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Acceptation et demande des vaccins contre la COVID-19

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Academic year: 2022

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Ce document est un guide pratique pour aider les programmes à atteindre un taux élevé d’acceptation des vaccins et de vaccination contre la COVID-19. Il accompagne le modèle Excel de planification : ces deux documents sont à utiliser ensemble, avec les adaptations nécessaires aux contextes locaux.

Table des matières

Introduction...2

1. Collecte et utilisation des données sociales...2

2. Coordination et planification...3

3. Mise en œuvre du plan pour les mass médias...4

4. Suivi des réseaux sociaux et gestion des informations erronées...4

5. Communication de crise...4

6. Plaidoyer et engagement des parties prenantes...4

7. Engagement communautaire et mobilisation sociale...5

8. Renforcement des capacités...5

9. Suivi, apprentissage et évaluation...6

Acceptation et demande des vaccins contre la COVID-19

Orientations provisoires

31 janvier 2021

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Introduction

En janvier 2020, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) déclarait l’épidémie de COVID-19 une urgence de santé publique de portée internationale. Cette épidémie, dont les premiers cas ont été détectés en Chine, a infecté des millions de personnes de par le monde et causé un nombre considérable de décès. Pour protéger les populations contre cette maladie, plusieurs fabricants, basés dans différents pays, sont en train d’élaborer des vaccins.

En conjonction avec des comportements comme le port correct du masque, les vaccins constituent le moyen le plus efficace de protéger les populations contre le coronavirus. Dans un premier temps, il est probable que seul un stock limité de vaccins sera disponible. En conjonction avec des comportements comme la distanciation physique, l’hygiène des mains, le port correct du masque, l’étiquette respiratoire et une meilleure aération, les vaccins constituent le moyen le plus efficace de protéger les populations contre le coronavirus. Dans un premier temps, on ne disposera probablement que d’un stock limité de vaccins. Les différents pays devront avoir un bon plan de communication pour être à même de proposer aux familles et aux communautés des informations correctes et à jour concernant les vaccins contre la COVID-19, les catégories de population à vacciner en priorité et les comportements recommandés à tous pour empêcher l’infection et la transmission. Des interventions destinées à créer la demande devront à la fois encourager les populations éligibles à se faire vacciner et gérer les attentes du public en expliquant que les stocks de vaccin ne suffiront initialement pas à vacciner tout le monde.

Ce document d’orientation concernant la planification de la demande est dû au sous-groupe de travail responsable de la demande de l’axe de travail de préparation des pays à la vaccination du Mécanisme COVAX, le volet vaccins de l’Accélérateur ACT1 ; il résulte d’une approche itérative participative faisant appel à de multiples parties prenantes.

Son élaboration se fonde sur toute une gamme de données scientifiques et de documents, sur des orientations et des plans conçus pour l’introduction de vaccins et pour des campagnes de vaccination précédentes, ainsi que sur l’expertise de nombreuses organisations bénéficiant d’une longue expérience dans ce domaine, dans le monde entier.

Des experts et des exécutants issus de tous les bureaux régionaux et de toute une gamme de pays ont participé à la planification d’approches pratiques réalistes. L’accent a été mis en particulier sur l’écoute sociale et le collecte de données comportementales et sociales à prendre en compte pour la conception et l’évaluation de stratégies ciblées visant à créer et à maintenir la demande.

1. Collecte et utilisation des données sociales

Avant d’élaborer leur plan de communication, les différents pays devraient collecter des informations issues d’une multiplicité de sources pour mieux comprendre les perceptions et les motivations des gens concernant les vaccins contre la COVID-19, cela en faisant appel dans la mesure du possible à des études et rapports existants. Dans certains cas, on peut disposer de suffisamment de données comportementales et sociales pour créer un plan de communication et il peut alors suffire de procéder à un examen documentaire rapide. L’écoute des réseaux sociaux s’avère une des meilleures façons de suivre l’évolution des perceptions du public2. Les réseaux sociaux peuvent également aider à analyser les perceptions de différentes catégories de population (en fonction de l’âge, de la langue, de la culture et du genre). Il ne faut pas oublier de collecter des données sur les moteurs sociaux et comportementaux (en anglais behavioural and social drivers, ci-après BeSD) auprès de diverses communautés, y compris les communautés marginalisées ; il faut sonder les femmes autant que les hommes, les personnes en situation de handicap et les autres catégories marginalisées, ainsi que des gens de tous les âges : on pourra ainsi répondre à leurs inquiétudes et tenir compte de leurs besoins spécifiques lors des initiatives de communication. On peut trouver ces données dans diverses sources fiables, notamment des organisations de confiance et des représentants des communautés qui ont l’habitude d’assurer la liaison avec ces catégories de population.

La consultation régulière des réseaux sociaux et des médias traditionnels peut du reste permettre aux pays de mieux comprendre les rumeurs, les désinformations et l’opinion publique en général ; cela éclairera le choix des messages et des interventions de communication. Dans certains pays, les données peuvent cependant être insuffisantes. Dans ce cas en particulier, il peut donc s’avérer utile d’effectuer une évaluation rapide à l’aide d’outils tels que les sondages et les études officielles, les groupes de discussion, la veille médiatique et les retours informels de la communauté, en recourant à un mélange de données quantitatives et qualitatives qui permettront notamment d’évaluer les connaissances, les attitudes et les pratiques, les principaux influenceurs au sein d’une communauté, les canaux de communication et les langues que les gens préfèrent pour recevoir les messages. L’outil « Journey to Health », centré

1Le nom des membres du sous-groupe de travail responsable de la demande est public : voir ce document. Les conflits d’intérêt sont gérés en respectant scrupuleusement les principes décisionnaires du Mécanisme COVAX explicités dans le document.

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sur l’être humain, a servi à comprendre et analyser les obstacles à la vaccination. Les pays peuvent envisager de s’en servir pour l’introduction de la vaccination contre la COVID-19.

Les données disponibles peuvent être analysées, triangulées et utilisées pour identifier des publics, fixer des objectifs, des messages, des activités, des canaux de dissémination et un calendrier. Les données concernant les réseaux sociaux doivent servir à remettre à jour et affiner les plans et stratégies de communication, le développement des contenus et les messages.

2. Coordination et planification

Dans la plupart des pays, les activités de stimulation de la demande/mobilisation sociale et de communication sont coordonnées par des taskforces de sensibilisation, communication et mobilisation sociale (advocacy, communication and social mobilization, ci-après ACSM) sous l’égide du ministère de la santé ou du Programme élargi de vaccination (PEV). Lorsqu’un pays introduit un nouveau vaccin, des domaines spécifiques sont confiés à des nouvelles taskforces, dont la taskforce ACMS. Dans le contexte de la COVID-19, de nombreux pays ont créé des taskforces de communication du risque et d’engagement communautaire (CREC), que l’on peut également mobiliser pour l’introduction des vaccins contre la COVID-19. Le groupe chargé de la coordination doit être dirigé par le gouvernement et doit inclure des représentants des partenaires clés qui apportent leur soutien au gouvernement pour l’ACSM/la stimulation de la demande vaccinale. Le groupe de coordination doit piloter l’élaboration de plans de communication, le matériel de formation et de communication, la communication de crise et le suivi des activités de stimulation de la demande. Un mécanisme de coordination doit être en place au niveau tant national qu’infranational pour assurer l’adaptation au contexte local de la planification et de la mise en œuvre des activités de communication.

Les taskforces ACSM et CREC doivent se réunir régulièrement pour renforcer la coordination.

Le mécanisme dirigé par le gouvernement doit être doté d’un système permettant l’autorisation et l’approbation rapides du contenu des communications et des méthodes de communication. L’élaboration de procédures opératoires standardisées (POS) pour la gestion de la communication de crise peut faciliter la coordination de la communication.

Sous la direction de la taskforce ACSM/CREC, les différents pays doivent élaborer un plan complet de communication, intégrant la communication de crise. Ce plan doit se fonder sur des données factuelles (voir section 1) et traiter de tous les domaines essentiels de la stimulation de la demande, notamment les suivants : l’identification des publics cibles, en particulier les communautés marginalisées, les objectifs, le renforcement des capacités, les messages clés, l’élaboration de produits de communication, dans les langues locales autant que possible, les essais préliminaires et la finalisation, les activités d’engagement communautaire à mettre en œuvre, les principales parties prenantes avec leurs rôles et responsabilités, le suivi et le reporting. La planification de la communication devra considérer et cibler divers publics concernés par les différentes phases de la vaccination, et les encourager à se faire vacciner. La première phase de la vaccination donnera vraisemblablement la priorité au personnel de santé (y compris le personnel de santé communautaire), aux personnes plus âgées et aux personnes présentant des comorbidités. Pour atteindre ces catégories prioritaires de la population, il faudra sélectionner et recourir à des modes de communication appropriés, en fonction des informations recueillies à ce sujet. Cela permettra de communiquer dans les deux sens, les gens pouvant poser des questions et obtenir des réponses au lieu de simplement recevoir des instructions. Il faudra envisager des partenariats avec des interlocuteurs non traditionnels, comme les unités de soins de longue durée et les établissements du secteur privé qui travaillent avec ces populations.

Comme tout le monde n’aura pas droit au vaccin contre la COVID-19 lors des phases initiales, il sera vital de poursuivre les approches de CREC servant à la prévention de la COVID-19. Il sera alors essentiel d’atteindre toutes les populations en promouvant des comportements préventifs essentiels.

2Vaccine Misinformation Management Guide. New York : United Nations Children’s Fund, 2020 (https://vaccinemisinformation.guide/).

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3. Mise en œuvre du plan pour les mass médias

Lors de l’introduction d’un nouveau vaccin, la population doit obtenir des informations correctes et systématiques sur ce vaccin, notamment concernant les catégories éligibles et les lieux et dates de vaccination. Les plans pour les mass médias comprendront des messages ciblés sous forme d’annonces courtes et simples, de nouvelles, de témoignages positifs provenant de personnes fiables, d’articles de fond, etc., à diffuser à la radio, à la télévision et dans la presse, notamment. Il est essentiel de créer la confiance autour des vaccins et de communiquer leurs avantages et leur sécurité. On peut produire et diffuser des programmes télévisuels et radiophoniques, où peuvent s’exprimer des experts du sujet et où l’on peut voir ou entendre des leaders d’opinion bénéficiant de la confiance du public en train de se faire vacciner. En complément, on peut prévoir des activités d’engagement communautaire et de mobilisation sociale et des communications individuelles provenant du personnel de santé, notamment. Les modes de communication seront déterminés par des considérations comme l’accès, l’usage, la disponibilité, la crédibilité des différentes sources et la confiance. Il sera important de faire en sorte que des informations crédibles et accessibles continuent de circuler afin d’empêcher les informations erronées d’avoir un impact.

4. Suivi des réseaux sociaux et gestion des informations erronées

Les différents pays doivent établir dès le départ un mécanisme de suivi régulier des informations, tant sur les réseaux sociaux que dans les médias traditionnels. Cela leur permettra d’analyser l’impact des sentiments anti-vaccins, des fake news, des désinformations et désinformations. Sur la base de l’analyse des réseaux sociaux, des personnes averties devront évaluer la situation et fournir des réponses rapides en temps réel aussi vite que possible afin de limiter l’effet des rumeurs et de disséminer des informations correctes. En complément, des messages positifs soutenus sur les médias sociaux et une solide mobilisation sociale au niveau des communautés serviront à maintenir la confiance du public dans les vaccins contre la COVID-19 et le gouvernement. Le suivi des réseaux sociaux peut en outre permettre d’identifier les influenceurs et les messages positifs à amplifier et aider à améliorer et mettre à jour les communications.

5. Communication de crise

La communication de crise peut s’avérer nécessaire en cas de manifestation post-vaccinale indésirable (MAPI), de rumeurs malveillantes ou d’autres événements liés aux vaccins. Des procédures opératoires standardisées (POS) doivent être créées (ou adaptées sur la base de l’introduction de vaccins précédents) afin de gérer efficacement la situation au niveau de la communication, créant ainsi un climat de confiance. Les POS doivent inclure des procédures d’évaluation de la situation et de détermination des mesures à prendre, ainsi que les efforts subséquents pour assurer le suivi de la situation et se mettre d’accord sur toutes les communications ultérieures concernant la crise. Sur la base du suivi des nouvelles et des réseaux sociaux, il faudra rapidement élaborer et diffuser des messages et des approches visant à contrer les opinions négatives. Cela peut nécessiter de travailler avec les plateformes des mass médias et des réseaux sociaux, et leur mobilisation.

La communication de crise doit faire partie de la formation au niveau national et infranational ; il faudra clairement définir les rôles et responsabilités des différents intervenants, comme les porte-parole, les responsables de PEV, le personnel de santé, les vaccinateurs, les agents de mobilisation sociale, les leaders communautaires, notamment.

En cas de crise, seules les personnes désignées devraient s’adresser aux médias et à la population. Cela permet d’éviter les messages contradictoires provenant de sources différentes. Les porte-parole devront être formés à la communication de crise. À tous les stades de la communication de crise, il sera essentiel de fournir aux médias des informations correctes et transparentes. Il peut être utile de prévoir des scénarios de communication pour répondre à des crises potentielles.

Comme nous l’avons vu, la plupart des MAPI ne sont pas causées directement par les vaccins. Si on explique cependant honnêtement les systèmes en place pour le suivi des MAPI et leur investigation, cela s’avérera utile si une telle manifestation se produit. Les gens apprécieront d’être informés et seront plus enclins à attendre les résultats de l’enquête.

6. Plaidoyer et engagement des parties prenantes

Lorsqu’un pays introduit un nouveau vaccin, le public peut avoir des questions ou des inquiétudes concernant le vaccin lui-même, son efficacité, sa sécurité, son utilisation préalable et son coût, notamment. Les réunions de

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plaidoyer et les événements réunissant les principales parties prenantes du pays sont essentiels pour stimuler la demande vaccinale. Parmi les principales parties prenantes, on compte les députés, le Comité de coordination inter- agences (CCI), le Groupe technique consultatif national sur la vaccination (GTCV), les ministères et départements concernés, les services médicaux (notamment ceux qui traitent les maladies infectieuses, les populations adultes et les personnes âgées), les associations de médecins et d’infirmiers, d’autres associations de santé publique, des organisations de la société civile, les donateurs, les médias, notamment. Le plaidoyer au niveau national sera essentiel pour l’allocation d’un budget adéquat à l’introduction des vaccins contre la COVID-19, y compris des fonds suffisants pour les activités de stimulation de la demande. Il faudra aussi organiser des réunions de plaidoyer avec les parties prenantes aux niveaux infranationaux. Au niveau communautaire, il faudra prévoir des activités de plaidoyer auprès des influenceurs locaux et des leaders communautaires et religieux, notamment, afin de créer un environnement favorable et d’obtenir leur soutien pour les vaccins contre la COVID-19. Il faudra préparer et distribuer un kit de plaidoyer, comprenant une foire aux questions (FAQ), des fiches d’information et d’autres matériels utiles afin de renforcer l’engagement des partenaires et parties prenantes locaux en faveur de l’introduction des vaccins contre la COVID-19.

Comme l’introduction des vaccins contre la COVID-19 est une opération si complexe, il faut veiller tout particulièrement à collaborer avec les médias nationaux et infranationaux avant, pendant et après cette introduction.

Les activités de plaidoyer auprès des médias concernant la justification de l’introduction des vaccins contre la COVID-19, leur sécurité et leur efficacité, ainsi que les rôles et responsabilités des médias pour la diffusion d’informations correctes et exactes sont incontournables pour le succès de l’introduction des vaccins contre la COVID-19.

7. Engagement communautaire et mobilisation sociale

Les activités d’engagement communautaire font partie intégrante de tout programme de développement. Pour l’introduction d’un nouveau vaccin, les communautés doivent être investies dans l’élaboration de microplans et la conception des méthodes d’administration des vaccins, la définition d’activités de communication, la mise en œuvre et le suivi des vaccinations. Elles doivent aussi participer à l’adaptation des messages au contexte local : il s’agit d’utiliser la terminologie locale dans les communications et de vérifier que les gens ont bien compris les messages disséminés. L’engagement communautaire doit englober toutes les activités de mobilisation sociale ; il faut s’efforcer d’obtenir l’engagement des leaders communautaires et religieux, des organisations locales, des groupes de jeunes et de parents, notamment. Les mobilisateurs et le personnel de santé de la communauté serviront d’intermédiaires pour fournir à chaque communauté des informations exactes et à jour, pour distribuer du matériel imprimé, pour engager le dialogue avec les habitants sur l’introduction du vaccin contre la COVID-19 et pour tenir les établissements de santé au courant des besoins et des inquiétudes concernant les vaccins. Les leaders communautaires et le personnel de santé peuvent jouer un rôle important en identifiant les personnes éligibles mais non encore vaccinées dans leur communauté et en les encourageant à se faire vacciner. Les responsables de projet doivent cibler les communautés défavorisées et collaborer avec elles pour établir une listes des personnes plus âgées, de celles qui sont atteintes de comorbidités, et les personnes plus vulnérables à l’infection ou à la transmission. Il faudra faire un effort supplémentaire pour atteindre les réfugiés, les populations migrantes et les autres catégories vulnérables. Il faudra en outre porter attention aux besoins spécifiques des personnes plus âgées et des personnes souffrant de problèmes de santé antérieurs. L’introduction des vaccins contre la COVID-19 peut en outre être l’occasion d’identifier les enfants

« zéro dose » (jamais vaccinés) au sein des communautés et d’y promouvoir les vaccinations de routine.

8. Renforcement des capacités

Le renforcement des capacités du personnel de santé, des mobilisateurs, des leaders communautaires et des organisations de la société civile sera essentiel pour les doter des connaissances nécessaires en préparation des vaccins et en besoins et méthodes de communication, et pour qu’ils comprennent bien le rôle qu’ils peuvent jouer. Les modules correspondants devraient couvrir la communication interpersonnelle en général et la communication concernant plus spécifiquement les vaccins contre la COVID-19, y compris la pratique. Il faudra également considérer, lors de la phase de planification, le renforcement des capacités des porte-parole, des membres des taskforces ACSM/CREC et des médias. Afin de limiter les informations erronées, il sera judicieux de travailler en partenariat avec les médias, de leur fournir des orientations structurées ciblées concernant le vaccin, de leur permettre de poser des questions (de préférence à des experts, y compris des représentants du gouvernement) et de les encourager à se montrer responsables et factuels dans leurs reportages.

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9. Suivi, apprentissage et évaluation

Le suivi et la surveillance des activités de communication sont importants pour montrer l’efficacité des interventions de communication lors du déploiement du vaccin, et de changer de cap, le cas échéant. La planification de la demande doit donc intégrer des plans et des activités de suivi-évaluation des activités correspondantes, liées au plan national de vaccination et de déploiement des vaccins (PNDV) et aux indicateurs de performance. Il faudra également prévoir une liste de contrôle du suivi et des sondages rapides permettant d’évaluer l’efficacité des activités de communication.

Les enseignements tirés de cet exercice doivent être rapidement adaptés pour corriger la trajectoire, disséminés et pris en compte pour tout effort futur d’introduction de vaccins.

L’OMS et l’UNICEF continuent de surveiller de près la situation pour relever tout changement susceptible d’affecter ces orientations provisoires. Si certains facteurs devaient évoluer, l’OMS et l’UNICEF publieraient une nouvelle mise à jour. Sinon, ce document expirera deux ans après sa date de publication.

© Organisation mondiale de la Santé et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), 2021. Certains droits réservés. La présente publication est disponible sous la licence CC BY- NC-SA 3.0 IGO.

Traduction par Green Ink Publishing Services Ltd. L’OMS et l’UNICEF ne sauraient être tenues pour responsable du contenu ou de l’exactitude de la présente traduction. En cas

d’incohérence entre la version anglaise et la version française, la version anglaise est considérée comme la version authentique faisant foi.

WHO reference number: WHO/2019-nCoV/vaccination/demand_planning/tool/2021.1

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