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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Réseau universitaire de formation : parcours individualisé de formation technologique

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

RESEAU UNIVERSITAIRE DE FORMATION :

PARCOURS INDIVIDUALISE DE

FORMATlON TECHNOLOGIQUE

A.GLYKOS

UNIVERSITE DE BORDEAUX 1

Service

Universitaire de

Formation Professionnelle

et de Recherche Pédagogique

73,

avenue Roul

33

~05

TALENCE-CEDEX

Tél: (56) 80.67.56

MOTS CLEFS:

RESUME

FORMATlON - RECHERCHE - INNOVAT10N - PARCOURS

INDIVIDUALISE - ACTION

INTERUNIVERSITAIRE-RESEAU

6 UNIVERSITES: Bordeaux. Grenoble • Lille. Nancy,

Strasbourg, Toulouse.

-

Formation partant d'un projet individuel défini

avec

une entreprise et un laboratoire.

-

Parcours d'un" Tours de France Technologique et

Scientifique" dans des entreprises et des laboratoires

propres

à

constituer un ensemble complet de

(2)

1. CONSTAT

L'expérience présentée dans cette communication a commencé à

5.trasbourg en Octobre 1981. Elle s'appuiera sur un constat multiple:

1.1.

La difficulté des Universités Scientifiques au Cours des années

70

à dévelop-per des actions de formation continue dans les domaines scientifiques de pointe. A cela, plusieurs raisons :

difficulté à motiver les enseignants-chercheurs plus attachés, pour des rai-sons de carrières, aux activités de recherche qu'à la formation,

l'image contestée de la professionnalisation de l'enseignement, considérée comme une déviance de l'Université et une soumission de celle-cl aux

contrain-tes économiques,

difficul té à définir la frontière entre formation/recherche vation ; recherche (développementl/innovation,

rormatiün/inno-l'image de marque de l'Université auprès des industriels mais déconnecté des réal~tés socio-éconumiques.

lieu prestigieux

1.2.

La difficulté pour une seule Université rendre compte de la totalité du savoir technique et scientifique dans les domaines technologiques de pointe. (matériaux nouveaux, biotechnologies, microélectronique, imagerie médicale, etc ..•. )

1.3.

La lourdeur de ronctionnement des irlslitutions traditionnelles, telles que les grandes universités de province:

lourdeurs comptables et administratives, mentalités et rapports figés.

2. REPONSES

Face à ce constat, six Universjtés lI) ont décidé de se réunir et de travailler ensemble afin d(-~ comprendre, de comparer leurs pratiques et de s'unir pour augmenter leur potentiel de réponse à la demande des industries en matière de formation/recherche/innovation. Ces six univer'sités ont eri commurl

d'être:

Universités de province, de grande taille, de traditions universitaires ancien-Iles, à fort potentiel scientifique.

(1) Universités de Bordeaux l, Grenoble l, Lille l, Nnncy 1 et II, Strasbourg l,

(3)

2. 1. ~!.:~~~!:~_!:~e~~~~_":'_~~_~~~~!~~~~_~~2.Après un certain nombre de réuni ons, la premjère idée concrétisée fut la réalisation d'un catalogue commun contenant un texte cummun aux six universités expliquant leurs intentions et ]7 program-mes de stages de haut njvE'au scientifique "exportable" dans chaque université et pouvant ainsi bên~ficierdans chaqlle région de l'erfoJ,t de pénétration du tissu irldustri~l qUl~ lui assurait l'Université local: ampliFier les résultats en démultipliant les mOY"I\s.

Sj les programmes restaient prodlJc1:ion individuelle, Ils étajerll portés par une présentatioTl commune dérirlissant quatre objectifs essen-tiels :

aider les entJ'cpriscs à explojt0r les acqujs 1('s plus rÉcents de la recherche pour développer et cunfurter leur politique d1illllovatioll,

établIr par des s tagr_'s de haut niveau une interface recherche/ innova tian et

facjliter les cutlt.acts entre chercheurs et ir.génieurs, déveJ.opper des transferts de technologie,

assurer aux jngéll,it'IHEune formation adapt.ée auX exigences de l'évolution technologique.

le catalogue dans sa conception et sa réal.isation fut bien accueilli par les

entreprises 4ui virent dans cette initiative une volunt.é des universités d'améliorer leur image de marque et leurs relations avec l'industrie prise erl comptE' des problèmes posés par les mutatiûlls technologiques et leur conséquence darls les stratégies irldustrielles.

les stages proposés dans les catalogues connurent Ul} succès non négligeable,

conséquencf' directe de la djffusion commune

le catalogur fut à l'orjgine dans certains cas (Toulouse, Lille) dp relations privilêgj.ées BVl'C des lab()ratojres de recherche et débouchèrerlt sur des corltr'ats de recherches.

Certes, nous avions créé pour nous le plus important: une dyna-mique nouvelle, une v()lonté de traduil'e la rechel'che en termes de formation, url r'egard nouveau des erltrepriscs sur l.PB urliversités. Mais la réponse

.propo-sée conservait un caractère traditicnrlel.A termes, la cullaboration de ces six universités avait des effets commerciaux plus que,pédF.lgo-giques

(4)

3. lNNOVATION

sc

rENTH [QUE ET lNNOVAT[ON l'EDAGOGlQUE

Lf' groupe pensa alors qu'il rallait expérimf'nter une action c.om-mune. Organiser à 6 une furmatioll nE" devait pas apporter uniquement un plus

quan-titatif, cela devait déboucher sur un dispositif pédagogique Innovrlnt..

Sur le modèle des compagnons du Tour de France, fut imaginé le

dispf)sitif suivant

des salariés ou demandeurs d'emploi dc bon njVf'Gu scientifique tBAC + 4 ml:1Ï-mum) définissent des projf'ts industrjel!~dtLlnovation dans un secteur collec-tivement retenu par les six universités. Sous la responsabilité de deux tu-teurs (un ingénieur et un chercheur) est m:is au point un parcours individua-lisé de formation utilisant les pütentif'ls des s.ix univer'siLés et des entre-prises des six régions. Ainsi 1(: parcours comprctld

des stagp-s de Format.ion ponctuels chuisis dans le catalogue commun,

des séjours en laburatllirc de recherche des séjüurs ell entr'eprise.

La gestiun du parcours pst prise en charge par Je stagiaire lui-m~me comme élément à part entière de sa formatjon.

[dées fot'ces :

relier en tre f'UX des savn.ir's I1musaïqués'll

apprendrp non un sl1voir supplémcntairp mais à slapprupr'Ù'l' le savoi.r- là uù il Sf' pf'()(IL!lt et SI' rC'flùllvell(',

apprendre à sr crérT un réSl'all dE.~ relations scÙ'nt.i fiquf's et commc"I'ciales 1 mieux contla'ltrc l'('I1Vironncmerlt. é('ollnmiqup, instit.utionnp1. d'une innovation illdust.rhdle ..

Le t-hèmc choisi

If" Groupe choisit. pnur son prf'miet' l'és(,rtu : "lps matériaux". Thème fédérateur pour lequel l('s s.ix universités c(JJlstirtlail'rlr, un cnsrmblc ::-,c.lentifjque var'lé et [JC'rfor'mallt •

. l'ormaUorl aux matérinux f]OUVV3IlX

.. M.inistère ùe l'Illdust-l':-(' l ' t dp la R{'ch(-'rchl_'. Les délégués Régio-Baux à la R~'che)'chpct à Ja Tt'chnoliJgi { \ I [ l t apporté leul' suu tien saus réserve

(5)

• Min.istère de l'Educatiun Nationale: lél DESUP a fill3ncé durant deux élnnéf's Cf'ttc uctlon t~xpérimf-'Ilt.alcsur les fonds dlinnovation

technologi-que.

· Ministère de la Formation ProfesslonrH'llc a financé la

rémunéra-tion des stagiairf's durant. leur parcours.

· Les Entreprises Dnt particjpé au remboursement des frais de

dé-plal'pmf'llt et dl hébcrgl'-'ment des stagiaires.

322 - Public visé

jllgél11eurs et tpchtlJcietlS supérielJrs, entreprjses productrj{:es ou

lltilisa-triccs de matériaux IlouveallX,

entreprises dés.Lrant s'adapter à l'évolution dAS matériaux qu'elles travail-.lent,

agents du Développement Régional,

df?mandeurs d'pmploi intérpssés par Utl domaine d'activit~éporteur.

323 -

Objectifs

travaillpI' sur des Jll'uj('Ls industriel:.;, porteurs d' innuvation, en faisant

appf~l aux meillf'ul'('S compétel1cps,

donner une spéclaJ.isatlorl rarp dans le dumaine de la fabrication et de

l'uti-lisation des matériaux nouveaux,

Favoriser un rôle dlagent dr développemc:nt trjchnologique au sein des

entre-prise et des régi.()ns.

324 -

Un

cumité scienlillque composé

d'irldustriels régionaux et nationaux,

de représentpnts des Ministères de l'Industrie et de ia Recherche, de

l'Edu-cation nationRle et dt? la fOI'mation professiunnelle, d'universitaires compétents dans le domaine des matér'iaux

et avec l'appui technique de l'ADEP (Agence Nationale pour le Développement de l'Educa~j0n Permanente) et du CESTA (Centre d'Etudes des Systèmes et des Technologies Avancées)

325 -

Le

déroulement du orogranune

Ull parcours Individuf>l adapté à chaqut' particIpant ·~t à chaque projet

Durée totalp : ]200 heures r-épartics f'n madlllf's ou périodes bloquées.

10 PERIODE : DEFINIT ION DU PROJET INDUSTRIEL

Défini tian appt'ofandie du projf~t avec l'entrpprise, sous la responsabilité d'un (:tlpf de I>rojct jndustripl,

Etablissem~ntdu cachier df'S chargî's,

(6)

2° PERIODE : PARCUURS INDIVIDUEL d' acquisi tion des cunnaissances fondampntales nécessaires pour mener à bien le projet :

- unités de îormation spécialisées, en part..iculif:'r Ips stages de technologies

de pointe pr"posés dans le catalogue national,

- recherches erl laboratoires essentiellement orierltés Vf!l'S les applications.

Cette fbrmatiofl utilisera le potpntiel scientifique de plusieurs établisse-ments : unviersités, grandes écoles, CNRS, taborEtoires industriels) centres

techniques professionnels .•..

3° PERIODE: REALISATION DU PROJET: la réalisation du projet dans l'entrepri-se pourra aboutjr à la prise de brevet. Chaque stagiaire rf'mettra un rapport final présentant les données scientit"iques techniques, économiqlles, commercia-les et social~sdu projet.

PILOTAGE : un système de pilotage de chaque participant "st mIs en place tout

au long de la formation: un responsable industrie'l et un responsable enseI-gnant-chercheur assurent le sl.:ivi df:'~ stagiaires.

LA l-ORMATION CÙN'l'[NUE : le programme est organisé dans le cadre de la formation continue. Les ser','lcc5 dt' formatiun r::ontinup assistent les stagiaires dans la résolution de Ipurs prabl~mesadminjstratij"s (rémunération, déplacements, hé-bergement, 1nformations divf-~rses . . . . )

4. CONCLUSIONS PROVISOIRES

4.1.

~~~!~_~~~~~~~

L'action ici décrite n'est pas terminée. Les six universités continuent leur t~avail, mieux elles ont invité quatre autres universités à Sf' j()indre

i elles : BESANCON, LIMOGES, PAU "t LE M~NS.

L'actjon a incité les ufllversitaires à imaginer' les dispositifs nouveaux,

des programmes nouveaux.

Dans deux universités, cette action fut à l'origine rtu développement de ]a

cellule de valorisation dE' la rec~lerche.

Cette actiofl a montré que les services formations des universi tés de par

leu!' suuplesse et leur création récente, constituaif!nt des lieux

prj.vilé-g.iés de conception ct d'innovation pédagogique et d'intC'rface avec

l'indus-trie.

Les cyclf's df' formation initialc' et de formation continue avaient tout

iIl-tér~t à se rluurrir mutllellpmprlt de l'Jur spécji"icité.

Cet.te action pxpérimentalc s'f-:'s+": hpur'té à :

I.a lourdeur dps règles comptables (~t administratives,

le fixisme d(~s mentalités d(~s universitaires ct la dif"ficulté à réellement penser lin dispositif innovant en d0.hors des cadrf's t't. filières tradition-n"l1es.

(7)

4.3.

D'Ulle façun plus gérléral~', ceux des industriels et-. enseignants qui unt joué le

jeu l'unt falt avec beaucoup d' cnthousj asme ('t Ollt établi en tre eux des liens très fructueux.

Cet.te action va se poursuivre. Nancy et Toulouse notamment pré-voient un résf:'au PME/grande pntreprise. 80rdeaux envisage la création ctlune PMI

dirigée par l'un des stagiaires qui établirait ùes f'E:'1.ations commerciales avec le réseau d'éntrr.'prise qui l'avait accueilli durant son stage, dans un des

sec-teurs des hautes presslollS.

L'idée force qui ressort df.' cette expériE:'ncE' EStque dans le

damai rIe de la formation professlorlnel]_e sc:ientifique, 11 innovation pédagogique

passe largement plllS par une utjl~sallorlnouvelle et rétjculaire des institu-tions arlcierlnes que JJar la création d'établissemerlts llouveaux o~ se referaient

des f'ormatlons tré:l.ditjonnellps.

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