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Sculpter le calcaire à Marseille dans l’Antiquité : Les <i>naïskoi</i> de la rue Négrel et la « stèle d’Attis », <i>in</i> Hélène Aurigny et Vassiliki Gaggadis-Robin éditrices

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Academic year: 2021

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Sculpter le calcaire à Marseille dans l’Antiquité : Les

naïskoi de la rue Négrel et la “ stèle d’Attis ”, in

Hélène Aurigny et Vassiliki Gaggadis-Robin éditrices

Laura Rohaut, Philippe Bromblet

To cite this version:

Laura Rohaut, Philippe Bromblet. Sculpter le calcaire à Marseille dans l’Antiquité : Les naïskoi de la rue Négrel et la “ stèle d’Attis ”, in Hélène Aurigny et Vassiliki Gaggadis-Robin éditrices. Nouvelles recherches sur la sculpture en calcaire en Méditerranée : journée d’études du 19 juin 2018, programme de recherche sculpture antique de la Méditerranée, Centre Camille Jullian (UMR 7299), 2020, Aix-en-Provence, France. pp.53-65. �hal-03078510�

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NOUVELLES RECHERCHES

SUR LA SCULPTURE EN CALCAIRE

EN MÉDITERRANÉE

Hélène AURIGNY et Vassiliki GAGGADIS-ROBIN

Éditrices

Journée d’études du 19 juin 2018

Programme de recherche : Sculpture antique de la Méditerranée CENTRE CAMILLE JULLIAN

Aix-en-Provence

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Sommaire

Hélène Aurigny

et

Vassiliki Gaggadis-Robin

Introduction ...

5

Antoine Hermary

La place des œuvres en calcaire dans les études

sur les sculptures du monde méditerranéen antique ... 9

Mireille Vacca-Goutoulli

L’approvisionnement des matériaux de la sculpture en calcaire à Marseille dans l’Antiquité :

l’origine et la pertinence de ce choix à travers l’étude des caractéristiques physiques des différents calcaires régionaux. Leur interprétation dans le rendu plastique de l’œuvre

... 15

Philippe Mellinand

, avec la collaboration de Elsa Frangin, Françoise Paone, Elsa Sagetat-Basseuil,

Nadine Scherrer, Mireille Vacca-Goutoulli et Christophe Voyez

La carrière de calcaire du boulevard de la Corderie à Marseille ... 43

Laura Rohaut, Philippe Bromblet

Sculpter le calcaire à Marseille dans l’Antiquité :

Les naïskoi de la rue Négrel et la « stèle d’Attis »

... 53

Manuel Moliner

À propos de deux blocs en calcaire rose décorés

retrouvés en remploi rue Malaval à Marseille ... 67

Vassiliki Gaggadis-Robin

Les sculptures de Marseille en pierre de La Couronne et autres calcaires ... 87

Yvon Lemoine

La sculpture romaine en matériaux locaux de la cité de Forum Julii (Fréjus, Var) ... 105

Elian Gomez

La carrière antique des Brégines à Béziers (34)

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Si la pierre de construction à Marseille dans l’Antiquité a fait l’objet d’un programme commun de recherche et de publications1, l’étude de l’artisanat de la sculpture reste

marginale dans les études massaliètes. La publication récente du Nouvel Espérandieu consacrée à Marseille et ses environs témoigne pourtant de l’existence d’un ensemble non négligeable de sculptures en calcaire de production locale ou régionale, datées de l’époque archaïque à l’époque impériale2.

Les études récentes qui ont été menées sur les naïskoi de la rue Négrel et la sculpture, appelée traditionnellement « stèle d’Attis », nous amènent à proposer ici les résultats de nos travaux qui entrent dans une réflexion sur l’artisanat de la sculpture en calcaire dans l’Antiquité.

Les naïskoi de la rue Négrel

(époque archaïque)

À Marseille, l’artisanat de la sculpture en pierre à l’époque archaïque est représenté par un ensemble exceptionnel de quarante-quatre petits édicules en calcaire, conservé au musée d’Histoire de la ville (fig. 1). Trouvées lors des travaux d’urbanisme pour le percement de l’actuelle rue de la

a Aix Marseille Univ, CNRS, CCJ, Aix-en-Provence, France, laura.rohaut@ gmail.com.

b Centre interdisciplinaire de conservation et de restauration du patrimoine, philippe.bromblet@cicrp.fr.

1 Tréziny 2009. 2 Hermary 2018.

République en 1863 et les fouilles menées par Fernand Benoit en 1946, ces sculptures, datées de la seconde moitié du vie siècle

avant J.-C., représentent chacune une divinité féminine assise dans un naïskos (« petit temple » ou « chapelle » en grec). La désignation traditionnelle de « stèles de la rue Négrel » a donc été remplacée par le terme grec de naïskos (naïskoi au pluriel) qui rend mieux compte de la forme des édicules3.

Analyse de la pierre

À la fin du xixe siècle, G. Vasseur prétendait, après avoir

examiné les fragments détachés de tous les édicules qu’on lui avait remis pour étude, « n’avoir jamais remarqué, dans le Midi de la France un calcaire semblable à celui-là »4. À la

suite de cette observation, les savants ont émis l’hypothèse que les naïskoi de Marseille étaient des importations de Phocée. Quelques années plus tard, G. Vasseur revint sur son hypothèse à la suite de l’observation des échantillons de pierre des carrières de Phocée et de Kymé, et de trois naïskoi trouvés en Asie Mineure – les seuls connus à cette époque –, qu’il ne trouva pas identiques à ceux des sculptures marseillaises. En 1914, il semble que l’on ait tenté de vérifier à nouveau l’origine micrasiatique des édicules de Marseille en envoyant à Smyrne de nouveaux échantillons, sans plus de résultats. Mais à partir de la fin des années 1920, il n’est plus question d’importations, les naïskoi sont enfin considérés comme des productions locales. J. Cantini proposa que la pierre utilisée puisse être

3 Rohaut 2018a ; Rohaut 2017 4 Castanier 1896, p. 170.

Sculpter le calcaire à Marseille dans l’Antiquité :

Les naïskoi de la rue Négrel et la « stèle d’Attis »

Laura Rohaut

a

et Philippe Bromblet

b

Résumé : À Marseille, les artisans ont utilisé principalement des calcaires locaux ou régionaux pour l’artisanat de la sculpture dans l’Antiquité. À l’époque archaïque, le seul matériau utilisé est le calcaire stampien dit « de Saint-Victor », extrêmement fréquent dans le bassin de Marseille. Son emploi en sculpture est attesté par l’ensemble exceptionnel des « stèles de la rue Négrel » daté de la 2e moitié du vie siècle av. J.-C. À partir du iie siècle av. J.-C., l’emploi du calcaire

burdigalien de La Couronne, dont les carrières se situent dans la région de Marseille, près de Martigues, emporte la préférence. S’il est majoritairement employé pour la construction, quelques rares sculptures témoignent de son utilisation ponctuelle dans ce domaine. C’est le cas par exemple de la sculpture figurant un personnage féminin debout dans un édicule, appelée traditionnellement « stèle d’Attis », datée de l’époque impériale.

Mots-clefs : Marseille, sculpture, calcaire, Saint-Victor, La Couronne (Martigues), pétrographie, étude de la taille, pigment, mise en couleur, naiskos, époque archaïque.

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Nouvelles recherches sur la sculpture en calcaire en Méditerranée p. 53-65 la craie d’Allauch, durcie à l’air5. Au début des années 1990,

R. Colomb effectua un nouvel examen par « consultation » de la pierre et en conclut que les naïskoi avaient été sculptés dans le calcaire blanc de Saint-Victor des carrières situées sur la rive sud du Lacydon6. Cette identification a ensuite été admise

et reprise par l’ensemble de la communauté scientifique. Aucune analyse pétrographique n’était cependant venue appuyer cette hypothèse7.

Entre 2012 et 2014, une étude pétrographique a donc été réalisée sur cinq naïskoi pour confirmer la nature et la provenance de la pierre, dont les résultats ont été publiés en 20178. Il apparaît que les naïskoi ont été taillés dans un

calcaire blanchâtre tendre à pâte fine (mudstone) parsemée parfois de quelques amas ferrugineux orangés (fig. 2). En lame mince, la pierre montre une matrice calcitique finement cristallisée (micrite) à structure péloïdale avec des grains arrondis ou allongés, parfois anguleux (fig. 3), ou grumeleuse plus compacte (fig. 4). Cette variation de texture existe sur le même échantillon sous la forme de passées millimétriques. La porosité vacuolaire (fenestrae) est faible. Quelques fragments de gastéropodes et de crustacés à fine valve (ostracodes),

5 Clerc 1927, p. 231.

6 Pey-Rousset-Rouvière 1992, p. 36. 7 Rohaut 2017, p. 58-60.

8 Bouillon et al. 2017, p. 137-138 ; Rohaut 2017, p. 60-63. Le rapport d’analyse est disponible au pôle scientifique du CICRP : Bromblet 2014.

caractéristiques d’un milieu lacustre, et de rares grains de quartz (< 0,2 mm) sont présents dans la roche.

La pierre présente de fortes similitudes avec le calcaire lacustre ou palustre des carrières de Saint-Victor9. Les

différences minimes observées entre les échantillons traduisent des petites variations du milieu de dépôt, immergé ou profond. L’étude pétrographique valide donc l’hypothèse jadis formulée sur l’origine locale de la pierre. Toutefois, l’absence de traces d’une exploitation antérieure à l’époque hellénistique ne permet pas d’affirmer avec certitude que les carrières anciennes se situaient à l’emplacement exacte de la future église de Saint-Victor. En ce sens, on préférera parler d’un calcaire « de type » Saint-Victor, d’autant que la formation géologique affleure dans une large zone au sud et au nord du massif urgonien de Notre-Dame-de-la-Garde et à Saint-Giniez. Cette position prudente s’avère aujourd’hui nécessaire en particulier après la découverte récente, boulevard de la Corderie, d’une carrière de calcaire datée, pour les niveaux les plus anciens, de la fin du vie siècle et

du premier quart du ve siècle av. J.-C.10. Située en amont de

l’abbaye, au pied du massif de la Garde, celle-ci relance la discussion sur la provenance de la pierre à cette époque, et

9 Gaudon, Nury, Tréziny 2009.

10 Mellinand 2018, p. 28-29. Voir la contribution de Ph. Mellinand dans ce volume.

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amène à reconsidérer l’hypothèse établie par les chercheurs qui consiste à localiser les carrières anciennes plus en avant de l’abbaye, au plus près du Lacydon.

Ainsi, le calcaire de type Saint-Victor est une pierre tendre de couleur blanche à beige, à grain fin, qui présente un faciès massif ou laminaire, souvent en alternance. Celle-ci est assez bien adaptée pour l’artisanat de la sculpture en raison de la finesse de son grain mais s’altère facilement et peut se déliter : elle n’était pas faite pour être exposée aux intempéries. De même, son faciès laminaire la rend fragile comme en témoignent les fissures transversales présentes dans certains blocs ayant pu entraîner l’abandon de la sculpture.

Processus de fabrication

Les naïskoi de la rue Négrel sont des sculptures monolithes, réalisées en taille directe, dont seule la face antérieure a été privilégiée, ce qui les apparente au travail du relief. L’étude

approfondie des traces d’outils et de leur intervention dans la vie de l’œuvre a permis d’une part de les caractériser et d’autre part d’identifier le processus de fabrication11. Ces

traces deviennent alors le négatif de l’activité technique. La division tripartite de ce processus, incluant le dégrossissage, le façonnage et le finissage, a pu être reconstituée.

À la suite de l’observation minutieuse de l’ensemble des

naïskoi de Marseille, cinq outils ont été identifiés. Ils ne

diffèrent aucunement de la panoplie utilisée par l’artisan-sculpteur dans l’Antiquité. Il s’agit d’outils à percussion posée avec percuteur : la pointe, le ciseau droit, un petit ciseau, la gradine (probablement de petite taille à raison de 2 mm d’intervalle entre chaque dent) et le ciseau grain d’orge. Ces outils interviennent à différentes étapes du processus et témoignent de leur utilisation pour plusieurs usages.

11 Rohaut 2017, p. 89-102. L’étude de la taille a été menée avec l’aide de Mireille Goutoulli, sculptrice sur pierre et collaboratrice extérieure du Centre Camille Jullian.

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Nouvelles recherches sur la sculpture en calcaire en Méditerranée p. 53-65

Fig. 3 : Microfaciès d’un naïskos en lame mince (lumière polarisée, non analysée x 25). Micrite à structure péloïdale (cliché Ph. Bromblet, CICRP)

Fig. 4 : Microfaciès d’un naïskos en lame mince (lumière polarisée, non analysée x 25). Micrite à structure grumeleuse (cliché Ph. Bromblet, CICRP)

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Après avoir obtenu un bloc capable, grossièrement rectangulaire mesurant entre environ 30 et 70  cm de hauteur, celui-ci est dégrossi sommairement à la pointe par la technique du piquage. Cette technique consiste à retirer par éclatement de pierre de la matière par petits coups successifs. Elle laisse comme traces de petits cratères d’éclatement irréguliers, plus ou moins profonds, indiquant un geste oblique par rapport à la surface de travail. Il s’agit alors du premier dégrossissage qui permet d'éliminer toute la matière superflue composant le bloc initial. Un second dégrossissage à la pointe intervient ensuite pour approcher davantage de la forme voulue – en particulier du personnage – en délimitant et en ébauchant par le biais d’un piquage plus soigné les volumes. Sur certains exemplaires, on observe une réserve protectrice autour de la tête et du cou du personnage qui n’a jamais été évidée, indiquant cette étape de la taille (fig. 5).

Puis, intervient le premier façonnage au ciseau droit. Il regroupe les actions durant lesquelles les volumes sont précisés et les détails élaborés pour approcher de la forme définitive. Les traces laissées par le ciseau droit forment des tailles linéaires et obliques – indiquant un geste légèrement oblique par rapport à la surface de travail – peu profondes, plus ou moins régulières, formant un léger relief (fig. 6). Le personnage prend également forme avec l’ébauche précise de ses contours, réalisés de façon quadrangulaire

(fig. 7). Un second façonnage permet ensuite de réaliser les différents détails du personnage à l’aide d’un petit ciseau au tranchant plus étroit. Durant cette étape, le ciseau grain d’orge a pu être employé pour un usage esthétique comme en témoignent les plis d’un chiton (fig. 8).

Lorsque la phase de façonnage est terminée et que les volumes sont définitifs, intervient la phase de peignage qui consiste à égaliser les surfaces en supprimant les aspérités. Les traces témoignent d’un second usage pour le ciseau droit lors de cette étape, qui se traduit par la présence de petits sillons horizontaux, brefs et successifs sur le cadre architectural et la banquette (fig. 9). La gradine est également employée pour cet usage : ses traces consistent en de petites stries parallèles et régulières de très faible profondeur apposées de manière désordonnée (fig. 10). La présence de ces traces sur la banquette pourrait aussi avoir aidé au maintien de la couleur. Enfin, intervient l’égrisage permettant d’enlever le reste des aspérités à l’aide d’un abrasif à grain. On notera cependant la volonté des artisans de ne pas effacer entièrement les traces d’outils permettant un jeu de volume, de texture et de lumière à la surface de la pierre rendu possible par la nature du matériau calcaire. Ce jeu est particulièrement significatif sur un exemplaire (fig. 8).

La dernière étape du processus de fabrication consiste en la mise en couleur de la sculpture. Onze naïskoi présentent

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Nouvelles recherches sur la sculpture en calcaire en Méditerranée p. 53-65

Fig. 7 : Musée d’Histoire de Marseille, inv. 1983.7.586

(cliché C. Almodovar et M. Vialle, musées de Marseille) Fig. 8 : Musée d’Histoire de Marseille, inv. 1983.7.592(cliché C. Almodovar et M. Vialle, musées de Marseille) Fig. 6 : Musée d’Histoire de Marseille, inv. 1983.7.575, détail (cliché O. Guillon, CICRP)

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Fig. 9 : Musée d’Histoire de Marseille, inv. 1983.7.586, détail (cliché L. Rohaut)

Fig. 10 : Musée d’Histoire de Marseille, inv. 1983.7.17, détail (cliché O. Guillon, CICRP)

encore des traces de peinture rouge et noire, peut-être jaune, qui se concentrent sur la face antérieure des édicules, et dont six figurent un décor de franges dans la partie supérieure de la banquette (fig. 11). Le bleu – semble-t-il observé au début du xxe siècle – n’a laissé aucune trace. Des analyses

physico-chimiques, menées par N. Bouillon au CICRP12, ont permis

d’identifier les pigments et de caractériser les techniques d’applications13. Deux pigments rouges ont été identifiés, il

s’agit d’une ocre et d’une hématite, tandis que le pigment noir correspond à un noir de carbone.

L’analyse des coupes transversales de prélèvement, effectuée par N. Bouillon, a permis d’observer deux profils stratigraphiques différents traduisant deux types d’application de la peinture qui ne semblent pas coexister sur une même sculpture (fig.  12). Le premier présente,

12 Le rapport d’analyse est disponible au pôle scientifique du CICRP : Bouillon 2015.

13 Bouillon et al. 2018, p. 138-141 ; Rohaut 2017, p. 102-119.

au-dessus du support calcaire, une première couche de faible épaisseur majoritairement constituée d’argiles et contenant des grains de dolomite et de quartz, pouvant être une couche de préparation brun clair à base de terre finement broyée. La couche colorée constituée du pigment mélangé à du gypse et à des grains de calcite est ensuite appliquée sur la couche préparatoire. Cette technique d’application trouve un parallèle à Marseille, à la même période, dans des fragments d’enduits peints sur maçonnerie de briques de terre crue, datés entre 510 et 450 av. J.-C., découverts dans les fouilles du collège du Vieux-Port en 200514. Le deuxième

profil stratigraphique montre une application de la couche colorée directement sur le support en pierre calcaire. La répartition des pigments dispersés dans une matrice carbonatée et la difficulté de distinguer l’interface entre le support pierre et la couche colorée plaideraient plutôt en faveur de l’utilisation d’une technique à fresque ou d’une technique mixte, où les pigments seraient mélangés à un lait de chaux ou bien étalés sur un enduit sec ré-humidifié au lait de chaux15. La quasi absence d’éléments de comparaison –

en raison de la rareté des études scientifiques menées sur la

14 D’Ovidio, Bromblet 2012. 15 Bouillon et al. 2018, p. 140-141.

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Nouvelles recherches sur la sculpture en calcaire en Méditerranée p. 53-65

sur les banquettes d’un sanctuaire, comme pourrait l’indiquer le cadre d’anathyrose sur le lit de pose de plusieurs exemplaires.

L’atelier des naïskoi

L’analyse du processus de fabrication a mené à l’identification de cinq ou six naïskoi dans un état d’abandon plus ou moins avancé (fig. 7). On observe trois principales causes liées à l’inachèvement de ces édicules : la première consiste en une mauvaise maîtrise des outils, ou à leur utilisation prématurée dans la mise en œuvre de la forme, conduisant à l’échec de sculpture en calcaire – ne permet pas de tirer de conclusions

probantes sur ces choix techniques. Toutefois, à l’époque archaïque, l’emploi de plusieurs méthodes d’application de la peinture sur un même objet n’est pas inconnu, comme en témoigne un chapiteau hathorique en calcaire trouvé à Amathonte à Chypre et daté du début du ve siècle av. J.-C.16.

On notera enfin que les naïskoi n’étaient pas destinés à être fixés à un support, mais ils devaient être posés directement sur le sol ou

16 Schvoerer, Lamothe, Martinaud 1985.

Fig. 11 : Dessins de restitution des décors de franges ( L. de Barbarin)

Fig. 12 : Coupes stratigraphiques des restes de peintures rouges. Profil stratigraphique n° 1, en haut ; profil stratigraphique n°2, en bas (cliché N. Bouillon)

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l’étape en cours ; la deuxième est une mauvaise maîtrise de l’anatomie ; enfin, la troisième est liée à la piètre qualité de la pierre qui comprend des fissures et des inclusions. L’identification de quelques sculptures inachevées, dans l’ensemble des naïskoi de la rue Négrel, a ouvert sur de nouvelles problématiques qui mènent à s’interroger sur la localisation de l’atelier.

La localisation des « quartiers » artisanaux de Marseille dans l’Antiquité, a fait l’objet de quelques articles qui confirment que le secteur de la rue Négrel – extra-muros d’après l’hypothèse de restitution du rempart par H. Tréziny – devait abriter des ateliers de potiers jusqu’à la fin du vie siècle ou

au début du ve siècle av. J.-C.17 Si l’identification d’un atelier

de sculpteurs dans ce secteur est difficile à vérifier en l’état actuel de la documentation, sa présence n’est toutefois pas impossible. En effet, les naïskoi inachevés sont un indice de la proximité du lieu de production.

L’iconographie commune de l’ensemble des édicules de la rue Négrel suggère aussi la proximité d’un sanctuaire, dans lequel les sculptures ont été offertes. Il est donc possible d’envisager que l’officine se trouvait dans un même environnement. C’est en tout cas ce que laisse supposer la présence de sculptures achevées – en nombre plus important – et inachevées dans un même dépôt. L’hypothèse d’un atelier associé à un sanctuaire proche – celui de la déesse assise dans notre cas – peut être proposée. Plusieurs exemples dans le monde grec témoignent de ce cas de figure18. À Milet, un atelier de sculpteurs a été

identifié sur la pente sud de la colline de Kalabaktepe. Celui-ci devait être associé au sanctuaire d’Artémis situé sur la terrasse nord-est de la colline, dans lequel plusieurs naïskoi – semblables à ceux de Marseille – ont été mis au jour19. Le lieu

de production a été identifié grâce à la découverte d’un naïskos inachevé et d’autres sculptures abandonnées en cours de réalisation dans cette zone artisanale. Lors de la destruction par les Perses du sanctuaire d’Artémis vers 494 av. J.-C., les

naïskoi ont été enfouis aux limites du temenos et les sculptures

inachevées ont été abandonnées entre le sanctuaire et l’atelier. Il est possible d’imaginer une situation comparable à Marseille : vers 500 av. J.-C., la rue Négrel est remblayée et semble avoir été intégrée à l’enceinte de la ville lors d’une extension importante ce qui provoqua probablement la disparition de la zone artisanale, située au pied de la butte de la Roquette. Si le sanctuaire de la déesse assise et son atelier se trouvaient à proximité immédiate, on peut supposer leur destruction à la fin du vie siècle ou au début du ve siècle

av. J.-C., et la récupération des sculptures qui auraient été enfouies dans un même dépôt, dont le terminus ante quem se place à la même période.

17 Gantès 2001.

18 Rohaut 2017, p. 132-146. 19 Rohaut 2015.

Personnage féminin debout dans un

édicule (époque impériale)

La sculpture, conservée au musée d’Histoire de Marseille et traditionnellement appelée « stèle d’Attis », représente un personnage féminin debout, les bras levés, dans un édicule rectangulaire ouvert sur trois côtés (fig.  13). Une étude récente a permis de dater la sculpture à l’époque impériale et de la dissocier de l’ensemble des naïskoi archaïques de la rue Négrel, auquel elle était associée depuis 186620. Cependant,

la documentation ne permet pas à ce jour de lui restituer un contexte de découverte fiable.

Analyse de la pierre

En 1866, A. Conze proposait la première notice détaillée de la sculpture et confirmait l’appartenance de celle-ci au dépôt de la rue Négrel, notamment par l’identification d’une pierre comparable aux naïskoi archaïques. Plusieurs chercheurs ont fait remarquer ensuite que le matériau semblait différent, plus

20 Rohaut 2018b ; Rohaut, Bromblet 2019.

Fig. 13 : Musée d’Histoire de Marseille, inv. 1983.7.449 (cliché C. Almodovar et M. Vialle, Musées de Marseille)

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Nouvelles recherches sur la sculpture en calcaire en Méditerranée p. 53-65 dur, sans toutefois remettre en question cette association. En

2016, une analyse pétrographique a donc été réalisée à partir d’un petit prélèvement pour caractériser la nature de la pierre et pour confirmer ou infirmer les doutes énoncés. Les résultats détaillés de cette analyse sont en cours de publication21.

Sous la loupe binoculaire, l’échantillon de pierre montre un calcaire coquillier relativement compact, à grain moyen (1 à 2 mm), de couleur jaunâtre (fig. 14), avec de nombreux débris de fossiles (bioclastes). En lame mince, au microscope optique polarisant, ce calcaire bioclastique présente – selon la zone observée – deux microfaciès qui correspondent à deux textures différentes et juxtaposées : le premier correspond à un microfaciès de type packstone constitué d’une matrice carbonatée sombre, finement cristallisée (micrite ou boue

21 Rohaut, Bromblet 2019. Le rapport d’analyse est disponible au pôle scientifique du CICRP : Bromblet 2016a.

carbonatée) dans laquelle sont noyés de nombreux débris de fossiles marins (fragments d’échinodermes, lamellibranches, gastéropodes, concrétions algaires…) et de pellet de tailles millimétriques ou submillimétriques (fig.  15). Le second microfaciès est de type grainstone avec une phase carbonatée sparitique à gros cristaux limpides de calcite drusique, dont les dimensions décroissent vers le centre des pores, ou en mosaïque, qui cimente les mêmes grains bioclastiques que dans le premier faciès (fig. 16). La pierre contient aussi quelques grains de quartz fins et anguleux (< 0,2 mm) ainsi que des grains ou des plages argileuses jaunâtres.

Les caractéristiques de ce calcaire bioclastique d’origine marine sont typiques de la pierre de La Couronne jaune ou rose, qui est une molasse tertiaire datée du Burdigalien. Les carrières se situent sur la commune de Martigues, à quelques

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Fig. 16 : Microfaciès de l’échantillon en lame mince (lumière polarisée, non analysée x 25). Zone de type grainstone (cliché Ph. Bromblet, CICRP) Fig. 15 : Microfaciès de l’échantillon en lame mince (lumière polarisée, non analysée x 25). Zone de type packstone (cliché Ph. Bromblet, CICRP)

dizaines de kilomètres à l’ouest de Marseille22. Elles semblent

avoir été le premier fournisseur de pierre à partir du iie siècle

av. J.-C. Les microfaciès observés sont très similaires à ceux des échantillons du quai de la corne du port et du parement intérieur de la tour sud des remparts hellénistiques de Marseille, qui ont été analysés dans une étude récente23.

Si l’identification de la pierre permet de différencier la sculpture de l’ensemble des naïskoi de la rue Négrel, elle permet également de confirmer son origine locale, Marseille ou sa région.

22 Pédini 2013. 23 Bromblet 2016b.

Un document exceptionnel

Si le buste dit « de Milon », daté de la seconde moitié du iie siècle ap. J.-C., soulevait déjà la question de la possibilité

de sculpter en ronde-bosse la pierre de La Couronne, le personnage féminin debout dans un édicule offre un nouvel exemple, plus ancien, de son emploi ponctuel en sculpture dans l’Antiquité. Principalement utilisé pour la construction, le calcaire de La Couronne est en effet généralement considéré comme inapte à recevoir une taille trop fouillée, et rares semblent ses faciès qui autorisent la sculpture en raison de ses caractéristiques (grain pouvant être fin, présence plus ou moins importante de fossiles). La bonne tenue d’arête du matériau permet toutefois la confection de bas-reliefs, de stèles ou d’ornements architecturaux comme en témoignent l’acrotère d’angle trouvé dans les fouilles de l’Alcazar et les bas-reliefs de Saint-Julien-les-Martigues24. Toutefois, si le

personnage féminin central de notre sculpture, réalisé en haut-relief, se détache très nettement du fond de l’édicule, il n’est pas complètement indépendant du cadre architectural auquel il est associé. La raison de cette mise en œuvre résulte peut-être de la nature du matériau, à grain moyen et coquillier, qui rend la pierre fragile pour la réalisation d’une réelle ronde-bosse. L’utilisation du faciès jaune est par ailleurs surprenante dans la mesure où son emploi était, jusqu’alors, considéré comme rare dans l’Antiquité25.

À partir de l’étude technique de la sculpture, on observe que l’édicule n’est pas quadrangulaire mais irrégulier, presque trapézoïdal. L’arrière présente un piquage important à la pointe trahissant la phase de dégrossissage (fig. 17). Les traces d’outils indiquent que l’arrière de l’objet n’était pas prévu pour être vu. Au contraire, les côtés de l’édicule et le lit de pose ont été travaillés au ciseau droit, dont on observe encore les traces, pour éliminer les irrégularités et aplanir les surfaces (fig. 18). Aucun élément n’indique que la sculpture était posée sur une base ou qu’elle appartenait à un ensemble plus important. Grâce aux traces laissées dans le fond de la niche, il est possible d’affirmer que l’intérieur de l’édicule a été dégrossi à la pointe, ce qui a permis d’éliminer l’excédent important de matière et de détacher le personnage du fond. Si sur l’intérieur de la voûte et la partie droite du fond figurent encore les traces de la pointe trahissant cette phase, la partie gauche a été reprise au ciseau droit de manière grossière (fig. 13). Devant la difficulté de l’artisan sculpteur d’accéder à cette zone, ce dernier a probablement choisi de ne pas reprendre la totalité du fond de l’édicule qui constitue une zone difficilement accessible. Le pan gauche du chiton, dont les contours sont seulement incisés grossièrement, témoigne probablement de cette difficulté. À la différence du fond qui n’a pu être égrisé, un soin particulier a été apporté à la réalisation du personnage

24 Pédini 2013, p. 178. 25 Pédini 2013, p. 187-188.

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Nouvelles recherches sur la sculpture en calcaire en Méditerranée p. 53-65

Fig. 17 : Musée d’Histoire de Marseille, inv. 1983.7.449, arrière (cliché L. Rohaut)

féminin, en particulier la chevelure et le diadème, et du décor de volutes ornant la partie supérieure de l’édicule.

Bien qu'exécutée dans une pierre difficile à sculpter, comme en témoigne la réalisation grossière des bras et une raideur technique dans le rendu de certains détails, on notera cependant l’originalité iconographique de cette sculpture qui ne trouve à ce jour aucun parallèle26. L’absence de

documentation sur sa provenance, aujourd’hui douteuse, ne permet pas d’identifier son atelier de production, d’autant plus que ce document reste exceptionnel. La question de la localisation des ateliers spécialisés, aux époques hellénistique et impériale à Marseille, reste difficile à aborder malgré la découverte dans la ville d’un nombre important de sarcophages en calcaire de La Couronne27.

Conclusion

À Marseille, les naïskoi de la rue Négrel forment un cas exceptionnel et isolé. Alors que cette production en calcaire disparaît, aucune autre ne prend le relais à cette échelle. Ces sculptures sont les rares témoignages d’un atelier spécialisé de sculpteurs à Marseille, à l’époque archaïque, probablement proche d'un sanctuaire, celui de la déesse assise. Les naïskoi témoignent de l’enthousiasme créateur des artisans massaliotes, à une période où l’artisanat local est en plein essor. Longtemps associé à ces sculptures archaïques, le

26 Rohaut, Bromblet 2019. 27 Pédini 2013, p. 184-185

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personnage féminin debout dans un édicule ne doit plus être assimilé à cet ensemble. Sculpté en calcaire de La Couronne, ce document offre un nouveau témoignage de l’usage de ce matériau par les artisans-sculpteurs.

Alors que les sculptures étudiées ici sont connues depuis longtemps et ont fait l’objet de nombreuses publications portant principalement sur leur iconographie, l’analyse technique constitue un apport important pour la compréhension de ces documents archéologiques et enrichit nos connaissances sur l’artisanat de la sculpture en calcaire à Marseille dans l’Antiquité.

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