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CatalogueAvant-propos du Dr Peter Piot ART ET SIDA

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Academic year: 2022

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A R T E T S I D A

C a t a l o g u e

A v a n t - p r o p o s d u D r P e t e r P i o t

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A R T E T S I D A

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ISBN 978 92 9173 571 6

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T a b l e d e s m a t i è r e s

A v a n t - p r o p o s 5

I n t r o d u c t i o n 7

Πu v r e s 9

S i è g e d e l ’ O N U S I D A 1 5 7

P a r t e n a i r e s 16 7

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A v a n t - p r o p o s

Mes chers amis :

Depuis toujours, l’art m’a poussé à réfl échir plus intensément et à questionner plus attentivement. Quelle que soit sa forme – sculpture, peinture, médias mixtes et autres – l’art peut exprimer les choses comme ne le feront jamais les faits et les chiffres, et ceci est particulièrement le cas dans la riposte au sida. L’art et le sida ont été intimement liés au cours des vingt-cinq années d’existence de l’épidémie. L’art a transmis ce que les mots à eux seuls étaient incapables de faire.

Je suis particulièrement heureux que nous ayons été en mesure de réunir art et sida dans le nouveau siège de notre organisation. Nous le devons aux artistes et aux sponsors qui ont généreusement offert leur talent, leur temps et leurs ressources pour concrétiser cette union de l’art et du sida.

Le peintre du vingtième siècle Mark Rothko n’a-t-il pas dit « L’art est une aventure dans un monde inconnu que seuls peuvent explorer ceux qui sont prêts à prendre des risques ». Au nom du personnel de l’ONUSIDA et de nos partenaires, je souhaite que les œuvres présentées dans ces pages vous inspirent et vous incitent à la réfl exion comme elles l’ont fait pour moi.

Dr Peter Piot Directeur exécutif, ONUSIDA

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I n t r o d u c t i o n

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a commémoré son 10ème anniversaire en 2006. Au mois de novembre de cette année-là, le Programme a emménagé dans son nouveau siège à Genève, un bâtiment qu’il partage avec l’Organisation mondiale de la Santé. Pour l’ONUSIDA, ce nouvel espace constitue un lieu de rencontre pour une intensifi cation du dialogue sur les questions entourant le sida et un centre pour la collection ‘Art et sida’.

Le bâtiment est à la fois moderne et organique – sur le thème de la perméabilité. L’art est au cœur de ce cadre minimaliste. L’art a joué un rôle crucial dans la riposte au sida.

Des patchworks sida des Etats-Unis d’Amérique aux livres du souvenir de l’Afrique, de la peinture au multimédia et à la sculpture, le sida a infl uencé le monde artistique.

La collection de l’ONUSIDA ‘Art et sida’ est composée de pièces de qualité muséale qui suscitent réfl exion et dialogue. Portant initialement sur l’art et les artistes africains, les pièces ont été rassemblées grâce au soutien généreux des artistes, de collectionneurs et de donateurs.

Ce catalogue présente l’inventaire des débuts de la collection ‘Art et sida’ de l’ONUSIDA.

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Πu v r e s

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C ru s t of t he Ea r t h ( L’écorce de la te rre ) El A nat sui [ Ghana ]

20 0 6

Diver s mét au x, 256 x 552 c m

S’ins pirant de son environnement, El A nat sui a tordu des morceau x de mét al pour les su s pendre ensuite sur des f ils et c réer ce comment aire sculpté sur le sida et la ripos te à l’épidémie. Les tex tures de ce pay s age de mét al dépeignent la lut te et l’es poir tout aut ant que l’interdépendance.

Né en 194 4, El A nat sui ne se contente pa s de continuer à c réer des pièces ex traordinaires, mais il ins pire une nou velle génération d ’ar tis tes par son travail de profes seur de sculpture à l’Univer sité du Nigeria.

Collec tion permanente de l’ONUSI DA

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Sa n s tit re

Leo Coper s [ Belgique ] 19 95 –20 0 6

Média s mi x tes, œu v re en 13 par ties

Les feuilles de cou ver ture dorées peu vent être soulevées au moyen des gant s blanc s pour révéler des grav ures de Redouté représent ant des roses, rec yclées, enc adrées et décorées au moyen de s ang humain infec té.

L a vente de ces œu v res permet tra à A r t Aid s de contribuer à la lut te contre le sida. Les bénéf ices provenant de la vente ser viront à of f rir des traitement s à des per sonnes vivant avec le V IH.

Prêt de la Fondation A r t Aid s w w w.ar t aid s.com

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E l é p h a n t

C ali x te Dak pogan [ Bénin ] 20 0 5

Fer, pla s tique, objet s méc aniques, acier et média s mi x tes, 73 x 4 0 x 48 c m

L’hérit age vaudou de C ali x te Dak pogan f ait par tie intégrante de son œu v re.

Né dans une f amille de forgerons, il a grandi dans le quar tier de Goukoumé, à Por to Novo, Bénin, quar tier cons ac ré à Ogun, le dieu du fer. L’abondance de vieilles automobiles fournit à Dak pogan une source inépuis able de matériau x ( s y mbole de pou voir, l’automo bile es t placée sou s la protec tion du dieu Ogun ) . « … Je travaille à par tir de matériau x de récupération c ar ils sont chargés du temps, trans formés par l’u sure, qui confère un vécu à mes sculptures que je n’at teindrais pa s avec du matériel neuf. »

Prêt de la collec tion Jean Pigoz zi, Genève w w w.c aac ar t.com

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Le Progrès

Jean Depara [ République démoc ratique du Congo ] 1975

T irage gélatine -argent, 50 x 60 c m

Depara, né en 1928, es t tombé presque par ha s ard dans la photographie.

Pour immor t aliser son mariage en 1950, il achète un petit appareil Adex.

Il es t par ticulièrement f a sciné par les noc t ambules de Léopold ville

( aujourd ’hui K ins ha s a ) , mais f ait également de nombreu x por trait s dans son s tudio, le Jean W his k y Depara. Dans ce t te image, une silhouet te à la jambe exagérément relevée lit un journal.

Prêt de la collec tion Jean Pigoz zi, Genève w w w.c aac ar t.com

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Léopoldville la nuit

Jean Depara [ République démoc ratique du Congo ] 1959

T irage gélatine -argent, 50 x 60 c m

En 1954, le chanteur zaïrois Franco invite Jean Depara alor s âgé de 26 ans, à devenir son photographe of f iciel, lanç ant ainsi s a c arrière de chroniqueur de la société k inoise. Depara, per sonnage imprévisible, ét ait f a sciné par les noc t ambules de Léopold ville ( aujourd ’hui K ins ha s a ) ; il es t par venu à c apturer, en un éclair, une Af rique dépouillée de ses codes sociau x, les couples interraciau x, le s fêt ard s bien vêtu s et la vie des orches tres des night- clubs.

Prêt de la collec tion Jean Pigoz zi, Genève

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C o m mu nit y of love ( Une co m mu na uté d ’a mou r) Mar y Fis her [ Et at s - Unis d ’A mérique ]

20 0 6

Média s mi x tes sur bois, 24 4 x 112 c m

« En quit t ant ce lieu, vou s vou s demanderez peut- être ‘Q ue puis -je f aire pour aider ? ’ Moi je vou s répond s : Allez cons tituer une communauté.

Cons tituez une communauté d ’engagés qui parlera pour ceu x dont la voi x es t devenue trop f aible pour qu’ils s’ex priment eu x- mêmes. Cons tituez une communauté d ’amour, tis sée avec le s f ils de la vie des humains. »

Don de l’ar tis te Collec tion permanente de l’ONUSI DA

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C o m pa s s io n

Mar y Fis her [ Et at s - Unis d ’A mérique ] 20 0 6

Média s mi x tes sur bois, 122 x 53 c m

« L a compa s sion, si elle e s t pleinement vécue, nou s f ait avancer. Lor sque vou s me manifes tez de la compa s sion, nou s nou s approchons tou s les deu x de la grâce de Dieu. Puis nou s sommes pou s sés en avant, envoyés pour semer généreu sement cet te compa s sion – lor squ’elle sera enracinée, l’espoir viv ra. »

Don de l’ar tis te Collec tion permanente de l’ONUSI DA

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Courage

Mar y Fis her [ Et at s - Unis d ’A mérique ] 20 0 6

Média s mi x tes sur bois, 122 x 53 c m

« Lor sque ton f rère ou t a s œur ne connaî t pa s les risques ; lor sque tes parent s, ou tes enf ant s, ont peur de parler de choses qui pourraient les tuer – pour l’amour du ciel, montre du courage et parle. C’es t cela l’amour. »

Don de l’ar tis te Collec tion permanente de l’ONUSI DA

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T he me s s e nge r ( L a me s s a gè re ) Mar y Fis her [ Et at s - Unis d ’A mérique ] 20 0 6

Média s mi x tes sur bois, 183 x 81 c m

« Les dons de Dieu s’accompagnent de res pons abilités. Parce que je peu x me f aire entendre, j’ai le devoir de parler pour ceu x qui ne le peu vent pa s.

Parce que je peu x c réer des œu v res d ’ar t, je dois utiliser cet te f aculté et témoigner pour tou s les pèlerins sur la route du sida. Je ref u se l’étiquet te de ‘vic time du sida’ mais je revendique le titre de ‘mes s agère’. »

Don de l’ar tis te Collec tion permanente de l’ONUSI DA

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My me s s age to t he world ( Mon me s s age a u monde ) Mar y Fis her [ Et at s - Unis d ’A mérique ]

20 0 6

Média s mi x tes sur bois, 3 0 5 x 127 c m

« Le vérit able ennemi, ce n’es t pa s un viru s, c’es t le silence. Nou s

enrichis sons le sol dans lequel pros pè re le sida en ref u s ant d ’éduquer et d ’inter venir. Lor sque je ne serai plu s là pour transmet tre ce mes s age au monde, mon ar t le fera pour moi. »

Don de l’ar tis te Collec tion permanente de l’ONUSI DA

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O rp ha n s ra i s ing orp ha n s ( De s orp he l i n s é l ève n t d ’a u t re s o r p h e l i n s ) Mar y Fis her [ Et at s - Unis d ’A mérique ]

20 0 6

Média s mi x tes sur bois, 457 x 198 c m

« Dans la pou s sière des plaines d ’Af rique, j’ai v u des hec t ares d ’orphelins, des orphelins qui élevaient d ’autres orphelins. Ces orphelins n’arrivent pa s par ha s ard. Nou s – adultes, res pons able s des politiques – nou s les c réons, avec nos guerres, notre égoïsme, notre ignorance, notre cupidité. Comment osons - nou s alor s prétendre que ce s enf ant s ne sont pa s ‘nos’ enf ant s ? »

Don de l’ar tis te Collec tion permanente de l’ONUSI DA

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Tea c hing i s my pu rpos e ( Mon but e s t d ’e n s eig ne r) Mar y Fis her [ Et at s - Unis d ’A mérique ]

20 0 6

Média s mi x tes sur bois, 472 x 198 c m

« Nou s nou s sommes tués les uns les autres par notre ignorance, nos préjugés et notre silence. Nou s ne pou vons prétendre aimer la ju s tice et ignorer les préjugés ; nou s ne pou vons prétendre aimer nos enf ant s et c raindre de les informer. Si vou s voulez bien vou s joindre à moi pour pour suiv re un même but, alor s : Enseignons à nos enf ant s que les privilèges ne vont pa s s ans res pons abilités. »

Don de l’ar tis te Collec tion permanente de l’ONUSI DA

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Mot he r T h e r es a ( Mè r e Te r e s a ) MF Husain [ Inde]

20 0 6

Huile sur toile, 10 4 x 92 c m

Maqbool Fida Hu s ain, l’un des ar tis tes les plu s célèbres de l’Inde, es t né en 1915. Connu pour s a grande comp réhension de la condition humaine, il ne recule jamais devant la controver se dans ses c réations qui prennent toutes sor tes de formes, des huiles sur toile au x document aires et au x ins t allations. Dans la présente œu v re, Mère Teres a, on voit une mère et son enf ant, qui s y mbolisent l’es poir appor té par la ripos te au sida.

Don de l’ar tis te Collec tion permanente de l’ONUSI DA

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Au a l –Toleg ba, W, C e t s a n s tit re Romuald Hazoumé [ Bénin ]

19 92

Romuald Hazoumé naî t au sein d ’une f amille c atholique, mais il res te en cont ac t avec la société vaudou de ses ancêtres ; cet te double appar tenance culturelle trans paraî t dans la c réation de ses ma sques et de ses

ins t allations, dont cet te série ‘s k is’, utilis ant des cou vercles de poubelles en pla s tique, des téléphones et des bros ses. Les ins t allations d ’Hazoumé émanent au s si de s a vision de la société et des problèmes de la planète – elles renvoient à l’Occident ce qui lui appar tient, à s avoir les déchet s envahis s ant s de la société de consommation.

Prêt de la collec tion Jean Pigoz zi, Genève

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Sa n s tit re

Seydou Keït a [ Mali]

1959

T irage gélatine -argent, 60 x 50 c m

Formé par son père au métier de charpentier, il ent ame s a c arrière de

photographe en 1935, lor squ’il reçoit son premier appareil photo, un Kodak Brow nie Fla s h. En 1948, il ou v re à Bamako un atelier qui rencontre un grand succès. Travaillant à l’intuition, il f ait tout pour f aire res sor tir la beauté de ses sujet s. L a composition et l’élégance ex trêmement pures de ce

por trait, tout comme la décision subtile d ’y inclure une rose, a rendu cet te photographie célèbre dans le monde entier.

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Sa n s tit re

Seydou Keït a [ Mali]

1959 /1960

T irage gélatine -argent, 50 x 60 c m

Malgré la s tric te s y métrie de la composition ( les deu x f illes ont les bra s qui reposent sur le dos sier des chaises f ace à l’appareil ) et le clair- obscur ( le modelé sensuel des per sonnages tout comme les lignes souples de la toile de fond ) , nou s sommes entraînés intuitivement dans l’intimité des deu x jeunes f illes. L’impor t ance qu’accorde Keït a au x élément s es sentiels du por trait tels que la lumière, le sujet et le c adrage, es t manifes te dans cet te photographie et l’insc rit dans la lignée des maî tres por traitis tes du ving tième siècle.

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Sa n s tit re

Seydou Keït a [ Mali]

1959

T irage gélatine -argent, 60 x 50 c m

En plu s de s a recherche permanente de l’ex trême précision, l’intelligence de Keït a trans paraî t dans les liens subtils qu’il c rée entre ses modèles et les motif s décoratif s de ses fond s ( comme de nombreu x profes sionnels, il utilise de nombreu x acces soires et cos tumes pour décorer son atelier) .

« C’es t f acile de prendre une photo, mais ce qui f ais ait v raiment la

dif férence c’es t que je s avais toujour s comment trou ver la bonne pos ture et je ne me trompais jamais. Une tête légèrement tournée, un vis age sérieu x, la position des mains… Je par venais à rendre les gens v raiment beau x. »

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Sa n s tit re

Mwenze K ibwanga [ République démocratique du Congo]

19 90

Huile sur f ibre, 65 x 83 c m

Mwenze K ibwanga naî t en 1924 dans la province du K at anga en République démoc ratique du Congo. Inf luencé par le travail traditionnel de son père, un tis serand luba, K ibwanga utilise les trait s du pinceau pour évoquer le tis s age d ’une t apis serie. Ses peintures représentent sou vent des antilopes, des pois sons et des scènes de la vie au village.

Prêt d ’une collec tion privée

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L a te nt ation

Cheik Led y [ République démoc ratique du Congo ] 19 95

Ac r ylique sur toile, 136 x 19 9 c m

Ayant appris son métier auprès de son f rère, Cheik Led y a v u s a c arrière brisée par les maladies liées au sida qui ont entraîné son décès en 19 97.

Dans le présent t ableau, il montre les ef fet s pernicieu x et f unes tes de la colonis ation pour la société rurale af ric aine et por te un regard c ritique sévère sur la société et la politique.

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Non comprendre

Cheik Led y [ République démoc ratique du Congo ] 19 95

Ac r ylique sur toile, 142, 5 x 194 c m

Cheik Led y a appar tenu à l’école vivante des peintres populaires tels que Moké, Samba, Bodo et d ’autres. Cet te peinture, intitulée

« Non comprendre » es t une c ritique de l’ar t abs trait moderne et contemporain, qui es t rarement compris.

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Fa m i l y d i s c u s s io n ( Di s c u s s i o n d e f a m i l l e )

George Dinyama Lilanga [ République - Unie de Tanzanie ] 20 0 0

Ac r ylique sur toile, 141 x 252 c m

Né en 1934, George L ilanga vient des haut s plateau x arides à la f rontière entre le Mozambique et la Tanzanie – centre de la culture Makonde. L ilanga commence une formation de sculpteur en 1961. Son ar t, r y thmé par un sens aigu de la c ritique sociale et de la c a ric ature, illu s tre la continuité de la vision ar tis tique des Makonde, ainsi qu e de son renou veau dans le contex te d ’aujourd ’hui. A bien des égard s, l’ar t de L ilanga suit les conventions

Makonde : ses peintures peu vent se comparer au Makonde ujamaa ( arbre de vie ) qui signif ie unité et solidarité.

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Yout h c hat s ( Pa la b re s de jeu ne s )

George Dinyama Lilanga [ République - Unie de Tanzanie ] 20 0 0

Ac r ylique sur toile, 142 x 252 c m

En 198 0, George L ilanga décou v re les travau x de l’Ecole T inga T inga ( c réée par les disciples d ’Eduardo Saidi T ingatinga ) et les peintures abs traites exubérantes de T ingatinga ont un profond impac t sur son travail. Les per sonnages joueur s et colorés de L ilanga sont réellement les héritier s des Makonde s het ani, les es prit s turbulent s de la cosmologie Makonde.

Il décède à Dar es -Salaam en 20 0 5.

Prêt de la collec tion Jean Pigoz zi, Genève w w w.c aac ar t.com

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Sa n s tit re

Mark Lu y ten [ Belgique ] 1985

Papier, impres sion couleur sur bois, 210 x 155 c m Ac r ylique et s able sur tis su, 120 x 8 0 c m ( x6 )

Mark Lu y ten travaille dans le domaine de la vidéo et des ar t s visuels.

Il utilise le des sin, le graphisme, les ins t allations, le s média s mi x tes, la peinture, la photo et la vidéo pour c réer des ins t allations et des objet s qui ref lètent des problèmes de représent ation, de désir et de per te, ou dépeignent des pay s ages. Ses travau x intègrent sou vent des tex tes dans de nombreu ses langues, ce qui ref lète à la fois son intérêt pour la manière dont les mot s cons truisent le sens et son ex périence dans un pay s compt ant deu x langues of f icielles.

Prêt du Mu seum van Hedendaag se Kuns t, A nver s Avec la permis sion du Gouvernement f lamand

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Orphans walking to school ( Des orphelins du sida sur le chemin de l’école ) Gideon Mendel [Af rique du Sud ]

20 0 4

T irage couleur, 150 x 54 c m

Les orphelins de la f amille Muroemba marchent environ sept k ilomètres dans la brou s se entre leur école et le domicile de leur grand - père, près du village de Rupis se, Mozambique. Leur grand - père s’occupe des 11 orphelins de ses deu x f illes mor tes d ’infec tions a s sociées au sida. Il reçoit une aide sou s forme de nourriture et de matériel scolaire de l’organis ation AN DA . Photo prise au cour s d ’une mis sion pour le magazine du week- end du Guardian et l’Alliance internationale contre le V IH /sida.

Don de l’ar tis te, avec l’appui de Corbis Collec tion permanente de l’ONUSI DA

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99 f ace s ( 99 v i s a ge s )

Gideon Mendel [Af rique du Sud ] 20 0 5

T irage couleur sur papier d ’archivage, 151 x 123 c m

Les vis ages des 9 9 per sonnes du dis tric t de Lu sik isik i qui reçoivent leur s médic ament s grâce au projet Siyaphila L a ( ‘Nou s vivons ici’ ) , un projet commun de la Fondation Nelson Mandela, de Médecins s ans Frontières et du dépar tement loc al de la s anté. Ce programme a permis de toucher plu s de 20 0 0 per sonnes dans la province du C ap - E s t en Af rique du Sud.

Don de l’ar tis te, avec l’appui de Corbis Collec tion permanente de l’ONUSI DA w w w.corbis.com w w w.gideonmendel.com

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C ha s ing t he C hika nkat a ho me c a re ve hic le ( A la pou r s uite du c a mion de s s oin s à do mic ile à C hika nkat a )

Gideon Mendel [Af rique du Sud ] 19 97

T irage couleur sur papier d ’archivage, 50 x 4 0 c m

Les enf ant s pour suivent le c amion utilisé par l’équipe de l’hôpit al de Chikankat a en Z ambie. Le concept de soins complet s à domicile pour les per sonnes vivant avec le V IH dans des régions pau v res a été élaboré pour la première fois dans cet hôpit al et dans la communauté environnante par l’A rmée du Salut.

Don de l’ar tis te, avec l’appui de Corbis Collec tion permanente de l’ONUSI DA w w w.corbis.com w w w.gideonmendel.com

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G u a rdia n s at t he f ire s ( Ga rdie nne s a utou r de s feu x ) Gideon Mendel [Af rique du Sud ]

20 0 5

T irage couleur sur papier d ’archivage, 150 x 54 c m

Devant l’hôpit al central K amuzu de L ilong we, au Malawi, les parentes des malades font cuire les repa s sur le feu. Ces femmes, appelées Gardiennes par les habit ant s de la région, res tent à l’hôpit al pour prendre soin

des membres de leur f amille qui sont hos pit alisés.

Don de l’ar tis te, avec l’appui de Corbis Collec tion permanente de l’ONUSI DA w w w.corbis.com w w w.gideonmendel.com

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The har sh divide : AIDS treatment in Afric a ( Le terrible fossé : traitement du sida en Afrique )

Gideon Mendel [Af rique du Sud ] 20 03

T irage couleur sur papier d ’archivage, 4 4 x 24 0 c m

T hobani Nc apayi, 31 ans, de K hayelit s ha, au C ap, es t séropositif au V IH et sou s traitement. Son compte de CD4 ét ait de 178 avant traitement et de 622 après traitement. « Maintenant je me sens comme tout le monde.

Je ne pense pa s cons t amment au V IH. Je n’enterre plu s mes rêves, » dit- il.

Don de l’ar tis te, avec l’appui de Corbis Collec tion permanente de l’ONUSI DA w w w.corbis.com

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HIV+ mother regains her s trength ( Une mère séropositive au VIH reprend des forces )

Gideon Mendel [Af rique du Sud ] 20 0 4

T irage couleur sur papier d ’archivage, 51 x 33 c m

Deu x mois après le début de son traitement antirétroviral, Nozamile Ndarah, une mère séropositive au V IH, va chercher de l’eau dans un

ruis seau du dis tric t de Lu sik isik i, dans la province du C ap - E s t, en Af rique du Sud. Il es t 4 h 45 du matin et au cour s de la journée, elle remplira au moins encore une fois son baquet de 25 litres. Avant le début de son traitement, elle ét ait trop f aible pour aller chercher de l’eau.

Don de l’ar tis te, avec l’appui de Corbis Collec tion permanente de l’ONUSI DA

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Sa n s tit re

Pili Pili Mulongoy [ République démoc ratique du Congo ] 19 90

Aquarelle sur toile, 65 x 10 5 c m

Pili Pili Mulongoy gagnait s a vie comme peintre en bâtiment à Lubumba s hi avant de s’insc rire à l’atelier de Pierre - Romain Des fos sés, un peintre et mécène belge. L’atelier de Des fos sés es t plu s t ard devenu l’Ac adémie des Beau x-ar t s. Il encourageait ses apprentis à peindre des scènes de nature richement décorées.

Prêt d ’une collec tion privée

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E ra dic ation

Mike Munyaradzi [Zimbabwe ] 20 07

O pale, 34 0 x 10 0 c m

L’ar tis te Mike Munyaradzi es t né en 1967 à Guru ve, Zimbabwe. Fils du sculpteur mondialement connu, Henri Munyaradzi, Mike a commencé son apprentis s age dès l’âge de 13 ans sou s la houlet te de son père.

L a sculpture Eradic ation s y mbolise pour lui le monde f ragile dans lequel nou s vivons aujourd ’hui. L a s phère évidée représente la des truc tion de notre globe et les graves problèmes de notre temps, dont le sida.

L a feuille s y mbolise la vie que nou s nou s ef forçons de préser ver.

Don de T ibotec de Johnson & Johnson Collec tion permanente de l’ONUSI DA

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Pe rigo da s ida ( Da nger de s ida )

Adelino Va sco Medonç a [ Mozambique ] 20 0 5

Craie pa s tel sur papier C anson. 43, 3 x 34,1 c m

Cet te aquarelle soulignée au c rayon ap par tient à une série de des sins d ’un s t yle raf f iné et aérien. Si au premier abord, ce des sin semble abs trait, il a cependant une signif ic ation bien précise, que souligne le titre ‘ Danger de sida’. Les trait s f ins racontent une his toire qui commence dans le coin inférieur gauche, puis monte et tourne ver s la droite pour se terminer dans l’angle inférieur droit qui représente un cimetière.

Prêt de la collec tion Jean Pigoz zi, Genève w w w.c aac ar t.com

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E ma nc ipation de la fe m me congola i s e Moké [ République démocratique du Congo]

20 0 0

Ac r ylique sur toile, 150 x 20 6 c m

Considéré comme ‘peintre - repor ter ’ de l’urbanité, Moké f igurait parmi les principau x ar tis tes de l’école de la peinture populaire qui es t apparue à K ins ha s a dans la première décennie de l’indépendance du Z aïre.

Ses peintures exubérantes et pleines d ’humour sont fondées sur son obser vation de la vie quotidienne k inoise, scènes de rue, night clubs et cérémonies publiques not amment. Le présent t ableau représente une femme moderne de K ins ha s a qui travaille dans un bureau et recherche

son indépendance f inancière.

Prêt de la collec tion Jean Pigoz zi,

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Ve s s el a nd Volu me ( Va i s s ea u e t volu me ) David Na s h [ Royaume - Uni ]

1986 –1987

Papier, 8 0 x 122 c m ( 2 x )

David Na s h es t un ar tis te connu sur le plan international pour son travail du bois qu’il trans forme en grandes sculptures impres sionnantes et t angibles.

Il a c réé une œu v re impor t ante et variée dans laquelle les rappor t s entre l’humain et la nature cons tituent un thème central. Son éthique ar tis tique repose depuis toujour s sur l’af f ronteme nt phy sique direc t avec la matière choisie – le bois – et avec le pay s age.

Prêt du Mu seum van Hedendaag se Kuns t, A nver s Avec la permis sion du Gouvernement f lamand

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Ve s s el a nd Volu me ( Va i s s ea u e t volu me ) David Na s h [ Royaume - Uni ]

1986 –1987

Bois, 209 x 24 x 58 c m

David Na s h es t un ar tis te connu sur le plan international pour son travail du bois qu’il trans forme en grandes sculptures impres sionnantes et t angibles.

Il a c réé une œu v re impor t ante et variée dans laquelle les rappor t s entre l’humain et la nature cons tituent un thème central. Son éthique ar tis tique repose depuis toujour s sur l’af f ronteme nt phy sique direc t avec la matière choisie – le bois – et avec le pay s age.

Prêt du Mu seum van Hedendaag se Kuns t, A nver s Avec la permis sion du Gouvernement f lamand

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O nile gogoro or a ka ba

‘O k hai Ojeikere [ Nigeria ] 1975

T irage gélatine -argent, 60 x 50 c m

Dans le c adre de s a série ‘Hair s t yle’, J. D. ‘O k hai Ojeikere, né en 193 0, a commencé à prendre des photos de coif f ures ar tis tiques. Pleines

d ’élégance, ces coif f ures sont le plu s sou vent photographiées de dos, et par fois de prof il. « J’ai toujour s eu à l’es prit d ’enregis trer des moment s de beauté, des moment s de connais s ance. L’ar t c’es t la vie. Sans ar t, la vie serait f igée. »

Prêt de la collec tion Jean Pigoz zi, Genève w w w.c aac ar t.com

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Sa n s tit re

‘O k hai Ojeikere [ Nigeria ] 20 0 4

T irage gélatine -argent, 60 x 50 c m

Le photographe ‘O k hai Ojeikere es t né en 193 0. L’a s pec t sculptural de ce cliché es t c réé par l’utilis ation subtile de la lumière sur le foulard d ’abord f rois sé puis noué.

Prêt de la collec tion Jean Pigoz zi, Genève w w w.c aac ar t.com

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Pays a lig né s

Chéri Samba [ République démoc ratique du Congo ] 19 94

Ac r ylique sur toile, 131 x 201 x 2, 3 c m

En 1972, Chéri Samba, né en 1956, a quit té l’école pour entamer un apprentis sage auprès des peintres d’enseignes sur l’avenue Kasa-Vubu à Kinshasa ; c’es t de ce cercle d’ar tis tes qu’es t née l’une des écoles de peinture populaire les plus vivantes du 20è m e siècle. Il a commencé comme peintre de panneaux d’af f ichage et comme des sinateur de bandes des sinées. Au milieu des années 1980, les tableaux de Samba ont révélé sa compréhension des réalités sociales, politiques, économiques et culturelles de son pays. Lorsque ses œuvres ont été reconnues sur le plan international, il s’es t mis à exprimer des préoccupations politiques plus générales ainsi que ses nouvelles réf lexions concernant la situation du monde ; il se représente

souvent dans ses peintures.

Prêt de la collec tion Jean Pigoz zi,

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Pou r quoi bie n d ’Af ric a in s ne p rog re s s e nt- il s pa s ? Chéri Samba [ République démoc ratique du Congo ] 19 94

Ac r ylique sur toile, 131 x 20 0 c m

En 1972, Chéri Samba a quit té l’école pour entamer un apprentissage auprès des peintres d’enseignes sur l’avenue Kasa-Vubu à Kinshasa ; il a commencé comme peintre d’af f iches publicitaires et comme dessinateur de bandes dessinées. Au milieu des années 1980, les tableaux de Samba ont révélé sa compréhension des réalités sociales, politiques, économiques et culturelles de son pays. Dans ce tableau en trois par ties, Samba insère des tex tes destinés à clarif ier les processus sociaux internes de la société rurale africaine.

Prêt de la collec tion Jean Pigoz zi, Genève

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Ré f léc hir ava nt d ’agir

Chéri Samba [ République démoc ratique du Congo ] 19 90

Ac r ylique sur toile, 14 4 x 186 c m

En 1972, Chéri Samba, né en 1956, a quit té l’école pour ent amer un apprentis s age auprès des peintres d ’enseignes sur l’avenue K a s a -Vubu à K ins ha s a. Au milieu des années 198 0, les t ableau x de Samba ont révélé s a compréhension des réalités sociales, politiques, économiques et culturelles de son pay s. Ce t ableau raf f iné et so bre entraîne une médit ation profonde parmi les per sonnes qui le regardent et il es t très éloigné des œu v res colorées et très ex pres sives du début des années 198 0.

Prêt de la collec tion Jean Pigoz zi, Genève

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L a fe m me, c ’e s t le cœu r de l ’ho m me

Chéri Samba [ République démoc ratique du Congo ] 20 0 5

Ac r ylique sur toile, 20 4, 5 x 283, 5 c m

Dès la f in des années 198 0, Chéri Samba, qui avait commencé s a c arrière comme peintre de panneau x publicit aires et des sinateur de bandes des sinées dans les rues de K ins ha s a, a commencé à se représenter dans ses t ableau x. Cet te grande peinture traduit le rôle émotionnel et phy sique es sentiel que jouent les femmes dans la société af ric aine.

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Da nseur de merengue Malick Sidibé [ Mali ] 196 4

T irage gélatine -argent, 50 x 60 c m

Dans l’ef fer vescence des années 1950 puis de l’indépendance au Mali, naî t une nou velle génération de photographes tot alement impliqués dans la vie culturelle et sociale dont ils sont les ac teur s et témoins. Malick Sidibé, né en 1935, ét ait une des f igures incontournables de ce nou veau mode de vie. Très apprécié par la jeunes se, il ét ait présent dans toutes les soirées où les jeunes organisés en clubs, décou v raient les danse s venue s d ’Europe et de Cuba. L a s pont anéité de cet te photo c apture un moment s pécial, ét ablis s ant naturellement un lien joyeu x entre le danseur et le public.

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Ga rçon s à L a C ha u s s ée Malick Sidibé [ Mali ] 1962

T irage gélatine -argent, 50 x 60 c m

A près avoir été remarqué pour son t ale nt de des sinateur, Malick Sidibé, né en 1935, es t admis à l’Ecole des ar tis ans soudanais de Bamako, d ’où il sor t diplômé en joaillerie en 1955. Il commence la photographie en 1956 comme apprenti de Gérard Guillat, également connu sou s le nom de ‘Gégé la Pellicule’. Cet te photographie montre les tor ses d ’un groupe de jeunes hommes se préla s s ant sur les berges du f leu ve Niger. L a composition a s y métrique des deu x groupes de per sonnes appor te une touche moderne à cet te photographie.

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Nuit de Noël

Malick Sidibé [ Mali ] 1962

T irage gélatine -argent, 60 x 50 c m

Malick Sidibé es t né en 1935 dans une f amille Peul d ’un petit village du Mali. Il début a la photographie comme apprenti de Gérard Guillat et ou v rit deu x ans plu s t ard le « Studio Malick » dans le centre de Bamako, où il développe aujourd ’hui encore se s photos et répare des appareils. Il émane de ce couple de danseur s, por t ant des vêtement s de couleur claire à l’occ a sion de la nuit de Noël, une atmos phère de grâce et de tendre complicité : le temps s’es t arrêté et il f lot te dans l’air comme une promes se d ’amour.

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C o m bat de s a mi s avec pie rre s Malick Sidibé [ Mali ]

1976

T irage gélatine -argent, 60 x 50 c m

Cet te photographie a été prise sur les berges du f leu ve Niger. Elle es t par ticulièrement impres sionnante de par l’intense conf ront ation entre cet homme et cet te femme, accentuée par la beauté sculpturale de leur s corps.

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Reg a rdez- moi Malick Sidibé [ Mali ] 1962

T irage gélatine -argent, 50 x 60 c m

En 1957, Malick Sidibé ét ait le seul repor ter à Bamako à cou v rir des événement s, fêtes, mariages, baptêmes et communions. Il ét ait présent à toutes les soirées où de jeunes gens élégamment habillés apprenaient les nou velles danses venues d ’Europe et de Cuba. Cet te photo s pont anée d ’un homme dans ant en arrière et ver s le ba s, a été prise depuis le côté ce qui la rend encore plu s d y namique et intense.

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Pique - nique à la C ha u s s ée Malick Sidibé [ Mali ]

1972

T irage gélatine -argent, 60 x 50 c m

Autrefois joaillier, Malick Sidibé a commencé la photographie en 1956.

Cet te photographie a été prise sur les berges s ablonneu ses du f leu ve Niger. Son originalité réside dans l’opposition cons truite entre les deu x per sonnages principau x.

Prêt de la collec tion Jean Pigoz zi, Genève w w w.c aac ar t.com

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Lut te cont re le s id a

Sim Simaro [ République démoc ratique du Congo ] 19 92

Ac r ylique sur toile, 136 x 181

Né à K ilumbu en 1952, Simaro es t venu à K ins ha s a dans les années 70 et a ou ver t en 1976 son s tudio PubliSimaro. Il tire principalement son ins piration du réseau de trans por t public ( routes, voies ferroviaires, arrêt s de bu s, groupes dans les gares ) ainsi que des scènes urbaines et des contes folk loriques. Ce t ableau s y mbolise le combat que chaque continent doit mener contre le sida, ennemi commun. « J’ai beaucoup de choses à dire, c’es t pourquoi je signe mes œu v res ‘Prophète Sim Simaro’ ».

Prêt de la collec tion Jean Pigoz zi, Genève

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L a lut te cont re le s id a

Maî tre Sy ms [ République démocratique du Congo]

19 90

Ac r ylique sur toile, 8 0 x 10 0 c m

Né à K ins ha s a en 1957, Maî tre Sy ms es t accepté dans l’atelier de Chéri Samba en 1976 où il apprend les techniques du rubber- s t amping, de la peinture murale et d ’enseignes. Ses des sins sont ins pirés par la vie sociale et culturelle de tou s les jour s à K ins ha s a ( petit commerce, vols, sorcellerie, scènes coloniales, inf idélité ) et de se s ex périences per sonnelles. « J’intègre également le s élément s de ma vie privée : le divorce de mes parent s, le décès de ma mère. Je suis très ins piré par la Bible ». En des sinant des gens manifes t ant contre le sida, Maî tre Sy ms informe le public sur le sida et lui transmet un mes s age de f idélité mutuelle.

Prêt de la collec tion Jean Pigoz zi, Genève w w w.c aac ar t.com

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Lu s ik i s ik i • Af rique du Sud

Jonathan Torgov nik [ Et at s - Unis d ’A mérique ] 20 0 4

Photographie couleur, 77 x 75 c m

Le C ap - E s t es t la plu s pau v re des neuf provinces d ’Af rique du Sud.

Dans le dis tric t rural de Lu sik isik i, le V IH af fec te un adulte sur quatre.

Pour prou ver qu’un traitement du sida es t pos sible même dans des zones reculées, Médecins s ans Frontières et la C ampagne d ’ac tion en f aveur des traitement s ( TAC ) ont lancé une initiative à l’échelle du dis tric t pour fournir un accès au x médic ament s antirétrovirau x. Un grand nombre de patient s reçoivent maintenant des médic ament s de dis pens aires communaut aires, et sont soignés au s si bien que dans les hôpit au x bien équipés des grandes villes. Nozibele Mdit s hwa a commencé un traitement après que des

travailleur s de la s anté de MSF et de la TAC aient visité son village pour sensibiliser la population. Elle es t maintenant a s sez for te pour travailler à la maison et prendre soin de ses enf ant s.

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Q ha ma ng we ni • Af rique du Sud

Jonathan Torgov nik [ Et at s - Unis d ’A mérique ] 20 0 4

Photographie couleur, 77 x 75 c m

Tuberculose, diarrhée et démence ne furent pas les seules épreuves

auxquelles Nozuko Mavuka fut confrontée lorsqu’elle contrac ta une infec tion à VIH il y a deux ans. « Mes parent s me hurlaient des sus », se souvient- elle.

« Les gens de mon village se moquaient de moi et me rejetaient. Avec mes f ils, j’ai dû cons truire une case dans les environs ». Mavuka avait à peine la force d’avaler sa salive lorsqu’elle a commencé un traitement dans un dispensaire près de Lusikisiki en janvier 20 04. En mai, elle a pu recommencer à cuisiner, laver des vêtement s et chercher de l’eau au point d’eau de la commune. « Je n’en veux pas à mes parent s pour ce qu’ils ont fait » explique - t- elle, « ils ne savaient pas, et ils ne me fuient plus maintenant ». Mavuka

remplit sa boîte à comprimés lors de ses visites au dispensaire, et contrôle elle -même le suivi de son traitement en tenant un journal. Elle n’a encore jamais oublié de prendre ses médicament s.

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Kwa geud a • Af rique du Sud

Jonathan Torgov nik [ Et at s - Unis d ’A mérique ] 20 0 4

Photographie couleur, 77 x 75 c m

Nothobile Nongqutho et son mari, Jack son, vivent dans une maison en briques de terre près de Lu sik isik i. Lor squ’elle a commencé un traitement contre le V IH, elle ét ait trop f aible pour marcher ju squ’à la rivière toute proche. Nongqutho dit que les médic ament s lui ont rendu s a force et ont changé sa vie.

Don de l’ar tis te Collec tion permanente de l’ONUSI DA

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Lu s ik i s ik i • Af rique du Sud

Jonathan Torgov nik [ Et at s - Unis d ’A mérique ] 20 0 4

Photographie couleur, 77 x 75 c m

« J’ai eu beaucoup de problèmes dans ma vie », ex plique Zik hona Majav u, 23 ans, « mais j’ai toujour s bien réu s si à l’école ». O rpheline à 5 ans et élevée par des étranger s, Majav u a obtenu à l’adolescence une bour se pour étudier la médecine à Cuba. Un te s t s anguin positif au V IH l’a privée de cet te chance, mais elle ne s’es t pa s avouée vaincue. Elle travaille

aujourd ’hui en t ant qu’a s sis t ante en pharmacie pour MSF, aidant les autres à gérer leur traitement V IH. « Cer t ains sont très, très malades au début, mais maintenant je les vois en bonne s anté » dit- elle. « Cela me permet d ’es pérer que les médic ament s seront ef f ic aces pour moi au s si lor sque j’en aurai besoin ». Majav u vit à Lu sik isik i avec son f ils, Piwe.

Don de l’ar tis te Collec tion permanente de l’ONUSI DA

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Lu s ik i s ik i • Af rique du Sud

Jonathan Torgov nik [ Et at s - Unis d ’A mérique ] 20 0 6

Photographie couleur, 77 x 75 c m

Le projet de Lusikisiki ne disposait initialement que de deux médecins à plein temps et de deux inf irmières pour 255 personnes. Les gens des villages environnant s se pressaient dans les dispensaires communautaires lorsque la bonne nouvelle s’est répandue. Un grand nombre d’entre eux se présentaient en pensant qu’il ne s’agirait que d’un test rapide et d’une boîte de comprimés, mais comme aime à le dire l’inf irmière en chef du programme, Nozie Ntuli,

« donner des comprimés est la dernière étape du processus ». La personne doit tout d’abord par ticiper à un groupe de soutien et recevoir un traitement pour des infec tions secondaires telles que le muguet et la tuberculose.

Un conseiller ef fec tue alors une enquête au domicile pour s’assurer que la personne est prête pour un engagement à long terme. Lorsque tous les soutiens sont en place, le conseiller présente le cas à un comité de sélec tion communautaire. Et tout le monde par tage la même

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Sa n s tit re

Jonathan Torgov nik [ Et at s - Unis d ’A mérique ] 20 0 4

Photographie couleur, 77 x 75 c m

Ce cock t ail de trois médic ament s peut at ténuer le viru s et protéger le s y s tème immunit aire, mais seulement s’il es t pris deu x fois par jour, à heures f i xes, pendant toute la vie. Le coût de cer t ains médic ament s antirétrovirau x a chuté de 98 % ces dernières années, pour at teindre moins d ’un dollar par jour.

Don de l’ar tis te Collec tion permanente de l’ONUSI DA

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Sa n s tit re

Jonathan Torgov nik [ Et at s - Unis d ’A mérique ] 20 0 4

Photographie couleur, 77 x 75 c m

L’ac tivisme es t un médic ament puis s ant. Dans tout le dis tric t rural du Cap - E s t, des animateur s communaut aires visitent villages et dispensaires, encourageant les gens à combat tre la s tigmatis ation. Ils dansent, f rappent des mains, et chantent les bienf ait s des préser vatif s et des tes t s V IH, ainsi que l’es poir d ’être soigné et de sur viv re.

Don de l’ar tis te Collec tion permanente de l’ONUSI DA

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I g o m b e • Ta nz a nie

Jonathan Torgov nik [ Et at s - Unis d ’A mérique ] 20 0 6

Photographie couleur, 4 0 x 60 c m

Un jeune garçon sur les berges du L ac V ic toria.

Don de l’ar tis te Collec tion permanente de l’ONUSI DA

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L ac V ic toria • Ta nz a nie

Jonathan Torgov nik [ Et at s - Unis d ’A mérique ] 20 0 6

Photographie couleur, 4 0 x 60 c m

Des pêcheur s traver sent le L ac V ic toria, du village de pêcheur s d ’Igombe à l’ î le de Makobe.

Don de l’ar tis te Collec tion permanente de l’ONUSI DA

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Igo m be • L a c V ic toria • Ta nz a nie

Jonathan Torgov nik [ Et at s - Unis d ’A mérique ] 20 0 6

Photographie couleur, 4 0 x 60 c m

A Igombe, les femmes sur vivent au jour le jour. Nombre d ’entre elles s’en sor tent en devenant coif feu ses, marchandes de pois sons ou pros tituées.

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Bidonv ille de Pa m ba • Mwa nz a • Ta nz a nie Jonathan Torgov nik [ Et at s - Unis d ’A mérique ] 20 0 6

Photographie couleur, 4 0 x 60 c m

Des femmes ex posées au risque d ’infec tion à V IH par ticipent à un es s ai clinique des tiné à évaluer les ef fet s d ’un gel vaginal mic robicide. Les chercheur s et les éduc ateur s pour les pair s utilisent des c ar tes illu s trées pour ex pliquer comment utiliser le gel ex périment al et insis tent sur le f ait qu’il ne s’agit pa s d ’un subs titut du préser vatif. Cer t aines des femmes dirigent des petit s bar s loc au x ap pelés maga sins K ilabu Pombe, dans lesquels es t ser vie une bière ar tis anale appelée kindi qui coûte 20 cent s

des Et at s - Unis le litre.

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Bidonv ille de Pa m ba • Mwa nz a • Ta nz a nie Jonathan Torgov nik [ Et at s - Unis d ’A mérique ] 20 0 6

Photographie couleur, 4 0 x 60 c m

Une bière ar tis anale loc ale appelée kindi es t ser vie dans les maga sins K ilabu Pombe.

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Igo m be • L a c V ic toria • Ta nz a nie

Jonathan Torgov nik [ Et at s - Unis d ’A mérique ] 20 0 6

Photographie couleur, 4 0 x 60 c m

A Igombe, les pêcheur s louent des chambres au New Jualak Gues t Hou se pour y rencontrer les pros tituées loc ales. Chacune des 11 chambres es t louée deu x ou trois fois par jour.

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Mwa nz a • L ac V ic toria • Ta nz a nie

Jonathan Torgov nik [ Et at s - Unis d ’A mérique ] 20 0 6

Photographie couleur, 4 0 x 60 c m

L a per s pec tive de gagner rapidement de l’argent at tire les jeunes hommes des c ampagnes de la Tanzanie ver s les bord s du L ac V ic toria, où ils pêchent la perche du Nil et le tilapia et pa s sent leur s heures de loisir à boire et jouer au billard.

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Bu s welu v illage • Mwa nz a • Ta nz a nie Jonathan Torgov nik [ Et at s - Unis d ’A mérique ] 20 0 6

Photographie couleur, 4 0 x 60 c m

Lorsque Emanuel James a appris qu’il avait contrac té le VIH, sa femme l’a quit té avec leurs deux enfant s et sa famille comme ses amis l’ont rejeté.

Depuis, il a retrouvé une compagne, elle aus si séropositive au VIH, dans le cadre d’un groupe local de soutien et il bénéf icie maintenant d’un traitement antirétroviral dans un grand hôpital public de Mwanza. Son plus gros

problème es t de trouver chaque jour suf f isamment à manger. Son infec tion l’empêche de travailler comme peintre en bâtiment et il ne reçoit plus de rations alimentaires depuis que le programme d’aide internationale es t arrivé à son terme. Lorsque James a parlé aux journalis tes de Newsweek, il at tendait désespérément l’obtention d’un microcrédit susceptible de lui

permet tre, avec d’autres personnes séropositives au VIH, de commencer un jardin communautaire.

« Sans nourriture, » dit-il, « mes médicament s ne ser vent à rien. »

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Na irobi • Ke nya

Jonathan Torgov nik [ Et at s - Unis d ’A mérique ] 20 0 6

Photographie couleur, 4 0 x 60 c m

D urant ses 23 années de pros titution, Salome Simon a v u s a communauté ravagée par le V IH. Sa propre f ille es t mor te du sida l’an dernier. Elle - même a été ex posée d ’innombrables fois dans les premières années de l’épidémie, mais n’a jamais contrac té le viru s. Les chercheur s considèrent qu’elle f ait par tie du petit nombre de per sonnes pos sédant une résis t ance naturelle à l’infec tion par le V IH. Malgré s a contribution à la science, Salome Simon n’a échappé ni à la pau v reté ni à la pros titution.

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Na irobi • Ke nya

Jonathan Torgov nik [ Et at s - Unis d ’A mérique ] 20 0 6

Photographie couleur, 4 0 x 60 c m

Près de la ‘Clinique C a sino’, un centre de traitement des maladies sexuellement transmis sibles.

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M a r g a r e t

Jonathan Torgov nik [ Et at s - Unis d ’A mérique ] 20 0 6

Panneau photo couleur, 4 0 x 178 Photographie couleur, 77 x 75

Margaret a sur vécu au génocide de 19 94 au R wanda, mais elle n’es t pa s au bout de son combat. Sur les 132 per sonnes qui compos aient s a f amille élargie, 127 – dont ses parent s et ses huit f rères et s œur s – ont été

a s s a s sinés par les interahamwe armés de machet tes. Elle vit aujourd ’hui à R wamagana avec son f ils de 12 ans et ses deu x f illes adoptives. Son f ils comme son infec tion à V IH sont ce qui lui res te des semaines de c aptivité qu’elle a vécues lor squ’elle ét ait une écolière de 16 ans, violée et terrorisée par une bande de miliciens hutu s.

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S i è g e d e l ’ O N U S I D A

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Situé sur une colline surplombant Genève, en Suis se, le nou veau siège de l’ONUSI DA , qu’il par t age avec l’OMS, tire avant ageu sement par ti du milieu naturel. Les architec tes, B & E Baumschlager- Eberle, ont c réé un bâtiment sur le thème de la perméabilité.

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L’environnement ex térieur se glis se à traver s le bâtiment, et les cour s intérieures prolongent les es paces ver t s. Fenêtres et mur s de vitres

c réent des es paces de travail trans parent s qui es tompent les lignes entre l’intérieur et l’ex térieur.

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L a hauteur ver tigineu se du va s te hall d ’entrée, qui semble s ans limites, inonde l’es pace de lumière naturelle. L’aménagement du pay s age

environnant évoque les thèmes de l’eau, des arbres et des pierres.

Chaque cour appor te une touche de modernité, des pierres pou s s ant dans les arbres et des arbres sur des pierres, de l’eau glis s ant sur des pierres et des pierres f lot t ant sur l’eau.

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Le bâtiment a été inauguré le 20 novembre 20 0 6 par le Sec rét aire général, Kof i A . A nnan. L’ONUSI DA et l’OMS ont également bénéf icié du prêt

généreu x du terrain par le C anton de Genève, et le bâtiment a été f inancé par un prêt s ans intérêt du Gou vernement suis se.

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P a r t e n a i r e s

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p rofe s s eu r El A nat s ui s’in s pi re d e s o n e nv i ro n ne m e nt et d ’o bjet s d e to u s l e s jo u r s p o u r c ré e r d e la ma g ie. S e s œ u v re s o nt été co ll e c t io n né e s pa r d e g r a nd s mu s é e s et in s t i t u t io n s d a n s l e mo nd e e nt ie r, y co m p r i s l e B r i t i s h M u s eu m d e L o nd re s et l e Ce nt re Po m pid o u à Pa r i s . N é au G ha na, il e s t p rofe s s eu r d e s c ul pt u re, d e p eint u re et d ’a r t s a p p liq u é s à l ’ Uni ve r s i té d u Nig e r ia et a re ç u u ne lice nce è s l et t re s d e l ’ Uni ve r s i té d e s S c ie nce s et Te c h no lo g ie s à S u ma s i, au G ha na.

B a u m s c h l a g e r & E b e r l e A r c h i t e c t s

D e p u i s la c réat io n d e l eu r pa r te na r iat e n 1985, l ’ét u d e d ’a rc hi te c t u re d e Bau m s c hla g e r & Eb e r l e à L o c hau / Vo r a r l b e rg e n Au t r ic he a réali s é p lu s d e 3 0 0 p rojet s d e co n s t r u c t i o n e t é t u d e s d e b â t i m e n t s, s’a t t i r a n t u n e

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S u s i e B o l v e n k e l - P r i o r

En t a nt q u e co o rd o n nat r ice d u Projet d e bât i m e nt d e l ’O N US I DA , S u s ie B o l ve n ke l - Pr io r a s u p e r v i s é la co n s t r u c t io n d u no u veau s iè g e, et d a n s s e s fo nc t io n s d e re s p o n s a b l e d e l ’a m é na g e m e nt et d u bât im e nt, e ll e g è re l e s a c t i v i té s d e la co ll e c t io n A r t et s id a au q u ot id ie n.

S u s ie a p p o r te au p rojet A r t et s id a s o n ex p é r ie nce d e g al e r i s te d ’a r t à N ew Yo r k .

L e o C o p e r s

D e p ui s l e d é b u t d e s a n né e s 1970, L e o Co p e r s a c ré é u n e œ u v re i m p re s s io n na nte q u i co m p re n d s c u l pt u re s, ins t alla ti o ns, p einture s et de s s in s . L e t r av ail d e Co p e r s re s pire s o u ve nt l e d a ng e r. A p re miè re v u e l e s o bjet s s e m b l e nt f a c il e s d ’a ccè s et s é d ui s e nt l e p u b lic pa r l eu r b ea u té ( pa r foi s li t té r a l e m e n t ) ave u g l a n te. C e p e n d a n t , il s’e n s ui t to u jo u r s u n mo m e nt d e s t u p éf a c t io n.

I nv a r ia b l e m e nt, ce s o bjet s s e révè l e nt êt re au t re c ho s e q u e ce q u’il s s e m b laie nt êt re à p re miè re v u e.

D’a p rè s Ja n H o et, « c at . L e o Co p e r s, S . M. A . K ., Ste d e lijk M u s eu m vo o r Ac t u e l e Ku n s t, Ga nd, 20 03, p. 6 -7. »

Références

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