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*
'l.- L' ~~ ~~, «K ;: f ~ ,~ c i , ~ ~.
f l' ~,~
-l , \ \ETUDE SUR' LES RAVAGEURS DU CHOU'"
. ET
EN
PARTICULIER SUR LA MOUCHE DUcaou,
.
HYLEMYA BRASSICAE WlEDEMANN (D~RA 1 ANTHOMYIIDAE)
..
~ par Charles Vincent " i 1 ~\ \""
Thèse soumise à la Faculté des Etudes Graduées ,
et de
la
Recherche en accomplissement pa~lel des exigences'en vue de l'obtention du grade de
Maltrise ès, Sciences (M. Sc.)
-' / '
Departmen\ of Entomology McG1ll Un1versity
Montréal., Québec f carl'ada.
..
..
" Aotlt 1980.
~r,'.
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~ ,-~~
a. , ~~ ~- ,,-"
~ 1,
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~ 1 , ~. _ _ _ .... _ _ _ _ -"~"""Vr_r ~ _~ .... ~_~ -_..,. ___ -.. ~ ___ _ '. . . il ~( r- ... ,.,. .,..*'I>"' ... _ " _ ... ___ ,-.._~"--_ _ _ _ ,,_~....a, ... t.:.... _ _ _ ,_~ __ ~--. ... _ _ _ _ - _ _ _ ""..
RESUME Thèse deMaltrise Charles Vincent
J
Entomologie
, 'ETUDE
suR
LEs
RAVAGEQRSI' DO) CHOU ET EN PARTICULIER SUR' LA MOUC1IE DU CHOU,HYLE~YA BRASSIOAE WIEDEMANNj(DIPrERA: ANTHOMYIIDAE).
Le niveau de dornmag~ économique d'Hylemya brassioae attaquant le chou
'1
est établi en~nfestant artificiellement des plantules à raison de O.
5,
la et 20 'oeufs par plant. Les rendements des choux: infestés avec 20 oeufs
par plant sont significativement inférieurs aux-rendements obtenus avec
les traitements 0,
5
et 10 oeufs par plant.l, J ~
La, comparaison des pi~es jaunes à l'eau avec les pièges coniques
ié-o
vèlE! l ' efficacité de ces derniers dans un contexte de lutte intégrée. Les
'.
adultes d' Hylemya brassicae ont émergé avant l'accumulation de 192
degrés-;
.
,
jou~s (base 6OC),'et les ~ommets des Qcaptures se situent dans les
~nter-valles 314-398, 847-960 et
1446-1604
degrés-jours.Les altises asso~iées\aux crucifères culnivés ont été capturées à
l'aide de pièges
à
,l'eau j~une~. Il s'agit de-Ppyllotreta crucifèrae G~eze,Psylliodes punc~ulata,Melsh., Phyllo,treta striolata (F.) et'Phyllotreta
bi-pustulata (F.),
représentant,respectivem~nt'92,3,
4,4, 3,0 et 0,).% descap-" ,
tures totales de la saison o
1979.
Les rapports des sexes de s spécimens cap-•turés de
f.
cruciferae et~.
striolata sont·Signi4ièativ~ment ~fférents
de 1:1. 1 • 1 \ ," 1
..
" ',
c·
.
--.---M •. Sc •. Thesis .~ .. - ~ ____ ... ..,._>JO _ ... ...,.,...,. ... ___ • ___ ... " .... ( ~..-.-..-_
..--
... ---~~~..
-.:._._----
--ABSTRACT Charles Vincent /STUDY ON CAJiŒAGE. l'ESTS"
IN PARTICULAR ON CABBAGE MAGGar,
HYLEMYA BRASSICAE WIEDEMANN.( DIPI'ERA: ANTHOMYIIDAE)
. Entomology
The economic in jury level of HyIem~a brassicae attaek,ing cabbage i5
/
established by means of artificial infestation of seedlings with 0,
5,
10("
and 20 eggs per plant. YieJ#:ls. of cabbages injfested with 20 eggs per plant
, p
are significantly lower than yields obserVed with treatmertts 0, 5 and 10
eggs per plant.
In'an integrated pest management oonte~t, conieal traps were obsefrVed
,
.
to be more ef~icient than yel10w water traps. Adults Hylemya brassicae
e-merged before 192 day-degrees (base 6°0), ând peak captures
o~cured
inbe-:-tween
314-398, 847-960
and 1446~1604 day-degrees.Fl~a beetles associated with cultivated crucifers ~re capt~ed . with ,
yellow water traps. These are Phyllotrèta eruciferae çoeze"Psylliodes
.
.
,E,unctulata Melsh., Phyllotreta striolata (F.) and Phyllotreta bipustulata ..
(F.), rSspectiveIy aceounting for
92,3,
4,4,3,0
and0,3%
of total catches\. " '
~r
'summer 1979. Sex ratio of trapped~pecime~s
off.
cruciferae andR.
stà2}ata were both
signific~tly
different from 111: •4 ,
.
,- ."}
,.
, '\ (" , ' , , l ! l
•
< ; " " ,f, ~ f .. \ ~ .. , '. i " ,(,
1 1 ,-.---'
---
....-
..
---
-~ ... ~ . .-_ .... -.... _-. ! 1 REMERCIEMENTSJe remercie mon directeur de thèse, J.e.nr.-R~K.'Stewa.rt, pour
les-en-"
co),U'agements et COnseils qu'il me prodigua. au cours de c'ètte
~tude.
Je tiens également à_rem~rcier les personnes suivantes.
1 • ri ~
Dr.
è.
Ritchot, entomologiste à la Station de Recherches AgricoJ.es deSaint-, '
Hyacint.he (M.A.P.A.Q.); qui, me
pr~t.a
sa collectionpersonn~;tie
'detirés-à.-part et. me prodigua de précieux consefls f
,
Dr. J.F. McAlpine, diptérologiste de l'Inst.itut de'Recherches
Biosystémati-ques,
Ministèr~
de l'Agriculture. du Canada à' Ottawa, pour son aideà
l '{1
(J dentification des spécimens de Diptères J
"
Dr. L. Lesage, coléoptériste de 1 t Institut de ,Recherches Biosystématiques
à Ott~wa, pour son aide
à
l'idet1tif~cat1Qn des s~cimens de Coléoptères;~
.
Dr. R.H'. Parry, coléoptériste de l,'Université Carleton à Ottawa., ausâi pour
t> .. " \" D
son aide à l'identification.des spécimens d~ Coléoptè~es;
, D •
'M. A.' Dion,' directeur de ia Station de Défense des CuJ.tures à l'Assomption
,
.
(M.~.P.A.Q.), qui m~ permit d'é~hantÙlonner des pupes en 197~ et
1979t ,_ .
...--~-M. P. Dagenais. étudiant 'au Collège Macdona.ld, pour son aide au champ en1979;
Mlle. J. Lapierre, étudiante au ColJ.ège Macdonald, pour son aide au champ
,..
en 1978,
M. R. Da.llenba.ch, ~g1sseur de ~ ferm~ au Collège
o~ératlon lors °de.l' éta~issement des parcelles.
Macdonald, pour sa
co-~. G. Boivin et J.-P. Leblanc, étudi~ts au Doctorat" au Département
d'Entomologie,' ont apporté des corrections et critiques constructives aux
manuscrits des chapitres
4
et5,
et6,
respectivement. Je leur en s~strès reconnaiàsant.
1v
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v , î
L
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Cep.travà!~\
a~? Subv~S O~é
P'f
leconse!~
de laRe~:~' ,e~ d~S
'aerv!oes agrl.ooJ... du
Qué~:\C.R.S.A.Q.)
(No. MCA-7S,7)O),' Le !.mat,ère-
\
\\
de l',
~duea.tiO~. ~u
\\QuébeC. ,m' a.é~ement
atcordé. uIl;e bourse 'pendant,r
du;réé
de cette étude. \ \'
\ ' \ • v
De toutès les ~rsonnes e~ instit~tions (mentionn~es ci-ha.ut ou
ou-, ou-, ' \ 1
bUées ••• ) qui ont re~du ce travail possible, j'ai gaxd.é la plus
importan-\ 'I l
te pour la
~in.
Cetra.vfl~ nl':~u:r:ait p~
été possibles~
lec~ncours
d'é ma. '1 \ ! \ p
chaXma.nté compagne, F.
L~"
c~e,
qui a.\~a.ct.YlO,gr~Phié
le~usc~t
de cettethès~.
Quant au reste, to t le support e\ la compréhension qu 1 elle m ta.ccor-'. ,
\
da au cours de cet ouvrage ont été pour moi inestimables; cette thèâe lui
est donc dédiée.
- l v • 1 \ \ \ \
1
\
,. ,. ' \ ' ,"" ,.,-
,(
t' ro
\
;
1 1 1 , \ :CONTRIBUTIONS ORIGINALES
J.
On compai-e deux types de pièges servant à paP-t:urer Hy~e~y! brass\9a_epour la première fois d'un point de vue statistique et pratique. r
,
,
2. On a 0 bse~~. les degrés:- jours requis pour l'émergence et les s6mmets
. \
des générations d' HYlem;ya br~sicae pour la p:Smière fois au Québec.
:3 •
L'in:f'e~tat:i.on. a.rtifici~ile
avec #es oeufs d' HYlemy! brassicae a: étéréa.lis~e ~1:1X
la première fois en Amérique du Nord.) ,
.
4.
~ , ; l , v ..La dtscussion sur. les seuils economiques met en lum1ere ,pour la
pre-mière fois la difficulté d'application des concepts de niveau de dommage
é-conomique et de seuil éé-conomique d'un point de vue de"mise en marché.
-'
.
\)
5.
-Les d1fférente~ espèces d'altises associées aux Cruc~fères ~nt ~técapturées, ~ ~dentifiées. Le rapport des sexes a également été établi. Ceci
" , ' ,
constitue
de
l'infor.mati9n no~vellé pour le ~ébec_• .'
.
1 1 vi - , . - - - -_ _ _ _ _ _ -""'"r"~. ~---l ' r-l '\
,-, , 1."
(
1
fi'
TABIE DES MATIERES
RESTJME
...
,
...
'... .
ABSTRACT
.
.
.
...
:
'.~"" :~
... .
...
., REMERCIEMENTS ~
...
,...
...
'.'...
,CONTRIl3tJTIONS ORIGINALES
.
.
. .
.
...•...•...•.•
~...
TABLE
DJES
MATIERES.•..••.•...•.
~...•.•...••....•...••.
, .r
LISTE DES TAiBLEAUX:' • • • • • • • • • • • . . . t • • • • • • • • • • • • • • • • • '~,' • •• • • ~ .. ..
LISTE DES FIGURES
...
'....
1. , INTRODUCTION GENERALE
...
'"...
'... .
2. REVUE DE LITTERATURE • ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Le chou ... '0' •••••••••••••••••••••• <-' • • • • • • • • • • • •
Importance économique •••• , : •••••••••• , ••••••••••••••••••• , Entomofauné associée a~ crucifères
...
~...•...••
La mouche du chou
...
Taxonomié, synonymie, nomenclature ••••••••••••••••••••••••. . . !' . . . .. Distribution Biolegi~ • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ' t ' • • , Générations ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• '" " , Oeufs •••••••••••••••••••••••••••••••••• l' • • • • • • • • • • • • • • • • LarVes'
...
,... .
Pupes •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• II • • • • • • • , Adultes...
~... I.'.
Méthodes de dépistage Q • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • , • • • • • 1 • • Oeufs •••••• ~ ••••••• 1"'_ • • • • • • , • • • • • • • • • • • ' , ' - ' • • • • • • • • • • • • • Larves et pupes •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• '" Adultes •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• Méthodes d'élevage••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Dynamique des 'populations • 1 1 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 1 •Mortalité des divers stades_ •••••••• ~ •••• I • • I • • • • • • • • • • I
Dommages économiques • • • • • • • • • 1 l" • • 1 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Contrôle •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• Ennemis naturels ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• Plantes résistantes Méthodes culturales Chémostér111sation •••••••••••••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••••••••••••• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •• .1 • • • • • Lutte chimique ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• Le seuil économique et le niveau de dommage écon~ue •••••••
Historique- des concepts • • • • • • • • • ~ • • • • • • • • • I • • • • • • • • • • • • • • •
vii ---.---~ e' -~-- "--_,~_
.. Q_ ...
,
---~--;"-_. __ .-._-- .
Page ii 11i iv . , ., vi vii x f", xi1
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5
6
6
7 9 910
11
12
113
20
20
2223
24
24
25
26
27,27
28
30
31
32
34
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~ ...__
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- " ..-...---
- -;, "Le niveau d~ do~e économique de la mouche du chou •••••
EXPERIENCES PRELIMINAIRES
.
• • • • • • • • • • • ., 0 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • '\,',
Expériences de l'été
1978 ••••.••••• "
••••••••••••••••••••• ' •••••
Synchronisme de l'attaque
Dépistage des adultes ••••••••••••• ',' ••••.••••••••••••••••••
...
~Infestation artificielle
...
.,... .
Expériences de l'été
1979
• t" •••••••••••••••••••••••••••••••••
Dépistage des adultes en rela.tion avec l'accumulation
des degrés-jours ••.•.••••••.• ~ ••••....••••.•.•.••..••••.•• 1'
Dépistage des altises, ravageurs secondaires des
cru-cifères •... ~ .•.. · · · ... . .,." ...••... · •.••. j • • • • n' •••
Infestation artificielle •• ! • • • • • ~ • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
NIVEAU DE DOMMAGE ECONOMIQPE DE LA MOUCHE DU CHOJ], HYLEMYA "\
(-DElL'IA) BRASSICAE (WIEDElMANN), ATTA~ANT .. LE CHOU' ••••••••••••••
Résumé •••••• , ••••••••• , •• " •••••••••••• ;e • • • • • • • • • • • • • , • • • • ~.fJ~ •• IntroduC'lflon
· ... .
Matériel et méthodes ••••••••••••••••• ~ •••••••••••••••••• ~ •••• Résultats •...•••...••..•.••••••.•••.••.•••.••.••.••• . ~. J • • • • • • Discussion" • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • t • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Aspect biologique Aspect économique.
-• • • • • 1 . . . ....
,...
,... .
C oncluslon ... 1 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ' . ' • • • • • • Références " •..•.•••.. -t . . . .EVALUATION DEl DEUX TYPES DE PIEGES ro~ LE DEPISTAGE DElS
ADULTES DE LA MOUCHE
ru
CHOU, .HYLEMYA (DELIA) BRASSICAEl(WIElDElMANN) (DIPTERA: ANTHOMYIIDAE) ••• :::-:: •••••••••••••••••••
Résumé . . . QI • • • • • • • • •• IJ'I • , • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • il • • • • •
Introduction
Matériel et méthodes
...
,Résultats et discussion •••••••••••••• ~ •••••••••••••••••••••
Choix d'un modèle de piège ••••••••••• ~ •••••••••••••••••••••
Références ·~·t···
,
ALTISES (COLElOPl'ERA: CHRYSOMELIDAE) ASSOCIEES AUX
CRUCIFE-RES CULTIVEES AU QJEBEC • • • • • • • • • • • • • • • • • • • fi • • • • • • • • • • • • • • • • • •
"
...
Résumé Introduction·
... .
Matériel et méthodes ... 1'"1 • • • • • • fi • • • • • • • Résultats et discussion...
~... .
Conclusion Références • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 's.•...
,
... .
viii ----_._.
---~ Page ~35/
38
38
38
39
39
40'
4040
41
42
44.
45
45
47
50
50
51
51
55
56
58
59
59
65
69
71
72
74
75
75
76
81
83
,-1 :7.
DISCUSSION ET CONCLUSION ~RALES..••..•..••...•...••.
8. REFERENCES f:t\, ~. ' • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • « • • • • • • • " li / ' ix Page85
91
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J
~l '
~
i Tableau
.r-1.
4.
8. 10.LISTE DES TABLEAUX
"
Noms latins utilisés daits différents pays pour dési-"gner la mou:he du chÇ)u, H;y~em:Œ: brassicae ( ... , •••• ",. ~
Plantes utilisées comme indicateurs phénologiques pour
la prédiction de
J.'
émergence de la première générationd'a.duJ.tes d'Iiylemya brasslcae •••••••• e • • • • • • o • • , • • • • • • •
Intensités de :ponte d'Hylemya brassicae sur différen-o
""
tes plantes hôt,~s,
dans
différents pays •••••• ,e . . . .Liste des préda~eur;:; des différents stades d'!!;ylemy!- "
bras s icae ••••••••••• 1 • • • • • • • • • III lit • • • • • • • 0 • • • • • • • • • • • • • •
Mesures des plantS--de--choux à la. transp1a.ntati-on, le
31 mai 1979 • • • • • • If • , • • • • • • • • • • • • • • • • 0 10 • • • ,'$ • • • • • • e , • • •
Mesures-des plants de choux à la. mi-saison, le 14 j~in
1979 't;\' e , • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ~ • • • • ., é ~ •••••
Mesures et rendements des plants de choux' à la récolte,
le 30 juillet 1979 •••• 0 . . . 0 e 0 . . . >. 0 • • • • lo 0 • • •
Corrélation linéaire simple entre différentes varia-bles de captllre .. lit • • • • • • Il • • • • • • • • •
.
fi • • • • 0 • • • • • Il 18 • • • • • • •
,-Captures
.c
total de 10 pièges) d'adultes Hylem.ya~-~ au cours de l'été 1919 ... .
Comparaison entre les pièges coniques et les pièges à
l'eau •....••...• . " $ • • • ., • • 0 • • • • • • • • • • • • • • 00' • • • • • • • " . , , • • •
Captures totales des espèces dl altises assoqiées aux
crucifères en
1979
•..•••••..••
~••
CI • • ! • 0 0.4 ...
CI • • •\
( x,
Page 81.5
21
29
46 48 1 J r , 4966
6770
77,
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F1gure 1.' )) 2.3.
. / .,-4 •
..
".
oo
LISTE ilES FIGURES , '
J ~.. ~
Prix ptIoYé aux producteurs par les gross1.stes au ma:r- ,
ohé
oent-ral
de Mont:réal pour le sac de5011vres
(23kg)
deCh01xx
verts (16à 18 unitéS) ••••••••••••••••••
/
:rypes' de '~p1èges utilisés pour le dépistage des
adul-tes de la mouche / du cho~ ••••••• ~ •••••••••••••• _ •••••••
. . /
Captures (total de 10 pièges) d'Anthomy11dae au "
cours de l'été
1979 •..•••..•...•••••••••.•••••.•..••••
Courbes de' captures' des altises' associées aux
cruci-~res en
1979,.
Ste-Anne de Bellevue •••••••••••••••••••1 , ...; ' '0 , : ' ) . j \ ...., ~ :Jd.
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Pâ.ge53
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.'
Quoique la mouche du chou soit un ravageur prépondérant des
Cruci:fe-~
.
~ras cultivées au Québec, une 'seule étude, celle de Ritchot (1968), a été
'entreprise
à
ce jour sur sa biolog1e. Celui-ci se pencha également sl.\t' sarépression chimique. Il délllontra la présence de trois Diptères phytophages,
soit Hylemya brassicae Bouché (sic), et un complexe des espèces Hylemya
l", " ,..~" '""
.. .. ~ ~1 - \ .
pla tura- liturata. La premiere espece citee est de loin la plus
;m.portan-te des trois, et c'est pourq~oi je l'ai choisie comme sujet de recherche.
Peu d'informations ont 6ependant été recueillies sur 'les adultes, car
~.\ '
.,
à l'époque, les techniques de 'dépistage (i.e. pièges, phéromones,
attrac-tifs chimiques" etc.) n'étaient pas aussi perfectionnées qu' aujourd t hui."
\
Il est important de dépister les ravageurs dès leur appà.r1 tion au ch8Jllp ou
mieux, de prédire la période à laquelle ils devraient apparaître. Pour
dé-pister les adultes de la mouche du chou, il convient d'utiliser le type de
.
Piège le plus efficace, c'est-à.-dire celui qui révèle l'information dési-rée pour un minimum de ressources humaines et économiques.
Il existe
à
l'he~e ac~uelle plusieurs types de pièges dont les plusuti1is.és sont. les bassins d'eau jaunes et les pièges coniques. Tous deux
ont recours à un attractif chimique,_ l'isothiocyanate d'allyle, pour
aug-menter les captures des adultes. Ces deux types de pièges n'ont jamais,
jusqu'à ce jour, ~té comparés. Deux objèctifs sont alors visés: d'une part
oomparer deux types de pi~ges en vue d'un bontexte de lut,te intégrée, et
"
d'autre part prédire l'émergence et les sommets successifs des générations
d'adult~s à l'aide d'un modèle degrés-jours. \ ,
L'utilisation judicieuse d~s pesticides est un des premiers
objec-~ , t
tifs de tout programme, de J.utte intégrée. Le concept de niveau de do~age
économique (economic injury 1evel) constitue une des approches pour
f
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, \ , ~ , , !.
,dre cet objectif. Il fauf dpnc une connaissance plus BrPprofondie des rela-tions ~ntre les intensités d'attaque et les rendements qui en résultent.
Ill' s' agit en l' occurence de simuler 1 "attaque dé HylemYa brasslcae ~ Pour
\ '.r~ • . "
\... t' • •
ce fairè, j' ai choisi ~ méthode d'-infestation a.rti:f'1eielle, l'interféren-ce physique 'de cages empêchant toute intervention des autres ravageurs.'
~ .. ~.
.
Cette expérience poS& donc un premier jalon vers l'établissement de seuils ~
économiques l>emettan-: une régie rationnelle des Diptères phytophages' ra-vageant les"Crucif'ères/,
Il existe un lien entre le dépistage et le-niveau de dommage écono-mique. Celui~ci est discuté dans la conclusion générale.
Les a1tise~, ravageurs secondaires des Crucifères, peuvent à
l'occa-sion causer de sérieux dommages au.dé,but de la saison, et retarder ainsi les récoltes. L'utilisation de
ba~s1ns d'~au jaun~s
pour~~pturer
les adul-tes de Hylemya brassicae a également p,rmiS depuivre l'évolution despopu-,~ 1)
lations d'altises adultes. Cette étude"est la lpremlère de ce genre au Qué-bec. Il est question qu~ les producteurs québécois se ~ettent
à
cultiver du colza. dans, un }venir ,rapproché. Les altises deviendront alors- des ~ vageurs prépondérants de cette culture, comme c'est le càs actuellement dans l'ouest canadien (Burgess1977).
Lès chapit~s traitant des résultats expérimentaux constituent des
,
unités indépendantes et ont été soumis comme tellesà
des périodiques scient.ifiques •Ce format de thèse, accepté par la Faculté des Etudes Graduées et de "la.Recherche, m'a été recommandé par "mon directeur de thèse, le Dr. B.K.
Stewart.
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5
LE CHOO\
, . La famille des crucifères comprend envi'ron 400 genres. et )000 espèces
dont la plupart sont herbacés. On rencontre la majorité des crucifères \
; <
dans 0 les ~g1ons tem~rées de l' hémisphère norj (Hedge 1976).
Le chQu, Brass1ca oleracea var. cap1tata, est originaire des c<;>tes "
.
'calcaires des Iles britanniques et de l'Europe occidentale. On cultive le chou depuis l'Antiquité et on dit que les Egyptiens le vénéraient. Les Grecs avaient ie chou en haute estime, et des légendes racontent que le
pè-o
re de leurs dieux était également le créateur de cette plante.
Importance économique
Le chou est une plante éconoDÙquement importante. En 1978, 1590 mil-le hectares (ha) étaient en culture dans mil-le monde, et mil-les rendements
s'é-levaient à )2 098 milliers de tonnes métriques (t). Cette même année, la
production canadienne atteignait 11) milliers de t', pour une superficie
to-tale de 4000 ha (FAO 1979).
En 1977, le" Qué;œ'c
~
produit)6,2%
de la production ca.na.d1enne, soit40 712 milliers de>, kg
Sur
une superficie de 1946 ha (Ministère del'Açi-,.,. ,
culture du Québec
1979).
Soixante-d1x-huit pour cent de la culture duchou se concentre autour de Montréal, dans les régions agricoles numéro
VI, VU et X (Ministère âe l'Agx1..cult1,lre du Québec 1978).
Entomofaune associée aux crucifères
Plusieurs insectes sont associéS" aux crucifères cu1tivéè~. Au
Minne-,
1 .
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,
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l' i1
l' if
1
6
Bota, Weires et al. (1973) ont trouvé 220 taxons incluant 21 ordres, 92 fa-milles et 186 genres (178 espèces identifiées). Dans l~Etat de New York, Pimentel (1961) 'rapporte 206 taxons (177 espèces), et en Californie Oat-man et Platner (1969) en trouvèrent 3?5 espèces.
A l'instar de la plupart des crucifères économiques, les principaux ravageurs de nos crucifères proviennent d'Europe et'4d' Asie (Bonnemaison 1965) •
"
La majOrité desiravageurs des cruoifères sont des spécialistes qui at-taquent rarement les plantes d'autres familles. Ceci peut s'expliquer
.
par' \
leur attirance pour des composés de la famille biochimique des
glucoslno-1 •
. lates, composés typiques aux crucifères (Kjaer 1976). Ces compbséct sont
.
~présents en quantités variables selon la saison, le ré~e d'irrigation, les variétés et la' date de transplantation des ohoux (Bible ,!f!!.1980). Le développement des ravageurs des crucifères étant tributaire de la qua-lité de la nourriture (Stepanova 1961),-Feeny (1977) suggère que les glu-cosinolates ~ont une barrière biochimique pour les espèces qu~ n'y sont
~ \
pas ~ptées.
LA MOUCHE DU CHOU
Taxonomie. sxnonynp.e, nomenclature
La mouche du ohou appartient à l'ordre des Diptères et à la famille Anthomyl1da.e. Slingerland (1894) discute de la synonymie de cet insecte. Huckett (1965) d;r:esse la synonymie de la mouche du chou comme suit:
,,~
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Musoa floralls Fallén, 1824. 71 1
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---,_._---
----~~ .. • _ _ _ _ _ _ _ _ _ ~ _ _ ,r, _~_ ' • 0Anthomy1a floraris Me1gen,
1826: 165
-Anthomyia brassicae Équché,
1833: 131
Chortophila floccosa Ma~quart,
1835: 326
Anthomyia raphani Harris,
1835: 80
Aricia vil~ipes Zetterstedt, 1845: 1456 Anthomyia radicum Curtis,
18601 141
Erloischia floccosa Lioy, 1864~
991
~
Chortophila appendiculata Bigot,
1884. 278
A l 'lfeure actuelle, la mouche du chou: porte différents noms selon le
~ys de provenance de la publication. Le tableau 1 présente 'la nomencla-ture ut~lisée dans la l1ttérature récente en entomologie éc~nomique.
Hennig
(1974)
(cité par Skyskal1975)
a démontré que lamouch~
duc~ou
fut décrite. pour la preffiière fois par Wiedeman enlBl?
(1). Selon~e
Code International de la Nomenclature Zoologique, le nom exact de la mou-che du chou est donc: HYlemya (~) brassicae(Wiedemann). Nous utilise-roAs par conséquent ce nom au cours de la présente étude.Distribution
On rencontre la mouche du chou dans les zones tempérées de l'hémi-sphère nord. Elle occupe l'Amérique du Nord, l'Europe, une partie du Nord dé'l'Afrique et une zone encore indéterminée de l'U.R.S.S. (Commonwealth Institute of Entomoloer
1957).
En Amérique du Nord, la mouche ne cause pas de dommages ,au sud du
•
40ième ~gré de latitude nord (Schoene
1916).
D'origine européenne, la(1)
.±!!
Zool. Mag.1:
78
7
"
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rTableau 1. Noms latins utilisét:' dans différents pays pour désigner la
mouche du chou, HYlemya brassiéae.
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)
NOM LATIN tJl'nISE
PAYS
, REF'ERENCE"
,
~ ~assicae Bouché Royaume-Uni Cr.1sp
!1
!1.
(-1977)Royaume-Uni Finch (1977)
,\>'t
Allemagne El Titi (1m)
Erioischia brassicae Bouch~
"p~ Canada 8 e ,,~~ Ritchot (1970) ,
Etats-Unis Eckenrode et
'Axn
(1972)Freuler (1975) :
HyleMY! brasslcae Bouché
Suisse
, -
"-Belgique Dambre-Raes (1975) .
France 'Hennequin et
.
--
al.(1975)HYlemra brasslcae Bouèhé
v
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-9
mouche du êhou a été signalée pour la- preDdère fois
aUx'
Etats-Unis en 183.5(Sl1nger~and 1894), ét au'Ca.n&c1.a en 185.5. '(çaesar 1922).
Biologie
..
"
.
Plusieurs auteurs se sont penchés s~~ l ~ étude de la biologie de la
mouche du chou, tant en
~pe
(Vasina 1927, Smith 1927, Vodfnskaya 1928,"
.
Miles 19.51 19.52 1953 19.54, Varis 1967), qu'en Amérique du Nord. (Sl1nger-land 1894, Schoene 1916, Gtbson et Treherne.1916, Caesar 1922, Glasgow 1925.
-Brittain 1927, ~ton 1942, Swailes 1957, Ritchot 1968).
Ritchot (196~,) et coaker" et ~1nCh (1971) ont préparé Une revue, de la
littérature concernant la mouche du chou.
GénératiO)1s
Le nombre de générations annuelles de la mouche est variable. Ainsi
~emenov (1953) (cité dans Abu'Yaman 1961)'mentionn~e génération dans
\\ 1 _ _
le Nqrd de l'U.R.S.S. En Angleterre, lawouche a deux generations dans
\
le nord et trois dans le sud (Coakér et F-~~h 1971).
~
Dans
l'~tat
du Wisconsin, lamou~he
présente trois générations(Ecken-
<-rode et Chapman 1972) et Schoene (1916) mentionne la possibilité d'une
, 0 1
quat~ième génération partielle dans l'Etat de. New YOrk.
.
-A -Agassiz, en Colombie-Britannique, la mouche vit occasionnellement une quatrième génération partielle (Gibson et Treherne 1916), alors que
dans le nord. de l'Alberta, elle n' en a que deux (Swa1les 1958). En Ont
a-,il'
rio, on a observé une quatrième génération partiel1.e (Nair et McEwen 1975)
,
. dans la région de, Guelph', aJ/ors que Mukerji et Harcourt"'(1970) n'ont.
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-.-""b---~.---· " v 10 servé que deux générations dans la région d'Ottawa.~ ~ 1 •• )
Dans la région de MontDéal', Québec, la mouche a deux générations par •
an sSlon 'Duncan (1945); RUchot (1968) a observé trois gén6rations par an-née avec une possi~llité d'une quatrième, partielle, dans la même région.
Oeufs
Descrij>t1on
L~s oeufs sont bl~châtres, légèrement caur'bés, pointus
à
une extré-mité,et obtu~à l'autre.Leur_ longueur moyenne varie de 0,93 mm (Miles 1952) à 1,02 mm (Varis 1967), et leur largeur moyenne est de 0,31 mm (Varis 1967). La surface dor-sale du chorion est marquée de sillons lonsitudinaux. La surface ventrale de l'oeuf porte un sillon plus large et plus profond. Jones (197~) a étu-dié la surface de l'oeuf de la mQ\lche du chou à l'aide du microscope élec-tronique à balayage. On'peut identifier les oeufs de HYlemya brassicae à l'aide de la clé de Brooks (1951).
Développement
Les'oeufs sont déposés en paquets à quelques centimètres de la plan-te. Leur période d'incubation varie entre 2 et 10 jours selon la tempéra-ture, la ~riode moyenne requise pour l'éclosion étant de 4,7 jours selon
" .
Gibson et Treherne (1916) et de 4,5 jours selon.Duncan (1945). Le seuil de 1
température permettant le
développe~nt d~
l'oeuf se situeà
7,20e,
et l'oeuf requiert 96 degrés-jours au-dessus de ce seuil pour l'éclosion,
(Hughes et Salter 1959). Le seuil minimum d',incubation des oeufs se s~tue \
f
1 •
(
()
11
Larves
Description
La larve est blanchâtre, de forme conique. A la base du cône (extré·
mité
ca~e)
se trouvent douze tubercules charnus dont'Brooks (1951) sesert pour identifier les diffmntes espèces de Diptères attaquant les
cru-"
cifères. Les pièces 1:uccales' se si t~ent à. l' ex:-rémi t~ a.1gu~ de la larve.
Hughes ~t Salter (1959)~ ainsi que Ritchot (1968), "séparent les trois
sta.-des larvaires en mesurant la longueur de P armature sta.-des pièces buccales.
Celles-ci mesurent en moyenne 0,29,
0,53
et 0,88 mm respectivement pour les,premier, second et troisièni'e stades larvaires (Hughes 1959).
Développement
Après l'éclosion de l'oeuf, la. jeune larve se meut vers des racin~s
de crucifères sur lesquelles elle se nourrira. Même si elle ne se nourrit
,
pas dans les 24 heures suivant l'éclosion, son appétit demeurera.
sensible-'-,~
ment le même (Swa.lles
1963).
Elle survit respectivement 2,
3, 5
et 8 jours SiUlS se nourrir ~ destempératures de 20°, 15°, 100 et 5°C (Swailes
1963).
La jeune larvepréfè-re les tissus succulents aux racines ligneuseS' (Schoene 1916,' Ca.esa.r 1922). La. durée des trois stades larvaires varie entre 19 et 32 jours (Gibson et
Treherne 1916, Varis 1967). Î
\
\
12 Pupes
" ,Description
La pupe est sub-elliptiq\le, de couleur brunâtre. Elle mesure de .5 à.
" ,
6 mm'de longueur et porte
à
son extrémité caudale des protubérances sclé~rifiées servant à son identification (Brooks 19.51, Miles 1952).
Développement '
Le développement des pupes s:effectue à. des températures variant
en-o 0 '
tre 6 et 30 C, et
à
des humidités relatives entre 6 et 10C1% (Kozhanchickov'1939, cité dans Coaker et Finch 1971). Il prend de 6 à S jours pour une
pu-pe normale, et de 3 à S,mois pour une pupe en d1apause (Read 196.5a).,L'été,
la durée du s,tade pupe est de 12
à
18 jours, tandis qu'elle varie en hiver,entre .5 et lot mois (Schoene 1916, Varis 1967).
Les pupes. se trouvent généralement près de la plante où la larve s'est
nourrie. On retrouve la majoFité des pupes des premièr~s générations
à
8-12cm de profondeur,et
à
20-23 cm pour la génération hibernante. Les pupes seforment dans toutes les positions: verticale, horizontale, intermédiaires
(Gibson et Treherne 1916, Smi~h 1927).
D1apause et estivation
Les mécanismes ,de 1~1nduction-de la. diapause sont,
à
ce jour, malcom-pris. Plusieurs facteurs entrent en jeu.
La photopér1ode indu1 t la diapa.use par l'intermédiaire de la plante' où
la larve se nourrit, le stimulus étant de nature' biochimique (Hughes 1960a), Une photopériode de 12 heures induit la diapause, tandis qu'une
photopé-f
1 " ol
,
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13
riode de 16 heures permet un développement continuel sans diapause. La
qua-lité de la lumière influence la diapause, ndta,mmen\ les
l~}lgueurs
d'onde .du violet' (395 nm)', du bleu (460 nm), du bleu-vert (495 nm), qui peuvent la
prévenir (üwusu-Manu 1969). ~
La température a un;retentissement sur l'induction, l'inténsité et la \,.
~ ,
J"
sortie de la diapause (Missonier 1963).
pans
la hiérarchie des facteurs, qui induisent la diapause, la température est le plus important, et la
pho-topériode a Un effet variable (Missonier 1963). Si la températùre se éitue
) 1
entre 21,6 et
25,5°C (71°-180F),
les pupes entrent en estivation(Misso-nier 1963). La. diapause se termine après 4-5 mois à
Soc
(McLeod etDris-('
coll 1967).
Adultes
Q Description ,
L'adulte ressemble à une petite mouche domestique. La présence de pOiis
G'
sous le scutell~ indique l'appartenance à la famille Aflthomyiidae (Borror
et al. 1976) •
Le mâle est noir, plus petit que l~ femetle, et a les yeux rapprochés
(holoptiques). La femelle est grisâtre et possède des yeux dichoptiques
(8lingerland 1894). Brooks (1951) donne une clé détaillée afin d'identifier
les individus
à
l'espèce à l'aide de leur système pileux.\
, Emergence
Il existe deux métho~es pour prédire l'émergence de la mouche •
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In~cateurs phénologi'ques / 14.
On peut prédire l'émergence de la. première génération en observant le
stade phénologique' de certaines plantes, comme l'ind.;ique le tableBIU 2 •
•
Degrés- jours
~
On se sert généralement de la sommation des degrés·jours de
f'
airau-- dessus du seuil de 7,20C (43~). A Wellesbt>urne en Angleterre, la mouche ,/
requiert 258 jDurs Pour émerger (Coalter et Wright 1963). Au Wisconsin (Eta.ts·
.Unis), la mouche émerge entr~ 290 e~ 365 degrés-jours; les maxima des déuX
'générations subséquentes surviènnent
à
1176 degrés-jours d'intervalle(Ee-Q ' •
kenrode et Chapman 1972). A Guel~ (Onr,a:d.o), les ad~ te.s émergent entre.
174 et 179 degrés-jours. Les ma.X1ma des ca.ptures de la première génération
~~
se situent ent;e 283
e~67
degrés-jours (Nair et~CEw~n 1975~.
Il n'y~
-pas de données analogues, pour Hylemya brassicae dans_la littératrlre
entomo-logique québécoise 00
Activité
,
.
.\
La températureQest le pr1~cipal facteur affectant l'activité des
adul-~es
au champ. L'adulte est inactif en °deça de "15,5°0(60~),
demeurant ca..!ché dans les débris organiques (Miles 1951). L'
ac~'1:vité
des adultes, à," sonmaximum par te~p6 ensoleillé et· chaud, est de- nature périodique ch~z les
, ,
deux sexès. Lea mo~cpes se nourrissent le matin du 'nectar des fleurs situées
, '
..
en bordure del)!l champs, puis volent vers le champ de chou pour le quitter
veFs ,la fin de l'après-midi. Leur activité journalière maximale est 0
bser-1# • t ,
vee entre 10'3~ ~t. 14:;0 heurêa, colncida.ntravec le pic de luminosite
so-o . .
la1re
1 \ -1 \ (liawkes -1972a). Les mâles sont généralement moins' mobiles que les . '
femelL~sl
, celles-c:t se dépl.a.çant plus avant-
~
1 ',intérieur du champlors-, qu'elles sont grav1..Q.es "(Hawk~s 1912a). ."
;ii-{,.'
"'_m'à._.
i AtÎII.Utz •. U a. ''''?Mn ... "'11<'1"'" "4" 4ii~:" .. tIt't~,~,.il'il_,. _.\lf:tl.n:l' •.n, •.
UIjj!!_.lUI(J.f'Ili~~~~ - " ~"'. '_,,"",. ';0'
e
--/ ''"
\, ~~,~
Tableau 2.
Plantes~utiliséescomme indicateurs phénologiques pour la prédiction.de l'émergence de la
,"
....
' , 1
~ première généra~ion d'adultes d'Hylemya brassicae.
PLANTE
Prunus virginiana
Amelanchier canadensis
4(,
Cerisiers -,
Pruniers
PolllJrlers
\. Amelanchier canadensis
Prunus. spp.
Prunus
padus(L.)
. Prunus
~~.Amelanchier spp.
Diverses
esp~ces ~uvagès de petits fruits
STADE
PHENOLOGI~ l ';Floraison
Floraison
Début floraison
"Floraison
1,
Début
floraison
Floraison
, "\ \PAYS
Canada (Nouvelle-Ecosse).
6 .)Etats-Unis
(N. y • 1Geneva)
- . _ '\
\"---Canada (Nouvelle-Ecosse)
~Canada. (Qué.,
Mo~tréa1)Finlande
Cahada. (Ont., Ottawa)
::J"",J ..
L ),,1-.1 ..
&11{":.;
, , '."' .,'
TM"S Py,·'
ETIIIUi"'WarrEn
l'
a •• rU'IF"REFERENCE
Brittain (1919)Glasgow (1925)
J3Î:'ittain(1927)
Duncan
(1945)'Varis
(19.58a)
Matthewan et
HarcoUrt(1972)
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16
Plantes-hôtes (nutrition)L'adulte se nout.rit sur les plantes en fleurs dont le pissenlit,
!!-,
..
'ra.xacum officinale Weber, ~e trefle blanc, Trifolium repens L., le souci
d'eau, Caltha pal"llstris L. (Caesar L 1922), et les cerisiers sauvages,
F.2,-"
mus avicum L. (Brittain 1927). De plus, on les a vus se nourrir de pommes
-
,pourries, de miel1a aphidien laissé 'sur des feuilles de_pommier, e\ de sève
exsudant
des arbres (Caesar 1922).\
,Contrairement à la plupart des diptères adultes, l'ingestion de
pro-téin~s n'est pas nécessaire pour une première oviposition de la femelle
ch~z
!!..
brassicae. La mouche du citou doit cependant se nourrir de glucideso
. pour pondre ses premiers oeufs (Finch et Coaker 1969). Les mouches de la
seconde génération peuvent se nqurrir sur les fleurs appartenant à diver-'
'û
ses familles botaniques dont les graminéef' crucifères, labiées, rosacées, composées, ombellifères, chénopodiacées et pOlygonacées (Finch et Coalter 1969). Les femelles doivent ingtirgiter' des acides aminés libres pour pondre
~
second groupe d'oeufs (Finch 1971b)'. Certa:1ns hydrolysatsprotéiniq~es
sont très nutritifs, alors que certains acides aminés :purs sont légère- 0
ment toxiques (CYS, Val, Ileu, Hydroxy-pro).
Les .mouches préfèrent du nectar
à
PI
légèrement acide, soit5,4
(Finch~971a). A Wellesbourn.e, Angleterre, les plantes en fleurs pendant la
pério-de pério-de vol pério-de la première génération ont , • ~ un nectar composé entièrement de r
sucrose et fructose. Le nectar dont s~ nourrissent les adultes des
généra-tions subséquentes est composé de frUctose et glucose, ,ceci suggérant des
diètes glucidiques diffé~entes selon les générations.'Les femelles
Cl
./\.
17Dispersion
-La mouche vole dans le sens du vent (Rea.d 1958a.), mais les mouvements
d'aggrégation des" adultes ne sont affectés n1 par la direction, ni par la
-vélocité du vent (Hawkes'197?). Les mouvements d'aggrégation sont aussi
indépendants de la dimension des parcelles, 'mais surviennent près des
bar-rières physiques telles les haies en bordu:t'e des champs (Hawkes 1972a).
Dans un champ de crucifères la vitesse d~ dispersion est de 8-20
ml
jourselon Hawkes (1972b). et de l'ordre dè 131 rn/jour selon Na1r et McEwen (1974). Le mouvement des mâles est trivfal, leur vol est, court, plutôt
ver-tical, ~t 1ls sont plus attirés vers les barrières physi'ques que les
jemel-les. Celles-ci se dispersent plus activél{lent dans le champ (Finch\-et Skinner
1973a). Leurs mduvements au début de la saison sont peu élaborés 1 1 comme
e1:-les doivent se nourrir pour assurer une fécondité élevée aes oeufs, e1:-les
fe-,
melles graVides se déplacent plus vite que les mâles et les femelles non-o gravides (Hawkes 1972a). Lors d'expériences de type c8..:{>tures-recaptures, on a recapturé des mouches dans un rayon de 2000-3000 m 'du centre de
relâ-chement (Finch et .Sk1nner 1975b), indiquant une dispersion rapide des
adul-" \
tes en champ.
Accouplement
L'accouplement se produit généralement leQmatin (Swa1les 1971), entre
. le
trolsiè~e
et le huitième jour suivant l'émergence de la femelle (Swailes1991).
L~
femelles non réceptives repoussent les mâles violemment, tandis \,qu~ les ft;llJle11es réceptives demeurent passives.' Le we agrippe la femelle
par le prem1e~ segment thoracique avec ses pro";' et méso':'pattes. La durée
o
18 femelle termine généralement l'accouplement. Gelle-c1 est typiquement mo-noga.me mais peut,
à.
l'occasion, s'accoupler deux ou trois fois. Le mâle s'accouple plus d'une fois (polygamie). A la suite d'une période de matu-ration de deux jours après son émergence de la pupe, 11 peut copuler jUs-qu'à sa mort..-La femelle reçoit une quantité de spermatozoides suffisante pour fer-tiliser tous les 6eufs pondus (Missonier et Stengel 1966). La pont~ est très faible à 100C, ~s qu'il Y ait de résorption des follicules ovariens.
La photopériode n' affect~ ni la ponte, ni l' ovogénèse.
,
Les femelles pondent généralement une fois, leur fécondité observée au champ étant 20-J~ de celle observée en laborà.l.oire (Finch 1971b). La présence de sperma.t?zoides dans l~ spermathèque, ou de masses ~e$ près des fosses de la bprsa copulata, caxactérise les femelles gravides (Hawkes 1975). 'A partir de ceci, Hawkes (1975) a proposé un,flystème de classifica-tion des feme~es selon l'état physiologique de leurs organes reproduc-teurs.
Pl~tes~hôtes (oviposition)
, Le mécanisme de localisation des, plantes est anémotactique. Les
mou-r
ches volent côntre le vent, vers un gradient d'odeur (Hawkes et al.1978). Les femelles volent en ligne droi~e, à environ 20 degrés par rapport au vent. La distance de chaque vol est généralement courte.
Selon Traynier (1965), l'ovipos1tlon est stimulée par. la présence de glucosinolates, composés caractéristiques des crucifères. Cependant. Nair
! i
!Ï.
(1976) n'ont pas trouvé de corrélation entre différentesconcentra-tions de glucosinolates et l'intensité de l'oviposition. Ainsi, la ponte sur le rutabaga. (faible teneur en glucosinolates) est du même ordre que
( , 1
1
1o
- -"' .. ~_.- - , . . . _ ... - .. ~ ... "-'-'I. , " .. ~._~ - - - _ ... - - ... _ .... _---'----
~~ l19
oelle sur Hesperls m.a.tronalis L.-
à
haute teneur en glucosinola.t.es. De plus,la concentrati~n en g+ucosinolates ~'a pas d'effet sur la durée du vol en
soufflerie (Hawkes ~
.!1.
1978).Quoique toutes les crucifères poss~dent des glucosinolates, certaines
ne stimulent pas l'oviposition (Nair et
- -
al.197J).
Au champ, certaines mau-.--; ~
vaises herbes de la famille des cruci~ères supportent les populations en
bordure des champs cultivés (Nair et
&1.1973,
Finch et Ackley1977).
Les,d1mensions de la plante affectent l'oviposition. Abu Ya.ma.n (1960)
a trou~é une corrélation positive, entre la largeur des choux-~eurs et.
l'in-tensit.é de la ponte. / '
;
L'espèce de la plante affecte également l' oviposi tion (Wallbank et
Wheatley 1979). Le chou chinois stimule significat1ve~ent plus l'
oviposi
-tion que l~s autres légumes, suivi des choux de Bruxelles. Il
n'y a pas de
différences significatives entre les pontes sur les br9colis; les
choux-raves, les choux-fleurs et les, choux.
D,es concentrations élevées (plus de 20 p.p.m.) 'd'isothiocyanate
d'a.lly-.
,le inhibent l'oviposition, mais de faibles concentrations la stimulent (Nair
!l
al.1976).
Ces auteurs suggèrent que la mouche âssocie ces fortesconcen-trations à celles ~elâchées lors de la décomposition des pla.ats; cette
pré-o
férence, pour les basses concentrations en glucosinolates aurait donc une
r
valeur d'adaptation. D'autres glucosinolates, dont la sinigrine, la
s1nal
-bine, la glucotropa6ol1ne et la glucoibédne, stimulent l' oviposition. Nair
~
!J:.
(1976)
en concluent" que, dans la nature, l'adulte doit percevoir cesdifférents gl.ucos1nol~tes en deI!; proportions déterminées.
, Ponte
, Soixante-sept pdur cent. des oeufs sont pondus au cours _~s 16 premiers
'"
•
1 • '1 ,J i li " 1'~"... .J!:""r'"'t ... , '(lv ... t-;. 'P _ _ .. - : _ _ ~_ ... _ _ _ . . . . I~~~_.---_ _ •• ,rI!: _ _ a ,
o
20
jours d' ov1.position de la femelle (Miles 19.51). Les oeufs sont pondus en
paquets dans le sol près de la plante. Le nombre d'oeufs pondus par pl;mt
est variable, comme illustré au tableau
J.
, 0
Le nombre d'oeufs pondus dépend donc de plusieurs facteurs donta
l'eSpè-ce de crucifère échantillonné~, le temps d'échantillonnage et,.··'1a
généra-i,
tion en cours. La premiè're génération pond plus d'oeufs que la seconde; et
l'intensité de la ponte décrolt "{ers la. fin de la saison (Finch et &1.197.5,
Nair ét McEwen (197.5) •
. Méthodes de dépistage
Oeufs
Il existe deux types de méthodes.
1. Le comptage c;1ire~tement sur le plant.' çette mét~ode est rapide et
ne détruit pas le plant. Elle a cependant le désavantage d'être moins
pré-c~se que la seconde méthode •. Plusieurs B:Uteurs ont utj"lisé cette méthode,
dont Duncan (194.5), El Titi (1977), Harcourt (1967), Matthewma.n et Lyall
a, 0 r .'
(1966), Mukerji (1971) et Shaw (1971).
2. La méthode de flottation. Les oeufs, moins denses que les
particu-les de sol, flottent
à
la surface de solutions sucrées, salées, ou d'eaudu robinet. La précision de oette méthode est de .. 99% ' (A bu Yaman 1960). , ,.
Plusieu:rzs auteurs l'ont ut,ll1sée, dont A
ru
Yaman (1960), Hughes et SaI ter(19.59), Finch
!!.
al. (197.5), Na.1r ~t MOEwen(197.5)
et Ritchot (1970).~a distance de ponte est uidépendante de la texture du substrat, et "'-,
\
on observe une relation linéaire entre la distance de ponte (par rapport
à la tige) et 'l'abondance des oeufs (Freuler et Goy 1977). Au Canada, la
~ i 1 1 " r 1
o
~
"'"
\t pays.Intensités de ponte dtHylemya brassicae sur différentes plantes hôt.es, dans différents ~.' Tableau ,3. - l.( PAYS // REFERENCE 1
1
1
PLANTE
NOMBRE D'OEUFS/PLANT
Mi~ Max.Moyen-ne
/
Chou-fleur 12
81
1 33 Pays-:Bas Ahl Yaman (1990)! 1
l ' .,.. \ '
Chou 44 136 90 Canada (Québec) Duncan (1945) l'-..).J
1
Chou 1 Royaume-Uni (Angleterre)' c Finch et al. (1975)
\
35
,
Canada. (Ontario) H~ourt (1967)
Chou 0
172
27
"
1
Chou
4,2
12.9
Canada (~ébec) Ri tchot (19'10)Rutabaga 5,9 12,2
...
1
Radis
3,4
33,6
j
I-1
Chou 0,02 0,64 Royaume-Uni (Ecosse) Shaw
(1911)
)61 Canada (alberta) Swailes (19.58)
~1
Rut.abaga - "--N ~ ~r,";d:>o~"
...
?.. .. _"''h- '"UoIiiïnw''O''P''''-- - - -__ ~~,~·~S~~.m,~~~~~~~~ ________________ . . ~~~~~md~ . . ~~ . . . ~~ . . . . -~. < tj: t-, ;-. ".
f
€ ~ t~-t
~~
l
1'-1
t
..
~--ffi""~''<1'''Io.1_-'''_" _ _ ,,,,,__ ... ,P .... _(>0 jJo , . "'1C'
'1 ~ '" '.o
22dispersion des oeufs est oonforme
à
une distribution négative binomiale,a.veo un "K commun" (common K) de -0,95 (Haxoourt 1967). A Welleebourne,
An-6 _
gleterre, une fonction -de Taylor (Taylor' s power law) élevée
à.
la. puissance"
1,4 décrit plus âdéquatement la distribution spatiale des oeufs que la
bi-nomiale négative (Finch et ~.19?5). Harcourt (1967) a dressé un plan
d'é-chantillonnage séquentiel. œsé sur une d.1.stri but ion binomiale négative.
1 •
Larves et pupes
)
'"
Les larves et pupes demeurent pr~s du plant de telle sorte que l ' unité
d'éohant1llonnag& -est conS'ti tuée du plant et de quelques cent1mtrtres de sol
autour de la tige. La surface échantillonnée varie selon la. densité de
po-r
pula.t1on la.rva.1re, 10 cm de rayon a.utour de la tige étant un estimé satis-,
.
. ' .
faisant des populations (Coalter 1966). Hughes (1960b) propose une méthode
rapide d'estimation des populations de pupes autour du plant.
A bu Yaman (1960) enlève une carotte de sol de 16 cm de d1am~tre à l'
à,i-.
de d'une tarièTe.
n
passe ensuite le sol à travers un tamis de5 mailles
, • # 0. r
par cm, puis un autre tamis de
30
mailles par cm. Cette methode permet deretrouver les pupes et les larves des second et troisième stades;
sa.
pré-
'-c1sion est de
99%.
Hughes et ,salter (1959) font f'lotte~ les larves et les pupes sur une
,
so~utiqn saline, et les récupèrent à l' a.1de d'une série de tamis.
\
Mukerj1 et Harcourt (1970) proposent un pl.àn d'éChantillonnage des
larves et des pupes avec des préc1~ons de 10,
15
et 20%.o
\
,'-'\. .. ~
--
... ~ ... _-~. ~ -"''"--'"'\--- " "---~-,~:---._~ ~-
-
-.---_:...-_
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---~--,
l"
_ _ _ _ _ ,. _ _ ~ __ ._J1
>r ~"
c:
;),t1
"23
Adul:tes MarqU8$'eLes adulta's peuvent être marqués au 32p (Oughton 1950), avec des
coio-rants incorporés à. la diète présentée aux larves (Van Dinther 1972, Finch
et Skinner 1975b) ou a.vec dei! poudres fluorescentes répandues
sur
les pupes~
,
l
'
(Van Dinther
1972).
Cette dernibe m.étnode est la plus économ1q~e pour temarquag~
d'un
grand nombre de mouches (Van Dinther1972)" ' \ .
Pièges ' " ,
"
Mellor et Woodman (1935) utilisent de petits bassins ,remplis d'eau et
des attract:Lfs pour augmenter les ca.ptures. Des
23
attractifs utilisés, l.es (i~levures, suivies de l'huile de moutarde, attirent le plus de mQuches,~
.
.
Kra.snyuk ) (19.31) (cité 'dans -Finch et Skinner 1974) démontre que le jau-'
ne attire Iles adultes. Finch et Skinner (1974) ont étudié les facteurs
a.f-:t'actant les ca.ptures
à
l'aide de bassins d'eau jaunes. Les ca.ptures sont-,1
plus élevées quand ils uti1isÉmt un -glucoslno1ate, 1 t isothlocyanate dl
all.y-le J le rayon d'action d'une telle trappe passe de 1
à.
9 m.Hughes et Salter (1959), Abl Yaman (1960) et Ritchot (1968) utilisent
'-des cages po~ observer 1 t émergence des a.dul. tes
à
~ir de pup~séchan-,
tillonnées au champ. Cette méthode amène cependant une émergenoe hâtive
des adultes dont les pupes ont été dérangées (Eckenrode et Chapman
1971).
-Read (1958b) propose l'utilisation d'une cage mobile qu'il dit supé- ~
rieure a.u filet. Pour des expériences de oa.ptures-recaptures, Van Dinther
, ,"