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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Bulletin de l'Association des Anciens Élèves de l'ENSET et de l'ENS de Cachan n° 170-171

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(1)

BULLETIN DE L’ASSOCIATION DES ANCIENS ÉLÈVES DE

< w s

C * C H * H

61, avenue du Président-W llson 94230 C A C H A N T él.: ( 1 ) 4 7 40 20 00

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Dix chM fêrè^lib u r 1990

1 J1)IL./»®96

• A r c h é m s k o n ^ ie

n O y ? .

Faugère * * « « * «

• La réform e

des b accalauréats

scientifiques et tech n iq u es

S outenances de th è se s

N® 170 - 171

LU

1*' trimestre 1990 2* trimestre 1990 Abonnem ent {un an) ... 165 F Le num éro ... 55 F

(2)
(3)

ASSOCIATION

des Anciens et Anciennes Elèves des Sections Normales, de l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique

et de l’Ecole Normale Supérieure de Cachan

Présidents d ’honneur :

MM . les Directeurs généraux honoraires de l’Enseignement technique.

MM . les anciens D irecteurs de l’Ecole N orm ale Supérieure de l’Enseignement Technique. M. le Directeur de l’Ecole N orm ale Supérieure de Cachan.

M. le Directeur A djoint de l’Ecole N orm ale Supérieure de C achan. Mmes les Sous-Directrices honoraires de l’ENSET.

M. le Recteur P. PA STOUR.

Secrétaires généraux et Présidents honoraires :

R. C A N TA R EL (B 56-59) Inspecteur général de l’Education nationale. P . PU E C H (A , 44-56), Professeur honoraire.

J.M . REFEU IL (EF 39-42), Professeur honoraire. D. SA UVA LLE (B 46-48), Professeur honoraire.

A. T H U IZ A T (A, 42-44), Inspecteur Principal de l’Enseignement Technique honoraire.

COMITE

Présidente :

Mlle M. M ÈGE (EF 46-48), 48 bis, rue Bobillot, 75013 PA RIS.

Vice-Présidents :

G . PORCFIER (B 53-56), 10, rue du D octeur Lancereaux, 75008 PA RIS. R. PR U N E T (Aj 57-61), 10, rue de la Croix des M ortiers, Les Loges en Josas,

78350 JO UY-EN-JOSA S.

Secrétaire général :

B. BRAUN (A, 66-70), 20, allée A lbert-Thom as, 91300 MASSY.

Secrétaire adjoint :

R. CFIASSINAT (A, 44-47), 2, rue des Fossés Saint-M arcel, 75005 PA RIS.

Trésorier :

M. RESSAYRE (D 56-59), 10, rue Auguste Renoir, 78860 SA INT-NOM -LA -BRETÈCHE.

Trésorier Adjoint :

M. JE A N EA U (A, 39-43), 20, rue T ournefort, 75005 PA RIS.

A U TRES MEMBRES DU COMITE

M. BERM OND (B 55-58), MMmes BERNARD (EF 46-48), BLACHIER (C 68), M. BOISSIER (B 46-48), Mme BON TO UX (D 70), M. C H EFD EV ILLE (A, 52-55), Mlle DU PU Y (EF 60-64), Mme JO N O N (D 49-51), M. LIÉV REM ONT (A, 61-65), Mme REVEILLÈRE Anne- M arie (C 49-51), Mlle RICA RD (A, 44-56), M. SCH W A RTZ (A, 48-50).

A D RESSE ET COM PTE COURANT POSTAL :

A SSO CIATIO N DES ANCIENS ÉLÈVES E .N .S .E .T . ET DE L ’E.N .S DE CACHAN 61, avenue du Président W ilson, 9 4 230 Cachan (Val-de-M arne)

C .C .P . Paris 5488-99-K

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SOMMAIRE

• E xposé in tro d u c tif au C onseil d ’A d m in istra tio n de l’E .N .S .

de C ach an d u 12-12-1989 ... 5

p a r M . M alier, D irecteu r de l’E .N .S . • A rc h é o a s tr o n o m ie ... 12

p a r R. F augère • L a réfo rm e des b acc a la u ré a ts Scientifiques et tech n iq u es . . . 27

p ar G . F otinos • Soutenances de t h è s e s ... 38

• D is tin c tio n ... 40

• Je a n T ard ie u - R ené C h a r ... 41

• A ux A nciens de la p ro m o tio n 1948-1950 ... 42

• N ous avons reçu ... 43

• N os cam a rad es p u b l i e n t ... 46

• A trav ers les r e v u e s ... 47

• Vie fa m ilia le ... 48

• T r é s o r e r ie ... 49

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DIX CHANTIERS POUR 1990

Exposé introductif de M onsieur Y. Malier, Directeur de l ’E .N .S . de Cachan, le 1 2/12/89 au Conseil d ’A dm inistration de l ’École.

1 - Maintenir notre objectif prioritaire.

Au risque de nous éloigner des autres Ecoles Normales Supérieures, nous continuerons d ’affirm er notre attachem ent à form er, d ’abord, des enseignants-chercheurs.

P o u r ce faire, nous poursuivrons sim ultaném ent, pour tous les élèves, la form ation scientifique de base, la form ation pédagogique et à la com ­ m unication et la form ation par et à la recherche... to u t en adm ettant, bien sûr, pour des projets personnels de qualité, quelques singularités.

2 - Ouvrir l’école

Les quatre voies de cette ouverture seront, cette année :

• la poursuite de la dispersion de nos promotions durant leur quatrième année (en 1989, ils étaient déjà répartis, en France et à l’étranger, dans 83 form ations doctorales différentes),

• le brassage des origines des norm aliens par l’augm entation sensible de nos recrutements de 3 ' année, recrutements ouverts aux étudiants gradués des Écoles et des Universités,

• le recrutem ent, encore, de professeurs extérieurs à l’École dans la continuité de l’effort conduit en 1989,

• les échanges européens dans le cadre des nom breux contrats de p a r­ tenariats signés en 1989.

3 - Poursuivre le développement de la recherche

Au-delà du maintien de nos secteurs d ’excellence en mécanique et élec­ trotechnique, disciplines traditionnelles de l’Ecole pour lesquelles la q u a­ lité de nos travaux est fort bien également perçue par le C .N .R .S . et par l’Industrie, les deux axes de notre action seront :

• le renforcem ent du déploiement thém atique sur l’ensemble des dis­ ciplines de l’École, déploiement décidé en 1988 et notam m ent m ar­ qué, en 1989, par la création du laboratoire de m athém atiques appli­ quées com m un à l’École et à l’E .N .P .C ., par la reconnaissance par le C .N .R .S. du laboratoire d ’économie dès la fin de sa première année d ’existence et par le développement des laboratoires de chimie et de biologie,

• la poursuite et le renforcement d ’approches multidisciplinaires (sémi­ naires, étude des futurs locaux communs biologie-chimie-mécanique, etc).

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4 - Renforcer l’équilibre ENS - CNET

1990 sera la première véritable année de synergie entre les objectifs de l’E.N .S. Cachan d ’une part, et ceux du C .F .P .E .T . rénové d ’autre part, C .F .P .E .T . dont on sait le rôle m ajeur q u ’il doit jouer dans la form ation des professeurs des lycées techniques.

1988 et 1989 furent les années de réformes du C .F .P .E .T . avec ; • un fort accroissement des effectifs d ’éléves-professeurs (passage d ’un

flux de 190 à 850 postes budgétaires, soit beaucoup plus que les 4 E.N .S. ensemble).

• une remise en ordre financière (très justem ent réclamée par la C our des Comptes),

• le passage progressif de l’Établissem ent dans l’Enseignement Supé­ rieur (passage total au 1'"^ janvier 1990),

• la mise en place d ’un réseau de 10 antennes universitaires régionales participant, sous la coordination drC ach an , à la formation des futurs professeurs,

• l’introduction de la recherche.

5 - Faire reconnaître les besoins en personnels lATOS des deux

établissements publics : ENS et CNET.

Etudiants, fonctionnaires et vacataires représentent, pour l’E .N .S ., 2000 personnes et pour l’ensemble du Cam pus plus de 6000 dont la moitié relève totalem ent de l’Enseignement Secondaire.

Il faut décidément beaucoup de malice et de courte vue à l’Adm inis­ tration Centrale pour qu’elle réserve au seul Enseignement Supérieur le soin de doter en personnels lATOS nos Etablissements en ne prenant en compte que la seule E .N .S ., laissant au directeur la mission de gérer la pénurie sur l’ensemble du Campus et laissant à nos postes de personnels lATOS la répu­ tation d ’être les plus chargés de travail de l’Académ ie... et, au m om ent des m utations, les plus redoutés par certains.

6 - Renforcer les liaisons européennes et les liaisons nord-sud.

De l’avis de responsables de grandes Universités européennes, notre Ecole se positionne mieux que certaines autres grâce à ses effectifs étoffés, à sa m ultidisciplinarité, à son attachem ent à la recherche et à l’ancrage de cette recherche dans le monde industriel. Dans ce contexte, notre engage­ ment dans les grands program mes européens doit franchir, en 1990, une nouvelle étape.

Parallèlement, c’est aussi en 1990 que doivent se définir totalem ent les contenus du Colloque “ Enseignement Technique dans les Pays en dévelop­ pem ent’’ que, avec nos quinze partenaires étrangers, nous souhaitons tenir à C achan en 1991.

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7 - Mieux s’ancrer dans la région Ile-de-France.

N otre rôle de vivier de chercheurs, nos collaborations avec de nom ­ breux industriels et la transform ation future du C .F .P .E .T . en Centre Régio­ nal, les antennes de province devant rapidem ent trouver leur autonom ie, seront, en 1990, les trois principaux facteurs de cette greffe régionale.

8 - Poursuivre l ’effort de maintenance des locaux.

A l’origine, construite comme un très grand lycée technique destiné à accueillir 2500 personnes, l’École, grâce à G. M O N TEL et à G. GAU- TH ER IN , a su conduire un impressionnant effort d ’adaptation de ces locaux à des tâches scientifiques et pédagogiques différentes.

La priorité des années à venir sera le m aintien en l’état de ce p atri­ moine, maintien pour lequel les experts mandatés estiment la charge urgente et lourde (40 MF).

P o u r 1990, nos actions iront_prioritairem ent vers la cité (950 cham bres et 5000 repas - m atin, midi et soir - par jou r) :

• réfection des terrasses et mise hors d ’eau des bâtim ents, • rénovation des installations électriques (encore en 110 V !), • am élioration des conditions d ’habitations (sanitaires, revêtements,

etc.).

9 - Agrandir et redéployer nos locaux.

La construction du bâtim ent Recherche prévu au schéma initial de l’École est absolum ent indispensable tant elle est le seul moyen de prendre enfin en compte les spécificités techniques de nos laboratoires de m écani­ que (C .N .R .S .), de biologie et de ehimie (C .N .R .S .).

La fin de l’étude architecturale en cours doit déboucher, en 1990, sur la réalisation d ’un montage financier permettant le lancement de l’opération.

Dans le même temps, le projet en cours de négociation avec la Région, projet visant au transfert du Lycée Gustave Eiffel vers un site voisin du C am pus, est le seul moyen de permettre au C .F .P .E .T . d ’accomplir les mis­ sions prioritaires qui viennent de lui être confiées. Ne pas m ettre en œ uvre cette solution harmonieuse nécessiterait de solliciter beaucoup plus large­ m ent les antennes de province, ce qui est pédagogiquem ent possible, mais eonduirait, à eourt et moyen termes, les Académies de l’Ile-de-France à voir s’aggraver encore leur profond déficit en personnels enseignants p aradoxa­ lement dans le même temps où l’Etat se serait donné les moyens de le com ­ bler enfin.

10 - Communiquer, communiquer et, encore, communiquer.

Depuis toujours accaparée p ar la eomplexité des relations to u r à tour conviviales et conflictuelles entre les six Etablissements emboîtés qui vivent sur le C am pus, l’Ecole n ’a pas, aussi vite que d ’autres, développé une véri­ table com m unication interne.

(10)

Il s’agit de rattraper le temps perdu.

La mise en place, enfin des conseils prévus par les réformes de 1985 et de 1987, mais aussi le lancement de la “ lettre de la recherche” et de la “ lettre de l’E.N .S . C achan” , la mise en place d ’un réseau de télévisions, ouvert aux program m es internationaux, mais aussi aux inform ations inter­ nes, constituent des moyens, parm i d ’autres, d ’acquérir, de ce point de vue, des habitudes, voire une culture d ’établissement différente en donnant enfin véritablement à chacun les dimensions du projet et les moyens de contri­ buer, en pleine connaissance de cause, à son orientation.

Pierre THUREAU, Gérard M ONTEE, Marcel BONVALET, Gérard RABATE, Yves M ALIER : cinq directeurs pour une déceimie ! Voilà bien une image de changement perm anent qui, si elle signifie bien des conflits ici et bien des errem ents ailleurs, ne représente en rien la rem arquable con­ tinuité dans le travail q u ’a toujours assurée l’ensemble du Personnel de l’Ecole dans des conditions souvent très difficiles.

Le grand attachem ent que porte chacun, à C achan, à participer à une tâche dont beaucoup, ailleurs, considèrent qu ’elle est une priorité natio­ nale est, au jo u rd ’hui, le meilleur gage de réussite de l’Ecole pour les années à venir.

Y. MALIER Directeur de l’E.N .S. et du C .N .E .T . de C achan

(11)

ECOLE NORMALE SUPERIEURE DE CACHAN

__________ ORGANIG RAM M E SCIENTIFIQUE

DIRECTEUR : Y. MALIER (20.01)

____________DIRECTEUR-ADJOINT : M. LIEVREMONT (20.70)

DIRECTEUR ADMINISTRATIF ET FINANCIER : E. BERNET (20.03) DIRECTEUR DE LA FORMATION : J . BODINEAU (20.72)

INTENDANT AG ENT COMPTABLE : J. GAUDIN (20.08)

DIRECTEUR D ES RELATIONS INTERNATIONALES : M. DARBELET (21.71) DEPARTEMENTS D’ENSEIGNEMENT (1 3 A g r é g a tio n s ) ■ M A T H EM A TIQ U E S (A l) M. PICQUE (21.67) ' PH Y S IQ U E (A 2) G. FORTÜNATO (21.00) ’ CH IM IE ( A ''2 ) J. TOHIER (21.26) ' ELEC TR IC ITE (A ’2 - B 4) J.-P. LOUIS (21.15)

' BIQ CH IM IE, GENIE BIOLQGIQUE (A 3)

J.-C. EHRHART (21.36)

GEN IE M EC A N IQ U E (B1 - B 3)

P. LADEVEZE (21.82)

G EN IE CIVIL (B 2)

G. PAILLERET (22.61)

A R T S , CREA TIQ N IND U STR IELLE (C)

R. GRATALOUP (21.78) ECQ N O M IE ET G E ST IQ N (D 1) J.-L. PEAUCELLE (21.40) ECO N Q M IE ET G E ST IO N (0 2 ) 8. MUNIER (21.38) S C IE N C E S SO C IA L E S (0 3 ) M. BITARD (21.41) DEPARTEMENTS “ HORIZONTAUX” BIBLIOTH EQU E Mme BOISSIERE (21.57) INFO R M A TIQ U E M. FINKEL (22.77) L A N G U ES P R A T IQ U ES Mme JANITZA (21.73) S C IE N C E S DE L ’EDUCA TIO N M. UMOURE (21.50) S IT E C .A .O . Mme REYNIER S P O R T S M. DELAPORTE (21.80) LABORATOIRES DE RECHERCHE (7 D .E .A .)

* G R O U PE DE RECH ERCH E S U R LE R ISQ U E, L ’INFORM A­ T IO N , LA D EC ISIO N (G .R .L D .) B. MUNIER (23.76) * LA B O R A TO IR E DE M A T H EM A T IQ U ES ET M O D ELISA TIO N (L .A .M .M .) E N PC N. BOULEAU (43.04.40.98) E N SC - F. HIRSCH (21.67)

* LA B O R A TO IR E D ’ELE C TR IC ITE , SIG N A U X ET R O B O T I­ Q U E (L .E .S .I .R .) U R A C N R S n ° 1 3 7 5

C. SOL (21.14)

* LA B O R A TO IR E IN T ER D ISC IPL IN A IR E D ’ETU D E D E S S U R F A C E S EN S PE C T R O M E T R IE D ’E L E C T R O N S (L .I .E .S .S .E .) (U P R C N R S N ° 0 0 2 8 0 1 ) M. LANGERON (21.30) ■ LA B O R A TO IR E D ’IN FO R M A TIQ U E FO N D A M EN TA LE ET A P P L IQ U E E DE CA CHA N M. FINKEL (22.74) ■ LA B O R A TD IR E IN T ER D ISC IPL IN A IR E DE R E C H ER C H E EN BIOLO GIE A PPL IQ U E E (L .I.R .B .A .) M. LIEVREMONT (21.31) ' LA B O R A TO IR E DE M EC A N IQ U E ET TEC H N O LO G IE (L .M .T .) U R A C N R S n ° 8 6 0 M. PREDELEANU (22.38) ' LA B O R A TO IR E O U V ER T DE R EC H ER C H E EN G E ST IO N (L .O .R .G .) M. PEAUCELLE (21.48) LA B O R A TO IR E DE P H Y SIC O -C H IM IE D ES B IO -P R O D U IT S ( L .P .C .B .P .) M. TOHIER (21.26) L A B O R A TO IR E DE P H O T O P H Y S IQ U E ET PH O TO C H IM IE D E S M ATERIA U X M O L EC U LA IR E S ET M A C R O M O L EC U L A IR ES L .P .P .M . - M. FAURE (69.41.75.69 ORSAY) E N SC - M. FAURE (21.26) LA BO R A TO IR E U N IV ER SITA IR E DE R E C H ER C H E EN P R D D U C T IO N A U TO M A T ISEE ( L .U .R .P .A .) FR D R ED - M. BOURDET (22.15)

(12)

E .N .S. de C AC H AN B IL A N D ES R ESU LTA TS A N N E E SC O LA IR E 1988/1989 CO N CO U RS OU EXAM ENS SESSION 1989 * D O CTO RA T ... 25 150 * ACiRFCiATION ... 235 ♦ C A PES - C A P E T ... 210 18 24 201 280 40 CO N CO U RS D ’EN TR EE - SESSION 1989 Nom bre de places Nombre d ’inscrits Classés Admis 277 5055 552 256

Admissibles : 21,27 % des présents

(13)

R A P P E L DES FLU X DE NORM ALIENS PA R ECOLES ET P A R GRAND S C H A M PS D ISC IPLIN A IR ES

ULM - Sciences 96 - Lettres 77 192 - SHS 19 LYON - Sciences 100 100 FONTENAY - Lettres 74 1 1 9 - SHS 38 11^ CACHAN - Sciences 83 - SPI 114 211* - SHS 68 - Arts 12

N ota : 1) SHS : Sciences Hum aines et Sociales SPI : Sciences P our l’Ingénieur

(14)

ARCHEOASTRONOMIE

N o u s som m es heureux de vous présenter la conférence fa ite le 19/12/89 à l ’A cadém ie des Sciences, A rts, Belles Lettres de D IJO N , p ar notre cama­ rade R. Faugère ( A l 45.47)

I - L ’essor récent de rArchéoastronom ie.

A l’époque passionnante que nous vivons dans le dom aine des décou­ vertes astronom iques, la plupart des astronom es sont résolument tournés vers l’avenir, attendant fébrilement les merveilleux résultats que leur appor­ tent des appareils de plus en plus perfectionnés tels que la sonde Voyager II, le satellite Hipparcos ou la sonde Galiléo. Mais, paradoxalement, d ’autres astronom es se tournent non moins résolum ent vers le passé, afin d ’étudier des m onum ents, des œuvres d ’art et des textes anciens en rapport avec l’Astronomie ; il s’agit alors d ’Archéoastronomie dont on peut faire rem on­ ter l’origine jusque vers 1900, lorsque l’astronom e anglais N orm an Lockyer découvrit un alignement de certainés pierres du site mégalithique de Stone­ henge en rapport avec le Soleil.

L ’Archéoastronom ie s’est surtout développée à partir des années 60 à la suite des travaux et publications du professeur Gérald Hawkins con­ cernant le même site du Sud de l’Angleterre. G. Hawkins, chercheur bri­ tannique naturalisé américain depuis 1964 et professeur d ’A stronom ie à l’Université de Boston, publia en 1966 un ouvrage, “ Stonehenge deco­ ded’’(Stonehenge déchiffré), qui provoqua une intense polémique. Beau­ coup, comme Fernand Niel dans “ Monuments mystérieux du m onde” , trou­ vèrent déjà le titre “ légèrement prétentieux” , furent un peu irrités de l’inter­ vention de l’ordinateur dans les recherches de G. Hawkins et franchem ent choqués de l’affirm ation selon laquelle Stonehenge aurait été un “ ordina­ teur néolithique” . T out ce bouillonnem ent favorisa le développement de rA rchéoastronom ie qui fut officialisée au 41' congrès de l’U nion A strono­ mique Internationale à Grenoble, en 1976, par la création d ’une section ‘ ‘A rchéoastronom ie’ ’.

Depuis, les mentalités ont évolué et l’Archéoastronom ie connaît un essor considérable et un peu inattendu, en bénéficiant, comme l’Archéolo­ gie, des grands progrès technologiques de notre époque en m atière de d ata­ tion. De précieux renseignements, découverts en A rchéoastronom ie, peu­ vent ensuite être utilement exploités par les astronom es, comme par exem­ ple des dates et des descriptions anciennes de novae, de supernovae, de comè­ tes, d ’éclipses, de conjonctions, d ’occultations, d ’aurores polaires, de chu­ tes de bolides, de pluies d ’étoiles filantes... C ’est ainsi que par la confron­ tation d ’observations d ’éclipses anciennes avec les calculs théoriques, on a pu déterm iner la très lente dim inution de la vitesse de rotation de la Terre sur elle-même et la très lente augm entation corrélative de la distance Terre- Lune (3cm /an).

(15)

II - L ’archéoastronomie, comme l’Archéologie et la Géologie,

bénéficie des progrès récents de la Physique en matière de

datation

Voyons sommairement le principe des méthodes actuellement utilisées.

II - 1 - Utilisation des isotopes radioactifs à période longue

pour les datations de matières très anciennes.(cf. docum ent 1 :

1, 2 et 3).

La m éthode consiste par exemple à m esurer très précisément le ra p ­ port d ’abondance entre l’isotope radioactif et l’isotope radiogénique sta­ ble. C om me les teneurs sont généralement très faibles, les opérations sont longues et délicates et nécessitent généralement l’utilisation d ’un spectro- mètre de masse qui permet de séparer les isotopes.

P our les plus anciennes traces de la vie la datation se fait au Samarium- Néodyme de période 106 milliards d ’années (Ga).

P o u r le prim aire ou secondaire, Rubidium -Strontium (48,8 Ga) ou Potassium -A rgon (11,9 Ga), puis, U ranium -Plom b ju sq u ’au quaternaire. Les résultats sont en général à 2 ou 3 % mais deviennent plus aléatoires pour des âges inférieurs au million d ’années (Ma), (cf. doc. 2).

II - 2- Utilisation du radiocarbone pour dater la vie préhis­

torique. (cf. doc. 1 : 4).

La m éthode consiste à mesurer l’activité résiduelle (souvent très fai­ ble) du carbone extrait de l’échantillon. Ceci au moyen d ’un com pteur p ro ­ portionnel si le carbone est transféré à un gaz (dioxyde de carbone CÜ 2 , m éthane C H 4 , acétylène C 2H 2) ou d ’un détecteur à scintillation si le car­ bone est transféré à un liquide (benzène C 6H 6).

O n mesure successivement le bruit de fond sur un échantillon sans C14 (tadiocarbone), puis l’activité de l’échantillon standard, puis celle de l’échan­ tillon étudié (on doit retirer le bruit de fond des 2 dernières mesures). L ’échantillon standard correspond à l’activité q u ’avait CO2 dans l’atm os­ phère avant l’ère industrielle ; car, depuis l’apparition de l’hom m e sur la Terre ju sq u ’au début du X IX ' siècle cette activité n ’a pas changé, mais, depuis l’ère industrielle la com bustion de beaucoup de composés fossiles (charbon, produits pétroliers, gaz naturel) on fait baisser la teneur en C14 et au contraire les essais de bom bes therm onucléaires des années 60 l’ont doublée localement ! Les résultats sont précis (1 %) à condition que la quan­ tité de l’échantillon étudié soit suffisante (5 à 6 g de charbon de bois, 10 g de bois mais 1 kg d ’ossements car on travaille sur le collagène extrait des os). D ’autre part la m éthode est très longue (plusieurs jours de com ptage) et relativement coûteuse.

Une m éthode nouvelle est à l’étude qui consiste à mesurer la quantité de €14 présente dans l’échantillon avec un accélérateur de particules spécial, le “ tan d étro n ” actuellement construit à Gif-sur-Yvette. On espère

(16)

effectuer alors la mesure en une heure sur quelques mg de carbone. Cela pourrait reculer la limite d ’utilisation de cette datation de 40 millénaires à 60 ou 70 millénaires.

Parm i les grands succès du radiocarbone, on peut citer les datations réali­ sées sur des produits de fouilles en Iran, en Turquie, en Espagne, en Grande- Bretagne et en France qui ont m ontré que l’antériorité admise du Proche- O rient pour toutes les im portantes innovations techniques de la fin du néo­ lithique était une erreur.

On a appris par le €14 q u ’une peinture d ’une grotte de l’Ardèche datait de 19500 ans avant Jésus Christ, que les peintures de Lascaux dataient de 15 000 ans avant Jésus Christ et que la dernière éruption volcanique dans la chaîne des Puys s’était produite il y a seulement 3 ou 4000 ans.

II - 3- Utilisation de la thermoluminescence, (cf. doc. 1 : 2)

Cette m éthode permet d ’aller au-delà de 40000 ans dans une période difficilement atteinte avec le C14.

C ’est à Gif-sur-Yvette, en 1989, que viennent d ’être datés vers 48 500 ans des restes de foyers découverts sur le site de la Pedra Furada par l’équipe franco-brésilienne de Niède Guidon. Disciple de l’archéologue Leroi- G ourhan (pionnier de la fouille horizontale en décapage q u ’il inaugura à Pincevent en Seine-et-Marne) Niède G uidon est, depuis 20 ans, la direc­ trice de la mission archéologique du Piaui dans le Nordeste du Brésil (site 'sans doute le plus ancien d ’Amérique).

III - Un peu de chronologie, (cf. doc. 3)

Ce document a pour but de situer la vie terrestre dans le cosmos, l’exis­ tence de l’homme dans la vie terrestre et les objets de l’Archéoastronom ie dans l’existence de l’homme.

III - 1 - Importance, même cosmique, de la durée de la vie sur

la Terre.

Songeons que pendant ces 3,5 milliards d ’années, des milliards d ’étoi­ les sont nées et se sont éteintes dans notre Galaxie.

Procyon dans le Petit Chien n ’a q u ’une espérance de vie de 1 Ga, A ltaïr dans l’Aigle 5(X) Ma

Véga dans la Lyre, Castor et Pollux dans les Gémeaux, Sirius dans le Grand Chien de 10 à 100 Ma

les supergéantes Rigel et Bételgeuse dans O rion, Deneb dans le Cygne et A ntarès dans le Scorpion moins de 10 Ma.

Plus une étoile est massive, plus elle brille, plus elle déverse d ’énergie et de matière dans l’espace et plus sa vie est courte : on connaît des étoiles extrêm em ent massives (plus de 100 masses solaires) dont la durée de vie est inférieure à 100 millénaires. C ’est bien peu devant la durée de vie des m am ­ mifères sur le Terre qui est déjà de 200 Ma ! Donc la durée de la vie sur la Terre est un phénom ène très im portant même à l’échelle cosmique.

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III - 2 - Nous sommes nés sous une bonne étoile.

En effet, le Soleil, notre étoile, doit encore conserver sa stabilité pen­ dant près de 5 milliards d ’années.

Q uant à notre belle et bonne planète Terre, elle est unique dans le système solaire : puissions-nous enfin la soigner comme elle le m érite en prenant conscience de notre situation très privilégiée de Terriens !

IV - L ’éveil d ’une certaine conscience cosm ique de “ l ’hom o

sapiens sapiens” est révélé par l ’art pictural

Alors que l’hom m e de Néandertal était tourné exclusivement vers la terre et non vers le cosmos, l’hom o sapiens sapiens qui lui succéda il y a 40000 ans et pratiqua très tôt l’art pictural (grottes de Lascaux en France, d ’A ltam ira et de La Pileta en Espagne ou des sites du Piaui dans le Nor- deste brésilien) semble avoir pris conscience du m ouvement orbital de la Lune et de ses différentes phases.

Rappelons que le temps écoulé entre 2 Nouvelles Lunes (conjonctions Lune-Soleil) est en moyenne de 29, 53 jours ; on l’apelle période synodique de la Lune ou lunaison (à ne pas confondre avec la véritable période de révolution par rapport aux étoiles, la période sidérale, qui n ’est que de 27, 32 jours car, étant donné la rotation de la Terre autour du Soleil qui s’effec­ tue dans le même sens, la Lune met 2,2 jours de plus pour se retrouver en conjonction avec le Soleil). Une lunaison dure en réalité 29 ou 30 jo u rs car le mouvement réel de la Lune est très compliqué. C haque lunaison se divise en 4 périodes de longueurs voisines : d ’abord ju sq u ’au Prem ier Q uartier précédé par le croissant du soir, puis ju sq u ’à la Pleine Lune (opposition Lune-Soleil), puis ju sq u ’au Dernier Q uartier et enfin ju sq u ’à la Nouvelle Lune précédée par le croissant du m atin. Ces périodes peuvent être de 6 à 9 jours : par exemple, pour l’année 1989 qui a eu 13 Nouvelles Lunes, les lunaisons concernées ont com portées 24 périodes de 7 jours, 18 de 8, 6 de 6 et 4 et 9 ; les périodes de 8 et surtout 7 jours dominent.

Ainsi, sur une petite défense de m am m outh découverte à G ontzi (Ukraine) et datant de 10 à 15 millénaires, on a trouvé de fines graduations qui correspondent sans doute à 4 lunaisons avec indication de leurs divi­ sions. En Espagne, dans deux “ abris sous roche” différents on à découvert deux dessins d atant d ’environ 7 000 ans avant Jésus C hrist qui sont certai­ nement les premières représentations vraim ent identifiées du mois lunaire.

Le premier dessin trouvé à Canchal de M ahom a représente les 27 nuits où la Lune est vraiment visible dans le ciel, avec un essai intéressant de repré­ sentation des phases : en particulier 2 croissants inversés au voisinage de la NL, tandis que vers la PL on retrouve le disque lunaire.

Au centre du dessin, l’artiste a ajouté une sorte de silhouette représen­ tant peut-être une divinité ou peut-être la Terre autour de laquelle gravite la Lune. (fig. 1)

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Le deuxième dessin trouvé à quelques km de là, à Las Vinas, repré­ sente une lunaison de 30 nuits divisée en 4 périodes avec, en haut du dessin, la mise en évidence des 3 nuits où la Lune est pleine et brille de to u t son éclat. Une divinité semble représentée aussi au centre du dessin.

P our respecter la chronologie, nous devons m aintenant nous intéres­ ser aux mégalithes ; commençons par le site mégalithique le plus prestigieux, celui de Stonehenge.

V - Stonehenge, le joyau archéoastronomique dn Sud de

l ’Angleterre.

L ’appellation de Stonehenge vient d ’une expression anglaise voulant dire “ Pierres Pendues” ; c’est effectivement l’im pression que l’on a lors­ que la brum e empêche de voir la base de ces énormes pierres.

V - 1 - Premier contact avec le site.

Le m onum ent mégalithique de Stonehenge se dresse au milieu de la grande plaine de Salisbury dans le W iltshire, en bordure de la route qui relie Londres à Bristol dans le Sud de l’Angleterre, (fig. 2)

Au milieu d ’un paisible paysage de prairies légèrement vallonnées de tum ulus et parsemées de petits menhirs isolés ainsi que de nom breux m ou­ tons, on découvre soudain ce curieux ensemble de pierres dressées, mysté­ rieusement disposées et assemblées, avec peut-être un léger sentiment de déception. “ Je l’aurais cru plus im posant” pense-t-on d ’abord. E t puis, au fur et à mesure que l’on se rapproche des mégalithes, on prend cons­ cience de leur taille, de leur poids, de la merveilleuse harmonie q u ’avait l’ensemble et l’on est bien vite adm iratif devant les capacités techniques, artistiques et comme nous le verrons astronom iques, des bâtisseurs préhis­ toriques de ce m onum ent.

V - 2 - La construction de Stonehenge s’étale sur une dou­

zaine de siècles.

Elle s’est effectuée en plusieurs étapes.

V - 2 - a - Stonehenge I.

Vers 2 800 ans avant J.C . (période néolithique) commence la construc­ tion de “ l’Enclos” , vaste fossé circulaire creusé dans le sol crayeux, bordé intérieurem ent par un talus d ’un blanc éclatant, de 2 m de haut, 6 m de largeur et environ 100 m de diamètre. La datation fut effectuée au C14 sur des “ outils” : pics en cornes de cerfs et pelles en om oplates de bovins.

L ’enclos est ouvert au N ord-Est dans la direction du lever du Soleil au solstice d ’été et une grande pierre appelée Heel Stone (la Pierre du Talon) est érigée un peu à l’extérieur et existe encore au jo u rd ’hui. Des travaux de fouilles réalisés en 1979 à l’occasion de la pose d ’un câble téléphonique le long de la route de Londres ont permis de découvrir le trou où était planté le com pagnon de la Pierre du Talon et de vérifier que le premier rayon du

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Soleil levant le 21 juin surgit exactement entre ces deux pierres pour un obser­ vateur situé au centre de l’Enclos ou tout au moins sur son axe. Ensuite, le Soleil se lève en allant sur la droite et passe tangentiellem ent à la Pierre du Talon.

Vers la même période ( - 2 800), commence l’installation de la q u aran ­ taine de poteaux en bois situés entre la Pierre du Talon et l’ouverture de l’Enclos, plutôt au N ord de l’alignement précédent, destinés à repérer pen­ dant une très longue période (plus d ’un siècle !) des levers de Pleines Lunes. Puis, légèrement à l’intérieur du talus, sont creusés 56 trous de I m de diam ètre et de profondeur, très régulièrement répartis sur un cercle con­ centrique au talus. Ce sont les 56 trous d’Aubrey, du nom de “ l’A ntiquaire” du X V II' siècle qui les découvrit. Ces trous n ’ont pas servi à planter des poteaux ou des pierres mais furent simplement remplis de craie tassée : ce sont de simples repères.

C ’est aussi pendant cette première époque de Stonehenge que sont éri­ gées les 4 “ Stations Stones” (Pierres de Position), marquées 91, 92, 93 et 94 sur le plan (dont 2 subsistent encore au jo u rd ’hui), form ant un rectangle jalonnant des directions im portantes ainsi que d ’autres repères répertoriés A ,B ,C ,D ,E ,F ,G ,H . (fig. 3).

V - 2 - b - Stonehenge II

Vers — 2100, l’entrée de l’Enclos est élargie, débarrassée de la q u aran ­ taine de poteaux de bois (dont les trous ont été découverts par C .A . New­ ham) et prolongée par une Avenue de 2,5 km qui, en suivant une courbe de niveau rejoint, au Sud-Est, la rivière Avon près d ’Amesbury.

Des petits fossés circulaires sont creusés autour de la Pierre du Talon et autour des Pierres de Position 92 et 94. (fig. 4).

De nombreuses “ Pierres Bleues” d ’origine volcanique, provenant du M ont Prescelly, situé au Sud-Ouest du Pays de Galles à 220 km à vol d ’oiseau, sont taillées et acheminées essentiellement par voie m aritim e et fluviale pour être installées près du centre de l’Enclos (travail colossal !).

Elles sont disposées autour du centre suivant 2 cercles concentriques d ’environ 38 pierres, quelques^ pierres supplém entaires jalonnant l’axe du m onum ent vers le N ord-Est. En fait, cette structure en Pierres Bleues ne fut jam ais terminée mais au contraire fut démolie au début de la période suivante.

On observe encore actuellement une grande pierre couchée dans la brè­ che du talus à l’entrée de l’Avenue : on l’a im proprem ent appelée Slaugh­ ter Stone (la Pierre des massacres) ; peut-être s’agit-il de l’une des deux pier­ res qui limitaient l’entrée de l’Enclos jadis.

V - 2 - c Stonehenge III (fig. 5)

Vers —2000, une fois les Pierres Bleues précédentes retirées on passe à l’élaboration du gigantesque ensemble formé par les cinq trilithes

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disposés en fer à cheval ouvert sur le Nord-Est et du cercle continu de 30 pierres verticales coiffées de linteaux. Cette réalisation exceptionnelle est faite en pierres de sarsen, sorte de grès très dur dont on trouve encore d ’énor­ mes blocs à 30 km au Nord de Stonehenge, sur les collines de M arlborough, près d ’Avebury.

Le transport sur rouleaux de bois de quelques 80 pierres de 30 à 50 tonnes sur une trentaine de km fut sans doute une redoutable épreuve qui occupa un bon millier d ’hommes pendant peut-être une dizaine d ’année. Mais le temps n ’était pas un problème à cette époque !

Chaque trilithe com porte 2 pierres verticales ayant chacune un tenon à la partie supérieure qui vient s’emboîter sur l’une des deux mortaises de la pierre horizontale (le linteau). La taille des trilithes croît du Nord-Est vers le centre du fer à cheval. Le trilithe central, le plus grand, fait 7,3 m de haut (linteau compris) et com porte des m ontants de 50 tonnes. La hau­ teur des deux trilithes encadrant l’ouverture Nord-Est ne dépasse pas 6 m. Actuellement 3 trilithes sont encore debout.

Les pierres constituant le “ cercle sarsen” sont plus petites (25 tonnes) avec 2 tenons sur le dessus et supportent des linteaux de 7 tonnes possédant chacun 2 mortaises qui les assemblent sur les tenons.

Les linteaux ont été taillés en courbe (c’est une belle perform ance !) et une fois assemblés constituent un cercle parfait de diamètre moyen d ’envi­ ron 30 m. L ’assemblage des linteaux entre eux, à section triangulaire (joint en V), est un modèle du genre. La hauteur est de 4,9 m en moyenne lin­ teaux compris, la surface supérieure étant d ’une horizontalité parfaite (ce qui suppose une parfaite com pensation des inégalités du sol !).

P ar commodité, on a num éroté les m ontants du cercle de sarsen de 1 à 30. Le m ontant n ° I I a des dimensions 2 fois plus faibles que les autres, créant une sorte de brèche plein Sud : on en ignore la raison. Actuellement, 17 m ontants sont debout mais seulement 6 linteaux sont en place. De sub­ tils changements de formes dans le haut des m ontants et des linteaux atté­ nuent les effets de la perspective et donnent l’impression d’une verticalité parfaite aussi bien pour le cercle de sarsen que pour les trilithes : c’est un raffinement remarquable dans l’art de la construction. Les surfaces des pier­ res de sarsen ont été soigneusement façonnées avec de simples m arteaux de pierre. On reste médusé devant les compétences architecturales et le savoir- faire de ces hommes de la fin de la période néolithique.

Oh distingue généralement :

Stonehenge III A, tel que décrit ci-dessus.

Stonehenge III B, vers - 1 800 (premier âge de bronze), avec en plus 2 cercles de trous Y et Z, concentriques au cercle de sarsen et à l’extérieur. Les 29 trous Z form ant un cercle plus petit que les 30 trous Y. Ces trous, sans doute prévus pour recevoir les Pierres Bleues retirées de Stonehenge II, semblent n ’avoir jam ais été utilisés.

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P ar contre, une vingtaine de ces Pierres Bleues (les plus grosses) sont alors placées en ovale à l’intérieur du fer à cheval en sarsen. Cet ovale com prenait au m oins deux trilithes en Pierres Bleues dont on a retrouvé les linteaux à m ortaises.

Stonehenge III C, vers - 1 550 (fin du prem ier âge de bronze) le site prenant sa form e définitive. L ’ovale de Pierres Bleues est dém oli et rem ­ placé par un fer à cheval intérieur à celui en sarsen, com prenant 19 Pierres Bleues, sans trilithes, mais de tailles croissant des bords vers le centre du fer à cheval où se situe également une pierre aujourd’hui couchée, la “ Pierre A utel’’. On ne sait pas encore situer exactement l’em placem ent initial de la Pierre Autel dont la nature en grès vert pâle, très riche en mica est diffé­ rente de celle de toutes les autres pierres. Elle proviendrait d ’une région côtière du Pays de Galles située à 50 km au Sud-Ouest des carrières de Prescelly.

E nfin Stonehenge 111 C fut term iné par un cercle de 59 Pierres Bleues dressées un peu irrégulièrement entre le fer à cheval et le cercle en sarsen.

Des travaux, sur l’Avenue, près de la rivière A von, ont été datés vers - 1100, ce qui am ène à penser que Stonehenge servait encore de lieu de culte ou d ’observation à cette date. Si bien que ce site fut utilisé pendant au moins 17 siècles !

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SoCUAV-twfc P r i n c i p e s de q u e l q u e s m é th o d e s m o d a rn e s de d a t a t i o n » ! « - “ U t i l i s a t i o n de l a r a d i o a c t i v i t é . I - 1®) I s o t o p e s e t r a d i o a c t i v i t é . Le n o y a u de l'a to .T ie d 'u n é lé m e n t e s t c a r a c t é r i s é p a r 2 n o m b re s : l e no m b re de m a ss e A, n o m b re d e s n u c l é o n s ( p r o t o n s e t n e u t r o n s ) du n o y a u , e t l e n um éro a to m iq u e Z, n o m b re de p r o t o n s q u i c a r a c t é r i s e l ' é l é n e n t ( c * e s t a u s s i l e n om bre d ’ é l e c t r o n s q u e r e n f e r m e l ’ a to m e n e u t r e de l ' é l é m e n t ) . Un même é lé m e n t p e u t r e n f e r m e r p l u s i e u r s i s o t o p e s d o n t l e s n o y a u x d i f f è r e n t p a r l e no m b re de n e u t r o n s ; p a r e x em p le l 'é l é m e n t U ranium (Z := 92) p o s s è d e 2 i s o t o p e s ^ ^2^ d o n t l e s n o y a u x d i f f è r e n t d e 3 n e u t r o n s . C e r t a i n s i s o t o p e s s o n t i n s t a b l e s e t s e d é s i n t è g r e n t n a t u r e l l e m e n t en d o n n a n t u n i s o t o p e d 'u n a u t r e é l é m e n t a p p e l é i s o t o p e r a d i o g é n i q u e . On a p p e l l e p é r i o d e r a d i o a c t i v e T d 'u n i s o t o p e r a d i o a c t i f l a d u r é e a u b o u t de l a q u e l l e l a m o i t i é de s e s n o y a u x s e s o n t d é s i n t é g r é s . L a l o i de l a d é s i n t é g r a t i o n e s t t e l l e q ue p e n d a n t u n p e t i t i n t e r v a l l e de te m p s d t l e n o m b re N d e s n o y a u x p r é s e n t s v a r i e de dN = -tX N d t (N d é c r o î t ) \ é t a n t l a c o n s t a n t e r a d i o a c t i v e de l ' i s o t o p e q u i s e d é s i n t è g r e ( p r o b a b i l i t é ; dN/N = - " X d t e t p a r i n t é g r a t i o n L og N = - A t + L o g Log(^J/N ^)= - A t d 'o ù N = N e” N é t a n t l e n om bre i n i t i a l de n o y a u x ( à t = 0 ) . 0 o — "XT AT L a p é r i o d e T e s t t e l l e q u e N ^ /2 = e s o i t e = 2 e t A T = L og 2 d 'o ù T = (L o g 2 ) / A = 0 , 6 9 3 / A L e s p é r i o d e s v a r i e n t b e a u c o u p d 'u n i s o t o p e r a d i o a c t i f à u n a u t r e ( p a r e x e m p le de 1 0 s à 1 0 a n n é e s ! ) . 1 - 2 ® ) E x e m p le s d 'i s o t o p e s r a d i o a c t i f s ( à p é r i o d e l o n g u e ) u t i l i s é s e n d a t a t i o n . 1 ^ 2 0 - a . L ' i s o t o p e r a d i o g é n i q u e e s t s t a b l e ( d é s i n t é g r a t i o n s i m p l e ) . R hénium -O sm ium L u t é c iu m -H a fn iu m T=106 ■‘è> * 3 , H b . T = 4 8 ,8 -l®^Re 75 T = 4 5 ,6 , ' 76 1 7 7 ,' i L u . T=35 1 7 7 „ f ' 7 2 ^ 1 9 ^ T = l l , 9 , "^°Ar ' 1 8 ■ f l - 2 ® - b . L ' i s o t o p e r a d i o g é n i q u e e s t lu i^ m e m e r a d i o a c t i f l d é s i n t é g r a t i o n e n c n a i n e j . * 2 3 8^/ T=4>47 ( + 8 e t +6 ( ^ " ) 8 h é l i o n s e t 6 é l e c t r o n s U ra n iu m 2 3 8 -P lo m b 2 0 6 U ra n iu m 2 3 5 “ Plom b207 2 ^2 T=14 T h o riu m 2 3 2 -P lo m b 2 0 8 9 0^ ---92" 235jj 2P7p-jj (+7<^+4( i" ) 7 h é l i o n s e t 4 é l e c t r o n s . ^ g |p h ( + 6 < * + 4 P ~ ) 6 h é l i o n s e t 4 é l e c t r o n s

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^OCMAfMMÂ. I - 3 ° ) D a t a t i o n d e s r o c h e s o u m in é r a u x . D ans d 3 S " 'b o i'te 3 n a t u r e l l e s " ( s y s t è m e s a y a n t é v o l u é en v a s e s c l o s ) o ù i l n * y a v a i t p a s i n i t i a l e m e n t d 'i s o t o p e r a d i o g é n i q u e , i l s u f f i r a d e c o m p a re r l e s n o m b re s a c t u e l s d s n o y a u x r e s p e c t i f s d 'i s o t o p e r a d i o a c t i f N e t d 'i s o t o p e r a d i o g é n i q u e s t a b l e p o u r a v o i r l ' â g e t ^ de l a r o c h e ( p a r e x e m p le te m p s é c o u l é d e p u i s s a c r i s t a l l i s a t i o n a u s e i n du l i q u i d e p r o d u i t p a r l a f u s i o n p a r ­ t i e l l e de r o c h e s p r é e x i s t a n t e s l o r s de l a f o r m a t i o n d 'u n e c h a î n e de m o n ta g n e ) En e f f e t : N= N e " N = N -N = H (e ^''^1 - 1 ) e t N /N = e ^'*^1 - 1 d'oCi o r o r t ^ . D ans c e c a s , l e c o u p l e i s o t o p e r a d i o a c t i f - i s o t o p e r a d i o g é n i q u e s t a b l e c o n s t i t u e un b o n c h r o n o m è tr e p o u r l a r o c h e q u i a c r i s t a l l i s é . S ' i l y a v a i t u n e q u a n t i t é i n i t i a l e d 'i s o t o p e r a d i o g é n i q u e l ' é q u a t i o n d e v i e n t . à 2 i n c o n n u e s N e t t , : N = N + N (e ^ ^ 1 - l ) r o 1 r r o ' ^ D 'a u t r e s m e s u r e s s o n t d o n c n é c e s s a i r e s 5 p a r e x e m p le , u t i l i s a t i o n d 'a u t r e s " c h r o n o m è t r e s " e t de p l u s i e u r s " b o î t e s " c o g é n é t i q u e s e t s y n c h r o n e s . L a d i v e r s i t é d e s " c h r o n o m è t r e s " d i s p o n i b l e s f a i t q u e l ' o n s a i t m a i n t e n a n t d a t e r l a q u a s i t o t a l i t é d e s r o c h e s e t d e s m in é r a u x du g l o b e a i n s i q u e l e s é v é n e m e n ts t h e r m i q u e s o u t e c t o n i q u e s l e s a y a n t a f f e c t é s . I - 4 ° ) D a t a t i o n a u r a d i o c a r b o n e . 1 - 4 ° - a . F o r m a t io n du r a d i o c a r b o n e . L ' i s o t o p e 1 4 d u c a r b o n e o u r a d i o c a r b o n e s e fo rm e d a n s l a h a u t e a tm o s p h è r e p a r l ' a c t i o n d e s n e u t r o n s d e s r a y o n s c o s m i q u e s s u r l ' a z o t e : + q H ^ ^ 5 ^ ( l i b é r a t i o n d 'i m p r o t o n o u n o y a u d 'h y d r o g è n e ) Le c a r b o n e 14 e s t r a d i o a c t i f ; i l s e d é s i n t è g r e a v e c u n e p é r i o d e T=5710 a n s e n r e d o n n a n t l ' a z o t e : (+ ^ e ) ( r a d i o a c t i v i t é p ~) I - 4 ° - b . D a t a t i o n a u c a r b o n e 1 4 » A p rè s s a f o r m a t i o n d a n s l a h a u t e a t m o s p h è r e , l e r a d i o c a r b o n e s e r é p a r t i t u n if o r m é m e n t d a n s l e d io x y d e de c a r b o n e CO^ de l 'a t m o s p h è r e e t l e b i c a r b o n a t e d e c a l c i u m d i s s o u s d a n s l ' e a u d e s o c é a n s . T o u s l e s ê t r e s v i v a n t s ( v é g é t a u x o u a n im a u x ) d o n t l a m a t i è r e c o n t i e n t d u c a r b o n e e t q u i s o n t e n é c h a n g e p l u s o u m o in s d i r e c t a v e c l ’ a tm o s p h è r e o u l ' e a u de m e r s o n t d o n c m a rq u é s p a r u n e t r è s f a i b l e t e n e u r e n c a r b o n e 14> t e n e u r q u i d e m e u re c o n s t a n t e t a n t q u e l ' é c h a n g e s e p o u r s u i t . A p rè s l a m o r t , d u f a i t de l ' a r r ê t de l ' é c h a n g e , l a t e n e u r e n r a d i o ­ c a r b o n e d im in u e e t l ' a c t i v i t é de l ' é c h a n t i l l o n c a r b o n é A=AN d é c r o î t s u i v a n t — ^ t T A l a l o i A a A e 1 d 'o ù l a d u r é e t , é c o u l é e d e p i i i s l a m o r t : t , « - r —rrrrL o g o 1 1 0 , 6 9 3 A A^ e s t 1 ' a c t i v i t é " s t a n d a r d " ( c o n n u e ) q u 'a v a i t l 'a t m o s p h è r e a u moment de l a m o r î . ^ J j ^ U t i l i s ^ i o n d e l a t h e r a £ i ^ i n e j c e g c ^ L 'é m i s s i o n lu m i n e u s e o b s e r v é e l o r s q u 'o n c h a u f f e u n m i n é r a l à 400®C e s t p r o p o r ­ t i o n n e l l e a u te m p s é c o u l é d e p u i s l e d e r n i e r é c h a u f f e m e n t q u ' i l a s u b i . P r o c é d é u t i l i s é à G i f s u r Y v e t t e p o u r d e s p o t e r i e s o u p o u r d e s p i e r r e s de f o y e r s p r é h i s t o r i q u e s .

(24)

C l a s s i f i c a t i o n p é rio d iq u e des é lé m e n ts. I . Elém ents normaïue»

K I s H 3s 4s 0 5s P 6s Q î s ? , H ^ y ^ iiïîe 1,00797 ^ Li lith iu m 6,939 b é ry ? --liu m 9 ,0 1 2 11 MNa sodium 22,990 lis magne®-sium 24,312 K p o ta s --sium 39,102 2° Oa c a l c i ton 40,080 ru b iT-oium 85,4TD 5® S r s t r o n - -tiu m 8 7 ,6 2 0 55 Os césium 132,90 5^ Ba baryum 137,34 rla n p --clum (223) 88 Ra radium (226) 2p 3p 3d(Sc 4d(Y. -) 4p ) 5p 5 d (L a 4 f.) 6p 6 d (A c 5 f.) 7p ^ He hélium 4, 0 02d 5 B bo re 1 0 ,8 1 1 ' C carbone 1 2 ,0 1 1 1 N a z o te 1 4 ,0 0 7 a 0 oxygène 1 5 ,9 9 9 4 9 p f l u o r 1 8 ,9 9 8 10 „Ne néon 20,183, . 18 Al a l u - . -minium 2 6 ,9 8 1 -S i S l l l --cium 2 8 ,0 8 6 15 p ph o s--p n o re 30,973 18 S s o u fre 32,064 11 Cl c h lo re 3 5 ,4 5 3 18 Ar ^ argon 39,948- ‘ 81 Ga g a lliu m 6 9 ,7 2 0 ^2 Ge ^ w i u m 7 2 ,5 9 0 88 AS a r s e n ic 74,922: s i , 8e —lenium 7 8 ,9 6 0 85 Br brome 7 9 ,9 0 4 88 Kr 1 k ry p to n 1 8 3 ,8 0 0 1 i„ indium 114,82 50 Sn é t a i n 1 1 8 ,6 9 51 . Sb a n ti-r -m oine 121,75 52 Te t e l l u r e 1 2 7 ,6 0 58 I io d e 1 2 6 ,9 0 î-l Xe xénon 131,30 81 th a li-^-Iiu m 2 0 4 ,3 7 8^ Pb plcmb 2 0 7 ,1 9 88 Bi bism uth 2 0 8, 9 a 8^, Po Po- niumIot ( 2 1 0 ) 85 At a s t a t e (210) 8 ^ Rn radon ( 2 2 2 ) I I , Elém ents de t r a n s i t i o n . 3d ^1 Sc scan-T ^oium 4 4 ,9 5 6 22 Ti t i t a n e 4 7 ,9 0 0 23 y vana-r-oium 5 0 ,9 4 2 Cr chrome 5 1 ,9 9 6 45 Mn man-. -g a n e se 54,938 Fe f e r 5 5 ,8 4 7 41 Co c o b a lt 5 8 ,9 3 3 48 Ni n ic k e l 5 8 ,7 1 0 49 eu c u iv re 6 3 ,5 4 6 8° Zn zin c 65,37 4d 39y ttr iu m 8 8 ,9 0 5 4 ° z i r - .Zr -conium 9 1 ,2 2 0 « Nb niobium 9 2 ,9 0 6 Mo ■"Sitene 9 5 ,9 4 0 48 To te o b i -néxxum (9 7 ) î i t h l H-nium 1 0 1 ,0 7 45 Rh rhodium 1 0 2 ,9 1 48 pd S îidiüm 106,40 ab a rg e n t 1 0 7 ,8 7 48 Od cadmium 112,40 5d f " L a^ h a n e 138,91 ■^2 Hf hafnium 1 7 8 ,4 9 ^8 Ta té m ta le 180,95 W - ^ î è n e 1 8 3 ,8 5 15 Re rhénium 1 8 6 ,2 2 18 os osmiiun 1 9 0 ,2 0 11 I r irid iu m 1 9 2 ,2 0 18 P t p l a t i n e 1 9 5 ,0 9 19 AU o r 1 9 6 ,9 7 H* m ercure 200,59 6d a c t i ^-niumAc ( 2 2 7 ) k u rc b a --to v iu m (260) 105 hahnium ( ) I I I , S é r i e des l a n t iMUtidee ( t e r r e s r a r e s ) 58ce c é --riu m 140,1 59pn prasé-odyme 140,9 8°Nd n éo --dyme 144,2 ^^Pm promé* •théum ( 1 4 7) 8^Sm sama--riu m 1 5 0 ,4 88eu e u ro --pium 1 5 1 ,9 84od gadol* •inium 1 5 7 ,2 85Tb t e r --bium 1 5 8 ,9 66„,Dy dyepr. ■osium 162,5 81ho h o l --midm 164,9 88e t e r --bi\un 167,3 89Tb. t h u --liu m 168,9 i ° ï b y t t e » -bium 173,0 Ulu l u t é --tiu m 1 7 4 ,9 V . SA rie des a c t i n i d e s (u ra n id e s »t CTir^ d e s ) .

9°Th t h o -- riu jr 232,0 91pa )rotao> ;inium (231) 9=0 u r a --nium 238,0 98np n e p ttt -nium (237) 94pu p l u t > -nium (242) 95a„, amérl--oium ( 2 4 3 ) 98cn. ou--riu m ( 2 4 7 ) 9ÎBk b erké -liVUT ( 2 4 7 ) 9 8 c f c a l if -omium ( 2 5 1 ) 99e s e i n s t ' e in iu ir (■2 5 4 ) f e r --mium ( 2 5 3 ) 101«d mendé* léviuir ( 2 5 6 ) t02„No lobé— -lium (2 5 5) 8°8bx law ren -tiu m ( 2 5 6 ) 4 f 5f

(25)

^ocA>wiev\X AHCHBOASTRONOMIE Un p e u de c h r o n o l o g i e d e p u is l ’ o r i g i n e de l a T e r r e iu s n u e v e r s l * a n 1000» L e s d a t e s , d o n t c e r t a i n e s s o n t a p p r o x i m a t i v e s , s o n t i n d i q u é e s en a n n é e s , en 6 9 m i l l i o n s d ’ a n n é e s (lM a=10 a n s ) ou en m i l l i a r d s d 'a n n é e s (lG a=10 a n s ) . - 4 ,6 Ga - 3 ,5 Ga - 1 ,6 Ga - 600 Ma - 450 Ma - 400 Ma - 280 Ma - 220 Ma - 200 Ma - 130 Ma - 63 Ma - 3 Ma - 2 Ma - 100 000 - 40 000 - 24 000 - 20 000 - 20 000 - 15 000 - 10 00 0 - 7 000 - 4500 -3 3 0 0 - 3 000 - 3 000 - 2 800 - 2 7 8 0 1 2 2 8 0 ) F o r m a tio n de l a T e r r e A p p a r i t i o n de l a v i e D é tu t du rè g n e a n im a l E re p r i m a i r e ( p a l é o z o î q u e ) P r e m i e r s v e r t é 'b r é s L a v i e q u i t t e l e s o c é a n s P r e m i e r s r e p t i l e s E re s e c o n d a ir e ( m é s o z o ïq u e ) P r e m i e r s m am m ifères P r e m i è r e s p l a n t e s à f l e u r s E re t e r t i a i r e ( c é n o z o î q u e ) d i s p a r i t i o n d es d i n a u s o r e s E re q u a t e r n a i r e ; p r e m ie r s h o m i n i d é s ( a u s t r a l o p i t h è q u e ) P r e m i e r s hommes (homo h a h i l i s ) Homme de N é a n d e r th a l Homo s a p i e n s s a p i e n s P e i n t u r e s i n i p e s t r e s de P e - d r a P u r a d a ( B r é s i l ) P e i n t u r e s r u p e s t r e s : g r o t t e de l a v a c h e (A rd è c h e ) D e s s in s d 'I n d i e n s ( B o l i v i e ) G r o t t e de L a s c a u x ^ rd o g n e ) D e r n iè r e g l a c i a t i o n D e s s in s t C a n c h a l de Hahoma e t L a s V in a s (E sp a g n e ) G ran d M e n h ir de L o c m a ria - q u e r (M o rb ih a n ) C e r c l e de New G range ( I r l a n d e ) A lig n e m e n ts de C arn ac P r e m i e r s z i g g o u r a t s ( l r a k ) S to n e h e n g e I P y ra m id e s de S a q q a ra h , S n é f r o u , G u i z e h .. . . - 2 700 - 2 100 - 2 000 - 1 800 - 1 550 - 1 500 - 1 375 - 1 370 - 1 100 - 1 o o o l . + 1 0 0 0 ) - 720 \ - 481 J - 500 •) + 1 0 0 0 ] - 450 - 2 8 l - 230 - 200 -2 0 0 - 127 150 450 840 950 1 000 1 054 E popée de G ilg a m e s h ( lr a k ) S to n e h e n g e I I S to n e h e n g e I I I A S to n e h e n g e I I I B S to n e h e n g e I I I C O b s e r v a t i o n s a s tr o n o m iq u e s g r a v é e s s u r o s (C h in e ) E c l i p s e de S o l e i l s u r t a b l e t ­ t e s d 'a r g i l e ( N E de l a S y r i e ) D e s c r i p t i o n d 'é c l i p s e t o t a l e de S o l e i l (C h in e ) S to n e h e n g e ab an d o n n é T ia h u a n a c o ( B o l i v i e ) O b s e r v a t i o n s r é g u l i è r e s d a n s l e s A n n a le s de C o n fu c iu s O b s e r v a t i o n s d e s M ayas p r i s d e s T o lt3 q u e s (M é s o a m é riq u e ) A n ax ag o re e x p l i q u e l e s é c l i ­ p s e s de L u n e (p h i lo s o p h e g r e c ) A r i s t a r q u e de S a n o s t r o u v e l e m ouvement de l a T e r r e E r a t o s t h è n e t r o u v e l a lo n ­ g u e u r du n é r i d i e n ( A s t . g r e c ) A rc h iv e s c h i n o i s e s r é g u l i è ­ r e s d e p u is c e t t e d a t e C asa G ran d e (A riz o n a ) Hippaî^que r é a l i s e u n c a t a ­ lo g u e de m i l l e é t o i l e s P to lé m é e é c r i t l 'A l m a g e s t e ( g é o c e n t r i q u e ) ( A s t r o . g r e c ) L i g n e s de N azca (P é r o u ) E d i t c h i n o i s s u r l e s e c r e t a s tr o n o m iq u e C a r a c o l de C h ic h e n I t z a (M exique) tfoodlier.ge à C a h o k ia ( M i s s o u r i ) S u p e rn o v a o b s e r v é e p a r l e s C h in o is ç t l e s I n d i e n s en A riz o n a e t C a l i f o r n i e .

(26)

identifiées du mois lunaire : à gauche, Canchal de de Las ViHas, Espagne.

Figure 1 - La terre autour de laquelle gravite la lune

(27)

0.0 ' ^ ^ =i. c r _ * * < P V . * ? * C5

J*

«»«tm.ii,.i.i„,nH''ij«i

Figure 3 - L e plan de Stonehenge

» .

(28)
(29)

LA REFORME DES BACCALAUREATS

SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES

U N E NÉCESSITÉ PO UR L ’AVENIR DE LA FRANCE

par Christian Forestier, Inspecteur général de l’Éducation natio­

nale, recteur de l’académie de Créteil.

Et Georges Fotinos, chargé de mission auprès du Haut Comité

É ducation/É conom ie.

N ous remercions la revue de l ’A .F .D .E .T . de nous avoir perm is de reproduire l ’article ci-dessous.

Cet article est issu du rapport du Groupe technique chargé d ’étudier p o u r le H C E E les objectifs et les spécificités des baccalauréats scientifiques et techniques. Les propositions avancées dans ce texte on t été présentées aux m em bres du H aut C om ité lors de la séance plénière du 27 avril 1989.

Le baccalauréat, sanction des études secondaires et de l’accès à l’ensei­ gnem ent supérieur, date de 1808. Les Français y sont fermement attachés depuis bientôt deux siècles, même si, à intervalles réguliers, des voix s’élè­ vent pour en dénoncer certains aspects préoccupants par rapport aux grands intérêts de la nation. Les Français ne sont pas, a priori, hostiles à toute évolution et ont accepté, au cours des vingt dernières années, la suppres­ sion de la première partie, l’épreuve anticipée de français, etc... toutes répon­ ses certainem ent souhaitables, mais qui, à aucun m om ent, n ’ont m odifié le caractère fondam ental du diplômé : le baccalauréat demeure la clé de voûte de notre système de sélection des élites. Le pourcentage d ’une géné­ ration obtenant le baccalauréat a presque été multiplié par huit depuis la fin de la seconde guerre m ondiale et a doublé durant les vingt dernières années. L ’objectif des 80 ®/o d ’une génération au niveau du baccalauréat p our le début X X F siècle conduit à un nouveau doublem ent des flux pour les vingt prochaines années. Il s’agit là de taux de progression, réels ou atten­ dus, to u t à fait spectaculaires, qui pourtant ne semblent pas avoir ébranlé de façon sensible les “ valeurs” attachées au diplôme de fin d ’études secon­ daires, ou plutôt au premier diplôme de l’enseignement supérieur. Ces valeurs., et notam m ent celle du “ baccalauréat clé d ’accès à l’enseignement supérieur” ne pouvant être remises en cause, toutes les réflexions engagées à ce jo u r ont tendance à porter essentiellement, soit sur les m odalités de l’examen, soit sur les équilibres disciplinaires, beaucoup plus rarem ent sur les contenus, et sur les structures, pratiquem ent jam ais sur la pédagogie. Bien plus, les réform es im portantes observées dans les secteurs technologi­ ques et professionnels ne doivent pas cacher une remarquable stabilité, pour ne pas dire un criminel immobilisme au niveau du baccalauréat d ’enseigne­ ment général.

(30)

Au sein du dispositif, l’ensemble constitué par les baccalauréats scien­ tifiques et techniques (industriels) rencontre des problèmes particuliers. P our l’essentiel, ces derniers tiennent au fait que l‘on semble avoir, durant les dernières décennies, confié à ces baccalauréats scientifiques davantage une fonction de sélection q u ’une fonction de préparation aux carrières scienti­ fiques. Ce qui explique pour l’essentiel l’évolution observée aujo u rd ’hui du poids des form ations scientifiques et techniques par rapport à l’ensemble et les grandes inquiétudes sur l’avenir de nos form ations technologiques supérieures.

A un m oment où les enjeux de form ation concernent toute une po p u ­ lation, nous avons pris le parti, dans cette présentation, de raisonner le plus possible par rapport à une génération de citoyens afin précisément de nous renseigner à la fois sur les objectifs scientifiques et leurs conséquences sociales.

La politique que nous aurons à conduire dans les prochaines années dans le dom aine scientifique et technique s’appuie sur plusieurs idées géné­ rales :

• une distinction forte doit être effectuée entre les form ations quali­ fiées de scientifiques e t/o u technologiques d ’une part, et les form ations pro­ fessionnelles d ’autre part. La vocation principale des premières est la pré­ paration à la poursuite d’études supérieures, alors que les secondes ont pour mission principale la préparation à l’exercice d ’une profession ;

• toute form ation professionnelle ne peut être dispensée intégralement dans le cadre de l’école, sans le concours de l’entreprise ;

• si l’organisation des diplômes professionnels est évidemment dépen­ dante des besoins recensés et estimés du m onde du travail, celle des diplô­ mes généraux et technologiques est étroitem ent fonction des objectifs assi­ gnés au système éducatif ;

• toute form ation, scientifique bien sûr, technologique évidemment, mais aussi professionnelle doit perm ettre la poursuite d ’études au niveau immédiatement supérieur, sans pénalisation.

Les formations scientifiques et techniques

Évolution des flux de bacheliers scientifiques et techniques

Le tableau ci-dessous donne l’évolution du nom bre de bacheliers par série de baccalauréat, de 1975 à 1987 ; les chiffres entre parenthèses indi­ quent le pourcentage correspondant d ’une génération.

La première observation, bien connue, est que le taux de croissance du nom bre de bacheliers durant les vingt dernières années est très inégal. On peut considérer que pratiquem ent toute l’augm entation a été obtenue par les bacheliers B,F et G (le taux de -i-19/2 % pour la série C n ’étant dû q u ’aux résultats de 1987 consolidés en 1988 ; de 1975 à 1985 le nom bre de bacheliers C étant resté pratiquem ent constant).

(31)

La première conséquence de ces évolutions différenciées est une dégra­ dation continue du taux de bacheliers scientifiques et techniques par rap ­ port à l’ensemble des bacheliers.

1975 1987 Bac C - D - E Bac généraux 53,6 % 48,9 % Bac F Bac technologiques 37,6 % 38,5 % Bac C - D - E - F

ensemble des bacheliers 49,6 % 45,5 %

Alors que les bacheliers scientifiques représentaient dans le passé une m ajorité en 1% 0 , l’ensemble des bacheliers des séries “ m athém atiques élém entaires” et “ sciences expérim entales” représentait prés de 55 % des bacheliers, la dernière décennie aura été m arquée par le recul des bacheliers scientifiques au-dessous de la barre des 50 % des bacheliers d ’enseignement général. La prise en com pte des baccalauréats technologiques ne fait q u ’accentuer le déséquilibre.

Rem arque : les chiffres ci-dessus prennent en com pte l’ensemble des séries F. Si l’on veut avoir une vue plus juste de la réalité du secteur des baccalauréats technologiques, il faudrait com ptabiliser à part les séries F 8, F i l et F I 2 qui ne relèvent pas vraim ent du secteur scientifique et techni­ que. L ’ensemble de ces sections représentent plus de 5 % des bacheliers. On peut considérer au jo u rd ’hui que l’ensemble des bacheliers scientifiques et techniques ne représente guère plus de 40 % de l’ensemble des bacheliers et moins de 15 % d ’une classe d ’âge.

A vant de se poser le problèm e global du flux de bacheliers nécessaire dans les disciplines scientifiques et techniques, il est légitime de s’interroger sur l’opportunité du déséquilibre observé entre les form ations de type scien­ tifique o u /e t technique et les autres. Est-il sain de laisser évoluer librem ent un système qui ne produit de nouveaux bacheliers que grâce à de “ nouvel­ les filières” et plus particulièrem ent grâce à des form ations tertiaires ?

(32)

Les poursuites d’études des bacheliers scientifiques et techniques 1975 1987 V ariation B accalauréat A ... 5 04 36 (6 ,0) 49627 (5,8) - 3,7 % B accalauréat B ... 2 0 9 4 6 (2 ,5 ) 46261 (5,5) + 220,9 % Baccalauréat C ... 30396 (3,6) 36259 (4,3) + 1 9 ,2 % B accalauréat D ... 46710 (5,5) 48970 (5,8) + 4,8 % Baccalauréat E ... 5 197 (0,6) 5465 (0,6) + 5,2 % T otal B accalauréats g én érau x ... 153685 (18,2) 185582 (22,0) + 2 0 ,8 % Baccalauréat F ... 1 9113(2,3) 35373 (4,2) + 85,1 % Baccalauréat G ... 31272 (3,7) 55 154 (6,5) + 7 6 ,4 % T otal

Baccalauréats T ech n o lo g iq u es.. 50804 (6,0) 91762 (10,9) + 80,1 % T o tal b a c h e lie rs ... 204489 (24,2) 277344 (32,9) + 3 5 ,6 %

En terme de poursuites d ’études et d ’accès aux form ations scientifi­ ques supérieures, il est évident que la situation varie considérablement d ’une série à l’autre.

Du tableau ci-dessus, il est possible de déduire le pourcentage d ’une génération com m ençant des études supérieures scientifiques.

C PG E UER Sciences lU T STS Total 2,5 % 4 % 2 % 2,5 % 11 % Total études longues 6,5 % Total études courtes 4,5 <Vo

La première observation que l’on peut faire est que 11 % d ’une géné­ ration constituent actuellement le vivier des form ations scientifiques supé­ rieures, alors que l’ensemble des bacheliers scientifiques et techniques repré­ sentent au jo u rd ’hui environ 15 % de chaque classe d ’âge. Si la proportion n ’évolue pas rapidem ent au niveau du baccalauréat, la marge de m anœ u­ vre de l’enseignement supérieure est inférieure, dans ce dom aine, à 5 % d ’une génération ; elle est en réalité de la moitié si l’on intègre les form a­ tions médicales qui concernent environ 2,5 ®/o d ’une génération.

(33)

Ceci explique, compte tenu du “ rendem ent” de l’enseignement supé­ rieur, que l’on puisse estimer aujourd’hui à 2,5 % la proportion d ’une géné­ ration sortant du système éducatif avec un diplôme scientifique et techni­ que de niveau II -l- I (ingénieurs, MST, D ESS...) à moins de 4 % celle qui sort avec un diplôme de niveau III (BTS, DUT) et à près de 5 % celle qui sort avec un niveau IV supérieur, c’est-à-dire sans qualification acquise reconnue dans l’enseignement supérieur.

Poursuite d ’études (1'^ cycle) des bacheliers scientifiques d ’après observations de l’année 1987-1988

Série(l) C P G E U E R S ciences lU T STS A u tre s T o ta l poursuite d’études C (4 ,3 ) . . . . 46 <Vo 33 % 10 % 3 % 8 % 100 % D (5 ,8 ) . . . . 5 % 23 % 13 % 11 % 40 % 92 <7o E (0 ,6 ) . . . . 30 % 18 % 35 % 13 % 3 % 99 <Vo F (4 ,2 ) . . . . 2 % 6 % 13 % 45 % 9 % 75 %

(1) le chiffre entre parenthèses rappelle le pourcentage correspondant d’une classe d’âge.

Les objectifs en matière de flux des formations scientifiques

et techniques au niveau du baccalauréat.

Le haut Comité Éducation-Économ ie a, en 1987, formulé des objec­ tifs en matière de flux de sortie du système éducatif pour l’an 2000 qui sem­ blent avoir rencontré un large consensus.

Niveau % d ’une génération Nombre de sorties par an III I 25 % 190000 III 20 % 160000 IV 30 % 250000 V 20 % 150000 VI 5 % 50000

Ces objectifs sont cohérents avec les propositions du “ Plan pour l’avenir de l’Éducation nationale” (hypothèse P R 074) publié en 1988. Il reste à essayer de définir la place des form ations scientifiques et techniques dans ces objectifs prospectifs.

Figure

Figure  1  -  La  terre  autour  de  laquelle  gravite  la  lune
Figure  3  -  L e plan  de  Stonehenge
Figure  5  -  Stonehenge  n °  3

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