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Étude des inconforts ressentis par les patientes évalués avant et après une consultation de gynécologie et facteurs associés : étude déclarative, descriptive et comparative

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Academic year: 2021

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HAL Id: dumas-01878891

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01878891

Submitted on 21 Sep 2018

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Étude des inconforts ressentis par les patientes évalués

avant et après une consultation de gynécologie et

facteurs associés : étude déclarative, descriptive et

comparative

Charlène Cuer

To cite this version:

Charlène Cuer. Étude des inconforts ressentis par les patientes évalués avant et après une consultation de gynécologie et facteurs associés : étude déclarative, descriptive et comparative. Gynécologie et obstétrique. 2018. �dumas-01878891�

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AVERTISSEMENT

Ce document est le fruit d'un long travail approuvé par le

jury de soutenance et mis à disposition de l'ensemble de la

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1

UNIVERSITE GRENOBLE ALPES

U.F.R DE MEDECINE DE GRENOBLE

Mémoire soutenu le 04 Septembre 2018

Par CUER Charlène

En vue de l'obtention du Diplôme d'Etat de Sage-femme

2018

Etude des inconforts ressentis par les patientes

évalués avant et après une consultation de

gynécologie et facteurs associés

Etude déclarative, descriptive et comparative

[Données à caractère personnel]

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2

Résumé

Abstract

Objectifs : évaluer l’inconfort émotionnel et physique ressenti avant et pendant la consultation de gynécologie et déterminer les variables qui affectaient la présence ou l’absence d’inconfort. Méthode : étude descriptive, déclarative, comparative et mono-centrique réalisée auprès de patientes dans le cadre d’une consultation de gynécologie.

Le recueil de données a été réalisé à l’aide d’un questionnaire distribué en salle d’attente avant la consultation et un après celle-ci.

Le critère de jugement principal était la différence de moyenne de degré de l’inconfort avant-après la consultation. Le degré d’inconfort était évalué à l’aide d’une échelle numérique simple de 0 à 10 (échelle type de Likert). Les critères de jugement secondaires étaient les différences d’effectifs des variables en l’absence ou en présence d’inconfort. Résultats : Les patientes ressentaient plus

d’inconfort physique et émotionnel évalué avant la consultation qu’après celle-ci (p<0.001 et p=0.002). Les patientes ayant ressenti de l’inconfort avaient plus tendance à être des nullipares et avoir eu rendez vous avec un professionnel masculin. Les patientes n’ayant pas eu d’inconfort étaient le plus souvent satisfaites du contact relationnel avec l’examinateur.

Conclusion : Notre étude montre une diminution des inconforts évalués après la consultation et que certains facteurs avaient tendance à affecter la présence ou l’absence d’inconfort.

Mots-clés : Gynécologie, consultation de gynécologie, perception des patientes, vécu, inconforts, inconfort physique, inconfort émotionnel, évaluation avant-après

Objectives: evaluate the emotional and physical discomfort felt before and during the gynecology consultation and to determine the variables that affected the presence or absence of discomfort. Method: observational, declarative, comparative and single-center study conducted among patients in the context of a gynecological consultation.

The data were collected by a questionnaire distributed in the waiting room before the consultation and one after the consultation.

The main judgment criterion was the mean difference in degree of discomfort before-after consultation. The degree of discomfort was evaluated with a simple numerical scale from 0 to 10 (Likert type scale). The secondary criteria were differences in the number of variables in absence or in presence of discomfort.

Results: The patients experienced more physical and emotional discomfort evaluted before the consultation than after the consultation (p <0.001 and p = 0.002). Patients who experienced no discomfort were more likely to be nulliparous and had an appointment with a male professional. Patients who had no discomfort were most often satisfied by the relational contact with the examiner.

Conclusion: Our study shows a decrease in discomfort assessed after consultation and some factors tented to affect the presence or absence of discomfort.

Keys words: Gynecology, gynecology consultation, patient perception, experience, discomfort, physical discomfort, emotional discomfort, before-afetr evaluation

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3

Remerciements

Je remercie les membres du jury :

Mme Chantal SEGUIN, Sage-Femme Directrice au Département de Maïeutique de l’UFR

de Médecine de Grenoble, Présidente du Jury ;

Mme le Professeur Pascale HOFFMANN, PU-PH en Gynécologie-Obstétrique au CHU de

Grenoble, Présidente du Jury ;

Mme Marianne Jeannin, Sage-femme Cadre au CHU de Grenoble ;

M. Lionel DIMARCO, Sage-femme Enseignant au Département de Maïeutique de l’UFR de

Médecine de Grenoble,

M. Joseph PASQUALINI-ADAMO, Gynécologue-obstétricien au centre médical La

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Remerciements

Je remercie plus particulièrement :

M. Joseph PASQUALINI-ADAMO, Gynécologue-obstétricien au centre médical La

Pavigne et au centre hospitalier de Romans et directeur de ce mémoire ;

Pour son aide, sa confiance et son investissement pour mon mémoire.

M. Lionel DIMARCO, Sage-femme Enseignant au Département de Maïeutique de l’UFR de

Médecine de Grenoble et co-directeur de ce mémoire ;

Pour m'avoir soutenue et guidée tout au long de la réalisation de ce mémoire

Mme Claudine MARTIN, Sage-femme enseignante à l'école de sages-femmes de Grenoble,

référente de notre promotion ;

Pour son soutien et ses conseils tout au long de mes études de sage-femme ;

M. Lionel CURTO, Sage-Femme Enseignant au Département de Maïeutique de l’UFR de

Médecine de Grenoble et co-référent de notre promotion ;

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Remerciements

Je remercie plus personnellement :

es parents, ma sœur et mon compagnon ;

Pour leur soutien, leur écoute et leur amour

Lucie, Estelle, Camille et Floriane ;

Pour leurs relectures et leur aide

Mes amies Estelle, Camille, Mathilde, Delphine et Lucie ;

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6

Table des matières

Abréviations utilisées dans ce mémoire ...7

I Introduction...8

II Matériel et méthodes

1. Caractéristiques de l'étude …...11

2. Modalités de recueil des données …...11

3. Questionnaires avant-après...12

4. Critère de jugement………...13

5. Analyse statistique …...14

III Résultats de l’étude

1. Description de la population de l’étude ...15

2. Objectif principal : Inconfort physique et émotionnel avant-après la consultation....21

3. Objectifs secondaires: Facteurs associés à la présence ou à l’absence d’inconfort ....22

IV Discussion

1. Limites et biais de l'étude …...24

2. Discussion des résultats……….…26

3. Propositions et perspective...30

Conclusion

…...32

Références bibliographiques

…...33

Annexes

1. Annexe I : Questionnaires distribués aux patientes avant et après la consultation...35

2. Annexe II : Tableaux de résultats……….…42

(9)

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Abréviations

HAS : Haute Autorité de Santé

HCE : Haut Conseil de l’Egalité entre les femmes et les hommes INED : Institut national d’études démographiques

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I Introduction

Deux situations peuvent amener une patiente à consulter en gynécologie.

Tout d’abord lorsqu’une patiente présente une pathologie gynécologique ou en cas de plainte gynécologique, la consultation entre dans le cadre d’un diagnostic.

Par ailleurs, si la patiente ne présente à priori pas de pathologie mais qu’elle consulte pour un examen systématique ou pour des explications, il s’agit d’une consultation de dépistage et de prévention.

Une consultation de gynécologie se déroule en plusieurs étapes, tout d’abord l’interrogatoire, l’examen général puis un examen gynécologique. Ce dernier comprend un examen clinique à la fois abdominal, pelvien et périnéal (avec un toucher vaginal et un examen au speculum). Pour finir un examen sénologique avec une inspection et une palpation de la poitrine est réalisé. Cependant, le déroulement de chaque consultation peut varier en fonction du motif de consultation.

Il est important de rappeler qu’au cours de chaque consultation aucun examen n’est obligatoire. Toutefois, le consentement de la patiente doit être recherché avant chaque examen.

Dès les premières étapes de la consultation, il existe un moment critique qui représentait une inquiétude pour les femmes, il s’agit du déshabillage. D’après L. Guyard, sociologue française, « se déshabiller, c’est dévoiler son corps et se mettre nu, c’est en quelque sorte se mettre « à nu » » [1]. La pudeur est donc un facteur important à prendre en compte car la nudité peut entrainer une sensation de vulnérabilité et de « mise à nu » sans les vêtements qui constituaient une barrière protectrice. Dans l’étude de E. Yannikkerem et al [2], 41.8% des femmes de son étude se sentaient embarrassées quand elles devaient se déshabiller. Les femmes peuvent être influencées par de nombreux sentiments négatifs tout au long de la

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9 consultation, tels que l’inquiétude de leur hygiène intime, des pertes vaginales malodorantes, le jugement de leurs pratiques sexuelles, la peur de la découverte d'une pathologie, l’inquiétude d’avoir des organes anormaux et la peur de la douleur [3]. Dans l’article de E. Yannikkerem et al [2], 38.3% des femmes avaient déclarés avoir peur de la découverte d’une maladie grave. Il est également retrouvé que la position en décubitus dorsale, position de référence pour l’examen gynécologique, est vécue par les femmes comme quelque chose d’inconfortable et d’humiliant [4].

Cette position, les jambes écartées et le sexe face à l’examinateur, est associée à un sentiment de vulnérabilité [5]. La création de cette distance intime entre la patiente et l’examinateur est génératrice de gêne pour la patiente [1].

Dans l’étude de Hilden M et al [3], l’examen gynécologique a entrainé chez les femmes plusieurs sentiments allant de l’anxiété légère à un inconfort intense.

Selon L. Guyard [1], chaque étape de cette consultation évoquait de la peur et de l’inquiétude chez de nombreuses femmes : « il faut avouer que cela n’a rien d’agréable », « si je pouvais me passer de cet examen, ça serait bien ! », certaines la désignant comme « un véritable calvaire ».

La plupart des femmes sont sujettes à réaliser cette consultation plusieurs fois au cours de leur vie et de manière régulière car elle a un rôle essentiel dans la promotion de la santé de la femme. Dans le rapport du HCE [6], une femme entre ses 15 à 45 ans consultera 30 fois un professionnel pour le suivi gynécologique. Elle permet notamment le dépistage du cancer du col de l’utérus. Son dépistage est recommandé à partir de 25 ans et jusqu’à 65 ans tous les 3 ans d’après la HAS [7]. Cette consultation permet aussi le dépistage des anomalies sénologiques, le dépistage d’autres cancers gynécologiques, le diagnostic d’infections gynécologiques, la régulation des naissances avec l’information et la prescription de contraception.

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10 Ainsi, nous nous sommes donc demandés s’il existait une différence entre l’appréhension et le vécu de la consultation en gynécologie en terme de degré d’inconfort chez la femme et si il existait des variables qui pouvaient affecter la présence ou l’absence d’inconfort.

Notre étude visait à étudier les inconforts émotionnels et physiques ressentis avant et après la consultation. Nous souhaitions savoir s’il existait une différence entre l’inconfort émotionnel et physique évalué avant la consultation par rapport à celui évalué après la consultation. Et pour finir nous avons voulu identifier les facteurs pouvant affecter la présence ou l’absence d’inconforts émotionnels et physiques.

Notre hypothèse était que les femmes ressentaient plus d’inconfort émotionnel et physique évalué avant la consultation qu’après la consultation. La présence d’inconfort pourrait être augmentée par certains facteurs tels que l’âge, les abus sexuels, les abus dans les services de soin…

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II Matériel et méthodes

1. Caractéristiques de l’étude :

Il s’agissait d’une étude descriptive, déclarative, comparative et mono-centrique réalisée auprès de patientes dans le cadre d’une consultation de suivi gynécologique.

La population étudiée était composée des patientes venant consulter dans le cadre d’un suivi gynécologique de routine ou ayant des symptômes.

2. Modalités du recueil de données :

La collecte des données s’est déroulée dans le centre médical La Pavigne à Romans-sur-Isère dans la Drôme.

Les patientes ont été recrutées auprès d’un gynécologue, d’une médecin généraliste possédant un diplôme universitaire en gynécologie et d’une sage femme.

Les critères d’exclusion étaient les patientes ne sachant ni lire, ni écrire le français, les patientes mineures, les patientes enceintes et les femmes ne souhaitant pas participer à l’étude. La collecte des données s’est réalisée en deux parties.

Tout d’abord nous avons proposé un questionnaire composé de 18 questions aux patientes avant chaque consultation et un de 12 questions après chaque consultation des trois professionnels de santé.

Quelques jours avant la consultation, les secrétaires ont envoyé un mail aux patientes, leur expliquant le sujet du questionnaire et leur demandant de venir 10 minutes avant leur consultation pour pouvoir le remplir si elles le souhaitaient.

La distribution des deux questionnaires papiers s’est réalisée en salle d’attente. Nous récupérions le premier questionnaire avant le début de la consultation et le deuxième était distribué dès la sortie de la consultation et récupéré avant la sortie du cabinet.

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12 La participation à l’étude était anonyme, il fallait compter une dizaine de minutes pour répondre au premier questionnaire et environ cinq minutes pour le deuxième.

Nous avons distribué 100 questionnaires avant/après. L’étude s’est déroulée du 02 juillet au 11 juillet 2018.

3. Questionnaires avant-après :

Pour le premier questionnaire, la première partie a consisté en une description de la population étudiée : âge, profession, étude, satisfaction de leur soutien social, gestité, parité, vécu des grossesses et des accouchements, le nombre de consultations, satisfaction de la vie sexuelle.

La deuxième partie était consacrée au suivi gynécologique avec notamment le motif de la consultation du jour, la qualité du suivi, la satisfaction de la dernière consultation, les antécédents gynécologiques. Il a été demandé aux patientes d’évaluer leur inconfort émotionnel (anxiété, inquiétude, peur, honte, sentiment de violation de l’intimité…) et physique (douleur, brulure, picotement…) ressenti avant la consultation à l’aide d’une échelle numérique simple (type échelle de Likert).

Pour le deuxième questionnaire, la première partie a consisté en une description de la consultation qui venait de se dérouler: évaluation de l’inconfort émotionnel et physique pendant la consultation à l’aide d’une échelle numérique simple [3], du contact avec l’examinateur, du genre de l’examinateur, du choix de l’examinateur à la prochaine consultation.

Dans la deuxième partie de ce questionnaire, il a été demandé aux patientes si elles avaient déjà vécu des situations d’abus sexuels ou d’abus dans des services de soins. Ces questions étaient issues du NorVold Abuse Questionnaire (NorAQ) [8], il y avait quatre questions à

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13 propos des abus sexuels et trois questions à propos des abus dans les services de soins. Les questions étaient hiérarchisées en fonction du type d’abus.

Un score a été calculé en fonction des agressions vécues par les patientes, si elles n’avaient jamais vécu d’abus la cotation était de 1, pour un abus vécu uniquement pendant l’enfance la cotation était de 2, uniquement à l’âge adulte la cotation était de 3 et à la fois pendant l’enfance et à l’âge adulte la cotation était de 4.

4. Critères de jugement :

L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’inconfort émotionnel et physique ressenti avant et pendant la consultation. Le critère de jugement principal était la différence de moyenne de degré de l’inconfort avant-après la consultation. La cotation de l’inconfort se faisait entre 0 et 10 avec 0 qui correspondait à une absence d’inconfort et 10 qui correspondait à l’inconfort ressenti maximal [3].

L’objectif secondaire était de déterminer les variables qui affectaient la présence ou l’absence d’inconfort.

Les critères de jugement secondaires étaient les différences d’effectifs des facteurs en l’absence ou en présence d’inconfort. Ils ont été choisis en fonction des caractéristiques sociales de la population soit l’âge, la profession, le niveau de formation, le soutien social, en fonction des caractéristiques gynéco-obstétricales soit la gestité, la parité, le vécu des grossesses et des accouchements, en fonction du motif de la consultation, du dernier contact avec l’examinateur et la qualité du suivi, en fonction des abus sexuels et des abus vécus dans les services de soins, en fonction de la consultation soit du contact avec l’examinateur, du sexe de l’examinateur, du choix de l’examinateur à la prochaine consultation.

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14 5. Analyse statistique :

Les analyses statistiques ont été réalisées à l’aide du logiciel StatView ®, version 5.0. Les variables qualitatives ont été décrites par les effectifs et les pourcentages, et les variables quantitatives par la moyenne et l’écart-type ou la médiane et l’intervalle interquartile. Les moyennes ont été comparées par le test de Student, les médianes par le test de Wilcoxon et la distribution des variables qualitatives par le test de Chi2 ou de Fisher.

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15 3.4% 30.7% 20.5% 15.9% 29.5%

Répartition selon l'âge

des patientes (%)

< 20 ans 20-29 ans 30-39 ans 40-49 ans > 50 ans

III Résultats

1. Description de la population de l’étude

Entre le 2 et le 11 juillet 2018, 100 questionnaires avant/après ont été distribués aux patientes qui étaient éligibles à l’étude et qui acceptaient d’y participer. Ainsi 89 questionnaires exploitables ont été retenus pour analyse.

Figure1 : iagramme d’inclusion dit « flow chart »

La catégorie 20-29 ans était la plus représentée (30.7%) suivi de la catégorie de plus de 50 ans (29.5%).

Questionnaires distribués n = 100

Questionnaires remplis n = 90

Questionnaires exploitables pour analyse

n = 89

1 questionnaire non complet (absence du après) donc non

exploitable

Diagramme 1: Répartition des patientes en fonction de l'âge (%)

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16 Le tableau 1 présente les caractéristiques sociodémographiques de la population soit le niveau de formation, la catégorie professionnelle, la nationalité et le soutien social c'est-à-dire la satisfaction de la présence de son entourage familial et amical.

iveaux d’études* n(%) Brevet 5 (5.7) CAP 19 (21.6) Bac 16 (18.2) Bac +2 à Bac +3 32 (36.4) Bac +5 et plus 12 (13.6) Sans formation 4 (4.5) Professions * n(%) Artisan 3 (3.4) Cadre 11 (12.5) Chef d’entreprise 3 (3.4) Employée 38 (43.2) Etudiante 11 (12.5) Ouvrier 3 (3.4) Professions intermédiaires 4 (4.5) Retraitée 7 (8.0) Sans activité 8 (9.1) Nationalité n (%) Française 87 (97.8) Autre 2 (2.2) Soutien social n(%)

Tout à fait satisfaisant 51 (57.3) Plutôt satisfaisant 33 (37.1) Plutôt pas satisfaisant 5 (5.6) Pas du tout satisfaisant 0(0)

*Données manquantes : âge n=1, formation n=1, profession=1

Tableau 1 : Caractéristiques socio démographiques de la population

Le tableau 2 présente les caractéristiques du suivi gynécologique soit l’évaluation du contact avec l’examinateur lors de la dernière consultation en gynécologie et la fréquence des consultations.

Evaluation du contact lors de la dernière consultation gynécologie * n(%)

Seulement des éléments négatifs 4(4.6)

Prédominance d’éléments négatifs avec des éléments positifs 10 (11.6) Prédominance d’éléments positifs avec des éléments négatifs 9 (10.5)

Seulement des éléments positifs 63 (73.3)

Qualité du suivi * n (%)

Tous les 6 mois 8 (9.2)

Une fois par an 48(55.2)

Tous les 2 ans 20(23.0)

Tous les 3 ans 6(6.9)

Tous les 4 ans ou plus 5 (5.7)

*Données manquantes : dernière consultation=3, qualité du suivi = 2

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17 Au sujet de l’évaluation du contact avec l’examinateur lors de la dernière consultation en gynécologie, les patientes ont principalement déclaré seulement des éléments positifs à 73.3%.

Concernant la qualité du suivi, 55.2 % de la population étudiée consultait une fois par an, 20% consulte tous les 2 ans.

Le tableau 3 présente les états d’anxiété, de tristesse et les insomnies déclarés par les patientes de l’étude durant les douze derniers mois.

Anxiété* Tristesse* Insomnies *

Non n (%) 28 (32.2) 35 (40.2) 20 (23.0)

Oui rarement n (%) 11 (12.6) 14(16.1) 18 (20.7)

Oui parfois n (%) 37 (42.6) 30(34.5) 29 (33.3)

Oui souvent n (%) 11 (12.6) 8 (9.2) 20 (23.0)

*Données manquantes : anxiété=2, tristesse=2, insomnies=2

Tableau 3 : Santé mentale

Les femmes de l’étude ont déclaré à 67.8% avoir déjà ressenti de l’anxiété en cours des douze derniers mois.

Les patientes ont déclaré à 59.8% avoir déjà ressenti un état de tristesse prolongé au cours des douze derniers mois.

La population étudiée a déclaré à 77% avoir déjà vécu des insomnies au cours des douze derniers mois.

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18 Le tableau 4 présente les caractéristiques gynécologiques et obstétricales de la population : la présence ou l’absence d’antécédents gynécologiques (c'est-à-dire une pathologie nécessitant une chirurgie, une hospitalisation ou un traitement à long terme), la gestité et la parité, le vécu de la grossesse et de l’accouchement et la satisfaction de l’activité sexuelle des patientes de cette étude. Antécédents gynécologiques * n (%) Oui 27 (30.7) Non 61 (69.3) Gestité* n (%) Nulligeste 31 (35.6) Primigeste ou plus 56 (64.4) Parité * n (%) Nullipare 39 (44.8) Primipare 10 (11.5)

Second pare ou plus 38 (43.7)

Vécu de la grossesse* n (%)

Seulement des éléments positifs 22 (26.2) Prédominance d’éléments positifs avec des éléments négatifs 20 (23.8) Prédominance d’éléments négatifs avec des éléments positifs 2 (2.4) Seulement des éléments négatifs 9(10.7)

Absence de grossesse 31 (36.9)

Vécu de l’accouchement* n (%)

Seulement des éléments positifs 16 (20.5) Prédominance d’éléments positifs avec des éléments négatifs 21 (26.9) Prédominance d’éléments négatifs avec des éléments positifs 6 (7.7) Seulement des éléments négatifs 4 (5.1)

Absence d’accouchement 31 (39.7)

Activité sexuelle* n(%)

Absence 12 (13.8)

Tout à fait satisfaite 29(33.3)

Plutôt satisfaite 37(42.5)

Plutôt insatisfaite 7(8.0)

Pas du tout satisfaite 2 (2.3)

*Données manquantes : antécédents gynécologiques=1, gestité= 2, parité= 2, vécu grossesse=5, vécu accouchement= 11, vie sexuelle=2

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19 Le tableau 5 présente les données qui ont été déclarées sur la consultation du jour à propos du motif de la consultation, de la satisfaction du contact relationnel avec l’examinateur, du choix du professionnel lors du prochain rendez-vous, du genre de l’examinateur et de la préférence du genre opposé. Motif n (%) Première consultation 2 (2.3) Consultation de suivi 55 (62.5) Renouvellement contraception 8 (9.1) Choix contraception 4 (4.5) Pose implant 1 (1.1) Pose DIU 2 (2.3) Ablation DIU 1 (1.1) Contrôle DIU 3 (3.5) Colposcopie 1 (1.1)

Douleur pelvienne chronique 1(1.1) Douleur pelvienne aigue 3 (3.5)

Infection gynéco 1 (1.1)

Souhait grossesse 1 (1.1)

Règles irrégulières 2 (2.3)

Ménopause 2 (2.3)

Règles hémorragiques 1 (1.1)

Qualité du contact relationnel* n(%)

Tout à fait satisfaite 82 (95.3)

Plutôt satisfaite 4 (4.7)

Plutôt insatisfaite 0 (0)

Pas du tout satisfaite 0 (0)

Prochain rendez-vous avec le même examinateur * n(%)

Oui 83 (96.5)

Non 3 (3.5)

Genre de l’examinateur n(%)

Féminin 29 (33.7)

Masculin 57(66.3)

Préférence du genre opposé* n (%)

Oui 6(7.0)

Non 80(93.0)

*Données manquantes : contact =3, prochain rendez-vous =3, genre de l’examinateur = 3, genre opposé= 3

Tableau 5 : Caractéristiques de la consultation

Le motif principal de consultation des patientes étaient à 62.5 % des consultations du suivi gynécologique de prévention.

Les patientes avaient déclaré à 95.3% être tout à fait satisfaites de la qualité du contact relationnel avec le professionnel de santé ce jour.

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20 Le tableau 6 présente la répartition des abus sexuels totaux. Ils sont classés en fonction du type d’abus. Ils sont considérés comme « léger » s’il s’agit d’attouchements mais sans contact au niveau des organes génitaux, comme « moyen » en cas de contact au niveau des organes génitaux sans pénétration, et « sévère » en cas de pénétration vaginale, annale ou buccale contre la volonté de la patiente.

n (%) Abus sexuel Abus dans les services de soins

Abus totaux 24 (27.9) 15 (17.4)

Absence * 62 (72.1) 71 (82.6)

Léger * 24 (27.9) 12 (14.0)

Moyen * 5 (5.8) 6 (7.0)

Sévère * 5 (5.8) 4 (4.7)

Données manquantes : abus léger, moyen, sévère = 3

Tableau 6 : Abus sexuels-abus dans les services de soins.

Il présente aussi les abus totaux dans les services de soin et ils sont classés en fonction du type d’abus soit « légers » c’est à dire avoir vécu une dégradation dans un service de soin, « moyens » c'est-à-dire avoir vécu une expérience vraiment terrible et « sévère » c’est à dire avoir vécu une violation de l’intégrité mentale ou physique.

A propos des abus sexuels, 27.9% des patientes avaient déclaré en avoir vécu.

Et à propos des abus dans les services de soins, 17.4% de la population en avaient déjà vécu.

Le tableau 7 représente les abus sexuels, dans les services de soins et totaux classés en fonction des scores calculés. Si les patientes n’avaient jamais vécu d’abus la cotation était de 1. Pour un abus vécu seulement pendant l’enfance la cotation était de 2, uniquement pendant la période adulte la cotation était de 3 et pour des abus vécus étant enfant et adulte la cotation était de 4.

n (%) Score entre 5 et 7 Score 8 et plus Non

Abus sexuel 19 (22.1) 3 (3.5) 64 (74.4)

Abus dans les services de soins

Score entre 4 et 5 Score 6 et plus Non

10 (11.6) 5 (5.8) 71 (82.6)

Score entre 8 et 10 Score entre 11 et 13 Score 14 et plus Non

Score total 19 (22.1) 9 (10.5) 3 (3.5) 55 (63.9)

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21 2. Objectif principal : Inconfort physique et émotionnel avant-après la consultation

n (%) Inconfort émotionnel avant * Inconfort émotionnel après * P Inconfort physique avant * Inconfort physique après * P Médiane et ei 2 (0 ;5) 0 (0 ;3) 0.002 2 (1 ;5) 0 (0 ;2) <0.001 Moyenne et écart type 2.9 +/- 0.3 1.8 +/- 0.3 0.002 2.8 +/- 0.3 1.3+/-0.2 <0.001 Différence de moyenne avant-après 1.1 1.5 Inconfort >ou = 1 56 (64.4) 42 (49.4) 0.01 68 (78.2) 33 (38.9) <0.001 <1 31 (35.6) 43 (50.6) 19 (21.8) 52 (61.1)

*Données manquantes : inconfort émotionnel avant = 2, inconfort émotionnel après = 4, inconfort physique avant = 2, inconfort physique après = 4

Ei =écart interquartile

Tableau 8 : Inconfort émotionnel avant-après et inconfort physique avant-après

Figure 2: Distribution du degré d'inconfort physique et émotionnel avant et pendant la consultation

D’après le tableau 8, 64.4% des patientes avaient ressenti un inconfort émotionnel avant la consultation. Les patientes à 49.4% ont déclaré un inconfort émotionnel après. Les patientes ressentaient plus d’inconfort émotionnel avant la consultation (p = 0.01).

78.2% des patientes ressentaient un inconfort physique avant la consultation et 38.9% déclaraient un inconfort physique après. Les patientes ressentaient plus d’inconfort physique avant la consultation (p<0.001).

Nous retrouvions aussi une moyenne d’inconfort émotionnel plus élevée avant la consultation qu’après (2.9 +/- 0.3 versus 1.8+/- 0.3) (p = 0.002). 0 20 40 60 80 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 inconfort physique avant inconfort physique après 0 10 20 30 40 50 60 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 inconfort émotionnel avant inconfort émotionnel après (Valeur de l’échelle) (Valeur de l’échelle) (%) (%)

(24)

22 A propos de la moyenne de l’inconfort physique, nous trouvons qu’elle est plus élevée avant la consultation (2.8 +/- 0.3 versus 1.3+/- 0.3) (p < 0.001).

3. Objectifs secondaires : facteurs associés la présence ou à l’absence d’inconfort

Inconfort physique avant Pas d’inconfort physique avant p Inconfort physique après Pas inconfort physique Après p Gestité n(%) Nulligeste 26 (38.2) 5 (27.8) 0.58 13 (39.4) 16 (31.4) 0.02 Primigeste ou plus 42 (61.8) 13 (72.2) 20 (60.6) 35 (68.6) Qualité du contact relationnel n(%) Tout à Satisfaite 61 (93.8) 19 (100) 0.57 29 (87.9) 52 (100) 0.02 Plutôt satisfaite 4 (6.2) 0 (0) 4 (12.1) 0 (0) Plutôt insatisfaite 0 (0) 0 (0) 0 (0) 0(0)

Pas du tout satisfaite 0 (0) 0 (0) 0 (0) 0 (0)

Genre de l’examinateur n(%) Féminin 17 (26.2) 12 (63.2) 0.005 13 (36.4) 17 (32.7) 0.81 Masculin 48 (73.8) 7 (36.8) 21 (63.6) 35 (67.3)

Tableau 9 : Distribution de la gestité, de la qualité du contact relationnel et du genre de l’examinateur en fonction de la présence ou de l’absence d inconfort physique avant-après

Tout d’abord, nous avions étudié les variables qui affectaient la présence ou l’absence d’inconfort physique avant la consultation.

Les patientes ayant déclaré un inconfort physique avaient le plus souvent rendez-vous avec un examinateur masculin lors de la consultation du jour.

Après, nous avions étudié les variables qui affectaient la présence ou l’absence d’inconfort physique après la consultation.

Les patientes ayant eu le plus d’inconfort physique étaient les nulligestes (p=0.02).

Les patientes n’ayant pas eu d’inconfort étaient le plus souvent tout à fait satisfaites de la qualité du contact relationnel avec l’examinateur lors de la consultation du jour.

(25)

23 Inconfort émotionnel avant as d’inconfort émotionnel avant p Inconfort émotionnel après as d’inconfort émotionnel après p Gestité Nulligeste 24 (43.6) 7 (22.6) 0.06 20 (47.6) 9 (21.4) 0.02 Primigeste ou plus 31 (56.4) 24 (77.4) 22 (52.4) 33 (78.6) Genre de l’examinateur Féminin 14 (26.4) 15 (48.4) 0.05 10 (23.8) 19 (44.2) 0.06 Masculin 39 (73.6) 16 (51.6) 32 (76.2) 24 (55.8)

Tableau 10 : Distribution de la gestité, du genre de l’examinateur en fonction de la présence ou de l’absence d’inconfort émotionnel avant-après

Tout d’abord, nous avons étudié les variables qui affectaient la présence ou l’absence d’inconfort émotionnel avant la consultation.

Les patientes ayant déclaré un inconfort émotionnel avaient plus tendance à être des nulligestes (p=0.06) et avaient plus tendance à avoir rendez-vous avec un examinateur masculin (p=0.057).

Par ailleurs, nous avions également étudié les variables qui affectaient la présence ou l’absence d’inconfort émotionnel après la consultation.

Les patientes ayant eu le plus d’inconfort émotionnel étaient les nulligestes (p=0.02) et avaient tendance à avoir eu un rendez –vous avec un examinateur masculin (p=0.06).

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24

IV Discussion

1. Limites et biais de l’étude

L’étude réalisée était mono-centrique et s’était déroulée dans un cabinet libéral. Les résultats ne sont donc pas extrapolables à l’ensemble des structures françaises car il peut exister des variations des inconforts physiques et émotionnels évalués avant et après la consultation en fonction des pratiques des établissements de soins.

De plus, les professionnels du cabinet (un gynécologue, une médecin généraliste et une sage-femme) qui ont accepté la réalisation de notre étude ont eu connaissance des questionnaires distribués et de l’hypothèse de recherche. Ils avaient aussi connaissance des jours de distribution des questionnaires. Les résultats présentaient un biais de réponse dans la mesure où l’étude n’a pas été menée en aveugle du côté des professionnels, ce qui aurait pu induire un changement de comportement de la part des professionnels lors des jours de recueil.

La raison pour laquelle ces professionnels ont accepté la réalisation de notre étude dans leur cabinet est leur sensibilité et leur intérêt à notre sujet d’étude.

Ainsi ils accordaient déjà une attention particulière aux inconforts des patientes pendant la consultation. Les résultats obtenus avec d’autres professionnels ne seront peut être pas similaires à ceux trouvés dans notre étude et ce biais pourrait avoir tendance à diminuer l’inconfort déclaré par les patientes.

Le fait que certaines patientes connaissaient depuis un certain nombre d’années le professionnel n’a pas été pris en compte dans notre analyse. Nous pouvons imaginer que la relation patiente-professionnel peut modifier l’appréhension et le vécu de la consultation. Les résultats ne sont donc pas extrapolables à une première consultation chez un professionnel.

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25 Il existait un biais de déclaration lié à la sincérité des réponses des patientes. Pour encourager la spontanéité des réponses même si certaines questions pouvaient être en lien avec des antécédents difficiles, une note d'information au début des deux questionnaires avaient été rédigée (voir annexe I) pour rappeler la garantie de l’anonymat et l’importance de la sincérité des réponses pour améliorer la prise en charge des femmes lors des consultations gynécologiques. Cependant, l’analyse de ce biais reste difficile. Si nous comparons nos résultats avec l’enquête VIRAGE [9], elle retrouvait que les violences sexuelles concernaient 14.5% des femmes. Les résultats que nous retrouvons dans notre étude sont plus importants (27.9%) mais le recueil de données n’a pas été réalisé avec la même méthodologie et la taille de notre échantillon était plus petite. Les résultats obtenus dans notre étude ne semblent pas sous déclarés.

Mais à l’issue de l’enquête, certains femmes interrogées nous ont fait part à l’oral qu’elles avaient été gênées par les questions sur les abus sexuels. Ces questions semblaient « tabous » pour ces femmes. Nous pensons donc avoir une minimisation possible à propos des abus vécus par certaines femmes.

Cependant la majorité des femmes interrogées ont été agréablement surprises du thème étudié, elles étaient satisfaites que nous étudions leur ressenti pendant cette consultation. Certaines femmes ayant subi des violences sexuelles ou des abus dans les services de soins, ressentaient le besoin d’en parler après le rendu du questionnaire au membre de l’étude présent dans la salle d’attente.

Certaines femmes pouvaient exprimer des problèmes de compréhension. C’est pourquoi la présence d’un interlocuteur en salle d’attente permettait de pallier à ses

incompréhensions et ainsi de limiter un biais éventuel de réponses. Quelques femmes avaient répondu venir consulter pour la première fois mais également

(28)

26 Ainsi, nous avons choisi de classer ces réponses dans le cadre d’un « suivi gynécologique de prévention avec examen gynécologique ».

Une partie du recueil, faisant appel à des éléments rétrospectifs, a également pu générer un biais de mémorisation: à propos du suivi gynécologique antérieur, du vécu de grossesse, du vécu des accouchements, de l’anxiété, de la tristesse et des insomnies lors des 12 derniers mois, des abus sexuels et des abus dans les services de soin. Ce biais a été limité à l’aide de questions qui restaient générales et de réponses à choix multiples.

2. Discussion des résultats :

Inconfort physique et émotionnel avant après la consultation :

Notre hypothèse principale de départ à savoir que les patientes de notre étude ressentaient plus d’inconfort émotionnel et physique avant la consultation que pendant la consultation a été confirmée. En effet, nous avons retrouvé 2.9+/-0.3 pour la moyenne du degré d’inconfort émotionnel avant la consultation et 1.8+/-0.3 pour la moyenne d’inconfort émotionnel évaluée après la consultation (p=0.002). Ensuite nous avons retrouvé 2.8+/-0.3 pour la moyenne du degré d’inconfort physique avant la consultation et 1.3+/-0.2 pour la moyenne d’inconfort physique évalué après la consultation (p<0.001).

Nos résultats sont en opposition avec l’étude de N. Tugut et al, qui avait le même objectif d’étude. Cette étude [10] ne montrait pas de différence statistiquement significative à propos de la moyenne du degré d’inconfort émotionnel avant-après. Cependant, ce dernier mettait en évidence une augmentation du degré d’inconfort pendant la consultation.

Il faut cependant noter certaines différences entre les deux études. L’étude de N.Tugut et al.[10] s’était déroulée en Turquie alors que notre étude s’était déroulée en France avec une population majoritairement française (97.8%). Les deux populations n’ont pas la même culture, ni les mêmes croyances religieuses. Les deux populations n’ont donc pas le même

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27 rapport au corps, à la sexualité et au monde médical. Ces différences peuvent expliquer que nous avons retrouvé des résultats contradictoires.

Dans notre étude, nous avons retrouvé que 49.4% des patientes ressentaient un inconfort émotionnel (anxiété, inquiétude, peur, honte) pendant la consultation et d’après l’étude de E. Yanikkerem et al. [2], 54.8% des patientes ressentaient également de l’anxiété pendant l’examen gynécologique.

Or, dans cette même étude [2], nous retrouvons que 18% de la population étudiée avait peur de ressentir un inconfort physique pendant l’examen gynécologique alors que dans notre étude 78.2 % des patientes ressentaient un inconfort physique avant la consultation. Bien que nous retrouvions des résultats similaires avec cette étude concernant l’inconfort émotionnel, ils sont contradictoires quant à l’inconfort physique avant la consultation.

La méthodologie à propos de l’analyse de l’échelle numérique (pour rappel : 0 correspond à une absence d’inconfort et 10 à l’inconfort ressenti maximal [3]) diffère de la nôtre. Ils avaient fait le choix de caractériser l’inconfort de la manière suivante : un score < 5 signifiait qu’il n’y avait pas d’inconfort et un score > 5 témoigne d’un inconfort. Cette méthodologie choisie peut expliquer l’incohérence entre nos résultats.

Les facteurs influençant l’inconfort :

Notre hypothèse secondaire était que la présence d’inconfort pourrait être augmentée par certains facteurs tels que l’âge, les abus sexuels, les abus dans les services de soin… Cette étude a permis de montrer qu’il existait des variables statistiquement associées à la présence ou à l’absence d’inconfort. Cependant nous n’avons pas retrouvé de lien significatif avec l’âge, les abus sexuels et ceux dans les services soins.

Dans notre analyse nous avons procédé à une analyse des variables affectant la présence ou l’absence d’inconfort avant la consultation et une analyse des variables affectant la présence ou l’absence d’inconfort après la consultation.

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28 Genre du professionnel et inconfort :

La question du genre du professionnel fait partie des sujets analysés dans beaucoup d’études avec des résultats qui divergent. On peut noter que dans l’étude de S. Gupta et al [11] sur l’expérience du premier examen gynécologique, la consultation était évaluée de manière plus positive lorsqu’elle était réalisée par une femme. Dans une étude de P. Fiddes et al [12], 76% des patientes exprimaient une préférence d’être examinées par une femme. Cependant l’étude de Reddy et al. [13] ne montrait pas de lien statistiquement significatif entre le genre de l’examinateur et le niveau d’anxiété.

En ce qui concerne les résultats de notre étude, nous avons commencé par l’analyse des inconforts avant la consultation. Nous avons retrouvé que les patientes ayant déclaré un inconfort physique avaient le plus souvent rendez-vous avec un examinateur masculin lors de la consultation du jour (p=0.02). Les patientes ayant déclaré un inconfort émotionnel avaient plus tendance à avoir rendez-vous avec un examinateur masculin également (p=0.057). Concernant l’analyse des inconforts après la consultation, nous avons montré que les patientes ayant eu le plus d’inconfort émotionnel avaient tendance à avoir eu un rendez –vous avec un examinateur masculin (p=0.06).

En revanche seulement 6% des patientes avaient déclaré souhaiter un examinateur du genre opposé. Donc la majorité des femmes qui avaient eu un rendez-vous avec un examinateur masculin, acceptaient d’être suivies par un homme. Nous pouvons nous demander si ce choix est réalisé par défaut ou alors parce que ce professionnel était en mesure de les satisfaire. Nous retrouvons plusieurs raisons pouvant expliquer la préférence des femmes d’avoir une consultation avec une femme dans la littérature. Ces femmes ressentaient des réticences de discuter avec un homme de questions sensibles et confidentielles. Il existait aussi des objections liées à la culture et à la religion [2]. Nous avons retrouvé aussi le sentiment d’une

(31)

29 meilleure communication du fait d’une anatomie et d’une physiologie commune [14] ou bien la sensation de gène et de pudeur importante [15].

Gestité et inconfort :

Avant la consultation, les patientes ayant déclaré un inconfort émotionnel avaient plus tendance à être nulligestes (p=0.06).

Après la consultation, les patientes ayant eu le plus d’inconfort émotionnel étaient plus souvent les nulligestes (p=0.02) et nous retrouvons le même résultat pour l’inconfort physique (p=0.02).

Dans l’étude de M. Hilden et al [3], les nullipares ressentaient aussi plus d’inconforts pendant la consultation (p=0.01).

Nous pouvons imaginer que les femmes n’ayant pas vécu de grossesse ou d’accouchement ont vécu moins d’examens gynécologiques que les patientes multigestes et qu’elles ont des conditions anatomiques locales différentes.

Les patientes nulligestes de notre étude sont souvent plus jeunes que les patientes non nulligestes. Cette même étude [3] a retrouvé un lien significatif entre les patientes âgées de moins de 26 ans et le degré d’inconfort plus important pendant la consultation.

Qualité du contact avec l’examinateur et inconfort :

Dans cette étude, nous avons effectué l’analyse des variables qui affectaient la présence ou l’absence d’inconfort physique après la consultation.

Nous avions retrouvé que les patientes n’ayant pas eu d’inconfort physique étaient le plus souvent tout à fait satisfaites de la qualité du contact relationnel avec l’examinateur lors de la consultation du jour.

L’étude de Hilden et al. [3] a retrouvé que les patientes ayant eu un contact émotionnel négatif avec le professionnel lors de la consultation ressentaient plus d’inconfort pendant la consultation. Nous retrouvons donc des résultats semblables entre les deux études.

(32)

30 Pour aller plus loin dans l’étude qualitative de Freyens et al. [15], il a été demandé aux jeunes femmes de décrire les conditions pour un bon vécu de la consultation de gynécologie. Les patientes ont décrit la relation patient–professionnel telle une relation sincère, durable dans le temps, « amicale », de qualité et le fait d’avoir une attitude adéquate à leur égard. Cela illustre que les patientes souhaitent une relation basée sur la confiance, une relation de respect et non paternaliste. Une relation basée sur l’échange ce qui permet aux femmes de reprendre le contrôle sur l’examen et de diminuer cette situation de vulnérabilité [5].

3. Propositions et perspectives :

Connaissances théoriques autour de la gynécologie avant la consultation:

Dans la thèse de C. Gautier [16], il existe une relation entre le meilleur ressenti de la consultation et les explications données par le professionnel (p=0.04).

Pour diminuer l’inconfort avant la consultation, il nous semble important de donner aux femmes quelques éléments théoriques à propos de la consultation. Cette information pourrait être laissée en salle d’attente à disposition des patientes ou bien envoyée par mail en amont de la consultation. Nous pourrions rappeler le déroulement de la consultation et faire un rappel sur l’anatomie pelvienne pour qu’elles comprennent au mieux le but de l’examen à l’aide d’illustrations et de schémas.

Nous pourrions aussi présenter le matériel : table d’examen, spéculum... en expliquant leur utilisation et leur fonction, la femme pourrait peut-être mieux appréhender la consultation. Apporter des connaissances aux patientes leur permettrait d’avoir un rôle actif, une perception de contrôle et de ne pas subir la consultation.

Techniques de relaxation :

Nous pourrions proposer aux patientes des techniques de relaxation avant la consultation, pour diminuer l’inconfort avant celle-ci.

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31 En salle d’attente, nous pourrions proposer de la musique induisant la relaxation ou des enregistrements audio pour de la sophrologie ou de l’hypnose.

Il pourrait être proposé aux patientes de la phytothérapie ou de l’homéopathie à prendre en amont de la consultation.

Formation des professionnels :

Il serait intéressant de renforcer la formation initiale et continue des professions médicales et paramédicales pour prévenir les actes non adaptés.

Les caractéristiques de la gynécologie (nudité, intimité des patientes…) rendent l’enjeu important dans les priorités de formations.

Dans l’étude ANEMF [17], 80% des étudiants en médecine ont indiqué n’avoir suivi aucune formation sur les violences (verbales, psychologiques, physiques et sexuelles).

Le ministère de la santé souhaite rendre obligatoires et généraliser des modules sur les questions de bientraitance, d’empathie, de respect du consentement et sur les violences sexistes et sexuelles notamment à l’occasion de la réforme de la formation initiale des professions médicales [6].

De même il peut être intéressant aussi d’intégrer ces mêmes thématiques aux formations continues comme le recommande le rapport du HCE [6].

Un professionnel formé sera plus disposé à donner une consultation à la fois technique mais aussi centrée sur la relation humaine.

(34)

32

Conclusion

Cette étude a permis de valider notre hypothèse principale de départ. En effet, les femmes ressentaient plus d’inconfort émotionnel et physique évalué avant la consultation qu’après la consultation.

En revanche pour l’hypothèse secondaire, il existait des facteurs associés à la présence d’inconforts mais aucun lien significatif n’a été trouvé pour l’âge, les abus sexuels et ceux dans les services de soin.

D’autres facteurs comme la gestité, le genre de l’examinateur et la satisfaction de la qualité du contact relationnel avaient tendance à affecter la présence ou l’absence d’inconfort.

De nombreux travaux ont étudié la première consultation de gynécologie mais il y a peu d’études sur le suivi gynécologique.

D’autres études seront nécessaires pour évaluer les comportements des professionnels de santé qui influencent la présence ou l’absence d’inconfort durant une consultation de suivi gynécologique. Ces travaux permettraient que les soignants adoptent des attitudes permettant que la consultation soit vécue comme une expérience positive.

Ainsi il serait intéressant de savoir quelles étapes de la consultation induisent des inconforts physiques et émotionnels chez les femmes pour élaborer une consultation « idéale » selon les patientes.

(35)

33

Bibliographie

[1] Guyard L. Consultation gynécologique et gestion de l'intime. Champ psychosomatique, no27. 2002. Consulté le 1 aout 2018. Disponible sur https://www.cairn.info/revue-champ-psychosomatique-2002-3-page-81.htm

[2] Yanikkerem E, Özdemir M, Bingol H and al. Women’s attitudes and expectations regarding gynaecological examination. Midwifery 2009 October ; 25(5): 500–508.

[3] Hilden M, Sidenius K, Langhoff-Roos J, Wijma B, Schei B. Women’s experiences of the gynecologic examination: Factors associated with discomfort. Acta Obstet Gynecol Scand 2003; 82: 1030–1036

[4] Bates CK1, Carroll N, Potter J. The challenging pelvic examination. J Gen Intern Med. 2011 Jun;26(6):651-7.

[5] Grundström H1, Wallin K, Berterö C. 'You expose yourself in so many ways':

young women's experiences of pelvic examination. J Psychosom Obstet Gynaecol. 2011 Jun;32(2):59-64.

[6]HCE. Les actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical. Des remarques aux violences, la nécessité de reconnaitre, prévenir et condamner le sexisme. Voté le 26 juin 2018 Rapport n 2018-06-26-SAN-034 Consulté le 1 août 2018. Disponible sur : http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr

[7]Haute autorité de santé. Recommandations pour le dépistage du cancer du col de l’utérus en France. Juillet 2010. Consulté le 1 août 2018. Disponible sur :

www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2010-11/fiche_de_synthese_recommandations_depistage_cancer_du_col_de_luterus.pdf [8] Katarina Swahnberg IM, Wijma B. The NorVold Abuse Questionnaire (NorAQ):

validation of new measures of emotional, physical, and sexual abuse, and abuse in the health care system among women. Eur J Public Health. 2003 Dec;13(4):361-6.

[9]INED. Présentation de l’enquête Virage et premiers résultats sur les sexuelles. Janvier 2017. Consulté le 1 août 2018. Disponible sur :

https://www.ined.fr/fichier/s_rubrique/26153/document_travail_2017_229_violences.sexuelle s_enquete.fr.pdf

[10] Tugut N, Golbasi Z. Aspects of emotional and physical discomfort in gynecologic examination: a study of Turkish women. J Obstet Gynaecol Res. 2014 Jun;40(6):1777-84. [11] Gupta S, Hogan R, Kirkman RJ. Experience of the first pelvic examination.

Eur J Contracept Reprod Health Care. 2001 Mar;6(1):34-8.

[12] Fiddes P, Scott A, Fletcher J, Glasier A. Attitudes towards pelvic examination and chaperones: a questionnaire survey of patients and providers. Contraception. 2003 Apr;67(4):313-7.

(36)

34 [13] Reddy DM, Wasserman. Patient anxiety during gynecologic examinations. Behavioral indicators. SAJ Reprod Med. 1997 Oct;42(10):631-6.

[14] Larsen M, Oldeide CC, Malterud K. Not so bad after all..., Women's experiences of pelvic examinations. Familly Practice. 1997 Apr;14(2):148-52.

[15] Freyens A et al. Le premier examen gynécologique idéal imaginé par les jeunes filles, recherche qualitative par entrevues semi-dirigées. Can Fam Physician. 2017 Aug; 63(8): e371–e375

[16] Gauthier C. Le premier examen gynécologique : une épreuve pour les femmes. Thèse pour le diplôme d’état de docteur en médecine. 2010

(37)

35

Annexes

Annexe I: Questionnaires distribués aux patientes avant et après la consultation Bonjour,

Je suis étudiante sage-femme à Grenoble en dernière année de mon cursus et je réalise un mémoire de fin d’études. Mon travail porte sur l’appréhension et le vécu des consultations de suivi

gynécologique.

Je vous sollicite pour recueillir des informations en deux temps : avant et après votre consultation. Tout d’abord le premier questionnaire, à remplir avant la consultation, sera composé de quatre parties : les antécédents gynécologiques et médicaux, la cotation de l’appréhension avant la consultation, et pour finir les caractéristiques sociales.

Puis un second questionnaire vous sera remis à la fin de la consultation pour évaluer le vécu de la consultation et le contact avec l’examinateur ainsi qu’un complément sur vos antécédents psychologiques et vécus dans les services de soin.

Vous êtes bien entendu tout à fait libre de participer à cette étude.

Je vous remercie infiniment des quelques minutes que vous prendrez pour répondre à ces quelques questions.

Cordialement, Charlène CUER.

1 Pourquoi venez-vous consulter?

 Première consultation de suivi gynécologique de prévention  Renouvellement de contraception

 Choix d’une contraception

 Suivi gynécologique de prévention avec examen gynécologique  Douleur pelvienne aigue

 Douleur pelvienne chronique

 Règles irrégulières et /ou importantes  Infection génitale

 Suivi de grossesse  Diagnostic de grossesse  Interruption de grossesse  Autre : ………

2 Avez-vous vous déjà eu un une consultation de suivi de gynécologique par un médecin généraliste, un gynécologue ou par une sage-femme avant cette consultation ?

 Oui  Non

(38)

36 3 Lors de votre dernière consultation de suivi gynécologique, comment évalueriez-vous votre contact avec l’examinateur ?

 Seulement des éléments négatifs

 Prédominance d’éléments négatifs avec des éléments positifs  Prédominance d’éléments positifs avec des éléments négatifs  Seulement des éléments positifs

4 A propos des consultations de gynécologie, à quelle fréquence consultez-vous un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage femme par an ?

 Tous les 6 mois  Une fois par an  Tous les 2 ans  Tous les 3 ans

 Tous les 4 ans ou plus

5 A propos de vos antécédents gynécologiques, avez-vous déjà eu une pathologie nécessitant une chirurgie, une hospitalisation ou un traitement à long terme ?

 Oui  Non

6 Avez-vous déjà eu une grossesse ou un début de grossesse ?  Oui

 Non

Si oui, avez-vous déjà accouché et combien de fois ?  Oui ………

 Non

7 Comment évalueriez-vous le vécu de votre/ vos grossesses ?  Seulement des éléments négatifs

 Prédominance d’éléments négatifs avec des éléments positifs  Prédominance d’éléments positifs avec des éléments négatifs  Seulement des éléments positifs

8 Comment évalueriez-vous le vécu de votre/vos accouchements ?  Seulement des éléments négatifs

 Prédominance d’éléments négatifs avec des éléments positifs  Prédominance d’éléments positifs avec des éléments négatifs  Seulement des éléments positifs

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37

 Absence de rapports sexuels  Tout à fait satisfaite

 Plutôt satisfaite  Plutôt insatisfaite  Pas du tout satisfaite

10 Avez-vous ressenti de l’anxiété pouvant gêner votre vie quotidienne dans les 12 derniers mois ?  Non

 Oui rarement  Oui parfois  Oui souvent

11 Avez-vous ressenti un état de tristesse prolongé dans votre vie quotidienne dans les 12 derniers mois ?

 Non

 Oui rarement  Oui parfois  Oui souvent

12 Avez-vous eu des insomnies dans les 12 derniers mois ?

 Non

 Oui rarement  Oui parfois  Oui souvent

13 Comment vous sentez-vous avant de venir à cette consultation ?

 Ressentez vous un inconfort émotionnel lié à cette consultation (anxiété, inquiétude, peur, honte, sentiment de violation de l’intimité…)

Si oui, cotez cet inconfort émotionnel ressenti entre 0 et 10 sachant que 0 est un inconfort ressenti minimal et 10 est un inconfort ressenti maximal.

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

          

 Pensez-vous ressentir des inconforts physiques pendant la consultation (douleur, brulure, picotement…)

Si oui, cotez cet inconfort physique entre 0 et 10 sachant que 0 est un inconfort ressenti minimal et 10 est un inconfort ressenti maximal.

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

(40)

38 14 Quel âge avez-vous ?

---

15 Quelle est votre catégorie professionnelle ?

16 Quel est votre niveau de formation ?

17Quelle est votre nationalité ? ……….

Si vous n’êtes pas de nationalité française, depuis combien de temps vivez-vous en France ? ………

18 A propos de votre position sociale, comment qualifieriez-vous le soutien social dont vous bénéficiez avec votre famille et/ou amis?

 Tout à fait satisfaisant  Plutôt satisfaisant  Plutôt pas satisfaisant  Pas du tout satisfaisant

Merci de vos réponses

 Agriculteur exploitant  Artisans

 Commerçant  Chef d’entreprise

 Cadres et professions intellectuelles supérieurs

 Professions intermédiaires

 Employés  Ouvriers

 Sans activité professionnelle  Elève, étudiant  Brevet  Bac  Bac +2  Bac +5  CAP  Sans formation  Bac +3  Bac + 7

(41)

39 Vous avez donc effectué votre consultation et voici maintenant la deuxième partie du questionnaire à remplir. Elle ne sera pas plus longue à remplir que la première et elle est indispensable pour l’utilisation des données remplies dans la première partie.

Certaines questions de cette partie seront en lien avec de possibles antécédents difficiles. Vous avez l’assurance que cette étude est totalement anonyme et que la sincérité des réponses permettra d’améliorer la prise en charge des femmes lors des consultations gynécologiques.

Merci pour votre participation

1 Comment vous êtes-vous sentie durant la consultation ?

 Avez-vous ressenti un inconfort émotionnel pendant la consultation (anxiété, inquiétude, peur, honte, sentiment de violation de l’intimité…)

Si oui, cotez cet inconfort émotionnel ressenti entre 0 et 10 sachant que 0 est un inconfort ressenti minimal et 10 est un inconfort ressenti maximal.

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

          

 Avez-vous ressenti des inconforts physiques pendant la consultation (douleur, brûlure, picotement…)

Si oui, cotez cet inconfort physique entre 0 et 10 sachant que 0 est un inconfort ressenti minimal et 10 est un inconfort ressenti maximal.

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

          

2 A propos de la qualité du contact relationnel avec l’examinateur, au cours de la consultation, diriez-vous que diriez-vous êtes ?

 Tout à Satisfaite  Plutôt satisfaite  Plutôt insatisfaite  Pas du tout satisfaite

3 Pour votre prochain rendez vous, retournerez vous avec le même examinateur ?  Oui

 Non

4 Quel était le sexe de l’examinateur ?  Féminin

 Masculin

(42)

40  Oui

 Non

6 Est-ce qu’une personne, contre votre volonté, a déjà touché des parties de votre corps (autres que les organes génitaux) dans un comportement sexuel ou vous a forcé à toucher des parties de son corps dans un comportement sexuel (autre que les organes génitaux)?

 Non

 Oui, pendant l’enfance (< 18 ans)  Oui, adulte

 Oui, enfant et adulte

7 Avez-vous déjà été humilié sexuellement ? Par exemple, en étant forcée à regarder un film pornographique (ou similaire), ou en étant contrainte à participer à un film pornographique (ou similaire), ou en étant obligée à montrer votre corps nu ou en étant forcée à regarder le corps nu d’une autre personne?

 Non

 Oui, pendant l’enfance (< 18 ans)  Oui, adulte

 Oui, enfant et adulte

8 Est-ce que qu’une personne contre votre volonté, a touché vos organes génitaux, a utilisé votre corps pour la satisfaire sexuellement ou vous a forcé à toucher les organes génitaux de quelqu'un d'autre?

 Non

 Oui, pendant l’enfance (< 18 ans)  Oui, quand j’étais adulte

 Oui, enfant et adulte

9 Est-ce que qu’une personne, contre votre volonté, vous a forcé à un rapport sexuel (vaginal, anal ou buccal) ?

 Non

 Oui, pendant l’enfance (< 18 ans)  Oui, quand j’étais adulte

 Oui, enfant et adulte

10 Vous êtes-vous déjà sentie offensée ou dégradée lors d’une visite dans un service de soins, que quelqu’un a exercé une pression contre vous, que quelqu’un n’a pas respecté votre opinion. Et ainsi vous vous êtes senti perturbé et vous avez souffert de cette expérience ?

 Non

 Oui, pendant l’enfance (< 18 ans)  Oui, adulte

(43)

41 11 Avez-vous déjà vécu un événement «ordinaire» lors d’une visite dans un service de soins mais qui est devenu soudainement une expérience vraiment terrible et insultante, sans que vous compreniez comment cela est arrivé ?

 Non

 Oui, pendant l’enfance (< 18 ans)  Oui, adulte

 Oui, enfant et adulte

12 Dans un service de soins, avez-vous déjà rencontré un professionnel de santé qui volontairement (comme vous l'avez compris) voulait vous faire du mal physiquement ou mentalement ou violer votre intégrité physique ou mentale ou utiliser votre corps à votre désavantage pour son propre but ?

 Non

 Oui, pendant l’enfance (< 18 ans)  Oui, adulte

 Oui, enfant et adulte Merci de vos réponses

(44)

42 Annexe II : Tableaux de résultats

Tableau 11 : istribution des facteurs en fonction de la présence ou de l’absence d’inconfort physique avant-après

Inconfort physique avant Pas d’inconfort physique avant P Inconfort physique après Pas d’inconfort physique après P Age 0.48 <20 ans 2 (3.0) 1 (5.3) 0.13 0 (0) 3 (5.8) 20-29 ans 23 (33.8) 4 (21.0) 12 (36.4) 14 (26.9) 30-39 ans 17 (25.0) 1 (5.3) 7 (21.2) 9 (17.3) 40-49ans 10 (14.7) 4 (21.0) 6 (18.2) 8 (15.4) >50 ans 16 (23.5) 9 (47.4) 8 (24.2) 18 (34.6) Niveaux d’études Brevet 2 (2.9) 3 (15.8) 0.26 0 (0) 5 (9.6) 0.41 CAP 14 (20.6) 5 (26.3) 8 (24.2) 11 (21.2) Bac 11 (16.2) 4 (21.1) 5 (15.2) 10 (19.2) Bac +2 à Bac +3 28 (41.2) 4 (21.1) 13 (39.4) 18 (34.6) Bac +5 et plus 10 (14.7) 2 (10.5) 6 (18.2) 5 (9.6) Sans formation 4 (4.4) 1 (5.3) 1 (3.0) 3 (5.8) Professions Artisan 3 (4.4) 0 (0) 0.39 0 (0) 3 (5.8) 0.22 Cadre 8 (11.8) 3 (15.8) 7(21.2) 4 (7.7) Chef d’entreprise 1 (1.5) 2 (10.5) 0 (0) 3 (5.8) Employée 31 (45.6) 6 (31.4) 12 (36.4) 24 (46.2) Etudiante 10 (14.7) 1 (5.3) 4 (12.0) 7 (13.4) Ouvrier 2 (2.9) 1 (5.3) 2 (6.1) 1 (1.9) Professions intermédiaires 3 (3.4) 1 (5.3) 3 (9.1) 1 (1.9) Retraitée 4 (5.9) 3 (15.8) 2 (6.1) 5 (9.6) Sans activité 6 (8.8) 2 (10.5) 3 (9.1) 4 (7.7) Nationalité Française 66 (97.1) 19 (100) 0.99 32 (97.0) 51 (98.1) 0.99 Autre 2 (2.9) 0 (0) 1 (3.0) 1 (1.9) Soutien social Tout à fait satisfaisant 40 (58.8) 11 (57.9) 0.99 20 (60.6) 29 (55.8) 0.89 Plutôt satisfaisant 24 (35.3) 7 (36.8) 11 (33.3) 20 (38.4) Plutôt pas satisfaisant 4 (5.9) 1 (5.3) 2 (6.1) 3 (5.8) Pas du tout satisfaisant 0 (0) 0 (0) 0 (0) 0 (0) Antécédents gynécologiques Oui 21 (30.9) 5 (27.8) 0.99 10 (30.3) 14 (27.5) 0.81 Non 47 (69.1) 13 (72.2) 23 (69.7) 37 (72.5) Gestité Nulligeste 26 (38.2) 5 (27.8) 0.58 13 (39.4) 16 (31.4) 0.02 Primigeste ou plus 42 (61.8) 13 (72.2) 20 (60.6) 35 (68.6)

Figure

Diagramme  1: Répartition des patientes en fonction de  l'âge (%)
Tableau 1 : Caractéristiques socio démographiques de la population
Tableau 4 : Caractéristiques gynécologiques et obstétricales de la population
Tableau 5 : Caractéristiques de la consultation
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