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RAPPORT DE FIN DE TRAVAUX. du forage AEP de GONDRIN (32)

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(1)

BRGM

RAPPORT DE FIN DE TRAVAUX du forage AEP de GONDRIN (32)

n» 953-3X-0016

par

F. BEL

87 SGN 694 MPY

Septembre 1987

BUREAU

DE

RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL Service Géologique Régional Midi-Pyrénées

avenuePierre-Georges-Latécoère - 31400 TOULOUSE -Tél.: 61.52.12.14

BRGM

RAPPORT DE FIN DE TRAVAUX du forage AEP de GONDRIN (32)

n» 953-3X-0016

par

F. BEL

87 SGN 694 MPY

Septembre 1987

BUREAU

DE

RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL Service Géologique Régional Midi-Pyrénées

avenuePierre-Georges-Latécoère - 31400 TOULOUSE -Tél.: 61.52.12.14

(2)

RESUME

Le forage de Gondrin (32) a été réalisé du 12 août au 2 octobre 1987 pour le compte du Syndicat mixte de Recherche d'eau du Nord-Ouest du Gers (maître d'ouvrage), la DDAF de Auch étant maître d'oeuvre et le BRGM de Toulouse conseiller technique. Les travaux ont été exécutés par l'entreprise Intrafor-Cofor.

Le forage a atteint la profondeur totale de 728 m. Il a traversé la molasse tertiaire jusqu'à 610 m, les sables infra- molassiques (aquifère) de 610 à 692 m et les calcaires (Lias probable) de 693 à 728 m.

La chambre de pompage a été tubée en JíT 16" (380 mm)

jusqu'à 198 m. La colonne de production, de 178 m à 602 m est en Jèr

9"5/8 (240 mm). La crépine, de 580 m à 690 m, est de type Johnson en acier inox 304, renforcée (pression de 40 bars), slot 50 (1,25 mm

d'ouverture). Se nominal 6" (152 mm). Un massif de gravier de 5 m3 (1,4

X 2,5 mm) de type Silacq a été mis en place à l'aide d'un cross over tool. Le développement a été facilité par l'utilisation d'une boue biodégradable de type foragel lors de la foration des sables.

Le niveau de l'eau s'est stabilisé à la profondeur de -73 m/sol, soit à la cote -h38 m NGF (cote/sol du forage : -nlll m NGF).

L'essai de pompage réalisé au débit maximum de la pompe disponible (pompe je'lO") a donné un débit de 140 m3/h pour 37 m de rabattement (niveau dynamique à -110 m/sol), c'est à dire avec un

di" ' "

-

-

^

-'.

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, ,

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d^bit spécifique de 3,7 m3/h/mètre. La transmissivité est de 2.10 L'analyse chimique complète de type 1, effectuée par le Laboratoire Départemental de l'Eau de Toulouse, montre que l'eau est peu minéralisée (résidu sec de 198 mg/1) et naturellement potable.

Seule la teneur en fer (0,4 mg/1) est supérieure aux normes admises (0,2 mg/1), ce qui nécessitera une aération de l'eau pour faire précipiter cet élément. Par contre l'eau ne contient ni sulfures (pas d'odeur de SH2) ni fluor.

L'aquifère étant protégé par 600 m de marnes imperméables, les risques de pollution sont nuls et il n'y a pas lieu de mettre en place un périmètre de protection autre que la clôture habituelle autour des installations de pompage.

RESUME

Le forage de Gondrin (32) a été réalisé du 12 août au 2 octobre 1987 pour le compte du Syndicat mixte de Recherche d'eau du Nord-Ouest du Gers (maître d'ouvrage), la DDAF de Auch étant maître d'oeuvre et le BRGM de Toulouse conseiller technique. Les travaux ont été exécutés par l'entreprise Intrafor-Cofor.

Le forage a atteint la profondeur totale de 728 m. Il a traversé la molasse tertiaire jusqu'à 610 m, les sables infra- molassiques (aquifère) de 610 à 692 m et les calcaires (Lias probable) de 693 à 728 m.

La chambre de pompage a été tubée en JíT 16" (380 mm)

jusqu'à 198 m. La colonne de production, de 178 m à 602 m est en Jèr

9"5/8 (240 mm). La crépine, de 580 m à 690 m, est de type Johnson en acier inox 304, renforcée (pression de 40 bars), slot 50 (1,25 mm

d'ouverture). Se nominal 6" (152 mm). Un massif de gravier de 5 m3 (1,4

X 2,5 mm) de type Silacq a été mis en place à l'aide d'un cross over tool. Le développement a été facilité par l'utilisation d'une boue biodégradable de type foragel lors de la foration des sables.

Le niveau de l'eau s'est stabilisé à la profondeur de -73 m/sol, soit à la cote -h38 m NGF (cote/sol du forage : -nlll m NGF).

L'essai de pompage réalisé au débit maximum de la pompe disponible (pompe je'lO") a donné un débit de 140 m3/h pour 37 m de rabattement (niveau dynamique à -110 m/sol), c'est à dire avec un

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d^bit spécifique de 3,7 m3/h/mètre. La transmissivité est de 2.10 L'analyse chimique complète de type 1, effectuée par le Laboratoire Départemental de l'Eau de Toulouse, montre que l'eau est peu minéralisée (résidu sec de 198 mg/1) et naturellement potable.

Seule la teneur en fer (0,4 mg/1) est supérieure aux normes admises (0,2 mg/1), ce qui nécessitera une aération de l'eau pour faire précipiter cet élément. Par contre l'eau ne contient ni sulfures (pas d'odeur de SH2) ni fluor.

L'aquifère étant protégé par 600 m de marnes imperméables, les risques de pollution sont nuls et il n'y a pas lieu de mettre en place un périmètre de protection autre que la clôture habituelle autour des installations de pompage.

(3)

sur le plan qualitatif (eau d'excellente qualité). De plus les prévisions géologiques se sont révélées exactes puisque les sables aquifères ont bien été rencontrés à la cote prévue, ce qui a permis d'effectuer la totalité des travaux dans le cadre budgétaire initial, sans aucun dépassement.

»

*

sur le plan qualitatif (eau d'excellente qualité). De plus les prévisions géologiques se sont révélées exactes puisque les sables aquifères ont bien été rencontrés à la cote prévue, ce qui a permis d'effectuer la totalité des travaux dans le cadre budgétaire initial, sans aucun dépassement.

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*

(4)

TABLE des MATIERES

Résumé

Table des matières Liste des figures

1 - Objectif et organisation des travaux

2 - Déroulement des opérations de foration 2.1 matériel utilisé

2.2 chronologie des opérations

3 - Coupe géologique

4 - Principales difficultés rencontrées 4.1 Perte totale de boue à 34 m

4.2 Vitesse de foration 4.3 Echantillonnage

5 - Observations sur les techniques utilisées à Gondrin 5.1 Cimentation avec l'aquifère en trou ouvert

5.2 Elargissage du trou au droit de l'aquifère avec un trépan extensible

5.3 gravillonnage avec un cross over tool

5.4 utilisation d'une boue biodégradable dans l'aquifère 6 - Qualité physico-chimique de l'eau

7 - Périmètre de protection

8 - Conclusion générale

TABLE des MATIERES

Résumé

Table des matières Liste des figures

1 - Objectif et organisation des travaux

2 - Déroulement des opérations de foration 2.1 matériel utilisé

2.2 chronologie des opérations

3 - Coupe géologique

4 - Principales difficultés rencontrées 4.1 Perte totale de boue à 34 m

4.2 Vitesse de foration 4.3 Echantillonnage

5 - Observations sur les techniques utilisées à Gondrin 5.1 Cimentation avec l'aquifère en trou ouvert

5.2 Elargissage du trou au droit de l'aquifère avec un trépan extensible

5.3 gravillonnage avec un cross over tool

5.4 utilisation d'une boue biodégradable dans l'aquifère 6 - Qualité physico-chimique de l'eau

7 - Périmètre de protection

8 - Conclusion générale

(5)

Fig. 1 : Localisation géographique du forage Fig. 2 : Emplacement du forage au 1/25 000

Fig. 3 : Carte des profondeurs des sables sous-molassiques (d'après

la géophysique)

Fig. 4 : Coupe technique du forage

Fig. 5 : Diagramme de l'essai par paliers Fig. 6 : Diagramme de la remontée de niveau

Fig. 7 : Diagramme Schoeller - Berkaloff de quelques eaux souter¬

raines de la région

En ANNEXE

1) Diagraphies et coupe géologique détaillée 2) Etude micropaléontologique

3) Etude palynologique

4) Essai de pompage (mesures)

Fig. 1 : Localisation géographique du forage Fig. 2 : Emplacement du forage au 1/25 000

Fig. 3 : Carte des profondeurs des sables sous-molassiques (d'après

la géophysique)

Fig. 4 : Coupe technique du forage

Fig. 5 : Diagramme de l'essai par paliers Fig. 6 : Diagramme de la remontée de niveau

Fig. 7 : Diagramme Schoeller - Berkaloff de quelques eaux souter¬

raines de la région

En ANNEXE

1) Diagraphies et coupe géologique détaillée 2) Etude micropaléontologique

3) Etude palynologique

4) Essai de pompage (mesures)

(6)

1 - OBJECTIF ET ORGANISATION DES TRAVAUX

1.1 - But du forage

Il est destiné à l'alimentation en eau potable des agglomérations de Gondrin et Eauze ainsi que des communes rurales environnantes dans le Nord-Ouest du département du Gers.

1.2 - Organisation des travaux

Le Maître d'ouvrage est le Syndicat Mixte de Recherche en Eau du Nord-Ouest du Département du Gers dont le siège est à la Mairie de Eauze (32) .

Le Maître d'oeuvre est la Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt du Gers à Auch.

Le projet a été élaboré par le Service Géologique Régional Midi-Pyrénées du BRGM à Toulouse, conseiller technique du maître d' oeuvre.

L'entreprise adjudicataire des travaux est la Société Intrafor-Cofor dont le siège est à Paris.

1.3 - Localisation des travaiix

Le forage est situé sur la bordure Nord-Ouest du départe¬

ment du Gers (voir cartes jointes).

Ses coordonnées sont (carte Eauze 3-4) : X = 430 04

y = 176 97

z = nJ 111 m (nivellement et rattachement au NGF en cours)

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1 - OBJECTIF ET ORGANISATION DES TRAVAUX

1.1 - But du forage

Il est destiné à l'alimentation en eau potable des agglomérations de Gondrin et Eauze ainsi que des communes rurales environnantes dans le Nord-Ouest du département du Gers.

1.2 - Organisation des travaux

Le Maître d'ouvrage est le Syndicat Mixte de Recherche en Eau du Nord-Ouest du Département du Gers dont le siège est à la Mairie de Eauze (32) .

Le Maître d'oeuvre est la Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt du Gers à Auch.

Le projet a été élaboré par le Service Géologique Régional Midi-Pyrénées du BRGM à Toulouse, conseiller technique du maître d' oeuvre.

L'entreprise adjudicataire des travaux est la Société Intrafor-Cofor dont le siège est à Paris.

1.3 - Localisation des travaiix

Le forage est situé sur la bordure Nord-Ouest du départe¬

ment du Gers (voir cartes jointes).

Ses coordonnées sont (carte Eauze 3-4) : X = 430 04

y = 176 97

z = nJ 111 m (nivellement et rattachement au NGF en cours)

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(7)

REGION MIDI-PYRENEÊS

position du forage de gondrin

(8)

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(9)

1.4 - Durée des travaux

Les travaux ont commencé le 12 août et se sont terminés le 2 octobre 1987. L'entreprise a travaillé à 3 postes y compris les week-ends.

1.5 - Prévisions géologiques

L'objectif géologique était l'aquifère des sables infra- molassiques que la géophysique pétrolière situe vers -600 m de profondeur (voir fig. 3) par rapport au niveau de la mer (NGF). La profondeur totale prévisionnelle du forage était donc de 700 m (cote sol V +110 m) .

Le forage a été implanté sur le flanc sud de l'anticlinal de Gondrin, dans une petite vallée.

Le niveau piézométrique était prévu, d'après la carte piézométrique existante, à la cote NGF +100 m, soit à -10 m de profondeur environ.

2 - DEROULEMENT DES OPERATIONS DE FORATION

2.1 - Matériel de foration utilisé

de :

Une foreuse SUPER-WILSON (poids total : 22 T.) équipée - un mât télescopique de 20 mètres

- capacité au crochet : 50 tonnes

- une pompe à boue MAREP 7" 1/4 x 14 de 350 CV

û

= 830

l/mn

à 150

bars

Q = 2350

l/mn

à 55

bars

- une pompe Wilson 6" x 12" de 130 CV

Q = 550 l/mn à 60 bars

Q

= 1550

l/mn

à 26

bars

- un bassin à boue de 24 m3 avec tamis vibrant et désableur

plus tout le matériel annexe (tiges, etc...).

1.4 - Durée des travaux

Les travaux ont commencé le 12 août et se sont terminés le 2 octobre 1987. L'entreprise a travaillé à 3 postes y compris les week-ends.

1.5 - Prévisions géologiques

L'objectif géologique était l'aquifère des sables infra- molassiques que la géophysique pétrolière situe vers -600 m de profondeur (voir fig. 3) par rapport au niveau de la mer (NGF). La profondeur totale prévisionnelle du forage était donc de 700 m (cote sol V +110 m) .

Le forage a été implanté sur le flanc sud de l'anticlinal de Gondrin, dans une petite vallée.

Le niveau piézométrique était prévu, d'après la carte piézométrique existante, à la cote NGF +100 m, soit à -10 m de profondeur environ.

2 - DEROULEMENT DES OPERATIONS DE FORATION

2.1 - Matériel de foration utilisé

de :

Une foreuse SUPER-WILSON (poids total : 22 T.) équipée - un mât télescopique de 20 mètres

- capacité au crochet : 50 tonnes

- une pompe à boue MAREP 7" 1/4 x 14 de 350 CV

û

= 830

l/mn

à 150

bars

Q = 2350

l/mn

à 55

bars

- une pompe Wilson 6" x 12" de 130 CV

Q = 550 l/mn à 60 bars

Q

= 1550

l/mn

à 26

bars

- un bassin à boue de 24 m3 avec tamis vibrant et désableur

plus tout le matériel annexe (tiges, etc...).

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(11)

2.2 - Chronologie des opérations

2.2.1 Avant-trou

Foré

jusqu'à

9 m en j»' 30"

et tube

en /0' 24"

(tôle roulée

soudée) avec cimentation de l'espace annulaire.

2.2.2 Chambre de pompage ;

Forée en>& 22" jusqu'à 203 m et tubée en J?i 16" jusqu'à 198 m, tubes API K55 (diamètre intérieur = 380 mm). La cimentation a été effectuée par l'entreprise de service S.A. P.S. de Toulouse par la méthode "inner-String" (injection par les tiges de forage posant sur un clapet à bille et sabot de cimentation) . 28 tonnes de ciment ont été injectées pour cimenter la totalité de l'annulaire (volume théorique : 25 T.).

2.2.3 Colonne de production :

Après 36 heures d'attente de prise de ciment on a procédé à la ref oration du clapet et du sabot de cimentation.

La foration a ensuite repris en .0^ 12" 1/4 jusqu'à 728 m.

En fait les calcaires ont été rencontrés à 692 m. S'ils ont été forés jusqu'à 728 m, ce qui peut paraître beaucoup, c'était dans l'espoir de les trouver fissurés et aquifères. En effet les sables infra- molassiques n'étaient pas apparus dans les cuttings lors de la foration (boue trop visqueuse ? mauvais échantillonage ?) et on doutait de l'existence de l'aquifère sableux infra-molassique.

On a ensuite procédé à un enregistrement des diagraphies différées par la Société Hydrolog (PS, Petite et Grande normales, gamma-ray, neutron et diametreur). Celles-ci ont montré l'existence de bancs de sables intercalés entre des bancs d'argiles entre 610 et 680 m. Il a alors été décidé d'équiper entièrement le forage malgré l'absence de sables dans les cuttings.

Le diametreur ayant montré 1'existence de couches

"d'argiles gonflantes" on a procédé à un contrôle du trou jusqu'à -600 m avant la descente du tubage J?r 9" 5/8. Celui-ci a été ensuite descendu sans aucun problème jusqu'à -602 m et cimenté avec 22 tonnes de ciment (cimentation avec inner-String par la Société SAPS de Toulouse à la vitesse de 500 l/mn, densité du ciment : 1,82, pression 500 PSI).

2.2 - Chronologie des opérations

2.2.1 Avant-trou

Foré

jusqu'à

9 m en j»' 30"

et tube

en /0' 24"

(tôle roulée

soudée) avec cimentation de l'espace annulaire.

2.2.2 Chambre de pompage ;

Forée en>& 22" jusqu'à 203 m et tubée en J?i 16" jusqu'à 198 m, tubes API K55 (diamètre intérieur = 380 mm). La cimentation a été effectuée par l'entreprise de service S.A. P.S. de Toulouse par la méthode "inner-String" (injection par les tiges de forage posant sur un clapet à bille et sabot de cimentation) . 28 tonnes de ciment ont été injectées pour cimenter la totalité de l'annulaire (volume théorique : 25 T.).

2.2.3 Colonne de production :

Après 36 heures d'attente de prise de ciment on a procédé à la ref oration du clapet et du sabot de cimentation.

La foration a ensuite repris en .0^ 12" 1/4 jusqu'à 728 m.

En fait les calcaires ont été rencontrés à 692 m. S'ils ont été forés jusqu'à 728 m, ce qui peut paraître beaucoup, c'était dans l'espoir de les trouver fissurés et aquifères. En effet les sables infra- molassiques n'étaient pas apparus dans les cuttings lors de la foration (boue trop visqueuse ? mauvais échantillonage ?) et on doutait de l'existence de l'aquifère sableux infra-molassique.

On a ensuite procédé à un enregistrement des diagraphies différées par la Société Hydrolog (PS, Petite et Grande normales, gamma-ray, neutron et diametreur). Celles-ci ont montré l'existence de bancs de sables intercalés entre des bancs d'argiles entre 610 et 680 m. Il a alors été décidé d'équiper entièrement le forage malgré l'absence de sables dans les cuttings.

Le diametreur ayant montré 1'existence de couches

"d'argiles gonflantes" on a procédé à un contrôle du trou jusqu'à -600 m avant la descente du tubage J?r 9" 5/8. Celui-ci a été ensuite descendu sans aucun problème jusqu'à -602 m et cimenté avec 22 tonnes de ciment (cimentation avec inner-String par la Société SAPS de Toulouse à la vitesse de 500 l/mn, densité du ciment : 1,82, pression 500 PSI).

(12)

^ . FIG.

4 : COUPE TECHNIQUE DU FORAGE AEP DE GONDRIN

(32)

BRGM

Cimenf

2¿/'/Í¿yi^/i¿¿y¿¿¿/U¿yU¿

J^ jli^y^

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(Co/onne. <it

production^

TuLa.ûe

i M"

(avant- trou)

liiWtati fitiamtlTi^ue.

Tubage ¡^-/g"C^So""^) (

cKdmire,

Je

pompa.je.)

Colonne de captage ;

^ Crépine, inex 3o4^

To¿Hsaif,rtnforc^

stotS<y (ouvtrture '

^/^'s^) 5

"7* o¿e- «ra.i'/'tr ca./ikre.'

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4 : COUPE TECHNIQUE DU FORAGE AEP DE GONDRIN

(32)

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Colonne de captage ;

^ Crépine, inex 3o4^

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(13)

2.2.4 Mise en place de la colonne de captage :

Après un arrêt de 8 jours pour prise du ciment et repos du personnel, on a procédé au reforage du sabot à bille et pose d'un bouchon de ciment entre 690 et 728 m de manière à pouvoir poser la crépine à -690 m.

On a ensuite procédé à l'élargissement du trou en ^ 14"

souf=: le sabot du tube JS 9" 5/8 entre 600 et 690 m. On a utilisé pour cela un trépan hydraulique extensible. Cet alésage a été fait en utilisant une boue biodégradable à base de foragel.

Cette opération d' elargissage avait 2 objectifs :

a) éliminer mécaniquement le cake très épais déposé sur les sables et décolmater ainsi la formation aquifère avant la mise en place du massif de gravier,

b) permettre de mettre en place un massif de gravier suffisamment épais autour de la crépine Jff 6" (épaisseur théorique du gravier 4" 1/2 soit 11,5 cm) .

La colonne de captage Sff 6" nominal mise en place est composée de la manière suivante :

- un tube décanteur de 6 m à la base entre 684 et 690 m,

- 74 m (14 éléments vissés de 6 m) de crépine Johnson renforcée (40 bars), slot 50 (1,25 mm d'ouverture) entre 610 et 684 m, - 30 m de tube plein entre 580 m et 610 m servant de réserve de

gravier

(20 m

télescopés

dans

le tube

jB^ 9"

5/8).

L'ensemble est du même grade d'acier (inox 304). La crépine a été posée sans liner hanger (non accrochée et posée sur le fond).

2.2.5 Gravillonnage :

Un massif de gravier filtrant type silacq, calibré 1,4 x 2,5 mm, a été ensuite mis en place à l'aide d'un "cross over tool" et d'un packer descendus avec les crépines (raccord à gauche). Cette opération a été exécutée par l'entreprise S.A. P.S. Le volume théorique de gravier était de 7 m3. En fait, l'injection avec le "cross over tool" a été stoppée après la mise en place de 3,8 m3 de gravier car la pression d'injection avait atteint 26 à 30 bars (Pression normale d'injection : 10 à 12 bars).

2.2.4 Mise en place de la colonne de captage :

Après un arrêt de 8 jours pour prise du ciment et repos du personnel, on a procédé au reforage du sabot à bille et pose d'un bouchon de ciment entre 690 et 728 m de manière à pouvoir poser la crépine à -690 m.

On a ensuite procédé à l'élargissement du trou en ^ 14"

souf=: le sabot du tube JS 9" 5/8 entre 600 et 690 m. On a utilisé pour cela un trépan hydraulique extensible. Cet alésage a été fait en utilisant une boue biodégradable à base de foragel.

Cette opération d' elargissage avait 2 objectifs :

a) éliminer mécaniquement le cake très épais déposé sur les sables et décolmater ainsi la formation aquifère avant la mise en place du massif de gravier,

b) permettre de mettre en place un massif de gravier suffisamment épais autour de la crépine Jff 6" (épaisseur théorique du gravier 4" 1/2 soit 11,5 cm) .

La colonne de captage Sff 6" nominal mise en place est composée de la manière suivante :

- un tube décanteur de 6 m à la base entre 684 et 690 m,

- 74 m (14 éléments vissés de 6 m) de crépine Johnson renforcée (40 bars), slot 50 (1,25 mm d'ouverture) entre 610 et 684 m, - 30 m de tube plein entre 580 m et 610 m servant de réserve de

gravier

(20 m

télescopés

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le tube

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5/8).

L'ensemble est du même grade d'acier (inox 304). La crépine a été posée sans liner hanger (non accrochée et posée sur le fond).

2.2.5 Gravillonnage :

Un massif de gravier filtrant type silacq, calibré 1,4 x 2,5 mm, a été ensuite mis en place à l'aide d'un "cross over tool" et d'un packer descendus avec les crépines (raccord à gauche). Cette opération a été exécutée par l'entreprise S.A. P.S. Le volume théorique de gravier était de 7 m3. En fait, l'injection avec le "cross over tool" a été stoppée après la mise en place de 3,8 m3 de gravier car la pression d'injection avait atteint 26 à 30 bars (Pression normale d'injection : 10 à 12 bars).

(14)

- 5 -

Après dévissage et remontée du cross over tool on a procédé à un contrôle du niveau du gravier dans l'annulaire. La sonde à gravier ayant posé à -608 m, il fut décidé de remplir la réserve de gravier entre -608 et -580 m (top de la crépine) par la méthode de circulation inverse. C'est ainsi que 700 litres supplémentaires furent injectés, portant le volume total de gravier mis en place à 4,5 m3.

Comment expliquer la différence entre le volume théorique et le volume de gravier réellement mis en place ? Plusieurs hypothèses peuvent être avancées :

a) un gonflement des bancs d'argiles qui aurait ainsi réduit le volume de l'annulaire,

b) un mauvais fonctionnement du trépan hydraulique extensible (diamètre final du trou inférieur au HT14" programmé),

c) création de "ponts" de graviers lors de la mise en place et remplissage incomplet du trou.

Il faut ajouter que la mise en place du gravier s'est faite très lentement (3,8 m3 injectés en 30 heures).

2.2.6 Développement :

Il a été effectué par pompage à l'aide d'une pompe immergée Jd^

10"

descendue à

-118 m/sol.

On a commencé à

faible débit

(20 m3/h) en augmentant

progressivemment jusqu'à

140 m3/h

(débit

maximum possible compte tenu du niveau dynamique à -110 m).

Le développement a duré environ 100 heures (du vendredi 25/09 16 h jusqu'au mardi 29/09 après-midi). On a fait alterner les phases de pompage et d'arrêt de manière à "secouer" la formation (on avait enlevé le clapet de pied de la pompe pour permettre à la colonne d'eau de redescendre rapidement). On estime qu'ainsi quelques centai¬

nes de litres de sable fin quartzeux (fines ayant traversé le massif de gravier et la crépine) ont été retirées sans que l'on puisse vraiment préciser le volume exact. Le chiffre de 0,5 m3 semble vraisemblable puisque on a du rajouter 500 litres de gravier calibré pour reconstituer la réserve entre -608 m et -580 m en fin de développement, portant ainsi le voliime total de gravier mis en place à 5 m3.

Le développement a été arrêté dès que la teneur en sable est devenue très faible au débit maximum pompé (140 m3/h).

- 5 -

Après dévissage et remontée du cross over tool on a procédé à un contrôle du niveau du gravier dans l'annulaire. La sonde à gravier ayant posé à -608 m, il fut décidé de remplir la réserve de gravier entre -608 et -580 m (top de la crépine) par la méthode de circulation inverse. C'est ainsi que 700 litres supplémentaires furent injectés, portant le volume total de gravier mis en place à 4,5 m3.

Comment expliquer la différence entre le volume théorique et le volume de gravier réellement mis en place ? Plusieurs hypothèses peuvent être avancées :

a) un gonflement des bancs d'argiles qui aurait ainsi réduit le volume de l'annulaire,

b) un mauvais fonctionnement du trépan hydraulique extensible (diamètre final du trou inférieur au HT14" programmé),

c) création de "ponts" de graviers lors de la mise en place et remplissage incomplet du trou.

Il faut ajouter que la mise en place du gravier s'est faite très lentement (3,8 m3 injectés en 30 heures).

2.2.6 Développement :

Il a été effectué par pompage à l'aide d'une pompe immergée Jd^

10"

descendue à

-118 m/sol.

On a commencé à

faible débit

(20 m3/h) en augmentant

progressivemment jusqu'à

140 m3/h

(débit

maximum possible compte tenu du niveau dynamique à -110 m).

Le développement a duré environ 100 heures (du vendredi 25/09 16 h jusqu'au mardi 29/09 après-midi). On a fait alterner les phases de pompage et d'arrêt de manière à "secouer" la formation (on avait enlevé le clapet de pied de la pompe pour permettre à la colonne d'eau de redescendre rapidement). On estime qu'ainsi quelques centai¬

nes de litres de sable fin quartzeux (fines ayant traversé le massif de gravier et la crépine) ont été retirées sans que l'on puisse vraiment préciser le volume exact. Le chiffre de 0,5 m3 semble vraisemblable puisque on a du rajouter 500 litres de gravier calibré pour reconstituer la réserve entre -608 m et -580 m en fin de développement, portant ainsi le voliime total de gravier mis en place à 5 m3.

Le développement a été arrêté dès que la teneur en sable est devenue très faible au débit maximum pompé (140 m3/h).

(15)

2.2.7 Essai de pompage :

Il

a

été réalisé

avec

la

même pompe

Si 10"

que

celle

utilisée pour le développement (crépines de la pompe à -118 m/sol), immédiatement après le développement. On a procédé à un essai de trois paliers enchaînés de 3 heures chacun, dont les résultats sont donnés dans le tableau ci-après

1° palier 2° palier

3° palier (3h) 3° palier (12h)

en m3/h

60 100 140 140

niveau de 1'eau/sol (après 3h de pompage)

85,47 m 94,32 m

107,70 m

110,60 m

Rabattement (en m)

12,47 m

21,30 m

35,00 m

37,60 m

Q spécifique

(en m3/h/m)

4,8 4,7 4,0 3,7

Il faut noter que finalement le niveau statique est à

-73 m/sol (+38 m NGF) et non pas à -10 m/sol (+101 m NGF) comme prévu d'après la carte piézométrique existante.

Ceci n'est pas surprenant car le réseau de forages permet¬

tant des mesures piézométriques est très lâche dans cette zone et les courbes piézométriques sont extrapolées et imprécises.

De plus, la piézométrie est plus ou moins perturbée par Izaute et Lussagnet (stockages de gaz). Cela démontre qu'il faut être très prudent lorsqu'on établit le programme de foration et d'équipe¬

ment des forages, en particulier pour la profondeur de la chambre de

pompage.

Par ailleurs, l'interprétation, à l'aide du logiciel ISAPE du BRGM, de la courbe de remontée de l'essai de débit (fig. 6

ci-jointe et mesures de base en annexe) , montre que la transmissivité est de l'ordre de 2.10 m2/s, ce qui est très légèrement supérieur au chiffre généralement admis pour les sables infra-molassiques dans cette zone (5.10 m2/s).

2.2.7 Essai de pompage :

Il

a

été réalisé

avec

la

même pompe

Si 10"

que

celle

utilisée pour le développement (crépines de la pompe à -118 m/sol), immédiatement après le développement. On a procédé à un essai de trois paliers enchaînés de 3 heures chacun, dont les résultats sont donnés dans le tableau ci-après

1° palier 2° palier

3° palier (3h) 3° palier (12h)

en m3/h

60 100 140 140

niveau de 1'eau/sol (après 3h de pompage)

85,47 m 94,32 m

107,70 m

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Rabattement (en m)

12,47 m

21,30 m

35,00 m

37,60 m

Q spécifique

(en m3/h/m)

4,8 4,7 4,0 3,7

Il faut noter que finalement le niveau statique est à

-73 m/sol (+38 m NGF) et non pas à -10 m/sol (+101 m NGF) comme prévu d'après la carte piézométrique existante.

Ceci n'est pas surprenant car le réseau de forages permet¬

tant des mesures piézométriques est très lâche dans cette zone et les courbes piézométriques sont extrapolées et imprécises.

De plus, la piézométrie est plus ou moins perturbée par Izaute et Lussagnet (stockages de gaz). Cela démontre qu'il faut être très prudent lorsqu'on établit le programme de foration et d'équipe¬

ment des forages, en particulier pour la profondeur de la chambre de

pompage.

Par ailleurs, l'interprétation, à l'aide du logiciel ISAPE du BRGM, de la courbe de remontée de l'essai de débit (fig. 6

ci-jointe et mesures de base en annexe) , montre que la transmissivité est de l'ordre de 2.10 m2/s, ce qui est très légèrement supérieur au chiffre généralement admis pour les sables infra-molassiques dans cette zone (5.10 m2/s).

(16)

FtQ. s

:

J^i aqrQmnjt de I kssai

de.

dtLit p<Lr pal/trs

Í

For-cLoe.

cit ^ ontir/n)

L-. i

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>ioo'»»yí Ai,o

ç

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(17)

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oO a O^n 50 M m

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33 W W D

E L'AJ

n w HW

ÜíH

Progronie

ISflPE

Nuiero du poipage 32r0G0NDRI

Noi du Porage

GOFO

Nature du Poroge PUITS

RquiPere

teste

INFRflHOLflSSIQ

T= 1.88E-03

e

-38

\

\. \^ il L

\

-1

\ -

e

.

1380

FIG. DIAGRAMME DE LA REMONTEE DE NIVEAU ENREGISTREE LORS DE

L'ESSAI DE POMPAGE REALISE SUR LE FORAGE DE GONDRIN EN SEPTEMBRE 1987

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1380

FIG. DIAGRAMME DE LA REMONTEE DE NIVEAU ENREGISTREE LORS DE

L'ESSAI DE POMPAGE REALISE SUR LE FORAGE DE GONDRIN EN SEPTEMBRE 1987

(18)

- 7 -

En conclusion, sur le plan pratique, l'essai de débit montre clairement que le forage peut fournir facilement 150 m3/h en continu avec un rabattement de l'ordre de 45 m/sol, c'est à dire avec un niveau dynamique à environ -118 m/sol. La chambre de pompage étant

tubée

en .0^16" (380 mm)

jusqu'à -178 m/sol (haut

du

tube ^9" 5/8), il

est possible de descendre la pompe à -170 m et de garder une épaisseur d'eau d'une cinquantaine de mètres au-dessus de celle-ci. Cela doit permettre de faire face facilement aux fluctuations de niveau de l'eau provoquées par les injections de gaz à Izaute et Lussagnet.

3 -COUPE GEOLOGIQUE SYNTHETIQUE

La coupe géologique détaillée du forage a été établie par

J.P. Capdeville, géologue

du BRGM

(SGR/Aquitaine) d'après l'examen

des échantillons (cuttings) prélevés chaque mètre par l'entreprise de forage. Cette coupe a ensuite été calée pour les profondeurs à l'aide des diagraphies et synthétisée par F. Bel. De plus, 6 échantillons de roche de la base du forage ont fait l'objet d'analyses micropaléonto- logiques et palynologiques par les spécialistes du BRGM à Orléans pour tenter de dater les formations géologiques traversées.

La coupe géologique du forage peut finalement être résumée

ainsi

- de 1 à 33 m : Argiles jaunes carbonatées silteuses domi nantes avec quelques intercalations de

calcaire lacustre micritique (grain fin) jaune

à

beige

(Miocène

?)

- à 34 m : Un banc de grès quartzeux à ciment

calcaire, fissuré et sans doute karstifié provoquant une perte totale de boue

- de 35 à 84 m : Foration en perte totale ou partielle (pas de cuttins représentatifs)

- de 85 à 612 m : Molasse : argile siiteuse carbonatée de teinte jaunâtre à beige nettement dominan¬

te , avec cependant :

. de nombreuses intercalations d'argiles bigarrées (violet, brun, rouge brique, vert, bleu, gris)

des bancs de grès quartzeux + ou - indurés à ciment carbonaté passant à des calcaires lacustres gréseux

- 7 -

En conclusion, sur le plan pratique, l'essai de débit montre clairement que le forage peut fournir facilement 150 m3/h en continu avec un rabattement de l'ordre de 45 m/sol, c'est à dire avec un niveau dynamique à environ -118 m/sol. La chambre de pompage étant

tubée

en .0^16" (380 mm)

jusqu'à -178 m/sol (haut

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est possible de descendre la pompe à -170 m et de garder une épaisseur d'eau d'une cinquantaine de mètres au-dessus de celle-ci. Cela doit permettre de faire face facilement aux fluctuations de niveau de l'eau provoquées par les injections de gaz à Izaute et Lussagnet.

3 -COUPE GEOLOGIQUE SYNTHETIQUE

La coupe géologique détaillée du forage a été établie par

J.P. Capdeville, géologue

du BRGM

(SGR/Aquitaine) d'après l'examen

des échantillons (cuttings) prélevés chaque mètre par l'entreprise de forage. Cette coupe a ensuite été calée pour les profondeurs à l'aide des diagraphies et synthétisée par F. Bel. De plus, 6 échantillons de roche de la base du forage ont fait l'objet d'analyses micropaléonto- logiques et palynologiques par les spécialistes du BRGM à Orléans pour tenter de dater les formations géologiques traversées.

La coupe géologique du forage peut finalement être résumée

ainsi

- de 1 à 33 m : Argiles jaunes carbonatées silteuses domi nantes avec quelques intercalations de

calcaire lacustre micritique (grain fin) jaune

à

beige

(Miocène

?)

- à 34 m : Un banc de grès quartzeux à ciment

calcaire, fissuré et sans doute karstifié provoquant une perte totale de boue

- de 35 à 84 m : Foration en perte totale ou partielle (pas de cuttins représentatifs)

- de 85 à 612 m : Molasse : argile siiteuse carbonatée de teinte jaunâtre à beige nettement dominan¬

te , avec cependant :

. de nombreuses intercalations d'argiles bigarrées (violet, brun, rouge brique, vert, bleu, gris)

des bancs de grès quartzeux + ou - indurés à ciment carbonaté passant à des calcaires lacustres gréseux

(19)

. du gypse soit sous forme pulvérulente soit en gros cristaux maclés (fer de lance) .

Cette molasse est probablement d'âge oligocène.

- de 613 à 692 m : Alternance de bancs de sables (grains de quartz détritiques émoussés luisants ou mats) et d'argiles carbonatées généralement de teinte noirâtre avec pyrite et gypse

(mâcle en fer de lance).

Cette formation correspond aux "sables inframolassiques" et constitue l'aquifère recherché.

L'étude micropaléontologique et palynologi¬

que d'argiles de cette formation (voir en annexe) montre que "la microflore riche et diversifiée est caractérisée par la présen¬

ce de pollens de mangrove, témoins d'une flore chaude . .. Elle suggère un contexte sédimentaire epicontinental d'âge Cuisien sup." (Ypresien ou Eocene inférieur).

- de 693 à 728 m : Calcaire gris-beige clair, dur et compact (imperméable) avec de petites gravelles passant à des dolomies gris-foncé sachar- roîdes, avec des intercalations d'argilites vertes en plaquettes (Lias probable).

. du gypse soit sous forme pulvérulente soit en gros cristaux maclés (fer de lance) .

Cette molasse est probablement d'âge oligocène.

- de 613 à 692 m : Alternance de bancs de sables (grains de quartz détritiques émoussés luisants ou mats) et d'argiles carbonatées généralement de teinte noirâtre avec pyrite et gypse

(mâcle en fer de lance).

Cette formation correspond aux "sables inframolassiques" et constitue l'aquifère recherché.

L'étude micropaléontologique et palynologi¬

que d'argiles de cette formation (voir en annexe) montre que "la microflore riche et diversifiée est caractérisée par la présen¬

ce de pollens de mangrove, témoins d'une flore chaude . .. Elle suggère un contexte sédimentaire epicontinental d'âge Cuisien sup." (Ypresien ou Eocene inférieur).

- de 693 à 728 m : Calcaire gris-beige clair, dur et compact (imperméable) avec de petites gravelles passant à des dolomies gris-foncé sachar- roîdes, avec des intercalations d'argilites vertes en plaquettes (Lias probable).

(20)

- 9 -

4 - PRINCIPALES DIFFICULTES RENCONTREES

4.1 - Perte totale de boue à 34 m

Une perte de boue totale s'est produite à 34 m. Un premier bouchon de ciment de 4 T. (ciment + bentonite) n'ayant pas colmaté la perte, la foration fut poursuivie sans remontée de cuttings jusqu'à 84 m. Un deuxième bouchon de ciment de 5 T. fut alors posé entre 34 et 40 m. Celui-ci se révéla efficace et la foration put alors être poursuivie normalement. Le niveau (eau + boue) dans le forage était à

-11 m/sol pendant la foration en perte totale (niveau statique probable de cet aquifère qui ne fut malheureusement pas testé et dont on ne connaît ni la chimie de l'eau ni la productivité).

4.2 - Vitesse de foration

Bien qu'aucun incident grave tel que coincement ne se soit produit en cours de foration, l'avancement moyen a été relativement lent. En effet, le planning initial de l'entrepreneur prévoyait 1 mois de travail alors qu'en fait il a fallu un bon mois et demi (12 août -

2 octobre) pour exécuter le forage. Cette faible vitesse de foration et d'équipement est liée à plusieurs causes + ou - évidentes :

a) la présence de bancs "d'argiles gonflantes" (voir diagraphies en annexe) qui ont à la fois freiné la remontée des déblais en cours de foration et surtout les manoeuvres de remontée de la garniture

(2 à 3 reforages ont été nécessaires avant de pouvoir "descendre"

les

tubages en

toute sécurité).

b) le débit de la pompe duplex (débit maximum théorique : 2300 l/mn environ) était vraisemblablement un peu faible pour assurer une bonne remontée des déblais compte-tenu du diamètre du tubage 16".

c) la présence de gypse a détérioré la boue, celle-ci étant mise à mal par les produits chimiques (CLK, soude). Il en a résulté une boue à très forte viscosité (50 à 60° Marsh) nuisible à une bonne récupération des cuttings.

d) la réduction drastique des équipes de 4 à 3 foreurs a ralenti le travail particulièrement lors des postes de manoeuvres (descente et remontée de la garniture). Il est à craindre que cette réduction de personnel ne se soit faite au détriment de la qualité du travail, en particulier l'échantillonnage des cuttings et la surveillance de la boue.

- 9 -

4 - PRINCIPALES DIFFICULTES RENCONTREES

4.1 - Perte totale de boue à 34 m

Une perte de boue totale s'est produite à 34 m. Un premier bouchon de ciment de 4 T. (ciment + bentonite) n'ayant pas colmaté la perte, la foration fut poursuivie sans remontée de cuttings jusqu'à 84 m. Un deuxième bouchon de ciment de 5 T. fut alors posé entre 34 et 40 m. Celui-ci se révéla efficace et la foration put alors être poursuivie normalement. Le niveau (eau + boue) dans le forage était à

-11 m/sol pendant la foration en perte totale (niveau statique probable de cet aquifère qui ne fut malheureusement pas testé et dont on ne connaît ni la chimie de l'eau ni la productivité).

4.2 - Vitesse de foration

Bien qu'aucun incident grave tel que coincement ne se soit produit en cours de foration, l'avancement moyen a été relativement lent. En effet, le planning initial de l'entrepreneur prévoyait 1 mois de travail alors qu'en fait il a fallu un bon mois et demi (12 août -

2 octobre) pour exécuter le forage. Cette faible vitesse de foration et d'équipement est liée à plusieurs causes + ou - évidentes :

a) la présence de bancs "d'argiles gonflantes" (voir diagraphies en annexe) qui ont à la fois freiné la remontée des déblais en cours de foration et surtout les manoeuvres de remontée de la garniture

(2 à 3 reforages ont été nécessaires avant de pouvoir "descendre"

les

tubages en

toute sécurité).

b) le débit de la pompe duplex (débit maximum théorique : 2300 l/mn environ) était vraisemblablement un peu faible pour assurer une bonne remontée des déblais compte-tenu du diamètre du tubage 16".

c) la présence de gypse a détérioré la boue, celle-ci étant mise à mal par les produits chimiques (CLK, soude). Il en a résulté une boue à très forte viscosité (50 à 60° Marsh) nuisible à une bonne récupération des cuttings.

d) la réduction drastique des équipes de 4 à 3 foreurs a ralenti le travail particulièrement lors des postes de manoeuvres (descente et remontée de la garniture). Il est à craindre que cette réduction de personnel ne se soit faite au détriment de la qualité du travail, en particulier l'échantillonnage des cuttings et la surveillance de la boue.

(21)

4.3 - Echantillonnage des roches forées

Le "calage" de la coupe géologique détaillée établie d'après les cuttings et des diagraphies a été délicat car de toute évidence les échantillons recueillis en tête du forage étaient fortement mélangés. Ce "mixage" de cuttings est bien connu en rotary, sur les forages profonds, lorsque la vitesse de remontée de la boue est faible ou/et que celle-ci est détériorée (forte viscosité).

Un cas extrême a été atteint sur ce forage puisque les sables aquifères traversés entre 613 et 680 m n'ont pu être repérés dans les cuttings. Ceux-ci ont seulement été "vus" sur les enregistre¬

ments des diagraphies.

Cet événement grave, qui d'après des renseignements oraux se serait déjà produit dans le passé sur d'autres forages de ce type, est surtout dû à notre avis à une trop forte viscosité qui maintient les sables en suspension dans la boue (pas de dépôt de sables à la sortie de la goulotte, seulement les gros cuttings d'argiles et quel¬

ques graviers se sédimentent) .

Ce phénomène nous apparaît comme extrêmement important car on peut se demander, à partir de cette expérience, si d'autres couches de sables perméables et productifs intercalées dans la molasse n'ont pas été "oubliées". D'autant plus que très souvent les diagraphies ne sont pas enregistrées, par souci d'économie, dans les 100 ou 200 pre¬

miers mètres en surface. Finalement l'idée généralement admise d'une molasse totalement argileuse et imperméable sur plusieurs centaines de mètres d'épaisseur pourrait se révéler partiellement erronée.

5 - OBSERVATIONS SUR LES TECHNIQUES UTILISEES SUR LE FORAGE DE GONDRIN

Un certain nombre de techniques de foration et d'équipe¬

ment dont l'utilisation n'est pas courante, et même souvent discutée, ont été employées à Gondrin sous l'impulsion du BRGM. Ces techniques ont généralement été efficaces et il nous parait intéressant de faire le point à leur sujet.

4.3 - Echantillonnage des roches forées

Le "calage" de la coupe géologique détaillée établie d'après les cuttings et des diagraphies a été délicat car de toute évidence les échantillons recueillis en tête du forage étaient fortement mélangés. Ce "mixage" de cuttings est bien connu en rotary, sur les forages profonds, lorsque la vitesse de remontée de la boue est faible ou/et que celle-ci est détériorée (forte viscosité).

Un cas extrême a été atteint sur ce forage puisque les sables aquifères traversés entre 613 et 680 m n'ont pu être repérés dans les cuttings. Ceux-ci ont seulement été "vus" sur les enregistre¬

ments des diagraphies.

Cet événement grave, qui d'après des renseignements oraux se serait déjà produit dans le passé sur d'autres forages de ce type, est surtout dû à notre avis à une trop forte viscosité qui maintient les sables en suspension dans la boue (pas de dépôt de sables à la sortie de la goulotte, seulement les gros cuttings d'argiles et quel¬

ques graviers se sédimentent) .

Ce phénomène nous apparaît comme extrêmement important car on peut se demander, à partir de cette expérience, si d'autres couches de sables perméables et productifs intercalées dans la molasse n'ont pas été "oubliées". D'autant plus que très souvent les diagraphies ne sont pas enregistrées, par souci d'économie, dans les 100 ou 200 pre¬

miers mètres en surface. Finalement l'idée généralement admise d'une molasse totalement argileuse et imperméable sur plusieurs centaines de mètres d'épaisseur pourrait se révéler partiellement erronée.

5 - OBSERVATIONS SUR LES TECHNIQUES UTILISEES SUR LE FORAGE DE GONDRIN

Un certain nombre de techniques de foration et d'équipe¬

ment dont l'utilisation n'est pas courante, et même souvent discutée, ont été employées à Gondrin sous l'impulsion du BRGM. Ces techniques ont généralement été efficaces et il nous parait intéressant de faire le point à leur sujet.

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