F.C.Wang
Département de Neurophysiologie
Pr. Delwaide, Pr. Maertens de Noordhaut C.H.U. Liège, Belgique
Valeur pronostique des
décréments mesurés
lors de la S.N.R. chez des
patients souffrant de
Décréments et S.L.A.
Historique
Historique
•
Mulder DW, Lambert EH, Eaton LMMulder DW, Lambert EH, Eaton LMNeurology
Neurology 19591959
•
Denys EH, Norris FH, JrDenys EH, Norris FH, JrArch Neurol
Arch Neurol 1979 1979
•
Bernstein LP, Antel JPBernstein LP, Antel JPNeurology
Neurology 1981 1981
•
Killian JM, Wilfong AA, Burnett L, Appel SH, Bolland DKillian JM, Wilfong AA, Burnett L, Appel SH, Bolland DMuscle Nerve
Décréments et S.L.A.
Corrélations
Corrélations
•
Degré d’atrophie musculaire Degré d’atrophie musculaire (Mulder(Mulder et alet al., Dennys et Norris)., Dennys et Norris)
•
Rapidité d’aggravation clinique Rapidité d’aggravation clinique (Bernstein et Antel)(Bernstein et Antel)
Décréments et S.L.A.
Matériel et Méthode
Matériel et Méthode
•
15 patients souffrant de S.L.A.15 patients souffrant de S.L.A.•
Age : 57 Age : 57 9 ans (44 – 71) 9 ans (44 – 71)•
Critères de l’Escorial (Brooks 1994)Critères de l’Escorial (Brooks 1994)à l’exception du critère d’exclusion relatif au
à l’exception du critère d’exclusion relatif au
décrément (> 20 %)
Matériel et Méthode
Matériel et Méthode
•
15 sujets sains15 sujets sains•
Age : 59 Age : 59 15 ans (4O – 77) 15 ans (4O – 77)Décréments et S.L.A.
Matériel et Méthode
Matériel et Méthode
•
Décrément (condition basale) au niveau desDécrément (condition basale) au niveau des muscles thénariens (S.N.R. 3 Hz) chez les 15muscles thénariens (S.N.R. 3 Hz) chez les 15
patients (avant traitement par riluzole) et les 15
patients (avant traitement par riluzole) et les 15
sujets contrôles
sujets contrôles
•
Réponse M, nombre et taille des U.M.Réponse M, nombre et taille des U.M.thénariennes chez 10 patients avant et après
thénariennes chez 10 patients avant et après
1 an de traitement par riluzole
2 3 4 1
Décréments et S.L.A.
T.A.S.P.M. : principe
T.A.S.P.M. : principe
Estimation de la taille moyenne des U.M.s•
échantillon de 10 U.M.s•
stimulation nerveuse incrémentale•
en des points multiples du trajet nerveux•
2 ou 3 U.M.s sélectionnées (5 critères) en chaque point de stimulation
Mesure de la taille de la réponse MDécréments et S.L.A.
Résultats :
décréments
Normaux S.L.A. D éc ré m en ts (% ) 5,8 14,9 0 5 10 15 20 25 • 8/15 > 10 % • max. : 35 % • p < 0,005Perte d’U.M./an 56 ± 24 % (27-99)
Décréments et S.L.A.
Résultats :
ENUM thénarienne
Normaux S.L.A. EN U M t hé na ri en ne 10 100 400 263 40 19 T0 T1
Décréments et S.L.A.
Résultats :
taille des U.M. thénariennes
Normaux S.L.A. T ai lle m oy en ne d es U .M . ( µV .m s) 10 100 1000 94 335 417 T0 T1
Réduction de la M/an
57 ± 29 % (10-99)
Décréments et S.L.A.
Résultats :
réponse M thénarienne
Normaux S.L.A. Ré po ns e M (m V. m s) 3 10 30 21,9 10,8 5,2 T0 T1
Décréments et S.L.A.
21,9 10,8 5,2
Décrément ENUM TmPUMs (µV.ms) Taille de la M (mV.ms)
T0 T0 T1 (%) T0 T1 (%) T0 T1 (%) 4% 6 2 -67 833 2.250 170 5,0 4,5 -10 7% 77 53 -31 273 270 -1 21,0 14,3 -32 12% 72 20 -72 171 340 99 12,3 6,8 -45 9% 17 9 -49 412 244 -41 7,0 2,2 -68 27% 7 4 -43 343 75 -78 2,4 0,3 -88 5% 26 19 -27 119 84 -29 3,1 1,6 -48 35% 33 1 -97 297 100 -66 9,8 0,1 -99 33% 40 15 -63 353 373 6 14,1 5,6 -60 19% 46 10 -78 248 150 -40 11,4 1,5 -87 8% 74 53 -29 299 279 -7 22,1 14,8 -33 Corrélations (r) 0,17 0,44 0,57 0,16 0,37 0,48 0,08 0,44 0,77
10,8 Réduction de la réponse M / an (%) 3 10 40 r = 0,77 p < 0,01 100 0 50 D éc ré m en t (% )
Décréments et S.L.A.
Décréments et S.L.A.
Résultats : décrément vs rapidité de réduction de la M
min (n = 5) D éc ré m en ts (% ) 24,6 7,2 0 20 40 max (n = 5)
p < 0,01
Décréments et S.L.A.
Discussion
Discussion
•
Un décrément pathologique (> 10 %) est Un décrément pathologique (> 10 %) est fréquemment observé (53 % des patients)fréquemment observé (53 % des patients)
dans la S.L.A.
dans la S.L.A.
•
Valeur maximale observée = 35 %Valeur maximale observée = 35 %Décrément > 20 % : n’est pas un critère d’exclusion du diagnostic de S.L.A.
Décréments et S.L.A.
Discussion
Discussion
•
Seule la réduction de la Seule la réduction de la réponse Mréponse M/an est /an est significativement corrélée au décrément à T0significativement corrélée au décrément à T0
Réponse M = E.N.U.M. X Taille moyenne P.U.M.s Une valeur élevée du décrément annonce une
70 70 100100 10001000 3 3 10 10 300 300 100 100 2000 2000
Décréments et S.L.A.
Discussion
E. N .U .M . t hé na ri en ne TmPUMs (µV.ms) r = - 0,60 r = - 0,60 p < 0,001 p < 0,001Décréments et S.L.A.
Département de Neurophysiologie ; Pr. Delwaide, Pr. Maertens de Noordhaut
Discussion
Discussion
• Dans la S.L.A., la taille des unités motrices Dans la S.L.A., la taille des unités motrices restant fonctionnelles augmente grâce à la
restant fonctionnelles augmente grâce à la
réinnervation collatérale
réinnervation collatérale
• La réinnervation collatérale est un processus La réinnervation collatérale est un processus dynamique qui demande une
dynamique qui demande une maturationmaturation pour pour être pleinement efficace
Décréments et S.L.A.
Département de Neurophysiologie ; Pr. Delwaide, Pr. Maertens de Noordhaut C.H.U. Liège, Belgique
Discussion
Discussion
• La réinnervation collatérale débutante, et donc La réinnervation collatérale débutante, et donc immature, associe
immature, associe blocs de conduction blocs de conduction intermittents de la conduction axonale
intermittents de la conduction axonale et et déficit déficit de transmission des J.N.M.
de transmission des J.N.M. néoformées néoformées (réduction du facteur de sécurité)
(réduction du facteur de sécurité)
• La maturation de la réinnervation collatérale est La maturation de la réinnervation collatérale est tributaire du
tributaire du facteur tempsfacteur temps et probablement et probablement d'autres facteurs de maturation
Décréments et S.L.A.
Département de Neurophysiologie ; Pr. Delwaide, Pr. Maertens de Noordhaut
Discussion
Discussion
• Taux d’immaturité de la réinnervation collatérale Taux d’immaturité de la réinnervation collatérale augmente lorsque la perte d’unités motrices
augmente lorsque la perte d’unités motrices
s’accélère
s’accélère
• Déficit, variable selon les patients, en facteursDéficit, variable selon les patients, en facteurs de maturation de la réinnervation collatérale
de maturation de la réinnervation collatérale Décrément pathologique
Décréments et S.L.A.
Département de Neurophysiologie ; Pr. Delwaide, Pr. Maertens de Noordhaut C.H.U. Liège, Belgique
Conclusion
Conclusion
• Le décrément de la réponse motrice évoquée par Le décrément de la réponse motrice évoquée par la S.N.R. à 3 Hz peut être considéré comme
la S.N.R. à 3 Hz peut être considéré comme
un
un élément prédictifélément prédictif de l’évolution des patients de l’évolution des patients atteints de S.L.A.
atteints de S.L.A.
• Décrément > 10 %Décrément > 10 % : indicatif d’une perte rapide : indicatif d’une perte rapide des unités motrices associée à un degré élevé
des unités motrices associée à un degré élevé
d’immaturité de la réinnervation collatérale
Questions ?
Questions ?
Département de Neurophysiologie ; Pr. Delwaide, Pr. Maertens de Noordhaut C.H.U. Liège, Belgique
21,9 10,8 5,2 D éc ré m en t (% ) Perte d’U.M. / an (%) 3 10 40 r = 0,55 p = 0,10 0 -100
Résultats: décrément vs perte d’U.M./an
-50
Décréments et S.L.A.
Résultats : décrément vs rapidité de perte des U.M.s
min (n = 5) D éc ré m en ts (% ) 20,6 11,2 0 20 40 max (n = 5)