HAL Id: dumas-01482609
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Le praticien et la sexologie : à propos d’une consultation
en sexologie humaniste, 1000 observations, suivie d’une
étude sur les thérapies sexuelles en France
Marie-Christine Voyron-Lemaire, Jacques Voyron
To cite this version:
Marie-Christine Voyron-Lemaire, Jacques Voyron. Le praticien et la sexologie : à propos d’une con-sultation en sexologie humaniste, 1000 observations, suivie d’une étude sur les thérapies sexuelles en France. Médecine humaine et pathologie. 1977. �dumas-01482609�
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http://www.cfcopies.com/juridique/droit-auteur
UNIVERSITE SCIENTIFIQUE ET M.i:DICALE DE GRENOBL
MEDECINE ET PHARMACIE
A -
erj..Q.u.,..,
Domaine de LA MERCI LATRONCHE
Année 1977 No d'ordre:
TITRE DE LA THÈSE
LE PRATICIEN ET LA SEXOLOGIE
A propos d'une consultation en Sexologie Humaniste, 1000 observations
suivie d'une étude sur les thérapies sexuelles en France.
THÈSE présentée
à l'Université Scientifique et Médicale de GRENOBLE, pour obtenir le grade de DOCTEUR EN MEDECINE
DIPLOME D'ETAT par
Marie Christine LEMAIRE épouse VOYRON Jacques VOYRON
Cette thèse sera soutenue publiquement le Mars 1977, devant M. le Professeur R. MAGNIN, Président du Jury,
MM. les Professeurs J. BOUCHARLAT, C. RACINET, M. le Docteur M. MEIGNANT.
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[Données à caractère personnel] [Données à caractère personnel]
UNIVERSITÉ SCIENTIFIQUE ET MÉDICALE DE GRENOBLE MÉDECINE ET PHARMACIE Année 1977 Domaine de LA MERCI LA TRONCHE TITRE DE LA THÈSE No d'ordre:
LE PRATICIEN ET LA SEXOLOGIE
A propos d'une consultation en Sexologie Humaniste, 1000 observations
suivie d'une étude sur les thérapies sexuelles en France.
THÈSE prés·entée
à l'Université Scientifique et Médicale de GRENOBLE, pour obtenir le grade de DOCTEUR EN MEDECINE
DIPLOME D'ETAT par
Marie Christine LEMAIRE épouse VOYRON Jacques VOYRON
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MM. les Professeurs J. BOUCHARLAT, C. RACINET, M. le Docteur M. MEIGNANT.
[Données à caractère personnel] [Données à caractère personnel]
A MON'SIEUR LE PROFESSEUR R.MAGNIN
pour la compréhension, le soutien et
les encouragements qu'il nous a apportés tout au long de cett;e thèse,
qu'il trouve ici le témoignage de notre reconnaissance.
A M:ESSIEURS LES PROFESSEURS
J. BOUCH.ARLAT
C. RACINET
qui
nous ont fait l'honneur
d'accepter de participer auA MONSIEUR LE PROFESSEUR W .. PASINI
auprès de qui nous avons trouvé,à
Genève, notre premier enseignementA
MICif.F!:L MEIGNANT
qui a mis à notre disposition ses dossiers de consultation,
qui nous a perw.is de collaborer
à
la Sexologie Humru1is"tïe,qu'il reçoive ici nos plus vifs
A tous ceux avec qui nous avons fait un bout de thérapie, plus ou moins long, plus ou moins loin :
Danièle
DEZARD
Margaret EiiIŒ DèillMILLER
Tan NGUYEN GeorgesTEBOUL
Hélène TEBOUL-VIT.ART MoniqueTHOENI(}
Marie-Christine :
A la mémoire de mon père
.A
ma mèreA Henri
A tous les miens
Jacques :
A la mémoire de mon grand.-père
A
ma grand-mèreA mes parents
A Didier
A ma famille
Je suis ma voie, Tu suis la tienne.
Je
ne suis pasen ce
monde pour répondreà
tes
attentes,Tu n'es pas en ce monde pour répondre aux miennes.
Je
suis moi,Tu
es toi.Si par bonheur
nous
nous rencontrons,ce sera
merveilleux.Sinon, nous n'y pouvons rien.
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2ème
PARTIE
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A -Etiologies - ~ de lat i~.
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France
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Abréviations
1) Personne mariée : ce terme signifie soit que le
sujet est marié, soit qu'il vit maritalement.
2) E.P.
: Ejaculation pracoce.
3) I ou
II : primaire ou secondaire.
4) M.et J., : W.MASTERS et V. JOHNSON.
-I N T R 0 D U C TI0 N
La Sexologie ne devrait pas exister. Connaissez-vous un Migrainologue
?
La Sexologie est lascience de symptômes divers : Impuissance -Frigidité -Vaginisme. Entant que telle,
elle est au confluent de laGynécologie, de laPsycb.ia-trie, de l'Urologie, de l'F.ndocrinologie. Elle concerne aussi les psychologues, lespsychanalystes, lessociologues, les
ethnologues. La façon de luidonner toute son ouvertureest de l!inclure dans le concept de Santé, dans le domaine
de l'Hygiéniste
e
t
de laprévention.Depuis
K
INSEY
,
puisMASTERS
etJO.HNSON la
recherche scientifique se préoccupe du rapport sexuel. On définit laphysiologie des réactions sexuelles, une11fonctionérotique11 - c'est ledomaine des chercheurs.
Des hommes et des femmes ne se rencontrent pas sur leplan sexuel, se débattent au milieu des notions de plaisir, du bien et du mal, deft.~1J.t et d'épanouissement.
Ils souffrent car leurcorps refuse de lesmener làoù
von·t;leurs désirset leurs.fantasmes : 0'est ledomaine du thérareute, de l'éducateur, de l'enseignant.
Derrière lemot Sexologie se bousculent de grands problèmeshumair..s : c'est de lachosel.aplus intime,la
plusessentielle dont ils1agit : dusexetendresseet
Les Hommes ont choisi d'autres Hommes pour confier leurattente; lesmédecins sont de ceux là,qui reçoivent quotidiennement une demande sexologique, sous jacente, ou· explicite.
Le:nne-vous-en-faites-pas, çà-s'arrangera-prenez-un -amant11 cache lagêne du praticien qui n'a pas, par la
seule vertu de sept années d'étude, où pas un mot sur
11La Chose" n'est prononcé, réussi mieux que son patient
à maitriser lestaboux et les "mystères11 de lasexualité.
Ildoit résister aussi à l'angoisse d'abord contenue dans ladétresse elle-même , à celle ensuite de n'ayoir rien usous lama:i.n11 pour soulager son "maladen. Ildoit
ensuite se prêter à l'exigence d'une telledemande
-exigence sur son temps, dans laqualité de l'écoute, dans laremise en question de son savoir, de son rôle qui ne répond plus iciaux critères de laMédecine Somatique : - " La technique (du Sexologue) doit allier délicatesse et précision, (sa) panoplie doit obligatoirement contenir lapince àextraire lesubconscient et laclé àouvrir lesportes lesplus intimes del'~t .
11 Dans cette tâche, leSexologue doit joj_ndre unee;
,on-naissance profonde de lascience médicale àune technique éprouvée de l'artde lacommunication. Beaucoup de prati -ciens peuvent, dans leurmaturité, répondreàde tels critères11 ..
" C'est le Docteur GUILLERM, médecin généraliste -Sexologue qui s'exprime ici et propose son livre 11Le Sexe
épanoui" aux médecins d'abord pour "leur faire prendre conscience de leur apti·tude et les inciter à ouvrir le dialogue sexologique avec leurs patients".
A sa suite, très modestement, nous dédions notre thèse au praticien, dans le but de l'intéresser et d.e l'informer.
Nous lui offrons d'abord l'étude d'une consultation
de sexologie, sa méthode, ses 1000 dossiers - ses 1551
personnes, une description de la plupart des symptômes sexuels qu'il rencontre, leur analyse statistique et médi-cale, une présentation de bilans étiologiqueso Puis nous avons essayé de faire le point sur les thérapies actuelles
des dysfonctions sexuelles, qu'il est possible de suivre en France.,
_~.,._
1ère partie i
=============
A PROPOS D'UNE CONSULTATION
EN SEXOLOGIE HUMANISTE
1000 Observations.~~~~~~~~~~~~~~~~~-·-~~~~-~-~
l A - UNE CONSULTATION EN SEXOiiOGIE
1J1
·~E
!___Plusieurs notions, dans laconception de cette consultation, rompent.n.vec la·t-rad.ition,pour des raisons bien précises.
D'abord le1er contact :lapriseduRendez-vous par'
téléphone est assumée par un membre de l'équipe-thérapeute. Ilest important de s'astreindreàune permanence téléphonique
11personnaliséen car lesconsultants ont besoin d'informa
-tions poursengager: C'est dès ce stade que commence l'écoute
e
t
l
a
thérapie. -Le consultanta
de nombreuses questionsàposer sur ledéroulement delaconsultation, son coût, sur
l1opportunité d'une telledémarche poursonproblèmeàlui.
Lethérapeute a de nombreuses indications àfournir : sur la nécessité de consulter avec sa (son) pa.rtenCJ.ire, dans la
mesure de ses possibilités, sur l'équipe mixte de thérapeutes, surlesbuts delaconsultation•••
Ils'agit bien sûr de poserundiagnostic sexologiqub précis : Impuissance -.Anorgasmie -de rechercher lespro -blèmes sexologiques secondaires : mésentente conjugale,
Homosexualité -fétichisme -d.e~ i t uneétiologie orga
-nique : lesbilans spécialisés sont souvent confiésàl'uro -logue, au gynécologue, au neurologue ....
Mais leplus important est de salsirlademande sous -jacente au symptôme:quels sont lesvrais motifs de la
con-sul·t;ation :mangue de communication -menace d'abandon -réinduct;ion permanente d'une situation conflictuelle de
A partir de cela, ilfaut dans lamajorité descas,
renforcer lamotivation des gens, car lapeur face au risque de lathérapie, du changement, est souvent supérieure au mal àvivre conscient.
L'indication thérapeutique est en effet toujours
exigente pour lepatient. Dans de nombreux cas où l'étiologie est psychologique, c'est une psychothérapie qui, quel que
soit sa forme,esttoujours difficile àassumer -Lors d'une
atteinte organique,sicelle-ci est réversible, àfortiori si elle ne l'estpas, lesdésordres qu'elleaentraînédans
larelation du couple, ou da:ns larelation aveclemonde eoctérieur, sont parfois siprofonde qu'une psychothérapie de soutien est encore nécessaire.
Pour répondre àsa fonction, laconsultation doit
s'organiser autour d'une structure autre que· blouse blanche, bureau Empire et fauteuils de cuir. Elle alieudans une pièce douce de moquette
e
t
de coussins, pieds déchaussés, thérapeutesetconsultantsassis face à face.Larelation qui peut s'établirse ~t plus de partage
et de communication que de soins et de savoir. Le couple de thérapeutea iciU:.'1 autre pouvoir -celui de l'écouteet de
11a.ccepta"t;ion~ t l de celui qui luifait facA,afin qu'il
ose être lui-même.
On rejoint ici"l'écoute positive inconditionnelle"
deROGERS. Je cite ici
a
.
DREYFUS ri Les Groupes de rencontre11etO .. ROGERS 111e Développement de lapersonne":
- 11Ils'agitde voir de l'intérieur,lemonde extérieur de
l'autre11 , d'essayerderessentirleschoses comme lui,d.e leurdonner le sens, trèspersonnel, qu'il leurdonne. Une tellevision exigeunesensibilité,unsens des nuances considérable, beaucoup d'intuition aussi,si1'onveutconnue
ROGERS
pénétrer l'Univers d'autrui "de manière suffisamment exacte pour saisirnon seulement les significations del'expérience qui luisont év:i.dentes,àlui,mais aussi celles qui nesont qU'implicites, quine luiapparaissent qu'obs -curément et de manière confuse11 • (Le thérapeute) peut, par
exemple, reformulercequivientd'ê·l,redit,enses propres termes, sans rien changer d'autre que lesmots. Ilpeut le résumer , Ou leclarifier, en extrayant leslignes de force d'une situation vécue et décrite comme confuse par le11client11 o
Ou y apporter un point de vue neuf, en privilégiant, dans le con.textedomJ.é, unautre élément queleclient, sans :rien ajouter ou retrancheràl'ensemble(••••).
Contrairement àce qui se passe en psychanalyse, le clientest seuljuge de lavalidité des reformulations pro -posées.Ilpeut rejeterl'image queluiprésente le thérapeute
danslemiroir deson empathie :4-ethérapeute se contentera de rectifierletirjusqu'à accord des 2 partieso ( ...)6
Quant lemiroir ezt honnête, efficace, quand ilrenvoie au client une image suffisamment nette, détaillée, en prof~~
deur,sansjugementdevaleur, de lui-même1 le sujet d'une
telleobservatic.iu, l'objetdiune telle empathie se découvre lui-même.Pui.squ1unaut;releregardesans effroiet sans
aussi, dans toute sa complexité, réintégrer en lui-même les facettes qu'il avait jusqu'alorsrejetées, refoulées :pour
serendre plus acceptable. L'empathieesta.evenue confirma -tionde1'aut;re, confirmationnonseulementdece qu'il est, mais detout son potentiel, de toutes ses virtualités
dormantes qui peuvent; alorsenfin s1éveiller.,Etle client,
ayant appris à se regarder lui-même, pourra désormais, àson tour, porter sur l'autrelemême regard, sans peur et sans reproche.Ils'accepte unique, ilse sait son seul juge,il
est prêt à écouter etàs'ouvrir au monde11 •
-Pour ébaucher une telledémarche, ilfaut; du temps : chaque consultation. dure 1heure
30
,
voire 2heures. Ilfaut aussiuneclai.rvoyance de soi-même,uneforce, car "en com-prenant une autre:pTsonnede cette manière, en pénétrant dans sonmonde privéeten percevantsamanière devoir la vie, tout en se défendant d'émettre des jugements de valeurà.son égard, on court le risque d1ê·bre transformé soi mêmeu
(C. ROGERS : "le développement de lapersOJmen).
"Pour accepter de couvrir lerisque ilfa.ut un certa:i.n
courage, et aussi une certaine force, une profonde assurance, un.e grande co.nnaissance, une grande acceptation de ce qu'on
est soi-même. Faute de quoi, reculant devant le ~ d'une
telleécou"t;e, on se réfugie derrière le jugement de valeur, leclassement, l'interprétationn
-(c
.
DREYFUS : "Les GroupesPour être apte à exercer ce n:pouYoir1'' sans danger
pour soi, ni pour l'autre, il est donc une dernière exigence de la consultation de sexologie humaniste : C'est la forma-· tion des thérapeutes.
Je n 1 insisterai pa.s ici. mais préciserai seulement q_u' elle
Nous avons étudié 1000 Observations prises au hasard dans lecadre d'une consultation parisienne.
Ces dossiers s'étalent entre
1972
et1976
.
Une partie con-cerne laclientèleprivée, et unepartie s'estdéroulée .en milieu hospj.tail.ier.B.I. Lesrensej.gnements recueillis :
~
Une observation peut concerner une seule personne, mais aussi deux personnes s'ils'agit d'un couple qui con -sulte.
IJour chaqueconsultant,nous avons noté :
B
.
I
.1
:
Des
renseinements ·eneraux,-
, :-l'âge
- laprofession - lesalaire
-lelieude résidence
suivantlesindications données par le consultant.
B
.
I
.2
:
P.es_doild!_ées relatives à_§a~!~ ~l. E- ~f cti ~-Vie affective :
Est-il marié, veuf, divorcé,c li t~i ?
Vit-il en couple
?
Depuis combiende temps
?
Est-il puceau?
-Lenombre d'enfants.
·-Le nomb:r•<'.• dedivorcesdéjàvécus par le
Q_es <!.2._nnées sexol.ogi_g_uf2J?. :
3
aspects :- Le diagnostic sexologique.
- Les problèmes sexologiques secondaires. Exemple : Homosexualité, Mésentente
con-jugale, Fétichisme, Sadomaso-chisme •••
- Le motif de la consultation.
Quand cela était indiqué, nous avons noté :
~ Quel type de solution le consultant
vient-il rechœcher ?
• En ce qui concerne ceux venus en couple,
quelle part de responsabilité chaque
con-joint accepte pour lui-même.
B.I .A·. :
&12-:r:
lË...Ela.n médical_:- Les antécédants médicaux, chirurgicaux ou psychiatriques pouvant avoir un rapport
avec la sexualité du sujet.
- L'état de l'évolution de ces affections
lors de la consultationo
- Les différents tïypes de traitement; suivis
par le sujet avant; la consultation,.
- Le résultat de l 'èxan18n clinique du frein des ho:mmes consult:ant :pour éjaculation
précoce.
No-us n 1 avons pu relever ni la. prat;ique religieuse,
B .IIo Structui"e de l'échantillonqui aconsulté :
===================================:======
Nous l'étudierons••
-
en .fonction dusexee
t
de lasituation a.ffective. en fonction du sexe etdel'âge.-
en fonctiondelasituat;ion matrimoniale.-
en fonction du lieuderésidence.-en fouction de lacatégorie socio-pro.fessionnelle.
- enfonet iondu nivean à.es revenus•
... enfonctiondu nombre d'enfants.
- enfonction du nombre de divorcesG
Mais, voyonstoutd'abordlesbasesstatistiquespermet
;-tant d'exprimerlaprécision des résultats.
Nous nous limiterons dansla:plupart descasà1'estima-· tiondel'intervalledeconfiance d'unpourcentage .. Ils1agi·[;
demesurer l'incertitudeattachée àchacuu des pourcentages obtenus :i2.est possible de caJ.culerunintervallede con-fiance situé de part et d'autre du pourcentage observé, et dans lequel le vrai pourcentage a une probabilité détermi.née de se trouver. Habituellement, on opte pourun risquede
5
%
d'erreur.End'autres termes, ily a
95
c ..~c sur 100 pourque lepourcentage réel soit situé dans l'intervalleainsi d.éfini, et
5
chan.ces sur 100 pour qu'il soi.t situé en dehorsde cet intervalle.,
Précisons~ i que toutes lesvaleurs de cet intervalle
ne sont;pas equi-probables. J>ar exemple : un :pourcentagedon-l; lavraie va1eur seraitcompriseen.6ei;4'-J..
%.,
Cette vraievaleur aplu..s de chances de se t;rouver au voisinage de 1C.'
%
que
a.
1être proche de 61Ju de 14%.,
.-Calcul de 11:iJ.1tervalle de confiance d•unpourcentage :
2casàenvisager :
*Soit l'échantillonprisenconsidérationestsupérieur ou égalà100 ;lepourcentage n'étant pas voisin de1ou de0 ladistribution du pourcentage est u.ne distribu-"
tionnormaledemoyenne q et d'écart typeSq -L'inter
-valledeconfiance du pourcentage sera donc :
q - 2 Sq
~
<
q+2 Sea.celapour un coefficient de sécuritéde
95
%&
D'après lesvaleurs estimées :
·
-
~-li
~
n
étant l'effectifde l'échantilloninterrogé.*
Soitl 'échan·tillonpi..•is en considérationestinférieurà100ou lepourcentage trouvé est voisin de1oude 0 :
On ne peut:plusassimiler ladistribution binomiale du
pourcentageà unedistributionnormale. Ilfaut; alors calculer lesprobabilitésdechaque composition possible de11échanti.llonenutilisant lesformulesdeladistribu-·
tionbinomiale,etexclureensuite l'ensemble des termes
dont laprobabilité globaleestinférieureou égaleà
5%-pour lecoefficientde sécuritéde
95
%.
IJes calculspeuven·t;être a.lors trèslongsetlaborieux,
etenp:catique, nous nous référeronsàdes tables pour obtenir cet i.nterva1le deconfiance..
N.B. : Tous lescalculs del'intervallede confiancedu pourcentage seront; faitssurlabased'un coefficient de
B II1 : E-tude de ce:::;:-,....s. 1000,__ obse-W<LLlrva• tions_en_ fonc__t,_ion_ du__
-
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-
-
-
-
-Ily a 2 façonsd' a.border cetteétïu.de :
*
Soit en prenant pour référence les1000observations.
*
Soit en prenant pour référence les1551 personni:::s que représentent ces1000obser -vationso*
~l . !ï._; t: Jl ,gép_<tr.al.-2. :-550
observations concernent des couples :i_~~~: ~
%
~ --- -~~~
En
fait entre :51,8
%
et 58,1%
pour un coefficient de sécurité de
95
%.
-
l~ observations concernent des sujets ayantconsulté seuls :
i~t
44,'?%
de:
~i
En fait :,
-
-"""i
3cas:particulierz ---·-·----1 ! 1 ! 1 1 I ! ! 1... un couple :parental venant consulterà place de leurfil ~
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avecson père ..
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unhomosexuel masculin venant consulter ,
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C'est donc en couple, pour lamajorité, que lesgens se
présententàlaconsultation sexologique.
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%
decouplese*
3épartitionD.cJ.es_ suje_ts gui ont coXl§Elté,~ leursexe et leursituation affecti:ve :--·•-
l
'
iT
-
-
-
.
-Suivant lesexe : (sur
447
personnes)= 362hommes :
soit81
%
+-=
85
femmes :so:Lt
19
%
+-Au total,
i
l
.
.
... ~ 1>l 9.1:!.'ily i~ i~_; l d1hommes que de f~i. . ._ ~ t consutJ?éseulse(en faitde
3
,5
foisà5
,5
fois plusd'hommes).-Suivantlesexe et lasituati.on affective :
1 !Nbre d'INbre deTstrücture Strüëtürê--!
! !hommes!femmes hommes femmes !
! ! I t o6 ____..,.! _____~-~,- ! ! =
l
!i
..
~---~-: 1 ! !Célibataires!175
! 22 !1+8% -5
%
126%
+ 10%
1 I ! ! ! I. !Mariés !150
!47
!4-2%
+5
%
!55
%
! l L 1 !. !Divorcés !29
13 ))l!10%
+3
%
1:!19
%
!Veufs l 8 13
)
1 l. l ! 1 ! I + -+ -t.
10%
1 10%
! l ~i
362 i:-s-5-·--11_0_0_% ______
..,..Fï ~-..
%
·--~-·--.. ---~
_,,,
_____
__,______
..._~Résultats :
Parmi leshommes ayant consultéseuls,ily a -y.ne maj_Q .-rité Jlili J: _~ d.'hommes célibataires et dîho:mmes mariés,
tandis que pour lesfemmes, ily a unenette ma_jorité,_de femmes mariées.
- Nous avons essayédesavoirsiuneliaisonextra conju
-gale était fréquente parmi leshommesetfemmes mariés
ayantconsultésseuls :
*
Sur 150hommes :34ontune maitresse avouéeSoit
23
%
+7
,0
%
*
Sur47 femmes : 10ontun amant avoué Soit 21%
+ 12%
*
_ .J _ tit_i~ de ces 1000c lt tl., ~~ i.J. it ~~affectivedesc ~~1~J:.!ï..~. t
:
-199
consultations concernentun homme ou une fem..ro.e célibataire:Soit20
%
des consultations ( + 2,5%)
-53
consulte:tions concernen-t; une :personne divorcée ou veuveSoitenviron
5
%
desconsultations (+ 1,4%)
-
L~ consultations concernent un couple ou une personnemarjée vivantencouple,mais venueseule :
Soit environ
75
%
des consul·t;ationsC:t:
2
,8%)Parmieux :
*
Dans 550 cas,ilsont consultés ensemble. Donc 7Lf-%
dessujets vivant une relationde*
Dans 197cas, l'undes deux partenaires est venu consulter seul.Donc 26
%
des sujets vivc-ùlt une relationde couple ont consulté seuls (±
3
,2
%)
.
Conclusion :
2.!.4-
d'entre-eux consulterrl:; en counle.- 916hommes
-635
fe:rnl!le s1
:ttr5re
Hfbre!struct.!Horn.-!Fem-!Honnnes !mes!mes!
!Struct. !iStr;Üct.. --!-StructQ
-! Fermnes ·!théo;vig_ue théorique
! Romm.es .B1emmes
1 t c/ • • -·--'··t.~ ___ !! _____<.'.{, ,e_-r-!-.L:.:c~ . ec& _____
!
! ! --·-~---.-! !Céli -!bataires ! ! ±2,6±2
,s
+ ! I ! !3
'
5
+1'li-! ! l 177! 22!'19,3 l 1.
.
! ! !~ i !700!597!76
,5
! ! !Divorcés 29! 13!)4-! ! ! ! ) -1,3
!94- +1'9! ! ! !2,5+'1,2! ! ! 21,5
72,'75
,8
·.:~1lf
-r,_ .~---·-- -- -·
• 014-" c~ 8 "1100 • 100 . ! ! -;; !O?/! ' 100*
Le totaldes 916 ho:coliles est atteint en additionna..YJ.tlecouple homosex:uel masculin g_ui a consulté.,*
Ijastructure théorique est eelle dela:population t_:;énérale âgée deplGs de 20 ans lorsdurecense:t1ent de .Lai·s 68parrésultats duI'ecensement de 1975ne sont nas encore con.nus dai.'1.s ce domaine).
! ! !
Conclusion :
-Environ314 .. ..J!~i c ~.i_~t §2nîï_mariés ..Q.R .~ .~_ t une~ l .ti de Q.Q,Uple .. C'ept J:..e cas de
9g_à
~.
- En comparant à lastructurethéoriquede lapopula-tion
généralede plus de 20 an.s, ilapparait :
*
que lastruc·ture des consultantshommesen fonctiondeleursituation affective est trèsproche de
celle delapopulationgénéraledeplusde 20ru1s9
*
quece n'est pas du tout lecas des consultantsfemmes, oùcellescélibataires,divorcées ouveuves
consultent peu..
B .. II.2 : Etude de ces 1000 observationsenfonction du
~
sexe et de l'âge.
~ ~
-18.
Pour~ tt étudeon netientpas compte quelesconsul
-tants soient venus ou nonencouple..
Nous neconnaissons pasl'âgede 2 hommes et de 2
femmes.Cetteétudeporteradonc sur
1547
personnesSoit 91.4 hommes. Soit 633 femmesœ
B II2 A :fil~ E;l tats
!Nbre!Structure !Nbre!Struct;ure
! Age !Hom-! Hommes !Fem-1 Femmes !
1 !mes ~ !me§'!__! ~ ! !-- l ! l
..
,.
l IDe15
à19
an.sl5
!0
,5
%
I5
! 0,8%
1 1 ! 1 ! I 1 1- ! I + ! ! + ! !De 20à24ans!84 !9
,2
-
1
,9
I75
l11,8 2,6%!
! ! I 1 ? ! ! l l ! ! !De25
à29
ans! 196 121,4 +2
,7
!163125,8 +-
3
,5
%!
! ! 1 ! l l ! ! ! l ! !De 30a'34ans!165
!18-
+2
,5
I121 !19 ,1 +3
,1
%!
l ! ! ! l 1 l.
1 l ..,..., __l
! + + !De35
a'39
ans!12513
,r7
-
2,2 I105l16,62
,9
%!
l t ! ! !----1
+-'
!
+,_! !De40à44 an.s!135 !14,8-
2
,3
85
113 ,4-
2
,7
%!
! I ! !.
f ! ! ! + 1 + ! lDe 45à49ans! 85 !9
,3
-
1
,9
40 !6
,3
-
1
,9
%!
! ! ! l I ! ! 1 +r=
+l
!De50
à54
ans!59
1 6,6-
1,627
l L4-,3
~-1
,6
%!
! !.
1 !.
l ! ! + !De55
à59
ans! 283
,1
-
1 ,1 I7
1 ,1%
1 ! 1 ! !-
---y----
--n
lDe 60à64ans!12
! 1,3%
l ! !-B···-·5
1 !.
1 1-o
;a
·
·w
;
-
-1
!De65
à69
ans!14 11
,5
%
i
~
l I ! ! ! !-
,
.
! ! ---=-
,
• 1De70
'74
ansi
6 l 0,6%
1 0 ! a llolnbf"I?.... Ho1Y11'1'\J?S. fo 45
_~
R_c:r_:_o_E_s
_1-/_o_rn m
~
_J
- i·c~ n.:..hv_5 dl Hz1/il,"j'
~ '" "
a
...
;~ ' rnl-$ tlfD \go l10 l6" \~ li.tO \jô ,i~ \\0 \OO1o
go 'lô (;& i;o Lto '}@ rz_o 10 -. .~ .• 163. .Z.1 J..O "15Rappelo.r1s que l'intervalle de confiance calculé pour
chaque pourcentage, l 'es·lï pour un coefficient de sécurité
de
95
%.
Il nous a paru intéressant de faire une comparaison entre
• .2.2.
-les résultats trouvés, et la structure théorique de la popu-lation générale.
Pour cela :
- nous avons pris pour matériel d'étude les sujets âgés
de 20 à
59
ans.- nous nous sommes référés au résultat du recensement de Mars 68 concernant les sujets de la population générale, âgés de 20 à
59
ans.(les chiffres du recen.sement de
1975
11e sont pasencore corrn.us) ..
2 parties :
*
a - ~ ! : E ~ ~i 11_ ~ ~ ~l~ :
~ Ilntya pas de différencesignificativedans
larépartitiondesâges, entreleshommes et;
lesfemmes, en pou.rcentage ..
*
La majorité desconsultants se situe~ t:i::_ ~.e
t
.
.
2.:i-
ans••-
39
,4
%
deshommesc±
~ )-
44-'9 %desfemmesc;t
.3,9) consult;ants$-
-62,8%deshommes(+3
,2)
~· 74,1%desfemmes(+3
,5)
-
-So:L t les~ des hommes etles
3
/
'+
des*
Après 42 ~, on trouvetrèspeudefemmes :..
., 12,5%
des femmes 22,1~%
d'hommes(;!;
2,6 )c:t
2
,7
)
Cela confirmece quenous avionsdéjà constat;é,
c'estàdirequ'§J?.. E.. ~.!L
45
ans,_lesbEmmes_conf!.Y.:_1--·tent souvent seuls. -·- F P __N _________
., Soit parce que leurfemme n'est pasconcernée • • Soit parcequ'ils ont hontede leurfaiblesse•
• So_itparcequ'ilsontunemaîtresse •
• Soit parce qu'ils ne renoncent pas à unevie
sexuelle s1i1s sontveufsoudivorcés.
*
_ _l ~~Ll aré:p_art1.tion.~... ,_J i vJ.-dJJ:§ d<i2025.2..
ans. dar1s laconsultation., et;danslapopulation générale..On notepour leshommeset;pour les femmes : -qu'ilya relativement peu deconsultants de
20à24ans.
-que lepourcentage desconsultants dépasse
ensuite celui de lapopulation générale de façon
significative de
25
à34ans.-qu'ilssont prochesde35à44 ans&
- enfii1 que lepourcentage des consultarits es-t
plus faible que celui de lapopulationgénérale après1~ ans.
b - Lesvaleurs extrêmes
-Les
5
hommes :si son pénis est
• 2 deces hommesvivent une relation allant; de quelques mois à1 an.
3
sontcélibataires,et E~ . i quivient pourson pénis anormalest puceau•
.. Leplus jeune a
17
ans..-Les
5
femmes :( • 3por-'c;en-t un symptôme
~
(Vaginisme,Frigidité primaireetanorgasmie secondaire).(
~
• 2symp accompagnentôme .. tleurpartenairequi porte le~
.. .AucuneElles conna d'elliesssenn't lesteu cré:palibra·ttenaairiere. depuis<J.Uelques• ' c:
:mo1.sa ::;; ans ..
Un
dossierànoterUne jeunefemme d.e 18 ~ quiau bout de
3
ansde viecommune, consulte pour anorgasmie secondaire.
*
~ consJlJ-tar1ts -J:~_.. fl. etJ l~ :20 hommes pour 1 femmeo
Une femme de
67
ans, divorcée, qui consulte pour fri -gidité primaire, et qui a leprojet de se remarier,,Les 20hommes :
-Records d'âge :
• 1 homme de
75
ans,célibataire, qui consultepour impuissance secondaire.
3
hommesde72
ans :!
deux célibataires, un veuf2
consultent pour impuissanceI
I
1consulte pour éjaculation précoceII
-Situation affective de ces 20 hommes :
7
sont mariés.,(dont l'undepuisL.J-2 ans)
6 sont divorcés. "
5
sont veufso•
3
sont célibataires•-Leurs symptômes sexuels
.. 17
cas d'im:puissance s0condaire" 2casd'éjaculation précoce secondaire
1 casparticulier :
un homme de
65
ans, marié depuis30
ans, et qui consulte pour une homosexualité mal v-écue ..B.II. 2.C:Etude de laiff~~- 1.~ :psrur_ ;_ ~ l : Nous prenonsseulementen considération les
550
couples quiontconsultéensemble :*La différence d'âge entre les2 partenaires est inférieurou~ ~ _
5
ans ..dans 423 couples soit
l
• ( + ;5,6)
*La différence d'âge est~ !L ~
1 _,. --~·
dan.s 82couples
• •
soit !_Jf!.:.~1.JL!
(
±
3
)
1~
-
-
-
-
-dans
!
12
O,ll-.J 1.~i
Parmieux 12 couples ont une différence d1lige
supérieure ou égaleà20 ~
Parmi ces
45
couples dont ladifférence d'âge entreles2 partenairesest de 10 ans ouplus,c'es·t; en général 11hommequia 10ansd~ plus..
Notons cependant :
-ladifférence
a.
1âge laplusJ.mpoi·t;ante est· de32
ans en faveur de 11homme,qui amène sapar·-tenaireaubout de 4· ans de viecorrunune pour
frigidit& primaireo
- ontrouve un couple où lafenime à21 a.ns de
J;üus que sonmari. Ilsconsultent au boutde
5
ans de mariage p;::mrenéjaculation et-28..
- on trouve un autre cas où lafemme a 12 ans de plus que son mari.,
Ilsconsultent aubout;de 19 ans de -viecommune pour impuissanceIIetanorgasmi8II..
B
.
I
I
..
3
:
Pour cetteétude,on tientcomptedu nombred'années de vie en couple, qu'il s'agisse ounond'unIllariage.,
Encas de d.iYorceoudeveuv-age, on ne ·t;ient compte que de
ladurée de].anouvelleliaisonaumoment delac lt ~
tion.
B .. II..
3
A :filsult;at.§Ils'agit de 11ensemble desconsultcmts-vivanten couple,
qu1ilssoient;venussansleurconjointouavec,àlaconsul
-tation, soitL~ observations..
B .. II.;S.B
-Au bout de
3
ans de vie commu.ne, ont consulté:22.,8
%
( +3
,2)
Soit entre 1/4et1/5 a.escouples.
- Au boutde 10 ans de vieco:mm:un.eont consulté:
59
%
(
±
3
,7
)
Soit environ les
3
/5
des couples.-On note qu'ily a toutde même .Ji~ C01fP1..Elll g_ui ontc : _~ l té...l§__sexo!oEJi.eaprèsJ ..J~
'10_.. l~ ~: ~ l.l , dont_:1Q.
%
' ! ~1aJ2.rèsplus de 20 ansdevie commune. B .. II..
3
..
0 :f.'. ~ti _ l it _ "fi __Y.êl:..§._ur.s extrêmes :*
Les couples..ayant 1_gn ou ~__ . i~: ~- J_,'uncl'entre eux a consulté 1~ 10joursdevie commune.
- Sinon, parmi les
57
c0uples dans cet;te situa·-tion, on nenoteriende particulier,eton
retrouve tous lestypesde symptômessexuels.
*
Lesc ~_ .: . 1 .J. _. -.. 30_§!.if.!._de vie commune:16cas.
Au
maximum, ontrouve2 couples qui ont consulté après4.Q et Li-2 ru1s devie commune.Sur leplan des symptômes sexuels
1,, d1• • II
- 'i'"cas impuJ.ssance
- une consultïati.011 au bout de
33
ans de vie coxmnune pourmésentente conjugale,et sac.
.30
..
:!:!Re consultation aub ou-fI_ de 21.--="3.!f.S de vie _ç:.Ql!!!H.!ne pour...J; l ..;i; ., ,:~~!l:-,P i i ~ .~
l'homme et de lafemmeo
Nous nous sommes référés pourfixerlelieude
résidence àl'adresse duconsultant, ou du couple consultant..
Cet+;e étudeporte sur. 980 observations(20persoru1es
ayanten effet refusé de donner leuradresse)E Nous avons établicette répartition en fonction de lacarte officiellec1e larégionalisation enFrance .. Résultats (dans l'ordredécroissant)
1)Région:parisienne :
710dossiers soi·t :
72
,4%
+ 2,8%
2)Normandie
.
.
.~
Haute Normandie17
observations(Basse Normandie 24
soit : 41 observations 3)Nord-Picardie :
~ Picardie
( Nord
: 21 Observations
: 18
REPARTI'.f'IONGEOG ~PH O E DES CONSULTANTS CADiW -"'~- _,,_""' ""- -.--it-- ~---1 2 Région Pari.sienne O ~ i (Haute et Basse)
Nord
-P
:
tcard
ie
Lf.Cen
tre
5
Pays
de
Lo
i
re
6 Champag11e7
Rh6ne
-A
lpes
8
Bourgogne
9
Lorra
i11e
10 Provc.mce ·-Côte
d
'Azur
11 Aquitaine
12 Auv-ergne
13
Languedoc
-Rouss
i1
lon
14 Bretagne
15
Midi Pyrénées 16 Poii.;ou Chareirt:;es17
Limousin. .18 JYranche Comt;é
19 Alsace
20
Corse
l~) Pays étrangers : 33 observatior1s 5) Région Centre :
27
6) Pays de Loire • • 227)
Champagne. • 18..
8)Rhône
Alpes :1?
9)
Bourgogne : 11 10) Lorraino •..
10 11) Provence-Côte d'.Azur:
9 12) Aquii;aine : 8 13) Auvergne • •?
Isü.D.guedoc-Rous nj.11on
$ • 7 14) Bretagne :5
Midi·-Pyrénées • •5
15) Poitou Charentes.
~ 4 16) Limousin • •3
FrancheComté
• •3
17) Alsace..
• 1 18) Corse • • 0 Conclusion :-Le lieu géographique de la consultation est la banlieue :parisienne .. Il est; donc normal que la maj(1:rité des consul-tants vie1me de Paris et de sa banlieue.
Il est notable cependant que
25
à
30%
des coneultants vien11.ent de toutes les régions françaises, ou même de l 'étranger.B.II
o5
Etude de ces; 1000 Observations~ en~ fonction ·Nous avons tenu compte tout particulièrement : -de laqualification professionnelle de c.hag_ue
sujetsansenvisagerlechômage, laretraite,
ou unarrêt volontaire momentané oudéfirü.tif"
-d.es relations entre métier et;mode devie pour
.faire undécoupage des catégories socio-profes
-sionnelles en 16chapitres.
ex : chauffeur routier (TIR)àdifférencier des
employés par l ~
Ces 16catégories :(par ordrealphal»étiqu.e)
1).Agriculteurs :
Exploitants et Ouvriers agricoles.. 2) Artisans -Oommerçantso
3)Art;istese
4) Employés : dont employés de bureau,
employés de commerce, personnel
deservice, cadres ad.min.istratifs moyense
5)Enseignement; :c'estàdire f ~
instituteurs...
6)Etudiants -Lycéens ..
7) Ingénieurs - Cadres adminü..?tratïifssupé
-rieurs..
8) tTustice magistrats, avocats, avoués,
9) Marins ..:.. Aviatieurs - Rou·ti.ers
Professions où lesdéplacements sont de longue durée.Enpart;iculier : lesmarins, lespilotes de ligne,hôtesses de l1air,.stewards, lesc f~
feurs routiers, cert;ai.ns employés roulantsSNCF ••
10) Ouvriers :
Manoeuvres, Ouvriers s:pécialisés,ouvriersqua -lifiés,contremaîtres.
11) Police -Armée -Pompi.ers. 12) Professionsli l~ :
avec en particulier lesindustriels,lespha :rma-ciens, dentistes et ~t i i .
13) Professions médicales et paramédicales :
avecenparticulier les ci ~ kinésithéra
-peutes, psychologues, infirmières., assistantes
sociales.e..
1Li.) Relations publiques :
ensembled.eI>rofession.s comprenant enparticulier:
représentants,j ~c li t , hôteliers, hôtesses,
publicistes,animateurscormnerçla.ux, etc.,• ., 15) Sport;:Lfprofessionnel.
16) Techniciens moyens.,,
17) Reste les gens sans f i ~
d.an.s cecadre,:Ll s1ag:i.t uniquement de sujets
. .: ~t ·t :
Ce·tteétude porte sur 11ensemble des sujets ayant
consultés. On ignore laprofession de 20 d'entre
eux..
Larépartitionseferadoncentre1531personnes..
Nous n'avons paste.n.ucompte du sexe..
Professions TNombrer. s·truct;ure----!
!
Î
to
ta+
._""
'"
f---
.... %---·-
f
f
~ l
teurs 18 I 1 ,2%
1
1Artisans-Co;;;e;ça:nts
79
5,2. ! + 1 ,1 ,- 'î·- -0Artistes 24 j1,6
%
l .. iE l~---- 388_....,i_2_5_,_3_ + 2,2 :i
~
t
1'-1-5i
9
;5
+ 1 ,4 !iE'tudiants -IJycéens ! 60 !
1
-~-~--i
!1Tug{;ieurs. ·-"-11! 1!~-:t-~
1
,3
---!i~----~;-1,
%
!1Ma1?In.s -:A:Vià13'ëürs--! · g-
-T
(
)
6%
..
-
-
-
-
-
-
:
-
-
-
-
-
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-
-
-
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-
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·ouvriers · 60 · 4 - 1 · ! ! ! ! !p-••l
'
A , -,--1~- ,:;-;;;·--·--f o ice -.t.i.l:mee 1 -:,.1 1 1 /o ·~ ~·-+---.. -
-
"'"---·----~;ProfessionslibéraleEJ;136 ; B,8 + '1,4 1
iP Oî
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13
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-
-
-
-
-
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·
-
-
-
-
-
-
-
-i
Sru1s profession. 1136Ï
8,9 i 1,4--- -·1 ··-·
-11530
Toutes lescatégories socio professionnelles sontdonc repré
-sen:bées de façon nonnégligeable (sauflessportifs profes -sionnels 1 cas).Cecipermetd1entrevoir que les:i ndicati.ons
B.II.5 ~ O !!l . tif aveclat ~1.ct . . ._ i .:::J O:f:..~. 11·
~ll _ .
J-a.
_l)O J l~i ~1. .. :Toute étude comparativene peutêtre quetrès approximative :
_J
t
.
- d!abord parce que larépartitionpar catégo
-riessocio--professionnellede 11INSEEcompo:r·te
des différences importantes avec celles
utilisée ici.,
-mais aussi parce qu'elle ne tientcompte que
de lapopulationactive pourcette répartition.. Cependant, ilest ·tout de même possi.bledetenter
un tableaucomparatif :
*
not;re classification est plus précise quecelle dé l'INSEE,mais comportelesmêmes rubriques.Ilsuffitdoncde ne pas ·t;enir compte despersor1
-nes non actives, des f ~i de justice, et
des professions relativesauxrelations publi.ques (ces professions se répartissent eneffet entre
employés, professions 1 ibérales...) ..
Onpeutalors faire une étudesur1202 personnes..
*
Ilfaut;prendre pour hypothèse que leschômeurset retraités se répartissentdanslesdifférentes
catégoriessocio-professdwnnelles..
*
enfin, nous nous réfèreronsà last;ructuredelapopulation par catégorie socio-professionnelle de larégion parisienne établieenMars 68
par1rINSEE.. Seréféreràcelle delaFranceen:tïi.ère
serait trop:i.nexac·tsur le pl.ansoc:ioJ;rofessio
.n·-nel, en effet les3;1+desconsultants sont; :iparisiens11Q
.
31
.
Tent;ons don.c d'établir ce tableau com:parat:Lf :
1
!
:NôÏ
i
ibre
r
Slirucl;ure!Struëture :popu.lat. !Professions Itrouv-é!%
!région parisienne1
-
-
-
-
-
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... -
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·
-
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-
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·
-
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---r-··---·--
!%
i
Agricu.1 teurs 18 1 1,5%
1 1,1%
f us !-~
·-~---iArtisans-Commerç.. 1
79
1 6,6%
?
,3
%
f1.Artis~ ·tes-/ _
i
_2Li_...:--2-%1
..____________,~!
~ l 388 32,2
%
36,4%
!iEn.seignants 1 145 12
%
4,2%
!1 l ! ·---! 1rngénieurs 1 108 1
9
%
1 6,3%
1 I 1 i ·' -, 1,~~--~~~...,,.~~~~ouvriers Î 60,...~.~~~-j
5
%
%
! 35,2%
s jPolice - Ar.lilée "15 11
,3
%-
I 1,5
%
1 ·~~~~~~~~~~~.·~.._,--~~~~-iProfes.. libérales 136 11,3%
---·--~!.
f ! iProfes$ de santé !119 10%
i
c
i~~~ ~O
9
,1
%
1
4
,6
;
-:-· -~---..i-1 _ _ _· __....,i,_.. __1_0_0_ ~-~5
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
·
-
-
-
·
·
-
-
-
-
·
-
-
·
-
-
-Quelques résultats son·t t;rès significatifs
- Tout d'abord, ilyaurai·!J eu environ
5
%
d'ouv-i"'iers en consultation alors qu'ilyen a35
%
de lapopulation parisienne., Et; ce malgré qu1un certain nombre de cesconsul-r;ations aient étéhospitalières..
l
!
!
-Par contre, troiscatégories socio-professionnellescon -sultent beaueou:p ~
10
%
contre 1,1%
11
%
con
t
re
2
,2
%
-Lesautres résultatsne sontpas interprétables, la différenceétant trop minimee
B..,II •. 6 : Etude duniveau des revenus :
~ ~
B
.
I
I
.6
A
:
Méthode :*
Nous prendronsen considérationles salaires dufoyer.,Parconséquent nousferon.sdonc 2 études :
-l'uneavecle salairedes célibataires, des
gensdivorcés ou·veufs vivant seuls..
- l'au·l:ire aveclescouples,qu'ilsaient ou non consul.té ensemble, qu'ils soient 1 ou 2 àgagner 11argent; du ménage ..
*
Ces 1000observations sontét;aléesen1972et19760
Enraison de lavariation de lavaleur de
l'argent, onétudiera lesdossiers de lapériode
1975
-1976e
.Au total345 dossiers, mals lesalaire est
incon..r:mdans 22c ~ Cette étude portera donc
su
r
323
observat'"Lons ..Ces
323
observa·t:Lon.s soni.t t ~ : - 256 concernent des couples.67
concernent descélibat;aires, divorcésouveufs.
*
256 couples :Nous nous exprimons en salaires mensuelso
On constate que ...~.~~ ~l i ~ l. E.:t inférieurs_à22.,,QQ_F _ ~~' ·tandis qu.e
5Q .
.
...:~!:iJ
__
€2QQQ_F ..Ce résultat aYecun intervalledeconfiance de
±
6,2%
..
A t;it;re indicatif,on peut seulement seréféreraux calculs de 1tINSEEdatantde1970
,
soit5
a::Ls plust t~ Ces calculsontét;éétablisd'aprèsladéclarationfiscal·epourla
région:parisien.ne.
-lerevenuglobalmoyen parménage enrégionparisienne
en1970 : 20580 F.: ~ moiso
-alors que pour l'ensemble de laFrance en 70, ilserait
Ce tableau est donné uniquementà tit;re indicatif., l'intervallede confianèe des pourcentagesétant ici trèsimportante !--,! ~ t ct --! Salaires ! l_. -~ ~, j ___!
i~f i~ ~ --
~
i
13i
19%
! ,--- ~ 1 ~ 1500Fà2400 F& ! 16 ! 24%
fne
2500 F à3900~--!
36%
ine
4000 Fà~-F~_
r
·--: 1~~- ---··---
1 Ï -·· ! 1Plus de 7000F0
3 ! 5%
! ! --=--~----· _,,. ___6_7
---r-=-•-1_0_0__,_, ___m_
i
~~~~~~~~--~~-~~-Ilsemble j_cique lesbas salai:ressoient 1)eaucou.:pplus , t,
represen es.
On peut not;er en effet que seulementjLJ- .E, i.~..Ji
.~ t pl11s :~ 4000._E._., par moi§., soit 21
%
..
B.II.7: Etude de ces 1000observationsen fonction du·
~
non1bre d'enfant;s :
~
B.IIo7oA :M6thodes
Pourcette étude, nousavons noté lenombre d'en
-fantsdu coupleoudu consultantseul.
Cela corwerne donc lespersonnes mariées, lesper
-sonnesdivorcéesouveuves, vivantseuleset les
célibataires ayant un enfant mais vivant seuls.,
Cela ne concerne pas lesautres célibat;aireset les
3
casparticuliers vus au début de cet étude.. .Au total,800 observations, plus une observationd
'un
célibataire vivantseulavec unenfantoNous avons28 observations où laprésence d1enfan:tïs
n'est pas ~ci .
N .. B .. : La structure du nombre d'enfan.ts d.ans lapopulation générale provient du sondage de 1'INSEE en Mars 68 .. Ils'agit du nombre<.l'en.fants de moins de16ans parf'am:ille. Ilfaut a.one comparer ces 2 structures
Q.QJ?.Ples
9
.Y-Llft
t0i._1 ou _~ f ~. ..Etcela contrairementàlast;ructure de lapopulation géné -rale où lenombre de couples n'ayant pas d'enfantavoisine les50
%.
La :présence d'enfants·ne semble donc pas être un obstacleàune consultation de sexologiel!!B
.. I
I
.8
=============================================
Etude de ces 1000observations en fonctiona.û
nombre=========
de:========
divorces*
~ i.. .t~ ~ -. :LJ .O t s::.E1 1_.E~f' O~ Eneffet, ilest systématiquementdemandé au consultant s'ila déjà divorcé.On note uneréponse positive dru1s 136 cas soit !
B
,7
... ...,,,,,~ ... ~%
dedivorces ! +%
r '1 ,4.
1..
__
"' .:~*
Parmices1 _.J.>. ! ~~ qui ontdivorcé , aumoins une fois, ilya : - 86 hommessur9'16 hommes :
soit 9,L.J-
%
+1
,9
%
dedivorces parmilesconsultax1ts masculins ..
-50
femmes sur635
femmes : soit7
,9
%
+·-
2,1%
de divorcesparmi lesconsultants féminins..
c
1est;donc du même ordree*
!5.?
deces- con=..-sultan.._...,.,.,t..,..s..,_.
.
-
86hommes : ( e( 3'1
on
t
moins de40 ans("
55
ont40 ·anset plus-
50
femmes.
(.31
ont moins de 40ans(
("
19
ont'+0anset plus- Parmi les86hommes :
11 ont; diYorcé 2 ou3fois
-
Parmi les50
femmes6 ont divorcé 2 fois
Soit; 12
%
(de
5
a ' 24%)
c•est
là-aussi du me me ,., ordre.,1
1
C - IJE DIAGNOSTIC SEXOLOGIQUE
Lors de 11étude de ces 1000 obser1rations, n.ous avons
envisagé leproblème sexologique sous
3
angles :~~ celuidudiagnostic sexologique :
ils'agitlàde 11étud.e du (ou des) symptômes
sexuels mis enévid.encelorsde laprem:i.ère consul
-tation~ éjaculation c c ~ impuissance, .frigi -it ~ ei;c.. .,..
-c l ~ des problèmes sexologiques associés :
par exemple : Homosex1:i.a.lité, Mésen·!;ente conjugale, Inhibitionsexuelle,ainsi que lesparticularités
sexologiques tellesque lefétichisme, lestraves·
-tis.,4o
-celuidumotif delacon.sul·tatio.ni
en ef.fet, le symptômesexueln1est pasautomat
j_-quement lemotif delaconsultation..,
llrenons un exemple :
Mons::i.eu.r' e·t Madame X consultent pour t t~
. :. E..J....~ . :ilsnens1entendent11 :p1us etenv:i.sageni.1
ledivorce. Ils1agitJ.àdu motif de laconsultaœ
-tion..
Au. cours de 1'entretien,Mons:Leur X ax:monce qu1il
vit depi.:üslongtempsdes::f:.~ ti ~ cl.i. L" : ~
J! ~ 1~ > ,~, et queGela ne luiposeé3.UGu11problème ..
Ce fait ell"!Jre d<:ms larubrique :Prob1èmes sexolo
De plusilappa:r'ai.t;que sa fentmeestf~.
• • 1 11 l'. tJ1 • 1
1 !1. i ~, que e :i.gnoreou veu .. ignorer.Cestce
ci.uenousappelonsleDiagnostic sexologique.,
En pratique, lorsdechaqueconsultation, ilest systématiquement recherché l'existenced'u.n (ou de) symptômeseJ1..'Uel, quel que soit lemot;if de laconsulta -tion.
Av-ant de définir etd'étudier chaquesymptômesexuel isolemment,ilserait intéressantd.1avoi:r· un.e vued.'ensemble
desdysfonctions sexuellesrencontréess àtraV'ersleur
répartitiondanslaconsultation.
Col -Introduction
CI .. 1 - Ilfaut d'abord noterque parmi ·ces 1000 obser
-. 1~ :
-
-dans
179
dossiers..Soitenviron
(en fait entre
15
et20%
pourun coefficientdesécuritéde
95
%)
.
Ces
1?9
observations concernent~- 6LJ. personnescélibataires :(36
%
50
Hommes et 14:B,emme s.,+ - ('personnes divorcées, t~) femmes.,
w.. 1 fermne veuve.,
i-"'
... :
,,
-dans '10'? cas, ils'agit;de personnes mariées ou vivan:tensemble :
• dans 82 cas, c'est lecouple qui a consulté,
etiln'ar)asétémis enévidencedesymptôme
sexuel chez l'unoul' t ~
• dans
25
cas, l'undes deuxpartenairesa con-sult;é l~ etiln1estdonc :pas certair1que
leconjointne présente pasunsymptôme sexuel.
Parmi.ces 107 observations concernant des sujets
i ~ t encouple :
(N
=
nombred'années de vie commune)-·
N<
3
ans 20 obser1/ations-
3<N<
10ans 40observations-
N>
10ans 1+2 observations(5
inconnus)., parmi les1000observRtions,ona trouvé
20
%
(
±
2,5%)
de célibataires." ici,dans cette étude, on trouve 36
%
( :!:
7
%) de célibat;aJ.r·es..-J.;es autresrésultats sori.tconformfü1 àlastruc -turede 1'éch.ant;il1onpris enconsidération...
C., I.2 Ilreste donc 821 observations parmi 1 esquelles ilexiste un ou plusieurs symptômes sexuels..
Larépartitionse faitainsi :
CHEZ LES HOMMES :
-214hommes atteintsd'éjaculationprécoce.. 77 casoù 1 'E,.J> ~ t compliquéepar unautre
symptôme masculin.
- 281 hommesatteint;sd'impuissance,sansautre symptôme sexuel.
84 cas oùl'i i c~ vientcompliquer un
autre dysfonctionnement sexuel masculin .. 26 hommesatteintsd'an.éjaculation.
10cas d'anorgasmie c li ~
CHEZ LESFEMMES :
-185 femmesatteintes de frigidité. -104femmesatteintes d'anorgasmie.
47
ferrunesatteintesdevaginisme.POURLES H01VUV11<.;S ETLESFE1iMES
13
cas d'absence de besoins sexuels, endehors de tout dysfonctionnementsexuel..
1.!,nfin,cess;y1nptômessexuels aboutissentàun
mariage noncon.sommédans 45 observations..
On .ret;rouveun.s;ymptôme sexuel,quel qu'il
soit :
• masculin dans 60E3 observ-ations. dans
:9-5
observationso~ Ejaculationprécoce :
C.,II .. 1 :Défj.. niJ;,i™ :
f,.<J
-1f.
*
Ilad1a·bo:edétéproposéunedéfinitioncli ~del'éjaculationprécoce.. On prenait comme réfé -renoe letempsque lepénj_s passedans levagino
On parlait d'éjaculation précoce quandcelle-ci intervenait30secondes ou1minute après l'in
-tromission..
Cettedéfinitionnetientpas comptedes pa.rticu -la..rités dechaque individu, rüdudegréd'excita
-tionaumoment
a.e
l'intromission.. Ainsi, w1 couplefortement exci·tié par lespréliminaires : l'homme
et lafemmepeuventparfaitement être satisfaits
par20ou30secondes de
co
i
to
Aussi, nous:prendronscornmedéfinition del'éjacu -lationprécoce cellede We MASTEH8 etV. JOHNSON : r
-
etireavantd'avoir--~---Cette défüütion s'applique bien e:atendu~~~.L ~ ·de frJ:_gidit;é .~..i.~ . 1 ~ i~ chez~ill
.
.femme.
-
.
*
Nous avonsdéfini2t;ypesd1éjaculation précoce-E
.P
.
primaire :S'appliqueàun hom.:.rne qui a toujourséjaculétrop vite dansplus cle