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Amitiés et littérature

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Academic year: 2022

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APPEL À COMMUNICATIONS

Journée d’étude : Amitiés et littérature

Université du Québec à Montréal – 14 juin 2013

Vaste domaine en friche, la question de l’amitié en littérature a été délaissée par la sociologie et par la sociocritique, et semble troubler les réflexions théoriques. Nombreuses et variées, les sociétés d’amis d’écrivains fondées au XXe siècle indiquent pourtant que l’amitié est un facteur structurant du champ littéraire et un vecteur important de conservation des écrivains par l’Histoire. Les liens sociaux entre auteurs informent notre compréhension du littéraire en nous renseignant autant sur les contextes d’émergence des œuvres, sur la périodisation de l’histoire littéraire que sur les processus de légitimation qui ont cours.

Cette journée d’étude s’intéressera aux différentes formes que peut prendre l’amitié entre écrivains, des rapports qui sont plus ou moins structurés selon les cas : les sociétés d’amis, les réseaux, les cénacles, les groupuscules... Elle s’ouvrira également aux rôles de l’amitié dans le champ littéraire et aux représentations de ces liens selon divers genres littéraires. Les études de cas et présentations de regroupements seront encouragées dans la mesure où elles conduisent à des considérations théoriques.

1) Dans un premier temps, il s’agira de se pencher sur les regroupements amicaux entre écrivains, tout corpus confondu. Qui en sont les membres fondateurs et réguliers? Quels liens unissent les uns aux autres? Leurs activités sont-elles de nature événementielle ou éditoriale? Scientifique ou mondaine? Leurs publications se rapprochent-elles plus de l’article savant ou du témoignage?

2) Dans un deuxième temps, on pourra réfléchir aux fonctions de l’amitié entre écrivains dans le champ littéraire. Sous quel jour se présentent ces relations? Reposent-elles nécessairement sur des hiérarchies et des filiations? Quels scénarios et « modes d’être » (Diaz) mobilisent-elles? Quels en sont les lieux par excellence? Y a-t-il des différences notables, selon les contextes, les cultures? Comment l’amitié sert-elle la légitimation des agents littéraires concernés? Enfin, qu’est-ce qui s’échange, dans ces amitiés?

3) Dans un troisième temps, on se questionnera sur les représentations de l’amitié entre écrivains et leurs modulations génériques. Quelles formes prennent-elles, selon qu’elles apparaissent dans le roman, la correspondance, le journal, la biographie ou les mémoires des auteurs? Comment le genre choisi pour en témoigner nous informe-t-il sur ces amitiés et en quoi les spécificités formelles du genre en question participent-elles de la spectacularisation de l’amitié en littérature? Dans quelle mesure ces représentations retravaillent-elles les topiques de l’amitié, de l’échange, de l’altérité, voire l’imaginaire de la littérature?

En somme, que dit ce type d’amitié particulier, qui unit deux agents du champ littéraire?

Les propositions de communications (250 mots maximum) devront parvenir par courriel aux organisateurs Michel Lacroix (Lacroix.Michel@uqam.ca) et Marie-Ève Riel (Marie- Eve.Riel@USherbrooke.ca) au plus tard le 1er novembre 2012. Elles devront être accompagnées d’une notice bibliographique (texte de 100 mots maximum indiquant les spécialisations et principaux travaux de l’auteur de la proposition de communication) et des coordonnées du chercheur ou de la chercheuse (courriel, numéro de téléphone, département et institution d'attache). Les communications seront d’une durée de 20 minutes. La journée d’étude se tiendra à l’Université du Québec à Montréal, le vendredi 14 juin 2013.

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