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Impact de la pression anthropique sur les plantations domaniales de Teck (Tectona grandis L.) de l’ONAB dans la commune de Toffo au Bénin

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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U

NIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

Ecole Polytechnique d’Abomey -Calavi

(EPAC)

Centre Autonome de Perfectionnement (CAP)

Rapport de fin de formation

Pour l’obtention du diPlôme de Licence Professionnelle

Option : Gestion de l’Environnement Thème

Année Académique : 2015-2016

Impact de la pression anthropique sur les plantations domaniales de Teck (Tectona grandis L.) de l’ONAB dans

la commune de Toffo au Bénin

Dr Jacques Boco ADJAKPA

Maître de conférences des Universités (CAMES)

Enseignant chercheur à l’EPAC

Sous la supervision de : Presenté par :

Adidjatou SOULE BONI

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CERTIFICATION

Nous certifions que ce rapport a été réalisé sous notre supervision par l’étudianteAdidjatou SOULE BONI qui est en fin de formation au Centre Autonome de Perfectionnement (CAP) de l’Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi (EPAC) à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) ; au département de génie de l’environnement (Gen).

Le superviseur

Dr Jacques Boco ADJAKPA

Maître de Conférences (CAMES) Enseignant chercheur à l’EPAC/UAC

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DEDICACE

Je dédie ce travail à mon feu père Soulé BONI

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REMERCIEMENTS

A l’achèvement du présent travail ; qu’il nous soit permis d’exprimer nos sincères gratitudes à l’endroit :

Des honorables membres du jury pour avoir accepté juger la qualité scientifique de ce rapport ;

- du Dr Jacques B. ADJAKPA, Enseignant chercheur à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi, notre maître de mémoire qui malgré ses multiples occupation, a accepté superviser ce travail avec nous ;

- de Mr Robert Koassi HOUNKPEVI, pour tous les sacrifices consentis ;

- du Directeur du CAP et à tous le personnel pour les sacrifices consentis au cours de notre formation ;

- de tous les enseignants qui nous ont gardé aucours de la formation pour leurs enseignement et conseils pratiques nous ayant permis de rédiger ce rapport ;

- de notre mère, Azaratou MAMA BARASSOUNON, qui a su me donner de sages conseils jusqu’à ce que je devienne adulte ;

- de nos frères et sœurs et notre époux SEKE Moussa pour tout le soutient au cours de notre formation ;

- de nos enfants, Rouchdane, Yassine, Yazid et Hanif pour leur patience ;

- de nos camarades de classe avec qui nous avons fait les cours pour leur solidarité ; - tous ceux qui de loin ou de près ont contribué à la réalisation de ce travail et que

nous n’avons pas cités ici ;

- en fin, nous nous adressons à la population riveraine de la forêt classée de Toffo, pour leur ouverture au moment de nos travaux d’enquête.

A tous, nous disons, sincère merci une fois encore.

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TABLE DES MATIERES

CERTIFICATION ___________________________________________________________ 1 DEDICACE ________________________________________________________________ 2 REMERCIEMENTS _________________________________________________________ 3 TABLE DES MATIERES ____________________________________________________ 4 LISTE DES TABLEAUX _____________________________________________________ 6 LISTE DES FIGURES _______________________________________________________ 6 LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES _________________________________________ 7 RESUME __________________________________________________________________ 8 ABSTRACT _______________________________________________________________ 9 INTRODUCTION __________________________________________________________ 10 OBJECTIF GENERAL ______________________________________________________ 12 OBJECTIFS SPECIFIQUES __________________________________________________ 12 HYPOTHESES ____________________________________________________________ 13 I. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE ______________________________________ 14 1.1. Exploitation des forêts comme une activité anthropique ___________________ 14 1.1.1. Dégâts directs ________________________________________________ 14 1.1.2. Causes des dégâts _____________________________________________ 14 1.2. Opérations d’exploitations et les dégâts ________________________________ 14 1.3. Effets de l’exploitation forestière sur la biodiversité ______________________ 15 II. MILIEU D’ETUDE ___________________________________________________ 16 2.1. Situation géographique _____________________________________________ 16 2.2. Situation administrative et statut juridique ______________________________ 16 2.2.1. Situation administrative _________________________________________ 16 2.2.2. Statut juridique _______________________________________________ 16 2.3. Délimitation de la forêt _____________________________________________ 17 2.4. Cadre institutionnel et organisation de la gestion _________________________ 18 2.5. Cadre physique ___________________________________________________ 19 2.5.1. Climat ________________________________________________________ 19 2.5.2. Topographie et hydrographie ______________________________________ 20 2.5.3. Géologie et sols _________________________________________________ 20 2.6. Végétation et faune ________________________________________________ 21 2.6.1. Végétation naturelle ____________________________________________ 21

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Page 5 sur 46 2.6.2. Plantations forestières __________________________________________ 22 2.7. DESCRIPTION DES PLANTATIONS ________________________________ 22 2.7.1. Historique des plantations _______________________________________ 22 2.7.2. Faune _______________________________________________________ 22 2.7.3. Situation Socio-economique _____________________________________ 23 2.7.4. Prélèvements en forêt __________________________________________ 23 2.7.5. Autres facteurs ________________________________________________ 23 2.8. Etat des plantations ______________________________________________ 24 2.8.1. Composition en essences des plantations ___________________________ 24 III. MATERIEL ET METHODES _________________________________________ 26 3.1. Matériel _________________________________________________________ 26 3.2. Méthodologie de travail ____________________________________________ 26 3.2.1. Recherche documentaire ________________________________________ 26 3.2.2. Collecte des données ___________________________________________ 27 3.2.3. Traitement des données et élaboration des résultats ___________________ 30 IV. RESULTATS ET DISCUSSION _______________________________________ 30 4.1. Résultats ________________________________________________________ 30 4.1.1. Echantillon d’étude ______________________________________________ 30 4.1.2. Répartition de la population enquêtée selon leurs opinions sur les causes de la déforestation ___________________________________________________________ 31 4.1.3. Connaissance sur les bienfaits des plantations _________________________ 32 4.1.4. Répartition suivant les activités _____________________________________ 33 4.1.5. Analyse de l’impact des différentes activités sur la forêt _________________ 34 4.2. Discussion _______________________________________________________ 38 CONCLUSION ET SUGGESTIONS ___________________________________________ 40 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ________________________________________ 42 ANNEXES _______________________________________________________________ 43

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Superficie totale du secteur forestier de Toffo ... 24 Tableau 2 : structuration de l’enquête ... 27 Tableau 3: analyse des activités ... 35

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Carte de situation du massif forestier de Toffo ___________________________ 17 Figure 2 : pluviométrie de la zone de Toffo ______________________________________ 19 Figure 3 : Distribution des essences dans les plantations forestières de Toffo ___________ 25 Figure 4 : répartition de l'échantillon suivant les niveaux de scolarité _________________ 31 Figure 5 : Répartition selon les causes de déforestation ____________________________ 32 Figure 6 : Répartition selon les rôles de la forêt ___________________________________ 33 Figure 7 : Répartition de l'échantillon selon les activités ____________________________ 34

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LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES

°C : DegréCelsius

COGEPAF : Comités de Gestion Participative des Forêts

DGFRN : Direction Générale des Forêts et des ressources Naturelles EPAC :EcolePolytechniqued’Abomey-Calavi

FAO :Food and Agricultural Organization FSA : Faculté des Sciences Agronomiques GPS : Global Positionning System

INSAE : Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique OCBN : Organisation Commun Bénin Niger

ONAB :Office Nationale du Bois

ONG : Organisation Non Gouvernemental RNIE : Route Nationale Inter Etats

UAC : Université d’Abomey-Calavi UGF : Unité de Gestion des Forêts

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RESUME

Le présent travail de recherche s’est inscrit dans le cadre de la gestion des plantations domaniales de l’Office Nationale du Bois (ONAB). Le travail s’est effectué sur les plantations de Toffo au sud du Bénin, dans le département de l’atlantique. L’objectif visé est d’améliorer la gestion des plantations de l’ONAB à Toffo. La méthodologie utilisée est celle d’enquête auprès des populations pour recueillir les informations relatives aux activités qu’elles mènent en relation avec la forêt. Cette enquête s’est effectuée auprès de 219 personnes dans cinq villages qui fréquentent la plantation dont 167 hommes et 52 femmes. Des résultats obtenus, il ressort que les cinq plus grandes activités qui influencent significativement les ressources forestières dans la plantation sont l’agriculture, la chasse, la cueille de feuilles de teck, le ramassage de bois morts et la fabrication du charbon. Ces différentes activités ont des influences sur la gestion de la plantation, sa biodiversité, son économie et son écologie. Elles permettent cependant de soulager les peines des riverains en leur apportant des ressources financières mais avec des séquelles pour la forêt. Dans ce cadre, des mesures doivent être prises pour une cogestion efficace de la forêt entre l’ONAB et les Comités de Gestion Participative des Forêts.

Mots clés : activité anthropiques, plantations domaniales de Toffo,Tectona grandis,gestion des plantations , Bénin

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ABSTRACT

This research work was executed in the fram of the management of the national plantations of the National Office of Wood (ONAB).It wascarried out on the plantations of Toffo in the south of Benin, in the department of Atlantic.Its objective was to identify the causes of degradation of ONAB plantations at Toffo. The methodology used is that of surveying populations to gather informations on their activities in relation to the forest. This surveywascarried out among 219 people in five villages thatfrequented the plantation, 167 of them are men and 52 are women.Results show that the five largestactivitiesthatsignificantly influence forestresources in the plantation are agriculture, hunting, gathering of teak leaves, collecting dead wood and manufacturing coal. These different activities have an influence on the management of the plantation, itsbiodiversity, itseconomy and itsecology.However, theycanrelieve the pains of residents by providingthemwithfinancialresources but with the sequel to the forest.In thiscontext, measures must betaken to ensure effective co-management of the forestbetween ONAB and COGEPAF.

Keywords:humanactivities, State plantations of Toffo, Benin

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INTRODUCTION, PROBLEMATIQUE ET OBJECTIFS

Les forêts constituent une des plus importants puits de carbone au monde, néanmoinsil existe de lourdes menaces quipèsent sur elles à travers le monde entier. Durant ces vingt dernières années, l’exploitation des forêts tropicales a atteint un niveau si alarmant que la durabilité des ressources est remise en question. L’exploitation annuelle du bois (y compris de bois de feu) atteint 3740 millions de mètre cube. Une estimation raisonnable de la capacité de production des forêts mondiales est d’environ 1m3/ha/an. Or, sachant que la superficie mondiale est estimée à 3442 millions d’hectares, l’exploitation a donc désormais atteint la limite de la capacité de régénération de la forêt sur une base mondiale moyenne (FAO, 1995 cité par Fréquelin 1998).

Une des conséquences de l’exploitation forestière est la création de trouées dans la canopée. Dans certaines limites, les conséquences écologiques de ces trouées sont similaires à un chablis naturel et au phénomène de cicatrisation qui s’en suit. Dans des conditions optimales, l’exploitation sélective de quelques gros arbres par hectare ne change pas significativement la structure de la forêt. Toute fois les dégâts sur le peuplement sont directement liés au mode et à l’intensité des opérations d’exploitation et les phénomènes de passage successive pour de nouvelles exploitations peuvent amener des perturbations et des modifications importantes dans le peuplement, entre autre dans sa composition floristique avec un appauvrissement en essence de grande valeur commerciale, des conséquence sur certaines espèces rares utilisées pour d’autres usages que le bois d’œuvre ainsi que des conséquence indirectes telle qu’une sensibilité accrue aux indices (Betrault, 1992, Hawthorne 1994, Dupuy et Bertault 1997). De plus la diminution du stock commercial, parfois très importante, rend l’exploitation suivante hypothétique. Sans vision d’ensemble, on a l’impression en parcourant une forêt venant d’être exploitée, d’un saccage de celle-ci et d’un gaspillage importante du bois.

Si l’agriculture constitue clairement le premier facteur de déforestation au niveau mondial, il convient de ne pas ignorer l’importance du rôle joué par l’exploitation forestière et le ramassage de bois de chauffage dans le cadre du processus, moins aisément détectable, de la dégradation des forêts. Le bois de chauffage représente 8 %

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de l’approvisionnement mondial en énergie primaire et sa production peut provoquer un appauvrissement, sur le long terme, des stocks de carbone si les forêts ne sont pas gérées de manière appropriée. La pression sur les forêts est particulièrement forte en Afrique où environ 90 % du bois récolté serait utilisés pour répondre aux besoins énergétiques(Bellassenet al., 2008).

Devant l’étendue des dégâts d’exploitation, les groupes de pressions écologistes se sont d’abord opposés de manière unanime à toute exploitation des forêts tropicales.

Mais depuis la conférence des nations unis sur l’environnement et le développement en 1992, un changement d’attitude s’est opéré en faveur d’un développement d’un code international des pratiques durables d’exploitation forestière. A peu près à la même époque, de nombreuses agences de développement et des ONG ont commencé à promouvoir les techniques d’exploitation à faible impact comme une stratégie possible pour une gestion durable des forêts tropicales.

Au Bénin, le gouvernement a entrepris depuis 1949, des efforts considérables pour s’inscrire dans ce schéma d’atténuation en mettant en place avec ses partenaires, de vastes superficies de plantations domaniales. Toujours dans ses efforts pour tenter de renverser cette tendance de dégradation continue des ressources forestières, le secteur forestier béninois a subi de profondes réformes à partir de 1989. Des dispositions législatives et réglementaires favorisant l’accès des communautés rurales aux ressources naturelles en général et celles forestières en particulier ont été prises. Il s’agit de :

- la promulgation et la vulgarisation de la loi 93-009 du 2 juillet 1993 portant régime des forêts en République du Bénin et de son décret d’application 96-271 du 2 juillet 1996 ;

- l’adoption d’une nouvelle politique forestière en 1994 ; - etc.

En générale, on note une diminution constante des ressources naturelles depuis plus de trente ans. De 1998 à 2008, les principales formations ont régressé de 3 millions d’ha, soit 160 000 ha par an (DGFRN, 2012). L’analyse de la problématique de la déforestation au Bénin laisse entrevoir la réduction très nette du couvert forestier de près de la moitié en un demi–siècle. En 1949, ce couvert représentait 20% du territoire

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national, alors qu’il n’en constitue moins de 12% aujourd’hui. Le recul de la couverture forestière entre 1990 et 2005 est estimé à 130 000 ha, soit 2,1% par an.

Ainsi, la superficie forestière par habitant qui était de 1,63 ha en 1980 est passée à 0,87 ha en 1995, et elle devrait atteindre 0,29 ha en 2025, si les tendances actuelles se maintiennent. En qui concerne la forêt de Toffo, les contraintes qui s’opposent à son évolution normaleauraient pour noms :

- la coupe frauduleuse et la chasse sportive dans les plantations ;

- le ramassage sans autorisation des escargots et des graines de teck de même que la recherche des feuilles de teck dans les plantations ;

les feux répétés dans les plantations ;

- la dégradation des peuplements par les chablis ; - des attaques de pourridié

C’est dans ce contexte que ce travail intitulé « Impact de la pression anthropique sur les plantations domaniales de Teck (Tecona grandis L.) de l’ONAB à Toffo au sud- Bénin » est initié.

OBJECTIF GENERAL

Le travail vise à améliorer la gestion des plantations de l’ONAB( à Toffo) OBJECTIFS SPECIFIQUES

Les objectifs spécifiques visés par ce travail sont :

1. recenser les activités économiques menées par la population riveraine dans les plantations et leurs intérêts ;

2. ressortir les impacts possibles que peuvent avoir les activités menées par la population riveraine sur le développement de la plantation ;

3. formuler des recommandations sur une meilleure option de gestion efficace des plantations domaniales de Toffo.

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HYPOTHESES

Les hypothèses de recherche sont les suivantes :

H les populations riveraines exercent plusieurs activités socio-économiques dans les plantations domaniales de Toffo ;

1) L’utilisation des plantations par les populations engendre des conséquences de dégradation énormes sur les ressources forestières en place sur les sites ;

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I. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

1.1. Exploitation des forêts comme une activité anthropique

L’exploitation est souvent effectuée sans aucune planification, amenant à des dégâts inutiles sur le peuplement.

1.1.1. Dégâts directs

On distingue le plus souvent les dégâts causés au sol et ceux causés au peuplement forestier. Au sol, l’échelle de perturbation affectant ses propriétés physiques peut être schématisée ainsi qu’il suit : écrasement, tassement plus ou moins fort, gradient de décapage avec enlèvement plus ou moins poussé de la matière organique. Ces conditions, couplées avec d’autres facteurs comme la topographie peut rapidement entraîner des dégradations importantes des qualités physiques des sols.

En ce qui concerne le peuplement forestier, les dégâts sont généralement classés en gravité de blessures allant jusqu’à la destruction totale des individus. On peut aussi distinguer les dégâts en fonction de la hauteur d’impact sur le tronc des arbres.Pour le couvert forestier, les dégâts s’échelonnent de la création d’ouvertures temporaires à celle d’ouvertures permanentes

1.1.2. Causes des dégâts

Chaque opération de l’exploitation occasionne des dommages spécifiques. On distinguera ceux créés par :

- l’installation de la base ;

- le réseau de routes d’évacuation ; - l’abattage ;

- le débardage et son réseau de pistes ; - les emplacements de stockage des grumes.

1.2. Opérations d’exploitations et les dégâts

L’abattage crée d’abord une ouverture du couvert à l’emplacement de la cime de l’arbre abattu. La chute de l’arbre est la principale source de débris des cimes des arbres avoisinants et de chablis. L’impact de l’arbre tombé se mesure plus en termes

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de dommages sur le peuplement initial que sur le sol, même si une compaction localisée est inévitable. L’abattage touche indistinctement toutes les classes de diamètre. Les plus petites classes ont cependant plus de risques d’être détruites alors que les tiges d’un certain diamètre sont souvent seulement blessées. L’intensité, en termes de surface, des dégâts causés et corrélée à la taille de la cime de l’arbre abattu.

L’abattage provoque aussi des blessures sur la cime. La principale cause de mortalité due à l’abattage est le déracinement, la mortalité par bris du tronc intervenant essentiellement pour les petits arbres et les blessures se trouvant surtout sur les arbres de 30 à 50 cm de diamètre.

Le débardage est aussi l’opération qui provoque les dégâts les plus importants en surface perturbée. Selon la fréquence de passage de l’engin, tractant ou non une grume, le sol peut être profondément perturbé et tassé. La piste de débardage a une envergure de 3,5 à 4m environ est ouverte par simple affleurement du sol par la lame du bouteur. Elle évite les obstacles importants tels que les arbres d’un certain diamètre.

1.3. Effets de l’exploitation forestière sur la biodiversité

Il est généralement admis qu’il est possible d’aménager les forêts tropicales en vue de la production de bois et autres biens de services tout en maintenant dans une large mesure leur biodiversité. Par conséquent, alors que les sols et les forêts tropicales sont souvent extrêmement fragiles lorsque l’on cherche à les défricher pour d’autres usages, ces forêts présentent elles même une robustesse suffisante pour leur permettre de récupérer après une perturbation occasionnelle et localisée. Une interaction sélective d’essences à bois d’œuvre suivie d’une protection des forêts après l’exploitation constitue une forme de perturbation que l’on peut escompter être compatible avec la conservation d’une grande partie de la biodiversité. La présence d’arbres âgés de grandes dimensions dans la forêt et l’allongement de l’intervalle entre les perturbations dues aux opérations de coupe favorisent en règle générale la conservation de la biodiversité. A côté de ceci, la stratégie la plus sûr pour conserver la biodiversité est d’établir des aires protégées étendues non perturbées, couvrant des échantillons représentatifs de tous les types de forêts et écosystèmes.

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II. MILIEU D’ETUDE 2.1. Situation géographique

Les travaux entrant dans le cadre de ce travail se feront dans les plantations domaniales de l’ONAB à Toffo. Ces plantations sont installées dans la partie Sud de la forêt classée de la Lama entre les Latitudes 6°51’ et 6°52’ Nord et les Longitudes 2°05’ et 2°09’ Est. La forêt se trouve à 80 km environ de Cotonou et est accessible par deux pistes qui la raccordent à la Route Nationale Inter - Etat n°2 (RNIE 2) à partir des villages de Houègbo et Damè. Les plantations sont bordées au Nord et à l’Ouest par les plantations du Projet Bois de feu, au Sud par le chemin de fer Cotonou - Parakou et à l’Est par une piste reliant les villages Koussi et Akpè.(Figure 1)

2.2. Situation administrative et statut juridique 2.2.1. Situation administrative

La forêt de Toffo est située au Nord du département de l’Atlantique. Elle s’étend sur 3 arrondissements (Koussi, Sèhouè et Toffo) relevant de la commune de Toffo.

Lors du classement de cette forêt en 1946, Toffo et Koussi furent des cantons qui relevaient du cercle de Ouidah et de la subdivision d’Allada.

2.2.2. Statut juridique

L’ensemble de la forêt de la Lama a été constitué en forêt classée, couvrant une superficie 16 250 ha, par l’arrêté n° 557/SE du 24/12/1946. Conformément à l’article 32 de la loi 93-009 du 02 Juillet 1993 portant régime des forêts, la forêt de Toffo est exempte de tout droit d’usage portant sur le sol forestier et toute installation sans autorisation préalable est interdite sous toutes les formes.

Cependant, des contrats de cultures ou des conventions peuvent être conclues entre l’Office et les populations riveraines. Par ailleurs deux enclaves (Adjaho et Akpè) ont été délimitées dans la Lama-Sud pour les cultures des populations.

Celles-ci ont une superficie totale de 1055 ha environ qui est à déduire de la superficie totale de la forêt classée.

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Page 17 sur 46 Figure 1 : Carte de situation du massif forestier de Toffo

Source : ONAB, 2008

2.3. Délimitation de la forêt

Les limites de la forêt sont matérialisées par des bornes après le classement suivant des repères A, B, C, etc. Les bornes de la Lama-sud concernent A1, B1, C1, D1, T, A2,

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B2, C2, D2, S, R, Q et P. La délimitation au GPS des limites de la plantation domaniale de Toffo en 2003 a permis de constater que les anciennes sous-parcelles 1b et 1c, composantes actuelles de la sous-parcelle 1a, ont été occupées par les plantations du Projet Bois de Feu. Les fluctuations relativement importantes de la superficie totale sont la conséquence d’imprécisions des limites inscrites par l’arrêté et par les détails apportés plus tard par la cartographie de plus en plus performante (lever à la boussole, photographies aériennes, images satellitaires, lever au GPS).

Les limites sont matérialisées au moyen de bornes en maçonnerie gravées "SF"

(Service Forestier) sauf dans le nord où la limite est indiquée par la conventionnelle Tchi-Massi interdépartementale Atlantique-Zou. On a ainsi :

- au Sud, au PK 80800 : point T ; au PK 92100 : point S du chemin de fer Cotonou- Parakou ;

- à l’Est les points A1, B1, C1, D1 et U (enclave d’Akpè) ; - à l’Ouest, les points P, Q et R ;

- au centre, les points A2, B2, C2 et D2 de l’enclave d’Adjaho.

En dehors des bornes S et T de ces repères, toutes les autres ont disparu ou n’ont pas été installées. Enfin, dans le cadre de l’élaboration de ce plan d’aménagement, on a dû s’appuyer sur le lever au GPS pour la restitution des limites est et ouest de la Lama.

Ainsi, compte tenu de ces distorsions et imprécisions, il serait utile de réviser l’arrêté de classement et de replacer des bornes plus hautes pour régulariser la propriété foncière de la Lama.

2.4. Cadre institutionnel et organisation de la gestion

La Direction des Forêts et des Ressources Naturelles (DFRN) intervient dans les plantations à travers le responsable des plantations domaniales, qui représente l’autorité assurant la protection de la forêt par l’application des réglementations en vigueur. La mise en œuvre des plans d’aménagement des plantations de Toffo relève de l’Unité de Gestion des Forêts (UGF) de l’ONAB. La structure d’encadrement et de mise en œuvre du plan d’aménagement se compose de :

- un chef secteur du niveau Contrôleur des Eaux et Forêts assisté d’un chef des travaux ;

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- un animateur de la CEP, chargé des relations avec les populations dans le cadre de la gestion participative des plantations ;

- un agent de bureau et opérateur radio ;

- un expéditeur grumes/ petites grumes et autres produits forestiers ;

-les représentants des populations organisées en Comités de Gestion Participative des Forêts (COGEPAF).

2.5. Cadre physique 2.5.1. Climat

Le climat de la Lama-sud est, comme dans l’ensemble du sud Bénin, de type subéquatorial ou guinéen forestier. Il se caractérise par quatre saisons (deux saisons pluvieuses alternant avec deux saisons sèches) : la grande saison pluvieuse va de mars à juillet alors que la petite saison pluvieuse s’étend de septembre à octobre ; la grande saison sèche s’étend entre novembre et février tandis que la petite saison sèche couvre le mois d’août (figure 2). La pluviométrie moyenne annuelle est d’environ 1100 mm.

La température moyenne, assez uniforme, oscille autour de 27,5°C. Les maxima ne dépassent guère 31°C à midi et les minima ne descendent pas en dessous de 15°C pendant l’harmattan. L’humidité relative est assez élevée et proche de 100 %. Elle ne descend en dessous de cette valeur que quelques jours pendant l’harmattan. Les vents

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juil Aou Sep Oct Nov Dec

pluviométie (mm)

Figure 2: pluviométrie de la zone de Toffo

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dominants ont en général une direction sud-ouest tandis que l’harmattan souffle entre décembre et janvier et se prolonge parfois en février dans la direction nord-est.

2.5.2. Topographie et hydrographie

L’altitude des plantations au sol varie de 70 à 110 m à l’Est et de 40 à 70 m à l’Ouest de l’enclave d’Adjaho. La forêt occupe la zone de transition entre la dépression de la Lama au Nord et le plateau d’Allada au Sud. Dans l’ensemble, l’aire plantée descend faiblement du Sud vers le Nord, sauf dans la partie Sud-Est où le terrain est relevé et découpé par un ravin profond gorgé d’eau. Les rivières Agbé et Kènomadjè, tous deux affluents du Mokpè, influencent le régime hydrique des plantations. Le premier traverse les parcelles 10, 11 et 12 ; le second prend sa source à l’ouest dans la parcelle 1. En saison pluvieuse, lescoursd’eaux débordent de leur lit et inondent une bonne partie des plantations en favorisant parfois l’installation de la végétation naturelle caractéristique des milieux marécageux.

2.5.3. Géologie et sols

La zone de la Lama-sud fait partie du bassin sédimentaire côtier du Bénin. Ce bassin, constitué d’un ensemble de formations repose en discordance sur le socle précambrien granito-gneissique. Cette zone comporte des formations géologiques du secondaire (Maestrichtien du Crétacé supérieur) et du tertiaire (Paléocène, Eocène moyen, Eocène supérieur et Continental Terminal) (Slansky, 1962). Le Lutétien, qui est l’une des trois composantes de la formation argilo- calcaire de l’Eocène, affleure largement à la gare ferroviaire de Toffo et près de l’enclave d’Adjaho (Viennot, 1966). Les grands types de sol développés sur ces formations géologiques comprennent : les vertisols, les sols ferrallitiques et les sols hydromorphes. On les retrouve en proportion variée dans la Lama-sud et les différentes études du sol (Viennot, 1966) s’accordent à les classer en :

- des vertisols noirs argileux compacts hydromorphes ; - de la terre de barre de type homogène ;

- de la terre de barre avec accumulation d’argile en profondeur.

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Les deux derniers, largement représentés (70 %), sont des sols ferralitiques, filtrants, profonds et favorables au développement du Teck, mais également à celui du pourridié. Les vertisols sont 5 à 6 fois plus riches en calcium et en magnésium que les terres de barre, ce qui constitue un avantage pour la croissance du Teck.

Ces vertisols deviennent hydromorphes quand le rapport C/N passe au-dessus de 15 et nuisent au Teck. De même, par leurs propriétés physiques (compacité et retrait en saison sèche, gonflement et inondation en saison pluvieuse), les vertisols sont contraignants pour la croissance du Teck, s’ils ne sont pas préalablement billonnés avant la plantation.

2.6. Végétation et faune 2.6.1. Végétation naturelle

La végétation initiale du sud-Bénin est la forêt dense semi-décidue (Aubreville, 1937).

Elle se caractérise par la présence de grands arbres et l’absence de tapis herbacé. Les principales essences étaient : Albiziaadianthifolia, Albiziaferruginea, Albiziaglaberrima, Antiarisafricana, Ceibapentandra, Miliciaexcelsa, Cola cordifolia, Triplochitonscleroxylon. Cette formation naturelle a subsisté à l’état de relique. De nos jours, elle est de plus dégradée par les cultures itinérantes sur brûlis. A celles-ci succèdent les palmeraies, les jachères à Chromolaenaodorata. Une reconnaissance de cette flore (Houngnon&Moumouni, 1992) a permis de dénombrer une quarantaine de familles où les Rubiacées sont largement représentées. Les espèces les plus fréquentes sont Lecaniodiscuscupanioides, Paulliniapinnata, Deinbolliapinnata, Cremasporatriflora, Morindalucida, Mallotusoppositifolius, Monodoratenuifolia. Il faut ajouter à cette liste quelques espèces forestières locales distribuées par pieds isolés et représentées par Antiarisafricana, Ceibapentandra, Miliciaexcelsaetc. qui ont été maintenues dans les plantations. De même, les plantations de Teck à Toffo comportent en sous-étage de nombreuses espèces naturelles, principalement arbustives, qui forment un sous-bois sempervirent.

(23)

Page 22 sur 46

2.6.2. Plantations forestières

Après quelques essais à Toffo en 1947 avec le Senna et en 1949 avec du Teck installé aux écartements de 2 m x 2 m par semi-direct avec des graines provenant du Togo, le service des Eaux et Forêts a développé et diversifié les plantations forestières à partir de 1950 dans la forêt classée de la Lama. La principale essence plantée est le Teck avec d’autres essences secondaires telles que le Senna, le Gmelina, le Cedrela, le Fraké, le Samba, l’iroko, le Khaya et le Holoptelea.

2.7. DESCRIPTION DES PLANTATIONS 2.7.1. Historique des plantations

Les plantations forestières débutèrent à Toffo en 1947 avec une plantation de Senna.

Ce n’est qu’en 1949 que les premières plantations de Teck furent installées à titre expérimental. A l’indépendance en août 1960, 74 % des plantations étaient réalisées soit environ 431 ha. Signalons que la plupart des plantations (58 %) ont été réalisées entre 1950 et 1953. Il a fallu attendre les années 1964 et 1965 pour reprendre les travaux et introduire des essences à croissance rapide autres que le Teck (le Cedrela, le Gmelina et le Samba) sur de faibles surfaces. Plus tard (1978- 1979) quelques plantations d’essai à Senna ont été réalisées par l’ex-SNAFOR.

Actuellement, presque toutes les vieilles teckeraies sont renouvelées par la méthode de régénération naturelle. Les peuplements de Senna quant à eux, seront complètement transformés au cours de la première décennie du présent plan d’aménagement.

2.7.2. Faune

Des espèces animales sont présentes dans les plantations. Parmi les plus fréquentes, on a le guib harnaché (antilope), l’ourébi, les potamochères, les singes et les écureuils. Il faut noter également la présence de nombreux oiseaux (guêpiers, éperviers,...), des reptiles (lézards, pythons, couleuvres, etc.) et des insectes (abeilles, fourmis, termites, etc.).

(24)

Page 23 sur 46

2.7.3. Situation Socio-economique

Les populations riveraines de la Lama-sud se trouvent regroupées dans les arrondissements de Toffo, Koussi, Sey, Houègbo et Sèhouè (Commune de Toffo, département de l’Atlantique). Elles se retrouvent également en partie à la frontière entre la Lama-nord et la Lama-sud dans l’arrondissement de Massi (commune de Zogbodomey, département du Zou) et de Tchito (commune de Lalo, département du Mono). D’après le recensement de 2002, la population de la commune de Toffo est de 74.717 habitants. En majorité Fon (96%), la population de Toffo se compose essentiellement d’agriculteurs (75%). Le reste est constitué d’artisans, de marchands ambulants, etc. On observe des activités agricoles autour et dans la forêt.

2.7.4. Prélèvements en forêt

Les coupes frauduleuses et la chasse traditionnelle pratiquées par les populations riveraines constituent des entorses à la législation en vigueur. Ces activités illicites constituent des facteurs de dégradation des ressources forestières. La pêche (non sportive) est également pratiquée dans les marigots qui traversent les plantations. Les populations installent des barrières et creusent des nids pour la pêche de petits poissons. Les produits de la chasse et de la pêche entrent prioritairement dans l’alimentation familiale. Les autres usages rencontrés concernent la récolte de produits forestiers non ligneux. En effet, certaines espèces autochtones comme Vitex, Blighia, Ficus, Annona, etc. produisent de fruits, légumes, écorces et entretiennent des abeilles (miel). Il faut également mentionner le ramassage des escargots, très recherchés par la population riveraine et fort prisés sur les marchés locaux. De plus, la récolte de feuilles de Teck constitue une activité économique qui occupe les femmes pendant la période de feuillaison des arbres. Le ramassage des graines de Teck se fait, quant à lui, en période de fructification.

2.7.5. Autres facteurs

Avec les plantations du Projet Bois de Feu, les possibilités d’extension des plantations à objectifs de production de bois d’œuvre dans la lama-sud sont réduites. Aussi faut-il rappeler que la propriété foncière de la gare de l’Organisation Commune Bénin - Niger

(25)

Page 24 sur 46

(OCBN) est incluse dans la forêt classée et s’étend jusqu’au campement forestier sans que l’arrêté de classement ne le stipule. La plantation de Teck de 7 ha, réalisée sur cette propriété à titre expérimental au début du reboisement de la lama-sud en 1949, a été définitivement coupée par l’OCBN pour des raisons de visibilité du trafic ferroviaire. C’est pour cette raison que le présent aménagement prévoit, sur cette bande qui longe les rails, une parcelle appelée série agroforestière sur laquelle des contrats de cultures seront signés entre des riverains et l’ONAB avec des conditions spécifiques qui, entre autres, responsabilisent ces riverains dans la protection des plantations.

2.8. Etat des plantations

La superficie aménagée se présente comme suit (tableau 2) : Tableau 1 : Superficie totale du secteur forestier de Toffo

Types de plantation Superficies

Forêt productive Forêt improductive

822,71 ha 26,27 ha

Autres surfaces (infrastructures) 5,96 ha

Total forêt aménagée 854,94 ha

Source : PAF Toffo, 2007

2.8.1. Composition en essences des plantations

La figure 3 illustre la distribution en essences au sein des plantations forestières de Toffo. Le Teck est l'essence dominante. Par rapport à la surface, son prorata s'élève à 76% suivi du Gmelina avec 12 % et de Senna siamea avec 9 %.

(26)

Page 25 sur 46 Figure 3: Distribution des essences dans les plantations forestières de Toffo

Sena (9%)

Gmelina (12%)

Autres ess. Exot (1%)

Autres bois blanc (1%)

Autres bois rouges

(1%) Teck

(76%)

(27)

Page 26 sur 46 .

III. MATERIEL ET METHODES 3.1. Matériel

Le matériel utilisé dans ce travail est constitué principalement de :

- un questionnaire d’enquête que nous allons utiliser pour recueillir les différentes avis des populations riveraines des plantations de Toffo en ce qui concerne les usages qu’ils en font ;

- un GPS pour prendre des positions des points à géo référencer afin d’élaborer une carte de la zone de travail ;

- un appareil photo numérique pour la prise des vues ;

- un penta décamètre pour des mesures de terrain afin d’évaluer les superficies - des bottes pour circuler en sécurité dans la forêt ;

- une moto ;

- un canepin pour la prise de note lors des travaux de terrain ; - un crayon à mine

3.2. Méthodologie de travail

Pour atteindre les objectifs visés, l’approche méthodologique qui est adopté se présente en trois rubriques à savoir :

- la recherche documentaire ;

- la collecte des données de terrain ;

- le traitement des données, leur analyse et l’élaboration des résultats.

3.2.1. Recherche documentaire

Dans la première phase, les bibliothèques et les centres de documentations sur les ressources forestières ont été sillonnés. Cette recherche documentaire s’est faite principalement dans la bibliothèque de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC), la bibliothèque de la Facultés des Sciences Agronomique (FSA) et les centre de documentation du département de Génie de l’Environnement, de la DGFRN et

(28)

Page 27 sur 46

autres centres pour consulter les mémoires réalisés par les étudiants et autres rapports et études traitant du sujet. De même, une recherche sur internet a été faite pour parcourir les articles en libre accès et d’autres documents ayant abordé le sujet. La consultation des personnes ressources de l’ONAB a permis également d’avoir des informations qui ont été utilisé pour rédiger ce rapport.

3.2.2. Collecte des données

A cette étape de la recherche, nous avons soumis un questionnaire à différentes personnes de la population riveraine des plantations domaniales de Toffo afin de recueillir leurs avis sur les causes et conséquences des activités menées dans lesdites plantations. Les enquêtes se sont déroulées dans 5 villages dont le choix a été guidé les agents forestiers intervenant dans le secteur de Toffo (Figure 4). Le groupe cible est constitué des ménages, des artisans, des exploitants forestiers et des tradi- praticiens qui ont été choisis selon un plan d’échantillonnage défini. En effet, un taux de sondage de 15 % a été appliqué à l’effectif total de la population (1458) de la zone d’étude (INSAE, 2012) pour définir un échantillon de 219 enquêtés choisis de façon aléatoire au cours de l’enquête dans les villages riverains parcourus.

Dans ce cadre, les effectifs d’échantillonnage suivants ont été retenus dans chaque village répartis selon les sexes.

Tableau 2 : structuration de l’enquête

Village Effectif estimé de la

population Nombre d’enquêtés

KOUSSI M 33

F 12 45

ADJAHO M 52

67

F 15

KASSAGBO M 28

F 7 35

SAGUEVIE M 30 40

(29)

Page 28 sur 46

F 10

TOFFO-GARE M 24

F 8 32

En résumé, 219 personnes ont été enquêtées dans les cinq villages qui sont riverains à la forêt classée de Toffo soit 167 hommes et 52 femmes.

(30)

Page 29 sur 46 Figure 4:Carte d’aménagement des plantations forestières de Toffo

Source : Plan d’aménagement forestier de Toffo

(31)

Page 30 sur 46

3.2.3. Traitement des données et élaboration des résultats

La troisième phase du travail a consisté au dépouillement les données collectées lors de l’enquête. Le dépouillement est fait manuellement et les données sont entrées sous le logiciel Excel. Par la suite, il a été procédé autracé des diagrammes avec le même logiciel.

IV. RESULTATS ET DISCUSSIONS 4.1. Résultats

En dehors des facteurs écologiques, la croissance des essences rencontrées est influencée particulièrement par les feux et les coupes illicites. Ce sont surtout les feux de brousse répétés qui ont altéré la qualité technique des peuplements de Toffo. Les résultats formulés dans cette section retracent les activités que les populations de Toffo exercent dans la forêt, leur incidence économique et écologique. Certaines de ces activités comme la chasse poussent les populations à mettre du feu à la végétation surtout en saison sèche. Une conséquence de ces feux est la perte de la fertilité du sol par la destruction de la litière et de la couche humifère. Dans les peuplements fréquemment parcourus par les feux, on observe une croissance nettement réduite. La dégradation des peuplements par les chablis n’est pas trop importante sauf dans certaines sous-parcelles. Par ailleurs, les coupes illicites observées dans toutes les parcelles sont manifestes et méritent une attention particulière des gestionnaires en matière d’intensification des mesures de protection.

4.1.1. Echantillon d’étude

Parmi les populations riveraines des plantations de Toffo, on rencontre plusieurs niveaux d’éducation. Il est distingué ici trois principaux niveaux à savoir : le niveau zéro, le niveau primaire et le niveau secondaire (figure 5). Les riverain fréquentant la plantation et qui ont un niveau zéro sont majoritaire et représente 46% de la population, suivi du niveau primaire (38%). Enfin, il y a ceux qui ont un niveau un peu élevé (ayant fréquenté jusqu’en terminal).

(32)

Page 31 sur 46 Figure 5: répartition de l'échantillon suivant les niveaux de scolarité

Il est constaté que plus le niveau d’étude augmente, la fréquentation des plantations pour exploitation est moindre. Ce sont les populations qui ont un niveau inférieur au secondaire qui fréquentent plus les plantations de Toffo. Il s’agit principalement des agriculteurs, des ramasseurs de bois morts, des conducteurs, des chasseurs, des bucherons et des tradi-praticiens qui sont les plus fréquents.

4.1.2. Répartition de la population enquêtée selon leurs opinions sur les causes de la déforestation

Quel que soit l’activité économique que les populations exercent dans la forêt, ils trouvent qu’il y a rareté de la ressource qu’ils y vont chercher. Il se dégage de l’analyse des différentes opinions qu’ils ont formulé sur les causes de cette situation de pénurie que l’agriculture vient tête, suivi des feux de végétation (figure 6). Les enquêtés ont également cité les changements climatiques et la coupe frauduleuse du bois comme source de la rareté des ressources dans les plantations.

46%

38%

16%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

aucun primaire Secondaire

(33)

Page 32 sur 46 Figure 6: Répartition selon les causes de déforestation

4.1.3. Connaissancesur les bienfaits des plantations

Des formations périodiques sont organisées à l’endroit des populations pour les informer des avantages qu’ils peuvent tirer de la gestion rationnelle des ressources forestières. Au cours de l’enquête, il ressort que ces populations savent par exemple que les arbres dans les plantations servent à purifier l’air qui est respiré en ce sens qu’il stockent le CO2 atmosphérique et donne de l’ombre (figure 7). Il est affirmé que sous un arbre, l’air qui circule est bon à respirer. En effet, dans une zone s’il y a beaucoup d’arbre, la température est moins élevée que dans une région où il n’y a pas d’arbre. Il ressort également des résultats d’enquête que les arbres servent à attirer la pluie (33%

de l’échantillon d’enquête a affirmé cette réponse)

33%

23%

5%

39%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Feux de végétation Climatique Coupes Frauduleuses

Agriculture

(34)

Page 33 sur 46 Figure 7: Répartition selon les rôles de la forêt

Les populations riveraines des plantations de Toffo ont une bonne connaissance des bienfaits de la végétation pour les hommes. Les activités liées à leur mode de vie les contraignent pourtant à dégrader la forêt en agissant sur la pérennité de ses écosystèmes naturels.

4.1.4. Répartition suivant les activités

Plusieurs activités sont exercées par la population riveraine des plantations de Toffo en relation avec cette forêt (Figure 8). Il y a entre autre le ramassage du bois énergie qui est la plus exercée suivie de la coupe du bois par les bucherons. Les surveillants de plantation et les fabricants du charbon sont moins nombreux en fréquence que les ramasseurs du bois énergie et les bucherons. Les autres activités sont la menuiserie, la vitrerie, le commerce et l’agriculture. Les dégâts causés par cette catégorie d’exploitant n’est pas à négliger, mais ceux sont les bucherons qui coupes et leur revendent. Ainsi, ils sont minoritaires par rapport aux autres.

33%

67%

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Attir la pluie purifie l'air

(35)

Page 34 sur 46 Figure 8: Répartition de l'échantillon selon les activités

4.1.5. Analyse de l’impact des différentes activités sur la forêt

Certaines activités possèdent des avantages pour la plantations et également des inconvénients. Cette analyse tient de cinq activités à savoir l’agriculture, la chasse, le ramassage du bois énergie, la cueille e feuilles de teck et la fabrication du charbon. Au cours de l’enquête de terrain, les populations eux même se sont prononcé sur les avantages et les inconvénients des activités qu’ils mènent en relation avec la forêt y compris celles pré citée. Les impacts qu’ils soient positifs (avantages) ou négatives (inconvénients) sont répartis en quatre groupes : impacts pour la gestion de la plantation, pour la biodiversité, pour l’économie des populations et de la plantation et pour l’écologie de la forêt. Les observations recueillies sont rassemblées dans le tableau 3.

Rassage du bois energie

58%

Fabrication de charbon

4%

Surveillance de la forêt

6%

coupe d'arbre 13%

autres 19%

(36)

Page 35 sur 46 Tableau 3: analyse des activités

Activités Impacts pour la gestion des

plantations Impacts pour la biodiversité Impacts socio-

économiques Impacts écologiques

Agriculture

Avantages

- Permet un nettoyage à temps des plantations - Réduit la concurrence

avec les adventices ; - Améliore la croissance

des jeunes plantes

NEANT

- Génère des revenus pour les cultivateurs - Réduit le cout de la main d’œuvre d’entretien des plantations

NEANT

Inconvénients

- Les parties peu fertiles sont laissées dans la plantation ;

- Coupes intentionnelles des plantules

NEANT NEANT NEANT

Chasse

Avantages NEANT Néant

- Procure de la viande aux populations ; - Génère desrevenus

aux chasseurs ;

- Régule la densité d’herbivores dans la plantation

Inconvénients - Feux de végétation incontrôlés ;

- Menace de disparition des espèces endémiques

- Coûts de

surveillance élevés ;

- Occasionne des feux de végétation ;

(37)

Page 36 sur 46 - Traversé des plantations

par des chasseurs sans autorisation ;

(singe à ventre rouge) ; - Perturbe les

écosystèmes naturels

Ramassage du bois

mort

Avantages

- Désencombrement de la plantation après une opération de coupe d’aménagement ;

- Dessouchage des troncs d’arbre coupés pour exploitation

NEANT

- Fournit du bois de feu aux populations - Génère des revenus

aux riverains

- Libère les allées dans la plantation ; - Permet une bonne

visibilité à travers la forêt

Inconvénients

- Traversé de la plantation par des individus clandestins ;

- Coupes frauduleuse de jeunes plantes

- Occasionne la

découverte des cachettes d’animaux ;

- Occasionne la

découverte de plantes médicinales rares

NEANT NEANT

Cueille de feuilles de

teck

Avantages - permet aux jeunes plants d’avoir des futs droits

- Néant - Génère des revenus

pour les riverains

NEANT

Inconvénients

- Occasionne la traversée incontrôlé des plantations ;

- Occasionne le

ramassage des œufs

- Occasionne des troués dans les arbres

- NEANT

(38)

Page 37 sur 46 - Laisse des plaies

accidentelles sur le tronc des jeunes plants.

Fabrication du charbon

Avantages

- Désencombrement de la plantation après une opération de coupe d’aménagement ;

- Dessouchage des troncs d’arbre coupés pour exploitation

- NEANT - Génère des revenus

pour les riverains

- Libère les allées

dans la

plantation en dégageant les bois morts après les opérations de coupe;

- Permet une bonne visibilité à travers la forêt

Inconvénients

- Traversé de la plantation par des individus clandestins ;

- Coupes frauduleuse d’arbre

- Chasse de gibier - Coûts élevés des opérations de surveillance par l’ONAB

- Dégâts matériels énormes en cas de feux de feux de végétation

- Utilisation

anarchique de la biomasse végétale

(39)

Page 38 sur 46

Les différentes activités menées par les populations dans les plantations leur rapportent des avantages, ce qui induit un contrôle assidu pour aboutir à les introduire dans un cadre de cogestion efficace avec l’ONAB. La structure qui s’occupe de l’organisation des exploitants (COGEPAF) rencontre d’énorme difficulté pour honorer les engagements vis à vis de l’ONAB en ce sens que des individus mal intentionnés pénètrent dans les plantations pour faire des opérations interdites comme la coupe frauduleuse des arbres, le ramassage des œufs des oiseaux, la chasse, la fabrication du charbon dans la plantation. En cas de surprise, l’administration forestière est contrainte d’appliquer la loi, ce qui dégénère les relations de coopération déjà fragiles qui existent entre elle et les populations riveraines dans le cadre de la cogestion des plantations.

4.2. Discussion

La gestion des plantations domaniale au Bénin est sujette de jours en jours à des difficultés énormes liées surtout aux activités des populations riveraines qui pénètrent dans ces plantations pour y prélever des ressources ligneux ou non ligneux. Les résultats de cette étude montent clairement que l’interface entre la population riveraine des plantations domaniale de Toffo et l’administration forestière n’est pas toujours facile. En effet, il arrive que les populations soient associées à faire l’agriculture dans les plantations pour faire leur cultures et même pour participer à la mise au propre desdites plantations. Cet état de chose bénéficie aux deux parties car au lieu d’aller louer des terres à des prix qu’ils ne sont pas souvent capable de payer, l’ONAB met gratuitement à leur disposition des terres et parfois même leur accorde des subventions pour l’achat des intrants agricoles. En retour, ces population labourent dans les plantations et participent ainsi à l’entretient des jeunes plants de teck mises en terre.

D’autre part, certaines activités tels que le ramassage de bois morts, la cueille de feuille de tecks et la fabrication du charbon sont recensés dans la population. Ainsi l’hypothèse que les populations de Toffo exercent des activités qui impactent sur la forêt se trouve validée.

Il est révélé que les populations utilisent le bois de la forêt pour produire du charbon et vendre en vue de subvenir à leur besoins. Ce résultat concorde avec ceux obtenus par

(40)

Page 39 sur 46

Juhé-Beauleton (2000) quand il formule que dans la zone située entre zone située entre Toffo et Zogbodomé, le charbon est essentiellement produit à partir de tecks prélevés généralement de façon frauduleuse dans les plantations domaniales.

Ce prélèvement frauduleux de la ressource influence très négativement les objectifs d’aménagement que se sont fixé l’administration forestière et l’ONAB.

(41)

Page 40 sur 46

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Le présent travail a permis de relever les activités que les populations riveraines effectuent dans la forêt de Toffo. La méthodologie adoptée est celle de l’enquête et de diagnostique par comparaison avec l’information disponible dans la littérature.

Aux termes des analyses, on peut dire que la forêt de Toffojoue un grand rôle dans l’environnement. Elle fournit aux populations riveraines ou non les ressources dont elles ont besoin pour vivre et bien vivre : le bois pour le feu, la régulation du climat, la sauvegarde de la biodiversité, les ressources financières.

Sagestion efficace serait un atout pour assurer un développement durable. Il est remarqué que la pression anthropique fait que les ressources forestières disponibles dans cette plantation de l’ONAB se dégradent de façon inquiétante.

En effet, en fonction de leurs différentes activités, les populations entrent dans la forêt pour rechercher les ressources dont elles ont besoin. En conséquence, ils agissent soit positivement soit négativement sur la forêt. Les impacts positifs et négatifs qui s’exercent sur la plantation déterminent la pérennité des écosystèmes en place. Il est remarqué principalement que cinq grandes activités des populations riveraines enquêtées sont menées en relation étroite avec la forêt :l’agriculture, la chasse, le ramassage des bois morts, la cueille des feuilles de teck la fabrication de charbon.

L’agricultureaide à la gestion de la forêt en permettant un nettoyage à temps des plantations, en réduisant la concurrence avec les adventices et en en améliorant la croissance des jeunes plantes puis sur un autre plan, génère des revenus pour les cultivateurs et réduit les coûts de la main d’œuvre normalement alloués par l’ONAB à l’entretien des plantations. Mais d’un autre côté, elle induit des dommages à la gestion efficace de ces plantations en ce sens que des parties entières qui sont peu fertiles au regard des cultivateurs sont laissées. Il est noté également des coupes intentionnelles des plantules des opérations de sarclage.

Les avantages tirés de l’activité de chasse sont minimes par rapport aux dégâts. En effet, il ressort que la chasseoccasionne des feux de végétation incontrôlés, la traversée des plantations par des chasseurs sans autorisation, menace de disparition des espèces

(42)

Page 41 sur 46

endémiques (singe à ventre rouge), entraine des coûts de surveillance élevés et perturbe les écosystèmes naturels.

L’activité de fabrication du charbon est aussi une activité qui dégrade lourdement la forêt car elle emploie une quantité énorme de bois et de feuilles. Les dégâts résultant de l’exercice de cette activité sont entre autre le traversé de la plantation par des individus clandestins, la coupe frauduleuse d’arbres, la chasse de gibier, les coûts élevés des opérations de surveillance par l’ONAB et les dégâts matériels énormes en cas de feux de végétation occasionnée par elle.

Pour une gestion durable et efficace de la forêt classée de Toffo, il est à suggérer que : - la coopération entre l’ONAB et les COGEPAF soit plus dynamisée pour faciliter la

cogestion de la forêt. Dans ce cadre, les attentes des populations riveraines seront écoutées et prises en compte dans le cadre des différents travaux d’aménagement ; - les populations riveraines soit employés pour les travaux d’aménagement pour leur

permettre de gagner des sous pour leur survie au lieu d’aller prélever dans la forêt ; - Des financements soit alloués aux COGEPAF pour leur fonctionnement ;

- L’ONAB envois des agent forestier en nombre suffisant pour surveiller les plantations de Toffo et leur donne le temps nécessaire pour élaborer les bonnes politiques et stratégies afin de limiter les infractions dans la forêt.

(43)

Page 42 sur 46

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

- Aubreville, A., 1937. Les forêts du Dahomey et du Togo. Bulletin du comité d’études historiques et scientifiques de l’Afrique occidentale française. Tome xx n°

1-2. 1-112.

- Bellassen Valentin, Renaud C., Laura D. et Stephan S., 2008. Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts : quelle contribution de la part des marchés de carbone. 44 pages

- CCNUCC, 2009. Fact Sheet: The Need for Mitigation, Site du PNUE.

- DGFRN, 2012. Politique forestière nationale. 54 pages

- Houngnon P., A. M., 1992.Rapport de tournée du 3 au 6 juillet 1992 dans les secteurs forestiers d’Agrimey, de Djigbé, de la Lama-Nord et da la Lama-Sud (Toffo). ONAB/Bureau d’Etudes.

- Juhé-Beaulaton Dominique, 2000. Bois de chauffe et charbon de bois dans le Sud du Bénin : évolution de la production au cours du XXe siècle. Le bois source d’énergie : naguère et aujourd’hui.Cahier d’études n10, Forêt, environnement et société, CNRS, 2000, pp.38. <halshs-00089319>.

- ONAB, 2008. Procès-verbal d’aménagement des plantations forestières de Toffo.

66 pages.

(44)

Page 43 sur 46

ANNEXES

Fiche d’enquête N° :_______

Commune : ____________________________ Village : __________________

Arrondissement : _______________________

Nom : Prénom(s) :

Sexe : F M

1.) Vous êtes de quelle ethnie ?

Fon Adja Aïzo autres

2.) Quel est votre niveau d’instruction ?

Aucun Primaire Secondaire Universitaire 3.) Quelle profession exercez-vous ?

Agriculteur pêcheur tradithérapeuteautres

4.) Fréquentez-vous les plantations domaniales de Toffo ? Oui Non 5.) Quelle activité vous y menez ?

………

………..

………

………..

6.) La ressource que vous allez chercher dans la forêt y est toujours disponible comme avant ? OuiNon

(45)

Page 44 sur 46

7.) Si non quel est la cause selon vous ?

Epuisement de la RessourceChangements climatiques aménagements autres

………

………..

8.) Comment la population riveraine de la forêt est-elle associée à sa gestion?

Très bien passable mal

9.) Est-ce que le niveau d’implication de la population riveraineexplique-t-il la pression anthropique sur celle-ci ?

Oui Non

10.) Que reprochez-vous à la gestion de l’ONAB concernant la plantation domaniale de Toffo ?

………

………

………

………

………

………

11.) Savez-vous que les forêts jouent un rôle dans la modification du climat ? Oui Non

si oui, lequel ?

………

………

………

………

12.) avez-vous participé une fois à une séance de sensibilisation sur la déforestation ?

Oui Non

13.) Si oui quelles en sont les causes ?

La chasse l’agriculture la cueillette le climat

(46)

Page 45 sur 46

14.) Que préconisez-vous pour éviter la dégradation de la forêt classée de Toffo ?

………

………

………..……

………

15.) Qu’avez-vous d’autre à dire sur la participation de la population riveraine à la gestion de la forêt classée de Toffo ?

………

………

………..……

………

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