 0, on se ramène à l’un des deux cas précédents en simplifiant par x−a
⋄ Limites à l’infini de fonctions rationnelles
x→±∞lim
anxn+an−1xn−1+. . .+a1x+a0
bmxm+bm−1xm−1+. . .+b1x+b0
= lim
x→±∞
anxn bmxm =
0 si n < m an
bm
si n=m
“∞” si n > m
⋄ Limites de fonctions exponentielles et logarithmiques
x→−∞lim ex = 0 lim
x→+∞ex = +∞ lim
x→0
>
ln(x) =−∞ lim
x→+∞ln(x) = +∞ sik > 0 :
x→+∞lim ex
xk = +∞ lim
x→−∞|x|kex = 0 lim
x→+∞
ln(x)
xk = 0 lim
x→0
>
xkln(x) = 0
x→0lim
ex−1
x = 1 lim
x→0
ln(1 +x)
x = 1
Asymptotes
⋄ Asymptote verticale
La droite d’équationx=aest asymptote verticale
⇔ limx→a
>
f(x) = “∞” ou limx→a
<
f(x) = “∞”
⋄ Asymptote horizontale
La droite d’équationy=b est asymptote horizontale à droite
⇔ lim
x→+∞f(x) =b
De même à gauche (x→ −∞)
⋄ Asymptote oblique
La droite d’équation y=mx+h est asymptote oblique à droite si f(x) =mx+h+δ(x) où lim
x→+∞δ(x) = 0.
x→+∞lim f(x)
x =m et lim
x→+∞(f(x)−mx) =h De même à gauche (x→ −∞)
⋄ Asymptote dans le cas des fonctions rationnelles
Soit n le degré du numérateur, m le degré du dénominateur.
On distingue les cas :
sin 6m asymptote horizontale sin =m+ 1 asymptote oblique
Remarque : le quotient de la division euclidienne du numérateur par son dénominateur permet de déterminer l’éventuelle asymptote oblique.
Plan d’étude d’une fonction
1. ED(f)
2. Parité éventuelle 3. Zéros et signe de f 4. Asymptotes
5. Dérivée
6. Zéros et signe de f′, croissance et extremums 7. Graphe de f
Dérivées
⋄ Dérivée d’une fonction en un point a de ED(f) Si lim
x→a
f(x)−f(a)
x−a = lim
h→0
f(a+h)−f(a)
h existe, on la note f′(a)
⋄ Equation de la tangente au graphe de f en (a;f(a))
y−f(a) =f′(a)(x−a) f′(a)est la pente de cette tangente
⋄ Propriétés
f etg sont des fonctions dérivables, n∈Q, k ∈R
(f +g)′ =f′ +g′ (k·f)′ =k·f′ (f ·g)′ =f′·g+f ·g′
f g
′
= f′·g−f·g′ g2 (f ◦g)′ = (f′◦g)·g′ (gn)′ =n·gn−1·g′
1 g
′
= −g′
g2 (√g)′ = g′ 2√g
⋄ Croissance d’une fonction dérivable
f′(x)>0pour tout x∈]a;b[ ⇒ f est strictement croissante sur ]a;b[
f′(x) = 0 pour tout x∈]a;b[ ⇒ f est constante sur ]a;b[
f′(x)<0pour tout x∈]a;b[ ⇒ f est strictement décroissante sur ]a;b[
⋄ Quelques dérivées k∈R, a >0
f(x) f′(x) f(x) f′(x)
k 0 ax ln(a)·ax
x 1 loga(x) 1
ln(a) · 1 x
xk kxk−1 sin(x) cos(x)
1 x
−1
x2 cos(x) −sin(x)
√x 1
2√
x tan(x) 1 + tan2(x) = 1
cos2(x)
ex ex eg(x) eg(x)·g′(x)
ln(x) 1
x ln(g(x)) g′(x)
g(x)
Intégrales
⋄ Primitive d’une fonction f sur un intervalle I
F est une primitivede f sur I ⇔ F′(x) = f(x) pour tout x∈I. Les autres primitives def sur I sont F +coù cest constante.
⋄ Quelques primitives F est une primitive de f.
f onction primitive f onction primitive
k kx f(g(x))·g′(x) F(g(x))
xk 1
k+ 1 ·xk+1 k6=−1 f(ax+b) 1
aF(ax+b) 1
x ln|x| g′(x)
g(x) ln|g(x)|
ex ex eg(x)·g′(x) eg(x)
ln(x) x·ln(x)−x gn(x)·g′(x) gn+1(x)
n+ 1 n6=−1
⋄ Intégrale de f entre a et b Z b
a
f(x)dx=F(b)−F(a) oùF est l’une des primitives de f sur [a;b]
⋄ Propriétés Z b
a
f(x)dx+ Z c
b
f(x)dx= Z c
a
f(x)dx Z b
a
f(x)dx=− Z a
b
f(x)dx Z b
a
[f(x) +g(x)]dx= Z b
a
f(x)dx+ Z b
a
g(x)dx Z b
a
kf(x)dx=k Z b
a
f(x)dx
Sif(x)≤g(x) pour toutx∈[a;b], alors Z b
a
f(x)dx≤ Z b
a
g(x)dx
⋄ Applications
Aire algébrique du domaine borné limité par le graphe de f et les droites d’équation y= 0,x=a et x=b :
Z b a
f(x)dx
Volume du solide engendré par la révolution (autour de la droite d’équation y = 0) du domaine limité par le graphe de f et les droites d’équation y = 0, x=a et x=b : π
Z b a
f2(x)dx
Pour vos annotations
Pour vos annotations
Trigonométrie
Conversion des mesures d’angle
Soit r la mesure d’un angle en radianset d la mesure de cet angle en degrés.
⋄ Conversion de degrés en radians Conversion de radians en degrés r= π
180d d= 180
π r
Triangle rectangle
⋄ Sinus, cosinus, tangente sin(α) = a
c = cos(β) cos(α) = b
c = sin(β) tan(α) = a
b b
a
c
α β
Triangle quelconque
α, β, γ sont les angles d’un triangle ABC, a, b, c les côtés opposés aux sommets A, B etC, r le rayon du cercle circonscrit, hA la hauteur issue de A.
⋄ Théorèmes
a2 =b2+c2−2bccos(α) théorème du cosinus b2 =a2+c2−2accos(β)
c2 =a2+b2−2abcos(γ) a
sin(α) = b
sin(β) = c
sin(γ) = 2r théorème du sinus 1
2ahA= 1
2absin(γ) = 1
2acsin(β) = 1
2bcsin(α) aire du triangle
Valeurs exactes des fonctions trigonométriques de quelques arcs
x radians 0 π
6
π 4
π 3
π 2
x degrés 0˚ 30˚ 45˚ 60˚ 90˚
sin(x) 0 1
2
√2 2
√3
2 1
cos(x) 1
√3 2
√2 2
1
2 0
tan(x) 0
√3
1 √
3 —
Relations trigonométriques
⋄ Relations entre les fonctions trigonométriques d’un même arc cos2(α) + sin2(α) = 1 tan(α) = sin(α)
cos(α) 1 + tan2(α) = 1 cos2(α)
⋄ Relations entre les fonctions trigonométriques de certains arcs
sin(−α) =−sin(α) cos(−α) = cos(α) tan(−α) =−tan(α) sin(π−α) = sin(α) cos(π−α) =−cos(α) tan(π−α) =−tan(α) sin(π+α) =−sin(α) cos(π+α) =−cos(α) tan(π+α) = tan(α) sinπ
2 −α
= cos(α) cosπ 2 −α
= sin(α) tanπ 2 −α
= 1
tan(α) sinπ
2 +α
= cos(α) cosπ 2 +α
=−sin(α) tanπ 2 +α
=− 1 tan(α) sin(α+ 2π) = sin(α) cos(α+ 2π) = cos(α) tan(α+π) = tan(α)
⋄ Somme de deux arcs, différence de deux arcs
sin(α+β) = sin(α)·cos(β) + cos(α)·sin(β) sin(α−β) = sin(α)·cos(β)−cos(α)·sin(β) cos(α+β) = cos(α)·cos(β)−sin(α)·sin(β) cos(α−β) = cos(α)·cos(β) + sin(α)·sin(β) tan(α+β) = tan(α) + tan(β)
1−tan(α)·tan(β) tan(α−β) = tan(α)−tan(β) 1 + tan(α)·tan(β)
⋄ Arc double et demi-arc
sin(2α) = 2 sin(α)·cos(α) sin2α 2
= 1−cos(α) 2 cos(2α) = cos2(α)−sin2(α) cos2α
2
= 1 + cos(α) 2 tan(2α) = 2 tan(α)
1−tan2(α) tanα
2
= 1−cos(α) sin(α)
Aire A de certains polygones
Rectangle A =ab a
b
Parallélogramme A =aha=bhb =absinθ a b θ hb ha
Trapèze A = 1
2(a+b)h
a
b h
Losange A = 1
2d1d2 =a2sinα a α
d2 d1
Polygone régulier àn côtés A = 1
2ncρ= 1
2nr2sinα
r α c ρ
Cercle et disque
Cercle
Disque
Périmètre = 2πr
Aire=πr2 r
Arc de cercle Secteur circulaire
l =rα Aire= 1
2rl= 1 2r2α
r l
Aire A et Volume V de certains solides
B désigne l’aire de la base.
Cube
A = 6a2
V =a3 a
Parallélipipède rectangle
A = 2(ab+ac+bc)
V =abc a
b c
Prisme V =Bh
B
h
Pyramide V = 1
3Bh h
B
Cylindre droit
A = 2πr2+ 2πrh
V =πr2h h
r
Cône droit
A =πr2+πrg V = 1
3πr2h h
r g
Sphère
A = 4πr2 V = 4
3πr3
r
Géométrie
Les lignes principales du triangle
⋄ Médiatrices
Une médiatrice est la perpendiculaire à un côté passant par son milieu.
Les médiatrices se coupent en un point qui est le centre du cercle circonscrit au triangle.
⋄ Médianes
Une médiane est la droite qui passe par un sommet et le milieu du côté opposé.
Les médianes se coupent au centre de gravité (ou bary- centre) du triangle.
Le centre de gravité est situé aux deux tiers de chaque médiane, à partir du sommet.
⋄ Bissectrices
Une bissectrice divise un angle en deux parties égales.
Les bissectrices intérieures se coupent en un point qui est le centre du cercle inscrit dans le triangle.
⋄ Hauteurs
Une hauteur est la perpendiculaire à un côté passant par le sommet opposé.
Les hauteurs se coupent en un point appelé orthocentre du triangle.
Géométrie analytique
On note (O;~e1;~e2) un repère du plan. Le point O est l’origine du repère, le couple (~e1;~e2) est la base associéeau repère.
Le signe ⊥ indique qu’une relation n’est valable que lorsque les vecteurs sont exprimés dans un repère orthonormé (c’est-à-dire lorsque les vecteurs de base sont perpendiculaires entre eux et de longueur 1).
Les formules ci-dessous sont facilement adaptables dans V3.
⋄ Composantes d’un vecteur et opérations
~a=a1~e1+a2~e2 = a1
a2
k~a= ka1
ka2
~a+~b=
a1 +b1 a2 +b2
⊥
Produit scalaire de deux vecteurs
Leproduit scalaire de~a et~b est~a•~b =a1b1+a2b2
⊥
Propriétés du produit scalaire
~a•~b=~b•~a (k~a)•~b =~a•(k~b) =k(~a•~b) ~a•(~b+~c) =~a•~b+~a•~c
~a•~b= 0 ⇔~a⊥~bou~a =~0 ou~b=~0
⊥
Norme d’un vecteur
Lanorme (ou longueur) de~a est k~ak=p
(a1)2+ (a2)2
⊥
Propriété de la norme k~ak=√
~a•~a kk~ak=|k| k~ak k~a+~bk ≤ k~ak+k~bk
⊥
Projection orthogonale a~′ de ~a sur~b a~′ =~a•~b
k~bk2 ·~b ka~′k= |~a•~b| k~bk
a~′•~b=~a•~b
⊥
Angle γ entre deux vecteurs~a et~b cosγ = ~a•~b
k~ak k~bk
⋄ Vecteurs colinéaires (~a6=~0)
~a et~b sontcolinéaires ⇔ l’un est un multiple de l’autre
⇔ il existe k ∈Ravec~b=k~a
⇔ a1b2−a2b1 = 0
⊥
Aireσ du parallélogramme construit sur ~a et~b σ=|a1b2−a2b1|
⊥
Aireσ du triangle construit sur ~a et~b σ= 1
2|a1b2−a2b1|
⋄ Coordonnées d’un point A(a1;a2) ⇔ −→OA=
a1
a2
⋄ Vecteur défini par 2 points
−→AB =−−→
OB−−→
OA=
b1−a1
b2−a2
⋄ Milieu d’un segment
M est le milieu de AB ⇔−−→OM = 1
2(−→OA+−−→OB)⇔ M
a1+b1
2 ;a2+b2
2
⋄ Barycentre ou centre de gravité du triangle
Gest le barycentre (ou centre de gravité) du triangle ABC :
−→OG= 1
3(−→OA+−−→OB+−→OC) ⇔ G
a1+b1+c1
3 ;a2+b2+c2
3
⊥
Longueur du segment AB où A(a1;a2) et B(b1;b2) k−→
ABk=p
(b1−a1)2+ (b2−a2)2
⋄ Equations vectorielles et paramétriques de la droite
P(x;y)est sur la droite passant parA(a1;a2)et de vecteur directeur d~= d1
d2
⇔ −→
AP et d~sont colinéaires
⇔ il existe k ∈Rtel que −→OP =−→OA+k ~d
⇔ il existe k ∈Rtel que
( x=a1+kd1 y=a2 +kd2
⊥
Equations cartésiennes de la droite
d est une droite donnée par sapente m et son ordonnée à l’origine h : P(x;y)∈d ⇔ y=mx+h
d est une droite donnée par un point A et sa pente m : P(x;y)∈d ⇔ y−a2 =m(x−a1)
Si la droited est donnée par ax+by+c= 0, alors : - sa pente vautm =−a
b (b6= 0) - un vecteur directeur est d~=
b
−a
- un vecteur normal est ~n= a
b
⊥
Angle aigu γ entre deux droites d et g de vecteurs directeurs d~et~g cosγ =
d~•~g
kd~k k~gk
γ = 90◦ ⇔ d~•~g = 0
⊥
Angle aigu γ entre deux droites de pente m1 et m2 tanγ =
m2−m1
1 +m1·m2
γ = 90◦ ⇔ m1 ·m2 =-1
⊥
Distance δ du point P(p1;p2) à la droited d’équation ax+by+c= 0 δ(P;d) = |ap√1+bp2+c|
a2+b2
⊥
Bissectrices
Les droites d et d′ sont données par leurs équations cartésiennes d : ax+by +c = 0 et d′ :a′x+b′y+c′ = 0.
P(x;y)appartient à l’une des deux bissectrices des droites det d′
⇔ δ(P;d) =δ(P;d′)
⇔ ax+by+c
√a2+b2 =±a′x+b′y+c′
√a′2+b′2
⊥
Cercle
On noteγle cercle de centre C(c1;c2) et de rayon r.
P(x;y)∈ γ ⇔ (x−c1)2+ (y−c2)2 =r2
⊥
Tangente à un cercle
La droite t est tangente au cercle γ ⇔ δ(C;t) = r Equations des tangentes de pentem au cercle γ y−c2 =m(x−c1)±r√
m2+ 1
P(x;y)est sur la tangente au cercle γ en T(t1;t2)∈ γ
⇔ (t1−c1)(x−c1) + (t2−c2)(y−c2) =r2
Quelques représentations graphiques
f(x) =mx+h f(x) =x2 f(x) = x3
1 1
h 1
m
1
1 1
1
f(x) =|x| f(x) =√
x f(x) = √3
x
1 1
1
1
1 1
1
f(x) = 1
x f(x) =ex f(x) = ln(x)
1 1
1 1
e
1 e
1
f(x) = sin(x) f(x) = tan(x)
π 1
1
π 1
f(x) = cos(x)
π 1
1
Table des matières
Ensembles 3
Ensembles de nombres . . . 3
Intervalles dans l’ensemble des nombres réels poura < b . . . 3
Opérations . . . 3
Combinatoire 4 Probabilités 5 Calcul algébrique 6 Identités remarquables . . . 6
Exponentielles et logarithmes . . . 6
Quelques sommes . . . 6
Equations et polynômes . . . 7
Analyse 8 Parité . . . 8
Limites . . . 8
Asymptotes . . . 9
Plan d’étude d’une fonction . . . 9
Dérivées . . . 10
Intégrales . . . 11
Trigonométrie 14 Conversion des mesures d’angle . . . 14
Triangle rectangle . . . 14
Triangle quelconque . . . 14
Valeurs exactes des fonctions trigonométriques de quelques arcs . . . 14
Relations trigonométriques . . . 15
AireA de certains polygones . . . 16
Cercle et disque . . . 16
AireA et Volume V de certains solides . . . 17
Géométrie 18 Les lignes principales du triangle . . . 18
Géométrie analytique 19
Quelques représentations graphiques 22
Imprimé le 25 août 2008. Réalisation : J. Delaporte
Modifications : J-Ph. Javet