• Aucun résultat trouvé

Le praticien et la sexologie : à propos d'une consultation en sexologie humaniste, 1000 observations, suivie d'une étude sur les thérapies sexuelles en France

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Le praticien et la sexologie : à propos d'une consultation en sexologie humaniste, 1000 observations, suivie d'une étude sur les thérapies sexuelles en France"

Copied!
304
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: dumas-01482609

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01482609

Submitted on 3 Mar 2017

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci-entific research documents, whether they are pub-lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Le praticien et la sexologie : à propos d’une consultation

en sexologie humaniste, 1000 observations, suivie d’une

étude sur les thérapies sexuelles en France

Marie-Christine Voyron-Lemaire, Jacques Voyron

To cite this version:

Marie-Christine Voyron-Lemaire, Jacques Voyron. Le praticien et la sexologie : à propos d’une con-sultation en sexologie humaniste, 1000 observations, suivie d’une étude sur les thérapies sexuelles en France. Médecine humaine et pathologie. 1977. �dumas-01482609�

(2)

AVERTISSEMENT

Ce document est le fruit d'un long travail approuvé par le

jury de soutenance et mis à disposition de l'ensemble de la

communauté universitaire élargie.

Il n’a pas été réévalué depuis la date de soutenance.

Il est soumis à la propriété intellectuelle de l'auteur. Ceci

implique une obligation de citation et de référencement

lors de l’utilisation de ce document.

D’autre part, toute contrefaçon, plagiat, reproduction illicite

encourt une poursuite pénale.

Contact au SID de Grenoble :

bump-theses@univ-grenoble-alpes.fr

LIENS

LIENS

Code de la Propriété Intellectuelle. articles L 122. 4

Code de la Propriété Intellectuelle. articles L 335.2- L 335.10

http://www.cfcopies.com/juridique/droit-auteur

(3)

UNIVERSITE SCIENTIFIQUE ET M.i:DICALE DE GRENOBL

MEDECINE ET PHARMACIE

A -

erj..Q.u.,..,

Domaine de LA MERCI LATRONCHE

Année 1977 No d'ordre:

TITRE DE LA THÈSE

LE PRATICIEN ET LA SEXOLOGIE

A propos d'une consultation en Sexologie Humaniste, 1000 observations

suivie d'une étude sur les thérapies sexuelles en France.

THÈSE présentée

à l'Université Scientifique et Médicale de GRENOBLE, pour obtenir le grade de DOCTEUR EN MEDECINE

DIPLOME D'ETAT par

Marie Christine LEMAIRE épouse VOYRON Jacques VOYRON

Cette thèse sera soutenue publiquement le Mars 1977, devant M. le Professeur R. MAGNIN, Président du Jury,

MM. les Professeurs J. BOUCHARLAT, C. RACINET, M. le Docteur M. MEIGNANT.

,.. '

[Données à caractère personnel] [Données à caractère personnel]

(4)

UNIVERSITÉ SCIENTIFIQUE ET MÉDICALE DE GRENOBLE MÉDECINE ET PHARMACIE Année 1977 Domaine de LA MERCI LA TRONCHE TITRE DE LA THÈSE No d'ordre:

LE PRATICIEN ET LA SEXOLOGIE

A propos d'une consultation en Sexologie Humaniste, 1000 observations

suivie d'une étude sur les thérapies sexuelles en France.

THÈSE prés·entée

à l'Université Scientifique et Médicale de GRENOBLE, pour obtenir le grade de DOCTEUR EN MEDECINE

DIPLOME D'ETAT par

Marie Christine LEMAIRE épouse VOYRON Jacques VOYRON

;.".\;\t~ï;;,ii;;;;:::>,~

, ... ..;; f:!J.J,~J·~ ï,:~) GF1Ei\JO~JL_E "'' ,, //f([),.. ~c,\'\:. ~-PHf\l\î-f~_..

Cette thèse sera soutenue publiquemëîûïé Mars 1977, devant M. le Professeur R. MAGNIN, Président du Jury,

MM. les Professeurs J. BOUCHARLAT, C. RACINET, M. le Docteur M. MEIGNANT.

[Données à caractère personnel] [Données à caractère personnel]

(5)

A MON'SIEUR LE PROFESSEUR R.MAGNIN

pour la compréhension, le soutien et

les encouragements qu'il nous a apportés tout au long de cett;e thèse,

qu'il trouve ici le témoignage de notre reconnaissance.

(6)

A M:ESSIEURS LES PROFESSEURS

J. BOUCH.ARLAT

C. RACINET

qui

nous ont fait l'honneur

d'accepter de participer au

(7)

A MONSIEUR LE PROFESSEUR W .. PASINI

auprès de qui nous avons trouvé,

à

Genève, notre premier enseignement

(8)

A

MICif.F!:L MEIGNANT

qui a mis à notre disposition ses dossiers de consultation,

qui nous a perw.is de collaborer

à

la Sexologie Humru1is"tïe,

qu'il reçoive ici nos plus vifs

(9)

A tous ceux avec qui nous avons fait un bout de thérapie, plus ou moins long, plus ou moins loin :

Danièle

DEZARD

Margaret EiiIŒ Dèill

MILLER

Tan NGUYEN Georges

TEBOUL

Hélène TEBOUL-VIT.ART Monique

THOENI(}

(10)

Marie-Christine :

A la mémoire de mon père

.A

ma mère

A Henri

A tous les miens

Jacques :

A la mémoire de mon grand.-père

A

ma grand-mère

A mes parents

A Didier

A ma famille

(11)

Je suis ma voie, Tu suis la tienne.

Je

ne suis pas

en ce

monde pour répondre

à

tes

attentes,

Tu n'es pas en ce monde pour répondre aux miennes.

Je

suis moi,

Tu

es toi.

Si par bonheur

nous

nous rencontrons,

ce sera

merveilleux.

Sinon, nous n'y pouvons rien.

Fr5.tz Perls

(12)

!

P

L A N l !_______!

In

t

roduc

t

ion

~1

PART

IE

:

A

propos

d

'une

consu

l

ta

t

ion

en

sexo

log

ie

i

l

human

is

te

:

1000

obse

rva

t

ions

.

l

!____________~~~----~~~--~~~~~~~--~--~---!

A

- !!!}e

c ~! ti

en

l i~. i~~·

B

- µoyens

d

tude

de

ces

1000

obse

rva

t

ions

:

B

.

I

.

:

Les

rense

ignemen

ts

recue

l

l

l

i

s

.

B

.

I

I

.

:

S

t

ruc

tu

re

de

l

'échan

t

i

l

lon

qu

i

a

consu

l

.

0 -Le

d

iagnos

t

ic

l i ~~

O

.I

.

:

In

t

roduc

t

ion

.

C

.

I

I

.

:

E

jacu

la

t

ion

:précoce

.

C

.

I

I

I

.

Absence

d

jacu

la

t

ion

ou

ané

jacu

la

t

ion

.

C

.IV

.

.

"

Anorgasm

ie

mascu

l

ine

.

C

.V

.

.

Impu

issance

mascu

l

ine

.

C

.VI

.

Syn

thèse

.

é

tude

d

'ensemb

le

des

dys

fonc

t

ions

sexue

l

les

mascu

l

ines

.

,

C

.VII

.

:

F

r

ig

id

i

e

t

~i

fém

in

ine

.

C

.VIII

.

:

Vag

in

isme

.

C.IX. : Dyspai:eu.nie.

O .. X. : Absence

ou

Manque

de

besoin sexuel isolé.

O

.XI

.

:

Syn

thèse

:

é

tude

d

'ensemb

le

des

dysfonc

t

ions

(13)

C .. XII

O

.. XIII

:

Les

mar

iages

non

consommés

.

:

Conc

lus

ion

:

le

symp

tôme

sexue

l

e

t

le

coup

le

.

D- Problèmes

sexo

log

igues

associés:

D

.

I

.

D

.

I

I

.

D

.

I

I

I

.

: Homosexualité -Bisexualité.

Mésen

ten

te

con

juga

le

.

:

So

l

i

tude

-Inh

ib

i

t

ion

sexue

l

le

-M

isère

sexue

l

le

.

D

.IV

.

:

Don

juan

isme

e

t

Nymphoman

ie

.

D

.V

.

:

Sadomasoch

isme

.

D

.VI

.

:

Exh

ib

i

t

ionn

isme

.

D

.

,VII

.

:

Pédoph

i

l

ie

.

D

.. V

I

I

I

.

:

t

ich

isme

.

D

.. IX

.

:

Transsexua

l

isme

.

E- Le motif

de

consultation :

E

.

I

.

:

Mo

t

if

de

consu

l

ta

t

ion

e

t

d

iagnos

t

ic

sexo

log

ique

.

:

Au

tres

mo

t

i

fs

~

consu

l

ta

t

ion

.

F - Solutions c c _~ J.2.al.' le~ lt t.

G- ~ qi.f'férentet,;,t J .~~~ !J'i _~;:.l _pallenT;s

(14)

2ème

PARTIE

11

Les

thé

rap

ies

sexue

l

les

"

i

A -Etiologies - ~ de lat i~.

B ... Les thérapies :

B

.

I

.

:

Les

bu

ts

.

B

.

I

I

.

:

Les

moyens

.

B

.

I

I

I

.

:

Les

thé

rap

ies

sexue

l

les

en

France

.

Conc

lus

ions

.

(15)

Abréviations

1) Personne mariée : ce terme signifie soit que le

sujet est marié, soit qu'il vit maritalement.

2) E.P.

: Ejaculation pracoce.

3) I ou

II : primaire ou secondaire.

4) M.et J., : W.MASTERS et V. JOHNSON.

(16)

-I N T R 0 D U C TI0 N

La Sexologie ne devrait pas exister. Connaissez-vous un Migrainologue

?

La Sexologie est lascience de symptômes divers : Impuissance -Frigidité -Vaginisme. Entant que telle,

elle est au confluent de laGynécologie, de laPsycb.ia-trie, de l'Urologie, de l'F.ndocrinologie. Elle concerne aussi les psychologues, lespsychanalystes, lessociologues, les

ethnologues. La façon de luidonner toute son ouvertureest de l!inclure dans le concept de Santé, dans le domaine

de l'Hygiéniste

e

t

de laprévention.

Depuis

K

INSEY

,

puis

MASTERS

et

JO.HNSON la

recherche scientifique se préoccupe du rapport sexuel. On définit laphysiologie des réactions sexuelles, une11fonction

érotique11 - c'est ledomaine des chercheurs.

Des hommes et des femmes ne se rencontrent pas sur leplan sexuel, se débattent au milieu des notions de plaisir, du bien et du mal, deft.~1J.t et d'épanouissement.

Ils souffrent car leurcorps refuse de lesmener làoù

von·t;leurs désirset leurs.fantasmes : 0'est ledomaine du thérareute, de l'éducateur, de l'enseignant.

Derrière lemot Sexologie se bousculent de grands problèmeshumair..s : c'est de lachosel.aplus intime,la

plusessentielle dont ils1agit : dusexetendresseet

(17)

Les Hommes ont choisi d'autres Hommes pour confier leurattente; lesmédecins sont de ceux là,qui reçoivent quotidiennement une demande sexologique, sous jacente, ou· explicite.

Le:nne-vous-en-faites-pas, çà-s'arrangera-prenez-un -amant11 cache lagêne du praticien qui n'a pas, par la

seule vertu de sept années d'étude, où pas un mot sur

11La Chose" n'est prononcé, réussi mieux que son patient

à maitriser lestaboux et les "mystères11 de lasexualité.

Ildoit résister aussi à l'angoisse d'abord contenue dans ladétresse elle-même , à celle ensuite de n'ayoir rien usous lama:i.n11 pour soulager son "maladen. Ildoit

ensuite se prêter à l'exigence d'une telledemande

-exigence sur son temps, dans laqualité de l'écoute, dans laremise en question de son savoir, de son rôle qui ne répond plus iciaux critères de laMédecine Somatique : - " La technique (du Sexologue) doit allier délicatesse et précision, (sa) panoplie doit obligatoirement contenir lapince àextraire lesubconscient et laclé àouvrir lesportes lesplus intimes del'~t .

11 Dans cette tâche, leSexologue doit joj_ndre unee;

,on-naissance profonde de lascience médicale àune technique éprouvée de l'artde lacommunication. Beaucoup de prati -ciens peuvent, dans leurmaturité, répondreàde tels critères11 ..

(18)

" C'est le Docteur GUILLERM, médecin généraliste -Sexologue qui s'exprime ici et propose son livre 11Le Sexe

épanoui" aux médecins d'abord pour "leur faire prendre conscience de leur apti·tude et les inciter à ouvrir le dialogue sexologique avec leurs patients".

A sa suite, très modestement, nous dédions notre thèse au praticien, dans le but de l'intéresser et d.e l'informer.

Nous lui offrons d'abord l'étude d'une consultation

de sexologie, sa méthode, ses 1000 dossiers - ses 1551

personnes, une description de la plupart des symptômes sexuels qu'il rencontre, leur analyse statistique et médi-cale, une présentation de bilans étiologiqueso Puis nous avons essayé de faire le point sur les thérapies actuelles

des dysfonctions sexuelles, qu'il est possible de suivre en France.,

(19)

_~.,._

1ère partie i

=============

A PROPOS D'UNE CONSULTATION

EN SEXOLOGIE HUMANISTE

1000 Observations.

(20)

~~~~~~~~~~~~~~~~~-·-~~~~-~-~

l A - UNE CONSULTATION EN SEXOiiOGIE

1J1

·~E

!___

Plusieurs notions, dans laconception de cette consultation, rompent.n.vec la·t-rad.ition,pour des raisons bien précises.

D'abord le1er contact :lapriseduRendez-vous par'

téléphone est assumée par un membre de l'équipe-thérapeute. Ilest important de s'astreindreàune permanence téléphonique

11personnaliséen car lesconsultants ont besoin d'informa

-tions poursengager: C'est dès ce stade que commence l'écoute

e

t

l

a

thérapie. -Le consultant

a

de nombreuses questions

àposer sur ledéroulement delaconsultation, son coût, sur

l1opportunité d'une telledémarche poursonproblèmeàlui.

Lethérapeute a de nombreuses indications àfournir : sur la nécessité de consulter avec sa (son) pa.rtenCJ.ire, dans la

mesure de ses possibilités, sur l'équipe mixte de thérapeutes, surlesbuts delaconsultation•••

Ils'agit bien sûr de poserundiagnostic sexologiqub précis : Impuissance -.Anorgasmie -de rechercher lespro -blèmes sexologiques secondaires : mésentente conjugale,

Homosexualité -fétichisme -d.e~ i t uneétiologie orga

-nique : lesbilans spécialisés sont souvent confiésàl'uro -logue, au gynécologue, au neurologue ....

Mais leplus important est de salsirlademande sous -jacente au symptôme:quels sont lesvrais motifs de la

con-sul·t;ation :mangue de communication -menace d'abandon -réinduct;ion permanente d'une situation conflictuelle de

(21)

A partir de cela, ilfaut dans lamajorité descas,

renforcer lamotivation des gens, car lapeur face au risque de lathérapie, du changement, est souvent supérieure au mal àvivre conscient.

L'indication thérapeutique est en effet toujours

exigente pour lepatient. Dans de nombreux cas où l'étiologie est psychologique, c'est une psychothérapie qui, quel que

soit sa forme,esttoujours difficile àassumer -Lors d'une

atteinte organique,sicelle-ci est réversible, àfortiori si elle ne l'estpas, lesdésordres qu'elleaentraînédans

larelation du couple, ou da:ns larelation aveclemonde eoctérieur, sont parfois siprofonde qu'une psychothérapie de soutien est encore nécessaire.

Pour répondre àsa fonction, laconsultation doit

s'organiser autour d'une structure autre que· blouse blanche, bureau Empire et fauteuils de cuir. Elle alieudans une pièce douce de moquette

e

t

de coussins, pieds déchaussés, thérapeutesetconsultantsassis face à face.

Larelation qui peut s'établirse ~t plus de partage

et de communication que de soins et de savoir. Le couple de thérapeutea iciU:.'1 autre pouvoir -celui de l'écouteet de

11a.ccepta"t;ion~ t l de celui qui luifait facA,afin qu'il

ose être lui-même.

On rejoint ici"l'écoute positive inconditionnelle"

deROGERS. Je cite ici

a

.

DREYFUS ri Les Groupes de rencontre11

etO .. ROGERS 111e Développement de lapersonne":

(22)

- 11Ils'agitde voir de l'intérieur,lemonde extérieur de

l'autre11 , d'essayerderessentirleschoses comme lui,d.e leurdonner le sens, trèspersonnel, qu'il leurdonne. Une tellevision exigeunesensibilité,unsens des nuances considérable, beaucoup d'intuition aussi,si1'onveutconnue

ROGERS

pénétrer l'Univers d'autrui "de manière suffisamment exacte pour saisirnon seulement les significations de

l'expérience qui luisont év:i.dentes,àlui,mais aussi celles qui nesont qU'implicites, quine luiapparaissent qu'obs -curément et de manière confuse11 • (Le thérapeute) peut, par

exemple, reformulercequivientd'ê·l,redit,enses propres termes, sans rien changer d'autre que lesmots. Ilpeut le résumer , Ou leclarifier, en extrayant leslignes de force d'une situation vécue et décrite comme confuse par le11client11 o

Ou y apporter un point de vue neuf, en privilégiant, dans le con.textedomJ.é, unautre élément queleclient, sans :rien ajouter ou retrancheràl'ensemble(••••).

Contrairement àce qui se passe en psychanalyse, le clientest seuljuge de lavalidité des reformulations pro -posées.Ilpeut rejeterl'image queluiprésente le thérapeute

danslemiroir deson empathie :4-ethérapeute se contentera de rectifierletirjusqu'à accord des 2 partieso ( ...)6

Quant lemiroir ezt honnête, efficace, quand ilrenvoie au client une image suffisamment nette, détaillée, en prof~~

deur,sansjugementdevaleur, de lui-même1 le sujet d'une

telleobservatic.iu, l'objetdiune telle empathie se découvre lui-même.Pui.squ1unaut;releregardesans effroiet sans

(23)

aussi, dans toute sa complexité, réintégrer en lui-même les facettes qu'il avait jusqu'alorsrejetées, refoulées :pour

serendre plus acceptable. L'empathieesta.evenue confirma -tionde1'aut;re, confirmationnonseulementdece qu'il est, mais detout son potentiel, de toutes ses virtualités

dormantes qui peuvent; alorsenfin s1éveiller.,Etle client,

ayant appris à se regarder lui-même, pourra désormais, àson tour, porter sur l'autrelemême regard, sans peur et sans reproche.Ils'accepte unique, ilse sait son seul juge,il

est prêt à écouter etàs'ouvrir au monde11 •

-Pour ébaucher une telledémarche, ilfaut; du temps : chaque consultation. dure 1heure

30

,

voire 2heures. Ilfaut aussiuneclai.rvoyance de soi-même,uneforce, car "en com-prenant une autre:pTsonnede cette manière, en pénétrant dans sonmonde privéeten percevantsamanière devoir la vie, tout en se défendant d'émettre des jugements de valeur

à.son égard, on court le risque d1ê·bre transformé soi mêmeu

(C. ROGERS : "le développement de lapersOJmen).

"Pour accepter de couvrir lerisque ilfa.ut un certa:i.n

courage, et aussi une certaine force, une profonde assurance, un.e grande co.nnaissance, une grande acceptation de ce qu'on

est soi-même. Faute de quoi, reculant devant le ~ d'une

telleécou"t;e, on se réfugie derrière le jugement de valeur, leclassement, l'interprétationn

-(c

.

DREYFUS : "Les Groupes

(24)

Pour être apte à exercer ce n:pouYoir1'' sans danger

pour soi, ni pour l'autre, il est donc une dernière exigence de la consultation de sexologie humaniste : C'est la forma-· tion des thérapeutes.

Je n 1 insisterai pa.s ici. mais préciserai seulement q_u' elle

(25)

Nous avons étudié 1000 Observations prises au hasard dans lecadre d'une consultation parisienne.

Ces dossiers s'étalent entre

1972

et

1976

.

Une partie con-cerne laclientèleprivée, et unepartie s'estdéroulée .en milieu hospj.tail.ier.

B.I. Lesrensej.gnements recueillis :

~

Une observation peut concerner une seule personne, mais aussi deux personnes s'ils'agit d'un couple qui con -sulte.

IJour chaqueconsultant,nous avons noté :

B

.

I

.1

:

Des

renseinements ·eneraux,

-

, :

-l'âge

- laprofession - lesalaire

-lelieude résidence

suivantlesindications données par le consultant.

B

.

I

.2

:

P.es_doild!_ées relatives à_§a~!~ ~l. E- ~f cti ~

-Vie affective :

Est-il marié, veuf, divorcé,c li t~i ?

Vit-il en couple

?

Depuis combiende temps

?

Est-il puceau?

-Lenombre d'enfants.

·-Le nomb:r•<'.• dedivorcesdéjàvécus par le

(26)

Q_es <!.2._nnées sexol.ogi_g_uf2J?. :

3

aspects :

- Le diagnostic sexologique.

- Les problèmes sexologiques secondaires. Exemple : Homosexualité, Mésentente

con-jugale, Fétichisme, Sadomaso-chisme •••

- Le motif de la consultation.

Quand cela était indiqué, nous avons noté :

~ Quel type de solution le consultant

vient-il rechœcher ?

• En ce qui concerne ceux venus en couple,

quelle part de responsabilité chaque

con-joint accepte pour lui-même.

B.I .A·. :

&12-:r:

lË...Ela.n médical_:

- Les antécédants médicaux, chirurgicaux ou psychiatriques pouvant avoir un rapport

avec la sexualité du sujet.

- L'état de l'évolution de ces affections

lors de la consultationo

- Les différents tïypes de traitement; suivis

par le sujet avant; la consultation,.

- Le résultat de l 'èxan18n clinique du frein des ho:mmes consult:ant :pour éjaculation

précoce.

No-us n 1 avons pu relever ni la. prat;ique religieuse,

(27)

B .IIo Structui"e de l'échantillonqui aconsulté :

===================================:======

Nous l'étudierons•

-

en .fonction dusexe

e

t

de lasituation a.ffective. en fonction du sexe etdel'âge.

-

en fonctiondelasituat;ion matrimoniale.

-

en fonction du lieuderésidence.

-en fouction de lacatégorie socio-pro.fessionnelle.

- enfonet iondu nivean à.es revenus•

... enfonctiondu nombre d'enfants.

- enfonction du nombre de divorcesG

Mais, voyonstoutd'abordlesbasesstatistiquespermet

;-tant d'exprimerlaprécision des résultats.

Nous nous limiterons dansla:plupart descasà1'estima-· tiondel'intervalledeconfiance d'unpourcentage .. Ils1agi·[;

demesurer l'incertitudeattachée àchacuu des pourcentages obtenus :i2.est possible de caJ.culerunintervallede con-fiance situé de part et d'autre du pourcentage observé, et dans lequel le vrai pourcentage a une probabilité détermi.née de se trouver. Habituellement, on opte pourun risquede

5

%

d'erreur.

End'autres termes, ily a

95

c ..~c sur 100 pour

que lepourcentage réel soit situé dans l'intervalleainsi d.éfini, et

5

chan.ces sur 100 pour qu'il soi.t situé en dehors

de cet intervalle.,

Précisons~ i que toutes lesvaleurs de cet intervalle

ne sont;pas equi-probables. J>ar exemple : un :pourcentagedon-l; lavraie va1eur seraitcompriseen.6ei;4'-J..

%.,

Cette vraie

valeur aplu..s de chances de se t;rouver au voisinage de 1C.'

%

que

a.

1être proche de 61Ju de 14

%.,

(28)

.-Calcul de 11:iJ.1tervalle de confiance d•unpourcentage :

2casàenvisager :

*Soit l'échantillonprisenconsidérationestsupérieur ou égalà100 ;lepourcentage n'étant pas voisin de1ou de0 ladistribution du pourcentage est u.ne distribu-"

tionnormaledemoyenne q et d'écart typeSq -L'inter

-valledeconfiance du pourcentage sera donc :

q - 2 Sq

~

<

q+2 Sea.

celapour un coefficient de sécuritéde

95

%&

D'après lesvaleurs estimées :

·

-

~-li

~

n

étant l'effectifde l'échantilloninterrogé.

*

Soitl 'échan·tillonpi..•is en considérationestinférieurà

100ou lepourcentage trouvé est voisin de1oude 0 :

On ne peut:plusassimiler ladistribution binomiale du

pourcentageà unedistributionnormale. Ilfaut; alors calculer lesprobabilitésdechaque composition possible de11échanti.llonenutilisant lesformulesdeladistribu-·

tionbinomiale,etexclureensuite l'ensemble des termes

dont laprobabilité globaleestinférieureou égaleà

5%-pour lecoefficientde sécuritéde

95

%.

IJes calculspeuven·t;être a.lors trèslongsetlaborieux,

etenp:catique, nous nous référeronsàdes tables pour obtenir cet i.nterva1le deconfiance..

N.B. : Tous lescalculs del'intervallede confiancedu pourcentage seront; faitssurlabased'un coefficient de

(29)

B II1 : E-tude de ce:::;:-,....s. 1000,__ obse-W<LLlrva• tions_en_ fonc__t,_ion_ du__

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-Ily a 2 façonsd' a.border cetteétïu.de :

*

Soit en prenant pour référence les1000

observations.

*

Soit en prenant pour référence les1551 personni:::s que représentent ces1000obser -vationso

*

~l . !ï._; t: Jl ,gép_<tr.al.-2. :

-550

observations concernent des couples :

i_~~~: ~

%

~ --- -~~~

En

fait entre :

51,8

%

et 58,1

%

pour un coefficient de sécurité de

95

%.

-

l~ observations concernent des sujets ayant

consulté seuls :

i~t

44,'?

%

de

:

~i

En fait :

,

-

-"""i

3cas:particulierz ---·-·----1 ! 1 ! 1 1 I ! ! 1

... un couple :parental venant consulterà place de leurfil ~

-un homme célibataire venantconsulter

avecson père ..

! ! la

.

1

1

unhomosexuel masculin venant consulter ,

I I

(30)

C'est donc en couple, pour lamajorité, que lesgens se

présententàlaconsultation sexologique.

N

.B

.

:

Pouruncoefficientdesécuritéde99

%

i

l

yaurait entre :

50

,9

%

e

t

59

,1

%

decouplese

*

3épartitionD.cJ.es_ suje_ts gui ont coXl§Elté,~ leursexe et leursituation affecti:ve :

--·•-

l

'

iT

-

-

-

.

-Suivant lesexe : (sur

447

personnes)

= 362hommes :

soit81

%

+

-=

85

femmes :

so:Lt

19

%

+

-Au total,

i

l

.

.

... ~ 1>l 9.1:!.'ily i~ i~_; l d1hommes que de f~i. . ._ ~ t consutJ?éseulse

(en faitde

3

,5

foisà

5

,5

fois plusd'hommes).

-Suivantlesexe et lasituati.on affective :

1 !Nbre d'INbre deTstrücture Strüëtürê--!

! !hommes!femmes hommes femmes !

! ! I t o6 ____..,.! _____~-~,- ! ! =

l

!

i

..

~---~-: 1 ! !Célibataires!

175

! 22 !1+8% -

5

%

126

%

+ 10

%

1 I ! ! ! I. !Mariés !

150

!

47

!4-2

%

+

5

%

!55

%

! l L 1 !. !Divorcés !

29

13 ))l!10

%

+

3

%

1:

!19

%

!Veufs l 8 1

3

)

1 l. l ! 1 ! I +

-+

-t

.

10

%

1 10

%

! l ~

i

362 i:

-s-5-·--11_0_0_% ______

..,..Fï ~-

..

%

·--~-·--.. ---~

_,,,

_____

__,__

____

..._~

(31)

Résultats :

Parmi leshommes ayant consultéseuls,ily a -y.ne maj_Q .-rité Jlili J: _~ d.'hommes célibataires et dîho:mmes mariés,

tandis que pour lesfemmes, ily a unenette ma_jorité,_de femmes mariées.

- Nous avons essayédesavoirsiuneliaisonextra conju

-gale était fréquente parmi leshommesetfemmes mariés

ayantconsultésseuls :

*

Sur 150hommes :34ontune maitresse avouée

Soit

23

%

+

7

,0

%

*

Sur47 femmes : 10ontun amant avoué Soit 21

%

+ 12

%

*

_ .J _ tit_i~ de ces 1000c lt tl., ~~ i.J. it ~~

affectivedesc ~~1~J:.!ï..~. t

:

-199

consultations concernentun homme ou une fem..ro.e célibataire:

Soit20

%

des consultations ( + 2,5

%)

-53

consulte:tions concernen-t; une :personne divorcée ou veuve

Soitenviron

5

%

desconsultations (+ 1,4

%)

-

L~ consultations concernent un couple ou une personne

marjée vivantencouple,mais venueseule :

Soit environ

75

%

des consul·t;ations

C:t:

2

,8%)

Parmieux :

*

Dans 550 cas,ilsont consultés ensemble. Donc 7Lf-

%

dessujets vivant une relationde

(32)

*

Dans 197cas, l'undes deux partenaires est venu consulter seul.

Donc 26

%

des sujets vivc-ùlt une relationde couple ont consulté seuls (

±

3

,2

%)

.

Conclusion :

2.!.4-

d'entre-eux consulterrl:; en counle.

- 916hommes

-635

fe:rnl!le s

1

:ttr5re

Hfbre!struct.

!Horn.-!Fem-!Honnnes !mes!mes!

!Struct. !iStr;Üct.. --!-StructQ

-! Fermnes ·!théo;vig_ue théorique

! Romm.es .B1emmes

1 t c/ • • -·--'··t.~ ___ !! _____<.'.{, ,e_-r-!-.L:.:c~ . ec& _____

!

! ! --·-~---.-! !Céli -!bataires ! ! ±2,6

±2

,s

+ ! I ! !

3

'

5

+1'li-! ! l 177! 22!'19,3 l 1

.

.

! ! !~ i !700!

597!76

,5

! ! !Divorcés 29! 13!)4-! ! ! ! ) -1

,3

!94- +1'9! ! ! !2,5+'1,2! ! ! 21

,5

72,'7

5

,8

·.:

~1lf

-r

,_ .~---·-- -- -·

• 014-" c~ 8 "1100 • 100 . ! ! -;; !O?/! ' 100

*

Le totaldes 916 ho:coliles est atteint en additionna..YJ.tlecouple homosex:uel masculin g_ui a consulté.,

*

Ijastructure théorique est eelle dela:population t_:;énérale âgée deplGs de 20 ans lorsdurecense:t1ent de .Lai·s 68par

résultats duI'ecensement de 1975ne sont nas encore con.nus dai.'1.s ce domaine).

! ! !

(33)

Conclusion :

-Environ314 .. ..J!~i c ~.i_~t §2nîï_mariés ..Q.R .~ .~_ t une~ l .ti de Q.Q,Uple .. C'ept J:..e cas de

9g_à

~.

- En comparant à lastructurethéoriquede lapopula-tion

généralede plus de 20 an.s, ilapparait :

*

que lastruc·ture des consultantshommesen fonction

deleursituation affective est trèsproche de

celle delapopulationgénéraledeplusde 20ru1s9

*

quece n'est pas du tout lecas des consultants

femmes, oùcellescélibataires,divorcées ouveuves

consultent peu..

B .. II.2 : Etude de ces 1000 observationsenfonction du

~

sexe et de l'âge.

~ ~

-18.

Pour~ tt étudeon netientpas compte quelesconsul

-tants soient venus ou nonencouple..

Nous neconnaissons pasl'âgede 2 hommes et de 2

femmes.Cetteétudeporteradonc sur

1547

personnes

Soit 91.4 hommes. Soit 633 femmesœ

(34)

B II2 A :fil~ E;l tats

!Nbre!Structure !Nbre!Struct;ure

! Age !Hom-! Hommes !Fem-1 Femmes !

1 !mes ~ !me§'!__! ~ ! !-- l ! l

..

,.

l IDe

15

à

19

an.sl

5

!

0

,5

%

I

5

! 0,8

%

1 1 ! 1 ! I 1 1- ! I + ! ! + ! !De 20à24ans!84 !

9

,2

-

1

,9

I

75

l11,8 2,6

%!

! ! I 1 ? ! ! l l ! ! !De

25

à

29

ans! 196 121,4 +

2

,7

!163125,8 +

-

3

,5

%!

! ! 1 ! l l ! ! ! l ! !De 30a'34ans

!165

!18

-

+

2

,5

I121 !19 ,1 +

3

,1

%!

l ! ! ! l 1 l

.

1 l ..,..., __

l

! + + !De

35

a'

39

ans!125

13

,r7

-

2,2 I105l16,6

2

,9

%!

l t ! ! !

----1

+

-'

!

+,_! !De40à44 an.s!135 !14,8

-

2

,3

85

113 ,4

-

2

,7

%!

! I ! !

.

f ! ! ! + 1 + ! lDe 45à49ans! 85 !

9

,3

-

1

,9

40 !

6

,3

-

1

,9

%!

! ! ! l I ! ! 1 +

r=

+

l

!De

50

à

54

ans!

59

1 6,6

-

1,6

27

l L4-

,3

~-

1

,6

%!

! !

.

1 !

.

l ! ! + !De

55

à

59

ans! 28

3

,1

-

1 ,1 I

7

1 ,1

%

1 ! 1 ! !

-

---y----

--n

lDe 60à64ans!

12

! 1,3

%

l ! !

-B···-·5

1 !

.

1 1

-o

;a

·

·w

;

-

-1

!De

65

à

69

ans!14 1

1

,5

%

i

~

l I ! ! ! !

-

,

.

! ! ---=

-

,

1De

70

'

74

ans

i

6 l 0,6

%

1 0 ! a l

(35)

lolnbf"I?.... Ho1Y11'1'\J?S. fo 45

_~

R_c:r_:_o_E_s

_1-/_o_rn m

~

_J

- i·c~ n.:..hv_5 dl Hz1/il,"

(36)

j'

~ '" "

a

...

;~ ' rnl-$ tlfD \go l10 l6" \~ li.tO \jô ,i~ \\0 \OO

1o

go 'lô (;& i;o Lto '}@ rz_o 10 -. .~ .• 163. .Z.1 J..O "15

(37)

Rappelo.r1s que l'intervalle de confiance calculé pour

chaque pourcentage, l 'es·lï pour un coefficient de sécurité

de

95

%.

Il nous a paru intéressant de faire une comparaison entre

• .2.2.

-les résultats trouvés, et la structure théorique de la popu-lation générale.

Pour cela :

- nous avons pris pour matériel d'étude les sujets âgés

de 20 à

59

ans.

- nous nous sommes référés au résultat du recensement de Mars 68 concernant les sujets de la population générale, âgés de 20 à

59

ans.

(les chiffres du recen.sement de

1975

11e sont pas

encore corrn.us) ..

2 parties :

(38)

*

a - ~ ! : E ~ ~i 11_ ~ ~ ~l~ :

~ Ilntya pas de différencesignificativedans

larépartitiondesâges, entreleshommes et;

lesfemmes, en pou.rcentage ..

*

La majorité desconsultants se situe~ t:i::_ ~.

e

t

.

.

2.:i-

ans

-

39

,4

%

deshommes

~ )

-

44-'9 %desfemmes

c;t

.3,9) consult;ants$

-

-62,8%deshommes(+

3

,2)

~· 74,1%desfemmes(+

3

,5)

-

-So:L t les~ des hommes etles

3

/

'+

des

(39)

*

Après 42 ~, on trouvetrèspeudefemmes :

..

., 12,5

%

des femmes 22,1~

%

d'hommes

(;!;

2,6 )

c:t

2

,7

)

Cela confirmece quenous avionsdéjà constat;é,

c'estàdirequ'§J?.. E.. ~.!L

45

ans,_lesbEmmes_conf!.Y.:_1--·

tent souvent seuls. -·- F P __N _________

., Soit parce que leurfemme n'est pasconcernée • • Soit parcequ'ils ont hontede leurfaiblesse•

• So_itparcequ'ilsontunemaîtresse •

• Soit parce qu'ils ne renoncent pas à unevie

sexuelle s1i1s sontveufsoudivorcés.

*

_ _l ~~Ll aré:p_art1.tion.~... ,_J i vJ.-dJJ:§ d<i202

5.2..

ans. dar1s laconsultation., et;danslapopulation générale..

On notepour leshommeset;pour les femmes : -qu'ilya relativement peu deconsultants de

20à24ans.

-que lepourcentage desconsultants dépasse

ensuite celui de lapopulation générale de façon

significative de

25

à34ans.

-qu'ilssont prochesde35à44 ans&

- enfii1 que lepourcentage des consultarits es-t

plus faible que celui de lapopulationgénérale après1~ ans.

b - Lesvaleurs extrêmes

(40)

-Les

5

hommes :

si son pénis est

• 2 deces hommesvivent une relation allant; de quelques mois à1 an.

3

sontcélibataires,et E~ . i quivient pour

son pénis anormalest puceau•

.. Leplus jeune a

17

ans..

-Les

5

femmes :

( • 3por-'c;en-t un symptôme

~

(Vaginisme,Frigidité primaireetanorgasmie secondaire).

(

~

• 2symp accompagnentôme .. tleurpartenairequi porte le

~

.. .AucuneElles conna d'elliesssenn't lesteu cré:palibra·ttenaairiere. depuis<J.Uelques

• ' c:

:mo1.sa ::;; ans ..

Un

dossierànoter

Une jeunefemme d.e 18 ~ quiau bout de

3

ans

de viecommune, consulte pour anorgasmie secondaire.

(41)

*

~ consJlJ-tar1ts -J:~_.. fl. etJ l~ :

20 hommes pour 1 femmeo

Une femme de

67

ans, divorcée, qui consulte pour fri -gidité primaire, et qui a leprojet de se remarier,,

Les 20hommes :

-Records d'âge :

• 1 homme de

75

ans,célibataire, qui consulte

pour impuissance secondaire.

3

hommesde

72

ans :

!

deux célibataires, un veuf

2

consultent pour impuissance

I

I

1consulte pour éjaculation précoceII

-Situation affective de ces 20 hommes :

7

sont mariés.,

(dont l'undepuisL.J-2 ans)

6 sont divorcés. "

5

sont veufso

3

sont célibataires•

-Leurs symptômes sexuels

.. 17

cas d'im:puissance s0condaire

" 2casd'éjaculation précoce secondaire

1 casparticulier :

un homme de

65

ans, marié depuis

30

ans, et qui consulte pour une homosexualité mal v-écue ..

(42)

B.II. 2.C:Etude de laiff~~- 1.~ :psrur_ ;_ ~ l : Nous prenonsseulementen considération les

550

couples quiontconsultéensemble :

*La différence d'âge entre les2 partenaires est inférieurou~ ~ _

5

ans ..

dans 423 couples soit

l

• ( + ;5,6)

*La différence d'âge est~ !L ~

1 _,. --~·

dan.s 82couples

• •

soit !_Jf!.:.~1.JL!

(

±

3

)

1~

-

-

-

-

-dans

!

12

O,ll-.J 1.~

i

Parmieux 12 couples ont une différence d1lige

supérieure ou égaleà20 ~

Parmi ces

45

couples dont ladifférence d'âge entreles2 partenairesest de 10 ans ouplus,

c'es·t; en général 11hommequia 10ansd~ plus..

Notons cependant :

-ladifférence

a.

1âge laplusJ.mpoi·t;ante est· de

32

ans en faveur de 11homme,qui amène sa

par·-tenaireaubout de 4· ans de viecorrunune pour

frigidit& primaireo

- ontrouve un couple où lafenime à21 a.ns de

J;üus que sonmari. Ilsconsultent au boutde

5

ans de mariage p;::mrenéjaculation et

(43)

-28..

- on trouve un autre cas où lafemme a 12 ans de plus que son mari.,

Ilsconsultent aubout;de 19 ans de -viecommune pour impuissanceIIetanorgasmi8II..

B

.

I

I

..

3

:

Pour cetteétude,on tientcomptedu nombred'années de vie en couple, qu'il s'agisse ounond'unIllariage.,

Encas de d.iYorceoudeveuv-age, on ne ·t;ient compte que de

ladurée de].anouvelleliaisonaumoment delac lt ~

tion.

B .. II..

3

A :filsult;at.§

Ils'agit de 11ensemble desconsultcmts-vivanten couple,

qu1ilssoient;venussansleurconjointouavec,àlaconsul

-tation, soitL~ observations..

(44)

B .. II.;S.B

-Au bout de

3

ans de vie commu.ne, ont consulté:

22.,8

%

( +

3

,2)

Soit entre 1/4et1/5 a.escouples.

- Au boutde 10 ans de vieco:mm:un.eont consulté:

59

%

(

±

3

,7

)

Soit environ les

3

/5

des couples.

-On note qu'ily a toutde même .Ji~ C01fP1..Elll g_ui ontc : _~ l té...l§__sexo!oEJi.eaprèsJ ..J~

'10_.. l~ ~: ~ l.l , dont_:1Q.

%

' ! ~1

aJ2.rèsplus de 20 ansdevie commune. B .. II..

3

..

0 :f.'. ~ti _ l it _ "fi __Y.êl:..§._ur.s extrêmes :

*

Les couples..ayant 1_gn ou ~__ . i~: ~- J_,'uncl'entre eux a consulté 1~ 10joursde

vie commune.

- Sinon, parmi les

57

c0uples dans cet;te situa·

-tion, on nenoteriende particulier,eton

retrouve tous lestypesde symptômessexuels.

*

Lesc ~_ .: . 1 .J. _. -.. 30_§!.if.!._de vie commune:

16cas.

Au

maximum, ontrouve2 couples qui ont consulté après4.Q et Li-2 ru1s devie commune.

Sur leplan des symptômes sexuels

1,, d1• • II

- 'i'"cas impuJ.ssance

- une consultïati.011 au bout de

33

ans de vie coxmnune pourmésentente conjugale,et sac

(45)

.

.30

..

:!:!Re consultation aub ou-fI_ de 21.--="3.!f.S de vie _ç:.Ql!!!H.!ne pour...J; l ..;i; ., ,:~~!l:-,P i i ~ .~

l'homme et de lafemmeo

Nous nous sommes référés pourfixerlelieude

résidence àl'adresse duconsultant, ou du couple consultant..

Cet+;e étudeporte sur. 980 observations(20persoru1es

ayanten effet refusé de donner leuradresse)E Nous avons établicette répartition en fonction de lacarte officiellec1e larégionalisation enFrance .. Résultats (dans l'ordredécroissant)

1)Région:parisienne :

710dossiers soi·t :

72

,4

%

+ 2,8

%

2)Normandie

.

.

.

~

Haute Normandie

17

observations

(Basse Normandie 24

soit : 41 observations 3)Nord-Picardie :

~ Picardie

( Nord

: 21 Observations

: 18

(46)

REPARTI'.f'IONGEOG ~PH O E DES CONSULTANTS CADiW -"'~- _,,_""' ""- -.--it-- ~---1 2 Région Pari.sienne O ~ i (Haute et Basse)

Nord

-P

:

tcard

ie

Lf.

Cen

tre

5

Pays

de

Lo

i

re

6 Champag11e

7

Rh6ne

-A

lpes

8

Bourgogne

9

Lorra

i11e

10 Provc.mce ·-Côte

d

'Azur

11 Aquitaine

12 Auv-ergne

13

Languedoc

-Rouss

i1

lon

14 Bretagne

15

Midi Pyrénées 16 Poii.;ou Chareirt:;es

17

Limousin. .

18 JYranche Comt;é

19 Alsace

20

Corse

(47)

l~) Pays étrangers : 33 observatior1s 5) Région Centre :

27

6) Pays de Loire • 22

7)

Champagne. • 18

..

8)

Rhône

Alpes :

1?

9)

Bourgogne : 11 10) Lorraino •

..

10 11) Provence-Côte d'.Azur

:

9 12) Aquii;aine : 8 13) Auvergne • •

?

Isü.D.guedoc-Rous nj.11

on

$ • 7 14) Bretagne :

5

Midi·-Pyrénées •

5

15) Poitou Charentes

.

~ 4 16) Limousin • •

3

Franche

Comté

• •

3

17) Alsace

..

• 1 18) Corse • • 0 Conclusion :

-Le lieu géographique de la consultation est la banlieue :parisienne .. Il est; donc normal que la maj(1:rité des consul-tants vie1me de Paris et de sa banlieue.

Il est notable cependant que

25

à

30

%

des coneultants vien11.ent de toutes les régions françaises, ou même de l 'étranger.

(48)

B.II

o5

Etude de ces; 1000 Observations~ en~ fonction ·

Nous avons tenu compte tout particulièrement : -de laqualification professionnelle de c.hag_ue

sujetsansenvisagerlechômage, laretraite,

ou unarrêt volontaire momentané oudéfirü.tif"

-d.es relations entre métier et;mode devie pour

.faire undécoupage des catégories socio-profes

-sionnelles en 16chapitres.

ex : chauffeur routier (TIR)àdifférencier des

employés par l ~

Ces 16catégories :(par ordrealphal»étiqu.e)

1).Agriculteurs :

Exploitants et Ouvriers agricoles.. 2) Artisans -Oommerçantso

3)Art;istese

4) Employés : dont employés de bureau,

employés de commerce, personnel

deservice, cadres ad.min.istratifs moyense

5)Enseignement; :c'estàdire f ~

instituteurs...

6)Etudiants -Lycéens ..

7) Ingénieurs - Cadres adminü..?tratïifssupé

-rieurs..

8) tTustice magistrats, avocats, avoués,

(49)

9) Marins ..:.. Aviatieurs - Rou·ti.ers

Professions où lesdéplacements sont de longue durée.Enpart;iculier : lesmarins, lespilotes de ligne,hôtesses de l1air,.stewards, lesc f~

feurs routiers, cert;ai.ns employés roulantsSNCF ••

10) Ouvriers :

Manoeuvres, Ouvriers s:pécialisés,ouvriersqua -lifiés,contremaîtres.

11) Police -Armée -Pompi.ers. 12) Professionsli l~ :

avec en particulier lesindustriels,lespha :rma-ciens, dentistes et ~t i i .

13) Professions médicales et paramédicales :

avecenparticulier les ci ~ kinésithéra

-peutes, psychologues, infirmières., assistantes

sociales.e..

1Li.) Relations publiques :

ensembled.eI>rofession.s comprenant enparticulier:

représentants,j ~c li t , hôteliers, hôtesses,

publicistes,animateurscormnerçla.ux, etc.,• ., 15) Sport;:Lfprofessionnel.

16) Techniciens moyens.,,

17) Reste les gens sans f i ~

d.an.s cecadre,:Ll s1ag:i.t uniquement de sujets

(50)

. .: ~t ·t :

Ce·tteétude porte sur 11ensemble des sujets ayant

consultés. On ignore laprofession de 20 d'entre

eux..

Larépartitionseferadoncentre1531personnes..

Nous n'avons paste.n.ucompte du sexe..

Professions TNombrer. s·truct;ure----!

!

Î

to

ta+

._""

'"

f---

.... %---·-

f

f

~ l

teurs 18 I 1 ,2

%

1

1Artisans-Co;;;e;ça:nts

79

5,2

. ! + 1 ,1 ,- 'î·- -0Artistes 24 j1,6

%

l .. iE l~---- 388_....,i_2_5_,_3_ + 2,2 :

i

~

t

1'-1-5

i

9

;5

+ 1 ,4 !

iE'tudiants -IJycéens ! 60 !

1

-~-~--i

!1Tug{;ieurs. ·-"-11! 1!~-:t-~

1

,3

---!

i~----~;-1,

%

!

1Ma1?In.s -:A:Vià13'ëürs--! · g-

-T

(

)

6

%

..

-

-

-

-

-

-

:

-

-

-

-

-

-

!

! Routiers ! ~ ! ' !

,

.

···

,-- r

-

-

-

+

-

-

·

,

·ouvriers · 60 · 4 - 1 · ! ! ! ! !p-••

l

'

A , -,--1~- ,:;-;;;·--·--f o ice -.t.i.l:mee 1 -:,.1 1 1 /o ·~ ~·

-+---.. -

-

"'"---·----~

;ProfessionslibéraleEJ;136 ; B,8 + '1,4 1

iP Oî

ïO~

ï

~- -

13

-

-

-

1

!et para--medl.cal es ! l ' ' !

---~--- ~-·--

b-,

!Helations publiques ;105 ; 6,8 ! 1 'J2

i

- #••i

·

-

ï

-

-

=

-

-

-~.

.

iTecbJ.1iciensmoyens

i

110

i

7,2

±

1,3

! ! --.

-

r

-

-

-

-

-

.. -

-

·

-

-

-

-

-

-

-

-i

Sru1s profession. 1136

Ï

8,9 i 1,4

--- -·1 ··-·

-11530

Toutes lescatégories socio professionnelles sontdonc repré

-sen:bées de façon nonnégligeable (sauflessportifs profes -sionnels 1 cas).Cecipermetd1entrevoir que les:i ndicati.ons

(51)

B.II.5 ~ O !!l . tif aveclat ~1.ct . . ._ i .:::J O:f:..~. 11·

~ll _ .

J-a.

_l)O J l~i ~1. .. :

Toute étude comparativene peutêtre quetrès approximative :

_J

t

.

- d!abord parce que larépartitionpar catégo

-riessocio--professionnellede 11INSEEcompo:r·te

des différences importantes avec celles

utilisée ici.,

-mais aussi parce qu'elle ne tientcompte que

de lapopulationactive pourcette répartition.. Cependant, ilest ·tout de même possi.bledetenter

un tableaucomparatif :

*

not;re classification est plus précise quecelle dé l'INSEE,mais comportelesmêmes rubriques.

Ilsuffitdoncde ne pas ·t;enir compte despersor1

-nes non actives, des f ~i de justice, et

des professions relativesauxrelations publi.ques (ces professions se répartissent eneffet entre

employés, professions 1 ibérales...) ..

Onpeutalors faire une étudesur1202 personnes..

*

Ilfaut;prendre pour hypothèse que leschômeurs

et retraités se répartissentdanslesdifférentes

catégoriessocio-professdwnnelles..

*

enfin, nous nous réfèreronsà last;ructuredela

population par catégorie socio-professionnelle de larégion parisienne établieenMars 68

par1rINSEE.. Seréféreràcelle delaFranceen:tïi.ère

serait trop:i.nexac·tsur le pl.ansoc:ioJ;rofessio

.n·-nel, en effet les3;1+desconsultants sont; :iparisiens11Q

(52)

.

31

.

Tent;ons don.c d'établir ce tableau com:parat:Lf :

1

!

:NôÏ

i

ibre

r

Slirucl;ure!Struëture :popu.lat. !Professions Itrouv-é!

%

!région parisienne

1

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

... -

!

-

-_

,

.

.

.

.

!

.

·

-

-

-

-

·

-

.

---r-··---·--

!

%

i

Agricu.1 teurs 18 1 1,5

%

1 1,1

%

f us !-~

·-~---iArtisans-Commerç.. 1

79

1 6,6

%

?

,3

%

f1.Artis~ ·tes-/ _

i

_2Li_...

:--2-%1

..____________

,~!

~ l 388 32,2

%

36,4

%

!

iEn.seignants 1 145 12

%

4,2

%

!

1 l ! ·---! 1rngénieurs 1 108 1

9

%

1 6,3

%

1 I 1 i ·' -, 1,~~--~~~...,,.~~~~ouvriers Î 60,...~.~~~-

j

5

%

%

! 35,2

%

s jPolice - Ar.lilée "15 1

1

,3

%-

I 1

,5

%

1 ·~~~~~~~~~~~.·~.._,--~~~~-iProfes.. libérales 136 11,3

%

---·--~!.

f ! iProfes$ de santé !119 10

%

i

c

i~~~ ~O

9

,1

%

1

4

,6

;

-:-· -~---..i-1 _ _ _· __....,i,_.. __1_0_0_ ~-~

5

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

·

-

-

-

·

·

-

-

-

-

·

-

-

·

-

-

-Quelques résultats son·t t;rès significatifs

- Tout d'abord, ilyaurai·!J eu environ

5

%

d'ouv-i"'iers en consultation alors qu'ilyen a

35

%

de lapopulation parisienne., Et; ce malgré qu1un certain nombre de ces

consul-r;ations aient étéhospitalières..

l

!

!

-Par contre, troiscatégories socio-professionnellescon -sultent beaueou:p ~

10

%

contre 1,1

%

11

%

con

t

re

2

,2

%

(53)

-Lesautres résultatsne sontpas interprétables, la différenceétant trop minimee

B..,II •. 6 : Etude duniveau des revenus :

~ ~

B

.

I

I

.6

A

:

Méthode :

*

Nous prendronsen considérationles salaires dufoyer.,

Parconséquent nousferon.sdonc 2 études :

-l'uneavecle salairedes célibataires, des

gensdivorcés ou·veufs vivant seuls..

- l'au·l:ire aveclescouples,qu'ilsaient ou non consul.té ensemble, qu'ils soient 1 ou 2 àgagner 11argent; du ménage ..

*

Ces 1000observations sontét;aléesen1972et

19760

Enraison de lavariation de lavaleur de

l'argent, onétudiera lesdossiers de lapériode

1975

-1976e

.Au total345 dossiers, mals lesalaire est

incon..r:mdans 22c ~ Cette étude portera donc

su

r

323

observat'"Lons ..

Ces

323

observa·t:Lon.s soni.t t ~ : - 256 concernent des couples.

67

concernent descélibat;aires, divorcés

ouveufs.

(54)

*

256 couples :

Nous nous exprimons en salaires mensuelso

On constate que ...~.~~ ~l i ~ l. E.:t inférieurs_à22.,,QQ_F _ ~~' ·tandis qu.e

5Q .

.

...:~!:i

J

__

€2QQQ_F ..

Ce résultat aYecun intervalledeconfiance de

±

6,2

%

..

A t;it;re indicatif,on peut seulement seréféreraux calculs de 1tINSEEdatantde

1970

,

soit

5

a::Ls plust t~ Ces calculs

ontét;éétablisd'aprèsladéclarationfiscal·epourla

région:parisien.ne.

-lerevenuglobalmoyen parménage enrégionparisienne

en1970 : 20580 F.: ~ moiso

-alors que pour l'ensemble de laFrance en 70, ilserait

(55)

Ce tableau est donné uniquementà tit;re indicatif., l'intervallede confianèe des pourcentagesétant ici trèsimportante !--,! ~ t ct --! Salaires ! l_. -~ ~, j ___!

i~f i~ ~ --

~

i

13

i

19

%

! ,--- ~ 1 ~ 1500Fà2400 F& ! 16 ! 24

%

fne

2500 F à3900

~--!

36

%

ine

4000 Fà

~-F~_

r

·--: 1~~- ---··---

1 Ï -·· ! 1Plus de 7000

F0

3 ! 5

%

! ! --=--~----· _,,. ___

6_7

---r-=-•-1_0_0__,_, ___

m_

i

~~~~~~~~--~~-~~-Ilsemble j_cique lesbas salai:ressoient 1)eaucou.:pplus , t,

represen es.

On peut not;er en effet que seulementjLJ- .E, i.~..Ji

.~ t pl11s :~ 4000._E._., par moi§., soit 21

%

..

(56)

B.II.7: Etude de ces 1000observationsen fonction du·

~

non1bre d'enfant;s :

~

B.IIo7oA :M6thodes

Pourcette étude, nousavons noté lenombre d'en

-fantsdu coupleoudu consultantseul.

Cela corwerne donc lespersonnes mariées, lesper

-sonnesdivorcéesouveuves, vivantseuleset les

célibataires ayant un enfant mais vivant seuls.,

Cela ne concerne pas lesautres célibat;aireset les

3

casparticuliers vus au début de cet étude.. .Au total,800 observations, plus une observation

d

'un

célibataire vivantseulavec unenfanto

Nous avons28 observations où laprésence d1enfan:tïs

n'est pas ~ci .

(57)

N .. B .. : La structure du nombre d'enfan.ts d.ans lapopulation générale provient du sondage de 1'INSEE en Mars 68 .. Ils'agit du nombre<.l'en.fants de moins de16ans parf'am:ille. Ilfaut a.one comparer ces 2 structures

Q.QJ?.Ples

9

.Y-Llft

t0i._1 ou _~ f ~. ..

Etcela contrairementàlast;ructure de lapopulation géné -rale où lenombre de couples n'ayant pas d'enfantavoisine les50

%.

La :présence d'enfants·ne semble donc pas être un obstacleàune consultation de sexologiel!!

(58)

B

.. I

I

.8

=============================================

Etude de ces 1000observations en fonction

a.û

nombre

=========

de

:========

divorces

*

~ i.. .t~ ~ -. :LJ .O t s::.E1 1_.E~f' O~ Eneffet, ilest systématiquementdemandé au consultant s'ila déjà divorcé.

On note uneréponse positive dru1s 136 cas soit !

B

,7

... ...,,,,,~ ... ~

%

dedivorces ! +

%

r '1 ,4

.

1

..

__

"' .:~

*

Parmices1 _.J.>. ! ~~ qui ontdivorcé , au

moins une fois, ilya : - 86 hommessur9'16 hommes :

soit 9,L.J-

%

+

1

,9

%

dedivorces parmilesconsultax1ts masculins ..

-50

femmes sur

635

femmes : soit

7

,9

%

+

·-

2,1

%

de divorcesparmi lesconsultants féminins..

c

1est;donc du même ordree

*

!5.?

deces- con=..-sultan.._...,.,.,t..,..s..,_

.

.

-

86hommes : ( e

( 3'1

on

t

moins de40 ans

("

55

ont40 ·anset plus

-

50

femmes

.

(.

31

ont moins de 40ans

(

("

19

ont'+0anset plus

- Parmi les86hommes :

11 ont; diYorcé 2 ou3fois

(59)

-

Parmi les

50

femmes

6 ont divorcé 2 fois

Soit; 12

%

(de

5

a ' 24

%)

c•est

là-aussi du me me ,., ordre.,

1

1

(60)

C - IJE DIAGNOSTIC SEXOLOGIQUE

Lors de 11étude de ces 1000 obser1rations, n.ous avons

envisagé leproblème sexologique sous

3

angles :

~~ celuidudiagnostic sexologique :

ils'agitlàde 11étud.e du (ou des) symptômes

sexuels mis enévid.encelorsde laprem:i.ère consul

-tation~ éjaculation c c ~ impuissance, .frigi -it ~ ei;c.. .,..

-c l ~ des problèmes sexologiques associés :

par exemple : Homosex1:i.a.lité, Mésen·!;ente conjugale, Inhibitionsexuelle,ainsi que lesparticularités

sexologiques tellesque lefétichisme, lestraves·

-tis.,4o

-celuidumotif delacon.sul·tatio.ni

en ef.fet, le symptômesexueln1est pasautomat

j_-quement lemotif delaconsultation..,

llrenons un exemple :

Mons::i.eu.r' e·t Madame X consultent pour t t~

. :. E..J....~ . :ilsnens1entendent11 :p1us etenv:i.sageni.1

ledivorce. Ils1agitJ.àdu motif de laconsultaœ

-tion..

Au. cours de 1'entretien,Mons:Leur X ax:monce qu1il

vit depi.:üslongtempsdes::f:.~ ti ~ cl.i. L" : ~

J! ~ 1~ > ,~, et queGela ne luiposeé3.UGu11problème ..

Ce fait ell"!Jre d<:ms larubrique :Prob1èmes sexolo

(61)

De plusilappa:r'ai.t;que sa fentmeestf~.

• • 1 11 l'. tJ1 • 1

1 !1. i ~, que e :i.gnoreou veu .. ignorer.Cestce

ci.uenousappelonsleDiagnostic sexologique.,

En pratique, lorsdechaqueconsultation, ilest systématiquement recherché l'existenced'u.n (ou de) symptômeseJ1..'Uel, quel que soit lemot;if de laconsulta -tion.

Av-ant de définir etd'étudier chaquesymptômesexuel isolemment,ilserait intéressantd.1avoi:r· un.e vued.'ensemble

desdysfonctions sexuellesrencontréess àtraV'ersleur

répartitiondanslaconsultation.

Col -Introduction

CI .. 1 - Ilfaut d'abord noterque parmi ·ces 1000 obser

-. 1~ :

-

-dans

179

dossiers..

Soitenviron

(en fait entre

15

et20

%

pourun coefficient

desécuritéde

95

%)

.

Ces

1?9

observations concernent~

- 6LJ. personnescélibataires :(36

%

50

Hommes et 14:B,emme s.,

+ - ('personnes divorcées, t~) femmes.,

w.. 1 fermne veuve.,

(62)

i-"'

... :

,,

-dans '10'? cas, ils'agit;de personnes mariées ou vivan:tensemble :

• dans 82 cas, c'est lecouple qui a consulté,

etiln'ar)asétémis enévidencedesymptôme

sexuel chez l'unoul' t ~

• dans

25

cas, l'undes deuxpartenairesa con

-sult;é l~ etiln1estdonc :pas certair1que

leconjointne présente pasunsymptôme sexuel.

Parmi.ces 107 observations concernant des sujets

i ~ t encouple :

(N

=

nombred'années de vie commune)

N

<

3

ans 20 obser1/ations

-

3<N

<

10ans 40observations

-

N

>

10ans 1+2 observations

(5

inconnus)

., parmi les1000observRtions,ona trouvé

20

%

(

±

2,5

%)

de célibataires.

" ici,dans cette étude, on trouve 36

%

( :!:

7

%) de célibat;aJ.r·es..

-J.;es autresrésultats sori.tconformfü1 àlastruc -turede 1'éch.ant;il1onpris enconsidération...

(63)

C., I.2 Ilreste donc 821 observations parmi 1 esquelles ilexiste un ou plusieurs symptômes sexuels..

Larépartitionse faitainsi :

CHEZ LES HOMMES :

-214hommes atteintsd'éjaculationprécoce.. 77 casoù 1 'E,.J> ~ t compliquéepar unautre

symptôme masculin.

- 281 hommesatteint;sd'impuissance,sansautre symptôme sexuel.

84 cas oùl'i i c~ vientcompliquer un

autre dysfonctionnement sexuel masculin .. 26 hommesatteintsd'an.éjaculation.

10cas d'anorgasmie c li ~

CHEZ LESFEMMES :

-185 femmesatteintes de frigidité. -104femmesatteintes d'anorgasmie.

47

ferrunesatteintesdevaginisme.

POURLES H01VUV11<.;S ETLESFE1iMES

13

cas d'absence de besoins sexuels, en

dehors de tout dysfonctionnementsexuel..

1.!,nfin,cess;y1nptômessexuels aboutissentàun

mariage noncon.sommédans 45 observations..

On .ret;rouveun.s;ymptôme sexuel,quel qu'il

soit :

• masculin dans 60E3 observ-ations. dans

:9-5

observationso

(64)

~ Ejaculationprécoce :

C.,II .. 1 :Défj.. niJ;,i™ :

f,.<J

-1f.

*

Ilad1a·bo:edétéproposéunedéfinitioncli ~

del'éjaculationprécoce.. On prenait comme réfé -renoe letempsque lepénj_s passedans levagino

On parlait d'éjaculation précoce quandcelle-ci intervenait30secondes ou1minute après l'in

-tromission..

Cettedéfinitionnetientpas comptedes pa.rticu -la..rités dechaque individu, rüdudegréd'excita

-tionaumoment

a.e

l'intromission.. Ainsi, w1 couple

fortement exci·tié par lespréliminaires : l'homme

et lafemmepeuventparfaitement être satisfaits

par20ou30secondes de

co

i

to

Aussi, nous:prendronscornmedéfinition del'éjacu -lationprécoce cellede We MASTEH8 etV. JOHNSON : r

-

etireavantd'avoir

--~---Cette défüütion s'applique bien e:atendu~~~.L ~ ·de frJ:_gidit;é .~..i.~ . 1 ~ i~ chez~ill

.

.femme.

-

.

*

Nous avonsdéfini2t;ypesd1éjaculation précoce

-E

.P

.

primaire :

S'appliqueàun hom.:.rne qui a toujourséjaculétrop vite dansplus cle

50

%

des rapport;s .S(:'i:x:uels, sans avoirsa:tisfa:i.tsa compagne11,.

Références

Documents relatifs

[r]

comme objectifs de décrire les sexologues et l’exercice de la sexologie, en analysant les caractéristiques socio-démographiques de ces professionnels, leur niveau de formation en

 Toutes  les

 Diserens  Agathe   Éditions  Chronique  Sociale...  PICOD  Chantal   Éditions  Chronique

[r]

Si l'exercice de la sexologie cherche encore ses repères institutionnels, son installation dans le vaste champ des exigences du grand public pour une &#34;meilleure qualité de

Ou encore « Tout acte attentatoire à la pudeur, commis par intention ou négligence coupable dans un endroit publique ».. ◼ Acte : Signifie faits ou gestes, il peut s’agir

Et pour votre oreille, c'est pareil : vous pouvez enfoncer un coton-tige, mais vous sentez au millimètre près quand vous dépassez la limite ». - « Et pour mon sexe, où la limite de