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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Algèbre linéaire

Jean-Pierre Becirspahic Lycée Marcelin Berthelot

(2)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Interprétation matricielle

Si(e) est une base de E , on associe à :

un vecteur x ∈ E le vecteur colonne

X= Mat(e)(x)∈ Mn,1(R) de ses coordonnées ;

une famille(x1, . . . , xn) de vecteurs la matrice carrée

P= Mat (e)(x1, . . . , xn)∈ Mn(R) ;

à un endomorphisme u ∈ L(E ) la matrice carrée

A= Mat(e)(u(e1), . . . , u(en))∈ Mn(R).

Si(e0) est une nouvelle base de E et P = Mat(e)(e

0 1, . . . , e

0 n), on a

X0= P−1X et A0= P−1AP.

(3)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Interprétation matricielle

Un exercice pratique

Montrer que les matrices A et A0sont semblables :

A =         4 1 −1 −6 −1 2 2 1 1         et A0=         1 1 0 0 1 0 0 0 2        

Ne pas utiliser la définition A0= P−1AP car les calculs sont inextricables.

On cherche une base(e0) telle que

u(e10) = e10, u(e20) = e10+ e20, u(e30) = 2e30

(4)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Interprétation matricielle

Un exercice pratique

Montrer que les matrices A et A0sont semblables :

A =         4 1 −1 −6 −1 2 2 1 1         et A0=         1 1 0 0 1 0 0 0 2        

E= R3,(e) base canonique de R3, u ∈ L(E ) définie par Mat(e)(u) = A .

Alors u: X 7→ AX .

On cherche une base(e0) telle que

u(e10) = e10, u(e20) = e10+ e20, u(e30) = 2e30

(5)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Interprétation matricielle

Un exercice pratique

Montrer que les matrices A et A0sont semblables :

A =         4 1 −1 −6 −1 2 2 1 1         et A0=         1 1 0 0 1 0 0 0 2        

E= R3,(e) base canonique de R3, u ∈ L(E ) définie par Mat(e)(u) = A .

Alors u: X 7→ AX .

On cherche une base(e0) telle que

u(e10) = e10, u(e20) = e10+ e20, u(e30) = 2e30

(6)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Interprétation matricielle

Un exercice pratique

Montrer que les matrices A et A0sont semblables :

A =         4 1 −1 −6 −1 2 2 1 1         et A0=         1 1 0 0 1 0 0 0 2        

E= R3,(e) base canonique de R3, u ∈ L(E ) définie par Mat(e)(u) = A .

Alors u: X 7→ AX .

On cherche une base(e0) telle que

u(e10) = e10, u(e20) = e10+ e20, u(e30) = 2e30

On résout AX1= X1, par exemple X1=

        1 −2 1        

(7)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Interprétation matricielle

Un exercice pratique

Montrer que les matrices A et A0sont semblables :

A =         4 1 −1 −6 −1 2 2 1 1         et A0=         1 1 0 0 1 0 0 0 2        

E= R3,(e) base canonique de R3, u ∈ L(E ) définie par Mat(e)(u) = A .

Alors u: X 7→ AX .

On cherche une base(e0) telle que

u(e10) = e10, u(e20) = e10+ e20, u(e30) = 2e30

On résout AX2= X1+ X2, par exemple X2=

        1 −1 1        

(8)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Interprétation matricielle

Un exercice pratique

Montrer que les matrices A et A0sont semblables :

A =         4 1 −1 −6 −1 2 2 1 1         et A0=         1 1 0 0 1 0 0 0 2        

E= R3,(e) base canonique de R3, u ∈ L(E ) définie par Mat(e)(u) = A .

Alors u: X 7→ AX .

On cherche une base(e0) telle que

u(e10) = e10, u(e20) = e10+ e20, u(e30) = 2e30

On résout AX3= 2X3, par exemple X3=

        1 −2 0        

(9)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Interprétation matricielle

Un exercice pratique

Montrer que les matrices A et A0sont semblables :

A =         4 1 −1 −6 −1 2 2 1 1         et A0=         1 1 0 0 1 0 0 0 2        

E= R3,(e) base canonique de R3, u ∈ L(E ) définie par Mat(e)(u) = A .

Alors u: X 7→ AX .

On cherche une base(e0) telle que

u(e10) = e10, u(e20) = e10+ e20, u(e30) = 2e30

On obtient P=         1 1 1 −2 −1 −2 1 1 0         ; on a bien P ∈ GL3(R), et A 0 = P−1AP .

(10)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Interprétation matricielle

Un exercice théorique

Soient A et A0deux matrices réelles de Mn(R), semblables dans Mn(C).

Montrer que A et A0sont semblables dans Mn(R).

La formule A0= P−1AP peut servir dans un exercice théorique.

On pose P= P1+iP2avec P1, P2∈ Mn(R). Alors P1A0= AP1et P2A 0

= AP2. Pour tout t ∈ R,(P1+ tP2)A0= A (P1+ tP2).

L’applicationq : t 7→ det(P1+ tP2)est polynomiale ; ce n’est pas le

poly-nôme nul car q(i ) , 0, donc il existe t ∈ R tel que q(t) , 0, et alors P1+tP2 est inversible.

(11)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Interprétation matricielle

Un exercice théorique

Soient A et A0deux matrices réelles de Mn(R), semblables dans Mn(C).

Montrer que A et A0sont semblables dans Mn(R).

On suppose qu’il existe P ∈ GLn(C) telle que A

0

= P−1AP ⇐⇒ PA0= AP .

On pose P= P1+iP2avec P1, P2∈ Mn(R). Alors P1A0= AP1et P2A 0

= AP2. Pour tout t ∈ R,(P1+ tP2)A0= A (P1+ tP2).

L’applicationq : t 7→ det(P1+ tP2)est polynomiale ; ce n’est pas le

poly-nôme nul car q(i ) , 0, donc il existe t ∈ R tel que q(t) , 0, et alors P1+tP2 est inversible.

(12)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Interprétation matricielle

Un exercice théorique

Soient A et A0deux matrices réelles de Mn(R), semblables dans Mn(C).

Montrer que A et A0sont semblables dans Mn(R).

On suppose qu’il existe P ∈ GLn(C) telle que A

0

= P−1AP ⇐⇒ PA0= AP .

On pose P= P1+iP2avec P1, P2∈ Mn(R). Alors P1A0= AP1et P2A 0

= AP2.

Pour tout t ∈ R,(P1+ tP2)A0= A (P1+ tP2).

L’applicationq : t 7→ det(P1+ tP2)est polynomiale ; ce n’est pas le

poly-nôme nul car q(i ) , 0, donc il existe t ∈ R tel que q(t) , 0, et alors P1+tP2 est inversible.

(13)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Interprétation matricielle

Un exercice théorique

Soient A et A0deux matrices réelles de Mn(R), semblables dans Mn(C).

Montrer que A et A0sont semblables dans Mn(R).

On suppose qu’il existe P ∈ GLn(C) telle que A

0

= P−1AP ⇐⇒ PA0= AP .

On pose P= P1+iP2avec P1, P2∈ Mn(R). Alors P1A0= AP1et P2A 0

= AP2. Pour tout t ∈ R,(P1+ tP2)A0= A (P1+ tP2).

L’applicationq : t 7→ det(P1+ tP2)est polynomiale ; ce n’est pas le

poly-nôme nul car q(i ) , 0, donc il existe t ∈ R tel que q(t) , 0, et alors P1+tP2 est inversible.

(14)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Interprétation matricielle

Un exercice théorique

Soient A et A0deux matrices réelles de Mn(R), semblables dans Mn(C).

Montrer que A et A0sont semblables dans Mn(R).

On suppose qu’il existe P ∈ GLn(C) telle que A

0

= P−1AP ⇐⇒ PA0= AP .

On pose P= P1+iP2avec P1, P2∈ Mn(R). Alors P1A0= AP1et P2A 0

= AP2. Pour tout t ∈ R,(P1+ tP2)A0= A (P1+ tP2).

L’applicationq : t 7→ det(P1+ tP2)est polynomiale ; ce n’est pas le

poly-nôme nul car q(i ) , 0, donc il existe t ∈ R tel que q(t) , 0, et alors P1+tP2 est inversible.

(15)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Base canonique de M

n

(R)

On note(Eij) la matrice dont tous les coefficients sont nuls hormis celui

de rang(i, j ) égal à 1. AlorsEijEkl= δjkEil.

Soient A et B dans Mn(R) telles que ∀M ∈ Mn(R), AMB = 0. Montrer

que A= 0 ou B = 0. Pour tout(α, β) ∈ ~1, n2, AEαβB= 0. On pose A=X i,j aijEij. Alors AEαβ= X i ai αEi β. On pose B=X k,l bklEkl. Alors AEαβB= X i,l ai αbβlEil.

(Eil) est une famille libre donc pour tout (i, l ), pour tout (α, β), ai αbβl= 0. Si A , 0, il existe (i , α) tel que ai α, 0 et alors pour tout (β, l ), bβl = 0, et

B= 0.

(16)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Base canonique de M

n

(R)

On note(Eij) la matrice dont tous les coefficients sont nuls hormis celui

de rang(i, j ) égal à 1. AlorsEijEkl= δjkEil.

Soient A et B dans Mn(R) telles que ∀M ∈ Mn(R), AMB = 0. Montrer

que A= 0 ou B = 0. Pour tout(α, β) ∈ ~1, n2, AEαβB= 0. On pose A=X i,j aijEij. Alors AEαβ= X i ai αEi β. On pose B=X k,l bklEkl. Alors AEαβB= X i,l ai αbβlEil.

(Eil) est une famille libre donc pour tout (i, l ), pour tout (α, β), ai αbβl= 0. Si A , 0, il existe (i , α) tel que ai α, 0 et alors pour tout (β, l ), bβl = 0, et

B= 0.

(17)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Base canonique de M

n

(R)

On note(Eij) la matrice dont tous les coefficients sont nuls hormis celui

de rang(i, j ) égal à 1. AlorsEijEkl= δjkEil.

Soient A et B dans Mn(R) telles que ∀M ∈ Mn(R), AMB = 0. Montrer

que A= 0 ou B = 0. Pour tout(α, β) ∈ ~1, n2, AEαβB= 0. On pose A=X i,j aijEij. Alors AEαβ= X i ai αEi β. On pose B=X k,l bklEkl. Alors AEαβB= X i,l ai αbβlEil.

(Eil) est une famille libre donc pour tout (i, l ), pour tout (α, β), ai αbβl= 0. Si A , 0, il existe (i , α) tel que ai α, 0 et alors pour tout (β, l ), bβl = 0, et

B= 0.

(18)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Base canonique de M

n

(R)

On note(Eij) la matrice dont tous les coefficients sont nuls hormis celui

de rang(i, j ) égal à 1. AlorsEijEkl= δjkEil.

Soient A et B dans Mn(R) telles que ∀M ∈ Mn(R), AMB = 0. Montrer

que A= 0 ou B = 0. Pour tout(α, β) ∈ ~1, n2, AEαβB= 0. On pose A=X i,j aijEij. Alors AEαβ= X i ai αEi β. On pose B=X k,l bklEkl. Alors AEαβB= X i,l ai αbβlEil.

(Eil) est une famille libre donc pour tout (i, l ), pour tout (α, β), ai αbβl= 0. Si A , 0, il existe (i , α) tel que ai α, 0 et alors pour tout (β, l ), bβl = 0, et

B= 0.

(19)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Base canonique de M

n

(R)

On note(Eij) la matrice dont tous les coefficients sont nuls hormis celui

de rang(i, j ) égal à 1. AlorsEijEkl= δjkEil.

Soient A et B dans Mn(R) telles que ∀M ∈ Mn(R), AMB = 0. Montrer

que A= 0 ou B = 0. Pour tout(α, β) ∈ ~1, n2, AEαβB= 0. On pose A=X i,j aijEij. Alors AEαβ= X i ai αEi β. On pose B=X k,l bklEkl. Alors AEαβB= X i,l ai αbβlEil.

(Eil) est une famille libre donc pour tout (i, l ), pour tout (α, β), ai αbβl= 0. Si A , 0, il existe (i , α) tel que ai α, 0 et alors pour tout (β, l ), bβl = 0, et

B= 0.

(20)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Base canonique de M

n

(R)

On note(Eij) la matrice dont tous les coefficients sont nuls hormis celui

de rang(i, j ) égal à 1. AlorsEijEkl= δjkEil.

Soient A et B dans Mn(R) telles que ∀M ∈ Mn(R), AMB = 0. Montrer

que A= 0 ou B = 0. Pour tout(α, β) ∈ ~1, n2, AEαβB= 0. On pose A=X i,j aijEij. Alors AEαβ= X i ai αEi β. On pose B=X k,l bklEkl. Alors AEαβB= X i,l ai αbβlEil.

(Eil) est une famille libre donc pour tout (i, l ), pour tout (α, β), ai αbβl= 0. Si A , 0, il existe (i , α) tel que ai α, 0 et alors pour tout (β, l ), bβl = 0, et

B= 0.

(21)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Base canonique de M

n

(R)

On note(Eij) la matrice dont tous les coefficients sont nuls hormis celui

de rang(i, j ) égal à 1. AlorsEijEkl= δjkEil.

Soient A et B dans Mn(R) telles que ∀M ∈ Mn(R), AMB = 0. Montrer

que A= 0 ou B = 0. Pour tout(α, β) ∈ ~1, n2, AEαβB= 0. On pose A=X i,j aijEij. Alors AEαβ= X i ai αEi β. On pose B=X k,l bklEkl. Alors AEαβB=X i,l ai αbβlEil.

(Eil) est une famille libre donc pour tout (i, l ), pour tout (α, β), ai αbβl= 0. Si A , 0, il existe (i , α) tel que ai α, 0 et alors pour tout (β, l ), bβl = 0, et

B= 0.

(22)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Base canonique de M

n

(R)

On note(Eij) la matrice dont tous les coefficients sont nuls hormis celui

de rang(i, j ) égal à 1. AlorsEijEkl= δjkEil.

Soient A et B dans Mn(R) telles que ∀M ∈ Mn(R), AMB = 0. Montrer

que A= 0 ou B = 0. Pour tout(α, β) ∈ ~1, n2, AEαβB= 0. On pose A=X i,j aijEij. Alors AEαβ= X i ai αEi β. On pose B=X k,l bklEkl. Alors AEαβB=X i,l ai αbβlEil.

(Eil) est une famille libre donc pour tout (i, l ), pour tout (α, β), ai αbβl= 0. Si A , 0, il existe (i , α) tel que ai α, 0 et alors pour tout (β, l ), bβl= 0, et

B= 0.

(23)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Projections vectorielles

p est une projection vectorielle si et seulement si p ◦ p = p, et dans ce

cas, p est la projection surIm p = Ker(Id − p), parallèlement à Ker p.

Soit E un espace vectoriel de dimension n, et(u, v) ∈ L(E )2tels que

u+ v =Id et rg u + rg v 6 n. Montrer que u et v sont des projecteurs.

Comment montrer que u est un projecteur ?

u ◦ u= u ;

E= Ker u ⊕ Ker(Id − u).

On sait déjà (ou on redémontre) que la somme Ker u ⊕ Ker(Id − u) est

directe.

dimKer u ⊕Ker(Id−u)= dim(Ker u)+dim(Ker v) = 2n −rg u −rg v > n donc

dimKer u ⊕ Ker(Id − u)= n et E = Ker u ⊕ Ker(Id − u).

(24)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Projections vectorielles

p est une projection vectorielle si et seulement si p ◦ p = p, et dans ce

cas, p est la projection surIm p = Ker(Id − p), parallèlement à Ker p.

Soit E un espace vectoriel de dimension n, et(u, v) ∈ L(E )2tels que

u+ v =Id et rg u + rg v 6 n. Montrer que u et v sont des projecteurs.

Comment montrer que u est un projecteur ?

u ◦ u= u ;

E= Ker u ⊕ Ker(Id − u).

On sait déjà (ou on redémontre) que la somme Ker u ⊕ Ker(Id − u) est

directe.

dimKer u ⊕Ker(Id−u)= dim(Ker u)+dim(Ker v) = 2n −rg u −rg v > n donc

dimKer u ⊕ Ker(Id − u)= n et E = Ker u ⊕ Ker(Id − u).

(25)

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Projections vectorielles

p est une projection vectorielle si et seulement si p ◦ p = p, et dans ce

cas, p est la projection surIm p = Ker(Id − p), parallèlement à Ker p.

Soit E un espace vectoriel de dimension n, et(u, v) ∈ L(E )2tels que

u+ v =Id et rg u + rg v 6 n. Montrer que u et v sont des projecteurs.

Comment montrer que u est un projecteur ?

u ◦ u= u ;

E= Ker u ⊕ Ker(Id − u).

On sait déjà (ou on redémontre) que la somme Ker u ⊕ Ker(Id − u) est

directe.

dimKer u ⊕Ker(Id−u)= dim(Ker u)+dim(Ker v) = 2n −rg u −rg v > n donc

dimKer u ⊕ Ker(Id − u)= n et E = Ker u ⊕ Ker(Id − u).

(26)

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Projections vectorielles

p est une projection vectorielle si et seulement si p ◦ p = p, et dans ce

cas, p est la projection surIm p = Ker(Id − p), parallèlement à Ker p.

Soit E un espace vectoriel de dimension n, et(u, v) ∈ L(E )2tels que

u+ v =Id et rg u + rg v 6 n. Montrer que u et v sont des projecteurs.

Comment montrer que u est un projecteur ?

u ◦ u= u ;

E= Ker u ⊕ Ker(Id − u).

On sait déjà (ou on redémontre) que la somme Ker u ⊕ Ker(Id − u) est

directe.

dimKer u ⊕Ker(Id−u)= dim(Ker u)+dim(Ker v) = 2n −rg u −rg v > n donc

dimKer u ⊕ Ker(Id − u)= n et E = Ker u ⊕ Ker(Id − u).

(27)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Projections vectorielles

p est une projection vectorielle si et seulement si p ◦ p = p, et dans ce

cas, p est la projection surIm p = Ker(Id − p), parallèlement à Ker p.

Soit E un espace vectoriel de dimension n, et(u, v) ∈ L(E )2tels que

u+ v =Id et rg u + rg v 6 n. Montrer que u et v sont des projecteurs.

Comment montrer que u est un projecteur ?

u ◦ u= u ;

E= Ker u ⊕ Ker(Id − u).

On sait déjà (ou on redémontre) que la somme Ker u ⊕ Ker(Id − u) est

directe.

dimKer u ⊕Ker(Id−u)= dim(Ker u)+dim(Ker v) = 2n −rg u −rg v > n donc

dimKer u ⊕ Ker(Id − u)= n et E = Ker u ⊕ Ker(Id − u).

(28)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Projections vectorielles

p est une projection vectorielle si et seulement si p ◦ p = p, et dans ce

cas, p est la projection surIm p = Ker(Id − p), parallèlement à Ker p.

Soit E un espace vectoriel de dimension n, et(u, v) ∈ L(E )2tels que

u+ v =Id et rg u + rg v 6 n. Montrer que u et v sont des projecteurs.

Comment montrer que u est un projecteur ?

u ◦ u= u ;

E= Ker u ⊕ Ker(Id − u).

On sait déjà (ou on redémontre) que la somme Ker u ⊕ Ker(Id − u) est

directe.

dimKer u ⊕Ker(Id−u)= dim(Ker u)+dim(Ker v) = 2n −rg u −rg v > n donc

dimKer u ⊕ Ker(Id − u)= n et E = Ker u ⊕ Ker(Id − u).

(29)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Projections vectorielles

p est une projection vectorielle si et seulement si p ◦ p = p, et dans ce

cas, p est la projection surIm p = Ker(Id − p), parallèlement à Ker p.

Soit E un espace vectoriel de dimension n, et(u, v) ∈ L(E )2tels que

u+ v =Id et rg u + rg v 6 n. Montrer que u et v sont des projecteurs.

Comment montrer que u est un projecteur ?

u ◦ u= u ;

E= Ker u ⊕ Ker(Id − u).

On sait déjà (ou on redémontre) que la somme Ker u ⊕ Ker(Id − u) est

directe.

dimKer u ⊕Ker(Id−u)= dim(Ker u)+dim(Ker v) = 2n −rg u −rg v > n donc

dimKer u ⊕ Ker(Id − u)= n et E = Ker u ⊕ Ker(Id − u).

(30)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Trace d’un endomorphisme

tr(AB ) = tr(BA ) donc tr(P−1AP) = tr(A ) ; on peut donc définir

tr(u) = tr(Mat(e)(u))

où(e) est une base quelconque de E .

Soit A ∈ Mn(R). Résoudre X + XT= tr(X )A , d’inconnue X ∈ Mn(R).

Si X est solution, alors 2tr(X ) = tr(X ) tr(A ).

Sitr(A ) , 2,tr(X ) = 0 et XT+ X = 0 donc X ∈ A n(R).

Si X est solution, alors XT+ X = tr(X )AT.

Si AT

, A,tr(X ) = 0 et XT+ X = 0 donc X ∈ An(R).

Si AT= A et tr(A ) = 2, on pose X= Y + Z avec Y ∈ S

n(R), Z ∈ An(R).

Alors X+ XT= 2Y donc Y = λA et Z est quelconque.

(31)

l y c é e m a r c e l i n b e r t h e l o t p c *

Trace d’un endomorphisme

tr(AB ) = tr(BA ) donc tr(P−1AP) = tr(A ) ; on peut donc définir

tr(u) = tr(Mat(e)(u))

où(e) est une base quelconque de E .

Soit A ∈ Mn(R). Résoudre X + XT= tr(X )A , d’inconnue X ∈ Mn(R).

Si X est solution, alors 2tr(X ) = tr(X ) tr(A ).

Sitr(A ) , 2,tr(X ) = 0 et XT+ X = 0 donc X ∈ A n(R).

Si X est solution, alors XT+ X = tr(X )AT.

Si AT

, A,tr(X ) = 0 et XT+ X = 0 donc X ∈ An(R).

Si AT= A et tr(A ) = 2, on pose X= Y + Z avec Y ∈ S

n(R), Z ∈ An(R).

Alors X+ XT= 2Y donc Y = λA et Z est quelconque.

(32)

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Trace d’un endomorphisme

tr(AB ) = tr(BA ) donc tr(P−1AP) = tr(A ) ; on peut donc définir

tr(u) = tr(Mat(e)(u))

où(e) est une base quelconque de E .

Soit A ∈ Mn(R). Résoudre X + XT= tr(X )A , d’inconnue X ∈ Mn(R).

Si X est solution, alors 2tr(X ) = tr(X ) tr(A ).

Sitr(A ) , 2,tr(X ) = 0 et XT+ X = 0 donc X ∈ A n(R).

Si X est solution, alors XT+ X = tr(X )AT.

Si AT

, A,tr(X ) = 0 et XT+ X = 0 donc X ∈ An(R).

Si AT= A et tr(A ) = 2, on pose X= Y + Z avec Y ∈ S

n(R), Z ∈ An(R).

Alors X+ XT= 2Y donc Y = λA et Z est quelconque.

(33)

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Trace d’un endomorphisme

tr(AB ) = tr(BA ) donc tr(P−1AP) = tr(A ) ; on peut donc définir

tr(u) = tr(Mat(e)(u))

où(e) est une base quelconque de E .

Soit A ∈ Mn(R). Résoudre X + XT= tr(X )A , d’inconnue X ∈ Mn(R).

Si X est solution, alors 2tr(X ) = tr(X ) tr(A ).

Sitr(A ) , 2,tr(X ) = 0 et XT+ X = 0 donc X ∈ A n(R).

Si X est solution, alors XT+ X = tr(X )AT.

Si AT

, A,tr(X ) = 0 et XT+ X = 0 donc X ∈ An(R).

Si AT= A et tr(A ) = 2, on pose X= Y + Z avec Y ∈ S

n(R), Z ∈ An(R).

Alors X+ XT= 2Y donc Y = λA et Z est quelconque.

(34)

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Trace d’un endomorphisme

tr(AB ) = tr(BA ) donc tr(P−1AP) = tr(A ) ; on peut donc définir

tr(u) = tr(Mat(e)(u))

où(e) est une base quelconque de E .

Soit A ∈ Mn(R). Résoudre X + XT= tr(X )A , d’inconnue X ∈ Mn(R).

Si X est solution, alors 2tr(X ) = tr(X ) tr(A ).

Sitr(A ) , 2,tr(X ) = 0 et XT+ X = 0 donc X ∈ A n(R).

Si X est solution, alors XT+ X = tr(X )AT.

Si AT

, A,tr(X ) = 0 et XT+ X = 0 donc X ∈ An(R).

Si AT= A et tr(A ) = 2, on pose X= Y + Z avec Y ∈ S

n(R), Z ∈ An(R).

Alors X+ XT= 2Y donc Y = λA et Z est quelconque.

(35)

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Trace d’un endomorphisme

tr(AB ) = tr(BA ) donc tr(P−1AP) = tr(A ) ; on peut donc définir

tr(u) = tr(Mat(e)(u))

où(e) est une base quelconque de E .

Soit A ∈ Mn(R). Résoudre X + XT= tr(X )A , d’inconnue X ∈ Mn(R).

Si X est solution, alors 2tr(X ) = tr(X ) tr(A ).

Sitr(A ) , 2,tr(X ) = 0 et XT+ X = 0 donc X ∈ A n(R).

Si X est solution, alors XT+ X = tr(X )AT.

Si AT

, A,tr(X ) = 0 et XT+ X = 0 donc X ∈ An(R).

Si AT= A et tr(A ) = 2, on pose X= Y + Z avec Y ∈ S

n(R), Z ∈ An(R).

Alors X+ XT= 2Y donc Y = λA et Z est quelconque.

(36)

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Trace d’un endomorphisme

tr(AB ) = tr(BA ) donc tr(P−1AP) = tr(A ) ; on peut donc définir

tr(u) = tr(Mat(e)(u))

où(e) est une base quelconque de E .

Soit A ∈ Mn(R). Résoudre X + XT= tr(X )A , d’inconnue X ∈ Mn(R).

Si X est solution, alors 2tr(X ) = tr(X ) tr(A ).

Sitr(A ) , 2,tr(X ) = 0 et XT+ X = 0 donc X ∈ A n(R).

Si X est solution, alors XT+ X = tr(X )AT.

Si AT

, A,tr(X ) = 0 et XT+ X = 0 donc X ∈ An(R).

Si AT= A et tr(A ) = 2, on pose X= Y + Z avec Y ∈ S

n(R), Z ∈ An(R).

Alors X+ XT= 2Y donc Y = λA et Z est quelconque.

(37)

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Théorème du rang

Si H est un supplémentaire de Ker u, l’application x 7→ u(x) réalise un

isomorphisme entre H etIm u, avec pour conséquence :

dim E − dim(Ker u) = dim(Im u).

Conséquence: Soit A ∈ Mnp(R), identifiée à u : X 7→ AX pour les bases

canoniques de Rpet Rn.

On note (e1, · · · , er) base d’un supplémentaire H de Ker A , (er+1, . . . , ep)

base deKer A .

On pose f1= u(e1) = Ae1, . . . , fr = u(er) = Aer. Alors (f1, . . . , fr) est une base deIm A , qu’on complète pour former une base (f1, . . . , fn) de F .

Soit P= Matcan(e), Q = Matcan(f ). Alors Q−1AP= Ir O

O O

! . remarque : r est le rang de A .

(38)

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Théorème du rang

Si H est un supplémentaire de Ker u, l’application x 7→ u(x) réalise un

isomorphisme entre H etIm u, avec pour conséquence :

dim E − dim(Ker u) = dim(Im u).

Conséquence: Soit A ∈ Mnp(R), identifiée à u : X 7→ AX pour les bases

canoniques de Rpet Rn.

On note (e1, · · · , er) base d’un supplémentaire H de Ker A , (er+1, . . . , ep)

base deKer A .

On pose f1= u(e1) = Ae1, . . . , fr = u(er) = Aer. Alors (f1, . . . , fr) est une base deIm A , qu’on complète pour former une base (f1, . . . , fn) de F .

Soit P= Matcan(e), Q = Matcan(f ). Alors Q−1AP= Ir O

O O

! . remarque : r est le rang de A .

(39)

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Théorème du rang

Une illustration de cette décomposition de A

Soit A ∈ Mn(R), de rang r. On pose H =nB ∈ Mn(R)

ABA = 0 o

.

Montrer que H est un sous-espace vectoriel de Mn(R) et en donner sa

dimension. On pose A= Q Ir O O O ! P−1et B= P X Y Z T ! Q−1. Alors ABA= Q X O O O ! P−1donc B ∈ H ⇐⇒ X= O . Ainsi,dim H = n2− r2.

(40)

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Théorème du rang

Une illustration de cette décomposition de A

Soit A ∈ Mn(R), de rang r. On pose H =nB ∈ Mn(R)

ABA = 0 o

.

Montrer que H est un sous-espace vectoriel de Mn(R) et en donner sa

dimension. On pose A= Q Ir O O O ! P−1et B= P X Y Z T ! Q−1. Alors ABA= Q X O O O ! P−1donc B ∈ H ⇐⇒ X= O . Ainsi,dim H = n2− r2.

(41)

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Théorème du rang

Une illustration de cette décomposition de A

Soit A ∈ Mn(R), de rang r. On pose H =nB ∈ Mn(R)

ABA = 0 o

.

Montrer que H est un sous-espace vectoriel de Mn(R) et en donner sa

dimension. On pose A= Q Ir O O O ! P−1et B= P X Y Z T ! Q−1. Alors ABA= Q X O O O ! P−1donc B ∈ H ⇐⇒ X= O . Ainsi,dim H = n2− r2.

(42)

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Théorème du rang

Une illustration de cette décomposition de A

Soit A ∈ Mn(R), de rang r. On pose H =nB ∈ Mn(R)

ABA = 0 o

.

Montrer que H est un sous-espace vectoriel de Mn(R) et en donner sa

dimension. On pose A= Q Ir O O O ! P−1et B= P X Y Z T ! Q−1. Alors ABA= Q X O O O ! P−1donc B ∈ H ⇐⇒ X= O . Ainsi,dim H = n2− r2.

(43)

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Théorème du rang

Une utilisation fine du théorème du rang

On supposedim E = 3n et u ∈ L(E ) tel que rg(u) = 2n et u3= 0.

Montrer queIm(u2) = Ker(u) et Ker(u2) = Im(u).

En déduire l’existence d’une base telle queMat

(e)(u) =         O O O I O O O I O         .

(44)

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Théorème du rang

Une utilisation fine du théorème du rang

On supposedim E = 3n et u ∈ L(E ) tel que rg(u) = 2n et u3= 0.

Montrer queIm(u2) = Ker(u) et Ker(u2) = Im(u).

En déduire l’existence d’une base telle queMat

(e)(u) =         O O O I O O O I O         .

La relation u ◦ u2= 0 prouveIm(u2) ⊂ Ker(u).

On applique le théorème du rang à v: Im u → E

x 7→ u(x)

! .

Ker v = Im u ∩ Ker u et Im v = Im(u2) donc

dim(Im u) = dim(Im u ∩ Ker u) + dim(Im(u2)) 6 dim(Ker u) + dim(Im u2)

⇐⇒ 2n 6 n + dim(Im u2) ⇐⇒ dim(Im u2) > dim(Ker u).

On en déduitIm(u2) = Ker(u). On prouve de même que Ker(u2) = Im(u).

(45)

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Théorème du rang

Une utilisation fine du théorème du rang

On supposedim E = 3n et u ∈ L(E ) tel que rg(u) = 2n et u3= 0.

Montrer queIm(u2) = Ker(u) et Ker(u2) = Im(u).

En déduire l’existence d’une base telle queMat

(e)(u) =         O O O I O O O I O         .

La relation u ◦ u2= 0 prouveIm(u2) ⊂ Ker(u).

On applique le théorème du rang à v: Im u → E

x 7→ u(x)

! .

Ker v = Im u ∩ Ker u et Im v = Im(u2) donc

dim(Im u) = dim(Im u ∩ Ker u) + dim(Im(u2)) 6 dim(Ker u) + dim(Im u2)

⇐⇒ 2n 6 n + dim(Im u2) ⇐⇒ dim(Im u2) > dim(Ker u).

On en déduitIm(u2) = Ker(u). On prouve de même que Ker(u2) = Im(u).

(46)

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Théorème du rang

Une utilisation fine du théorème du rang

On supposedim E = 3n et u ∈ L(E ) tel que rg(u) = 2n et u3= 0.

Montrer queIm(u2) = Ker(u) et Ker(u2) = Im(u).

En déduire l’existence d’une base telle queMat

(e)(u) =         O O O I O O O I O         .

La relation u ◦ u2= 0 prouveIm(u2) ⊂ Ker(u).

On applique le théorème du rang à v: Im u → E

x 7→ u(x)

! .

Ker v = Im u ∩ Ker u et Im v = Im(u2) donc

dim(Im u) = dim(Im u ∩ Ker u) + dim(Im(u2)) 6 dim(Ker u) + dim(Im u2)

⇐⇒ 2n 6 n + dim(Im u2) ⇐⇒ dim(Im u2) > dim(Ker u).

On en déduitIm(u2) = Ker(u). On prouve de même que Ker(u2) = Im(u).

(47)

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Théorème du rang

Une utilisation fine du théorème du rang

On supposedim E = 3n et u ∈ L(E ) tel que rg(u) = 2n et u3= 0.

Montrer queIm(u2) = Ker(u) et Ker(u2) = Im(u).

En déduire l’existence d’une base telle queMat

(e)(u) =         O O O I O O O I O         .

Soit H un supplémentaire de Ker(u2) = Im(u). On note (e1, . . . , en)

une base de H et on pose (en+1, . . . , e2n) = (u(e1), . . . , u(en)) et

(e2n+1, . . . , e3n) = (u2(e1), . . . , u2(en)).

u2réalise un isomorphisme entre H et Im(u2)donc(u2(e1), . . . , u2(en)) est libre. X α1ei+ X βiu(ei) + X γiu2(ei) = 0 u2 =⇒ Xαiu2(ei) = 0 =⇒ αi= 0. X βiu(ei) + X γiu2(ei) = 0 u =⇒ Xβiu2(ei) = 0 =⇒ βi= 0. X

γiu2(ei) = 0 =⇒ γi= 0. On a bien défini une base.

(48)

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Théorème du rang

Une utilisation fine du théorème du rang

On supposedim E = 3n et u ∈ L(E ) tel que rg(u) = 2n et u3= 0.

Montrer queIm(u2) = Ker(u) et Ker(u2) = Im(u).

En déduire l’existence d’une base telle queMat

(e)(u) =         O O O I O O O I O         .

Soit H un supplémentaire de Ker(u2) = Im(u). On note (e1, . . . , en)

une base de H et on pose (en+1, . . . , e2n) = (u(e1), . . . , u(en)) et

(e2n+1, . . . , e3n) = (u2(e1), . . . , u2(en)).

u2réalise un isomorphisme entre H et Im(u2)donc(u2(e1), . . . , u2(en)) est libre. X α1ei+ X βiu(ei) + X γiu2(ei) = 0 u2 =⇒ Xαiu2(ei) = 0 =⇒ αi= 0. X βiu(ei) + X γiu2(ei) = 0 u =⇒ Xβiu2(ei) = 0 =⇒ βi= 0. X

γiu2(ei) = 0 =⇒ γi= 0. On a bien défini une base.

(49)

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Théorème du rang

Une utilisation fine du théorème du rang

On supposedim E = 3n et u ∈ L(E ) tel que rg(u) = 2n et u3= 0.

Montrer queIm(u2) = Ker(u) et Ker(u2) = Im(u).

En déduire l’existence d’une base telle queMat

(e)(u) =         O O O I O O O I O         .

Soit H un supplémentaire de Ker(u2) = Im(u). On note (e1, . . . , en)

une base de H et on pose (en+1, . . . , e2n) = (u(e1), . . . , u(en)) et

(e2n+1, . . . , e3n) = (u2(e1), . . . , u2(en)).

u2réalise un isomorphisme entre H et Im(u2)donc(u2(e1), . . . , u2(en)) est libre. X α1ei+ X βiu(ei) + X γiu2(ei) = 0 u2 =⇒ Xαiu2(ei) = 0 =⇒ αi= 0. X βiu(ei) + X γiu2(ei) = 0 u =⇒ Xβiu2(ei) = 0 =⇒ βi= 0. X

γiu2(ei) = 0 =⇒ γi= 0. On a bien défini une base.

(50)

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Théorème du rang

Une utilisation fine du théorème du rang

On supposedim E = 3n et u ∈ L(E ) tel que rg(u) = 2n et u3= 0.

Montrer queIm(u2) = Ker(u) et Ker(u2) = Im(u).

En déduire l’existence d’une base telle queMat

(e)(u) =         O O O I O O O I O         .

Soit H un supplémentaire de Ker(u2) = Im(u). On note (e1, . . . , en)

une base de H et on pose (en+1, . . . , e2n) = (u(e1), . . . , u(en)) et

(e2n+1, . . . , e3n) = (u2(e1), . . . , u2(en)).

u2réalise un isomorphisme entre H et Im(u2)donc(u2(e1), . . . , u2(en)) est libre. X α1ei+ X βiu(ei) + X γiu2(ei) = 0 u2 =⇒ Xαiu2(ei) = 0 =⇒ αi= 0. X βiu(ei) + X γiu2(ei) = 0 u =⇒ Xβiu2(ei) = 0 =⇒ βi= 0. X

γiu2(ei) = 0 =⇒ γi= 0. On a bien défini une base.

(51)

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Théorème du rang

Une utilisation fine du théorème du rang

On supposedim E = 3n et u ∈ L(E ) tel que rg(u) = 2n et u3= 0.

Montrer queIm(u2) = Ker(u) et Ker(u2) = Im(u).

En déduire l’existence d’une base telle queMat

(e)(u) =         O O O I O O O I O         .

Soit H un supplémentaire de Ker(u2) = Im(u). On note (e1, . . . , en)

une base de H et on pose (en+1, . . . , e2n) = (u(e1), . . . , u(en)) et

(e2n+1, . . . , e3n) = (u2(e1), . . . , u2(en)).

u2réalise un isomorphisme entre H et Im(u2)donc(u2(e1), . . . , u2(en)) est libre. X α1ei+ X βiu(ei) + X γiu2(ei) = 0 u2 =⇒ Xαiu2(ei) = 0 =⇒ αi= 0. X βiu(ei) + X γiu2(ei) = 0 u =⇒ Xβiu2(ei) = 0 =⇒ βi= 0. X

γiu2(ei) = 0 =⇒ γi= 0. On a bien défini une base.

(52)

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Endomorphismes nilpotents

u est nilpotent d’indice p lorsque up = 0 et up−1, 0. Si x est un vecteur

tel que up−1(x) , 0E, la famille(x, u(x), . . . , up−1(x)) est libre, avec pour

conséquence que p 6 n= dim E .

(53)

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Endomorphismes nilpotents

u est nilpotent d’indice p lorsque up = 0 et up−1, 0. Si x est un vecteur

tel que up−1(x) , 0E, la famille(x, u(x), . . . , up−1(x)) est libre, avec pour

conséquence que p 6 n= dim E .

• p−1 X i=0 αiui(x) = 0 up−1 =⇒ α0up−1(x) = 0E =⇒ α0= 0. • p−1 X i=1 αiui(x) = 0 up−2 =⇒ α1up−1(x) = 0E =⇒ α1= 0. • p−1 X i=2 αiui(x) = 0 up−3 =⇒ α2up−1(x) = 0E =⇒ α2= 0. etc.

(54)

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Endomorphismes nilpotents

u est nilpotent d’indice p lorsque up = 0 et up−1, 0. Si x est un vecteur

tel que up−1(x) , 0E, la famille(x, u(x), . . . , up−1(x)) est libre, avec pour

conséquence que p 6 n= dim E .

Cas particulier: si u est nilpotent d’indice n= dim E , cette famille est une

base pour laquelleMat(e)(u) =

                 0 · · · 0 1 . .. ... 0 . .. ... ... 0 0 1 0                  .

(55)

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Endomorphismes nilpotents

Une autre caractérisation

Soit A ∈ Mn(C). Montrer que A est nilpotente si et seulement si

Sp(A ) = {0}.

Si A est nilpotente, alors AX= λX =⇒ AnX= λnX =⇒ λnX= 0.

Si X est un vecteur propre, X , 0 et donc λ = 0.

Réciproquement, siSp(A ) = {0}, A est semblable à une matrice

triangulaire supérieure T à diagonale nulle :

T=                  0 × · · · × 0 . .. ... . .. × 0                 

Si T= Mat(e)(u) on a u(e1) = 0 et u(ei) ∈ Vect(e1, . . . , ei −1) donc : u(e1) = 0, u2(e2) = 0, · · · un(en) = 0

donc Tn= 0.

(56)

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Endomorphismes nilpotents

Une autre caractérisation

Soit A ∈ Mn(C). Montrer que A est nilpotente si et seulement si

Sp(A ) = {0}.

Si A est nilpotente, alors AX= λX =⇒ AnX = λnX =⇒ λnX= 0.

Si X est un vecteur propre, X , 0 et donc λ = 0.

Réciproquement, siSp(A ) = {0}, A est semblable à une matrice

triangulaire supérieure T à diagonale nulle :

T=                  0 × · · · × 0 . .. ... . .. × 0                 

Si T= Mat(e)(u) on a u(e1) = 0 et u(ei) ∈ Vect(e1, . . . , ei −1) donc : u(e1) = 0, u2(e2) = 0, · · · un(en) = 0

donc Tn= 0.

(57)

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Endomorphismes nilpotents

Une autre caractérisation

Soit A ∈ Mn(C). Montrer que A est nilpotente si et seulement si

Sp(A ) = {0}.

Si A est nilpotente, alors AX= λX =⇒ AnX = λnX =⇒ λnX= 0.

Si X est un vecteur propre, X , 0 et donc λ = 0.

Réciproquement, siSp(A ) = {0}, A est semblable à une matrice

triangulaire supérieure T à diagonale nulle :

T=                  0 × · · · × 0 . .. ... . .. × 0                 

Si T= Mat(e)(u) on a u(e1) = 0 et u(ei) ∈ Vect(e1, . . . , ei −1) donc : u(e1) = 0, u2(e2) = 0, · · · un(en) = 0

donc Tn= 0.

(58)

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Endomorphismes nilpotents

Une autre caractérisation

Soit A ∈ Mn(C). Montrer que A est nilpotente si et seulement si

Sp(A ) = {0}.

Si A est nilpotente, alors AX= λX =⇒ AnX = λnX =⇒ λnX= 0.

Si X est un vecteur propre, X , 0 et donc λ = 0.

Réciproquement, siSp(A ) = {0}, A est semblable à une matrice

triangulaire supérieure T à diagonale nulle :

T=                  0 × · · · × 0 . .. ... . .. × 0                 

Si T= Mat(e)(u) on a u(e1) = 0 et u(ei) ∈ Vect(e1, . . . , ei −1) donc : u(e1) = 0, u2(e2) = 0, · · · un(en) = 0

donc Tn= 0.

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