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Etude sur les ravageurs du chou et en particulier sur la mouche du chou, Hylemya brassicae Wiedemann (Diptera:Anthomyiidae).

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Texte intégral

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ETUDE SUR' LES RAVAGEURS DU CHOU'"

. ET

EN

PARTICULIER SUR LA MOUCHE DU

caou,

.

HYLEMYA BRASSICAE WlEDEMANN (D~RA 1 ANTHOMYIIDAE)

..

~ par Charles Vincent " i 1 ~\ \"

"

Thèse soumise à la Faculté des Etudes Graduées ,

et de

la

Recherche en accomplissement pa~lel des exigences'

en vue de l'obtention du grade de

Maltrise ès, Sciences (M. Sc.)

-' / '

Departmen\ of Entomology McG1ll Un1versity

Montréal., Québec f carl'ada.

..

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" Aotlt 1980

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RESUME Thèse de

Maltrise Charles Vincent

J

Entomologie

, 'ETUDE

suR

LEs

RAVAGEQRSI' DO) CHOU ET EN PARTICULIER SUR' LA MOUC1IE DU CHOU,

HYLE~YA BRASSIOAE WIEDEMANNj(DIPrERA: ANTHOMYIIDAE).

Le niveau de dornmag~ économique d'Hylemya brassioae attaquant le chou

'1

est établi en~nfestant artificiellement des plantules à raison de O.

5,

la et 20 'oeufs par plant. Les rendements des choux: infestés avec 20 oeufs

par plant sont significativement inférieurs aux-rendements obtenus avec

les traitements 0,

5

et 10 oeufs par plant.

l, J ~

La, comparaison des pi~es jaunes à l'eau avec les pièges coniques

ié-o

vèlE! l ' efficacité de ces derniers dans un contexte de lutte intégrée. Les

'.

adultes d' Hylemya brassicae ont émergé avant l'accumulation de 192

degrés-;

.

,

jou~s (base 6OC),'et les ~ommets des Qcaptures se situent dans les

~nter-valles 314-398, 847-960 et

1446-1604

degrés-jours.

Les altises asso~iées\aux crucifères culnivés ont été capturées à

l'aide de pièges

à

,l'eau j~une~. Il s'agit de-Ppyllotreta crucifèrae G~eze,

Psylliodes punc~ulata,Melsh., Phyllo,treta striolata (F.) et'Phyllotreta

bi-pustulata (F.),

représentant,respectivem~nt'92,3,

4,4, 3,0 et 0,).% des

cap-" ,

tures totales de la saison o

1979.

Les rapports des sexes de s spécimens cap-

turés de

f.

cruciferae et

~.

striolata sont·

Signi4ièativ~ment ~fférents

de 1:1. 1 • 1 \ ," 1

..

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(3)

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--.---M •. Sc •. Thesis .~ .. - ~ ____ ... ..,._>JO _ ... ...,.,...,. ... ___ • ___ ... " .... ( ~..-.-..

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--ABSTRACT Charles Vincent /

STUDY ON CAJiŒAGE. l'ESTS"

IN PARTICULAR ON CABBAGE MAGGar,

HYLEMYA BRASSICAE WIEDEMANN.( DIPI'ERA: ANTHOMYIIDAE)

. Entomology

The economic in jury level of HyIem~a brassicae attaek,ing cabbage i5

/

established by means of artificial infestation of seedlings with 0,

5,

10

("

and 20 eggs per plant. YieJ#:ls. of cabbages injfested with 20 eggs per plant

, p

are significantly lower than yields obserVed with treatmertts 0, 5 and 10

eggs per plant.

In'an integrated pest management oonte~t, conieal traps were obsefrVed

,

.

to be more ef~icient than yel10w water traps. Adults Hylemya brassicae

e-merged before 192 day-degrees (base 6°0), ând peak captures

o~cured

in

be-:-tween

314-398, 847-960

and 1446~1604 day-degrees.

Fl~a beetles associated with cultivated crucifers ~re capt~ed . with ,

yellow water traps. These are Phyllotrèta eruciferae çoeze"Psylliodes

.

.

,E,unctulata Melsh., Phyllotreta striolata (F.) and Phyllotreta bipustulata ..

(F.), rSspectiveIy aceounting for

92,3,

4,4,

3,0

and

0,3%

of total catches

\. " '

~r

'summer 1979. Sex ratio of trapped

~pecime~s

of

f.

cruciferae and

R.

stà2}ata were both

signific~tly

different from 111: •

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-~ ... ~ . .-_ .... -.... _-. ! 1 REMERCIEMENTS

Je remercie mon directeur de thèse, J.e.nr.-R~K.'Stewa.rt, pour

les-en-"

co),U'agements et COnseils qu'il me prodigua. au cours de c'ètte

~tude.

Je tiens également à_rem~rcier les personnes suivantes.

1 • ri ~

Dr.

è.

Ritchot, entomologiste à la Station de Recherches AgricoJ.es de

Saint-, '

Hyacint.he (M.A.P.A.Q.); qui, me

pr~t.a

sa collection

personn~;tie

'de

tirés-à.-part et. me prodigua de précieux consefls f

,

Dr. J.F. McAlpine, diptérologiste de l'Inst.itut de'Recherches

Biosystémati-ques,

Ministèr~

de l'Agriculture. du Canada à' Ottawa, pour son aide

à

l '

{1

(J dentification des spécimens de Diptères J

"

Dr. L. Lesage, coléoptériste de 1 t Institut de ,Recherches Biosystématiques

à Ott~wa, pour son aide

à

l'idet1tif~cat1Qn des s~cimens de Coléoptères;

~

.

Dr. R.H'. Parry, coléoptériste de l,'Université Carleton à Ottawa., ausâi pour

t> .. " \" D

son aide à l'identification.des spécimens d~ Coléoptè~es;

, D

'M. A.' Dion,' directeur de ia Station de Défense des CuJ.tures à l'Assomption

,

.

(M.~.P.A.Q.), qui m~ permit d'é~hantÙlonner des pupes en 197~ et

1979t ,_ .

...--~-M. P. Dagenais. étudiant 'au Collège Macdona.ld, pour son aide au champ en

1979;

Mlle. J. Lapierre, étudiante au ColJ.ège Macdonald, pour son aide au champ

,..

en 1978,

M. R. Da.llenba.ch, ~g1sseur de ~ ferm~ au Collège

o~ératlon lors °de.l' éta~issement des parcelles.

Macdonald, pour sa

co-~. G. Boivin et J.-P. Leblanc, étudi~ts au Doctorat" au Département

d'Entomologie,' ont apporté des corrections et critiques constructives aux

manuscrits des chapitres

4

et

5,

et

6,

respectivement. Je leur en s~s

très reconnaiàsant.

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Re~:~' ,e~ d~S

'

aerv!oes agrl.ooJ... du

Qué~:\C.R.S.A.Q.)

(No. MCA-7S,7)O),' Le !.mat,ère

-

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de l',

~duea.tiO~. ~u

\\QuébeC. ,m' a.

é~ement

atcordé. uIl;e bourse 'pendant,

r

du;réé

de cette étude. \ \'

\ ' \ • v

De toutès les ~rsonnes e~ instit~tions (mentionn~es ci-ha.ut ou

ou-, ou-, ' \ 1

bUées ••• ) qui ont re~du ce travail possible, j'ai gaxd.é la plus

importan-\ 'I l

te pour la

~in.

Ce

tra.vfl~ nl':~u:r:ait p~

été possible

s~

le

c~ncours

d'é ma. '

1 \ ! \ p

chaXma.nté compagne, F.

L~"

c~e,

qui a.

\~a.ct.YlO,gr~Phié

le

~usc~t

de cette

thès~.

Quant au reste, to t le support e\ la compréhension qu 1 elle m t

a.ccor-'. ,

\

da au cours de cet ouvrage ont été pour moi inestimables; cette thèâe lui

est donc dédiée.

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1 1 1 , \ :

CONTRIBUTIONS ORIGINALES

J.

On compai-e deux types de pièges servant à paP-t:urer Hy~e~y! brass\9a_e

pour la première fois d'un point de vue statistique et pratique. r

,

,

2. On a 0 bse~~. les degrés:- jours requis pour l'émergence et les s6mmets

. \

des générations d' HYlem;ya br~sicae pour la p:Smière fois au Québec.

:3 •

L'

in:f'e~tat:i.on. a.rtifici~ile

avec #es oeufs d' HYlemy! brassicae a: été

réa.lis~e ~1:1X

la première fois en Amérique du Nord.

) ,

.

4.

~ , ; l , v ..

La dtscussion sur. les seuils economiques met en lum1ere ,pour la

pre-mière fois la difficulté d'application des concepts de niveau de dommage

é-conomique et de seuil éé-conomique d'un point de vue de"mise en marché.

-'

.

\

)

5.

-Les d1fférente~ espèces d'altises associées aux Cruc~fères ~nt ~té

capturées, ~ ~dentifiées. Le rapport des sexes a également été établi. Ceci

" , ' ,

constitue

de

l'infor.mati9n no~vellé pour le ~ébec_

• .'

.

1 1 vi - , . - - - -_ _ _ _ _ _ -""'"r"~. ~---l ' r-l '

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(7)

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TABIE DES MATIERES

RESTJME

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ABSTRACT

.

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., REMERCIEMENTS ~

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CONTRIl3tJTIONS ORIGINALES

.

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...

TABLE

DJES

MATIERES

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...•.•...••....•...••.

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LISTE DES TAiBLEAUX:' • • • • • • • • • • • . . . t • • • • • • • • • • • • • • • • • '~,' • •• • • ~ .. ..

LISTE DES FIGURES

...

'

....

1. , INTRODUCTION GENERALE

...

'"

...

'

... .

2. REVUE DE LITTERATURE ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

Le chou ... '0' •••••••••••••••••••••• <-' • • • • • • • • • • • •

Importance économique •••• , : •••••••••• , ••••••••••••••••••• , Entomofauné associée a~ crucifères

...

~

...•...••

La mouche du chou

...

Taxonomié, synonymie, nomenclature ••••••••••••••••••••••••

. . . !' . . . .. Distribution Biolegi~ • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ' t ' • • , Générations ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• '" " , Oeufs •••••••••••••••••••••••••••••••••• l' • • • • • • • • • • • • • • • • LarVes'

...

,

... .

Pupes •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• II • • • • • • • , Adultes

...

~

... I.'.

Méthodes de dépistage Q • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • , • • • • • 1 • • Oeufs •••••• ~ ••••••• 1"'_ • • • • • • , • • • • • • • • • • • ' , ' - ' • • • • • • • • • • • • • Larves et pupes •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• '" Adultes •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• Méthodes d'élevage

••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

Dynamique des 'populations • 1 1 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 1 •

Mortalité des divers stades_ •••••••• ~ •••• I • • I • • • • • • • • • • I

Dommages économiques • • • • • • • • • 1 l" • • 1 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Contrôle •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• Ennemis naturels ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• Plantes résistantes Méthodes culturales Chémostér111sation •••••••••••••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••••••••••••• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •• .1 • • • • • Lutte chimique ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• Le seuil économique et le niveau de dommage écon~ue •••••••

Historique- des concepts • • • • • • • • • ~ • • • • • • • • • I • • • • • • • • • • • • • • •

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Le niveau d~ do~e économique de la mouche du chou •••••

EXPERIENCES PRELIMINAIRES

.

• • • • • • • • • • • ., 0 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • '\

,',

Expériences de l'été

1978 ••••.••••• "

••••••••••••••••••••• ' •••••

Synchronisme de l'attaque

Dépistage des adultes ••••••••••••• ',' ••••.••••••••••••••••••

...

~

Infestation artificielle

...

.,

... .

Expériences de l'été

1979

• t" •••••••••••••••••••••••••••••••••

Dépistage des adultes en rela.tion avec l'accumulation

des degrés-jours ••.•.••••••.• ~ ••••....••••.•.•.••..••••.•• 1'

Dépistage des altises, ravageurs secondaires des

cru-cifères •... ~ .•.. · · · ... . .,." ...••... · •.••. j • • • • n' •••

Infestation artificielle •• ! • • • • • ~ • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

NIVEAU DE DOMMAGE ECONOMIQPE DE LA MOUCHE DU CHOJ], HYLEMYA "\

(-DElL'IA) BRASSICAE (WIEDElMANN), ATTA~ANT .. LE CHOU' ••••••••••••••

Résumé •••••• , ••••••••• , •• " •••••••••••• ;e • • • • • • • • • • • • • , • • • • ~.fJ~ •• IntroduC'lflon

· ... .

Matériel et méthodes ••••••••••••••••• ~ •••••••••••••••••• ~ •••• Résultats •...•••...••..•.••••••.•••.••.•••.••.••.••• . ~. J • • • • • • Discussion" • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • t • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Aspect biologique Aspect économique

.

-• • • • • 1 . . . .

...

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C oncluslon ... 1 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ' . ' • • • • • • Références " •..•.•••.. -t . . . .

EVALUATION DEl DEUX TYPES DE PIEGES ro~ LE DEPISTAGE DElS

ADULTES DE LA MOUCHE

ru

CHOU, .HYLEMYA (DELIA) BRASSICAEl

(WIElDElMANN) (DIPTERA: ANTHOMYIIDAE) ••• :::-:: •••••••••••••••••••

Résumé . . . QI • • • • • • • • •• IJ'I • , • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • il • • • • •

Introduction

Matériel et méthodes

...

,

Résultats et discussion •••••••••••••• ~ •••••••••••••••••••••

Choix d'un modèle de piège ••••••••••• ~ •••••••••••••••••••••

Références ·~·t···

,

ALTISES (COLElOPl'ERA: CHRYSOMELIDAE) ASSOCIEES AUX

CRUCIFE-RES CULTIVEES AU QJEBEC • • • • • • • • • • • • • • • • • • • fi • • • • • • • • • • • • • • • • • •

"

...

Résumé Introduction

·

... .

Matériel et méthodes ... 1'"1 • • • • • • fi • • • • • • • Résultats et discussion

...

~

... .

Conclusion Références • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 's.

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viii -

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38

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45

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47

50

50

51

51

55

56

58

59

59

65

69

71

72

74

75

75

76

81

83

,-1 :

(9)

7.

DISCUSSION ET CONCLUSION ~RALES

..••..•..••...•...••.

8. REFERENCES f:t\, ~. ' • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • « • • • • • • • " li / ' ix Page

85

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(10)

i Tableau

.r-1.

4.

8. 10.

LISTE DES TABLEAUX

"

Noms latins utilisés daits différents pays pour dési-"gner la mou:he du chÇ)u, H;y~em:Œ: brassicae ( ... , •••• ",. ~

Plantes utilisées comme indicateurs phénologiques pour

la prédiction de

J.'

émergence de la première génération

d'a.duJ.tes d'Iiylemya brasslcae •••••••• e • • • • • • o • • , • • • • • • •

Intensités de :ponte d'Hylemya brassicae sur différen-o

""

tes plantes hôt,~s,

dans

différents pays •••••• ,e . . . .

Liste des préda~eur;:; des différents stades d'!!;ylemy!- "

bras s icae ••••••••••• 1 • • • • • • • • • III lit • • • • • • • 0 • • • • • • • • • • • • • •

Mesures des plantS--de--choux à la. transp1a.ntati-on, le

31 mai 1979 • • • • • • If • , • • • • • • • • • • • • • • • • 0 10 • • • ,'$ • • • • • • e , • • •

Mesures-des plants de choux à la. mi-saison, le 14 j~in

1979 't;\' e , • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ~ • • • • ., é ~ •••••

Mesures et rendements des plants de choux' à la récolte,

le 30 juillet 1979 •••• 0 . . . 0 e 0 . . . >. 0 • • • • lo 0 • • •

Corrélation linéaire simple entre différentes varia-bles de captllre .. lit • • • • • • Il • • • • • • • • •

.

fi • • • • 0 • • • • • Il 18 • • • • • • •

,-Captures

.c

total de 10 pièges) d'adultes Hylem.ya

~-~ au cours de l'été 1919 ... .

Comparaison entre les pièges coniques et les pièges à

l'eau •....••...• . " $ • • • ., • • 0 • • • • • • • • • • • • • • 00' • • • • • • • " . , , • • •

Captures totales des espèces dl altises assoqiées aux

crucifères en

1979

•..•••••..••

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CI • • •

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66

67

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o

LISTE ilES FIGURES , '

J ~.. ~

Prix ptIoYé aux producteurs par les gross1.stes au ma:r- ,

ohé

oent-ral

de Mont:réal pour le sac de

5011vres

(23

kg)

de

Ch01xx

verts (16

à 18 unitéS) ••••••••••••••••••

/

:rypes' de '~p1èges utilisés pour le dépistage des

adul-tes de la mouche / du cho~ ••••••• ~ •••••••••••••• _ •••••••

. . /

Captures (total de 10 pièges) d'Anthomy11dae au "

cours de l'été

1979 •..•••..•...•••••••••.•••••.•..••••

Courbes de' captures' des altises' associées aux

cruci-~res en

1979,.

Ste-Anne de Bellevue •••••••••••••••••••

1 , ...; ' '0 , : ' ) . j \ ...., ~ :Jd.

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Pâ.ge

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Quoique la mouche du chou soit un ravageur prépondérant des

Cruci:fe-~

.

~

ras cultivées au Québec, une 'seule étude, celle de Ritchot (1968), a été

'entreprise

à

ce jour sur sa biolog1e. Celui-ci se pencha également sl.\t' sa

répression chimique. Il délllontra la présence de trois Diptères phytophages,

soit Hylemya brassicae Bouché (sic), et un complexe des espèces Hylemya

l", " ,..~" '""

.. .. ~ ~1 - \ .

pla tura- liturata. La premiere espece citee est de loin la plus

;m.portan-te des trois, et c'est pourq~oi je l'ai choisie comme sujet de recherche.

Peu d'informations ont 6ependant été recueillies sur 'les adultes, car

~.\ '

.,

à l'époque, les techniques de 'dépistage (i.e. pièges, phéromones,

attrac-tifs chimiques" etc.) n'étaient pas aussi perfectionnées qu' aujourd t hui."

\

Il est important de dépister les ravageurs dès leur appà.r1 tion au ch8Jllp ou

mieux, de prédire la période à laquelle ils devraient apparaître. Pour

dé-pister les adultes de la mouche du chou, il convient d'utiliser le type de

.

Piège le plus efficace, c'est-à.-dire celui qui révèle l'information dési-rée pour un minimum de ressources humaines et économiques.

Il existe

à

l'he~e ac~uelle plusieurs types de pièges dont les plus

uti1is.és sont. les bassins d'eau jaunes et les pièges coniques. Tous deux

ont recours à un attractif chimique,_ l'isothiocyanate d'allyle, pour

aug-menter les captures des adultes. Ces deux types de pièges n'ont jamais,

jusqu'à ce jour, ~té comparés. Deux objèctifs sont alors visés: d'une part

oomparer deux types de pi~ges en vue d'un bontexte de lut,te intégrée, et

"

d'autre part prédire l'émergence et les sommets successifs des générations

d'adult~s à l'aide d'un modèle degrés-jours. \ ,

L'utilisation judicieuse d~s pesticides est un des premiers

objec-~ , t

tifs de tout programme, de J.utte intégrée. Le concept de niveau de do~age

économique (economic injury 1evel) constitue une des approches pour

(14)

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dre cet objectif. Il fauf dpnc une connaissance plus BrPprofondie des rela-tions ~ntre les intensités d'attaque et les rendements qui en résultent.

Ill' s' agit en l' occurence de simuler 1 "attaque dé HylemYa brasslcae ~ Pour

\ '.r~ • . "

\... t' • •

ce fairè, j' ai choisi ~ méthode d'-infestation a.rti:f'1eielle, l'interféren-ce physique 'de cages empêchant toute intervention des autres ravageurs.'

~ .. ~.

.

Cette expérience poS& donc un premier jalon vers l'établissement de seuils ~

économiques l>emettan-: une régie rationnelle des Diptères phytophages' ra-vageant les"Crucif'ères/,

Il existe un lien entre le dépistage et le-niveau de dommage écono-mique. Celui~ci est discuté dans la conclusion générale.

Les a1tise~, ravageurs secondaires des Crucifères, peuvent à

l'occa-sion causer de sérieux dommages au.dé,but de la saison, et retarder ainsi les récoltes. L'utilisation de

ba~s1ns d'~au jaun~s

pour

~~pturer

les adul-tes de Hylemya brassicae a également p,rmiS depuivre l'évolution des

popu-,~ 1)

lations d'altises adultes. Cette étude"est la lpremlère de ce genre au Qué-bec. Il est question qu~ les producteurs québécois se ~ettent

à

cultiver du colza. dans, un }venir ,rapproché. Les altises deviendront alors- des ~­ vageurs prépondérants de cette culture, comme c'est le càs actuellement dans l'ouest canadien (Burgess

1977).

Lès chapit~s traitant des résultats expérimentaux constituent des

,

unités indépendantes et ont été soumis comme telles

à

des périodiques scient.ifiques •

Ce format de thèse, accepté par la Faculté des Etudes Graduées et de "la.Recherche, m'a été recommandé par "mon directeur de thèse, le Dr. B.K.

Stewart.

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5

LE CHOO

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, . La famille des crucifères comprend envi'ron 400 genres. et )000 espèces

dont la plupart sont herbacés. On rencontre la majorité des crucifères \

; <

dans 0 les ~g1ons tem~rées de l' hémisphère norj (Hedge 1976).

Le chQu, Brass1ca oleracea var. cap1tata, est originaire des c<;>tes "

.

'calcaires des Iles britanniques et de l'Europe occidentale. On cultive le chou depuis l'Antiquité et on dit que les Egyptiens le vénéraient. Les Grecs avaient ie chou en haute estime, et des légendes racontent que le

pè-o

re de leurs dieux était également le créateur de cette plante.

Importance économique

Le chou est une plante éconoDÙquement importante. En 1978, 1590 mil-le hectares (ha) étaient en culture dans mil-le monde, et mil-les rendements

s'é-levaient à )2 098 milliers de tonnes métriques (t). Cette même année, la

production canadienne atteignait 11) milliers de t', pour une superficie

to-tale de 4000 ha (FAO 1979).

En 1977, le" Qué;œ'c

~

produit

)6,2%

de la production ca.na.d1enne, soit

40 712 milliers de>, kg

Sur

une superficie de 1946 ha (Ministère de

l'Açi-,.,. ,

culture du Québec

1979).

Soixante-d1x-huit pour cent de la culture du

chou se concentre autour de Montréal, dans les régions agricoles numéro

VI, VU et X (Ministère âe l'Agx1..cult1,lre du Québec 1978).

Entomofaune associée aux crucifères

Plusieurs insectes sont associéS" aux crucifères cu1tivéè~. Au

Minne-,

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Bota, Weires et al. (1973) ont trouvé 220 taxons incluant 21 ordres, 92 fa-milles et 186 genres (178 espèces identifiées). Dans l~Etat de New York, Pimentel (1961) 'rapporte 206 taxons (177 espèces), et en Californie Oat-man et Platner (1969) en trouvèrent 3?5 espèces.

A l'instar de la plupart des crucifères économiques, les principaux ravageurs de nos crucifères proviennent d'Europe et'4d' Asie (Bonnemaison 1965) •

"

La majOrité desiravageurs des cruoifères sont des spécialistes qui at-taquent rarement les plantes d'autres familles. Ceci peut s'expliquer

.

par

' \

leur attirance pour des composés de la famille biochimique des

glucoslno-1

. lates, composés typiques aux crucifères (Kjaer 1976). Ces compbséct sont

.

~

présents en quantités variables selon la saison, le ré~e d'irrigation, les variétés et la' date de transplantation des ohoux (Bible ,!f!!.1980). Le développement des ravageurs des crucifères étant tributaire de la qua-lité de la nourriture (Stepanova 1961),-Feeny (1977) suggère que les glu-cosinolates ~ont une barrière biochimique pour les espèces qu~ n'y sont

~ \

pas ~ptées.

LA MOUCHE DU CHOU

Taxonomie. sxnonynp.e, nomenclature

La mouche du ohou appartient à l'ordre des Diptères et à la famille Anthomyl1da.e. Slingerland (1894) discute de la synonymie de cet insecte. Huckett (1965) d;r:esse la synonymie de la mouche du chou comme suit:

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Musoa floralls Fallén, 1824. 71 1

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Anthomy1a floraris Me1gen,

1826: 165

-Anthomyia brassicae Équché,

1833: 131

Chortophila floccosa Ma~quart,

1835: 326

Anthomyia raphani Harris,

1835: 80

Aricia vil~ipes Zetterstedt, 1845: 1456 Anthomyia radicum Curtis,

18601 141

Erloischia floccosa Lioy, 1864~

991

~

Chortophila appendiculata Bigot,

1884. 278

A l 'lfeure actuelle, la mouche du chou: porte différents noms selon le

~ys de provenance de la publication. Le tableau 1 présente 'la nomencla-ture ut~lisée dans la l1ttérature récente en entomologie éc~nomique.

Hennig

(1974)

(cité par Skyskal

1975)

a démontré que la

mouch~

du

c~ou

fut décrite. pour la preffiière fois par Wiedeman en

lBl?

(1). Selon

~e

Code International de la Nomenclature Zoologique, le nom exact de la mou-che du chou est donc: HYlemya (~) brassicae(Wiedemann). Nous utilise-roAs par conséquent ce nom au cours de la présente étude.

Distribution

On rencontre la mouche du chou dans les zones tempérées de l'hémi-sphère nord. Elle occupe l'Amérique du Nord, l'Europe, une partie du Nord dé'l'Afrique et une zone encore indéterminée de l'U.R.S.S. (Commonwealth Institute of Entomoloer

1957).

En Amérique du Nord, la mouche ne cause pas de dommages ,au sud du

40ième ~gré de latitude nord (Schoene

1916).

D'origine européenne, la

(1)

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Zool. Mag.

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Tableau 1. Noms latins utilisét:' dans différents pays pour désigner la

mouche du chou, HYlemya brassiéae.

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NOM LATIN tJl'nISE

PAYS

, REF'ERENCE

"

,

~ ~assicae Bouché Royaume-Uni Cr.1sp

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(-1977)

Royaume-Uni Finch (1977)

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Allemagne El Titi (1m)

Erioischia brassicae Bouch~

"p~ Canada 8 e ,,~~ Ritchot (1970) ,

Etats-Unis Eckenrode et

'Axn

(1972)

Freuler (1975) :

HyleMY! brasslcae Bouché

Suisse

, -

"-Belgique Dambre-Raes (1975) .

France 'Hennequin et

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HYlemra brasslcae Bouèhé

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mouche du êhou a été signalée pour la- preDdère fois

aUx'

Etats-Unis en 183.5

(Sl1nger~and 1894), ét au'Ca.n&c1.a en 185.5. '(çaesar 1922).

Biologie

..

"

.

Plusieurs auteurs se sont penchés s~~ l ~ étude de la biologie de la

mouche du chou, tant en

~pe

(Vasina 1927, Smith 1927, Vodfnskaya 1928,

"

.

Miles 19.51 19.52 1953 19.54, Varis 1967), qu'en Amérique du Nord. (Sl1nger-land 1894, Schoene 1916, Gtbson et Treherne.1916, Caesar 1922, Glasgow 1925.

-Brittain 1927, ~ton 1942, Swailes 1957, Ritchot 1968).

Ritchot (196~,) et coaker" et ~1nCh (1971) ont préparé Une revue, de la

littérature concernant la mouche du chou.

GénératiO)1s

Le nombre de générations annuelles de la mouche est variable. Ainsi

~emenov (1953) (cité dans Abu'Yaman 1961)'mentionn~e génération dans

\\ 1 _ _

le Nqrd de l'U.R.S.S. En Angleterre, lawouche a deux generations dans

\

le nord et trois dans le sud (Coakér et F-~~h 1971).

~

Dans

l'~tat

du Wisconsin, la

mou~he

présente trois générations

(Ecken-

<-rode et Chapman 1972) et Schoene (1916) mentionne la possibilité d'une

, 0 1

quat~ième génération partielle dans l'Etat de. New YOrk.

.

-A -Agassiz, en Colombie-Britannique, la mouche vit occasionnellement une quatrième génération partielle (Gibson et Treherne 1916), alors que

dans le nord. de l'Alberta, elle n' en a que deux (Swa1les 1958). En Ont

a-,il'

rio, on a observé une quatrième génération partiel1.e (Nair et McEwen 1975)

,

. dans la région de, Guelph', aJ/ors que Mukerji et Harcourt"'(1970) n'ont.

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-.-""b---~.---· " v 10 servé que deux générations dans la région d'Ottawa.

~ ~ 1 •• )

Dans la région de MontDéal', Québec, la mouche a deux générations par •

an sSlon 'Duncan (1945); RUchot (1968) a observé trois gén6rations par an-née avec une possi~llité d'une quatrième, partielle, dans la même région.

Oeufs

Descrij>t1on

L~s oeufs sont bl~châtres, légèrement caur'bés, pointus

à

une extré-mité,et obtu~à l'autre.

Leur_ longueur moyenne varie de 0,93 mm (Miles 1952) à 1,02 mm (Varis 1967), et leur largeur moyenne est de 0,31 mm (Varis 1967). La surface dor-sale du chorion est marquée de sillons lonsitudinaux. La surface ventrale de l'oeuf porte un sillon plus large et plus profond. Jones (197~) a étu-dié la surface de l'oeuf de la mQ\lche du chou à l'aide du microscope élec-tronique à balayage. On'peut identifier les oeufs de HYlemya brassicae à l'aide de la clé de Brooks (1951).

Développement

Les'oeufs sont déposés en paquets à quelques centimètres de la plan-te. Leur période d'incubation varie entre 2 et 10 jours selon la tempéra-ture, la ~riode moyenne requise pour l'éclosion étant de 4,7 jours selon

" .

Gibson et Treherne (1916) et de 4,5 jours selon.Duncan (1945). Le seuil de 1

température permettant le

développe~nt d~

l'oeuf se situe

à

7,20

e,

et l'oeuf requiert 96 degrés-jours au-dessus de ce seuil pour l'éclosion

,

(Hughes et Salter 1959). Le seuil minimum d',incubation des oeufs se s~tue \

f

1 •

(22)

(

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11

Larves

Description

La larve est blanchâtre, de forme conique. A la base du cône (extré·

mité

ca~e)

se trouvent douze tubercules charnus dont'Brooks (1951) se

sert pour identifier les diffmntes espèces de Diptères attaquant les

cru-"

cifères. Les pièces 1:uccales' se si t~ent à. l' ex:-rémi t~ a.1gu~ de la larve.

Hughes ~t Salter (1959)~ ainsi que Ritchot (1968), "séparent les trois

sta.-des larvaires en mesurant la longueur de P armature sta.-des pièces buccales.

Celles-ci mesurent en moyenne 0,29,

0,53

et 0,88 mm respectivement pour les,

premier, second et troisièni'e stades larvaires (Hughes 1959).

Développement

Après l'éclosion de l'oeuf, la. jeune larve se meut vers des racin~s

de crucifères sur lesquelles elle se nourrira. Même si elle ne se nourrit

,

pas dans les 24 heures suivant l'éclosion, son appétit demeurera.

sensible-'-,~

ment le même (Swa.lles

1963).

Elle survit respectivement 2,

3, 5

et 8 jours SiUlS se nourrir ~ des

températures de 20°, 15°, 100 et 5°C (Swailes

1963).

La jeune larve

préfè-re les tissus succulents aux racines ligneuseS' (Schoene 1916,' Ca.esa.r 1922). La. durée des trois stades larvaires varie entre 19 et 32 jours (Gibson et

Treherne 1916, Varis 1967). Î

(23)

\

\

12 Pupes

" ,Description

La pupe est sub-elliptiq\le, de couleur brunâtre. Elle mesure de .5 à.

" ,

6 mm'de longueur et porte

à

son extrémité caudale des protubérances sclé~

rifiées servant à son identification (Brooks 19.51, Miles 1952).

Développement '

Le développement des pupes s:effectue à. des températures variant

en-o 0 '

tre 6 et 30 C, et

à

des humidités relatives entre 6 et 10C1% (Kozhanchickov

'1939, cité dans Coaker et Finch 1971). Il prend de 6 à S jours pour une

pu-pe normale, et de 3 à S,mois pour une pupe en d1apause (Read 196.5a).,L'été,

la durée du s,tade pupe est de 12

à

18 jours, tandis qu'elle varie en hiver

,entre .5 et lot mois (Schoene 1916, Varis 1967).

Les pupes. se trouvent généralement près de la plante où la larve s'est

nourrie. On retrouve la majoFité des pupes des premièr~s générations

à

8-12

cm de profondeur,et

à

20-23 cm pour la génération hibernante. Les pupes se

forment dans toutes les positions: verticale, horizontale, intermédiaires

(Gibson et Treherne 1916, Smi~h 1927).

D1apause et estivation

Les mécanismes ,de 1~1nduction-de la. diapause sont,

à

ce jour, mal

com-pris. Plusieurs facteurs entrent en jeu.

La photopér1ode indu1 t la diapa.use par l'intermédiaire de la plante' où

la larve se nourrit, le stimulus étant de nature' biochimique (Hughes 1960a), Une photopériode de 12 heures induit la diapause, tandis qu'une

photopé-f

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(24)

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13

riode de 16 heures permet un développement continuel sans diapause. La

qua-lité de la lumière influence la diapause, ndta,mmen\ les

l~}lgueurs

d'onde .

du violet' (395 nm)', du bleu (460 nm), du bleu-vert (495 nm), qui peuvent la

prévenir (üwusu-Manu 1969). ~

La température a un;retentissement sur l'induction, l'inténsité et la \,.

~ ,

J"

sortie de la diapause (Missonier 1963).

pans

la hiérarchie des facteurs

, qui induisent la diapause, la température est le plus important, et la

pho-topériode a Un effet variable (Missonier 1963). Si la températùre se éitue

) 1

entre 21,6 et

25,5°C (71°-180F),

les pupes entrent en estivation

(Misso-nier 1963). La. diapause se termine après 4-5 mois à

Soc

(McLeod et

Dris-('

coll 1967).

Adultes

Q Description ,

L'adulte ressemble à une petite mouche domestique. La présence de pOiis

G'

sous le scutell~ indique l'appartenance à la famille Aflthomyiidae (Borror

et al. 1976) •

Le mâle est noir, plus petit que l~ femetle, et a les yeux rapprochés

(holoptiques). La femelle est grisâtre et possède des yeux dichoptiques

(8lingerland 1894). Brooks (1951) donne une clé détaillée afin d'identifier

les individus

à

l'espèce à l'aide de leur système pileux.

\

, Emergence

Il existe deux métho~es pour prédire l'émergence de la mouche •

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In~cateurs phénologi'ques / 14

.

On peut prédire l'émergence de la. première génération en observant le

stade phénologique' de certaines plantes, comme l'ind.;ique le tableBIU 2 •

Degrés- jours

~

On se sert généralement de la sommation des degrés·jours de

f'

air

au-- dessus du seuil de 7,20C (43~). A Wellesbt>urne en Angleterre, la mouche ,/

requiert 258 jDurs Pour émerger (Coalter et Wright 1963). Au Wisconsin (Eta.ts·

.Unis), la mouche émerge entr~ 290 e~ 365 degrés-jours; les maxima des déuX

'générations subséquentes surviènnent

à

1176 degrés-jours d'intervalle

(Ee-Q ' •

kenrode et Chapman 1972). A Guel~ (Onr,a:d.o), les ad~ te.s émergent entre.

174 et 179 degrés-jours. Les ma.X1ma des ca.ptures de la première génération

~~

se situent ent;e 283

e~67

degrés-jours (Nair et

~CEw~n 1975~.

Il n'y

~

-pas de données analogues, pour Hylemya brassicae dans_la littératrlre

entomo-logique québécoise 00

Activité

,

.

.

\

La températureQest le pr1~cipal facteur affectant l'activité des

adul-~es

au champ. L'adulte est inactif en °deça de "15,5°0

(60~),

demeurant ca..!

ché dans les débris organiques (Miles 1951). L'

ac~'1:vité

des adultes, à," son

maximum par te~p6 ensoleillé et· chaud, est de- nature périodique ch~z les

, ,

deux sexès. Lea mo~cpes se nourrissent le matin du 'nectar des fleurs situées

, '

..

en bordure del)!l champs, puis volent vers le champ de chou pour le quitter

veFs ,la fin de l'après-midi. Leur activité journalière maximale est 0

bser-1# • t ,

vee entre 10'3~ ~t. 14:;0 heurêa, colncida.ntravec le pic de luminosite

so-o . .

la1re

1 \ -1 \ (liawkes -1972a). Les mâles sont généralement moins' mobiles que les . '

femelL~sl

, celles-c:t se dépl.a.çant plus avant

-

~

1 ',intérieur du champ

lors-, qu'elles sont grav1..Q.es "(Hawk~s 1912a). ."

(26)

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Tableau 2.

Plantes~utilisées

comme indicateurs phénologiques pour la prédiction.de l'émergence de la

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' , 1

~ première généra~ion d'adultes d'Hylemya brassicae.

PLANTE

Prunus virginiana

Amelanchier canadensis

4(,

Cerisiers -,

Pruniers

PolllJrlers

\

. Amelanchier canadensis

Prunus. spp.

Prunus

padus

(L.)

. Prunus

~~.

Amelanchier spp.

Diverses

esp~ces ~uva­

gès de petits fruits

STADE

PHENOLOGI~ l '

;Floraison

Floraison

Début floraison

"Floraison

1

,

Début

floraison

Floraison

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PAYS

Canada (Nouvelle-Ecosse).

6 .)

Etats-Unis

(N. y • 1

Geneva)

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"---Canada (Nouvelle-Ecosse)

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Canada. (Qué.,

Mo~tréa1)

Finlande

Cahada. (Ont., Ottawa)

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REFERENCE

Brittain (1919)

Glasgow (1925)

J3Î:'ittain

(1927)

Duncan

(1945)

'Varis

(19.58a)

Matthewan et

HarcoUrt

(1972)

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16

Plantes-hôtes (nutrition)

L'adulte se nout.rit sur les plantes en fleurs dont le pissenlit,

!!-,

..

'

ra.xacum officinale Weber, ~e trefle blanc, Trifolium repens L., le souci

d'eau, Caltha pal"llstris L. (Caesar L 1922), et les cerisiers sauvages,

F.2,-"

mus avicum L. (Brittain 1927). De plus, on les a vus se nourrir de pommes

-

,

pourries, de miel1a aphidien laissé 'sur des feuilles de_pommier, e\ de sève

exsudant

des arbres (Caesar 1922).

\

,

Contrairement à la plupart des diptères adultes, l'ingestion de

pro-téin~s n'est pas nécessaire pour une première oviposition de la femelle

ch~z

!!..

brassicae. La mouche du citou doit cependant se nourrir de glucides

o

. pour pondre ses premiers oeufs (Finch et Coaker 1969). Les mouches de la

seconde génération peuvent se nqurrir sur les fleurs appartenant à diver-'

ses familles botaniques dont les graminéef' crucifères, labiées, rosacées, composées, ombellifères, chénopodiacées et pOlygonacées (Finch et Coalter 1969). Les femelles doivent ingtirgiter' des acides aminés libres pour pondre

~

second groupe d'oeufs (Finch 1971b)'. Certa:1ns hydrolysats

protéiniq~es

sont très nutritifs, alors que certains acides aminés :purs sont légère- 0

ment toxiques (CYS, Val, Ileu, Hydroxy-pro).

Les .mouches préfèrent du nectar

à

PI

légèrement acide, soit

5,4

(Finch

~971a). A Wellesbourn.e, Angleterre, les plantes en fleurs pendant la

pério-de pério-de vol pério-de la première génération ont , ~ un nectar composé entièrement de r

sucrose et fructose. Le nectar dont s~ nourrissent les adultes des

généra-tions subséquentes est composé de frUctose et glucose, ,ceci suggérant des

diètes glucidiques diffé~entes selon les générations.'Les femelles

(28)

Cl

./\.

17

Dispersion

-La mouche vole dans le sens du vent (Rea.d 1958a.), mais les mouvements

d'aggrégation des" adultes ne sont affectés n1 par la direction, ni par la

-vélocité du vent (Hawkes'197?). Les mouvements d'aggrégation sont aussi

indépendants de la dimension des parcelles, 'mais surviennent près des

bar-rières physiques telles les haies en bordu:t'e des champs (Hawkes 1972a).

Dans un champ de crucifères la vitesse d~ dispersion est de 8-20

ml

jour

selon Hawkes (1972b). et de l'ordre dè 131 rn/jour selon Na1r et McEwen (1974). Le mouvement des mâles est trivfal, leur vol est, court, plutôt

ver-tical, ~t 1ls sont plus attirés vers les barrières physi'ques que les

jemel-les. Celles-ci se dispersent plus activél{lent dans le champ (Finch\-et Skinner

1973a). Leurs mduvements au début de la saison sont peu élaborés 1 1 comme

e1:-les doivent se nourrir pour assurer une fécondité élevée aes oeufs, e1:-les

fe-,

melles graVides se déplacent plus vite que les mâles et les femelles non-o gravides (Hawkes 1972a). Lors d'expériences de type c8..:{>tures-recaptures, on a recapturé des mouches dans un rayon de 2000-3000 m 'du centre de

relâ-chement (Finch et .Sk1nner 1975b), indiquant une dispersion rapide des

adul-" \

tes en champ.

Accouplement

L'accouplement se produit généralement leQmatin (Swa1les 1971), entre

. le

trolsiè~e

et le huitième jour suivant l'émergence de la femelle (Swailes

1991).

L~

femelles non réceptives repoussent les mâles violemment, tandis \,

qu~ les ft;llJle11es réceptives demeurent passives.' Le we agrippe la femelle

par le prem1e~ segment thoracique avec ses pro";' et méso':'pattes. La durée

(29)

o

18 femelle termine généralement l'accouplement. Gelle-c1 est typiquement mo-noga.me mais peut,

à.

l'occasion, s'accoupler deux ou trois fois. Le mâle s'accouple plus d'une fois (polygamie). A la suite d'une période de matu-ration de deux jours après son émergence de la pupe, 11 peut copuler jUs-qu'à sa mort..

-La femelle reçoit une quantité de spermatozoides suffisante pour fer-tiliser tous les 6eufs pondus (Missonier et Stengel 1966). La pont~ est très faible à 100C, ~s qu'il Y ait de résorption des follicules ovariens.

La photopériode n' affect~ ni la ponte, ni l' ovogénèse.

,

Les femelles pondent généralement une fois, leur fécondité observée au champ étant 20-J~ de celle observée en laborà.l.oire (Finch 1971b). La présence de sperma.t?zoides dans l~ spermathèque, ou de masses ~e$ près des fosses de la bprsa copulata, caxactérise les femelles gravides (Hawkes 1975). 'A partir de ceci, Hawkes (1975) a proposé un,flystème de classifica-tion des feme~es selon l'état physiologique de leurs organes reproduc-teurs.

Pl~tes~hôtes (oviposition)

, Le mécanisme de localisation des, plantes est anémotactique. Les

mou-r

ches volent côntre le vent, vers un gradient d'odeur (Hawkes et al.1978). Les femelles volent en ligne droi~e, à environ 20 degrés par rapport au vent. La distance de chaque vol est généralement courte.

Selon Traynier (1965), l'ovipos1tlon est stimulée par. la présence de glucosinolates, composés caractéristiques des crucifères. Cependant. Nair

! i

!Ï.

(1976) n'ont pas trouvé de corrélation entre différentes

concentra-tions de glucosinolates et l'intensité de l'oviposition. Ainsi, la ponte sur le rutabaga. (faible teneur en glucosinolates) est du même ordre que

(30)

( , 1

1

1

o

- -"' .. ~_.- - , . . . _ ... - .. ~ ... "-'-'I. , " .. ~._~ - - - _ ... - - ... _ .... _

---'----

~~ l

19

oelle sur Hesperls m.a.tronalis L.-

à

haute teneur en glucosinola.t.es. De plus,

la concentrati~n en g+ucosinolates ~'a pas d'effet sur la durée du vol en

soufflerie (Hawkes ~

.!1.

1978).

Quoique toutes les crucifères poss~dent des glucosinolates, certaines

ne stimulent pas l'oviposition (Nair et

- -

al.

197J).

Au champ, certaines mau-

.--; ~

vaises herbes de la famille des cruci~ères supportent les populations en

bordure des champs cultivés (Nair et

&1.1973,

Finch et Ackley

1977).

Les,d1mensions de la plante affectent l'oviposition. Abu Ya.ma.n (1960)

a trou~é une corrélation positive, entre la largeur des choux-~eurs et.

l'in-tensit.é de la ponte. / '

;

L'espèce de la plante affecte également l' oviposi tion (Wallbank et

Wheatley 1979). Le chou chinois stimule significat1ve~ent plus l'

oviposi

-tion que l~s autres légumes, suivi des choux de Bruxelles. Il

n'y a pas de

différences significatives entre les pontes sur les br9colis; les

choux-raves, les choux-fleurs et les, choux.

D,es concentrations élevées (plus de 20 p.p.m.) 'd'isothiocyanate

d'a.lly-.

,

le inhibent l'oviposition, mais de faibles concentrations la stimulent (Nair

!l

al.

1976).

Ces auteurs suggèrent que la mouche âssocie ces fortes

concen-trations à celles ~elâchées lors de la décomposition des pla.ats; cette

pré-o

férence, pour les basses concentrations en glucosinolates aurait donc une

r

valeur d'adaptation. D'autres glucosinolates, dont la sinigrine, la

s1nal

-bine, la glucotropa6ol1ne et la glucoibédne, stimulent l' oviposition. Nair

~

!J:.

(1976)

en concluent" que, dans la nature, l'adulte doit percevoir ces

différents gl.ucos1nol~tes en deI!; proportions déterminées.

, Ponte

, Soixante-sept pdur cent. des oeufs sont pondus au cours _~s 16 premiers

'"

1 • '1 ,J i li " 1'~"

(31)

... .J!:""r'"'t ... , '(lv ... t-;. 'P _ _ .. - : _ _ ~_ ... _ _ _ . . . . I~~~_.---_ _ •• ,rI!: _ _ a ,

o

20

jours d' ov1.position de la femelle (Miles 19.51). Les oeufs sont pondus en

paquets dans le sol près de la plante. Le nombre d'oeufs pondus par pl;mt

est variable, comme illustré au tableau

J.

, 0

Le nombre d'oeufs pondus dépend donc de plusieurs facteurs donta

l'eSpè-ce de crucifère échantillonné~, le temps d'échantillonnage et,.··'1a

généra-i,

tion en cours. La premiè're génération pond plus d'oeufs que la seconde; et

l'intensité de la ponte décrolt "{ers la. fin de la saison (Finch et &1.197.5,

Nair ét McEwen (197.5) •

. Méthodes de dépistage

Oeufs

Il existe deux types de méthodes.

1. Le comptage c;1ire~tement sur le plant.' çette mét~ode est rapide et

ne détruit pas le plant. Elle a cependant le désavantage d'être moins

pré-c~se que la seconde méthode •. Plusieurs B:Uteurs ont utj"lisé cette méthode,

dont Duncan (194.5), El Titi (1977), Harcourt (1967), Matthewma.n et Lyall

a, 0 r .'

(1966), Mukerji (1971) et Shaw (1971).

2. La méthode de flottation. Les oeufs, moins denses que les

particu-les de sol, flottent

à

la surface de solutions sucrées, salées, ou d'eau

du robinet. La précision de oette méthode est de .. 99% ' (A bu Yaman 1960). , ,.

Plusieu:rzs auteurs l'ont ut,ll1sée, dont A

ru

Yaman (1960), Hughes et SaI ter

(19.59), Finch

!!.

al. (197.5), Na.1r ~t MOEwen

(197.5)

et Ritchot (1970).

~a distance de ponte est uidépendante de la texture du substrat, et "'-,

\

on observe une relation linéaire entre la distance de ponte (par rapport

à la tige) et 'l'abondance des oeufs (Freuler et Goy 1977). Au Canada, la

(32)

~ i 1 1 " r 1

o

~

"

'"

\t pays.

Intensités de ponte dtHylemya brassicae sur différentes plantes hôt.es, dans différents ~.' Tableau ,3. - l.( PAYS // REFERENCE 1

1

1

PLANTE

NOMBRE D'OEUFS/PLANT

Mi~ Max.

Moyen-ne

/

Chou-fleur 12

81

1 33 Pays-:Bas Ahl Yaman (1990)

! 1

l ' .,.. \ '

Chou 44 136 90 Canada (Québec) Duncan (1945) l'-..).J

1

Chou 1 Royaume-Uni (Angleterre)' c Finch et al. (1975)

\

35

,

Canada. (Ontario) H~ourt (1967)

Chou 0

172

27

"

1

Chou

4,2

12.9

Canada (~ébec) Ri tchot (19'10)

Rutabaga 5,9 12,2

...

1

Radis

3,4

33,6

j

I-1

Chou 0,02 0,64 Royaume-Uni (Ecosse) Shaw

(1911)

)61 Canada (alberta) Swailes (19.58)

~1

Rut.abaga - "--N ~ ~

r,";d:>o~"

...

?.. .. _"''h- '"UoIiiïnw''O''P''''-- - - -__ ~~,~·~S~~.m,~~~~~~~~ ________________ . . ~~~~~md~ . . ~~ . . . ~~ . . . . -~. < tj: t-, ;-. "

.

(33)

f

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C'

'1 ~ '" '.

o

22

dispersion des oeufs est oonforme

à

une distribution négative binomiale,

a.veo un "K commun" (common K) de -0,95 (Haxoourt 1967). A Welleebourne,

An-6 _

gleterre, une fonction -de Taylor (Taylor' s power law) élevée

à.

la. puissance

"

1,4 décrit plus âdéquatement la distribution spatiale des oeufs que la

bi-nomiale négative (Finch et ~.19?5). Harcourt (1967) a dressé un plan

d'é-chantillonnage séquentiel. œsé sur une d.1.stri but ion binomiale négative.

1 •

Larves et pupes

)

'"

Les larves et pupes demeurent pr~s du plant de telle sorte que l ' unité

d'éohant1llonnag& -est conS'ti tuée du plant et de quelques cent1mtrtres de sol

autour de la tige. La surface échantillonnée varie selon la. densité de

po-r

pula.t1on la.rva.1re, 10 cm de rayon a.utour de la tige étant un estimé satis-,

.

. ' .

faisant des populations (Coalter 1966). Hughes (1960b) propose une méthode

rapide d'estimation des populations de pupes autour du plant.

A bu Yaman (1960) enlève une carotte de sol de 16 cm de d1am~tre à l'

à,i-.

de d'une tarièTe.

n

passe ensuite le sol à travers un tamis de

5 mailles

, • # 0. r

par cm, puis un autre tamis de

30

mailles par cm. Cette methode permet de

retrouver les pupes et les larves des second et troisième stades;

sa.

pré-

'-c1sion est de

99%.

Hughes et ,salter (1959) font f'lotte~ les larves et les pupes sur une

,

so~utiqn saline, et les récupèrent à l' a.1de d'une série de tamis.

\

Mukerj1 et Harcourt (1970) proposent un pl.àn d'éChantillonnage des

larves et des pupes avec des préc1~ons de 10,

15

et 20%.

o

\

(34)

,'-'\. .. ~

--

... ~ ... _-~. ~ -"''"--'"'\--- " "--

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..

---~--,

l"

_ _ _ _ _ ,. _ _ ~ __ ._J

1

>r ~

"

c:

;),

t1

"

23

Adul:tes MarqU8$'e

Les adulta's peuvent être marqués au 32p (Oughton 1950), avec des

coio-rants incorporés à. la diète présentée aux larves (Van Dinther 1972, Finch

et Skinner 1975b) ou a.vec dei! poudres fluorescentes répandues

sur

les pupes

~

,

l

'

(Van Dinther

1972).

Cette dernibe m.étnode est la plus économ1q~e pour te

marquag~

d'un

grand nombre de mouches (Van Dinther

1972)" ' \ .

Pièges ' " ,

"

Mellor et Woodman (1935) utilisent de petits bassins ,remplis d'eau et

des attract:Lfs pour augmenter les ca.ptures. Des

23

attractifs utilisés, l.es (i~

levures, suivies de l'huile de moutarde, attirent le plus de mQuches,~

.

.

Kra.snyuk ) (19.31) (cité 'dans -Finch et Skinner 1974) démontre que le jau-'

ne attire Iles adultes. Finch et Skinner (1974) ont étudié les facteurs

a.f-:t'actant les ca.ptures

à

l'aide de bassins d'eau jaunes. Les ca.ptures sont-,

1

plus élevées quand ils uti1isÉmt un -glucoslno1ate, 1 t isothlocyanate dl

all.y-le J le rayon d'action d'une telle trappe passe de 1

à.

9 m.

Hughes et Salter (1959), Abl Yaman (1960) et Ritchot (1968) utilisent

'-des cages po~ observer 1 t émergence des a.dul. tes

à

~ir de pup~s

échan-,

tillonnées au champ. Cette méthode amène cependant une émergenoe hâtive

des adultes dont les pupes ont été dérangées (Eckenrode et Chapman

1971).

-Read (1958b) propose l'utilisation d'une cage mobile qu'il dit supé- ~

rieure a.u filet. Pour des expériences de oa.ptures-recaptures, Van Dinther

, ,"

'( 19'72)

a. uÙUsé des pièges

df

Figure

TABLE  DJES  MATIERES  .•..••.•...•.  ~  .....•.•............••....•...••.
Tableau  1.  Noms  latins utilisét:'  dans  différents  pays  pour  désigner  la  mouche  du  chou,  HYlemya  brassiéae
Tableau  ,3.  - l.(  PAYS  //  REFERENCE  1  1  1
Tableau  5.  Mesures  des  plants  de  chou  à  la transplantation,  le  31  mai  1979
+6

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