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Texte intégral

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Bulletin des médecins suisses

Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung

Editorial 641

Bien communiquer pour créer l’intérêt et valoriser son image

Ligue suisse contre le cancer 647

Prévention du cancer de la peau:

nouveaux messages

Tribune 662

Zur Unmöglichkeit des Managements

von Spitälern – die Paradoxie von Management

Horizons: interview avec Badoux 670

«Humor hat keine Grenzen»

«Et encore …» par Anna Sax 674

Marché hospitalier

16 17

16. 4. 2014

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S O M M A I R E

FMH

Editorial

641 Bien communiquer pour créer l’intérêt et valoriser son image

Anne Geneviève Bütikofer Nécrologie

643 In memoriam Ernst Rudolf Froesch Oswald Oelz

644 Nouvelles du corps médical

Organisations du corps médical SSP/SSPP

645 Prise de position sur la cigarette électronique

Macé M. Schuurmans, Jürg Barben, au nom de leurs sociétés

Deux sociétés de discipline médicale lancent un appel aux autorités et à l’Office fédéral de la santé publique afin qu’ils usent de leur compétence juridique pour ré- glementer les cigarettes électroniques. Lesdites sociétés formulent également des critères dans ce sens.

Autres groupements et institutions

Ligue suisse contre le cancer

647 Prévention du cancer de la peau:

nouveaux messages Nathalie Gerber

La Ligue suisse contre le cancer a adapté ses recomman- dations en matière de prévention du cancer de la peau aux dernières découvertes. La classification par type de peau a été remplacée par des recommandations saison- nières et les facteurs de risque ont été redéfinis.

649 Semaine européenne de la vaccination OFSP du 22 au 26 avril 2014

Office fédéral de la santé publique

La semaine de la vaccination vise à accroître le succès des

Courrier / Communications 651 Courrier au BMS

FMH Services

653 Assurance responsabilité civile professionnelle

654 Emplois et cabinets médicaux

Tribune

Management

662 Zur Unmöglichkeit des Managements von Spitälern – die Paradoxie

von Management

Harald Tuckermann, Johannes Rüegg-Stürm, Matthias Mitterlechner

Voici le premier d’une série d’articles consacrés au mana- gement hospitalier. Ce premier volet traite du paradoxe d’une gestion qui doit prendre des décisions pour l’en- semble de l’institution malgré les nombreuses possibili- tés décisionnelles qu’offrent les domaines partiels auto- nomes. Les possibilités d’une telle gestion seront énu- mérées dans les différents articles qui vont suivre.

Thème

666 Ein Eltern-Kind-Hüsli für Eltern psychisch kranker Kinder Susanne Walitza, Angelo Bernadon

Danser pour la bonne cause. Les recettes du Bal des mé- decins zurichois du 10 mai prochain seront entièrement reversées au service de psychiatrie d’enfants et d’adoles- cents de Männedorf pour la construction d’un espace d’accueil parents-enfants où les parents pourront loger pendant le traitement de leur enfant. Cela permet non seulement de réduire les craintes, mais aussi de véritable- ment commencer le traitement.

(3)

S O M M A I R E

Rédaction

Dr et lic. phil. Bruno Kesseli (Rédacteur en chef) Dr Werner Bauer Prof. Dr Samia Hurst Dr Jean Martin lic. oec. Anna Sax, MHA Dr Jürg Schlup (FMH) Prof. Dr Hans Stalder Dr Erhard Taverna

lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.

Prof. Dr Lazare Benaroyo Dr Rouven Porz Rédaction Histoire médicale Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie

Secrétariat de rédaction Elisa Jaun

Adresse de la rédaction

EMH Editions médicales suisses SA Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz Case postale, 4010 Bâle

Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: redaction.bms@emh.ch Internet: www.bullmed.ch Editeur

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, Case postale 300, 3000 Berne 15

Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Courriel: info@fmh.ch

Internet: www.fmh.ch Production Schwabe SA, Muttenz

Annonces Publicité Dr Karin Würz

Cheffe placement des annonces Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»

Matteo Domeniconi, personne de contact Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»

FMH Consulting Services Office de placement

Case postale 246, 6208 Oberkirch Tél. 041 925 00 77, fax 041 921 05 86 Courriel: mail@fmhjob.ch Internet: www.fmhjob.ch

Abonnements Membres de la FMH

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Abonnements EMH

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Abonnement annuel: CHF 320.–, porto en plus

© 2014 by EMH Editions médicales suisses SA. Tous droits réservés. Toute reproduction d’article, y inclus électroni- quement et la traduction, en totalité ou par extrait, est soumise à l’autorisation écrite des éditions.

I M P R E S S U M

Horizons

Sous un autre angle 669 Der reiche Jakob

Erhard Taverna

Dans le passé, les banquiers exerçaient déjà une influence sur la société et la politique. En 1500, les empereurs, aussi puissants qu’ils soient, devaient contracter des cré- dits s’ils voulaient élargir leur pouvoir. Jakob Fugger était l’un de ces banquiers qui utilisait l’argent des monarques pour accroître son empire commercial. Erhard Taverna a suivi ses traces à Augsburg.

Portrait

670 «Humor hat keine Grenzen»

Daniel Lüthi

Impressions d’une visite de l’atelier de Badoux à Zurich.

Illustrateur et dessinateur de BD, Badoux est membre d’un collectif d’artistes en charge, depuis quelque temps, de la dernière page du BMS. Où trouve-t-il son inspira- tion, comment travaille-t-il, utilise-t-il seulement des crayons et des pinceaux ou travaille-t-il aussi à l’ordina- teur?

Horizons

Sous un autre angle

673 Hinter den Kulissen der Welt, ewige Ruhe?

Hedi Meierhans

Une expérience spontanée empreinte d’amour et de lu- mière. C’est ainsi que l’auteur décrit son expérience de mort imminente qu’elle souhaite partager dans un livre.

Et encore…

674 Marché hospitalier Anna Sax

Quelques réflexions sur deux études portant sur le pay- sage hospitalier suisse. L’une reprend le point de vue des investisseurs et l’autre analyse l’influence des can- tons sur les hôpitaux. L’auteur aboutit à la conclusion que les pouvoirs publics sont en train de lâcher progres- sivement la main sur les hôpitaux. Le bénéfice pour la population n’est cependant pas clair.

Badoux

Dans cette édition du BMS vous verrez non seulement les dessins de Badoux, mais découvrirez également son atelier. Daniel Lüthi lui a rendu visite. Veuillez vous réfé- rer à la page 670 et à la dernière page.

(4)

E d i t o r i a l

F M H

Toute organisation soucieuse de son avenir se préoccupe de son image. Pour influencer de manière favorable le jugement de ceux qui sont en contact avec elle, elle doit se faire ap- précier de ceux-ci et leur in- spi rer confiance.

Travailler à l’image vise à mieux traduire qui on est, ce qu’on fait et comment on le fait, soit à démontrer l’excel- lence, la confiance, le sérieux, l’originalité, la qualité. Ainsi l’image est constituée de tout ce qui fait l’organisation elle- même, c’est-à-dire la marque, les messages volontaires qu’elle transporte ainsi que les éléments clés porteurs d’image, comme par exemple le type de prestations offertes, la qualité de son activité, l’accueil réservé aux membres et la relation aux partenaires, la gouvernance, les engagements financiers ou encore les outils de communication.

Au travers de sa stratégie 2013–2016, notamment de la défense des intérêts de ses membres, de l’adaptation et de l’amélioration des prestations qu’elle offre, de l’optimisation de ses structures et l’amélioration de ses processus, la FMH vise ainsi à valoriser son image et ses performances et à fédé- rer ses membres autour d’objectifs clairs et mobilisateurs.

La communication joue un rôle essentiel dans cette en- treprise. Ce travail de fond inclut une analyse de la communi- cation externe, interne, institutionnelle mais aussi on-line.

De nombreuses réformes, que membres et organes peuvent déjà ou pourront apprécier au cours de ces prochaines an- nées, sont en cours ou planifiées: analyse de la marque à

l’égard des médecins, des politiques, des médias et du grand public, stratégie de communication, enquêtes de satisfaction, nouvelles plateformes de communication et de travail, publi- cation d’un catalogue de prestations, stratégie de sponsoring, révision et renforcement des processus, nouvelle présence dans les congrès médicaux, développement de nouveaux supports de communication. Et parmi ceux-ci les premiers à

voir le jour: les rapports de gestion de la FMH et de l’ISFM, deux publications qui ont fait peau neuve et illustrent la manière dont la FMH et l’ISFM portent et défendent la voix des médecins dans les discussions en cours. Ces deux rap- ports de gestion 2013 ont été envoyés par courrier le 8 avril 2014 et par voie électronique à tous les membres le 16 avril 2014. La version e-paper est également téléchargeable sur les tablettes et les téléphones portables à l’adresse suivante:

www.fmh.ch → De la FMH→ Rapport de gestion.

En bref, l’adage «Vivre caché pour vivre heureux» ne peut s’appliquer à la FMH, bien au contraire! «Bien faire et le faire savoir» est la maxime selon laquelle nous souhaitons déve- lopper la FMH. Vous l’aurez compris, la communication est essentielle. La tâche qui nous incombe est un minutieux tra- vail de fond qui vise à transmettre une image positive et réelle de ce qu’est la FMH, ce qu’elle offre à ses membres, et de la plus-value remarquable que ces derniers peuvent tirer de leur adhésion. Dans un premier temps, je vous renvoie donc à la lecture du rapport de gestion et me réjouis de pouvoir vous présenter la suite de la mise en place des mesures de commu- nication.

Anne-Geneviève Bütikofer, Secrétaire générale de la FMH

Bien communiquer pour créer l’intérêt et valoriser son image

Travailler à l’image vise à mieux traduire qui on est, ce qu’on fait et comment on le fait.

«Bien faire et le faire savoir» est la

maxime selon laquelle nous souhaitons

développer la FMH.

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N é c r o l o g i e

F M H

In memoriam Ernst Rudolf Froesch

Ruedi Froesch war ein Uomo Universale der forschen­

den Inneren Medizin und ein im besten Sinne ganz­

heitlicher Arzt. Er war ein neugieriger, innovativer und kritischer Forscher und dabei unbeirrbar optimis­

tisch. Zudem war er ein exzellenter akademischer Lehrer und Motivator für seine Mitarbeiter und Stu­

dentinnen. Er war ein einfühlsamer Doktor zu einer Zeit, als «Caring» noch kein Thema von Fortbildungs­

kursen, sondern gelebte ärztliche Praxis war.

Der künftige Spitzenforscher wuchs in Wollis­

hofen in einem «Doktorhaus» auf, in dem der Heran­

wachsende die Hausarzttätigkeit des Vaters hautnah erlebte. Dann studierte Ernst Rudolf Froesch in Zürich Medizin und lernte damals seine künftige Frau Claudia Schibler kennen. Das junge Paar zog nach Boston, wo Ruedi an der Harvard Medical School beim damaligen Koryphäen der Endokrinologie George Thorn ein Fellowship in Endokrinologie und Diabetes absolvierte. Hier erwachte auch, angeregt von Albert Renold, die Begeisterung für die medizi­

nische Forschung. Zurück am Kantonsspital Zürich vertiefte Froesch bei Pierre Rossier und später Alexis Labhart und Paul Frick seine Kenntnisse und Fähig­

keiten der Inneren Medizin und charakterisierte erstmals Klinik und Biochemie der hereditären Fruktose­Intoleranz. Gleichzeitig verbiss er sich in die Erforschung der «Non­suppressible Insulin­like Activity­NSILA» des menschlichen Serums und be­

gründete «sein» Stoffwechsellabor sowie eine klini­

sche und ambulante Abteilung für Endokrinologie.

Darüber wachte als Mentor und Inspirator sein Schwiegervater, der Grandseigneur Labhart.

In diesem Stoffwechsellabor konnte ich als völlig unbeschriebenes Blatt ab 1968 mitarbeiten. Dabei durfte ich das zurückhaltende Coaching des grossen Mannes mit dem breiten Lachen erfahren. Alle Kon­

kurrenten hatten frustriert und erfolglos bei der Erforschung der NSILA resigniert, bei meinem ersten Kongressbesuch musste ich erfahren, dass die wissen­

schaftliche Welt das Phänomen für einen Artefakt hielt und in «Non­Sense Insulin­like Activity» umge­

tauft hatte. Der Ruhm kommt nicht auf leichten Flügeln, das musste Ruedi Froesch auf rüde Art erfah­

ren. Allein, er war weiterhin überzeugt, einem wich­

tigen Molekül auf der Spur zu sein.

Dieser beharrliche Optimismus abseits wissen­

schaftlicher Modeströmungen führte letzten Endes

zum Erfolg: Zusammen mit zahlreichen Kollegen und im Besonderen Jürgen Zapf und René Humbel wurde NSILA schliesslich zu den «Insulin­like Growth Factors» IGFs, die als wesentliche Hormone für das Wachstum des Lebens mit verantwortlich sind.

IGFs sind untrennbar mit Ruedi Froesch verbun­

den. Daneben stehen weitere medizinische Pionier­

leistungen wie die Behandlung des Diabetes mellitus mittels tragbarer Infusionspumpen, die Therapie des Coma diabeticum, Verwendung von Glukoseersatz­

stoffen, Studien zur Tumor­Hypoglykämie, Stoffwech­

sel des Fettgewebes usw.

Ruedi Froesch erhielt Preise, den von Otto Naegeli und den von Oskar Minkowski, sowie weitere inter­

nationale Ehrungen und Mitgliedschaften. Seine Vorlesungen, die er üblicherweise in Zoccoli hielt, sind seinen Hörern in dauernder Erinnerung geblie­

ben, seine Bücher für Medizinstudenten und auch für Patienten wurden Standardwerke. Lange Jahre war er im Nationalfonds und in der Ethikkommis­

sion des Kantons Zürich tätig.

Ein erfülltes Leben geht auch durch Tiefen, Ruedi meisterte diese mit leise resigniertem Lächeln.

War es zunächst nur das Bedauern, nicht so gut Tennis spielen zu können wie sein jüngerer Bruder, folgte später eine Kniegelenksarthrose, die Tennis verunmöglichte. Mit 62 Jahren erlitt er eine Aorten­

dissektion, die erfolgreich operiert wurde, wenige Monate später stand er wieder in seinem Labor.

Dabei gab ihm die Familie, der Mittelpunkt seines Lebens, Kraft und Stärke. Ob seine geliebte Frau Claudia bei einem Skitag zur Hebung der Stimmung eine moderate Frühversion von Table Dance vor­

führte, oder Rostropovich im Hause des Schwieger­

vaters ein Privatkonzert gab, da war immer das leise und manchmal sehr laute Lachen des Ruedi Froesch.

Am strahlendsten aber bleibt es mir in Erinnerung bei einer Skiabfahrt vom Jochpass im März 1970:

Dichter Nebel und Schneetreiben hatten fast alle Verzagten in die lokalen Kneipen getrieben. Da aber fuhr Familie Froesch, 4 kleine Kinder hintereinander und am Schluss die Mutter Claudia. Und ganz vorne der Vater mit seinem unbeirrbaren Lachen.

Prof. Dr. med. Oswald Oelz, Wernetshausen Prof. Dr. med.

Ernst Rudolf Froesch 1929–2014

(6)

F M H

Personalien

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

BE

Wiebke Gruber, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, Kyburgstrasse 5a, 3600 Thun Fatimah Saehrendt, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, Scheibenstrasse 9, 3600 Thun LU

Christoph Nicolas Becht, Facharzt für Ophthal- mologie, Schachenstrasse 5, 6010 Kriens Magdalena Tönz Becht, Fachärztin für Ophthal- mologie, Schachenstrasse 5, 6010 Kriens ZH

Sarah Fürling Uhl, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, Seidengasse 15, 8001 Zürich

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Julia Heuscher, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin FMH, Worbstrasse 312, 3073 Gümligen

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio einge- reicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Gesellschaft der Ärztinnen und Ärzte des Kantons Solothurn

Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder per 20.3.2014 haben sich angemeldet:

Mike Fitze, Facharzt für Radiologie FMH, Rodiag, Belchenstr. 18, 4600 Olten

Vera Holliger, Fachärztin für Radiologie FMH, Bielstr. 18, 4500 Solothurn

Stefan Kipfer, Facharzt für Neurologie FMH, Kantonsspital Olten, Baslerstr. 150, 4600 Olten Todesfälle / Décès / Decessi

Paul Zürcher (1926), † 2.3.2014, Facharzt für All- gemeine Innere Medizin, 8707 Uetikon am See Rudolf Breitenmoser (1932), † 11.3.2014, Facharzt für Ophthalmologie, 5430 Wettingen

Brigitte Sennwald-Panchaud (1943), † 18.3.2014, 3014 Bern

Alfred Widmer (1943), † 27.3.2014, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, 8126 Zumikon Alfons Merki (1928), † 23.3.2014, Facharzt für Chirurgie und Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungs- apparates, 5035 Unterentfelden

Christian Juge (1955), † 24.3.2014, Spécialiste en médecine interne générale, 1206 Genève

Hans-Eric Usher, Praktischer Arzt FMH, Pra- xisgruppe Wangen b. Olten, In der Ey 11, 4612 Wangen b. Olten

Dominik Wyssmann, Facharzt für Rheumatolo- gie und Allgemeine Innere Medizin FMH, Bürgerspital Solothurn, Rehabilitations- und Rheumazentrum, 4500 Solothurn

Alexander Zimmer, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie FMH, Praxisgemeinschaft Kreuzackerpark, Schänzlistr. 2, 4500 Solothurn Einsprachen gegen diese Aufnahmen sind mit Begründung innert 10 Tagen seit Publikation beim Co-Präsidenten der Gesellschaft der Ärz- tinnen und Ärzte des Kantons Solothurn ein- zureichen.

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau haben sich gemeldet:

Hans-Wolfgang Mahlo, Friedbergweg 4, 8280 Kreuzlingen, Facharzt für Oto-Rhino- Laryngologie

Bernhard Fellmann-Fischer, Scherzingerstrasse 18, 8598 Bottighofen, Fachärztin für Gynäko- logie und Geburtshilfe FMH

Lucie Christine Braun, Teupelackerweg 4, 8597 Landschlacht, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie FMH

F M H

Nouvelles du corps médical

Sujets d’actualité du forum

Venez débattre avec nous! Dans la rubrique forum, nous présentons régulièrement des sujets d’actua- lité politique, économique et scientifique ayant trait au système de santé. Donnez votre avis ou com- mentez les affirmations de vos confrères. Pour accé- der au forum: www.bullmed.ch/forum/

(7)

Prise de position sur la Cigarette électronique

Vu que la cigarette électronique (e-cigarette) peut servir de système d’administration de nicotine à ses utilisateurs et utilisatrices, tout en reproduisant les caractéristiques typiques d’une cigarette de tabac, la Société Suisse de Pneumologie (SSP) et la Société Suisse de Pneumologie pédiatrique (SSPP) appellent les autorités compétentes et l’OFSP, à faire valoir leur mandat légal et à soumettre ce produit à une régle- mentation efficace. Une telle réglementation doit comprendre les exigences suivantes et prendre en considération certains aspects complémentaires:

– Les SSP/ SSPP recommandent de maintenir en vi- gueur l’actuelle interdiction des e-cigarettes et des liquides contenant de la nicotine, jusqu’à ce qu’une clarification de l’utilité par rapport aux risques soit établi. Les données actuellement à disposition sont insuffisantes.

– La confédération doit considérer les cigarettes électroniques avec ou sans nicotine en tant que produits de tabac. Les SSP/SSPP demandent une

interdiction de la distribution sur tout le terri- toire suisse de cigarettes électroniques et de li- quides avec ou sans nicotine à des personnes âgées de moins de 18 ans. Cette exigence devrait valoir pour tous les produits du tabac sur le terri- toire national (protection des enfants et des mi- neurs). De même, la vente par Internet et l’im- portation des cigarettes électroniques et des li- quides sont à réglementer de manière stricte.

– Les e-cigarettes et les liquides contenant de la ni- cotine devraient être frappés d’un impôt équiva- lent à celui des cigarettes traditionnelles et autres produits du tabac (impôt sur le tabac).

– L’utilisation dans l’espace public des cigarettes électroniques devrait être soumis aux mêmes res- trictions que celle des produits de tabac combus- tibles: L’utilisation de la cigarette électronique (avec ou sans nicotine) dans l’espace public fermé devrait être interdite, en analogie avec la réglementation pour la protection contre la fu- mée passive, sur la base de l’Art. 14 de la loi sur les aliments, selon laquelle des biens de consom- mation dans leur utilisation normale ou usuelle ne doivent pas nuire à la santé, ce qui ne peut pas

être exclu pour la cigarette électronique ou qui pour le plupart des produits actuellement en vente doit être attendu (mesure de prévention contre le tabagisme).

– Les interdictions et restrictions de publicité et de sponsoring en vigueur pour les produits du tabac doivent s’appliquer de la même manière aux ci- garettes électroniques. Les SSP/SSPP demandent une loi fédérale d’interdiction de publicité et du sponsoring pour tous les produits du tabac et des cigarettes électroniques (interdiction de la publi- cité).

– Les emballages des cigarettes électroniques doivent être munis de mises en gardes, similaires en taille et en contenu à celles qui sont obliga- toires pour les produits de tabac combustibles.

Les utilisateurs/utilisatrices devraient être infor- més sur les risques encourus par un langage clair, sans équivoque. Là, où des données sur les risques font défaut ou sont controversées, les

consommateurs doivent être informés sur le manque de données fiables concernant l’inno- cuité du produit.

– Des affirmations implicites et explicites par les fabricants de cigarettes électroniques concernant la santé ou la sécurité du produit devraient être soumises aux exigences d’évidence scientifique au même titre que des prétentions similaires pour d’autres produits.

– Le contenu des cartouches destinées aux ciga- rettes électroniques doit être déclaré, régulé et contrôlé. Le contenu en nicotine d’une cigarette électronique ne doit pas dépasser le contenu en nicotine correspondant à 40 cigarettes de tabac combustibles. La quantité de nicotine adminis- trée devrait être uniforme pour toutes les car- touches. Les cartouches doivent être munies d’une sécurité pour enfants. L’OFSP doit exiger des fabricants de e-cigarettes les mêmes principes de bonne fabrication, valables pour d’autres pro- duits régulés, comme par ex. numéro de charge, emballages de sécurité, etc.

– Vu que la nicotine est une drogue qui rend dé- pendant ses utilisateurs/utilisatrices (Neurotoxine) Société Suisse de Pneumologie

(SSP), Société Suisse de Pneumologie pédiatrique (SSPP)

Correspondance:

Dr Macé M. Schuurmans Klinik für Pneumologie Universitätsspital Zurich Rämistrasse 100 CH-8091 Zürich

mace.schuurmans[at]usz.ch PD Dr Jürg Barben

Ostschweizer Kinderspital CH-9006 St. Gallen juerg.barben[at]kispisg.ch

S S P / S S P P

O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L

Nous recommandons de maintenir en vigueur l’actuelle interdiction

des e-cigarettes.

(8)

S S P / S S P P

O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L

et que le degré de l’addiction est dépendant de la pharmacocinétique du système d’administration, les qualités du système d’ad min istration devraient être étudiées, rendues publiques et contrôlées régulièrement, afin de garantir la constance du produit sur la durée.

– Les e-cigarettes sont parfois promus en tant qu’aide à la désaccoutumance des fumeurs, mal- gré le fait que leur efficacité pour l’arrêt du taba- gisme, est sujette à controverse parmi les experts.

L’OMS, actuellement, déconseille la cigarette électronique en tant que moyen de désaccoutu- mance du tabagisme. Le but d’un traitement de la dépendance du tabac, est l’abstinence durable et prouvée de la consommation de nicotine. L’ac- complissement de l’arrêt du tabagisme est par

conséquent le fait de s’être libéré de la nicotine.

Cette définition doit être appliquée lorsqu’on évalue les mesures de désaccoutumance du taba-

gisme.

– Les SSP/ SSPP demandent, que les cher- cheurs et cliniciens, ainsi que les sociétés scientifiques et les publications scientifiques soutenus financièrement par des fabricants de ci- garettes électroniques, rendent publiques ces re- lations et les possibles conflits d’intérêts, comme cela est exigé pour les relations avec l’industrie du tabac.

– Les SSP/ SSPP sont préoccupées par le fait, que le marché de la cigarette électronique est dominé à une large échelle par l’industrie du tabac. La si- militude du produit avec la cigarette convention- nelle et sa promotion par la même industrie constitue un conflit fondamental.

Références

– Commission fédérale de prévention du tabagisme.

Prise de position sur les cigarettes électroniques. Août 2012.

– American Thoracic Society: ATS Policy eCigarettes, http://news.thoracic.org/november-2013/the-advo- cate.php

– International Union Against Tuberculosis and Lung Disease. Position statement on electronic cigarettes or electronic nicotine delivery systems. Int J Tuberc Lung Dis. 2014;18(1):5–7.

– John Britton. Electronic cigarettes. Thorax published online August 12, 2013 doi: 10.1136/tho-

raxjnl-2013-203973.

– Bullen C et al. Electronic cigarettes for smoking cessation: a randomised controlled trial. Lancet.

Published Online September 7, 2013 http://dx.doi.

org/10.1016/ S0140-6736(13)61842-

– Fairchaild AL et al. The Renormalization of Smoking?

E-Cigarettes and the Tobacco «Endgame». N Engl J Med. December 18; 2013.

– De Andrade M et al. Promotion of electronic cigarettes:

tobacco marketing reinvented? BMJ. 2013;347:f7473 doi: 10.1136/bmj.f7473

– Drummond MB et al. Electronic cigarettes. Potential harms and benefits. Ann Am Thorax Soc. 2014;11:236–

42.

– Elektrische Zigaretten – ein Überblick. Deutsches Krebsforschungsinstitut. Rote Reihe, Tabakprävention und Tabakkontrolle, Band 19. Deutsches Krebsfor- schungszentrum. Heidelberg; 2013.

Le contenu des cartouches destinées aux cigarettes électroniques doit être déclaré, régulé et contrôlé.

L’OMS, actuellement, déconseille la cigarette électro- nique en tant que moyen de désaccoutumance du tabagisme.

Fotokon/Dreamstime.com

(9)

Prévention du cancer de la peau:

nouveaux messages

La Ligue contre le cancer a adapté certaines de ses recommandations concernant la prévention du cancer de la peau pour tenir compte des connaissances actuelles.

C’est ainsi que les types de peau ont été remplacés par des conseils axés sur la sai- son et que les facteurs de risque du mélanome ont été redéfinis.

La protection solaire optimale

Chaque année en Suisse, quelque 2200 mélanomes sont diagnostiqués [1]. Dans près de 300 cas, la mala- die a une issue fatale. Le rayonnement ultraviolet est l’une des principales causes de cancer de la peau [2, 3]. La protection à adopter dépend de l’intensité des rayons UV, du type d’activité et de la durée d’exposi- tion au soleil, ainsi que de la sensibilité de la peau au soleil.

Le type de peau est souvent jugé plus foncé qu’il ne l’est réellement

Les types de peau ont été introduits dans les mes- sages de prévention de la Ligue contre le cancer en 2003 dans le but d’attirer l’attention sur la sensibilité

au soleil et de permettre au public d’évaluer correcte- ment la réaction de sa peau au soleil. Une enquête réalisée sur mandat de la Ligue contre le cancer en 2008 [4] auprès de 5000 personnes a toutefois montré que cet objectif n’a pas été atteint: plus d’un

tiers des personnes interrogées ne classaient pas leur type de peau dans la bonne catégorie. Les résultats montrent notamment que les personnes à peau claire jugent leur peau plus mate qu’elle ne l’est réel- lement, ce qui peut les inciter à ne pas se protéger suffisamment du soleil.

Aussi, la Ligue contre le cancer conseille désor- mais de ne plus utiliser les types de peau dans les messages de prévention et de faire recours aux diffé- rents facteurs à prendre en compte pour s’assurer une protection solaire optimale. La protection à adopter dépend de l’intensité du rayonnement UV, du type d’activité, de la durée d’exposition au soleil et de la sensibilité de la peau au soleil, cette dernière pouvant par exemple être influencée par la prise de

médicaments. L’intensité du rayonnement UV dé- pend du moment de l’année et de la journée, de la situation géographique (latitude et altitude), de la nébulosité et de la réverbération (par ex. neige). En tenant compte de ces facteurs, la Ligue contre le can- Nathalie Gerber

MPH, Responsable du programme de prévention du cancer de la peau, Ligue suisse contre le cancer

Conseils scientifiques: Groupe d’experts Prévention du cancer de la peau de la Ligue suisse contre le cancer*

* Dr Martin Adam, Registre argovien des tumeurs et Institut tropical et de santé publique Suisse;

Prof. Ralph Braun, Société suisse de dermatologie et vénéréologie;

Dr Olivier Gaide, Société suisse de dermatologie et vénéréologie;

Beat Gerber, Office fédéral de la santé publique;

Dr Félix Gueissaz, Société suisse de dermatologie et vénéréologie;

Dr Karin Huwiler, Ligue suisse contre le cancer;

Martin Meier, Office fédéral de la santé publique;

Dr Stefan Neuner-Jehle, Collège de médecine de premiers recours;

Dr Marc Pleimes, Société suisse de pédiatrie;

Martine Ruggli, pharmaSuisse;

Dr Lisa Weibel, Société suisse de pédiatrie

Correspondance:

Nathalie Gerber, MPH Ligue suisse contre le cancer Effingerstrasse 40

CH-3001 Berne Tél. 031 389 91 53

nathalie.gerber[at]liguecancer.ch

Tableau 1

Evaluation du type de peau par le patient et par le dermatologue (le type 1 correspond au type de peau le plus clair, le type 6 au type le plus foncé).

Type de peau Auto-évaluation du patient Evaluation du

dermatologue Type 1 Type 2 Type 3 Type 4 Type 5 Type 6 Total =

100% pas d’indi- cation Trop

clair Avis con cor- dants Trop

foncé

Type 1 122 71 15 2 210 58 % 42 %

Type 2 139 1179 676 93 2 1 2090 9 7 % 56 % 37 %

Type 3 20 240 1618 396 18 2292 4 11 % 71 % 18 %

Type 4 1 9 69 195 22 1 297 1 26 % 66 % 8 %

Type 5 1 1 6 11 19 42 % 58 %

Type 6 7 7 100 %

Total 282 1500 2379 692 53 9 4915 14 10 % 64 % 26 %

«Plus d’un tiers des personnes interrogées ne classaient pas leur type de peau dans la bonne catégorie.»

L i g u e s u i s s e c o n t r e l e c a n c e r

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

(10)

L i g u e s u i s s e c o n t r e l e c a n c e r

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

cer a formulé des recommandations en fonction de la saison.

L’intensité des rayons UV varie au cours de l’année – recommandations en fonction de la saison

De novembre à février

Sur le Plateau suisse, les rayons UV sont faibles et il n’est en principe pas nécessaire de se protéger. Une protection solaire est par contre absolument indis- pensable à la montagne pour faire du ski.

En mars–avril

Avec le printemps qui arrive, les jours qui rallongent et le soleil qui fait son retour, on a tendance à sous- estimer l’intensité du rayonnement solaire. Que les températures se radoucissent ou restent fraîches, il faut impérativement se protéger du soleil.

De mai à août

Ce sont les mois où les rayons UV sont les plus in- tenses. Il faut bien protéger la peau en restant à

l’ombre et en portant des vêtements. Pendant les heures les plus chaudes (entre 11 et 15 heures), il im- porte d’éviter le soleil autant que possible.

En septembre–octobre

Comme le printemps, l’automne est trompeur. Les températures baissent et l’on pense que les rayons UV sont moins intenses. Comme en été, cependant, et notamment par beau temps, mieux vaut rester à l’ombre en milieu de journée.

Recommandations pour les personnes à risque

De manière générale, la Ligue contre le cancer conseille de consulter un médecin en cas de modifi- cation de la peau.

Les personnes qui présentent un ou plusieurs des critères ci-après ont un risque accru de mélanome [5]:

– plus de 100 taches pigmentées sur le corps – des taches pigmentées irrégulières dans leur

forme ou leur couleur

– une affection cancéreuse antérieure de la peau – un système immunitaire déficient

Les personnes qui présentent un risque élevé de- vraient se protéger particulièrement bien du soleil et contrôler régulièrement leur peau. Il leur est en outre conseillé de consulter un médecin pour établir la né- cessité d’un contrôle médical régulier de la peau. Les

personnes dont un parent au premier degré (père, mère, frère, sœur, enfant) est atteint d’un mélanome présentent aussi un risque personnel accru et de- vraient en parler à leur médecin.

Informations complémentaires

Vous trouverez du matériel d’information plus com- plet à la page www.liguecancer.ch/boutique.

Références

1 NICER. www.nicer.org. Moyennes (arrondies) pour la période 2006–2010; 2013.

2 International Agency for Research on Cancer (IARC).

Monographs on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans. Monograph 100D, Solar and Ultraviolet Radiation; 2012.

3 Parkin DM, Boyd L, Walker LC. The fraction of cancer attributable to lifestyle and environmental factors in the UK in 2010. British Journal of Cancer. 2011;105:77–81.

4 Krebs H. Etude mandatée par la Ligue suisse contre le cancer. Journée nationale du cancer de la peau – éva- luation des questionnaires; 2008.

5 Thompson J, Scolyer R, Kefford R. Cutaneous melanoma. The Lancet. 2005;365:687–701.

Une protection solaire optimale dépend de plusieurs facteurs. Il est particulièrement important de rester à l’ombre à midi.

«La Ligue contre le cancer conseille désormais de ne plus utiliser

les types de peau dans les messages de prévention.»

(11)

S w i s s m e d i c

W E I T E R E O R G A N I S AT I O N E N U N D I N S T I T U T I O N E N

Semaine européenne de la vaccination du 22 au 26 avril 2014

Pour ne rien manquer:

www.mesvaccins.ch

Pour la sixième année consécutive, la Suisse participera à la Semaine européenne de la vaccination organisée par le bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Europe. Cette semaine ayant pour but d’aider les Etats à augmen- ter le succès de leur programme national de vaccination, elle sera cette année en Suisse sous le signe de l’élimination de la rougeole.

Pour éliminer la rougeole de Suisse, il faut atteindre trois objectifs majeurs:

1. A l’avenir, 95% des enfants atteignant l’âge de deux ans auront reçu deux doses de vaccin contre la rougeole et seront donc protégés contre cette maladie.

2. Les lacunes de vaccination des personnes de moins de 50 ans sont comblées d’ici à fin 2015.

3. Chaque flambée de rougeole en Suisse est suivie

et contrôlée selon les mêmes standards.

Pour atteindre l’élimination de la rougeole et qu’elle soit durable, il est nécessaire de prévoir des mesures à appliquer jusqu’en 2015 et au-delà.

Il faut augmenter la couverture vaccinale En Suisse, la couverture vaccinale augmente, mais elle est encore trop basse. Parmi les enfants de 2 ans, 86 % ont reçu deux doses de vaccin et 93 % en ont reçu au moins une (état en 2013). Ces taux sont un peu plus élevés chez les adolescents et varient forte- ment selon les cantons. Un objectif important est de combler les lacunes de vaccination des adultes. Du- rant les années 70 et 80, les recommandations de vaccination contre la rougeole ont changé à plu- sieurs reprises. De ce fait, beaucoup d’adultes n’ont pas reçu leur deuxième dose de vaccin, mais ne savent pas qu’ils ne sont pas complètement vaccinés.

Le carnet de vaccination électronique, un outil précieux pour éliminer la rougeole Le carnet de vaccination électronique apporte des avantages aux médecins et à la population tout en étant utile à la santé publique. Les médecins n’ont plus besoin de faire de recherches dans des dossiers, mais peuvent contrôler rapidement et facilement le statut vaccinal de leurs patients. Si nécessaire, un plan de rattrapage peut être établi automatique- ment. Avec le carnet de vaccination électronique www.mesvaccins.ch, il est facile de rester à jour dans ses vaccinations: le système envoie automatique- ment une notification par courriel ou par SMS lorsqu’un vaccin manque ou qu’un rappel est néces- saire. Les parents peuvent également avoir facile- ment une vue d’ensemble de la protection vaccinale de leurs enfants. Un des autres avantages de ce sys- tème est que la population peut clarifier ses besoins en matière de vaccinations pour les voyages, mais aussi d’éviter des vaccinations inutiles lors de consul- tations en urgence. Le carnet de vaccination électro- nique crée en outre les conditions pour combler les lacunes vaccinales et éliminer certaines maladies.

La campagne

Avec le slogan «Pour ne rien manquer, faites-vous vacciner», la campagne a pour but de sensibiliser l’ensemble de la population suisse au thème de l’éli- mination de la rougeole en attirant son attention sur le sujet et en éveillant son intérêt pour des informa- tions complémentaires.

Afin de décharger les cabinets médicaux, tous les carnets de vaccination téléchargés (photo/scan) sur www.mesvaccins.ch entre le 22 et le 27 avril seront gratuitement enregistrés et validés. Cette prestation sera effectuée par des étudiants en médecine sous su- pervision professionnelle. En vue de la Semaine eu- Office fédéral

de la santé publique

Correspondance:

Debbie Rychener Office fédéral de la santé publique OFSP

Schwarzenburgstrasse 165 CH-3003 Berne Tél. 058 463 54 59

debbie.rychener[at]bag.admin.ch

O F S P

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

«Beaucoup d’adultes n’ont pas reçu leur deuxième

dose de vaccin, mais ne savent pas qu’ils ne sont pas

complètement vaccinés.»

(12)

O F S P

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

ropéenne de la vaccination, vous pouvez comman- der gratuitement des affiches au format A2, qui font le lien entre le carnet de vaccination électronique et la rougeole ou la rubéole, ainsi que des post-its, qui rappellent aux patients de ne pas oublier d’apporter leur carnet de vaccination lors de leur prochain ren- dez-vous chez le médecin. Les produits de la cam- pagne contre la rougeole sont également disponibles (brochures, dépliants, posters, etc.; cf. encadré pour les commandes). Le site Internet www.stoprougeole.

ch propose toutes les informations sur la rougeole.

Votre participation est précieuse

Les médecins sont les personnes de confiance de leurs patients pour l’information et le conseil.

Chaque médecin peut contribuer de façon significa- tive à l’élimination de la rougeole, notamment en vérifiant si ses patients de moins de 50 ans ont reçu leurs deux doses de ROR, s’ils n’ont pas eu la rou-

geole, ou en les encourageant à le faire eux-mêmes via www.mesvaccins.ch.

Une réglette pour les médecins qui prennent en charge des cas durant une épidémie de rougeole sera prochainement disponible.

«Avec le carnet de vaccination électronique il est facile de rester à jour dans ses vaccinations.»

La rougeole oblige à rester à la maison.

www.stoprougeole.ch

Vue d’ensemble des produits à commander gratuitement

– Affiche recto verso A2 «Pour ne rien man- quer: www.mesvaccins.ch»

(Numéro d’article: 316.506)

– Poster A2 «Protégez votre futur enfant.

Avant la grossesse, faites-vous vacciner contre la rubéole.»

(Numéro d’article: 316.505)

– Post-it (85 × 55 mm) «Prendre le carnet de vaccination»

(Numéro d’article: 316.507)

– Poster A2 «Pour ne rien manquer, faites-vous vacciner» (de la campagne)

mariée (Numéro d’article: 316.500); bikini (Nu- méro d’article: 316.503); pilote (Numéro d’article:

316.504); footballeur (Numéro d’article: 316.502);

rocker (Numéro d’article: 316.501) – Brochure rougeole

(Numéro d’article: 311.289) – Flyer rougeole

(Numéro d’article: 311.290)

Source d’approvisionnement: Office fédéral pour les constructions et la logistique OFCL, Vente des publications fédérales, 3003 Berne;

Fax: 031 325 50 58; vente.civil[at]bbl.admin.ch

(13)

r e d a k t i o n . s a e z @ e m h . c h

B R I E F E

Briefe an die SÄZ

Suizidbeihilfe

Zum Beitrag von Jean Martin [1]

Sehr geehrter Herr Doktor Martin

Die Ärzte lieben Spezialisierungen, z.B. Medizin­

ethiker oder Exit­Ärzte. Ich sähe es lieber, wenn sich alle Ärzte mit medizin­ethischen Frage­

stellungen befassen würden. Suizidale Men­

schen könnten sich mit ihrem Sterbewunsch an den Haus­ und Familienarzt ihres Ver­

trauens wenden oder an ihren Psychiater statt an die Exit. Die sind am ehesten in der Lage zu beurteilen, ob es bei einem Sterbewunsch um einen Hilferuf für ein besseres Leben oder für ein gutes Sterben gehe, um eine vorüber­

gehende Krise, eine Krankheit oder eine defini­

tiv negative Bilanz.

Exit­Ärzte sind mir unsympathisch. Sie kennen den Sterbewilligen und seine Verhältnisse kaum und sie hinterfragen einen Sterbewunsch nicht ernsthaft. So können alternative Hilfe­

angebote nicht diskutiert werden. Der Sterbe­

willige wünscht Gift und bezahlt; alles Übrige arrangiert die Firma. Ganz besonders fragwür­

dig finde ich die Suizidbeihilfe bei Touristen am Tag der Einreise. Dass es einem Exit­Begleiter nicht wohl ist bei seinem Hilfeangebot, wie Sie es mitteilen, dürfte wohl eher die Ausnahme von der Regel sein.

Dass sich viele Ärzte mit dem Thema Sterbe­

hilfe schwer tun, ist mir bekannt. Sie haben ein christliches und ein hippokratisches Erbe, haben vielleicht eigene ambivalente Gefühle zum Thema. Meiner Meinung nach muss sich ein angesprochener Arzt gar nicht raushalten – wie es der von Ihnen vorgestellte Exit­Arzt meint tun zu müssen. Zum Schluss sagt der Leidende, was er möchte und sagt der Arzt, falls es Suizidbeihilfe sein soll, ob er dazu – im Rahmen der gesetzlichen Bestimmungen – be­

reit sei.

Bei den Überlegungen darf nicht ausser Acht gelassen werden dass wir heute in einer säkula­

ren Welt leben, in der Lebensqualität gefordert wird, in der das Leben selbstbestimmt sein soll, Suizid unter widrigen Umständen als Option gilt.

Nach wie vor offene Fragen sind die Suizid­

beihilfe bei objektiv nicht schwer Kranken, bei nicht­terminalen Patienten und nach Verlust der Urteilsfähigkeit und dokumentiertem Ster­

bewunsch für diese Situation.

Mit freundlichen Grüssen

Dr. med. et phil. Hermann Nüesch, St. Gallen 1 Martin J. Suizidbeihilfe – Gedanken zur

begleitenden Hilfeleistung. Schweiz Ärzte­

zeitung.2014;95(8):314.

Vorsicht mit Telefonkonsultationen Zum Artikel «Telefontriage in der Grundver- sorgung» [1]

Dieser Artikel ist informativ und aktuell. 20 % Fehleinschätzungen durch die Ärzte oder die MPA, in 56 % der Fälle geringe Schädigung der Klientele, in 2 % schwerwiegende Schädigung oder sogar Todesfall, muss uns zeigen, wie heikel und verantwortungsvoll diese Tätigkeit ist. Mit der Zeit kennt man natürlich seine Patienten, die affektiv reagieren oder Mühe zum Formu­

lieren ihrer Symptome haben oder unter Sprachschwierigkeiten leiden. Man hat sich hier ein Urteil gebildet. Dennoch kann man sich punkto Schwere oder Dringlichkeit des Zustandsbildes – es wurde in diesem Artikel darauf hingewiesen – täuschen. Allerdings wer­

den auch in einer Konsultation, trotz Anam­

nese und Status, in einem gewissen Prozentsatz Fehleinschätzungen vorkommen. Deshalb bin ich besonders skeptisch gegenüber der «Telefon­

medizin» eingestellt, welche nicht von der Hausarztpraxis oder Spezialistenpraxis ausge­

hen. Dort werden von Ärzten und MPA Rat­

schläge erteilt, die ohnehin die Klientele nicht kennen. Auch die Behandlungen, welche die Apotheker via zugeschaltete Ärzte – «Telemedi­

zin» anbieten, gehören hieher! Auch hier gibt es nach Fehleinschätzungen komplizierte juris­

tische Nachspiele.

Im übrigen entspricht diese Art nicht der seriö­

sen Ethik unseres Berufsstandes. Seien wir vor­

sichtig in den «Telefonkonsultationen» und

bestellen den Patienten lieber einmal zu viel in unsere Praxis, auch wenn er im Moment etwas befremdlich reagiert!

Dr. med. Roland Scholer, Liestal 1 Gehring K. Telefontriage in der Grundversor­

gung. Schweiz Ärztezeitung. 2014;95(13):22–3.

Telefon-Triage

Zum Artikel «Telefon-Triage in der Grund- versorgung» [1]

Im Schweiz Med Forum 2012;12(35):679–80 habe ich auf die Gefahren der Tel. Triage hinge­

wiesen aufgrund der Gegebenheit, dass Nicht­

Ärzte Auskunft geben, dazu noch Patienten, die sie nicht kennen.

Meine Befürchtungen sind durch die Umfrage Gehrings und internationale Studien bestätigt worden: 2 % der befragten Ärzte berichten von schwerwiegenden Schäden für Patienten, sogar von Todesfällen.

Jetzt möchte Dr. Gehring die Praxisorganisa­

tion verbessern um die Fehler zu vermeiden.

Solange aber die Telefonberatung nicht durch den Arzt, und nur bei Menschen, die er kennt, erfolgt, wird keine Organisationsverbesserung den gewünschten Erfolg erbringen. Dazu ein (hinkender) Vergleich: Wenn sie bei einem Fahrrad, das hinten und vorn Plattfuss hat, die Klingel reparieren, wird das Velo dadurch nicht fahrtauglich.

Prof. em. Dr. med. Rolf H. Adler, Kehrsatz 1 Gehring K. Telefon­Triage in der Grundversor­

gung. Schweiz Ärztezeitung. 2014;95(13):22–3.

Gegenvorschlag «medizinische Grund- versorgung» – ein Bumerang für die Hausärzte

Zur Eidg. Abstimmung vom 18. Mai

Über 200 000 Bürger haben die Volksinitiative

«Ja zur Hausarztmedizin» unterschrieben, da­

mit es auch in Zukunft genügend Hausärzte geben soll. Die Initianten haben jedoch die Initiative zugunsten des Gegenvorschlags Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site internet, vous trouverez un outil spécifique pour le faire.

Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement.Vous trouverez toutes les informations sous: www.bullmed.ch/

auteurs/envoi-lettres-lecteurs/

r e d a c t i o n . b m s @ e m h . c h

CO U R R I E R

Courrier au BMS

(14)

r e d a c t i o n . b m s @ e m h . c h

CO U R R I E R

zurück gezogen, weil ihnen vom Bundesrat höhere Hausarzttarife versprochen wurden.

Der nun am 18. Mai allein zur Abstimmung kommende direkte Gegenvorschlag des Bun­

desrates zur Volksinitiative «Ja zur Hausarzt­

medizin» ist eine Mogelpackung, bei der die

«medizinische Grundversorgung» und nicht – wie in der Volksinitiative vorgesehen – die Hausärzte gestärkt werden sollen. Trotz erhöh­

ter Tarife wird das Gesamteinkommen der Hausärzte sinken, weil ein grosser Teil ihrer bisherigen Tätigkeiten von Nichtärzten (Kran­

kenschwestern, Ernährungsberatern, Podolo­

gen usw.) übernommen werden soll. Trotzdem wird die «medizinische Grundversorgung»

insgesamt teurer werden, wie die Erfahrungen der Schweizer Managed Care Hausärztenetz­

werke zeigen: unsachgemässe Behandlungen oder verzögerte Weiterweisungen führen zu­

sammen mit dem vertraglich vereinbarten Spardruck und der damit geleisteten Billigst­

medizin letzten Endes zu höheren Gesamtkos­

ten. Beim Konzept der «medizinischen Grund­

versorgung» handelt es sich um ein altes WHO­Modell, dass in den 1970er Jahren als kostengünstiger Basisgesundheitsdienst für Entwicklungsländer («Barfussärzte»­Modell)

propagiert wurde. Darin ist vorgesehen, dass anstelle des Hausarztes der Patient in erster Linie von billigeren Nichtärzten «behandelt»

werden soll. Das nach dem Vorbild von Maos

«Barfussärzten» konzipierte WHO­Modell führte in der Praxis zu einem unzureichend ausgestatteten öffentlichen Gesundheitswe­

sen mit unmotivierten, überarbeiteten und schlechter qualifiziertem Personal sowie einem Privatsektor, der qualifizierte Leistungen nur gegen hohe Bezahlung bereitstellte. Der zent­

ralistische Gegenvorschlag ist gefährlich und unnötig, weil die Kantone die Hausärzte in eigener Initiative fördern können.

Peter Aebersold, Zürich

Nahtoderlebnisse

Das Nahtoderlebnis hat Einzug in die SÄZ ge­

funden [1]. Können Nahtoderfahrungen etwas über den Zustand nach dem Tod aussagen?

Was Sterbende erleben, sind Erlebnisse von Le­

benden. Der Lebende, auch wenn er dem Tode nahe ist, sieht nicht hinter den Tod, sondern er sieht lediglich, was ihm sein sterbendes Hirn zeigt, nämlich Manifestationen des lebenden Gehirns vor dem Tod. Er sieht nicht hinter den Vorhang, sondern nur das, was sich vor dem Vorhang abspielt. Und das hat nur mit dem Sterben und nichts mit dem Tod zu tun. Be­

dingt durch den unidirektionalen Pfeil der Zeit gibt es keine Rückmeldung von Toten. Der Tod ist durch Irreversibilität definiert, oder wie es Shakespeare ausdrückt: The undiscover’d coun­

try from whose bourn no traveler returns. Aus Nahtoderlebnissen auf den Tod zu schliessen verstösst daher gegen alle Regeln der Wissen­

schaft und der Kategorienlehre. Forschung über Nahtoderfahrungen lehren uns lediglich über Gehirnfunktionen in der einen Extremsituation.

Prof. Dr. med. Hanspeter E. Killer, Suhr 1 Kesseli B. Was kein Auge gesehen und kein Ohr

gehört hat. Schweiz Ärztezeitung.

2014;95(14):600.

Sujets actuels de forum

Joignez la discussion en ligne sur www.saez.ch

Andreas Faller, gérant de l’entente système de santé libéral

Négociations TARMED

Ensemble contre les interventions de l’Etat

Prof. Dr méd. Peter Meier-Abt, membre du Conseil d’experts du Swiss Medical Board (SMB)

Débat sur la mammographie: prise de position du SMB

Diverses publications concordent avec les recommandations du SMB

Prof. Dr méd. Dr h. c. Max Aebi, Senior Consultant de l’Institut de recherche évaluative en médecine (IEFM) de l’Université de Berne et Président de la Fondation SIRIS

Contrôle de qualité en chirurgie

Qu’apportent les registres?

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(16)

M a n a g e m e n t

T R I B U N E

Teil 1 der Serie: Management von Spitälern – eine unmögliche Aufgabe?!

Zur Unmöglichkeit des Managements von Spitälern – die Paradoxie von Management

Beginn einer Reihe mit Beiträgen zum Spitalmanagement. Der erste Teil zeigt die Paradoxie eines Managements auf, das trotz vielfältiger Entscheidungsformen auto­

nomer Teilbereiche für spitalweite Entscheidungen sorgen muss. Die Möglichkeiten eines solchen Managements sind Thema des zweiten und dritten Beitrags in den folgenden Ausgaben der SÄZ.

Nimmt man Spitäler als Organisationen näher in den Blick, kann man den Eindruck gewinnen, dass Management als Funktion dieser Organisationen eine schier unmögliche Aufgabe darstellt: Auf der einen Seite beherbergen Spitäler viele medizinische Disziplinen, der Pflege und den sogenannten admi- nistrativen Bereichen drei Professionen mit einer Vielzahl unterschiedlicher Interessen, Perspektiven und Verständnissen. Auf der anderen Seite steigt mit dieser Vielfalt der Bedarf an organisationsweiten Entscheidungen. Zwischen Disziplinen und Fachbe- reichen stellen sich verstärkt Fragen der Koordina- tion und Abstimmung innerhalb von Patientenpro- zessen, sowie mit Blick auf die für die Patientenbe- handlung notwendigen Ressourcen, seien es Personal, Information, technische Ausstattung oder Räumlichkeiten. Mit der Einführung der DRGs, der viel diskutierten Spitalliste oder dem Wegfall der Kantonsgrenzen in der Gesundheitsversorgung kommen weitere organisationsweite Fragestellungen hinzu.

Zwischen organisationsweiten Fragestellungen und der Vielfalt von Professionen und Disziplinen entsteht ein Spannungsfeld, in dem Entscheidungen unmöglich oder vielmehr paradox werden [1]: Die Vielfalt erfordert organisationsweite Entscheidun- gen, behindert sie aber zugleich. Denn gerade bei Entscheidungen für das Gesamtspital, die über Klinik- und Bereichsgrenzen hinausgehen, sind oft weder die Kriterien für Entscheidungen geklärt, noch die Art und Weise, wie entschieden wird oder wer in die Entscheidung eingebunden wird.

Im folgenden Beitrag loten wir diese Kernheraus- forderung von Spitalmanagement aus. Wir illustrieren die Paradoxie von Management anhand der unter- schiedlichen Formen der Entscheidungspraxis. Von dieser «paradoxalen» Warte aus gesehen ist Manage- ment eigentlich eine unmögliche Aufgabe, die aber doch gelingt. Welche Möglichkeiten es dafür gibt, ist das Thema des zweiten und des dritten Beitrags in

dieser Reihe. Unter Management verstehen wir dabei nicht eine Stelle (z. B. den CEO) oder ein Gremium (z. B. die Geschäftsleitung). Management meint statt- dessen die Funktion des Spitals, in einem überaus komplexen, vielfältigen und verteilten Wertschöp- fungssystem für Entscheidungen zu sorgen, um eine kohärente und anspruchsgruppengerechte Leistung zu erbringen. Management zielt darauf ab, die kollek- tive Entscheidungs- und Handlungsfähigkeit des Spi- tals zu gewährleisten und weiterzuentwickeln.

Die Vielfalt von Entscheidungsformen im Spital

Die vielfältige Praxis des Entscheidens lässt sich tref- fend mit dem folgenden Witz illustrieren:

«Ein Anästhesist, ein Internist, ein Chirurg und ein Pathologe gehen zusammen auf Entenjagd. Es ist Entensaison, andere Vögel müssen jedoch geschont Harald Tuckermann a,

Johannes Rüegg-Stürm b, Matthias Mitterlechner c a Prof. Dr. oec. HSG, Assistenz-

professor für Management pluralistischer Organisatio- nen und Co-Leiter For- schungsprogramm HealthCare Excellence, Vize-Direktor des Instituts für Systemisches Management und Public Governance an der Universität St. Gallen b Prof. Dr. oec. HSG, Direktor

des Instituts für Systemisches Management und Public Governance an der Universität St. Gallen c Dr. oec. HSG, Habilitand und

Co-Leiter Forschungs- programm HealthCare Excellence an der Universität St. Gallen

Korrespondenz:

Prof. Dr. oec.

Johannes Rüegg-Stürm Institut für Systemisches Management und Public Governance Dufourstrasse 40a CH-9008 St. Gallen Tel. 071 224 2323 Fax 071 224 2536

johannes.rueegg[at]unisg.ch

Sur l’impossibilité de gérer un hôpital – le paradoxe du management

Gérer un hôpital est une tâche particulièrement complexe qui nécessite de tenir compte à la fois des multiples formes de prises de décisions des différen­

tes professions et disciplines médicales tout en gar­

dant à l’esprit l’hôpital dans son ensemble. C’est là tout le paradoxe du management, auquel s’intéresse la première partie de notre article. Para­

doxe qui consiste à prendre des décisions pour toute l’organisation en dépit et à cause des multi­

ples formes de prises de décisions de domaines par­

tiels relativement autonomes.

Références

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