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Mouette. La B u l l e t i n d i n f o r m a t i o n s m u n i c i p a l e s

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Mouette

La

B u l l e t i n d ’ i n f o r m a t i o n s m u n i c i p a l e s

n° 51 - novembre 2010

> Reconversion du centre de cardiologie

> Service d’aides à domicile

> Prix Marguerite Duras

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Le Maire

Christian Cardon 2

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Le Mot du Maire

La Municipalité de Trouville vient de recevoir l’étude d’urbanisme qu’elle a commandée sur l’aménagement du site de l’hôpital et de l’école Andersen, en plein centre ville. Cette étude montre qu’environ 300 logements peuvent être construits à l’emplacement actuel de l’école Andersen et sur la partie haute du site hospitalier, où était installé le centre de cardiologie.Le choix de la Municipalité est de les répartir à parité entre logements sociaux et résidentiels.

La partie basse du site, où se trouvaient les bureaux de la direction de l’établissement, peut abriter plusieurs équipements publics : une école, l’actuel hôpital de jour, le service des infirmières à domicile, des espaces verts et un parking souterrain pour les futurs résidents et le public. Il n’est bien entendu pas question de toucher à la chapelle de l’hôpital.

Le choix de la Municipalité est de construire un établissement scolaire public qui soit à la fois école maternelle et école primaire, pour faciliter la vie des familles qui ont des enfants aujourd’hui scolarisés dans des établissements différents. Les élèves pourront profiter des équipements sportifs du POMS, magnifiques et disponibles à proximité.

Cette orientation permettra en outre de transformer René Coty en établissement universitaire spécialisé, contribuant à rajeunir notre ville. Le livre récent de Jacques Attali sur « Le Havre, port de Paris » montre que des besoins existent en la matière sur les deux rives de la Seine.

La réalisation concrète de ces propositions passe par une négociation avec la direction du Centre hospitalier de la Côte fleurie, propriétaire de la plus grande partie des terrains (sauf ceux de l’école Andersen, qui appartiennent à la ville) et par le lancement d’un appel à projets auprès des entreprises susceptibles de bâtir les logements et équipements concernés. Nous préparons le cahier de charges de cette consultation.

Les Trouvillais seront régulièrement informés de l’état d’avancement du projet par voie de presse, de réunions publiques et par les délibérations de la Commission de l’urbanisme et du Conseil municipal, que ce dossier important passionne.

La Mouette

Trimestriel d’informations - 164, bd Fernand Moureaux - 14360 Trouville-sur-Mer - Tél. O2 31 14 41 41 Directeur de la publication : Christian CARDON - Rédaction : Patricia Guinot, et Mairie de Trouville - Conception graphique : SL Mairie de Trouville - Impression : Imprimerie Escandre - Sorel

Distribution : Adrexo - Tirage : 5500ex. - Dépôt légal : 4nd trimestre 2010 - Couverture et page 2 : © photo C. Tessier / Office de Tourisme de Trouville - Illustration de la page 1 et suivantes : Raymond SAVIGNAC, extrait de l’affiche du Festival du Nouveau Rire, 1991. Merci à toutes les personnes

qui ont pris part à l’élaboration de ce document.

Ce document est réalisé par un imprimeur ayant le label «Imprim’Vert»

Ce document est réalisé par un imprimeur ayant le label «Imprim’Vert»

Ed i to

S o m m a i re

Edito

Le Mot du Maire page 3

Reconversion du centre de cardiologie

pages 4-5

Service d’aides à domicile

page 6-7

D’ici ou d’ailleurs, Trouvillais du monde

Romain Tichenko page 8

Prix Marguerite Duras

pages 9-11

Trouville-sur-Livres

Retour sur le Salon de novembre pages 12-13

Expositions

Panorama pages 14-15

Au cirque avec Paule Guarrigue page 15

Retour sur

Les journées du patrimoine page 16

Le 8ème congrès des chevaux territoriaux

page 17

Développement durable

Ecran sur notre environnement page 18

Bilan de la campagne de stéri- lisation des œufs de goélands argentés

page 19

Un nouveau balisage des sentiers de randonnée page 20

Gestion des déchets ménagers à Trouville pages 20-21

Vie en ville

Le conseil des Jeunes La maison des associations page 22

Animations page 23

Noël à Trouville page 24

Mots croisés

page 25

La Tribune des Conseillers Municipaux

pages 26-27

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© OTT © D.R

© photo S. Clément

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Reconversion

du Centre de Cardiologie

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Bien sûr l’ensemble des propo- sitions devra tenir compte : - de la réglementation en vi- gueur en matière d’accessibilité aux personnes handicapées ; - des objectifs de la municipa- lité en matière de qualité archi- tecturale, urbaine et paysagère, en lien avec la ZPPAUP ;

- des exigences en matière de durabilité des aménagements proposés et de qualité environ- nementale.

Pour en revenir au site, il s’agit d’une part de la parcelle de l’hôpital portant sur plus de

8000 m2 et de l’îlot Andersen représentant près de 5000 m2.

Pour mémoire, la halte-garderie de Trouville se situe en bas de l’hôpital, rue d’Estimauville. Ce détail nous intéresse pour la sui- te de la réflexion car l’on va voir que la parcelle de l’hôpital va se différencier en deux parties : la parcelle « haute » de 2600 m2 et la parcelle « Estimauville » de 5800 m2.

Pourquoi ? Parce que l’aména- gement de la parcelle « Esti- mauville » pourrait accueillir un ensemble : école maternelle, école primaire et restaurant scolaire, relié à la halte-garderie

par une place centrale aména- gée. Ce projet correspondant à la volonté de reconvertir l’offre scolaire en améliorant son fonc- tionnement global.

Quelques logements pour- raient être construits au-dessus des bâtiments scolaires. Toutes normes de sécurité étant res- pectées par ailleurs. L’actuel hôpital de jour et le bureau du service des infirmières à domi- cile se verraient déplacés vers la rue d’Aguesseau et la cha- pelle Saint jean Baptiste serait au cœur d’un espace vert amé- nagé.

Depuis le déménagement du Centre de Cardiologie vers le Centre Hospitalier de la Côte Fleurie, la Ville étudie la possibilité de profiter de cette opportunité pour envisager une reconversion de ce lieu d’une superficie de plus d’un hectare, incluant ainsi dans sa réflexion le site de l’école maternelle Andersen. L’ensemble du secteur, situé sur la rive droite de la Touques, est irrigué par la rue d’Agues- seau, axe principal, par un quartier résidentiel récent, le vallon de Callenville, et le quartier Biesta Monrival, aux rues anciennes et à l’habitat dense. La topologie en est très marquée, à flanc de coteau de la Touques et cette composante est très importante dans la réflexion menée sur le devenir de ce secteur. La Ville pour sa part souhaite que ce projet s’appuie sur une amélioration globale de l’offre

de logements en centre-ville ainsi que sur une meilleure fonctionnalité de l’offre scolaire. La parcelle « haute » recevrait pour sa part un ensemble de logements, constitué d’immeu- bles d’au plus trois niveaux (rez- de-chaussée et deux étages).

La question de la circulation automobile ainsi que du station- nement a été étudiée. Un par- king souterrain serait construit entre la rue d’Aguesseau et la rue des Sœurs de l’Hôpital à destination des résidents de ce quartier, voire même des pro- grammes de logements à venir.

Le déplacement de l’école An- dersen vers un nouveau groupe scolaire tout proche, libérera environ 5000m2 qui seront ré- servés à la construction de lo-

gements « mixtes », intégrant à la fois des logements sociaux, intermédiaires et résidentiels, avec desserte intérieure privée reliant la rue d’Aguesseau et la rue du Général de Gaulle. La surface à construire autorise la construction d’immeubles de quatre niveaux (rez-de-chaus- sée et trois étages), des places de parking en surface étant créées.

Voilà où en est le projet à ce jour. La prochaine étape consis- tera en la définition d’un cahier des charges pour l’ensemble du programme, le type de construction et son implanta- tion précise.

Plan de masse du réaménagement du centre de cardiologie

© Office de tourisme

Eglise St jean-Baptiste

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C’est aujourd’hui d’une nou- veauté au CCAS qu’il est ques- tion : depuis le mois d’Août 2010, le Service d’aides à domi- cile a étendu son champ d’ac- tion au-delà de la semaine de cinq jours pour déployer ses services sept jours sur sept.

Une réflexion au préalable avait porté sur le besoin des person- nes âgées aidées en semaine de voir se prolonger pendant le week-end les actes indispen- sables à leur confort au quoti-

dien. La municipalité a donc en- visagé la faisabilité d’un travail permanent du Service, mais ce n’est qu’après consultation de l’ensemble des aides à domicile et avec leur assentiment assuré que la programmation a pu se mettre en place. En démontrant ainsi leur volonté de solidarité accrue envers les personnes les plus fragiles et les plus dé- munies, les aides à domicile du CCAS donnent un sens supplé- mentaire à leur action toujours

empreinte de courage, ténacité, générosité.

Dix-huit titulaires et quatre rem- plaçantes contribuent ainsi au maintien à domicile des person- nes âgées et handicapées sept jours sur sept. Le Service a pour but d’aider ces personnes à res- ter dans leur lieu de vie habituel quand leur état de santé ne leur permet plus de faire face aux besoins de la vie quotidienne.

Actuellement, 130 personnes

Un Service d’aides à domicile

renforcé au Centre Communal d’Action Sociale

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bénéficient d’aides à domicile de notre Service sur Trouville. Le week-end, les actes essentiels indispensables (habillement, toi- lette, déjeuner et diner) sont donc assurés par le service, ce qui per- met aussi aux bénéficiaires les plus isolés de garder un lien social et de bénéficier d’un soutien psy- chologique.

Lucette Levillain, titulaire du cer- tificat d’aptitudes aux fonctions d’aide à domicile, exerce la pro- fession depuis 1979 : « j’étais au chômage, et j’ai commencé par un remplacement de six mois d’une collègue enceinte. Au dé- part, je m’occupais de plusieurs personnes, nous étions davan- tage des aides ménagères. Main- tenant, c’est l’inverse, nous avons plutôt un rôle d’accompagnement au niveau moral et de soutien psychologique, Par exemple, je travaille pour la même famille de- puis plus de trente ans et quand je suis absente pour congés ou si je suis malade, la personne dont je m’occupe ne veut pas de rem- plaçante, il s’instaure des relations de confiance et d’amitié et quand nous sommes confrontées, par exemple, au départ précipité d’un bénéficiaire, c’est parfois dur à supporter. »

Magali Fontaine est titulaire d’un diplôme d’Employé Technique des Collectivités, du diplôme d’état d’auxiliaire de vie sociale et travaille au CCAS depuis 2001 et elle insiste sur l’importance du relationnel lors de ses interven- tions : « On sent parfois le mal-être quand nous nous absentons ou en cas de situation d’urgence. Nous sommes beaucoup à l’écoute, nous ne portons pas de jugement, nous sommes parfois confrontées à des situations difficiles à gérer, de la part des familles, et c’est

une tâche ingrate. La profession a beaucoup évolué, nous sommes des auxiliaires de vie, nous faisons beaucoup de tâches d’accompa- gnement (repas, toilette) et de moins en moins de ménage ; nous faisons d’ailleurs un roulement le samedi et le dimanche pour assu- rer leurs repas et les soins d’hygiè- ne aux personnes les plus isolées, et en intervenant le week-end, notre métier est valorisé en tant qu’auxiliaire de vie. »

Magali Fontaine et Lucette Le- villain insistent sur l’intérêt qu’el- les portent aux personnes han- dicapées et aux gens âgés. « j’ai beaucoup appris à leur contact » souligne Magali.

« Par exemple » remarque Lu- cette : « j’ai fait des progrès en orthographe mais j’ai aussi ap- pris à faire des confitures ! Grâce à ce lien affectif et relationnel de confiance. »

Magali se souvient : « Quand j’ai passé mon diplôme, le jury m’avait posé la question suivante : Vous arrivez chez un bénéficiaire qui ne va pas bien, et vous constatez que son appartement a besoin de mé- nage, comment réagissez-vous ? j’ai répondu que je devais m’oc- cuper en priorité de la personne, le ménage est secondaire. je crois que cela résume bien notre rôle. »

Le Service d’aides à Domicile

Les conditions d’admission

Pour bénéficier de ce service, il faut être titulaire d’une retraite versée par un régime de vieillesse et être âgé de plus de 60 ans, ou bien être bénéficiaire de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) ou d’une Prestation de Compensation du Handicap.

La prise en charge des heures d’aide à domicile

Le Conseil Général ou les Caisses de retraite financent en partie la pres- tation en fonction du taux de dépendance de la personne. L’APA versée par le Conseil Général permet de maintenir les personnes les moins autonomes à domicile, tout comme le fonds d’Action Sociale des cais- ses de retraite qui contribue par son financement au maintien des retrai- tés les plus autonomes. La personne aidée participe en fonction de ses ressources au financement du service.

La participation des Caisses de retraite.

Les Caisses de retraite ou le Conseil Général fixent les heures de tra- vail qu’une aide à domicile peut effectuer chez la personne aidée. Le coût horaire est fixé annuellement suivant un barème de ressources dé- cidé par les Caisses de retraite et le Conseil Général.

Les démarches à suivre

Un agent du service du Centre Communal d’Action Sociale se déplace au domicile de la personne aidée afin d’évaluer ses besoins et de met- tre en place le plan d’aide, l’agent remet aussi au bénéficiaire le devis estimatif du coût horaire, le règlement du service, le contrat individuel de prise en charge, le livret d’accueil. Chaque année, une attestation fis- cale est établie par le service et adressée au bénéficiaire afin de pouvoir éventuellement bénéficier d’une réduction d’impôt.

A noter que l’on peut aussi bénéficier de l’intervention d’une aide à domi- cile sans critère d’âge si l’on rencontre un problème de santé ponctuel pris en charge par une mutuelle.

Présidé par le Maire de Trouville, le Centre Communal d’Action Sociale est l’outil de la politique so- ciale de la Ville. C’est tout d’abord un organisme qui développe une politique de prévention et d’aide facultative en apportant des moyens pour accompagner socialement les personnes et les aider à ré- soudre leurs difficultés. Il a également une mission d’aide au logement, notamment en relation avec les bailleurs sociaux. Il gère le foyer restaurant La Roseraie. Le CCAS, c’est aussi un Service dédié aux personnes âgées et handicapées, pour favoriser leur maintien à domicile en collaboration avec les partenaires sociaux, c’est le Service d’aides à domicile. Pour exercer ses missions, le CCAS emploie 35 agents permanents.

CCAS – 3, rue du Docteur Leneveu 14360 Trouville-sur-Mer > Tél .: 02 31 14 65 50

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L’équipe des Aides à domiciles du CCAS

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D’ici ou d’ailleurs,

Trouvillais du monde...

Depuis l’année dernière, le Prix Marguerite Duras est décerné à Trouville.

La cérémonie qui se déroulait jusqu’en 2008 dans le Lot-et-Ga- ronne -dans la ville de Duras- a eu lieu à l’Hôtel de Ville samedi 9 octobre en présence de person- nalités et d’un jury éclectique : les comédiennes Macha Méril et Clai- re Deluca, la réalisatrice Michelle Porte, Michèle Ponticq, Présidente de l’association Marguerite Duras, les écrivains Chantal Chawaf, Vi- viane Forrester, jérôme Beaujour, Dominique Noguez, Raphaël So-

rin, le producteur François Barat, Daniel Mesguich, comédien et Directeur du Conservatoire natio- nal supérieur d’art dramatique, le journaliste Patrick Poivre d’Arvor et Fabienne Bergeron, chargée de mission au service culturel de la Mairie de Trouville.

Le Prix -dont la dotation s’élève à 15 000 euros- est sponsorisé par la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent. Il a pour vocation de dis- tinguer un écrivain, un auteur dra- matique ou un cinéaste qui fait une œuvre de création originale et que Marguerite Duras aurait apprécié.

Cette année, le jury a dû choisir parmi cinq candidats finalistes : Ariane Mnouchkine, metteur en scène de théâtre et réalisatrice, les écrivains Patrick Modiano et Hé- lène Cixous et les cinéastes Ray- mond Depardon et Alain Cavalier.

Pierre Bergé a remis cette année la récompense à Alain Cavalier (qui a obtenu sept voix contre cinq à Hé- lène Cixous).

Prix Marguerite Duras

Alain Cavalier, Lauréat 2010

Trouville, un lieu de rencontre

symbolique pour le Prix Marguerite Duras

Le Professeur Alain Vircondelet, spécialiste de l’écrivain a rappelé que le Prix réussit à « tisser des liens », il rassemble des écrivains, des cinéastes, et « il s’impose désormais auprès de ceux qui leur permettent d’avoir une plus large audience - éditeurs, producteurs, réalisateurs et critiques ».

La remise de la récompense à Trouville est symbolique, a souligné Alain Vircondelet « quand on sait l’importance qu’ont revêtus pour Marguerite Duras cette ville et ses alentours.

Le Prix couronne depuis 2001 des figures majeures de la création française et Laurent Terzieff - lauréat l’année dernière - nous a laissé un souvenir inoubliable.

Son discours de remerciements fut à l’image de ce qu’il a toujours été, farouche, bouleversant d’humanité. »

9 Quelle est votre formation ?

j’étais en apprentissage à Tou- ques, puis j’ai passé deux ans dans un hôtel à Nice, et j’ai fait une saison d’hiver à Megève.

Après un séjour à Saint jean de Luz, j’ai travaillé dans un restau- rant étoilé à Paris comme se- cond de cuisine au restaurant Ze kitchen galerie.

Qu’est-ce qui vous a incité à participer à l’émission ? Un ami qui travaille dans la restauration m’a inscrit à l’émission.

En quoi consistait le concours ? Nous avons tourné pendant un mois et demi en studio et en extérieurs. Au départ, plusieurs épreuves devaient départager les douze candidats, cela allait de la fabrication de hamburgers à la confection de plats beau- coup plus élaborés, il y avait trois épreuves (une en équipe, une de 45 minutes et une session de rat- trapage), des grands chefs étoi- lés au Guide Michelin étaient membres du jury : Ghislaine Ara- bian, Christian Constant, Cyril Li- gnac, Thierry Marx et jean-Fran- çois Piège. Par exemple, dans une épreuve, nous nous sommes

retrouvés tous dans un super- marché bio. Nous devions faire une entrée et un dessert pour de la vente à emporter de haut de gamme, nos créations ont été mises en vente chez un grand traiteur parisien.

A la fin, les résultats étaient très serrés, les deux meilleurs cuisiniers sont allés en finale.

Où s’est-elle déroulée ? Dans un grand restaurant : Le Trianon Palace à Versailles. En 10 heures nous devions préparer une en- trée, un plat et un dessert pour...

105 personnes ! Pour les 5 jurés, mais aussi pour 100 téléspectateurs qui avaient été tirés au sort ! Pour nous aider, les 10 anciens can- didats ont occupé les places de commis. Les 105 convives ont voté pour chaque plat. Le dé- libéré ne s’est fait que quinze jours plus tard, Pierre a remporté l’entrée, je me suis rattrapé sur le plat et le dessert a donc été décisif.

Qu’est-ce que vous aviez cuisi- né comme plat et comme des- sert ?Comme entrée : Homard bleu /racines/ épinards. Comme plat : Bœuf ‘WAGYU’/ Crous-

tillants de joues/ Neige daikon raifort ; et comme dessert : ‘Tar- te’ /Rhubarbe/ Mangue/ Panna- Coco.

Vous pouvez nous donner vos coups de cœur en cuisine ? Une recette préférée ? Le pois- son au naturel cru ou cuit, avec un filet d’huile d’olive. Les légu- mes de saison, j’adore traîner sur les marchés ou dans les jardins.

Quels sont vos projets ?j’ai écrit un livre -qui doit sortir dé- but 2011- dont la thématique tourne autour de la façon de dresser des assiettes à partir de recettes traditionnelles, sans ma- tériel professionnel. je donne aussi des cours de cuisine dans des Salons, j’ai le projet d’ouvrir prochainement un restaurant à Paris. je participe aussi pour le mois de décembre à un projet avec la Prévention Routière qui me tient à cœur : à l’occasion des fêtes de fin d’année, une période où l’on boit plus de coutume, je participe à l’opération « Rentrer en vie », je prépare deux recet- tes de cocktails sans alcool et des boissons afin de remplacer le vin.

Le gagnant de Top Chef, originaire de Normandie, est plein de projets….Romain Tischenko, 25 ans, a été sacré Top Chef 2010 en avril dernier …..Romain, qui a vécu à Trouville, a remporté la somme de 100 000 euros grâce à l’émission diffusée sur M6, un concours national qui honore les jeunes espoirs de la cuisine française. Un casting avait permis de sélectionner douze candidats, et Romain fut l’un des deux finalistes…En dépit de son jeune âge, il exerce son talent de cuisinier depuis une dizaine d’années.

E n t r e t i e n

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Romain TISCHENKO

Les membres du jury du Prix Marguerite Duras 2010 - © Catherine Faux

©Pierre Olivier/M6

© j. Mascolo

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Après des études à l’IDHEC, il devient l’assistant de Louis Mal- le pour Ascenseur pour l’écha- faud (avec jeanne Moreau et Maurice Ronet) et Les Amants (jeanne Moreau, jean-Marc Bory).

Dans les années 60, il réalise quatre longs métrages, et de- vient célèbre grâce à des films comme Le Combat dans l’île (1961) avec Romy Schneider et jean-Louis Trintignant et L’In- soumis en 1964 avec Alain De- lon, des films -fortement mar- qués par la guerre d’Algérie- qui ont frappé les esprits et même la censure. En 1968, il tourne La Chamade avec Catherine De- neuve et Michel Piccoli, d’après le roman de Françoise Sagan.

Un cinéma d’argent et de stars qui ne convient pas à Alain Ca- valier. Après une interruption de plusieurs années, il revient sur le devant de la scène avec Le Plein de Super en 1976 (avec Patrick Bouchitey) ou en- core Martin et Léa (1978) et Un étrange voyage (1981), un cinéma dont la réalisation ré- pond à une autre logique. Des œuvres où des gens, pas for- cément des acteurs, interprè- tent plus ou moins leur propre rôle. Des tournages rapides,

avec une petite équipe et peu de moyens. En 1986, le film Thérèse sur la vie de Thérèse de Lisieux (Prix du jury au Festival de Cannes) connait un succès consi- dérable. Il se lance ensuite avec Libera me (1993) dans la réalisation de vingt-qua- tre portraits de femmes qui exercent à Paris des métiers en voie de disparition (ma- telassière, brodeuse, repas- seuse, corsetière, gaveuse d’oies…). En 1994, il dé- couvre la caméra vidéo, très légère, qui lui permet de fil- mer -seul- instantanément- sans obstacles et délais de financements. Le cinéaste devient ainsi -selon Cavalier- un « instrumentiste » ; il filme désormais depuis une quin- zaine d’années des têtes à têtes avec des individus singuliers, la femme aimée dans La Rencontre mais aussi des amis, des comédiens ou bien des dialogues autobiogra- phiques avec lui-même. Il prati- que un cinéma plus léger, plus simple, une œuvre que n’aurait pas reniée Marguerite Duras.

Pierre Bergé, quand il a remis la récompense au cinéaste, a sou- ligné que « Marguerite Duras

était une très grande amie. Yves Saint Laurent a travaillé pour elle à plusieurs reprises. Et c’est Yves Saint Laurent qui a dessiné -pour Catherine Deneuve- les costumes du film d’Alain Ca- valier La Chamade, d’après le roman de Françoise Sagan, qui, elle aussi, n’habitait pas loin de Trouville… ».

© D.R

Alain Cavalier,

un cinéaste au parcours atypique

Des relations amicales avec Marguerite Duras

« je suis un citoyen Trouvillais depuis 50 ans…

Elle m’avait prêté sa maison des Roches Noires en 1966 quand j’étais tombé malade. Elle avait un regard particulier avec sa caméra comme avec son stylo, et elle essayait de convaincre les spectateurs. Elle faisait des films sans un sou avec des acteurs très connus qui venaient tour- ner quelques jours chez elle. Tout cinéaste finit un jour par se demander quel est le pouvoir de l’argent sur son travail et comment tenter d’y échapper.

Prix Marguerite Duras

« Depuis six mois, je tourne avec Vincent Lindon un film sur notre vie, celle d’un cinéaste et d’un comédien, et nous allons tourner toute l’année. De temps en temps, on file aussi dans l’imaginaire, on devient d’autres personnes, mais je ne vous dirai pas qui ! » remar- que Alain Cavalier.

La comédienne Macha Méril, membre du jury, commente :

« Alain est indispensable parce qu’aujourd’hui, des cinéphiles (il en existe encore) font l’effort de voir des films comme les siens…..

Même si c’est un film ‘cryptique’, cela lui ajoute de la valeur ! Nous voulons, avec le Prix Duras, en- courager les gens à aller voir des œuvres comme cela. Marguerite Duras n’a pas toujours eu du suc- cès en tant que cinéaste, il est pri-

mordial d’essayer de comprendre ce que l’on peut faire avec les ima- ges… au-delà de les vendre ! Dans le cinéma, tout est ‘fric’, donc Ca- valier est indésirable mais il est es- sentiel. Il y a quelques années, le Prix Duras avait récompensé Jean- Marie Straub, un cinéaste encore

plus radical que Cavalier et que Marguerite Duras aimait beau- coup. Et même si on parle de leurs films à 3H du matin à la télévision, tant pis ….on va les chercher et il faut qu’ils ne périssent pas…. mais le danger existe, donc soyons vigi- lants ! ».

Des projets toujours nouveaux

Marguerite Duras m’a aidé dans ce goût qu’elle avait de ne pas fai- re les choses comme tout le mon- de… et que –personnellement- j’avais aussi. La caméra vidéo m’a permis de réaliser mon rêve, de faire un cinéma à la première per- sonne.

Aujourd’hui, il n’y a plus beaucoup

de spectateurs pour ce type de films. Mais je ne me considère pas comme un cinéaste ‘underground’ ! Mon dernier film ‘Irène’ a tout de même fait 43 000 entrées ! » Alain Cavalier a d’ailleurs tourné des séquences d’Irène (2009) sur la plage de Trouville : « J’ai tourné une quinzaine de jours ici, pas loin

des Roches Noires…

Ma femme est décédée à quarante ans dans un accident de voiture et j’ai décidé de revisiter ma relation avec elle, une sorte d’enquête sur une femme aimée, avec son mys- tère et sur notre rapport. »

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Alain Cavalier © Cath. Faux Pierre Bergé et Alain Cavalier © Cath. Faux

Macha Méril © Cath. Faux

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Trouville-sur-Livres

Le Salon du Livre de novembre

13 Des auteurs régionaux comme

Isabelle Bournier étaient aussi au Salon du livre. Directrice culturel- le et pédagogique au Mémorial de Caen, auteur de documen- taires, elle a publié chez Caster- man, l’Atlas de la Seconde guerre mondiale, en 2006, La grande en- cyclopédie de la paix en 2007, Des hommes dans la Grande Guerre il- lustré par jacques Tardi en 2008 et Des hommes dans la guerre d’Algérie (illustrateur jacques Ferrandez) en 2010.

Un pôle consacré « Au livre dans tous ses états » a accueilli des auteurs de carnets de voyages.

Elsie Herberstein a déjà publié plusieurs carnets de reportages sur l’Afrique du Sud, le Tibet, Zanzibar, le Cambodge, Sète, Alger et les sans-abri (chez Albin Michel, le Seuil et jalan publi- cations). Elle a participé à des documentaires sur la Namibie et le Guatemala, diffusés sur les chaînes Arte, Voyage et Travel Channel. Elle venait présenter

Saint-Valery-en-Caux, les hom- mes et la mer’, une série de cro- quis et de textes écrits à partir d’entretiens recueillis auprès des habitants, qui permet une dé- couverte historique et contem- poraine de la ville. Des rencon- tres avec tous ceux qui ont une activité et une passion liée à la mer, d’anciens marins-pêcheurs, commerçants mais aussi des jeunes, agents portuaires, pom- piers sauveteurs, bénévoles de la SNSM ou dans les associations de réinsertion.

jean-Louis Ezine est écrivain et journaliste, son livre Les Taiseux (Editions Gallimard) est autobio- graphique, récit d’une enfance gâchée où le narrateur enfermé dans le trou noir du manque de père se remémore sa haine pour un beau-père alcoolique et rus- tre, qui battait sa mère…. une mère bientôt internée qui le met- tra sur la piste du père disparu.

Né jean-Louis Bunel (du nom de sa mère), en octobre 1948 à Cabourg, élevé à Lisieux sous le nom de jean-Louis Ezine, conformément à la volonté de son «beau-père», il est contraint d’endosser depuis l’âge de trois ans une identité qui n’est pas la sienne. Ce livre a fait l’objet de critiques enthousiastes.

Professeure de littérature, ro- mancière, Christine Montalbetti a présenté Le Cas Jekyll, une adap- tation pour le théâtre du livre de Robert Louis Stevenson Docteur Jekyll et Mister Hyde, une pièce interprétée par Denis Podalydès, sociétaire de la Comédie-Fran- çaise qui l’a aussi mise en scène, avec la complicité d’Emmanuel Bourdieu et d’Éric Ruf.

En parallèle, des conférences ont été organisées tout l’après-midi, jean-Paul Gourévitch a présenté ses travaux sur l’Afrique sur le thème de « la mémoire des indé- pendances africaines » et le di- recteur de la Comédie de Caen, Centre Dramatique National de Normandie, jean Lambert-Wild, qui est aussi écrivain a été inter- viewé sur ses livres et la place des auteurs au théâtre. Il a lu également un poème le spectre du printemps.

Pour la deuxième année, le Sa- lon a accueilli les auteurs d’un premier roman, des jeunes écrivains comme Nelly Alard (Gallimard), Hélène Grémillon (Plon), Marie Le Gall (Phébus) David Rochefort (Gallimard) ou encore judith Perrignon qui publie chez Stock son premier roman Les Chagrins, l’histoire d’une femme qui apprend qu’elle est née en prison pen- dant la détention de sa mère.

journaliste, judith Perrignon est déjà l’auteur de plusieurs essais et d’un livre sur les frères Van Gogh.

Des fidèles étaient présents, tels jérôme Garcin, François Bott, Hastaire ou René de Obal- dia qui a fait le 12 novembre à

19H au Salon des Gouverneurs une lecture avec des extraits de ses livres : Le Centenaire, les richesses naturelles, Exobio- graphie, Les Innocentines, et Fantasmes de demoiselles, un spectacle qui a été joué au Pe- tit Hébertot à Paris.

Antoine de Caunes est venu présenter son nouvel ouvrage, Le Dictionnaire amoureux du Rock (Plon).

Homme de télévision polyva- lent, acteur, il est aussi scéna- riste et réalisateur de cinéma.

Passionné de rock, créateur et animateur de l’émission Cho- rus, il a organisé et retransmis des concerts de rock filmés au Théâtre de l’Empire à Paris.

Le 8ème Salon du Livre s’est déroulé à Trouville le 13 novembre dernier au Casino Barrière de Trouville en présence d’une quarantaine d’auteurs.

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Isabelle Bournier © DR

Antoine de Caunes © DR

Christine Montalbetti © DR

Antoine de Caunes a longtemps participé à l’émission de variétés Les Enfants du rock.

jean-Paul Gourévitch © DR Le salon du Livre de Trouville.

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Expositions

à ne pas manquer à Trouville

Après des études de photographie et d’architecture, Benoît Delomez oriente son travail vers la photographie contemporaine, il « réaménage le réel », utilise des techniques mixtes, miroir, résine, et les photos prises par l’intermédiaire d’un cube miroir modifient le point de vue.

Béatrice Esnée a choisi de prendre des clichés toujours au même endroit, saisir la lumière à différents moment de la journée, ici un centre commercial, un non-lieu qui laisse le champ libre à l’imagination.

Thierry Farcy a une formation de médecin, sa vision du

monde est imprégnée de cet univers, dans ses dessins, il est question de formes étranges, de biologie et d’anatomies microscopiques, il a choisi de présenter des extraits de cette série.

Bénédicte Hébert présente des clichés extraits d’un journal intime commencé aux Etats-Unis : l’appareil photo se substitue à la caméra vidéo, un séjour de plusieurs mois à New-York lui a permis de redécouvrir des œuvres de photographes américains, et ces grandes villes, lieux de rencontres éphémères qui conduisent à des photos prises à la dérobée ou dans l’urgence.

Yves Ledent avait en mémoire les Etudes de Leonard de Vinci, et après avoir observé des peintures au Musée des Beaux- Arts d’Alençon, il se souvient du drapé, un motif récurrent aux XVIIème et XVIIIème siècles….

Il réalise alors des dessins au stylo bic noir, un choix délibéré et loin d’être innocent puisqu’il s’oppose-de par sa modernité- au classicisme du drapé des siècles précédents.

Les photos de Denis Prunier tournent autour des jeux d’éveil, une photo représente les tours jumelles de New-York, ces tours d’apparence si fragile et qui menacent de s’écrouler.

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PRÉFET DE LA RÉGION BASSE-NORMANDIE Direction régionale des affaires culturelles

ARTOTHÈQUEDECAEN FRACBASSE-NORMANDIE DEBAR DELAUNAY DELOMEZ ESNÉE FARCY FROMENTIN HÉBERT LECŒUR LEDENT MOTIN PACÉ PELLOUIN PORTIER PRUNIER QUERBÈS SCHOUMAN WEYD

réseau d’espaces art actuel

en collèges et lycées de Basse-Normandie

PANORAMA

e x p o s i t i o n d ’ a r t c o n t e mp o r a i n

22 oct > 19 déc 2010

musée villa Montebello - Trouville/Mer

affichePanorama2010.indd 1 22/09/2010 09:52:22

Trouvillais d’adoption depuis une trentaine d’années, grand collection- neur, ami des plus grandes familles circassiennes, Didier Richard est aus- si photographe passionné, écrivain et conférencier.

L’année croisée 2010 de la France en Russie et de la Russie en France est pour lui l’occasion de rendre hommage aux circassiens de l’ex- Union soviétique, sous la forme d’un ouvrage, riche d’une iconographie exceptionnelle et souvent inédite : Le cirque russe en France, paru aux Editions Edite, agrémenté d’une quarantaine d’illustrations originales de Paule Garrigue.

Paule Garrigue nous livre un florilège d’affiches originales: Cirque National Alexis Gruss, Arlette Gruss, Cirque

d’Hiver Bouglione, Alexandre Roma- nès, Festival International de Monte Carlo, Festival International de Mas- sy. Elle puise son inspiration chez les plus grands, à l’instar de l’affiche dessinée pour le Cirque Pauwels.

Nous y trouverons également la cé- lèbre création de Savignac pour le 4ème Festival du Cirque de Demain en 1980, sans cesse déclinée depuis.

C’est une occasion unique de dé- couvrir une cinquantaine d’œuvres qui sont essentiellement des pas- tels ; l’original de la tempera ayant servi de couverture au livre Le cirque russe en France ; ainsi qu’une fres- que en cinq panneaux des Litsedeï, clowns de Saint Pétersbourg, expo- sée en 1995 au Théâtre du Ranelagh à Paris.

L’affiche de l’exposition est un hommage au regretté Alfred Pauwels, inoubliable auguste et chef d’une si grande et belle fa- mille. Les trois mouettes voletant autour de lui sont là pour rappeler que Trouville aime le vrai cirque.

Souvenons-nous de la Nuit des fu- nambules immortalisée par Savignac.

Souvenons-nous également des Tigres sur la plage : André-joseph Bouglione et son épouse Sandri- ne nous firent une démonstration éblouissante de ce que l’on peut obtenir de fauves à force de pa- tience et d’amour.

Du 6 décembre 2010 au 16 janvier 2011 Hôtel de Ville

Une exposition d’Art Contemporain au Musée Villa Montebello

Avec le concours de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie et le Rectorat de l’Académie de Caen, le Musée Montebello présente jusqu’au 19 décembre 2010, une exposition d’art contemporain « PANORAMA », qui est l’exposition inaugurale du réseau d’espaces art actuel en collèges et lycées de Basse-Normandie.

Ce réseau permet depuis quatorze ans aux Ministères de l’éducation et de la culture de collaborer.

Dix-sept artistes contemporains qui vivent et travaillent dans la région et deux institutions culturelles, le FRAC (Fonds régional d’art contemporain) de Basse-Normandie et l’Artothèque de Caen exposent leurs œuvres au Musée (dessins, affiches sur toile, photographies, autoportraits). Avec des équipes éducatives associées au choix des artistes, la démarche – de par sa vocation culturelle- permet de tisser des liens entre les jeunes et les créateurs dont les œuvres sont exposées et diffusées ensuite dans une cinquantaine d’établissements scolaires de Basse-Normandie qui disposent de galeries d’art contemporain. Des ateliers de rencontre et de médiation seront organisés au sein de l’exposition, en direction des élèves du 1er et du second degré.

Une exposition qui présente un « Panorama » éclectique

L’artothèque de Caen (qui a été créée en 1986 à l’initiative de la ville) invite chacun à emprunter des œuvres d’art, tout comme on emprunte des livres dans une bibliothèque. Soutien à la création contemporaine, centre de ressources, elle programme plusieurs expositions par an.

L’artothèque présente au Musée des autoportraits de Romain Opalka, artiste Polonais, des photos réalisées entre 1972 et 2000 qui permettent de ressentir l’écoulement du temps passé.

Le Fonds régional d’art contemporain de Basse- Normandie présente trois œuvres

intitulées « Dans le mur », des murs qui servent de décor de vie quotidienne : maison, prison ou métro. Ainsi les fenêtres des façades d’une maison, photographiée par Valérie jouve, où la présence humaine s’efface et met en valeur l’architecture.

21 octobre -19 décembre 2010 / Musée Villa Montebello - 64, rue Général Leclerc > 02 31 88 16 26

Au cirque

avec Paule Garrigue Catalane d’origine, Paule Garrigue poursuit sa formation à l’Académie de la Grande Chaumière à Paris. Dès les années 1980, elle accroche ses premières toiles aux cimaises de galeries parisiennes de renom et au Salon d’Automne de Paris dont elle devient sociétaire en 1986.

Avec la famille Pauwels, Paule Garrigue rencontre le cirque, on peut parler d’une révélation. Madona Bouglione lui ouvre grand les portes de son Théâtre du Ranelagh où officient les Litsedeï. Grâce à Popov, à Alexandre Romanès, à Annie Fratellini, à Alexis Gruss, aux Mikos et autres Housh Ma Housh, elle entre dans le cercle fermé des plus grands noms du cirque. Discrètement assise au bord des pistes les plus prestigieuses du monde, elle traque la pose suggestive, le détail caractéristique pour mettre en lumière l’essence d’un personnage, restituant ainsi un monde en éternel mouvement. Son œuvre est représentée dans les collections de la Bibliothèque nationale de France et du Musée de l’éventail.

14

DR

jusqu’au 14 novembre : tous les jours sauf le mardi > 11h-13h / 14h-18h / du 15 novembre au 19 décembre : vendredi-samedi-dimanche > 11h – 13h / 14h – 18h

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16 17 Quel est le but du Maître Ver-

rier ?

La restauration est une chose im- portante mais la création aussi et un Maître Verrier doit marquer son temps du mieux qu’il le peut.

Toutefois, sur des vitraux en res- tauration, il se doit de respecter dans les plus petits détails le travail d’origine. Son but est de préserver les vitraux, en utilisant des techniques réversibles dans le temps.

Quelle différence de travail vous frappe-t-elle entre le 16ème et le 19ème siècle ?

La peinture au 16ème siècle est plus travaillée, il y a des détails incroyables et le peintre maître verrier cache des symboles quel- ques fois surprenants. Le plomb utilisé par exemple, tout en res- tant sensiblement le même, n’était pas laminé au 16è siècle, donc plus irrégulier. Au 19ème siècle, on utilise les mêmes tech- niques avec un peu moins de détail. Il s’agit néanmoins d’un travail tout à fait remarquable.

Pour la restauration de vitraux anciens, à quoi sert le « plomb de casse » ?

Le plomb de casse sert à relier la pièce cassée pour reconstituer les pièces originales.

Pourquoi l’acide fluoridrique ? Cela devient très technique ! Le rôle de l’acide est de « manger » la partie de verre supérieure du verre plaqué. Une fois cette par- tie supprimée, le peintre verrier peut accentuer une certaine pro- fondeur en jouant avec les deux couleurs naturelles du verre. Le verre plaqué se compose de trois couches : il y a une couleur identique à la surface, des deux côtés et une couche de couleur au centre.

Quels sont les types de pein- ture utilisés en vitrail ?

Les peintures utilisées sont la gri- saille, l’émail et le jaune d’argent.

Toutes sont composées d’oxy- des végétaux et métalliques qui se diluent à l’eau ou au vinaigre.

La peinture s’applique à la surfa-

ce du verre à l’aide de différents pinceaux , puis on chauffe à 680°

très exactement. Le temps de cuisson est de 2H30, le four reste fermé et ne sera ouvert qu’après être redescendu à 50 °.

Combien de temps peut tenir une pièce une fois restaurée ? Une pièce restaurée tient indéfi- niment dans le temps et un vitrail a une espérance de vie de 60 à 110 ans en moyenne selon sa po- sition, un vitrail tient plus long- temps dans une habitation que dans une église. Le fragment le plus ancien a été retrouvé en Al- lemagne : il date du 9ème siècle.

Combien de temps faut-il pour former un Maître Verrier ? Un Maître Verrier est ainsi appelé après 10 ans de pratique. Sa for- mation se prolonge tout au long de sa carrière car nous voyons évoluer des techniques différentes dans notre parcours profession- nel.

Les journées du Patrimoine

Retour sur les vitraux d’exception de l’Eglise St Michel

Lors des journées du Patrimoine, samedi 18 sep- tembre, Cyril Gouty, Maître Verrier à Touques, artisan d’art, présentait au public le travail remar- quable de restauration de deux vitraux de l’église Saint-Michel d’Hennequeville. Cette église rurale du Pays d’Auge construite entre les XIIè et XIVè siè- cles possède à l’intérieur du baptistère des vitraux qui datent du 16ème siècle et du 19ème siècle.

Congrès des Chevaux Territoriaux

Retour sur la 8

ème

édition

E n t r e t i e n

Ces vitraux non religieux ont été insérés dans des médaillons de forme rectangulaire. Leur origine reste incertaine, l’on suppose qu’ils proviennent d’un don de particuliers ou bien même récu- pérés dans un château. La partie datée de 1578 et 1586 n’est pas signée, mais il serait intéressant de pouvoir retracer son origine,

par le biais des armoiries ou l’aide d’un héraldiste.

Cyril Gouty a passé un mois, avec l’aide de deux compagnons à la restauration de ces vitraux.

La différence entre les vitraux du XVIème et du XIXème siècle provient de la qualité du plomb, beau- coup plus fin et léger au XVIème siècle. Le dessin du vitrail se fait

alors sur du papier fort qui pèse entre 165 et 200 grammes. Une fois le motif dessiné, le but du Maître Verrier est d’intégrer les pièces en confondant les lignes de plomb, avec une soudure à l’étain qui -au fil du temps- prend la couleur du plomb.

Pour en savoir plus sur les techniques de réalisation des vitraux : www.ateliergouty.com 16

Le Congrès confronte chaque an- née les expériences de communes de France et d’Europe qui utilisent les services des chevaux pour les tâches de collecte de verre, de dé- bardage ou de ramassage scolaire.

Trouville figure parmi les premières à avoir mis en place un service hip- pomobile pour le ramassage du tri sélectif en 2000. Depuis, plus d’une centaine de villes ont adopté cette formule écologique et économi- que. Le transport à cheval appor- te une valeur environnementale forte, un contact avec les chevaux de traits pour les habitants et une valorisation des races régionales de chevaux dans leur travail quoti- dien. Il favorise aussi la disparition des nuisances sonores matinales, suscite l’intérêt des riverains et va- lorise les emplois.

Cette année Trouville a renouvelé ses équipements : une nouvelle voiture a été livrée à point nommé

la veille même du démarrage du Congrès.

Lasso du jardin, le fameux che- val meneur, accompagnera les agents chargés de le diriger dans de meilleures conditions puisque cette voiture comporte un toit. Ils seront ainsi à l’abri des intempéries et installés plus spacieusement.

D’autant qu’à cette voiture on peut atteler un deuxième cheval.

La création d’un Centre de forma- tion sur l’hippodrome de Clairefon- taine devrait permettre d’améliorer le nombre de meneurs de chevaux territoriaux.

Le développement aujourd’hui de plus en plus rapide des services hippomobiles (des grands groupes comme Veolia proposent des servi- ces de voirie ou de transport avec des équidés) et les centaines de haras présents dans la région justi- fient la création de ce centre dont

l’objectif théorique est de former 300 meneurs sur dix ans. Il regrou- pe des écuries, des salles et des équipements de premier plan, un hébergement pour des stagiaires.

A l’issue du Congrès, les mem- bres de la Commission Nationale ont également envisagé de créer une association régie par la loi du 1er juillet 1901 afin d’aider les col- lectivités territoriales à mettre en place un projet hippomobile et de mutualiser et partager leurs expé- riences. Les collectivités comme les Etablissements Publics pourront faire partie de cette association.

En 2014, la Basse Normandie ac- cueillera les jeux équestres mon- diaux, une bonne opportunité de promouvoir aussi des emplois

‘verts. Rappelons que Trouville est le siège national de la Commission de développement des chevaux territoriaux.

Le huitième Congrès des Chevaux Territoriaux s’est déroulé pour la première fois sur l’hippodrome de Clai- refontaine dans les locaux du nouveau Centre de formation des meneurs et des chevaux territoriaux, les Samedi 23 et Dimanche 24 octobre 2010.

Les vitraux de l’Eglise St Michel d’Hennequeville

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Développement Durable

Retour sur les journées cinématographiques sur l’environnement

18

Après avoir abordé des thèmes tels que le réchauffement de la planète, l’eau et les réfugiés climatiques, cette année trois journées de projection - de do- cumentaires et de longs mé- trages- ont permis à un jeune public mais aussi à des adultes d’approfondir leur réflexion sur les enjeux de l’environnement et les problèmes de l’alimenta- tion et de l’agriculture.

Les écoles de Trouville, les ly- cées de Deauville et Honfleur avaient répondu favorablement à cette initiative.

Des professionnels de l’environ- nement et du cinéma étaient présents, les consultants et conseillers techniques Guillau-

me Llorca et Cyril Deshayes ont animé un débat sur les dangers des pesticides et les dégâts oc- casionnés sur la santé après la projection du film de jean-Paul jaud « Nos enfants nous accu- seront ».

Le court-métrage Bio attitude sans béatitude a été suivi d’un débat avec un agriculteur pro- ducteur de produits bio Didier De la Porte et un apiculteur de Villers-sur-mer, Philippe Gilles a évoqué le film sur les causes de la disparition progressive des abeilles en Europe et aux Etats- Unis.

Une projection du documentai- re Le monde selon Monsanto a permis aux lycéens de se pen-

cher sur le rôle et l’influence de multinationales comme Mon- santo, une firme qui a accu- mulé des procès en raison de la toxicité de ses produits mais qui détient la majorité des bre- vets relatifs aux cultures de soja, maïs, colza et coton

t r a n s g é n i - ques.

La quatrième édition d’ « Ecran sur notre environnement » s’est déroulée au Casino Barrière du 20 au 22 octobre.

19 La société Profil Armor spécialisée

dans la réalisation de travaux en hauteur a été mandatée pour cet- te campagne de stérilisation.Pour sa mise en œuvre, il a été deman- dé aux propriétaires de se signaler en mairie et de signer un coupon d’autorisation d’accès aux toits.

Grâce à cela, plus de 340 autori- sations nous ont été données.Ce qui a permis la stérilisation de 630 œufs.

Comment s’est déroulée cette opération ?

Cette année, la ville a été divisée en 6 secteurs d’intervention : - secteur du CASINO : 67 nids - secteur de l’AQUARIUM : 30 nids - secteur de la MAIRIE : 87 nids - secteur de l’EGLISE NOTRE DAME : 34 nids

- secteur du HAUT TROUVILLE : 29 nids

- secteur des BERGES : 36 nids La stérilisation des œufs a été réalisée en deux passages : le premier du 10 au 20 mai (sur 8 jours) et le second du 1er au 4 juin. Cette intervention a consisté à badigeonner sur les œufs un mélange de formol et d’huile pour les empêcher d’éclore. Les oiseaux continuent de couver leurs œufs sans en pondre d’autres.

Bilan de la campagne de stérilisation des œufs de goélands argentés

Une action contrôlée

- Par l’Etat

Toutes les espèces de goélands sont protégées (argentés, bruns et marins) et la mairie a demandé au Ministère de l’Ecologie, de l’Ener- gie, du Développement durable et de la Mer une autorisation pour pouvoir stériliser les œufs de goélands argentés, espèces la plus nom- breuse à Trouville sur mer. Il est donc strictement interdit de stériliser les œufs de goélands bruns et marins.

Le goéland est une espèce protégée par arrêté du 17/04/1981 modi- fié le 3/05/2007 et ’à ce titre il est interdit : la destruction ou l’enlève- ment des œufs et des nids, la destruction, la mutilation, la capture ou l’enlèvement, la naturalisation et qu’ils soient vivants ou morts, leur transport, leur colportage, leur utilisation, leur mise en vente, leur ven- te ou leur achat.

- Par un expert ornithologue

Depuis 2005, une association ornithologique le Groupe Ornithologi- que Normand (GONm) suit les populations de goélands à Trouville sur mer. Ce suivi a permis de localiser les nids de goélands bruns et marins et d’éviter la stérilisation de ces espèces. Un comptage a lieu avant le 1er passage, entre les 2 passages et à la fin de la campagne. Ainsi, le nombre de nichées (œufs éclos malgré la stérilisation) et le suivi sur les goélands marins sont bien pris en compte.

Participation financière de la ville

En parallèle à cette initiative, la Commune de Trouville-sur-Mer a souhaité subventionner à hau- teur de 30%, la mise en place de dispositifs anti-volatiles (filets, pics, …). Les goélands nichent de façon systématique sur cer- tain toit, l’installation d’un dis- positif de protection peut em- pêcher la construction d’un nid.

Il est conseillé dans ce cas de prendre contact avec une en- treprise de couverture spéciali- sée qui proposera le dispositif le plus adéquat à la forme de la toiture.

Durant les mois de mai et juin, la première campagne de stérilisation des œufs de goélands argentés a eu lieu à Trouville sur mer.

Quel bilan peut-on en tirer aujourd’hui ?

Pour tous renseignements :

Service Développement Durable et Accessibilité : 02.31.14.41.41 Le film de Coline Serreau Solutions loca-

les pour un désordre global a clôturé la manifestation avec les commentaires de Catherine Renault, chef monteuse et Cyril Dion, directeur de l’ONG association Co- libris, consultant sur le film. Pendant trois ans, Coline Serreau a sillonné le monde (France, Inde, Maroc, Ukraine et Brésil) afin de découvrir des systèmes de production agricole capables de garantir une sécu-

rité alimentaire et de contribuer à l’amélioration de notre santé.

Des paysans sans terre du Brésil aux fer- miers Bretons, des paysans de l’Inde aux agronomes du Gard, elle est allée à la rencontre d’agriculteurs, d’agronomes, et d’économistes qui ont chacun, élaboré des solutions. Un film concret qui donne envie de réagir et de consommer mieux.

Cyril Dion - © DR

Campagne de sensibilisation

Afin de sensibiliser les usagers sur les bons comportements à adopter (fermeture des sacs poubelles, interdiction de nour- rir les oiseaux*…), la ville va mettre en place un jalonnement de panneaux d’informations.

*Règlement Sanitaire Départe- mental : article 120

« il est interdit de jeter ou dépo- ser des graines ou nourriture en tous lieux publics pour y attirer les animaux errants, sauvages ou redevenus tels »

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Développement Durable

Un nouveau balisage des sentiers de randonnée

La Commune de Trouville sur mer a mis en place deux itinéraires de randonnée pédestre sur son territoire.

Itinéraire bleu : 7,4 km (balisage bleu) Itinéraire jaune : 11 km (balisage jaune) Créés en 2004, le balisage et la signalé- tique sont devenus obsolètes et posent quelques problèmes d’orientations aux usagers. Le renouvellement du fléchage invite à une réflexion globale quant au maintien d’un tel support directionnel fait de matières non dégradables et donc non respectueuses de l’environne- ment. C’est pourquoi, la Ville s’est tout naturellement rapprochée de la Fédéra- tion Française de Randonnée Pédestre (FFRP) pour apporter son soutien et son expérience de terrain dans ce projet.

Quartier Bonsecours > Nouveau Monde Lundi, mercredi, vendredi et samedi matin Tous les jours en juillet et août

Quartier des Epines > Parc Cordier

> Hautpoul > Hennequeville Bas Mardi et vendredi matin

Quartier Hennequeville haut Lundi et jeudi matin

Dans un souci d’hygiène et de propreté, les sacs doivent être déposés devant votre domicile 2 heu- res maximum avant la collecte, ou, en cas d’empê- chement, être déposés dans les containers prévus à cet effet si le quartier en est doté.

Une distribution de sacs poubelle a lieu tous les 6 mois sur le parking face à la mairie. Possibilité d’aller en chercher directement aux services tech- niques toute l’année (02.31.14.41.71).

Les déchets ménagers

Les encombrants

Evacuation réalisée par Place Nette sur rendez-vous du lundi au vendredi au 02.31.87.34.43 (dons acceptés).

Gestion et valorisation des déchets à Trouville-sur-Mer

Les gravats

Possibilité d’intervention des services techniques sur demande au 02.31.14.41.71.

Intervention le mardi uniquement. Prévenir 24h à l’avance. Service gratuit jusqu’à 0.5 m3.

HORS GRAVATS D’ENTREPRISES.

Les déchets verts et élagage

Possibilité d’intervention des services techniques sur demande au 02.31.14.41.71.

Intervention les lundis et mercredis uniquement.

Prévenir 24h à l’avance.

Service gratuit jusqu’à 2 m3 (au-delà se référer aux tarifs municipaux).

Merci de mettre les déchets en sacs et de ficeler les branchages en fagots.

HORS DECHETS D’ENTREPRISES.

Rappel :

Il est strictement interdit de déposer sauvagement vos dé- chets verts sur les trottoirs ou sur la voirie sous peine de poursuites.Les containers disposés en ville sont uniquement réservés aux ordures ménagères.

Le Tri des déchets

Deux types de conteneurs sont disponibles :

- Un conteneur pour le verre tels que pots, bocaux, bouteilles, … (les couvercles métalliques de bocaux sont à déposer dans l’autre conteneur).

- Un conteneur pour les autres emballages recycla- bles et papier soit :

l bouteilles et flacons en plastique AVEC leurs bou- chons : emballages cosmétiques, huile, bouteilles d’eau, …

l emballages métalliques : bidons de sirop, boîtes de conserve, cannettes, boîtes de thé, …

l journaux, magazines, prospectus, papiers graphi- ques, livres, courriers, …

l cartonnettes, cartons, briques alimentaires, … A mettre dans les ordures ménagères : Barquettes, pots (yaourts, crème, …), sacs plastiques, polystyrène, boîtes contenant des restes alimentaires, …

Des sacs de tri, une carte et un mémo des consignes de tri sont disponibles gratuitement à la mairie.

Le tri des déchets (ou collecte sélective) à Trouville-sur-Mer se fait en apport volontaire aux différents points de collecte et dans les déchèteries. Les points recyclage et les déchèteries sont gérés par la Commu- nauté de Communes Cœur Côte Fleurie (02.31.88.54.49).

Les déchèteries

TOUQUES > chemin du Roy – 02.31.87.24.36

Lundi, mercredi et vendredi : 14h / 18h Mardi et jeudi : 9h – 12h

Samedi : 10h – 12h et 14h – 18h

VILLERS-SUR-MER

Route d’Auberville (RD 513) – 02.31.88.16.32

Du lundi au samedi : 9h – 12h et 14h – 17h

VILLERVILLE

chemin de la mare aux guerriers – 02.31.87.30.94

Lundi, mercredi et vendredi : 9h – 12h Mardi et jeudi : 14h – 18h (du 15/04 au 15/09) ou 14h – 17h (du 16/09 au 14/04) Samedi : 10h – 12h et 14h – 18h

Dimanche : 10h – 12h (uniquement du 15/04 au 15/09)

Carte d’accès :Pour utiliser les services des déchèteries, une carte d’accès vous sera délivrée sur présentation d’un justificatif de domicile. Celle-ci est faite sur place par le gardien de la déchète- rie et vous donne accès aux 3 déchèteries de la Communauté de Communes Cœur Côte Fleurie.

En tant que particulier, le service de déchèterie est gratuit quel que soit l’apport.

Les professionnels sont, eux, soumis à une redevance spécifique. Une carte peut être délivrée sous condition de présentation d’un extrait KBIS.

l CENTRE VILLE

Lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h30 à 13h.

Collecte de cartons auprès des commer- çants : mardi et vendredi de 14h à 17h Rues desservies : rues Général de Gaulle, Boulevard Fernand Moureaux, rue des Bains, rue Paul Besson, rue Victor Hugo, rue de Paris, rue de la plage, boulevard de la Cahotte et place Foch.

l QUARTIER DES EPINES

1er mercredi du mois de 9h30 à 13h Rues desservies : rue d’Aguesseau, rue du Manoir, avenue du Commandant Charcot, rue Eugène Boudin et rues avoi- sinantes.

l QUARTIER RENÉ COTY / NOUVEAU MONDE

2ème mercredi du mois de 9h30 à 13h Rues desservies : Boulevard d’Hautpoul, avenue d’Eylau, avenue du parc d’Haut- poul, avenue des cèdres, avenue des Longs Buts, avenue du Parc Cordier, ave- nue Marcel Proust et rues avoisinantes.

Les chevaux

Depuis 2000, le service des chevaux territoriaux collecte les bouteilles plastique et verre ainsi que les piles, cagettes et cartons des particuliers et des commerçants lors de tournées régulières :

Secteur du lundi (passage d’un véhicule) : - Le Pré Clair

- Le Clos des Oiseaux - La Cité jardins - Les Tamaris

- Le Clos d’Aguesseau Secteur du mercredi : - Les Bruyères

- Chemin des Aubets - Chemin des Bruyères - Chemin de la Maison Salée - Chemin du Bas Couyère aux Creniers

- Chemin du bas Couyère au Sémaphore

- Ancienne route de Villerville (des Aubets aux Closages)

Secteur du jeudi :

- Les aubets /- Résidence les aubets - Lotissement F. Duriez - Les petites delles - Les closages

- Chemin de la mare aux guerriers - Ancienne route de Villerville l A HENNEQUEVILLE

Depuis avril 2009, un baudet du Poitou, Octane du Parc, collecte les bouteilles auprès des particuliers.

Merci de bien vouloir déposer vos bouteilles en verre et en plastique devant votre domicile avant 9h.

Gestion et valorisation des déchets à Trouville-sur-Mer

PENSEZ AUX DECHETERIES POUR DEPOSER GRATUITEMENT VOS DECHETS DE FERRAILLES, TEXTILES, CARTONS, DECHETS DANGE- REUX, DECHETS VERTS (Attention : pas de branchages à Touques), ENCOMBRANTS, GRAVATS, APPAREILS ELECTRO-MENAGERS, TU- BES NEON, AMPOULES BASSE CONSOMMATION, PILES, …

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Références

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