• Aucun résultat trouvé

LES CARACTÉRISTIQUES DES ACTIONS ÉCONOMIQUES URBAINES

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "LES CARACTÉRISTIQUES DES ACTIONS ÉCONOMIQUES URBAINES"

Copied!
7
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: halshs-01162176

https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01162176

Submitted on 9 Jun 2015

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci-entific research documents, whether they are pub-lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

LES CARACTÉRISTIQUES DES ACTIONS

ÉCONOMIQUES URBAINES

Gérard-François Dumont

To cite this version:

Gérard-François Dumont. LES CARACTÉRISTIQUES DES ACTIONS ÉCONOMIQUES UR-BAINES. Cahiers du CREPIF (Centre de recherches et d’études sur Paris et l’Île-de-France), 1994, pp.189-194. �halshs-01162176�

(2)

CHRONIOUE

SUR

PARIS

ET L'ILE-DE.FRANCE

LES CARACTÉRISTIOUES

DES ACTTONS

ÉCONOMIOUES

URBAINES

?PAR

cÉnnnD-FRANçols

DUMoNT

PROFESSEUR

A L'IJNIVERSITE

PAÆIS

IV.SORBONNE

DIRECTEIJR

ADJQINT DE L'INSTITIJT

D'URBANISME

,

ET D'AMÉNAGEMENT

La s anté de l ' économi e de l'lle-d e -Fra nce es t bien entendu tribu-t a ire de celle de l a Fr ance en généra l. L a d yn a mique r é g ionale est assez é tr oit em ent cor r élée à l a dynamiq ue n a tio n ale. Ce ci n'e st g u è re su r pre-n apre-nt, c ompt e tepre-nu d u poids écopre-n o miq ue re latif de la r é g ion ca p ita le. Mais il faut souligner âgalement une cor:rélation assez étroite entre la d y nam ique éconàmiq uJde l 'll e-de-F ran ce e t celle des a u tres mé tropo-l e s frança ises qui savent utiliser le u rs a to uts d ans les phases de cr o is-sa nce. Ce qui pi ace la France dans u ne situ atio n o ù le s a g r ég a ts é co n o -* miques d'ensemble représentent ass,ez bien la réalité économique glo bale. Alor s que, par exemple , a u x Eta ts-u nis , ce ux -ci p e u ve nt tra-duire une rnoyenne entre des évolutions économiques fon diverses, voire oppo sées, sel on les régions.

Même dans une région-capitale, le développement économique sup-pose une mobilisation permanente et doit se traduire dans des petits co mm e dans de gr an ds proj et s. A la lum ière de qu a tr e d 'entre eux, d e nature asse z ditférente,'il eôt possible d'esquisser quelques conditions dans les que ll es s' insèrent les possib ilités de d éve loppeme nt.

Les quatre exemples permettant d'illustrer ces conditions sont d'abord un grand projet, Lâ Défense, ensuite un projet plus locgl-isé, l'essor du peiit commerce à Juvisy (Essonne), puis unevolonté de déve-l o ppement indus t ri el dans une pe tite ville d u p o u rtour d e l'lle-de-F rance e t enfin c e q ui pourrai t s'appele r d e s micro réalisations écon o miq u e s, le Centre

"rroËe"n d'entreprise et d'innovation ( Le M.agellan )) de l,agglomération nouvelle d'Evry et < Promopole >r, la pépinière et le vil-tagâO'entreprises de Saint-Ouentin-en-Yvelines, également agglomé-ration nouvelle.

La fixation des obiectifs

La première co dition pour créer des espaces propices au dévelop-pe-ent économique est la nécessité de se fixer des objectifs, dont i,énoncé peut s'avérer très différent selon la nature du projet.

1 8 9 llttI

(3)

Lor squ 'est créé,'en se pte mb re 1 9 58, l'É tablisse me n t Pu b lic d'Amé-nag em ent de La Déf ense (EP A D), il s' ag it de déf inir un pla n visa nt à satis-f aiie à un o bj ecti satis-f ayant tro is ca racté ristiq u e s, é co n o miq ue, sp atiale et de p r odçrcti vit e. D'une pa rt se pro file dé jà la montée du te r tiaire et donc le bes oi n de bureaux. D'a utre p art, il n'a p p a ra ît p a s souhaitable de sur-conges tio nne r P aris qui a déjà une forte densité d'activités, ni de détr uire s on u r banism e pour réaliser le s tou rs de bureaux qu e la < modernité

éco-, .]

nomtque u semble nécessiter. Enfin, les entreprises tertiaires implantées da ns Pari s in tra-muros so u h aite n t re g r ouper leur s serv ices s ouvent di s-séminés dan s de nombre u x site s d e la capitale, pour améliorer l'eff icaci té du t rav ai l.

Les autres ex emples e x a min é s s ' ins èrent égalem ent dans des obj ec-tifs volonta ris tes . Dan s le s an n é e s 1 9 7O, av ec l'év oluti on économ i que, f a r oute nationale 7 , q ui tr a ve r s e J u v isy, voi t s 'im planter 'une vingtai ne de moy ennes Surfac es . L ' a v e n ir d u c o mm er ce en c entre v ille de la com -m une de J uv i sy ap paraî t.c o -mp r o -mis , concur renc é en outr e par les cen-t r es c om me rci aux nouv ea u x qu i s ' im p lancen-tencen-t dans la zone géographi que.

lf s'agit de réaffirmer l'iden tité co m me rcial e de Juv isy , c entie m rul ti fonc-t ionnel fonc-trad ifonc-tionn el.

La commune de Provins, s itu é e en Se ine-et-M arne, dans la f range de l'll e-de-F ranc e, es t c e que I' on p o u rr a it appel'er un < isolat urbai n )) avec envir on 12 OOO h abitan ts . Situ ée à 8 5 km de P ari s, P rovi ns se trouve à 6 0 km d'un e auto route, s i I' o n c o n sid èr e l'entrée la plus pr oc he si tuée sur l 'A 4, au ni ve au du Par c Eu r o d is n e y . L 'ouver tur e de l'A5 en 1995 devrai t r éd uire ce tte dis tanc e à u n e tr e n ta ine de k ilom ètres. L'év oluti on écono-m ique natu relle ri sq uant d e fa ire d e c e t egpace une vas te zone ( ( rur bani -sé e u, la vi ll e s 'e st fix ée p o u r o b je c tif de maintenir et de dév elopper un t issu d'entre pris es ind us tr ie lle s e t c o mm erci ales.

La création de pépinières r é p o n d à un objec ti f plus s péc ifique. Pl u-si eurs v illes ont c ons taté , d è s la fin d e s années 197Oet pl us enc ore dans les années 198 O, un beso in n o n sa tis fai t :celui de peti ts loc aux pourdes en trepri ses de petite taille . L e s p é p in ièr es d'Ev ry et de S aint.Ouenti n- en-Y velines s e son t do nc fixé p o u i ob je c tif d'appor tep une r éponse adaptée aux demandes en locaux de petites entreprises, souvent nouvelles, et ainsi de soutenir la création et le d é ve lo p p e ment d'entr epris es dans des r éseaux d'activ ité p ouv ant c omplé te r le tis s u éc onomi que.

A ins i, to ute in itiativ e d e p o litiqu e éc onomi que urbaine repose sur l a vo lonté d e pours uiv re u n o b je ctif, dont la direc ti on ne peut être pr i se c'es t l a s ec onde c ond itio n - q u e s'il exi ste une base de départ, des car actérir,:Oues s us c eptib le s d e f a v o riser le pr ojet m is en æuv re.

Un env ir on n eme nt

Port eur

L'opération'<< Dé fens e ) ) r e p os e , à l'or igine, sur des bes oins r éel s d'u ne v ille qui v eut c on s e r v e r s o n r ang de métr opol e internati onal

(4)

S a loc alisat ion en cont inui té de l'a xe p arisie n majeu r p or te u n e symDo -l ique his tor i que. S on posi ti onnem e nt à I'ou e st est susceptible d e rap-pr oc her les em pl oi s t erti airês d e s co mm u nes r é sidentie lles de l'ouest par isien . En 1 g5g, l,évolut io n éco n om iqu e e scompté la isse entr evoir la nécessité de répondre aux nouveaux besoins des entreprises dans cette période qui fera partie de ce que Jean Fourastié désignera plus tard sous i e no m de ( ( tr ente glorieuses )) '

o uand J uvi sy, à la .f in des a nn é es 1 g Bo, réf léchit à son avenir de p ôle cor'mercial iradi ti onnel en étu d ia n t la p ossib ilité d e cré a tion d'une z one piétonne, el le s'int erroge sim ple me n t sur la fa ço n d e pr éser ve r et d e promouv oir l ' un de ses at ou ts à rrrn tiels. Petite ville car re fo u r née du comm erc e, el le est l 'une des ra res co mmunes de l'Esso n n e à av oir u n centr e-v i l le identi fi able et i de n tifié d an s u ne g r an d e partie du d é p a r-t e me nr-t comm e le l ieu d'un march é r-tra d ir-tionnel.

De mêm e, provins a une bo n ne b ase é co n o miq ue d e d é par t : cen-tre comm"rei.r pour irne zone de 60 ooo habitants, active notainment d ans tous les s ect eurr tier à l 'a gricu ltu re , elle b é n é ficie e n outr e d 'une forte noto r i été l ié e à un centrei histo riq u e rema r quab le.

La création de pépinières d'entreprises_ à Evry et à saint-ouentin s e présen tai t égal em ent sous d es n osp ice s fa vo ra b les : ces d e u x villes no uvelles v oyai ent se dévelop p er d e s â ctivités é co n o miq u e s et se -mul-t iplie r des logem en-mul-t s avec pour m a ître -m ot la r e chB rch e d' un é q u ilibr e h abitat .rpËi t r empl oi pol r 1 a ctif h a bita nt la ville n o u ve lle ) .La d yn a-mique éconoa-mique locale s'avérait ainsi propre à accueillir une pépinière d ,en trepr i ses d,aut ant pl us qu'a ucu n e au tre stru cture semblable n'e xis -tait dans u n Périmètre P roche'

Mais les atouts de départ ne se.traduisent ni par des réussites systé-m atiques n i par des évol lt ion s lin é aire s. ll faut sav oir a cce p te r , d ans tout e poli ti que économ ique urb ain e , d e s h auts et des bas, des su ccès et des échec s, et donc un bilan q ui co mp rend inévitable me n t, à cô té àà i. c olonne (( act if D, une co lon n e ( passif ))'

Des aléas inévitables

,

L'his toi r e de La Défense est, à ce t é g a rd, plu s que r y-boliq u e car tout y sem bl e tou jours excessif. on sem ble n' y conn a îtr e q u e l'eupho-rie ou ra ovsphroriâ. La conjoncture n'y est jamais modêrêe et peut se rés umer a i nsi . Euphorie ds lgo b à 1 si73 , dysphorie d e 1 9 7 4 à 1978 avec aucune vente de droit de construire pendant cette période, eupho-r ie ( 1) de 1 g7g à 1ggo, avec e n symb o ie de la fin de cette p é rio d e, l, annonc e en ao ût 1g9o par le Go u ve rne ment d'a lors d e la poursuite du

?

(1 ) Liée notamment à une décision peu coûteuse : l'adresse postale des entreprises ins-tallées inclut désormais le nom de la capitale prestigieuse en devenant < Paris-La Défense ))' cf . Gérard-François Dum";i: É";r;;ie uiaaine,- titec, paris, 1993, p. 82.

(5)

ria le s, et bie n entendu le s fin a nces de l' EPAD tzl et des Promoteurs'

Mê m e l or sque les parte n a ire s d 'un dé ve loppeme nt économiq ue c omm er c i al - comme là municipalité e t le s co mmer ça n ts d e Juvis y sont d,accord sur l'objectif, re parcours de ce développement est par-s emé d e tenpar-sionpar-s

"t d" difficuite s su r ro u s le s suje ts. La d é cision de f aire ou ne pa s faire une rue p ié to n r

pratiquement toujours l'objet de po b"t tau x de la taxe professio nn e lle ren ds. ll .en est de mêm e du P arta ( communication vTsant à promouvoir I c emen t d' an'im at ions, des horaires d es dé c hets com merciaux... La p uis et les com merçants appa ra issen t L l' acc or déon, uni s pour le me ille ur e ' cher pour des actions synergiques e'

trop fortes . t

Le dév eloppem ent de Pro vins est é gale ment soumis à de s évolu-tions variables. ll semble pénalisé dans les années 1 960 lorsque les déci-s iondéci-s votéedéci-s par le Condéci-se il g é né ra l

trois M >. Le département semble al' tereau, considérés comme des Pôle lemen t obéré dans la me su re où la valo t

ne peut être f inancée exctusivement par le budget d'une (( petite ville D ( 3) . l l sembl e parti elle me n t ha n d ica p é p a r un sous-sol ar g ile ux qui entraîne des surcoûts de construction. Mais Provins peut égalernent bénéfic i er de bon nes nouve lle s é co n omiques : le s 1 o o o o o visiteurs an nuel s de son patri moin e h istoriq ue p euvent co n stitu e r u n r e lais pour la valorisation écono*iqr". oàla vill'e, ,bn isolement relatif dans le réseau' urbain l,empêche d'avoir d'es concurrents très proches (Melun, par exem-' ple, est à 50 km). La qualité de vie, offerte par un €space ré sidenti el sit ué à m oi ns de 1OO km de P a ris-ce n tre, est to u t à fait exceptionnelle' Enfin, la v olont é m qnicipale p e rme t d e n ote r d e s te mps for ts : la créa-tion du par c d 'act ivit és des Bo rd es, ce lui de s De u x Rivières, la cré a tion d' une m i ss ion économi que .

Le s ucc ès global des p é p in ière s d 'entrepr ises de Sa int-Ouetrt in et d,Ev r y ne paraî t, âu premie r re g a rd, p a s poser de p ro b lème s. D'a illeur s,

,a p"r-*-r l" en fé vr ie r 1g g4 , I' EPAD a d éc l aré qu'i l lui parais sai t i mp ossi bl e de fi nanc er la mi se sous tu nn el d e 1 ,A1 4 d on t le pri n ci p e av ai t é té co nven u dan s u ne pério de d 'e uphor ie' (3 ) Ce sont les villes de 3 OOO à20 bOO habitants qui se sont défin ie s el le s-mêmes comme des n pet it es vill e s ,,, da ns le ca dre de l ' as so ci ati on nation ale q u'ell es se sont c rêé intitu-lée Associat io n d es p eti tes vill es de F ran ce (A P V F)'

(6)

t

comment de tetles structures, dans un environnement économique aussi porteur, pourraient-elles échouer 7 Pourtant, elles suscitent nombre d'interrogations. Le succès n'est-il pas assuré sans risque lorsqu'on peut se permettre de sélectionner à l'entrée les projets ? A-t-on néanmoins ch ois i les p r ojet s q ui se.sont révélés les p lu s cr éate u rs d 'emp loi, tant so us forme d/ emploi s di rects que d'emplois in du its ? Ouel est le r eto u r s ur inv est iss em ent pour l'économie loca le ? Les ré p o n se s à ces q u e s-ti ons sont génér alem ent présen tée s lorsqu'elles le so nt - sou s un e forme plus promotionnelle que scientifique, âu nom, il est vrai, de la com-pét iti on entre les territoires. l l fa u d ra b ien u n jour o u vr ir le s co mp tes e t ac c epte r que I'on puisse dresse r pu b liq u em en t e t sys tématiquement u n bilan éc o nomique des acti ons de p o litiqu es économiqu e s u rb a ines.

Mais perit-on aujôurd'hui reprocher que cette phase réflexive soit se ulem ent bal buti ant e ? Les action s éco n om iqu e s urbain e s ne p euvent s' ins c rire qu e dans le temps - c'est leur quatrième co n d ition'

La dimension temporelle

Le projet de gare TGV à La Défense est prévue pôrt l'an 2OOO, f'arri-vée de la ligne 1 du métro a été terminée en 1992, la première tour a é té mis e en s er vic e en avril 1965 et le p rem ie r co n co u rs d'a r chite cture con cernan t I ' am énagement a étê lan cé p a r le dép a r teme nt de la S eine dans les années 1930 t+1. L'EP AD, créé e n 1 958 pou r 3 0 ans, a vu sa m iss ion prol ongée au-delà de 19 8 8 .

A Juvisy, l'étude sur les problèmes d 'é volutio n d u pôle comme r-cial date de 1979, celle concerna n t le s po ssibilité s d 'aménageme nt du marché, partieflement abrité sous une structure en béton très volumi-n eus e, démar r e en ', 992, f aute d e fin a ncements antér ieurs ; et p o u r-tant ces deux aspects semblent étoitement liés. Ouant à une forte inté-gration de fa volonté commerciale de la ville, elle devient nette avec le plan d'occupation des sols révisé en 1992 dont les effets ne pourront se juger qu'à moyen terme. A Provins, il a fallu environ s'ept ans pour fi n alis er comp lèt ement l e parc d'activités des Deux Rivièr e s.

Evry n'aurait pas bénéficié du label de Centre européen d'entreprise et d 'innov ati on ( CEE I) pour sa seconde pépinière (( Le Magellan D, ouverte en 1988 sans l'expérienoe de la première pépinière qui a eu vertu d'exemple. Le Magellan, dans un quatre pages publicitaire, précise d'ail-leurs que ce CCEI ( bénéficie d'une expérience de dix ans dans la détec-tion et l'accompagfiement de créateurs d'entreprises. > La pépinière de Saint-Ouentin-en-Vvelines, < Promopole >r, €st créée en 1987, mais elle émer ge du t is su économ ique de la ville n ou ve lle qui se développe d e p u is une quinz ain e d' années..

l4l La perspective de La Défense H aut s- de-Seine , Na n terre, 19 83,

dans I'art de I'histoire, Archives départementales des p. 1 69.

(7)

Les quelques exemples ci-dessus permettent donc de préciser quel-ques traits des actions économiquel-ques, traits qui ont une validité équiva-lànte quel l e' qu e soit la di me n sio n d e l'a ctio n économiqu e e n visagé e, di mensi on spa ti ale, dime nsio n fina n ciè re ( volu me d'investissement, volu me de valeur aj outéê,...), ou d im ensio n économique (vo lume d'emp lois m a int enus ou cré és, d ire cts o u induits, va lor isation e n ter -mes de concurrence économique spatiale. . . ).

D'abord, toute action doit résulter de la définition d'un objectif car, selon la phrase du grand stratège chinois Sun Tzu que j'aime à rappeler (( celui qui n'a paJd'objectifs ne risque pas de les atteindre D. Sans volonté économique claire, les décisions ne peuvent être que floues et les résultats douteux

Ensuite, il est i=llùsoire, sâuf cas rarissime, de promouvoir une réali-sation éconoririque sans base, sâhs atouts initiaux. ll faut un contexte susceptible de se prêter à l'objectif visé. En outre, il est possible de valo-ris er der quali t és exist ante s, et b e au co up plus difficile de va n ter *des avantages à venir.

En tr oi si ème lieu, il convie n t d 'ê tre p rê t à subir les a léas de la conjoncture comme ceux de la complexité qui iésulte notamment de la multipl ic i té des acteurs du tissu é co n omiqu e . T ou te action économi-que connaît des embûches et des moments plus favorables. ll ne peut jamais être acquis a priori que le retour sur investissement sera constam-ment positif.

En fi n, il fau t donner du te mp s a u tempS. To u te r éussite écon o mi-que est le fruit d'un effort continu qui demande à la fois de la ténac ité et de la c apaci té de s'adapte r e t d'in n over po u r répondre a ux besoins d'un envir onnement p ar nature mouvant.

L' économi e des vi ll es a co n nu , e n Fr an ce , âu co u r s des a nnée s 1980, pas moins de trois révolutions (s). Confrontées aux limites et aux m ai gres r ésulta ts des po lit iqu e s ma cro -éco n o miq u e s, les c olle ctivités t errùori al es son t de pl us en plu s a u pre mie r rang de flactio n é co nomi-que. Leur réussite dépend , en tre a utre s, de le u r capaiité à pr e n dr e en co mpte l es ca ract érist iqu e s in trinsè q u es de s a ctio ns économiques qu'elles s e doivent de déPl o Ye r.

: < Le s tro i s ré vo l uti on s de l'éc onomi e des vil le s >>, Vi ll e et

f év ri er 19 94 .

{5) Gérard-Francois Dumont comm unica tio n , no 1 1 3 , 14

Références

Documents relatifs

9o29.1.D02 Report to member States on a survey^of existing policies and development of methodologies in human settlements vdth a view to assisting countries in identifying

C’est l’esprit dans lequel sont formulées un certain nombre d’ interrogations pour éviter de faire « comme si » la seule question était, à travers la mise en évidence des

Dans la région d’Afrique du Nord et d’Asie de l’Ouest, l’Iraq est le pays affichant le plus grand écart entre les sexes en termes de soins et de travail domestique non

À mon avis, les états financiers donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de la Société de développement de la Baie- James au

f Toutefois, les perspectives sont positives pour cette année, alors que le déconfinement graduel de l’économie s’accélérera dans les prochains mois et que la vaccination à

Je présente dans ce travail la création en ligne d’une production d’un conte réalisé par des apprenants lors d’une séance de Travaux Dirigés en situation de français

Il prétendait avoir découvert dans cette série un nouvel élément, qu'il appela d'abord «Monium», puis plus tard « Victorium», mais en fait, ce qu'il prenait pour un

gymnaste.. L'action mécanique du vent sur le voilier est due aux nombreux chocs des molécules de l'air en chaque point de la voile. On peut considérer qu'une action mécanique