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Les organes pérennes de Cyperaceae adventices

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Academic year: 2021

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Les organes pérennes

de Cyperaceae adventices

Dossahoua Traoré

.Y.>. ‘: ,c,z .*w~ .x3:> : !8 i h:

es Cyperaceae sont des plant& her- ;& bacées croissant sur des sols hydro- .~.

..*a

& morphes ou drainés, en milieux >.a..

%+w= gén&&ment ouverts. Elles se dif- férencient des Poaceae par leur phyllo- taxie tristique, leur gaine souvent close, leur tige généralement trigone.

La flore cypérologique de Côte d’ivoire compte 178 espèces [l-3] dont trois seu- lement sont utiles : Cyperus esculentus Linn., cultivé pour ses tubercules comes- tibles, Cyperus alterkyoolak Linn., qui est une plante ornementale, Cypems articzt- latus Linn., dont les rhizomes sont brûlés comme succédané d’encens et servent de parure, sous forme de colliers, aux partu- rientes. Les Cyperaceae ivoiriennes sont donc, presque toutes, des adventices, au sens agronomique du terme. Dans la lutte contre ces mauvaises herbes, les espèces annuelles sont facilement détruites par le sarclage et par une large gamme d’herbicides. Les taxons vivaces résistent aux sarclages et leur élimination requiert des traitements par herbicides systémiques (onéreux et souvent hors de portée de la plupart des agriculteurs) [4, 51, eu égard à leurs organes pérennes (tubercules, bulbes tubérisés ou rhi- zomes). La propagation de ces Cypera- ceae est par ailleurs favorisée par les labours et les sarclages.

D. Traoré: Faculté des sciences et tech- niques, Université de Cocody, Abidjan 22, BP 582, Abidjan, Côte-d’Ivoire.

Tirés à part : D. Traoré

Nous avons étudié les organes vivaces de douze taxons de Cyperaceae appartenant

aux genres Cyperus, KyLLinga et Markcus qui infestent les cultures, particulièrement celles de plantes annuelles. Le but de l’article est d’identifier ces organes, de préciser la posi- tion et le nombre des bourgeons végéta& et d’attirer l’attention de l’agriculteur sur les

énormes potentialkés des bourgeons végéta- tifs à régénérer la plante.

Cyperus dilàtatus

Schum.

et Thonn.

Le système souterrain pérenne, superfkiel- lement enterré, se compose d’un réseau dense figure IB) de bulbes tubérisés (axes courts) et de rhizomes plagiotropes (axes

Figure 1. Organes vivaces de Cyperus dilatatus Schum. et Thonn. A. Bulbe tobérisé et partie distale de rhizome; B. Réseau de bulbes tubérisés et de rhizomes (bt: bulbe tubérisé; bv: bourgeon végétatif; en : entre-noeud ; n : noeud ; r : racine ; rh : rhizome).

Figure 1. Perennial organs of Cyperus dilatatus Schum. and Thonn. A. iuberized bulb and distal part of a rhizome ; B. Network of tuberized bulbs and rhizomes (bt : tuberized bulb ; bv : vegetative bud ; an : inter-node ; n : node ; r : root ; rh : rhizome).

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longs). Le bulbe tubérisé &we IA), Iüsi- forme, peut atteindre 2 centimètres de lon- gueur et 1 centimètre d’épaisseur. Sur chaque nœud prend naissance un bour- geon végétatif qui, du fait de la croissance en longueur du bulbe, peut se trouver sur l’entre-noeud. Chaque bourgeon du bulbe tubérisé, dans les conditions naturelles, peut se développer pour donner un rhiio- me plagiotrope, puis un autre bulbe tubéri- sé, et ainsi de suite. Le rhizome, grêle, peut atteindre 10 centimètres de longueur et

3 millimètres d’épaisseur. Vers la partie dis- tale, les derniers noeuds formés, avant le bulbe, engendrent des bourgeons (j’@- re IA) qui peuvent être aussi déportés, en avant. Dans les conditions naturelles et sur l’individu entier, nous n’avons jamais observé le développement de ces bourgeons en rhizomes. En revanche, cette transfor- mation est possible lorsque le rhizome est détaché des bulbes tubérisés.

Sur la partie proximale du rhizome des individus entiers, le bulbe mère tubérisé semble inhiber la formation de bour- geons et de racines. À mesure que le rhi- zome croît, l’influence inhibitrice du bulbe diminue, occasionnant d’abord la formation de racines, puis de bourgeons. La mise en place d’un bulbe fils tubérisé exprime la disparition totale de l’inhibi- tion exercée par le bulbe mère. Les Cype- raceae à organes vivaces semblables à ceux de Cypenls dilatatus Schum. et Thonn. sont Cyperus tenuicuhnis Boeck. var. tenuicdmis et I$ylling6z b~dt30sa P. Beauv.

Kyllinga

erecta Schum.

var. erecta

L’organe souterrain vivace est un rhizome de 3 à 5 millimètres d’épaisseur portant des racines, des feuilles squamiformes et

A

.’

G-n

Figure 2. Organes vivaces de Kyllinga erecta Schum. var. erecta. A. Aspect général du rhizome. 6. Rhizome examiné de près (ad : axe dressé ; bu : bulbe; g bo : gros bour- geon ; p bo : petit bourgeon ; r : raci- ne ; rh : rhizome). Figure 2. Perennial organs of Kyllinga

erecta Schum. var. erecta. A. General aspect of a rhizome. 8. Close view of a rhizome (ad : ortho- tropic axis ; bu : bulb; g bo : big bud; p bo: small bud; r: root ; rh : rhizome).

des axes dressés dont les bases sont ren- flées en bulbes plus ou moins serrés les uns contre les autres @gwe2A). Les axes dressés naissent par intervalle d’un nœud ; sur ce noeud fertile, et à la base de chaque axe dressé, on aperçoit deux bourgeons végétatifs latéraux dont un seul est bien formé, l’autre restant atrophié. La dispo- sition de ces deux types de bourgeons s’inverse d’un axe dressé à l’autre @gw re 2B). Le noeud intermédiaire, stérile, porte une écaille à axillum vide. On peut penser à une action inhibitrice du com- plexe formé par les bourgeons végétatifs et l’axe dressé, pour expliquer la présence du nœud stérile.

En milieu naturel et sans traumatisme, la ramification du rhizome est fréquente et se fait de façons diverses. Ce sont, généra- lement, les bourgeons les plus gros qui se transforment en rhizomes. La croissance du rhizome est continue grâce à l’activité du méristème apical de sa partie distale alors que, sur la partie proximale, les axes dressés porteurs d’inflorescences, meurent les uns après les autres, par ordre d’appa- rition. Le rhizome, dégarni de ses axes dressés mais porteur des bourgeons dor- mants, reste vivant et conserve la poten- tialité de régénération de la plante. Les Cyperaceae possédant des organes souterrains vivaces semblables à ceux de

Kylinga erecta Schum. var. erecta sont

Kyllinga erecta Schum. var. africana

(Kuek.) Hooper, Qdinga erecta Schum. var. polyp,$y//a (Kunth) Hooper et KyLin- ga pemviana Lam.

Mariscus

socialis (CBCI)

Hooper

L’organe vivace, un vigoureux rhizome souterrain (figwe 3) souvent ramifié, peut atteindre I ,5 centimètre d’épaisseur. Il porte des axes dressés mis en place à intervalle d’un nombre variable (3 à 8) de nœuds. On observe deux bourgeons végétatifs formés à la base des axes dres- sés ; plus rarement, entre ces derniers, le rhizome porte un bourgeon végétatif.

Cyperus esculentus

Linn.

Les organes vivaces de cette Cyperaceae cultivée, mais qui devient subspontanée après la culture, sont des tubercules @gure 44) élaborés à l’extrémité de rhi- zomes obliques profonds. Les tubercules portent seulement trois bourgeons dor- mants, regroupés dans un cône apical. La présence d’un cône dissocié, proche du

(3)

Figure 3. Rhizome de Mariscus socialis (CBCI) Hooper (ad : axe dressé ; bv : bourgeon végéta- tif ; r : racine ; rh : rhizome).

Figure 3. Rhizome of Mariscus socialis (CBCI) Hooper (ad : orthotropic axis ; bv : vegetative bud ; r : root ; rh : rhizome).

Summary

Perennial organs of Cyperaceae weeds

D. Traoré

Staple food crops are generally herbaceous and face severe com-

petition with weeds, including

Cyperaceae species which are very

difficult to control. In Cyperus dilatatus (Fig. 1) perennial organs

are tuberized bulbs and plagiotropic

rhizomes. C. tenuiculmis

vaE

tenuiculmis

and Kyllinga

bulbosa show the same architectural

organization

of underground

perennial organs. Both K. erecta and

K. peruviana have a rhizome bearing two unequal buds at the bot-

tom of orthotropic

axes (Fig. 2). In these cases, orthotropic

axes

arise from nodes with an interval

of one node. For Mariscus

socialis, orthotropic

axes arise from nodes with an interval

of

several nodes (Fig. 3). Cyperus esculentus

has only one tuber

(Fig. 4A), which arises from the tip of a deep oblique rhizome, and

bears only three buds clustered in an apical cone. In C. procerus,

the tuber bears a vegetative bud on every node (Fig.

) . Additio-

na/ buds are present on distal patis of plagiotropic

zomes. C.

rotundus and C. tuberosus show the most complex architectural

organization,

with tubers, tuberized

bulbs and orthotropic

rhi-

zomes bearing vegetative buds (Fig. 5). Table 1

ives

a summary

of Cyperaceae

weeds, including

their vivacious

underground

organs, the number of buds on organs and their dispositions.

Various methods have been proposed

to csntrol

these weeds:

mechanical

weeding by extracting

and drying vivacious organs;

chemical treatmënts

with systemic

weed-killers;

and biological

control. Chemical control is efficient, but several treatments are

required vivacious Cyperaceae weeds are generally very difficult

to control, and farmers are often obliged to abandon areas overin-

fested with Cyperaceae weeds, e,g. 6. rotundus or @. tuberosus.

Cahiers &ricdtwes 1.937; G : 245-50.

cône apical, est signalée [6]. Les tuber- cules qui présentent ce type de morpho- logie voient leur potentialité de régénéra- tion augmentée, le cône dissocié étant pourvu d’un bourgeon végétatif dor- mant. Lors de la consommation des tubercules, les cônes généralement épar- gnés sont abandonnés aux alentours des habitations, sur les bordures des routes, dans les champs. Les bourgeons de ces fragments d’organes régénèrent la plante dont les bulbes ne sont pas tubérisés.

Cyperus procerus

Rottb.

Les organes vivaces de Cype~s procenu

sont des tubercules @gure 4B) élabores sur le parcours de rhizomes obliques pro- fonds et qui portent, à chaque nœud, un bourgeon végétatif. Les rhizomes plagio- tropes mettent en place, sur leur partie distale, des bourgeons végétatifs. Dans les conditions naturelles, les bourgeons susmentionnés se développent pour don- ner un véritable réseau de rhizomes et de tubercule chez cette Cyperaceae à bulbes non tubérisés.

Cyperus rotundus

Linn.

Les organes souterrains vivaces de Cype- ws rotwadzw f&we 5) sont constitués par des tubercules et bulbes tubérisés por- teurs d’un bourgeon végétatif à chaque nœud, et par des rhizomes orthotropes n’ayant des bourgeons végétatifs que sur leur partie proximale. Contrairement à ce qui se passe chez Cyperus escldentus, chaque rhizome oblique profond engendre, sur son parcours, plusieurs tubercules. Qn découvre une architecture en chapelet, les tubercules représentant les grains. Dans le cas des rhizomes pla- giotropes, la m&me architecture est observée et les bulbes tubérises représen- tent les grains de chapelet. Les bour- geons végétatifs se développent active- ment, ce qui conduit, très rapidement, à la mise en place d’un réseau complexe de rhizomes, tubercules et bulbes tubérisés. Une autre Cyperaceae, Cypew tuberows

Rottb., possède des organes souterrains vivaces semblables à ceux de Cyperus

rotundus Linn.

En prenant en compte le type d’organes vivaces, le nombre et la disposition des bourgeons végétatifs sur les organes, nous avons réparti les Cyperaceae étu- diées en trois groupes (tnblenu 1). Dans le groupe 1, les Cyperaceae possèdent trois types d’organes pérennes, à savoir des bulbes tubérisés, des rhizomes ortho-

(4)

Figure 4. Organes vivaces de Cypera- ceae. A. Cyperus esculentus Linn. B. Cyperus procerus Fiottb. (r : racine; rh ob : rhizome oblique profond; rh or: rhi- zome orthotrope ; rh pl : rhizome plagio- trope ; t : tubercu- le). Figure 4. Perennial crgans of Cyperaceae. A. Cyperus esculentus

Linn. 5. Cyperus pro- cerus Rottb. (r : root ; rh ob: deep oblique rhizome; rh or: or- thotropic rhizome ; rh pl : plagiotropic rhizo- me ; t : tuber).

Figure 5. Organes vivaces de Cyperus rotundus Linn. (bt : bulbe tubérisé ; rh ob : rhizome oblique profond ; rh or: rhizome orthotrope ; rh pl : rhizome plagiotrope ; t : tubercule). Figure 5. Perennial organs of Cyperus rotundus Linn. (bt : tuberized bulb ; rh ob : deep and oblique rhizome ; rh or : orthotropic rhizome ; rh pl : plagiotropic rhizome ; t : tuber).

tropes et des tubercules. Les taxons concernés sont Cypeyus rotundus et Cype-

vws tzberosus. Dans le groupe 2, deux types d’organes pérennes sont mis en place : il s’agit de tubercules et de rhi- zomes plagiotropes pour Cyperus

procerus, de bulbes tubérists et de rhi- zomes plagiotropes pour Cyperms dilata-

tw, Cyperus termicubis var. termiculmis et Kyllinga bzdbosa. Les Cyperaceae du groupe 3 ne présentent qu’un seul type d’organe vivace (rhizome, pour les variétés

de Kylinga erecta, pour Kylinga pemviana

et AAarisczti social& tubercule, pour Cype- TUS edentus).

Selon certains auteurs [7, 51, la lutte la plus efficace consisterait à fouiller systé- matiquement le sol, jusqu’à une profon- deur d’environ 50 centimètres, dans le but de déterrer les tubercules et de les ramener à la surface du sol car ces organes sont sensibles à la dessiccation. L’inconvénient de cette technique est que la superficie qui peut être ainsi trai- tée est réduite, le travail étant lent et laborieux ; il est pratiquement impossible d’extraire tous les tubercules et bulbes tubérisés du sol, qui, à maturité, sont souvent isolés et détachés des rhizomes. De plus, en période de culture, une des- siccation efficace est rarement obtenue, le ciel étant souvent nuageux. D’autres auteurs [4, 5, Y] proposent une lutte chi- mique par l’utilisation d’herbicides systé- miques, le glyphosate (Round UP@) : C3H8N05P étant considéré comme le produit le plus efficace. Malheureuse- ment, les tubercules, bulbes tubérisés et rhizomes non germés lors de l’applica- tion, qu’ils soient enterrés ou qu’ils se trouvent à la surface du sol, ne sont pas touchés par l’herbicide et germent ulté- rieurement. Il est donc nécessaire de repéter le traitement, pour obtenir la dis- parition totale de la Cyperaceae.

Une méthode de lutte biologique, pour détruire Cyperus rotundus et Cyperzts

tuberosus, ftit intervenir les porcins qui déterrent les tubercules et bulbes tubéri- sés dont ils sont friands [7]. Cette straté- gie est peu sollicitée, car difficile à appli- quer. D’autres méthodes de lutte biologique [lO-141 ont été mises au

(5)

Tableau des Cyperaceae vivaces et de leurs organes pérennes

par groupe

Bulbes tubérisés

Un bourgeon par nœud Rhizomes

Deux bourgeons par nœud, à intervalle de un nœud Deux bourgeons par nœud, à intervalle de plusieurs nœuds Un bourgeon par nœud, sur partie proximale de rhizomes orthotropes Un bourgeon par nœud, sur partie distale de rhizomes plagiotropes Tubercules

Trois bourgeons groupés dans un cône apical Un bourgeon par nœud

Groupe 1

+ +

+ f

+ +

Vivacious Cyperaceae and their perennial organs

Groupe 2

+ + f

4 + + +

+

point pour détruire les Cyperaceae, par- ticulièrement celles possédant des tuber- cules. Les agents les plus sollicités sont les lépidoptères (Bactrn SP.) et les cham- pignons microscopiques (Cercospora sp., Pziccikia SP.). Cependant, la lutte biolo- gique contre les Cyperaceae n’est pas vulgarisée en Afrique intertropicale, car elle est diffkile à conduire.

Les méthodes culturales, par labour et sarclage, favorisent la propagation des Cyperaceae vivaces par la dispersion des organes pérennes, que ceux-ci soient entiers ou fragmentés, pourvu qu’ils soient porteurs d’au moins un bourgeon végétatif. L’envahissement des cultures par ces Cyperaceae peut être important et obliger l’agriculteur, qui n’a accès ni aux herbicides, ni aux méthodes de lutte biologique, à se contenter de faibles ren- dements. Les Cyperaceae les plus récalci- trantes possèdent des tubercules enfouis

à des profondeurs variables. Pour les détruire, les herbicides systémiques et la lutte biologique sont indiqués. En l’absence de ces moyens de lutte, il convient de mettre en valeur des superfi- cies limitées qu’il faut soigneusement sarcler pour en extraire le maximum de tubercules. Les bulbes tubérisés et les rhizomes des Cyperaceae sont plus vul- nérables que les tubercules car ils sont superficiellement enterrés et d’accès plus facile, aussi bien pour les luttes chi- miques et biologiques que lors du sarcla- ge. L’élimination totale des Cyperaceae vivaces n’est pas chose aisée ; en effet, des taxons appartenant à différents groupes peuvent se retrouver sur la même parcelle de culture, ce dont la méthode de lutte doit tenir compte [7

1. Traoré D. Contribution 2 l’étude monogra- phique des Cyperaceae de Côte d’ivoire. Thèse de doctorat de 3’=cycle. Université d’Abidjan, 1980 ; 172 p.

Groupe 3

+ + + + +

+

2. Aké Assi L. F/ore de /a Côte d’ivoire : étude descriptive et biogéographique, avec quelques notes ethnobotaniques. Thèse de doctorat d’État. Université d’Abidjan 1984 ; 1 206 p.

3. Hutchinson J, Dalziel FN. F/ora of Wesr Tropi- ca/ Africa. London : Crown agents for oversea governments and administrations, 1972. Second edition, vol. 3, part 2 : 278-574. 4. Colliot F, Damotte P, Rognon J, Schepens GR. Les possibilités offertes par le glyphosate pour le désherbage des cultures tropicales. 3e Sym-

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(6)

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Les Cyperaceae vivaces possèdent des organes pérennes : tubercules, bulbes tubérisés ou rhizomes portant des bourgeons végétatifs dormants à dispo- sition et en nombre variables. Ces bourgeons sont capables de régénérer la plante s’ils ont, comme support, un fragment ou la totalité d’un organe pérenne. La plupart des Cyperaceae sont des adventices, au sens agrono- mique du terme, diffkiles à éradiquer, même par les herbicides systémiques. Le présent article concerne la descrip- tion de douze taxons appartenant aux genres Cyperus, KyLlinga ou Muriscus.

Gérard

DEBRY

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Figure

Figure  1.  Organes  vivaces  de  Cyperus  dilatatus  Schum.  et  Thonn.  A.  Bulbe  tobérisé  et  partie  distale  de  rhizome;  B
Figure  2.  Organes  vivaces  de  Kyllinga  erecta  Schum.  var.  erecta.  A.  Aspect  général  du  rhizome
Figure  3.  Rhizome  de  Mariscus  socialis  (CBCI)  Hooper  (ad  :  axe  dressé  ;  bv  :  bourgeon  végéta-  tif  ;  r :  racine  ;  rh  :  rhizome)
Figure  4.  Organes  vivaces  de  Cypera-  ceae.  A.  Cyperus  esculentus  Linn.  B.  Cyperus  procerus  Fiottb
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