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Hommage à Monsieur Henri Onde

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Academic year: 2022

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Bulletin de la Murithienne, Société valaisanne des Sciences naturelles Fascicule LXXXVII - 1970

HOMMAGE A MONSIEUR HENRI ONDE

Professeur à la Faculté des lettres, directeur de l'Institut de géographie à l'Université de Lausanne

Nous reproduisons l'éloge de M. Henri Onde publié dans l'annonce de sa conférence académique à l'Université de Lausanne, le 26 février 1970, sous le titre

«Les villes suisses dans le paysage urbain de l'Occident».

Depuis 1945, année où le professeur Henri Onde a succédé à Charles Biermann, l'enseignement de la géographie à l'Université de Lausanne a continué à se développer d'une manière remarquable. En 1947, l'ancien Séminaire de géographie est devenu Institut de géographie, permettant à de nombreux étudiants de se former à l'indispensable discipline des tra- vaux pratiques et, en 1950, un nouveau règlement de la Faculté des lettres est venu donner son plein droit de cité à une science trop souvent consi- dérée comme marginale. Cette promotion et ce rayonnement nouveau, c'est au professeur Onde, à sa compétence et à sa ténacité qu'en revient le mérite.

Né à Clermont-Ferrand, licencié puis agrégé d'histoire et de géogra- phie, chargé de conférences à l'Université de Grenoble, où il obtient en

1938 le grade de docteur es lettres avec ses travaux sur «La Maurienne et la Tarentaise» et sur «L'homme et la nature intraalpine», le professeur Onde a consacré de très nombreuses études à la Savoie. Mais il est aussi un spécialiste de la Suisse, dont il a donné par exemple, dans la Géogra- phie universelle Larousse, une analyse aussi pertinente qu'originale. Lau- réat de l'Académie des sciences de Paris en 1940 et 1956, le conférencier a enseigné de 1953 à 1956 à la Faculté des lettres d'Aix-Marseille; il est en outre, depuis 1962, professeur à l'Institut africain de Genève.

L'intérêt qu'il n'a cessé de porter à la géographie régionale — la plus délicate de toutes — devait le conduire également à la géographie urbaine, qu'il enseigne depuis piusieurs années à l'Ecole d'architecture de l'EPFL.

Citons ses études sur «Lausanne, ville aux prises avec le relief» et «La pression du relief sur l'urbanisme lausannois». A une époque où la majo-

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rite de la population européenne est concentrée dans les villes, l'étude géographique du milieu urbain prend une importance et une signification considérables.

A cet éloge, nous voudrions ajouter ce que M. Onde a fait pour la société Murithienne, soit comme vice-président, soit par ses publications, dans le Bulletin de la société soit par les réunions-excursions auxquelles il a participé, avec plaisir. Nous citerons celle de l'Arpillc magnifique belvédère où on découvre l'une des plus belles articulations des Alpes.

Celle de Gnichen, d'où, depuis Hannigalp, il nous explique ce vaste territoir au relief si accentué. L'arête des Follatères ayant donné lieu à cet article important au «Pays du Haut Rhône». A cette même réunion tout là-haut sur cette arête, M. Lugeon nous avait donné son testament de géo- logue, si touchant. Puis celle de Sierre-Ventôhne-Cordona, faisant revivre l'énorme éboulement préhistorique sur lequel nous nous trouvions. Citons aussi le discours de M. Onde au centenaire de la Murithienne. Il avait passé en revue les différentes excursions en les faisant revivre par des clichés en couleur. Le rôle des glaciers quaternaires dans la formation des paysages avait été évoqué avec éloquence.

Dans son discours lors de la réunion de la Murithienne à Sion pour assister à la remise du prix de la Ville de Sion à M. Mariétan, il présenta un beau tableau de l'activité de M. Mariétan dans l'enseignement des sciences naturelles, dans ses publications, où le Valais revit dans ses innombrables visages. Je garde un souvenir ému de sa péroraison. Devant cette salle, toute remplie de ses admirateurs, de ses amis, de ses disciples, M. Mariétan ne peut plus douter du rayonnement de son œuvre, et doit tirer de cette cérémonie la rassurante certitude qu'il n'a pas prêché dans le désert.

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