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Academic year: 2022

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Texte intégral

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13 avril 2018 Paris

Organisateurs : Naïs Virenque, Antoine Paris et Sergi Sancho Fibla

« Describe arborem »

Les trames arborescentes dans la littérature, la théologie et la méditation de saint Bonaventure

Trames arborescentes

J o u r n é e d ’ é t u d e s p é c i a l i s é e

Image : Pérouse, Biblioteca comunale Augusta, ms. E27, f. 99r

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Trames arborescentes

Journée d’étude spécialisée

APPEL À COMMUNICATIONS Journée d’étude

13 avril 2018

« Describe arborem »

Les trames arborescentes dans la littérature, la théologie et la méditation de saint Bonaventure

Né en 2015, le projet Trames arborescentes a pour vocation de favoriser, à travers des groupes de travail et des journées d’étude, la rencontre de chercheurs dont l’arbre et l’arborescence sont au centre ou en périphérie des travaux. Une journée d’étude spécialisée, consacrée aux trames arborescentes dans la littérature, la théologie et la méditation de saint Bonaventure, aura lieu le 13 avril 2018.

« Confectionne dans ton esprit un arbre dont la racine est irriguée par une source au jaillissement perpétuel », « Examinez donc les feuilles de votre vigne, et gravez-les dans votre mémoire d'une manière ineffaçable ». Ainsi saint Bonaventure exhorte-t-il, dans le Lignum vitae et dans la Vigna mistica, son lecteur/auditeur à élaborer mentalement une

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trame arborescente à même de structurer son élévation spirituelle. Dans la littérature, la théologie et la méditation de saint Bonaventure, les trames arborescentes, chargées de la symbolique mystique de l’arbre de vie que la culture textuelle et diagrammatique de l’arbre rencontre à partir du XIe siècle, opèrent tant comme des images de prolifération et de luxuriance que comme des formes signifiantes indispensables à la dévotion.

Au cours du XIIIe et du XIVe siècles, sur le modèle de saint Bonaventure, la culture franciscaine use abondamment du modèle répartiteur de l’arbre afin de graduer le parcours par lequel, en recherchant la similitude et la conformité à la souffrance du Christ, le fidèle s’adonne à l’enargeia compassionnelle qui l’habite. Un tel recours relève majoritairement de la nécessité que rencontrent les prédicateurs de mémoriser et de faire mémoriser leurs sermons à une foule d’auditeurs de plus en plus nombreux, en particulier dans les contextes urbain comme rural de l’Italie communale.

En tant qu’ouvrage majeur de la spiritualité franciscaine du XIIIe siècle, le Lignum vitae a fait l’objet de nombreux commentaires et de nombreuses études, qui s’attachent, le plus souvent, à son intertextualité scripturaire, à son efficacité parénétique ou encore à sa mise en image manuscrite puis monumentale. Pourtant, la spécificité de la trame arborescente que la littérature, la théologie et la méditation bonaventuriennes mettent en place, les modalités textuelles, graphiques et iconographiques de son efficacité heuristique, celle des procédés plastiques de son iconographie, l’exploitation de sa mise en musique ou encore la singularité des ressorts mnémotechniques qu’elle engage n’ont fait l’objet que de peu d’études intégrales de la part des spécialistes des structures arborescentes médiévales. Les autres ouvrages de saint Bonaventure ne sont, eux, presque jamais évoqués, alors que, bien souvent, ils amorcent – au moins – l’élaboration mentale d’une trame arborescente essentielle dans la pratique méditative. Nous voudrions notamment nous demander :

- Quelle performativité et quelle opérationnalité la littérature, la théologie et la méditation de saint Bonaventure mobilisent-elles ?

- Sur quoi repose leur considérable fortune, qui tend à écraser quantitativement une large partie des autres modèles de trames arborescentes ?

- Comment faire l’exégèse, l’herméneutique et l’iconologie de telles trames arborescentes ? Selon quels présupposés méthodologiques, avec quelles implications théoriques ?

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- Quelle est la réception de ces trames, comment interagissent-elles avec les cultures dévotionnelle, méditative, rhétorique, musicale et diagrammatique locales ?

Les propositions de communication, d’une page maximum, doivent être envoyées avant le 17 mars 2018.

Contacts : Naïs Virenque

nais.virenque@univ-tours.fr Antoine Paris

antoine7.paris@wanadoo.fr Sergi Sancho Fibla

ssfibla@gmail.com

https://trarborescentes.sciencesconf.org/

Image : © Nicolas Janey, Université de Franche Comté

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