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Orthographe C2 C3 L orthographe lexicale

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Academic year: 2022

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Orthographe C2 C3 – L’orthographe lexicale

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Diapositive 1 :

Ce diaporama pose le problème de l’orthographe des mots et des liens entre orthographe lexicale et vocabulaire. Il propose des techniques de mémorisation des mots.

Diapositive 2 :

La notion de mot n’est pas soutenue par l’oral comme en anglais ou en espagnol par ce qu’on appelle l’accent tonique. Dans « Il fait beau, je vais faire un tour. », l’enfant de maternelle ne repère que 2 mots : ilfaitbeau et jevaisfaireuntour. Lorsqu’il commence à s’intéresser à l’écrit, il découvre la notion de mot.

Diapositive 3 :

Ce sont généralement les espaces qui vont conduire à la notion de mot, par la découverte de l’existence de blocs de lettres séparés par des blancs, dont les élèves réalisent peu à peu qu’ils ont aussi un sens. Parfois, un travail systématique sur la langue facilite la prise de conscience qu’un mot est la plus petite unité de sens transformable dans la phrase : je/tu mange/prépare un/deux/le gâteau/poisson. L’activité

« parcours de phrases » travaille cet aspect à l’écrit, on peut aussi proposer ces exercices systématiques (type exercices structuraux) à l’oral. En GS, les élèves confondent encore « lettre » et « mot ». Ils vont parfois donner dans un premier temps une longueur en relation avec la taille de l’objet : un grand mot pour coq, un plus petit pour poule, un plus petit encore pour poussin.

D’autre part, les mots courts comme de, le, un, à, sont souvent ignorés des élèves qui pensent qu’ils ne figurent pas à l’écrit, leur sens étant beaucoup plus difficile à cerner que celui des noms.

Peu à peu, les élèves vont percevoir la longueur orale des mots et vont commencer à les mettre en relation avec leur longueur écrite.

Diapositive 4 :

Les erreurs lexicales sont nombreuses et fréquentes, il est donc nécessaire de se pencher sur le problème de l'apprentissage des mots fréquents. Toute l'orthographe lexicale de la langue française n'a pas à être maitrisée à la fin du cycle 3. La performance exigée des élèves se limite aux graphies des mots d'usage fréquent. On prendra donc appui sur les tables de fréquences et les échelles d'acquisitions (échelle Dubois Buysse, Liste Orthographique de Base ou LOB de Nina CATACH, ou la plus récente Echelle d’acquisition en Orthographe Lexicale EOLE, Béatrice et Philippe Pothier, 2004).

En raisonnant sur la relation forme graphique/sens, en privilégiant la construction du sens des mots, l'élève effectue les rapprochements nécessaires entre les mots présentant les mêmes régularités orthographiques.

Ce principe s'applique pour :

les morphogrammes lexicaux (le « t » de petit) ;

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la morphologie lexicale (préfixes, radicaux, suffixes) et les accidents orthographiques qu'elle entraine (lettres doublées par endroit) : apparaître ;

les lettres historiques ou étymologiques (« p » de trop) ; les homonymes (vert, ver, vers, verre).

Diapositive 5 :

Enseigner l'orthographe lexicale à des enfants de six ans n'est pas facile. D’où l'importance de développer chez les élèves des stratégies. La plupart des élèves ne possèdent pas de technique pour mémoriser les mots, ils n'ont pas le réflexe de relire et de douter de leur orthographe. Leur mémorisation à long terme est donc aléatoire et peu efficace, faute de sollicitations organisées. En effet, les élèves qui commettent des erreurs sont ceux qui ne perçoivent pas les mots quand ils les « voient », parce qu’ils ne les connaissent pas ou qu’ils ne les reconnaissent pas avec suffisamment de précision. Ils sont obligés de les reconstruire « à l’oreille » quand ils les écrivent.

En revanche, les bons scripteurs ont recours à la visualisation mentale des mots qui favorise la mémorisation à long terme. Il est donc indispensable de faire verbaliser les procédures par les élèves

« comment t’y prends-tu pour écrire le mot … ? ». Il ne s’agit pas de demander à l’élève d’épeler le mot, mais de lui faire dire ce qui s’est passé dans sa tête. C’est en mutualisant ces procédures, que les élèves les plus en difficultés apprendront comment ils peuvent faire.

On peut aussi travailler l’image mentale du mot : associer le mot à ce qu’il représente pour en construire le sens, puis photographier le mot afin d’accéder à chacune de ses lettres. Il est indispensable de solliciter la mémoire visuelle : photographie d’un mot, mémorisation les yeux fermés pour voir le mot et chacune de ses lettres dans sa tête. Pour aider l’élève à photographier le mot, on peut : le présenter dans une série analogique (pain, main, bain ou temps, température, tempo, tempérer) ; solliciter la mémoire auditive (série analogique, épeler le mot), ou kinesthésique (geste, forme graphique, copies multiples). En phase d’entraînement, l’activité « mot flash » (mot présenté visuellement pendant un temps très court) permet de contrôler l’efficacité de la mémorisation.

Au cycle 2, la mémorisation orthographique du lexique est indissociable du sens et donc des séances de vocabulaire. Seuls les mots bien connus des élèves d’un point de vue sémantique peuvent être mémorisés.

Diapositive 6 :

Au moment de la correction des dictées des cahiers des élèves, il s’agira de repérer les erreurs sur les mots fréquents. L’enseignant les note dans la marge. Régulièrement, l’élève recopie ses mots sur des étiquettes et les range dans sa boite à mots (après vérification orthographique).

Au moment du rituel « boite à mots », les élèves, par binôme, échangeront leurs boites et se dicteront mutuellement les mots. Derrière chaque étiquette, celui qui interroge notera si le mot a été correctement

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orthographié (par une croix) ou non (par un rond). On pourra retirer l’étiquette ou la conserver dans une enveloppe au nom de l’élève si le mot a été correctement orthographié au moins 3 fois de suite.

Diapositive 7 :

« C'est par l'étude du vocabulaire, c'est à dire par le sens des mots que démarre le travail sur l'orthographe lexicale. » rappelle Jean-Pierre SAUTOT, 2002. C’est en manipulant les mots, en faisant des analogies, en les déclinant selon leur nature, en émettant des hypothèses sur la graphie de chacun des phonèmes, en réfléchissant sur leur construction, en cherchant des dérivés, des mots de la même famille, en les mettant au pluriel, que la mémorisation de la forme graphique va s'opérer.

La séquence de mémorisation orthographique des mots se conçoit à partir des listes de fréquence des mots ou du lexique rencontré en lecture, mathématiques, histoire géographie, sciences, arts visuels. Là encore, on sollicitera la mémoire visuelle (mot flash, mémorisation les yeux fermés pour voir le mot dans sa tête, série analogique), auditive (épeler), ou kinesthésique (geste graphique, copies multiples).

À l’occasion de séances, de mathématiques, on pourra répertorier un nombre limité de mots à apprendre.

Lors de ses séquences, il s’agira pour l’élève d’écrire le mot à mémoriser plusieurs fois : c’est de l’orthographe, il faut écrire et encore écrire !

Diapositive 8 :

Exemple pour un nom commun : la séance démarre par une observation réfléchie des mots que l’on écrit : - L’enseignant donne le mot et demande la nature, fait expliciter le sens, ou les sens à l’aide de

phrases, fait donner des synonymes, des opposés.

- Ensemble, les élèves épèlent le mot en émettant des hypothèses de graphie sur chaque phonème, le maitre valide ou un élève cherche dans le dictionnaire.

- Les élèves copient le mot sur leur cahier, c’est le moment d’échanger sur les probabilités de graphies.

- Ensuite suivant la nature du mot et le point que l’on veut développer plus particulièrement : On regarde s’il y a une lettre muette à la fin, on fait des hypothèses sur son rôle

On réfléchit sur la construction du mot en cherchant ses dérivés, les mots de la même famille, on les écrits, l’enseignant peut faire référence à l’étymologie.

On compare avec d’autres mots qui ont la même construction et on les écrit.

On recherche son masculin, son féminin s’il existe et on l’écrit.

On le conjugue à une ou plusieurs personnes d’un temps donné, on les écrit.

On travaille sur les homophones, on les écrits.

On recherche s’il y a des expressions particulières qui contiennent ce mot.

C’est en utilisant des indices qui sont pertinents à leurs yeux pour rapprocher les mots qui se ressemblent, en procédant par analogie que les élèves vont stocker les mots dans leur mémoire et pourront les récupérer.

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