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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Environnement, éducation et milieu urbain

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Academic year: 2021

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ET MILIEU URBAIN

François LAPOIX Muséum de Paris

MOTS-CLES : EDUCATION ENVIRONNEMENT MILIEU URBAIN

PLURIDISCIPLINARITE - CITOYEN - RESEAU - PRAGMATISME.

RESUME : Cet atelier avait pour objectifs l'évaluation et la prospective de l'éducation à l'environnement urbain à travers un certain nombre d'expériences et de témoignages recueillis par ses animateurs. Il semble que ce nouveau type d'éducation prend un excellent départ et mérite d'acquérir ses lettres de noblesse en particulierà partir de la pluridisciplinarité, du pl uripartenariat, du développement d'un certain pragmatisme et de la conception d'un nouveau citoyen responsable et compétent.

SUMMARY : This workshop aimed at evaluating and prospecting urban environment education with the help of a certain number of experiences and testimonies gathered by the organisers. It would appear that this new type of education off to a fine start and certainly deserves recognition, in particular with a view to pluri disciplinarity, pluri partnerships and the development of a certain form of pragmatism together with the concept of a new responsible and competent citizen.

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1. L'ETAT DES LIEUX

La place importante que prend actuellement le milieu urbain fait que l'on est obligé de mettre en place, et ceci rapidement, un processus de recherche et de communication sur l'environnement dans ce domaine.

Actuellement, il faut savoir que la recherche urbaine ne représente, en France, que 2à3%du budget total de ce secteur et qu'en matière de communication, on aàfaire à des initiatives peu adaptées au public,malcoordonnées et souvent disparates.

La place croissante prise par la ville dans notre vie quotidienne fait qu'il est donc indispensable de réfléchir sur sa conception, son aménagement, sa gestion et son devenir.

On est actuellement confronté à trois attitudes relayant d'ailleurs certaines conceptions de l'écologie du milieu urbain :

- La conception "naturalisante" ou "naturbaniste" qui met en avant les problèmes posés par l'existence et le maintien d'une flore et d'une faune en villeà travers, en particulier, les notions d'espace vert ou de "trame verte". On y associe souvent l'eau qui devient le complément indispensable de cette biocénose allant du jardin individuel à la forêt périurbaine en passant par le square et le parc. La nature en ville doit être animée et peuplée par une faune rélictuelle, temporaire ou introduite. Nous retrouvons ici l'attitude de certains écologistes urbains tels que Paul Duvignaud et Mme De Smet au sujet de l'écosystème "Urbs" Bruxellois.

A cette attitude très utile, correspond une certaine conception de l'animation et de l'éducation à l'environnement qui privilégie la nature en ville et s'exprime notamment à travers le Jardin Botanique de Colombes en Hauts-de-Seine, Paris-Espace-Nature et la Maison de la Nature de Boulogne.

- La conception "génie écologique", plus récente, s'appuyant sur un acquis scientifique et technique de très haut niveau et une pratique d'ingénieur, constitue le second volet possible.

Indispensable à une gestion intégrée du patrimoine urbain, elle s'apparente en partie aux diverses pratiques d'ingénieurs "nourris au lait" de l'écologie appliquée à l'aménagement.

Il s'agit là d'une série de "cas d'école" modulables, moyennant quelques adaptations,àdes problèmes concrets mettant en jeu le bruit, la pollution de l'eau et del'air, les déchets et les nuisances esthétiques.

On sait ici généralement "faire avec beaucoup de panache" des réalisations performantes et le plus souvent moins coûteuses que les pratiques habituelles et classiques des ingénieurs dans les villes. On peut citer le lagunage des eaux commeàMèze, le compostage des ordures ménagères, les équipements anti-bruit utilisant végétation, buttes de terre et écran, les espaces verts résistants aux pratiques de loisirs, ...

A celte seconde conception correspond toute une information et toute une éducation spécifique s'adressant à l'ensemble des partenaires techniques comme les ingénieurs et techniciens municipaux, les élus àtravers leurs associations spécialisées et des étudiants tels que les éco-conseillers de Strasbourg et les éco-conseillers urbains de l'Ecole d'Architecture de la VilletteàParis.

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- La troisième conception, plus environnementaliste et globalisante, viseàmettre en place une politique locale intégrée, pluridisciplinaire et horizontale qui regroupe en son sein l'ensemble des diverses interventions précédentes et qui fait la part égale aux sciences pures, aux sciences humaines, aux techniques etàun certain pragmatisme.

L'homme est ici très présent avec ses interelations complexes développées au sein des groupes sociaux et au sein de son environnement, physique, chimique, biologique, psychique et sociologique. Il s'agit de détails souvent inexplorés, de "grains de sable", qui assurentlelien entre les diverses politiques en présence. Elles donnent la possibilité à l'homme de vivre en harmonie avec lui-même et avec son environnement. C'est un peu ce qui a été développé avec force par Christian Garnier, Philippe Mirénowitch, Claude Leroy et François Lapoix. Et c'est aussi ce qu'a tenté de montrer la bande magnétoscopique de la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports d'Ile-de-France.

Nous somme ici dans le "vif du sujet" en matière d'éducationà l'environnement urbain. C'est le besoin de flâner, de chalander, l'envie de..., l'écologie des transports, les jeux et la rue aux enfants, le respect des autres, le soutien apporté aux marginaux de la ville (handicapés, adolescents, vieillards,...).

C'est aussi cela qui fait de l'éducation en matière d'environnement urbain une procédure originale, difficile à mener et à distinguer de l'éducation classique. En effet, un nouveau facteur intervient en force, l'être humain avec ses envies, ses comportements, ses contradictions et ses besoins complexes et souvent difficiles à qualifier. .. tout cela étant plongé dans une brume environnementale aux contours les plus souvent indéchiffrables. C'est aussi ici qu'apparaissent les notions d'enracinement, de liberté, de citoyenneté et de militantisme (FRANCAS, Conseils Municipaux d'enfants, les Rues de l'Avenir, le CODEJ, les réseaux des APIEUS, ...).

Longtemps inspirée de l'éducationà l'environnement naturel et historique, celle qui se consacre doncàla ville ne fait donc que commencerà travers des initiatives nombreuses, originales, dispersées et trop souvent parcellaires, la flore, la faune et quelquefois l'architecture restant le plus souvent les thèmes dominants.

2. ALORS, L'EDUCATION A L'ENVIRONNEMENT URBAIN C'EST QUOI ?

Il semble en réalité que c'est en tentant de réaliser un véritable "melting pot" des trois conceptions décrites plus haut que l'on pourra mettre en place une véritable politique de communication efficace en la matière.

Les participantsàl'Atelier ont d'ailleurs soutenu cette position en mettant en évidence les diverses conditions de mise en oeuvre d'une telle politique éducative.

Elle doit s'appuyer et comporter en amont une parfaite connaissance du milieu concernéà

travers, comme c'est le cas à Savigny-le-Temple ou à Besançon et à Montpellier, la mise en place d'études scientifiques préalables ou concomitantes menées au titre du Programme MABIUNESCO.

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"Qualité de la vie, qualité de la ville", au titre APIEU sur les déchets comme Besançon ou sur les sentiers pédagogiques urbains commeà Montpellier.

Toute démarche didactique réclame en effet de s'appuyer sur des recherches sérieuses en assurant le transfert des connaissances ainsi acquises vers les divers publics concernés.

En aval, ce transfert réclame une pédagogie d'approche particulière systémique, pluridisciplinaire, de terrain et du quotidien et essentiellement basée sur l'analyse de cas concrets et la réalisation de "projets" d'accompagnement. Ici sciences pures, sciences humaines, techniques et un certain pragmatisme président àl'élaboration d'une didactique "tout azimut" qui utilisera une multitude d'outils pédagogiques allant de la simple flânerie de prise de contact au travail plus sophistiqué en passant par le discours (analyse du paysage urbain), croquis, photographies, prises de son, réalisation de "kits de connaissance" (malles pédagogiques du Secrétariat d'Etat Jeunesse et Sports) et d'interviews (APIEU d'Arras).

Il s'agit de mieux accéderàla connaissance du milieu en laissant les participants choisir le moyen leur convenant le mieux pour mener la lecture ou la découverte. Certaines personnes sont en effet plus visuelles qu'auditives, ou plus kinésiques que visuelles.

Cette démarche est complexe car elle demande de la part des participants et des animateurs un sens du réel, un goût de la communication, une expérience et une "culture générale". Il est en effet indispensable de pouvoir comparer les situations vécuesà d'autres afin d'en faire ressortir les traits principaux et l'originalité souvent d'ailleurs sous forme de "flashes". Les échanges de vues qui ont eu lieuàce sujet dans l'Atelier ont mis en évidence la complexité de certaines situations et la place privilégiée qu'occupe dans ce processus "l'analyse du paysage". De nombreuses questions se posent encoreà propos de ceUe dernière technique qui doit s'inspirer de la notion, chère aux Québécois, de centre d'interprétation ou de sentier d'interprétation. Il s'agit de donner confiance, de guider discrètement l'observateur quel qu'il soit dans le milieu, de lui faire acquérir par "le projet" les outils indispensablesàl'analyse du site devant lequel il est.

En aucun cas l'animateur doit faire le travail pour lui-même mais il doit être la "véritable courroie de transmission" entre lui et le milieu. Il y a là pour les participants et les animateurs la nécessité de se défier des "erreurs d'interprétation" et de s'en servir dans une pédagogie de projet. Mais, comme l'ont montré beaucoup de participants, ceUe phase de découverte, si elle est capitale, n'est pas tout. En effet, le "biotope humain" se doit d'être découvert aussià travers les hommes et les systèmes sociaux qu'il accueille. On est ici à un niveau plus complexe où les sciences humaines prennent le dessus avec leur part de pragmatisme et d'interprétation. C'est l'un des domaines de l'éco-éthologie humaine illustrée aux Etats-Unis par H.G. Hall, en Belgique par Paul Sivadon et en France par Claude Leroy.

La connaissance de ceUe facette du milieu urbain impose de s'y immerger en le parcourant, en l'écoutant et en réfléchissant à ses tenants et ses aboutissants. Le mot, le vocabulaire, le comportement, les symboles, les signes, les représentations y prennent une place importante. Il s'agit avec un minimum de souris de linguistique et de sémiologie de décrypter l'environnement naturel, social et humain. On retrouve ici Umberto Eco et ses livres "la structure absente", "l'oeuvre ouverte"

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et"lesigne: histoire et analyse d'un concept", Souvent les mots qui servent à décrire un lieu sont riches de sens et porteurs de messages. Il ne faut pas cependant tomber dans le mysticisme.

Cette approche, telle qu'elle apparait suite aux discussions, pose un certain nombre de questions qui ont été en partie résolues à partir de la présentation orale de l'APIEU de Besançon et écrite de celui de Montpellier.

3. LES APIEU, QU'EST-CE·QUE C'EST?

L'APIEU de Besançon, la ville, ... une passion, ... est issu de la signature d'un protocole d'accord entre la Ville et le Ministère de l'Environnement en 1983. Il est une émanation du CPIE de Franche Comté dont l'origine remonte à 1979.

Installé dans la Tour de la Rivotte, il a bénéficié au départ de subventions du Ministère de l'Environnement et de la Municipalité et assure actuellement, grâce à des études, son auto-financement.

Ses actions multiples et diversifiées visent essentiellement à :

- Larecherche, l'étude et la réflexion sur le milieu urbain avec la mise en place d'élUdes sur les déchets par exemple pour certaines communes de Franche Comté.

- Des actions pour un large public à l'aide d'expositions et de documents pédagogiques comme la forêt vivante, la lecture du paysage, Besançon une ville et ses forêts, fleurir balcons et fenêtres, ...

- De multiples actions en direction de publics spécifiques tels que le milieu scolaire, le "grand public", le milieu associatif, la formation de formateurs, ...

Son personnel comprend: une animatrice directrice à plein temps, deux animatrices géographes et sociologues à mi-temps, un professeur mis à disposition par l'Education Nationale, un objecteur de conscience, des bénévoles et une secrétaire à mi-temps. Un comité de pilotage devenu conseil d'administration gère cette association, loi de 1901 depuis 1988 et labelisée CPIE en 1990.

"II s'agit de former des citoyens conscients, responsables et solidaires à partir d'une meilleure compréhension du milieu urbain et d'une approche globale de l'environnement urbain. Cette dernière favorise une prise de conscience du milieu, de ses richesses et de ses problèmes, en permettant l'acquisition de connaissances sur les divers thèmes qui constituent les éléments de la vie urbaine. Cette approche, étudie aussi les diverses interactions entre ces derniers éléments en vue de faire acquérir aux partenaires de nouveaux comportements vis-à-vis de l'environnement. Les méthodes pédagogiques s'appuient sur une étude globale du milieu, directement en contact avec les réalités locales. Elle privilégient l'observation sur le terrain, fondement de toute réflexion, et approche synthétique du milieu".

L'APIEU de Montpellier-Mèze, quant à lui, suit à peu près la même politique.

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Ses actions visent aussi le milieu scolaire avec le recours aux "colporteuses de l'environnement" qui sont des animatrices circulant dans les classes primaires avec des mallettes d'intervention qui restent ensuite sur place. Cette opération qui débute doit toucher 400 classes soit 10 ()()() élèves.

De même, la mise en place dans les classes primaires de l'opération "Pélican" de France Nature Environnement visantàrécupérer les bouteilles plastiques etàles recycler avec les industriels du GECOM constitue une excellente animation scolaire. Une opération "Déméter" ou "Trisélec" doit suivre permettant de promouvoir les fameuses deux poubelles (l'une pour les matières organiques et l'autre pour le reste). Un centre de tri doit compléter ce dispositif.

Des opérations de masse concernant le "grand public" comme les sentiers de découverte de Mère, le topo-guide urbain de Montpellier et le concours d'épouvantails en matériaux récupérés aux déchetteries de Montpellier et de Mèze s'ajoutent aux nombreuses sortiesàthème mises en place.

L'ensemble de ces actions relayées par les autres APIEU réunis au sein de l'Union Nationale des Centres Permanents d'Initiation àl'Environnement prennent corps et permettent, en France l'élaboration d'une doctrine de l'éducation à l'environnement urbain.

Le Réseau Ecole et Nature, depuis ses rencontres de Marly-le-Roi de 1988, a développé un groupe de travail sur ce sujet faisant l'inventaire des organismes qui pratiquent l'éducation à l'environnement urbain, les CAVE, certains centres sociaux, la Maison de la Nature de Boulogne, le réseau des GRAINES et Eco-Format agissent dans le même sens.

4. QUELS SONT LES OBJECTIFS ET LES MOYENS DE L'EDUCATION A L'ENVIRONNEMENT URBAIN?

lis sont multiples, divers et complexes tellement le public auquel elle s'adresse est diversifié. Il y a tout d'abord les élus qui ont besoin de se recycler dans les divers domaines qui concernent l'environnement urbain et le génie écologique. Déjà réalisée par le Centre de Recherches d'Urbanisme sous la direction de J.P. Muret, elle est maintenantlefait des diverses associations politiques d'élus et des multiples associations d'élus spécialisées en environnement. Il s'agit d'une formation technique, de savoir-faire plus que d'une gestion intégrée de l'environnement.

Il y a ensuite les spécialistes, les ingénieurs et techniciens municipaux et les spécialistes des espaces verts et d'hydraulique qui reçoivent une formation spécialeàMèze,àl'Ecole du Breuil, à l'Association des Ingénieurs et Techniciens Municipaux, auprès des Directions Départementales de l'Equipement du Centre d'Information et de Documentation sur le bruit

On rencontre aussi les formateurs de formateurs qui doivent disposer àla fois d'outils techniquesàjour et d'outils pédagogiques performants. C'est dans ce domaine que s'oriente les actions du Parc Forestier National de Sevran à travers le Pôle National de Formation à l'Environnement Urbain qui, dès avril 1991, engage la formation de 200 animateurs urbains pour les quartiers "chauds" avec la Délégation Interministérielle à la Ville et la Délégationàla Qualité de la Vie.

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Il reste beaucoup de choses à faire dans ce domaine avec les animateurs socio-culturels, sponifs, de rue, les enseignants et les APIEU.

Quant au public scolaire, les APIEU font avec lui un énorme travail d'une grande efficacité comme nous avons pu nous en rendre compte. Il ya là un champ d'expériences varié et riche d'enseignements qu'il est indispensable de développer.

L'initiation du "grand public", excepté au sein des APIEU présente une certaine dispersion des efforts préjudiciable à la qualité des prestations effectuées. Ilya ici un gros effort à l'Atelier.

Ce rapide tour d'horizon fait naître de nombreuses questions que se sont d'ailleurs posés les participants à l'Atelier;

• Quelle place occupent les animateurs urbains et les APIEU au sein des diverses structures du Ministère de l'Education ?

Elle devient plus importante car les enseignants sont de plus en plus confrontésàune demande dans ce domaine et non pas la formation requise à ces nouvelles techniques.

Malgré tout quelques réticences au niveau de l'accueil voit le jour au sein de certains établissements scolaires.

• Est-il possible à partir de telles pratiques éducatives de changer les mentalités ?

Il semble que oui surtout au niveau du jeune public qui ensuite, joue le rôle par "effet boule de neige" de retransmetteur des messages auprès des parents et amis. Il faut cependant, pour que ce processus prenne toute sa valeur, qu'il soit étroitement intégré dans une "filière de communicationà l'environnement" qui concerne l'école, le péri-scolaire, la famille et la société toute entière. Il ne faut pas en particulier que des "ruptures de comportement" interviennent au sein de cette filière car elles provoquent chez l'enfant le doute.

• Quelles sont les structures qui financent ce type d'Ateliers ?

En général les collectivités territoriales, les syndicats intercommunaux et l'état un peu plus rarement. Les APIEU cherchent, par des études, à s'auto-financer.

• Peut-on donner des recettes en matières d'animation en milieu urbain ?

Il semble que comme en éducation à l'environnement, il n'existe pas de recettes toutes faites mais des lignes de conduite, un savoir-faire adaptable et un certain empirisme qui permettent d'adapter les expériences vécues aux conditions de l'animation.

• Existe-t-i! un profil d'animateur urbain ?

Oui, qui rassemble surtout de bonnes connaissances scientifiques générales, des connaissances pointues dans un domaine, des techniques, un savoir faire, un sens de l'écoute et du regard, "une envie de", une bonne pédagogie et un amour de gens et des choses.

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5. CONCLUSION

L'éducation du milieu urbain possède un grand avenir car elle doit permettre aux divers partenaires de la ville de se connaître, de connaîtrelemilieu, d'agir ensemble, de faire la ville en tant que citoyensàpart entière, enracinés dans leur territoire.

Pour que ses effets prennent toute leur efficacité, il est nécessaire qu'elle soit pluridisciplinaire, pluripartenariale, mêlant sciences, techniques, savoir faire, didactique et un certain pragmatisme.

Il s'agit pour ceux qui seront les principaux porteurs et les formateursàtravers des structures comme les APIEU ou des réseaux comme les GRAINE, Ecole et Nature ou ECO-Fonnat, de fournir des axes de réflexion, des indicateurs de l'état de la ville, des façons d'être et des savoir-faire permettant aux divers partenaires de ce mode d'éducation d'être ou de devenir des citoyens à part entière.

6. BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE

Ecologie, éducation, environnement. Document INRAP 72, avril 1988. Dijon, 1988.

Education à l'environnement urbain. Compte rendu du colloque Graine/Ecole et Nature, septembre 1987. INJ Marly le Roi GRAINE. Paris 1988

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ECO(U)1972.Lastructure absente, Mercure de France, Paris.

GIORDAN (A) ET SOUCHON(C)(1991).Une éducation pour l'environnement, Guides pratiques Z'. Editions, Nice.

LABORIT(H)1986.L'homme et la ville. Collection Champs, Flammarion, Paris.

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