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Management environnemental

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(1)

BREF produits de chimie organique fine - Résumé technique V1.0 - 19/10/07

MTD Management environnemental

 Glossaire

Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

M an age m en t e nvir onne m en ta l

Mettre en oeuvre et respecter un Système de Management Environnemental (SME) qui intègre, selon les circonstances, les caractéristiques suivantes

 définition d’une politique environnementale pour l’installation, de la part des cadres supérieurs

(l’engagement des cadres supérieurs est une condition préalable à l’application réussie d’autres caractéristiques du SME)

 planification et établissement des procédures nécessaires

 mise en œuvre des

procédures, en accordant une attention particulière à :

- la structure et la responsabilité - la formation, la

sensibilisation et la compétence - la communication - l’implication des employés - la documentation - le contrôle efficace des

procédés

- le programme d’entretien - la capacité d’intervention

et de réponse en cas d’urgence

- le respect de la législation en matière d’environnement.

Concentre l’attention de l’exploitant sur la performance environnementale de l’installation.

Assure généralement l’amélioration continue, ou le maintien, de la performance environnementale de l’installation.

La mise en œuvre des actions suivantes renforcent l’efficacité d’un SME (mais leur absence ne met généralement pas en péril les SME) :

 l’examen et la validation du système de management et de la procédure d’audit par un organisme de certification accrédité ou un vérificateur externe de SME

 la rédaction et la publication (et éventuellement la validation externe) d’une déclaration environnementale régulière décrivant tous les aspects environnementaux importants de l’installation.

Cette déclaration permet une comparaison des objectifs et valeurs cibles en matière d’environnement d’année en année, ainsi qu’une comparaison avec les installations de référence du secteur appropriées.

 la mise en œuvre et le respect d’un système normalisé reconnu au plan international, comme le SMEA (Système de Management Environnemental et d’Audit, qui insiste davantage sur le respect du droit, la performance

environnementale, l’implication des employés, la validation d’une déclaration environnementale publique) ou l’EN ISO 14001:1996. Cette étape volontaire peut renforcer la crédibilité du SME.

La coopérative s’est dotée en 2018, au sein du Secrétariat général, d’un service dédié à la Compliance (terme et concept anglo-saxon qui désigne la

conformité aux réglementations sociétales) pour piloter la conformité du groupe aux réglementations liées à la RSE, à la lutte contre la corruption, au respect des droits de l’Homme et à la protection des données personnelles.

Le Code de conduite du groupe Cooperl est applicable depuis septembre 2018 et s’adresse à l’ensemble de nos collaborateurs dans toutes nos filiales en France et à l’international. Il rassemble les lignes directrices sur les pratiques éthiques d’intégrité, de professionnalisme et de loyauté que nous nous fixons dans la conduite de nos activités.

Le rapport RSE 2018 est disponible à cette adresse :

https://www.cooperl.com/sites/default/files/ressource/rse_- _rapport_dpef_-_cooperl_2018_-

_version_consultation_en_ligne_0.pdf

La démarche DPEF (Déclaration de Performance Extra- Financière) du groupe Cooperl se base sur :

• les dispositions réglementaires liées de l’article R.

225-105-1 du Code de Commerce français ;

• les principes et recommandations de la norme ISO 26000 qui ont permis au Groupe de définir ses enjeux prioritaires en termes de responsabilité sociétale d’entreprise afin de répondre aux attentes des parties prenantes.

L’organisation du reporting extra-financier repose sur :

• le responsable RSE Groupe qui coordonne la procédure avec les branches et les services, consolide toutes les données extra-financières et s’assure de la cohérence des indicateurs RSE ;

• la direction Ressources humaines du groupe qui s’assure de la cohérence des données sociales ;

PREVENTION DES RISQUES ET LUTTE CONTRE LES POLLUTIONS

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Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

M an age m en t e nvir onne m en ta l

Mettre en oeuvre et respecter un Système de Management Environnemental (SME) qui intègre, selon les circonstances, les caractéristiques suivantes

 vérification de la performance et mise en place de mesures rectificatives, en accordant une attention particulière à :

- la surveillance et les mesures (voir également le document de référence sur la surveillance des émissions) -les mesures de prévention et

de rectification -la tenue des journaux -l’audit interne indépendant

(si possible), afin de déterminer si le SME se conforme aux dispositions prévues et s’il a été correctement mis en œuvre et tenu à jour

 l’examen périodique par les cadres supérieurs.

L’EMAS, en particulier, qui présente toutes les caractéristiques mentionnées ci-dessus, renforce la crédibilité. Néanmoins, les systèmes non normalisés peuvent être tout aussi efficaces en principe, à condition d’être correctement conçus et appliqués. La nature, le niveau de détail, les coûts et avantages écono- miques d’un SME dépendent étroitement de la nature, de la taille, de la complexité, des impacts écologiques de l’installation.

Voir section 4.4, et résumé technique du BREF «composés orga- niques fabriqués en grand volume», où cet aspect est traité plus en détail.

• un réseau de points de contacts et d’interlocuteurs identifiés par le responsable RSE Groupe qui transmettent ou saisissent les données pour leur périmètre et fournissent les pièces justificatives.

A l’échelle du groupe Cooperl, notre démarche

environnementale est également pilotée au quotidien pour chacune de nos sept branches par trois services transversaux basés à Lamballe et structurés ainsi :

● le service de suivi des ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement)

● le service dédié à la gestion de l’eau ;

● le service de la maîtrise des dépenses énergétiques.

En 2014, la direction du groupe Cooperl s’est engagée à tout mettre en oeuvre au sein de la filière intégrée de notre coopérative pour améliorer la performance énergétique de toutes nos sociétés et de tous nos sites. Le moyen d’y parvenir est notamment la mise en oeuvre des exigences de la norme ISO 50001, sur le management et la maîtrise des dépenses d’énergie. En 2018, 7 sites du groupe sont certifiés ISO 50001 : le site de Saint Maixent (79) - le premier site Cooperl à obtenir cette certification en 2015 - Lamballe 1, 2 et 3 (22), Montfort-sur-Meu (35) et Fertival Lamballe (22). S’ajoutent nos sites de la branche Nutrition animale à Plestan (22), Montreuil-sous- Pérouse (35) et Villers-Bocage (14) depuis 2017.

Nos principes sont ceux de l’économie circulaire, qui permettent à notre groupe de limiter son impact

environnemental tout en valorisant économiquement nos déchets et en assurant ainsi davantage d’indépendance énergétique. Une illustration concrète : grâce à

“l’écosystème” unique de notre principal site de production, à Lamballe (22), les co-produits des stations d’épuration en élevages gérées par notre société Dénitral sont valorisés en chaleur par le Centre de valorisation de Lamballe (le

“CEDEV”), puis leurs résidus sont transférés à notre usine Fertival de Quintenic (22) pour la fabrication d’engrais organiques.

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BREF produits de chimie organique fine - Résumé technique V1.0 - 19/10/07

MTD Prévention et minimisation de l’impact sur l’environnement

Domaine Description

Performances

environnementales et économiques

Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

Pré ve nt ion de l’ im pa ct sur l ’e nvir onn em ent

Intégration des aspects d’environnement, de santé et de sécurité dans l’élaboration des procédés Produire une trace vérifiable de

l’intégration des aspects

d’environnement, de santé et de sécurité dans l’élaboration des procédés

Permet de prévenir, minimiser et rendre inoffensifs les problèmes environnementaux.

Le tableau 4.2 donne un aperçu des outils nécessaires à une bonne intégration de ces aspects. Applicable de manière générale.

Voir section 4.1.2.

COOPERL HOR a choisi un procédé permettant de réduire les impacts environnementaux :

-) Process automatisé en phase aqueuse

-) Aspiration des odeurs et envoi vers un traitement par laveur et biofiltre

-) Alimentation en énergie par le réseau vapeur du groupe (absence d’installation de combustion sur le site COOPERL HOR)

-) Emploi et stockage de substance toxique pour l’homme et l’environnement réduite au minimum nécessaire

-) Absence d’utilisation de solvant et produits halogénés -) Utilisation d’une résine recyclable dans le process

-) Capotage des installations bruyantes, ou placement dans le bâtiment

-) Gestion des rejets et déchets intégrée dès la conception du site, avec pour objectif à terme de les valoriser sur les installations existantes du groupe COOPERL de Lamballe -) Utilisation de produits chimiques pour le lavage compatibles avec la STEP biologique en aval Elaborer de nouveaux procédés de

la manière suivante :

a) améliorer les procédés lors de la conception, afin d’intégrer le plus possible toutes les matières utilisées dans le produit final

Permet de minimiser les im- pacts environnementaux, dès la conception de l’installation / du procédé.

a) Dans certains cas, le résidu de la réaction est recyclable (ex. de l’oxyde de triphényl phosphine, OTPP). La réduction des émissions est alors de (NON MTD):

- composés phosphorés :100 % - chlorures dans l’eau

résiduaire 66%

- CO2 : 95 %

Les réacteurs cryogéniques ont un meilleur rendement et produisent moins de déchets.

Principes de la chimie verte, voir section 4.1.1.

a) Le recyclage d’OTPP n’est viable que si le volume de production est grand. Voir section 4.1.4.3.

Les réacteurs cryogéniques ont des besoins énergétiques supérieurs. Voir section 4.1.4.8.

Voir section 4.1.3.

Voir item précédent

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Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

Pré ve nt ion de l’ im pa ct sur l ’e nvir onn em ent

Intégration des aspects d’environnement, de santé et de sécurité dans l’élaboration des procédés (suite)

b) employer des substances fai- blement ou non toxiques pour la santé humaine et l’environnement. Les substances devraient

être choisies afin de minimiser les possibilités d’accidents, de rejets, d’explosions ou d’incendies (par exemple, pour le choix du solvant, voir section 4.1.3)

c) éviter l’emploi de substances auxiliaires (par exemple, les sol- vants ou les agents de

séparation)

d) réduire au minimum les besoins énergétiques, en raison de leurs impacts sur l’économie et l’environnement. Il faudrait préférer les réactions à température et pression ambiantes.

e) utiliser des intermédiaires renouvelables de préférence aux autres, chaque fois que cela est possible du point de vue technique et économique f) éviter la dérivatisation inutile

(par exemple, les groupes bloqueurs ou protecteurs) g) appliquer des réactifs cataly-

tiques, qui sont généralement supérieurs aux réactifs

stœchiométriques.

b) Le tableau 4.3 donne un guide de sélection des solvants basé sur leurs propriétés physicochimiques et leurs impacts

environnementaux et sanitaires.

c) Exemple de l’acétylation à sec dont les sous-produits sont recyclables, et qui élimine totalement les flux d’eaux résiduaires et la consommation de sel.

g) Les réactions

enzymatiques utilisent moins d’énergie et de solvants. La réduction catalytique à l’hydrogène limite les flux de déchets.

Voir section 4.1.3.

c) Applicabilité à évaluer au cas par cas.

Pour l’exemple de l’acétylation à sec, voir section 4.1.4.2.

g) Applicabilité et intérêt économique à évaluer au cas par cas. Les réactions enzymatiques consomment beaucoup d’eau ; les réactions catalytiques peuvent utiliser des métaux lourds.

Voir sections 4.1.4.4 et 4.1.4.5.

Voir item précédent

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Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

Pré ve nt ion de l’i m pa ct sur l ’e nvir onn em ent

Sécurité des procédés et prevention des réastions d’emballement Réaliser une évaluation structurée

de la sécurité en conditions normales de fonctionnement et de prendre en considération les effets dus à des dysfonctionnements du procédé chimique et de

l’exploitation de l’installation.

Afin de s’assurer qu’un procédé peut être contrôlé de manière adéquate, appliquer une ou plusieurs de techniques suivantes en association (sans ordre de priorité) :

- mesures organisationnelles - concepts impliquant les

techniques automatiques - mécanismes d’arrêt de réaction

(neutralisation, étouffement, etc.)

- refroidissement d’urgence - structure résistant à la pression - décompression.

Prévention des grands acci- dents et des grands rejets de substance.

Une évaluation précise demande la connaissance des paramètres thermodynamiques des réactions. L’ensemble de ces mesures engendre un coût supplémentaire.

Voir section 4.1.6.1.

Figures 4.6 et 4.7 : procédures et stratégies d’évaluation en fonctionnement normal.

Tableau 4.8 : prise en considération des dysfonctionnements.

Le procédé ne met pas en œuvre de réaction chimique susceptible d’emballement.

Il s’agit d’un process automatisé en phase aqueuse.

Le réacteur principal met en œuvre une hydrolyse enzymatique.

Les réactifs chimiques sont utilisés pour l’ajustement du pH et les lavages.

Manutention et stockage des substances dangereuses : définir et appliquer des procédures et des mesures techniques pour limiter les risques associés à la manutention et au stockage des substances dangereuses.

Dispenser une formation suffisante et adéquate aux opérateurs qui manipulent des substances dangereuses.

Limitation des risques dans les opérations de stockage et de manutention.

Applicables de manière générale, avec des précautions spécifiques liées à la nature des substances.

Engendrent des coûts plus élevés.

Pour des précisions concernant la formation des opérateurs, voir section 4.2.29.

Exemple du phosgène : voir la section 4.2.30, et en particulier le tableau 4.18 qui donne une liste de mesures.

Les produits chimiques seront stockés en cuves fermées placées sur des rétentions dédiées.

Une attention particulière sera portée au stockage des enzymes classées toxiques de catégories 3 par inhalation. En effet ces enzymes peuvent produire des fumées toxiques en cas d’incendie. Les stocks seront limités (< 1 tonne) et placés à l’écart des matières combustibles. On notera toutefois que les enzymes se présentent sous forme d’une solution aqueuse donc difficilement combustible.

L’ensemble du site sera conduit par des personnes

compétentes. Ces personnes seront nommément désignées par la direction de l’entreprise et spécifiquement formées à la conduite de l’exploitation et aux questions

d’environnement et de sécurité.

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Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR Conception de l’installation

Mini m is atio n de l’i m pa ct sur l’ envir onn em ent

La démarche retenue comme MTD consiste à concevoir les nouvelles installations de sorte que les émissions sont minimisées, grâce notamment aux techniques suivantes :

a) utilisation d’un équipement fermé et étanche

b) fermeture du bâtiment de production et ventilation mécanique de ce dernier c) utilisation d’un inertage pour

les équipements de procédé lors de la manutention des COV d) raccordement des réacteurs à un ou plusieurs condenseurs pour la récupération des solvants

e) raccordement des condenseurs

au système de

récupération/réduction f) utilisation de l’écoulement

gravitaire à la place de pompes (les pompes peuvent être une source importante d’émissions fugitives) g) séparation et traitement

sélectif des flux d’eaux résiduaires

h) automatisation très poussée par application d’un système moderne de contrôle de procédé afin d’assurer un fonctionnement stable et efficace.

Rendement énergétique élevé

Minimisation des émissions diffuses / fugitives

Meilleure gestion des flux d’eaux résiduaires

Pour des exemples de précautions prises, voir sections 4.2.1 et 4.2.3.

a) à f) : Techniques de régulation des COV : condensation classique ou cryogénique, épuration, oxydation thermique.

Voir sections 4.2.14 et 4.2.15.

Réduction à la source : systèmes d’étanchéité, pompes étanches

(voir section 4.2.15).

Applicables de manière générale, avec des coûts d’investissement supérieurs.

g) figure 4.20 (section 4.2.21) : exemple de raccordement de chaque flux d’eaux résiduaires sur chaque destination (STEP, osmose, extraction etc...).

a) Le bâtiment et les différentes cuves sont fermés.

b) Le bâtiment et les cuves sont placés en dépression et reliés à un système de traitement des odeurs.

c) Absence d’émission de COV.

d) Absence d’utilisation de solvants.

e) Absence d’utilisation de solvants et d’émission de COV.

f) Absence d’utilisation de solvants et d’émission de COV.

g) Les différents flux d’effluents et de déchets sont séparés en vue d’un traitement adapté. Présence d’un schéma des flux dans le dossier ICPE.

h) Process en voie aqueuse entièrement automatisé.

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Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

Mini m is atio n de l’i m pa ct sur l’ envir onn em ent

Options de protection du sol et de retention de l’eau Concevoir, construire, exploiter

et entretenir les installations dans lesquelles sont manipulées des substances (généralement liquides) qui représentent un risque de contamination du sol et des eaux souterraines, de manière à minimiser les possibilités d’écoulement. Les installations doivent être étanches, stables et présenter une résistance suffisante aux éventuelles contraintes mécaniques, thermiques ou chimiques.

Détecter les fuites de manière fiable et rapide :

Prévoir des volumes de rétention suffisants pour contenir, en toute sécurité : - les écoulements et les fuites

de substances afin d’en permettre le traitement ou l’élimination.

- l’eau d’extinction des incendies et l’eau de surface contaminée.

Prévention de la

contamination du sol, des eaux de surface et des eaux souterraines.

Applicable de manière générale

Voir section 4.2.27.

Voir section 4.2.27.

Voir section 4.2.27.

Voir section 4.2.28. Tenir également compte des précipitations.

Les produits chimiques seront stockés en cuves fermées placées sur des rétentions dédiées.

Une attention particulière sera portée au stockage des enzymes classées toxiques de catégories 3 par inhalation. En effet ces enzymes peuvent produire des fumées toxiques en cas d’incendie. Les stocks seront limités (< 1 tonne) et placés à l’écart des matières combustibles. On notera toutefois que les enzymes se présentent sous forme d’une solution aqueuse donc difficilement combustible.

L’ensemble du site sera relié à une rétention des eaux d’extinction d’incendie ou autre déversement accidentel.

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Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

Mini m is atio n de l’i m pa ct sur l’ envir onn em ent

Options de protection du sol et de retention de l’eau Appliquer toutes les techniques

suivantes :

- chargement et déchargement de matières uniquement sur les zones désignées, protégées contre les fuites

- stockage et recueil des substances attendant l’élimination dans des zones désignées, protégées contre les fuites

- installation d’alarmes de niveau haut de liquide sur tous les bassins d’aspiration de pompe ou toutes

les autres chambres d’installation de traitement pouvant

occasionner des écoulements, ou surveillance régulière des bassins d’aspiration de pompe par le personnel

- mise en place de programmes d’essai et d’inspection des réservoirs et canalisations, y compris les brides et vannes - mise à disposition d’un

équipement de maîtrise des écoulements, tel que barrages de confinement et matériau absorbant approprié - essai et démonstration de

l’intégrité des murets de rétention

- équipement des réservoirs avec un dispositif de prévention des trop-pleins.

Prévention de la

contamination du sol, des eaux de surface et des eaux souterraines.

Voir section 4.2.27. - Les chargements et déchargement auront lieu sur

une aire de dépotage étanche, couverte, et reliée à la rétention générale du site.

- Les cuves seront placées dans des bacs de rétention.

- Les cuves seront équipées de détecteur de niveau haut.

- Un programme de maintenance préventive et de vérification périodique des cuves, canalisations,

rétentions, et des principaux équipements intéressants la sécurité (alarmes, détecteurs …) sera mis en place.

- L’ensemble du site sera relié à une rétention des eaux d’extinction d’incendie ou autre déversement accidentel - Le programme de maintenance préventive inclut la

vérification et le maintien de l’étanchéité des différentes rétentions.

- Le détecteur de niveau haut des cuves déclenche une alarme.

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Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

Mini m is atio n de l’i m pa ct sur l’ envir onn em ent

Minimisation des émissions de COV Isolement des sources : confiner et isoler les sources, boucher toutes les ouvertures afin de limiter le plus possible les émissions non contrôlées

Voir section 4.2.14.

Réduction des émissions diffuses / fugitives

Applicable de manière générale.

Coûts supplémentaires d’investissement et d’entretien.

Autant que possible, laisser l’équipement fermé lors du retrait des gâteaux de filtration (voir section 4.2.19).

Le bâtiment et les cuves sont placés en dépression et reliés à un système de traitement des odeurs.

Le bâtiment est fermé. Les portes sont closes hors passage de personnel ou de véhicules.

Séchage en circuits fermés : consiste à effectuer le séchage en circuit fermé, avec des condenseurs pour la récupération des solvants.

Réduction des émissions diffuses / fugitives

Applicable de manière générale. Utiliser une pression d’azote

Voir section 4.2.14.

Non concerné, pas d’utilisation de solvant, pas d’émission de COV

Nettoyage de l’équipement à l’aide de solvants : laisser l’équipement fermé pendant le rinçage et le nettoyage à l’aide de solvants.

Prévention des rejets directs de COV par les ouvertures.

Applicable de manière générale. Voir section 4.2.14.

Non concerné, pas d’utilisation de solvant, pas d’émission de COV

Recirculation des purges de procédé : Lorsque les exigences en matière de pureté le permettent, faire recirculer les vapeurs de procédé.

Prévention des rejets directs de COV par les ouvertures.

Applicable de manière générale. Voir section 4.2.14.

Non concerné, pas d’utilisation de solvant, pas d’émission de COV

Minimisation des debits et charges volumétriques de gaz rejeté Bouchage des ouvertures : bou-

cher toutes les ouvertures inutiles afin d’éviter que l’air ne soit aspiré à

travers l’équipement du procédé vers le système de collecte des gaz.

Prévention des rejets directs de COV par les ouvertures.

Applicable de manière générale. Voir section 4.2.14.

Non concerné, pas d’utilisation de solvant, pas d’émission de COV

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Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

Mini m is atio n de l’i m pa ct sur l’ envir onn em ent

Minimisation des debits et charges volumétriques de gaz rejeté (suite) Épreuve d’étanchéité à l’air de

l’équipement du procédé : assurer l’étanchéité à l’air du dispositif, en particulier des cuves.

Réduction des émissions fugitives.

Réduction des débits volumétriques de gaz rejeté Permet l’inertisation par choc

Applicable de manière générale.

Les cuves doivent conserver une pression ou une dépression. Voir section 4.2.16.

Non concerné, pas d’utilisation de solvant, pas d’émission de COV

Inertisation : avoir recours à l’inertisation par choc au lieu de l’inertisation continue

Réduction (d’un facteur 10, NON MTD) des débits volumé- triques de gaz rejeté vers les techniques de récupération ou de réduction.

Baisse de la consommation de gaz inerte.

L’inertisation par choc consiste en l’application d’un vide, puis un remplissage à l’azote : l’équipement doit donc être étanche.

Diminue les coûts d’inertisation et de récupération ou réduction. Voir section 4.2.17, en particulier le tableau 4.15.

Non concerné, pas d’utilisation de solvant, pas d’émission de COV

Minimisation des débits volumétri- ques du gaz rejeté par la

distillation : minimiser le débit du gaz rejeté par la distillation en optimisant l’agencement du condenseur

Prévention des émissions de COV issues de la distillation.

Allègement des systèmes de réduction.

Efficacité gouvernée par l’évacuation de la chaleur au niveau du condenseur. Les gaz non condensables présents en entrée de distillation engendrent un volume

supplémentaire au démarrage de la distillation.

Applicable également à la recristallisation à partir de solvants organiques.

Pas de coût supplémentaire.

Voir section 4.2.20, et figure 4.19 pour une exemple de système de distillation fermé.

Non concerné, pas d’utilisation de solvant, pas d’émission de COV

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Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

Mini m is atio n de l’i m pa ct sur l’ envir onn em ent

Minimisation des debits et charges volumétriques de gaz rejeté (suite) Ajout de liquide dans les cuves :

ajouter le liquide par le fond des cuves ou en utilisant un tube plongeant.

Si la chimie de la réaction et/ou des motifs de sécurité rendent la chose difficile, l’ajout de liquide par le haut à l’aide d’un tube dirigé vers la paroi réduit les projections et donc la charge organique du gaz déplacé.

En cas d’ajout de solides et de liquides organiques dans une cuve, utiliser les solides comme couche isolante lorsque la différence de densité favorise la réduction de la charge organique du gaz déplacé, à moins

que la chimie de la réaction et/ou des motifs de sécurité n’empêchent de recourir à cette possibilité.

Réduction des émissions diffuses / fugitives.

L’ajout de liquide par le bas diminue la concentration des polluants dans les gaz déplacés.

Restrictions liées à la chimie et/ou à la sécurité pour certains procédés.

Faible coût de mise en œuvre.

Diminution des coûts de récupération ou de réduction. Voir sections 4.2.15 et 4.2.18.

Voir section 4.2.15.

Non concerné, pas d’utilisation de solvant, pas d’émission de COV

Minimisation des pics de

concentration dans les émissions : éviter le plus possible l’accumulation de pics de charge et de débit, ainsi que les pics d’émissions associés, notamment grâce à :

a) l’optimisation de la matrice de production

b) l’application de filtres lisseurs.

Permet d’adapter les solutions de récupération / réduction au jour le jour, pour la situation de production individuelle.

Dans certains cas, évite les coûts énergétiques de l’oxydation thermique.

Minimisation des pics de concentration dans les émissions.

Le tableau 4.51 (NON MTD) donne les valeurs d’émission qui peuvent être atteintes dans une installation modulaire de réduction.

a) Les outils de base de la récupération / réduction sont l’épuration, la condensation, l’adsorption sur charbon actif.

Stratégie adaptée aux sites polyvalents / multiproduits dans lesquels les charges de COV et les débits

volumétriques sont trop bas pour permettre une oxydation thermique efficace.

Surcoûts de mise en œuvre et d’entretien des techniques individuelles et du système de gestion. Voir section 4.3.5.17.

b) Les adsorbeurs, catalytiques ou non, permettent également de minimiser les pics de concentration. Voir sections 4.3.5.13 et

4.3.5.16.

Applicable de manière générale, avec (pour les adsorbeurs) des restrictions sur la température et la concentration des gaz en entrée.

Non concerné, pas d’utilisation de solvant, pas d’émission de COV

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Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

Mini m is atio n de l’i m pa ct sur l’ envir onn em ent

Minimisation du volume et de la charge des flux d’eaux résiduaires Eviter les liqueurs-mères à forte

teneur en sel ou permettre le traitement conclusif des liqueurs- mères par d’autres techniques de séparation, par exemple : a) les procédés membranaires

(voir section 4.2.26) b) les procédés à base de solvant c) l’extraction réactive

(voir section 4.2.25).

d) la suppression de l’isolement intermédiaire (voir section 4.2.4).

Permet le traitement conclusif des liqueurs-mères, en particulier la récupération du H2SO4 usagé.

Réduit la charge organique dans l’eau résiduaire.

Performances de la perméation membranaire sous pression (fabrication de colorants hydrosolubles) en termes de réduction des flux d’eaux résiduaires (NON MTD, cf section 4.2.26) :

- quantité : - 90 % - charge en sels : - 90 % - DCO : - 80 %

Exemple particulier des acides usagés provenant de la sulfonation ou de la nitration.

Le changement de procédé peut induire des émissions de COV et des coûts énergétiques et chimiques supplémentaires, pour la récupération / réduction.

L’extraction réactive peut permettre de récupérer les acides organiques.

La perméation membranaire est déjà utilisée dans la séparation des colorants, amines tertiaires, produits de fermentation.

Voir section 4.2.24.

Non concerné, pas d’utilisation de solvant, pas d’émission de COV.

Process en voie aqueuse, non concerné par la production de liqueur mère.

Traitement de la peptone en évapoconcentration sur site en vue de favoriser sa valorisation et son transport externe.

Laver le produit à contre-courant lorsque l’échelle de production le justifie.

Baisse de la

consommation d’eau.

Diminution des eaux résiduaires créées.

Possibilités de recyclage ou de traitement individuel.

Inutilisable pour des campagnes de production courtes ou rares, expérimentales ou de faible volumes.

Intéressant économiquement pour de grands volumes (augmentation des rendements et réduction des coûts de traitement des eaux résiduaires).

Voir section 4.2.22.

Le site sera muni d’un dispositif de Nettoyage en place (NEP).

Les installations et les tuyauteries seront ainsi équipées de dispositifs de nettoyage automatique sans démontage.

Au-delà de l’automatisation du nettoyage, le NEP permet de réaliser des économies d’eau importantes. Le NEP intègre en effet un système de recyclage d’une partie des eaux (dernières eau de rinçage = première eau de poussage dans les canalisations).

Appliquer la production de vide sans eau.

Pas de contamination de l’eau lors de la génération du vide.

Exemples de matériel utilisables :

- pompes à vide rotatives à éléments coulissants, à jet d’eau, à jet de vapeur (voir section 4.2.5).

- à anneau liquide constituées du même solvant que le solvant pompé (voir section 4.2.6), à anneau liquide en circuit fermé (voir section 4.2.7).

L’investissement de départ peut être plus important, mais il est rapidement amorti (en une année) par diminution des frais de traitement d’eau.

Non concerné

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Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

Mini m is atio n de l’i m pa ct sur l’ envir onn em ent

Minimisation du volume et de la charge des flux d’eaux résiduaires (suite) Détermination de l’achèvement

des réactions : dans le cas des procédés discontinus, établir des procédures claires pour

déterminer le point final souhaité de la réaction.

Réduction de la DCO de la liqueur-mère.

Utilisation plus efficace des matières premières.

Exemple donné sur la copulation azoïque (voir section 4.2.23).

La généralisation dépend de la possibilité de trouver un test rapide et fiable.

Non concerné. Process automatisé en voie aqueuse. La peptone issue du traitement est traitée par évapo- concentration avant d’être envoyée vers une installation externe de valorisation.

Appliquer un refroidissement indirect. Réduction du volume d’eaux résiduaires.

Pas de flux d’eaux résiduaires supplémentaires.

Utiliser des échangeurs thermiques de surface. Non applicable si le procédé nécessite des chocs thermiques. Le refroidissement direct peut s’imposer pour maîtriser un emballement.

Voir section 4.2.9.

Utilisation d’échangeurs de chaleurs indirects, à plaques ou à tubes, avec fluide en circuit fermé.

Nettoyage : effectuer un pré- rinçage avant le rinçage/lavage de l’équipement, afin de

minimiser la charge organique des eaux de lavage.

L’absence de dilution permet une récupération / élimination (incinération) individuelle et efficace.

Applicable de manière générale. Le flux de pré-rincage, très chargé, peut aussi être traité par stripping. Permet des gains de coût sur la récupération / élimination et le traitement des eaux résiduaires (voir section 4.2.12). Le raclage permet aussi d’éviter les pertes de produit lors du nettoyage (voir section 4.2.8).

Le NEP permet de réaliser des économies d’eau importantes.

Le NEP intègre en effet un système de recyclage d’une partie des eaux (dernières eau de rinçage = première eau de poussage dans les canalisations).

Minimisation de la consummation énergétique Evaluer les options et optimiser

le bilan énergétique.

Minimisation des consommations énergétiques.

Par exemple, la distillation avec couplage énergétique réduit

de 50 % la consommation de vapeur.

Applicable de manière générale.

Principe de base : utiliser la chaleur résiduelle d’une étape ou d’un procédé comme source de chaleur dans une autre étape ou un autre procédé : cas de la distillation en deux étapes.

Voir section 4.2.11 et figure 4.18, ainsi que section 4.2.20.

La méthode du pincement permet d’optimiser le bilan énergétique (voir section 4.2.10). Elle a été appliquée avec succès sur un site de PCOF exploitant des procédés

discontinus dans 30 réacteurs.

Le site sera alimenté en chaleur par le réseau de vapeur du site, et par la récupération de l’énergie sur l’évapo- concentration

Utilisation d’un évapo-concentrateur avec compression mécanique de vapeur (récupération de la chaleur par compresison des buées), ce qui limite fortement les besoins en énergie.

(14)

BREF produits de chimie organique fine - Résumé technique V1.0 - 19/10/07

MTD concernant la gestion et le traitement des déchets

Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

Bila ns ma ssi qu es et an al ys e des fl ux d e déc hets d es p ro céd és

Bilans massiques

Etablir annuellement un bilan massIque pour les COV (y compris les CHC), le COT (carbone organique total) ou la DCO (demande chimique en oxygène), les AOX (substances organiques halogénées

adsorbables) ou EOX (substances organique halogénées extractibles) et les métaux lourds.

Essentiels pour la compréhension des procédés sur site et le développement de stratégies d’amélioration.

Applicable de manière générale.

Le tableau 4.22 donne un exemple de bilan massique.

Les figures 4.24 et 4.25 donnent un exemple de bilan du COT (voir section 4.3.1.5) et des AOX (voir section 4.3.1.6) dans les eaux résiduaires.

L’analyse individuelle préalable des flux de déchets (quantité, nature, destination...) est indispensable (voir section 4.3.1.1 et MTD ci-dessous).

COV, solvants, métaux lourds : non concernés

COT, DCO, AOX, EOX : voir tableau des flux présenté dans l’étude d’impact.

Un suivi des débits et concentrations envoyés vers la STEPP COOPERL sera mis en place.

Analyse des flux de déchets

Procéder à une analyse détaillée du flux de déchet afin d’en déterminer l’origine et de réunir un ensemble de données de base.

Celui-ci permet la gestion et le traitement approprié des gaz rejetés, des flux d’eaux résiduaires et des résidus solides

Identification et

caractérisation claire de chaque flux individuel de déchets.

Facilite la prise de décision pour la destination ultérieure des flux de déchets.

Donne des informations clés pour la définition de stratégies d’amélioration.

Applicable de manière générale, mais indispensable sur un site polyvalent. Voir section 4.3.1.1.

Les tableaux 4.19 et 4.20 fournissent des exemples.

Les flux de déchets et effluents sont présentés dans l’étude d’impact.

PREVENTION DES RISQUES ET LUTTE CONTRE LES POLLUTIONS

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Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

Bila ns ma ssi qu es et an al ys e des fl ux d e déc het s d es pr oc éd és

Evaluation des flux d’eaux résiduaires Evaluer au minimum les paramètres indiqués dans le Tableau 5.1 pour les flux d’eaux résiduaires, à moins que ces paramètres ne soient pas pertinents du point de vue scientifique

Crée l’ensemble des données de base

permettant la séparation et le prétraitement.

Applicable de manière générale. Voir section 4.3.1.2.

Les flux d’eaux résiduaires sont présentés dans l’étude d’impact

Surveillance des émissions dans l’air En ce qui concerne les émissions dans l’air, la démarche MTD consiste à surveiller la courbe d’émission qui reflète le mode d’exploitation du procédé de production.

Dans le cas d’un dispositif de réduc- tion/récupération non oxydant, mettre en œuvre un système de surveillance en continu (par exemple, un DIF) dans le cadre duquel les gaz rejetés par les divers procédés sont traités par un système central de récupération/réduction.

Il relève également des MTD de sur- veiller individuellement les

substances potentiellement écotoxiques qui sont rejetées.

Fournit des données de sur- veillance très détaillées.

Particulièrement indiqué si des chaînes de production unique sont reliées à des systèmes individuels de réduction / récupération, ou si les variations de débit volumétrique des gaz ne sont pas amortis par les systèmes de collecte ou de récupération / réduction.

Cette surveillance continue a un coût plus élevé. DIF : Détecteur à Ionisation de Flamme.

Voir section 4.3.1.8.

Le site sera équipé d’un dispositif d’extraction d’air sur le batiment et les évents de cuves. L’air extrait sera envoyé vers un biofiltre pour traiter les odeurs.

Les flux extraits seront donc réguliers.

Le site ne met pas en œuvre de produits chimiques type solvant, et n’émet pas de COV.

Le site ne génère pas d’autres rejets atmosphériques.

Une surveillance annuelle du débit d’air et des concentrations en sortie de biofiltre est donc jugée suffisante.

Évaluation des débits volumétriques individuels

Evaluer le débit volumétrique de chaque gaz rejeté par l’équipement du procédé vers les systèmes de récupération/réduction.

Donne des informations importantes pour l’optimisation et le fonctionnement d’une installation.

Permet une utilisation plus intense des systèmes de récupération et de reduction.

Applicable de manière générale. Aide à identifier les fuites.

Aide à identifier les situations qui présentent des pics de débit, et qui sont donc potentiellement améliorables.

Voir section 4.3.1.7.

Voir item précédent.

(16)

Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

Bila ns ma ssi qu es et an al ys e des fl ux de déc hets d es pr oc éd és

Évaluation des débits volumétriques individual (suite) La réutilisation des solvants est

considérée comme MTD pour autant que les exigences en matière de pureté le permettent (par exemple, exigences conformes aux BPFA), de la manière suivante :

a) utilisation du solvant issu des précédents lots d’une campagne de production pour les lots suivants, pour autant que les exigences de pureté le permettent (voir section 4.3.4) ;

b) recueil des solvants usagés en vue de leur purification et de leur réutilisation sur le site ou hors du site (voir section 4.3.3) ;

c) recueil des solvants usagés en vue de l’utilisation de leur valeur calorifique sur le site ou hors du site (voir section 4.3.5.7).

Réduction de la charge de traitement des déchets et des émissions associées.

Récupération de substances de valeur.

Réduction des émissions.

Réduction de la consommation

d’énergie primaire dans le cas d’une entrée calorifique élevée (pour l’oxydation thermique des COV avec co-incinération de l’effluent liquide).

Le tableau 4.43 (NON MTD) donne les valeurs

d’émission qui peuvent être atteintes par oxydation thermique des COV avec co- incinération de l’effluent liquide.

a) Applicable de manière générale. Exemple : réutilisation de solvants distillés pour le lot de production suivant (mais qui entraîne une consommation énergétique supplémentaire).

b) viable uniquement si le site ne dispose pas déjà de grandes quantités de solvants usagés, et si les solvants purifiés sont réellement réutilisables ou commercialisables. La viabilité économique est à évaluer au cas par cas.

c) l’incinération (oxydation thermique) des solvants usagés non récupérables peut rapidement amortir les coûts d’investissement de l’incinérateur.

Le site ne met pas en œuvre de produits chimiques type solvant, et n’émet pas de COV.

(17)

Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

Trai te me nt d es g az rej et és

Sélection des techniques de récupération/réduction des COV et niveaux d’émission pouvant être atteints

Comme les débits volumétriques varient beaucoup sur les sites, le paramètre clé de sélection est le débit massique moyen des sources ponctuelles d’émission en kg/heure.

Choisir les techniques de récupé- ration et de réduction des COV en fonction du diagramme de flux de la Figure 5.1.

Guide pour le choix des techniques de réduction à mettre en place.

Les tableaux 3.1 et 3.2 (NON MTD) présentent les concen- trations et débits massiques correspondant aux émissions dans l’air relevés pour diverses sources ponctuelles.

Applicable de manière générale.

Estimation des coûts des techniques donnée par le tableau 4.54. Voir section 4.3.5.18.

Le site ne met pas en œuvre de produits chimiques type solvant, et n’émet pas de COV.

En cas d’application des techniques non oxydantes de récupération ou de réduction des COV, il est considéré

comme MTD de réduire les émissions de manière à respecter les niveaux :

0,1 kg de C/heure ou

20 mg de C/m3

(MTD) indiqués dans le tableau 5.2.

Réduction des émissions.

La condensation des COV issus des réacteurs ou de la distillation diminue les émissions de

70 à 95 % (NON MTD).

Le tableau de la section 4.3.5.14 (NON MTD) liste les performances des

principales techniques de réduction.

Techniques utilisables : condensation classique ou cryogénique, absorption puis désorption et recyclage de gaz réactif perdu, épuration par voie humide, adsorption sur solides, filtration biologique.

Ces techniques ont des restrictions et une viabilité économique à évaluer au cas par cas.

Les niveaux de concentration indiqués dans le tableau 5.2 (MTD) se rapportent aux débits volumétriques sans dilution.

Sur la condensation des COV issus de réacteurs et distillation, voir section 4.3.5.6. Sur la récupération et la réduction de l’acétylène, voir section 4.3.5.11. Sur la gestion d’une installation de traitement des gaz rejetés, voir section 4.3.5.17. Pour des critères de sélection de méthodes de traitement, voir section 4.3.5.18.

Le site ne met pas en œuvre de produits chimiques type solvant, et n’émet pas de COV.

En cas de recours à l’oxydation ther- mique/incinération ou à

l’oxydation catalytique, il est considéré comme MTD de réduire les émissions de COV de manière à respecter les niveaux :

C organique total < 0,05kg de C/

heure (débit massique moyen) ou

C organique total < 5 mg de C/m3 (concentration moyenne)

(MTD) indiqués dans le Tableau 5.3.

Réduction des émissions.

Les tableaux 4.43 et 4.47 (NON MTD) donnent les valeurs d’émission qui peuvent être atteintes par oxydation thermique des COV avec co- incinération de l’effluent liquide.

Les figures 4.54 et 4.55 donnent des exemples de concentrations et débits massiques de COV

émis par des sources ponctuelles de PCOF, équipées par divers systèmes de récupération / réduction.

La co-incinération d’effluents liquides (ex : solvants usagés non récupérables ou toxiques) peut réduire la consommation d’énergie primaire de l’incinérateur (voir section 4.3.5.7), de même que l’optimisation de sa température de combustion (voir section

4.3.5.8).

Un incinérateur équipé d’une fonction DeNOx peut en outre permettre la réduction efficace des NOx (voir section 4.3.5.7 et ci-dessous).

Le site ne met pas en œuvre de produits chimiques type solvant, et n’émet pas de COV.

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Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

Trai te me nt d es g az rej et és

Récupération/réduction des NOX Dans le cas de l’oxydation thermi- que/incinération ou de l’oxydation catalytique, les MTD consistent à res- pecter les niveaux d’émission de NOx indiqués dans le tableau 5.5 (MTD), si nécessaire en recourant à un système de DeNOx (par exemple, Réduction Catalytique Sélective (RSC) ou Réduc- tion Non Catalytique Sélective (RSNC)) ou à une combustion en deux étapes.

Réduction des émissions de NOx, récupération efficace.

L’oxydation thermique des COV avec co-incinération de l’ef- fluent liquide. Permet d’élimi- ner jusqu’à 97 % des NOx (NON MTD - tableau 4.43).

Le tableau 4.55 donne des exemples de niveaux d’émission de NOx par les systèmes d’oxydation thermique / incinérateurs.

L’oxydation thermique est une méthode efficace pour détruire les COV, mais n’est pas applicable (pour des raisons de sécurité) aux purges d’hydrogénation, aux flux chargés en silanes, aux flux chargés en oxyde d’éthylène…

La viabilité économique dépend du cas précis.

Des analyseurs de NOx en entrée et en sortie du système de réduction permettent de piloter la RSC ou la RSNC.

Voir sections 4.3.5.7 et 4.3.5.19.

Le site ne met pas en œuvre de produits chimiques type solvant, et n’émet pas de COV.

Le site n’est pas équipé d’installation de combustion susceptible d’émettre des NOx.

En ce qui concerne les NOx contenus dans les gaz rejetés par les procé- dés chimiques de production, la démarche MTD est de respecter les niveaux d’émission de NOX indiqués dans le tableau 5.5 (MTD) en faisant appel, si nécessaire, à des

techniques de traitement telles que l’épuration ou à des cascades d’épurateurs utilisant notamment H2O et/ou H2O2 comme milieu d’épuration.

Récupération efficace des NOx dans les gaz rejetés Réduction des niveaux d’émission (voir section 4.3.5.19).

Le tableau 4.57 donne des exemples de niveaux d’émis- sion de NOx par les

systèmes d’épuration utilisés dans la fabrication des nitrocelluloses.

Applicable de manière générale.

Particulièrement indiquée dans les procédés de nitration, pour lesquels la récupération d’acide nitrique permet de réguler les coûts (voir section 4.3.5.1).

Le site ne met pas en œuvre de produits chimiques type solvant, et n’émet pas de COV.

Le site n’est pas équipé d’installation de combustion susceptible d’émettre des NOx.

(19)

Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

Trai te me nt d es g az rej et és

Récupération/réduction de HCl, Cl2 et HBr/Br2 Respecter des niveaux d’émission

de HCl compris entre 0,2 et 7,5 mg/m3 ou 0,001 et 0,08 kg/heure (MTD) en utilisant, si nécessaire, un ou plusieurs épurateurs à H2O ou NaOH.

(voir section 4.3.5.3)

Respecter des niveaux d’émission de Cl2 compris entre 0,1 et 1 mg/m

3 (MTD) en utilisant, si nécessaire, des techniques comme l’absorption du chlore excédentaire (voir section

4.3.5.5) et/ou l’épuration à NaHSO3 (voir section 4.3.5.2)

Atteindre des niveaux d’émission de HBr inférieurs à 1 mg/m3 (MTD) en utilisant, si nécessaire, un ou plusieurs épurateurs à H2O ou NaOH.

(voir section 4.3.5.4).

Retrait du HCl dans les gaz re- jetés et diminution des niveaux d’émission.

Niveaux atteignables (NON MTD) indiqués dans le tableau

4.38 (pour les gaz) et 4.39 (pour les eaux résiduaires).

L’épuration permet d’obtenir des concentrations

d’émission de HCl < 1mg /m3 (NON MTD)

Absorption et réutilisation d’environ 80% (NON MTD) de la charge de chlore dans des flux très chargés.

Récupération de substances de valeur pour réutilisation / vente (récupération possible de la quasi-totalité du HCl dans les gaz rejetés).

Les épurateurs HCl sont un équipement classique, applicables de manière générale. Consomment de l’eau et des produits chimiques.

La réaction sous UV du chlore avec des composés aliphatiques permet aussi d’absorber environ 80% (NON MTD) de chlore dans des eaux très chargés.

La réutilisation / vente du HBr épuré peut nécessiter une purification de sa charge organique résiduelle.

Non concerné. Le site n’est pas équipé d’installation de combustion susceptible d’émettre du HCl, Cl2 ou HBr/Br2

(20)

Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

Trai te me nt d es g az rej et és

Réduction des niveaux d’émission de NH3 Dans les gaz rejetés, respecter des

niveaux d’émission de NH3 compris entre 0,1 et 10 mg/m3 ou 0,001 et 0,1 kg/heure en ayant recours, si nécessaire, à des techniques d’épuration à l’eau ou à l’acide, notamment (MTD).

Suppression de NH3 dans les gaz rejetés et diminution des taux d’émission.

Equipement classique, applicable de manière générale. Voir section 4.3.5.20.

Concentration en ammoniac en sortie de biofiltre inférieure à 10 mg/m3 et flux inférieur à 0,1 kg/h

Rejet de NH3 de l’unité DeNOX : atteindre des niveaux de NH3 rejetés par la RSC ou la RSNC inférieurs à 2 mg/m3 ou à 0,02 kg/heure (MTD).

Réduction des niveaux d’émission.

Le tableau 4.43 (NON MTD) donne les valeurs

d’émission qui peuvent être atteintes par oxydation thermique des COV avec co- incinération de l’effluent liquide.

Applicable de manière générale. Voir section 4.3.5.7.

Non concerné

Suppression du SOX présent dans les gaz rejetés Respecter des niveaux d’émission de

SOX compris entre 1 et 15 mg/m3 ou 0,001 et 0,1 kg/heure (MTD) en ayant recours, si nécessaire, à des techniques d’épuration à H2O ou NaOH, notamment.

Suppression du SOx dans les gaz rejetés et diminution des niveaux d’émission.

Plusieurs épurateurs peuvent être nécessaires.

Equipement classique applicable de manière générale. Consomment de l’eau et des produits chimiques.

Voir section 4.3.5.21.

Non concerné

(21)

Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

Trai te me nt d es g az rej et és

Suppression des particules présentes dans les gaz rejetés Respecter des niveaux

d’émission de particules compris entre 0,05

et 5 mg/m3 ou entre 0,001 et 0,1 kg/heure (MTD) en recourant, si nécessaire, à des techniques telles que filtres à manches, sacs filtrants, cyclones, épuration ou électrofiltre humide (EH).

Réduction des niveaux d’émission.

Voir section 4.3.5.22.

Concentration en poussières en sortie de biofiltre inférieure à 5 mg/m3 et 0,1 kg/h

Suppression des cyanures libres présents dans les gaz rejetés Extraire les cyanures libres des

gaz rejetés et à respecter un niveau d’émission de HCN résiduaire égal à

1 mg/m3 ou 3 g/heure (MTD).

Suppression de HCN et des cyanures des flux de gaz rejetés et des eaux résiduaires.

Les tableaux 4.58 et 4.60 donnent les valeurs d’émission qui peuvent être atteintes après destruction des cyanures (NON MTD).

L’oxydation par NaOCl génère des AOX, contrairement à l’oxyda- tion par H2O2.

Les deux procédés consomment de l’énergie.

Voir sections 4.3.6.1 (NaOCl) et 4.3.6.2 (H O ).

2 2

Non concerné

(22)

Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

G es tio n et trai tem en t d es flu x d’ ea ux rési du ai res

Flux d’eaux résiduaires habituellement envoyés vers la séparation, le prétraitement ou l’élimination Séparer et prétraiter ou éliminer

les liqueurs-mères provenant de l’halogénation et de la

sulfochloration.

Réduction des émissions, amélioration de l’efficacité dans le cas de la

récupération.

Applicable de manière générale.

Les liqueurs-mères aqueuses de l’halogénation contiennent des charges élevées en DCO et AOX, d’où la nécessité d’un prétraite- ment ; la récupération des solvants des liqueurs-mères organiques comporte des avantages économiques et environnementaux (voir section 4.3.2.5).

En sulfochloration, les liqueurs-mères fortement chargées en DCO et AOX sont à prétraiter par oxydation humide, oxydation humide à basse pression ou incinération (voir section 4.3.2.10).

Non concerné

Prétraiter les flux d’eaux résiduai- res qui contiennent des principes bioactifs en concentrations suscep- tibles de représenter un risque soit pour un traitement ultérieur des eaux résiduaires, soit pour l’environnement récepteur après déversement.

Réduction des émissions, amélioration de l’efficacité dans le cas de la

récupération.

Le tableau 4.65 (NON MTD) donne une exemple d’exploitation et de performances de l’ozonolyse.

Nitration : les liqueurs-mères peuvent contenir des acides sulfu- rique (régénérable) et nitrique, ainsi que des composés nitroaromatiques et nitrophénols, pour lesquels l’adsorption sur charbon actif, l’adsorption sur résines échangeuses d’ions, un prétraitement oxydant sont des techniques de choix (voir section 4.3.2.6.).

Production de biocides et phytosanitaires : prétraitement possible par extraction, stripping, ozonolyse, oxydation humide, adsorption sur charbon actif, incinération, précipitation / filtration (voir section 4.3.7.5).

La section 4.3.7.9 donne des exemples de flux d’eaux résiduaires obligatoirement envoyés en prétraitement ou éliminés. L’utilisation de prétraitements permet également d’éliminer des charges organiques réfractaires (voir section 4.3.7.10) ou des CHC et solvants (voir section 4.3.7.18).

Le suivi biologique (toxicité aiguë) en sortie de STEP s’exprime en DIM (Dilution Inoffensive Minimale) calculée au moyen de tests écotoxicologiques (voir section 4.3.8.13).

Non concerné

Séparer et collecter séparément les acides usagés résultant, par exemple, des sulfonations ou des nitrations,

en vue de leur récupération sur le site ou hors du site, ou bien appliquer les MTD de la section 5.2.4.2 ci-dessous (concernant le traitement des flux d’eaux résiduaires à forte charge organique réfractaire).

Réduction des émissions, amélioration de l’efficacité dans le cas de la

récupération.

Dans le cas de la sulfonation, le tableau 4.34 (NON MTD) donne des exemples de valeurs de

DCO atteignables après prétraitement.

Nitration : les liqueurs-mères peuvent contenir de l’acide sufurique

(régénérable). Voir section 4.3.2.6.

Sulfonation : les liqueurs-mères contiennent de l’acide sulfuri- que, des acides arylsulfoniques et éventuellement du sel.

L’acide sulfurique peut être récupéré si les acides

arylsulfoniques peuvent être précipités sans ajout de sel. En présence de sel, des procédés perfectionnés d’oxydation humide permettent ensuite une dégradation efficace dans les STEP biologiques. Voir section 4.3.2.8.

Non concerné

(23)

Domaine Description Performances environne-

mentales et économiques Points d’attention Mesures prises pour COOPERL HOR

G es tio n et trai tem en t d es flu x d’ ea ux rési du ai res

Traitement des flux d’eaux résiduaires à forte charge organique réfractaire Classement de la charge

organique :

la charge organique réfractaire

n’est pas importante si le flux d’eau résiduaire fait preuve d’une capacité d’élimination biologique supérieure à

80 - 90% (MTD).

Lorsque la capacité d’élimination biologique est inférieure à ces valeurs, la charge organique réfractaire n’est pas

à prendre en considération si la teneur en COT est inférieure à 7,5 - 40 kg par lot ou par jour.

Aide à la décision pour choisir la destination des flux d’eaux résiduaires, et pour stabiliser le

fonctionnement de la STEP biologique.

Le tableau 3.3 (NON MTD) présente les émissions et efficacités d’élimination de DCO et DBO5 pour diverses

installations et divers types de prétraitements.

La charge organique réfractaire d’un flux d’eau résiduaire est celle qui traverse la STEP biologique sans changement important.

Pour des exemples de critères de gestion des flux d’eaux résiduaires, voir les sections 4.3.7.6, 4.3.7.7 et 4.3.7.8.

Applicable de manière générale.

Dégradabilité mesurée par l’essai de Zahn-Wellens.

Pour des exemples d’évaluation de la charge organique réfractaire et de traitement de cette charge, voir les sections 4.3.7.10,

4.3.7.12 et 4.3.7.13.

La charge organique réfractaire dans le rejet de COOPERL HOR est estimée inférieure à 10%.

Dans tous les cas, les effluents sont envoyés vers la STEP COOPERL dont la filière de traitement est composée de : un pré-traitement physico-chimique, un traitement biologique, une ultrafiltration, une osmose inverse.

LA STEP COOPERL est ainsi capacble d’éliminer 99% de la charge organique.

On rappelera par ailleurs que le rejet de COOPERL HOR représente seulement 5% de la capacité de traitement de la STEP COOPERL.

La démarche MTD consiste à séparer et à prétraiter les flux d’eaux rési- duaires présentant une charge organique réfractaire importante d’après les critères de la MTD précédente.

Stratégie efficace, même sur des sites ayant des

mélanges de produits difficiles.

Réduction de l’émission des charges organiques réfractaires.

Si la part réfractaire de la charge organique est supérieure au seuil indiqué, elle est prétraitée par oxydation, incinération, ou tout procédé atteignant une performance comparable.

Voir les sections 4.3.7.10, 4.3.7.12 et 4.3.7.13.

La charge organique réfractaire dans le rejet de COOPERL HOR est estimée inférieure à 10%.

Dans tous les cas, les effluents sont envoyés vers la STEP COOPERL dont la filière de traitement est composée de : un pré-traitement physico-chimique, un traitement biologique, une ultrafiltration, une osmose inverse.

La STEP COOPERL est ainsi capacble d’éliminer 99% de la charge organique.

On rappelera par ailleurs que le rejet de COOPERL HOR représente seulement 5% de la capacité de traitement de la STEP COOPERL.

En ce qui concerne les flux d’eaux résiduaires séparés comportant une charge organique réfractaire im- portante, il est conforme aux MTD de parvenir à des taux globaux d’élimination de la DCO supérieurs à 95 % pour l’association

prétraitement et traitement biologique.

Réduction efficace des rejets de

DCO dans les eaux réceptrices.

Applicable de manière générale.

Les techniques de prétraitement adéquates incluent l’adsorption sur charbon actif, l’oxydation humide à haute ou basse pression, l’évaporation et l’incinération (Voir section 4.3.8.9).

Pour l’oxydation humide, il existe des limitations liées à la composition des eaux résiduaires.

La charge organique réfractaire dans le rejet de COOPERL HOR est estimée inférieure à 10%.

Dans tous les cas, les effluents sont envoyés vers la STEP COOPERL dont la filière de traitement est composée de : un pré-traitement physico-chimique, un traitement biologique, une ultrafiltration, une osmose inverse.

LA STEP COOPERL est ainsi capable d’éliminer 99% de la charge organique.

On rappelera par ailleurs que le rejet de COOPERL HOR représente seulement 5% de la capacité de traitement de la STEP COOPERL.

Références

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