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137 100 ans du BMS: du rétrospectif au prospectifL’avenir de la médecine

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(1)

Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

4 2 7. 1 . 2 02 1

113 Editorial de Jana Siroka

Médecine de demain:

quo vadis?

114 FMH:

Entretien avec Jürg Schlup

«Se mettre en avant n’apporte rien»

154 «Et encore…»

par Samia Hurst

Enjeux éthiques des déve loppements du système de santé

137 100 ans du BMS:

du rétrospectif au prospectif

L’avenir de la médecine

(2)

SOMMAIRE 109

FMH

ÉDITORIAL: Jana Siroka

113 Médecine de demain: quo vadis?  

ENTRETIEN AVEC JÜRG SCHLUP: Matthias Scholer 114 «Se mettre en avant n’apporte rien» 

117 Nouvelles du corps médical 

Autres groupements et institutions

LIGUE SUISSE CONTRE LE RHUMATISME: Angela Mueller 118 Rückenreport 2020

CONFÉRENCE SUISSE DES SOCIÉTÉS MÉDICALES CANTONALES: Monique Lehky Hagen, Diego Kuonen 121 Appel pour plus de littératie des données

Courrier / Communications

124 Courrier au BMS

125 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

126 Seminare / Séminaires / Seminari 2021

128 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement) Maison d’édition

Dr méd. vét. Matthias Scholer, rédacteur en chef;

Annette Eichholtz, M.A., Managing Editor;

Julia Rippstein, rédactrice print et online;

Nina Abbühl, rédactrice junior Rédaction externe

Prof. Dr méd. Anne-Françoise Allaz, membre de la FMH;

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr oec. Urs Brügger;

Prof. Dr méd. Samia Hurst; Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH;

Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH;

Dr méd. Daniel Schröpfer, membre de la FMH;

Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH;

Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.;

Prof. phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Santé publique, épidémiologie, biostatistique Prof. Dr méd. Milo Puhan

Rédaction Droit

Dr iur. Ursina Pally, cheffe du Service juridique de la FMH

(3)

FELMY

SOMMAIRE 110

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Nina Abbühl, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, www.emh.ch

Annonces:

Markus Süess, Key Account Manager EMH, tél. +41 (0)61 467 85 04, markus.sueess@emh.ch Marché de l’emploi et annonces:

tél. +41 (0)61 467 85 71,

Rubrique FMH Services: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements:

EMH Kundenservice, Postfach, 4601 Olten, tél. +41 (0)44 305 82 38, emh@asmiq.ch

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 /

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales est admissible moyen- nant autorisation écrite préalable d’EMH.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications

[BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Impression: Vogt-Schild Druck AG, https://www.vsdruck.ch/

100 ans du Bulletin des médecins suisses

Julia Rippstein, Nina Abbühl et Matthias Scholer

137 Après la rétrospective, la prospective

Le BMS a fêté ses 100 ans d’existence en 2020. Trois dossiers thématiques nous ont permis de jeter un regard dans le siècle passé. Dans ce dernier dossier thématique «100 ans du BMS», nous tournons cette fois notre regard vers l’avenir: à quoi ressemblera la médecine de demain, dans cent ans?

Christian Maté

138 Peut-on vraiment envisager une médecine sans médecin?

ENTRETIEN AVEC MANEESH JUNEJA: Julia Rippstein

140 Quand lit et voiture nous avertiront que l’on va tomber malade Urs Frey, Liselotte Selter, Thomas Geiger

142 La médecine du futur sera personnalisée ENTRETIEN AVEC SAMUEL KUNZ: Julia Rippstein 144 «C’est comme être piégé dans une masse visqueuse»

Julia Rippstein

147 Refaire marcher des paraplégiques: de l’utopie à la réalité Konstantin Beck

150 La tendance n’est pas près de s’inverser 152 Critiques de livres

Samia Hurst

154 Enjeux éthiques des développements du système de santé

(4)

Médecine de demain: quo vadis?

Jana Siroka

Dr méd., membre du Comité central de la FMH et responsable du département Médecine et tarifs hospitaliers

Réfléchir à la médecine de demain est particulière- ment important, à un moment où le système et les pro- fessionnels de la santé comme les patients sont face à des défis inédits, notamment dans le domaine des soins et des tarifs hospitaliers.

Quelle médecine les médecins souhaitent-ils pratiquer aujourd’hui, quelle autre demain? Les trois valeurs qui me viennent en premier sont l’autodétermination, l’in- novation, le sens.

Selon une étude évoquée dans le livre inspirant Corpo- rate Rebels, coécrit par Joost Minnaar et Pim de Morree, 37% des actifs ont le sentiment de ne pas contribuer de  manière significative par leur travail à la société dans laquelle ils vivent, et 85% se contentent d’appli- quer les consignes. On imagine aisément ce qu’une telle chose donnerait en médecine.

Nous, médecins, avons l’immense chance d’exercer une profession dans laquelle le sens est perceptible de manière immédiate et permanente: aider et soutenir nos patients. Et pourtant, nous voyons parfois notre enthousiasme mitigé par les contraintes administratives, les luttes de pouvoir, la rigidité des structures, la pression temporelle. Il vaut la peine de se demander si et dans quelle mesure les hiérarchies hos- pitalières actuelles correspondent toujours aux va- leurs qui sous-tendent notre pratique.

On pourra s’inspirer de la biographie de certains pion- niers, comme Zhang Ruimin, président de Haier, un groupe électroménager chinois. Après avoir com- mencé dans les années 1980 avec un modèle pyramidal

classique, puis adopté un modèle matriciel dès 1990 avant de basculer vers la structure modulaire dès les années 2000, le groupe est aujourd’hui éclaté en pas moins de 4000 micro-unités auto-organisantes avec des équipes en réseau. Les hiérarchies sont refondues et renouvelées en continu, avec toujours l’idée centrale de ménager à chaque employé une grande latitude en- trepreneuriale. La vision de Zhang: «Tout empire finit tôt ou tard par s’écrouler. La forêt équatoriale, elle, se renouvelle et perdure.»

C’est ce cycle naturel – naissance, transformation et re- naissance – qui fait qu’une entreprise, un hôpital, un cabinet, un tarif demeurent en bonne santé.

Un exemple parlant de ce mode de fonctionnement est l’organisation de soins à domicile Buurtzorg, aux Pays- Bas, qui est un modèle de réussite.

Nous, médecins, le comprenons bien pour nos pa- tients: tout change en permanence et l’immobilité est signe de maladie. Il pourrait être intéressant d’étendre ce modèle à notre entreprise, l’hôpital.

Fondamentalement, il importe de faire attention à tout ce qui est advenu, car c’est ce qui nous a permis d’arri- ver jusqu’ici. Et il est tout aussi important de miser sur le changement, de viser l’évolution plutôt que la révo- lution.

Ma vision pour le département Médecine et tarifs hos- pitaliers consiste d’une part à soutenir les structures existantes, comme par exemple la plateforme de men- toring Coach my career, mise en place par mfe, l’ISFM, la SWIMSA, l’AMDHS, l’ASMAC et la FMH, et qui permet à des médecins- chefs et médecins cadres de faire profi- ter de jeunes collègues de leur expérience et de les sou- tenir dans leurs choix professionnels.

D’autre part, avec l’équipe en place au sein de la FMH, je souhaite rester toujours en mouvement dans le champ de tension dynamique entre les assureurs, H+, les auto- rités et les autres acteurs du système de santé, pour garder un temps d’avance et contribuer à ce que les méde cins conservent leur liberté thérapeutique.

Pour ce faire, nous continuerons de miser sur la colla- boration. Avec les médecins délégués dans les organi- sations, avec les sociétés de discipline, et avec vous tous, chers membres.

N’hésitez pas à nous envoyer vos questions, remarques et critiques, ainsi que toute idée visant à améliorer le fonctionnement de la médecine hospitalière et sa tari- fication.

A tous, je nous souhaite d’avancer vers un avenir que nous aurons créé ensemble.

Nous, médecins, avons l’immense chance d’exercer une profession dans laquelle le sens est toujours perceptible.

A tous, je nous souhaite d’aller vers un avenir que nous aurons créé ensemble.

FMH Editorial 113

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Entretien avec le président sortant de la FMH

«Se mettre en avant n’apporte rien»

Interview réalisée par Matthias Scholer

Rédacteur en chef du BMS

En 2012, Jürg Schlup a été élu à la tête de la Fédération des médecins suisses (FMH), à la surprise de beaucoup. Après huit ans en tant que président, le Bernois a re- noncé à se représenter. Alors qu’il va passer les rênes à sa successeure Yvonne Gilli fin janvier, l’heure est venue de revenir sur huit années mouvementées.

Jürg Schlup – un homo politicus tenace et endurant.

Jürg Schlup, vous avez présidé la Fédération suisse des médecins pendant huit ans. Entre la joie d’en­

tamer un nouveau chapitre et la nostalgie, quel est le sentiment qui prédomine?

Les deux coexistent. J’ai eu le privilège de diriger la FMH, ce qui m’a beaucoup apporté en tant qu’homo po- liticus. Mais «partir, c’est toujours mourir un peu» [1].

Votre élection, en 2012, en a surpris plus d’un.

Les  élections à la FMH sont­elles précédées, comme celles au Conseil fédéral, par une «nuit des longs couteaux» durant laquelle ce genre de «plans» sont écha faudés?

Cela dépend. En 2012, les nouveaux candidats au Co- mité central voulaient un changement que le président d’alors ne voulait pas; dans ces conditions, les élections

ont été très disputées et leur issue imprévisible. Les discussions, les négociations et les alliances sponta- nées ont joué un rôle central, ce qui est normal dans ce type de situation. En 2020, avec un président en exer- cice souhaitant lui-même un changement, soutenu par le Comité central et la Chambre médicale, la situation favorisait plus la stabilité.

Dans votre premier éditorial pour le BMS, vous écri­

vez, en référence à la diversité des spécialités médi­

cales: «Ce n’est que dans un jeu d’ensemble respec­

tueux de tous les interprètes qu’un orchestre obtient un résultat harmonieux.» Etes­vous parvenu, en tant que chef d’orchestre, à accorder vos membres?

C’est ce que je me suis efforcé de faire, et je pense y être assez bien arrivé. Notre orchestre de politique profes- sionnelle ne pouvait se faire entendre que par un pré- cis jeu d’ensemble. Le rôle du chef d’orchestre consiste à créer un climat favorable à la coopération et à impli- quer également celles et ceux qui préféreraient jouer en solo. Ce n’est que de cette façon qu’un orchestre ou une organisation professionnelle atteindra ses objec- tifs.

La presse vous a décrit souvent comme un leader discret, mais persévérant. Cette description vous paraît­elle juste?

Je suis persévérant et très constant. Se mettre en avant n’apporte rien. Ce qui importe c’est l’impact, l’objectif visé. Et je pars toujours du principe que les autres pour- raient aussi avoir raison. Avoir le sens de la mesure et le sens des responsabilités sont à mon avis essentiels et j’ai parfois peiné à les retrouver chez mes adversaires.

Je sais aussi qu’en politique comme en politique pro- fessionnelle, le consensus est une denrée rare et donc précieuse. Enfin, j’ai toujours eu conscience que la FMH

FMH Actuel 114

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avait existé durant plus de 100 ans avant que je n’en devienne président.

Lorsque vous revenez sur votre carrière, quels sont les moments forts dont vous vous rappelez avec le plus de plaisir?

Il y a beaucoup d’évènements dont j’aime me souvenir.

Le plus grand succès a été la révision du tarif ambula- toire. L’organisation faîtière des assureurs m’avait cha- leureusement accueilli en 2012 car, m’ont-ils dit par la suite, la reprise d’un dialogue constructif après des an- nées paraissait à nouveau possible. En 2015, nous avons réussi à mettre en place une organisation tarifaire commune avec les assureurs maladie et accidents. Puis nous avons franchi une étape importante avec le dépôt

du tarif TARDOC en 2019, en collaboration avec des assureurs innovants et avec l’aide des assureurs acci- dents CTM. Mais nous avons également avancé sur d’autres dossiers, comme celui de la qualité, avec le la- bel «Responsible practice FMH» ou celui de l’interpro- fessionnalité avec la promotion des physician asso- ciates. Sur le plan interne, le grand défi a été de mettre en œuvre la décision de la Chambre médicale de 2015, à savoir réduire le budget de 20%. Et bien sûr j’ai été par- ticulièrement heureux d’avoir été réélu en 2016 avec 161 voix sur 167 malgré les nombreux dossiers difficiles en cours et les désaccords internes sur les tarifs.

Et quels sont les échecs qui vous contrarient encore aujourd’hui?

Le pire moment est lié aussi au tarif ambulatoire, lors- qu’en 2016 le tarif révisé a été rejeté par nos membres lors d’un vote à faible participation. Cette décision a fortement desservi le corps médical sur le plan poli- tique. Les nombreuses initiatives déposées sous la Cou- pole qui mettaient à mal l’auto nomie tarifaire en privilégiant des tarifs fixés par l’Etat ont malheu- reusement pu en profiter.

Avec le TARDOC, la FMH a franchi une étape importante. On n’est toutefois pas encore arrivé au but. A quoi cela tient­il selon vous?

Vous avez raison. Nous n’avons pendant longtemps pas eu de retour, après le dépôt du tarif en été 2019 et aussi après l’envoi de compléments. Dans son rapport du no- vembre 2020, l’OFSP arrive à la conclusion que le TAR- DOC pourrait en substance être approuvé avec des adaptations.

On voit arriver aujourd’hui une nouvelle source de problèmes, sous la forme d’un «objectif global national en matière de coûts». Etes­vous soulagé de ne plus avoir à traiter cette question?

Les objectifs politiques en matière de coûts aux dépens de la prise en charge médicale ne me toucheront plus en tant que président de la FMH. Mais un jour ou l’autre, je serai touché comme tout un chacun en tant que patient.

Comment le corps médical est­il représenté dans la Berne fédérale? Connaît­on suffisamment les pré occupations des médecins?

Les sondages du FöG [2] montrent que les points de vue de la FMH sont aussi connus sous la Coupole que ceux de santésuisse. Ils sont ainsi mieux établis que ceux de H+ ou d’Interpharma. Néanmoins le manque de méde- cins ne se fait pas que ressentir dans les soins, mais également au sein du Parlement et de l’administration:

rares sont les personnes qui connaissent l’impact des décisions législatives sur la prise en charge des patients au quotidien. C’est donc une partie essentielle de notre travail que de faire valoir notre point de vue auprès des parlementaires.

2020 a été une année très mouvementée en raison de la pandémie de Covid­19. Dans quelle mesure a­t­elle été un défi pour vous, en tant que président de la FMH?

La pandémie a obligé le Comité central à accélérer mas- sivement la cadence. Avec 78 séances protocolées, nous nous sommes réunis trois fois plus souvent que l’an- née précédente. Le surcroît de travail a été considérable surtout dans les domaines eHealth, santé publique, tarification, législation Covid et et avant tout commu- nication. Le déménagement du Secrétariat général dû à l’assainissement du bâtiment a été un véritable défi dans les conditions liées à la pandémie. Enfin, les deux jours de session de la Chambre médicale ont dû se tenir pour la première fois de son histoire sous forme vir- tuelle. Il nous a fallu organiser avec à peine deux jours

de préavis dix tours de scrutin, 40 votes ainsi que tous les débats entre les 173 délégués présents virtuellement et habilités à voter. Un formidable travail d’équipe! Je remercie tous les cadres et collaborateurs, la secrétaire générale et le Comité central pour l’extraordinaire tra- vail accompli durant cette année 2020.

Un jour ou l’autre, nous nous retrouvons tous patient. A ce titre, les objectifs de coûts nous concernent tous.

Rares sont ceux qui, au Parlement ou dans l’administration, connaissent d’expérience l’impact de la législation sur la prise en charge des patients.

FMH Actuel 115

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La pandémie a­t­elle un impact sur la vision de la population et de la politique sur le système de santé et sur le débat lié aux coûts?

La pandémie met davantage l’accent sur la sécurité de l’approvisionnement. Cela a été perceptible au sein du Parlement, qui a transmis à la quasi-unanimité une

intervention dans ce sens. Le dernier baromètre des préoccupations réalisé par GfS Bern [3] montre que les  primes d’assurance-maladie occupent désormais beaucoup moins le devant de la scène. Le manque de main-d’œuvre qualifiée et les ruptures de stock sus- citent en revanche une attention accrue, alors que les coûts reculent légèrement dans le classement.

Avec l’élection d’Yvonne Gilli, la FMH aura pour la première fois une femme à sa tête à partir du 1er février. L’ISFM joue aussi la carte féminine en élisant Monika Brodmann Maeder à sa prési­

dence. La tendance est­elle à votre avis à une féminisation des postes de cadres?

C’est déjà un signal fort que d’avoir élu deux femmes.

Bien que la proportion de femmes dans notre pro- fession ait fortement augmenté au cours des dernières décennies, les femmes restent sous-représentées dans les postes de cadres. Or, les médecins femmes occu- pant de tels postes en politique professionnelle ne sont pas seulement importantes en tant que modèle, mais elles peuvent aussi s’engager grâce à leur expérience pour faire évoluer les conditions cadres et l’égalité des chances.

Tant sur le plan professionnel que politique, Yvonne Gilli a un profil plutôt différent du vôtre.

Elle a pourtant été élue à une forte majorité.

Comment interprétez­vous ce résultat? Fallait­il un vent nouveau en médecine et en politique professionnelle?

Un vent nouveau est toujours nécessaire, surtout dans le domaine de la santé qui évolue très rapidement.

C’est d’ailleurs une des raisons principales pour les- quelles je ne me suis pas représenté.

Quels sont à votre avis les principaux défis en matière de politique professionnelle et de politique de la santé de l’actuelle législature au Parlement?

Le plus grand défi concerne les deux volets de mesures du Conseil fédéral visant à maîtriser la hausse des coûts qui mettent en péril la prise en charge des pa- tients. Par ces mesures, on demande aux médecins de  limiter les prestations pour leurs patients lorsque le  budget est serré ou que l’objectif de maîtrise des coûts risque d’être dépassé. Nous nous y opposons et nous devrons nous y opposer de toutes nos forces, car ces volontés de régulation étatique des coûts sont très favorablement reçues par les cercles politiques.

Une dernière question, plus personnelle; quels sont vos plans pour le futur? Pensez­vous rouvrir un cabinet ou au contraire prendre un peu de recul par rapport à la médecine?

Le coronavirus a fait que j’ai dû prolonger mon mandat de six mois, ce qui a bouleversé quelque peu mes plans.

Je vais regarder un peu et puis je vais voir.

Références

1 Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry.

2 Forschungsinstitut Öffentlichkeit und Gesellschaft, Université de Zurich.

3 Baromètre des préoccupations 2020 du Credit Suisse (en allemand).

En 2015, nous sommes parvenus à mettre en place une organisation tarifaire commune avec les assureurs maladie et accidents disposés à innover.

Les médecins femmes occupant des postes de cadres peuvent s’engager pour faire évoluer la profession et l’égalité des chances.

matthias.scholer[at]emh.ch

FMH Actuel 116

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Todesfälle / Décès / Decessi Jakob Marti (1927), † 4.1.2021,

Facharzt für  Kinder- und Jugendmedizin, 8872 Weesen

Praxiseröffnungen /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

GE

Karine Hadaya,

Spécialiste en néphrologie et Spécialiste en médecine interne générale, Chemin des Grangettes 7, 1224  Chêne-Bougeries

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder haben sich angemeldet:

Volker Gerhard Maier, Facharzt für Allge- meine Innere Medizin, FMH, Stations- strasse 12, 3098 Liebefeld

Kristin Siegenthaler, Fachärztin für Kardio- logie, FMH, Bottigenstrasse 6, 3018 Bern

Peter M. Villiger, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Facharzt für Rheumatologie und Facharzt für Physikalische Medizin und Rehabilitation, FMH, Monbijoustrasse 10, 3011 Bern

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet bei den Co-Präsi- denten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Gäu haben sich gemeldet:

Ismet Idrizi, Praktischer Arzt, FMH, Praxis Dr. Bruno Frischkopf, Mauenseestrasse 6, 6212 St. Erhard

Marianne Imthurn, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, FMH, Kinderärzte Sursee, Bahnhofstrasse 42, 6210 Sursee

Luzia Kurmann, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Hausarztpraxis Dr. med. Wicki AG, Gartenstrasse 1, 6130  Willisau, und Städtli-Praxis AG, Hauptgasse 40, 6130 Willisau

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz haben sich angemeldet:

Stefan Eisoldt, Facharzt für Chirurgie, Leitender Arzt Chirurgie, Spital Lachen

Susanne Niemann, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin und Fachärztin für Nephro- logie, FMH, Übernahme Praxis Dr. Schmidt, Ibach Schwyz

Mathias Tremp, Facharzt für Plastische, Rekonstruktive und Ästhetische Chirurgie, FMH, Belegarzt Vista Klinik, Pfäffikon SZ Einsprachen gegen diese Aufnahmen richten Sie schriftlich innert 20 Tagen an Dr. med. Uta Kliesch,

Maria-Hilf-Strasse 9, 6430 Schwyz, oder per Mail an uta.kliesch[at]hin.ch

Unterwaldner Ärztegesellschaft Zur Aufnahme in die Unterwaldner Ärzte- gesellschaft hat sich gemeldet:

Gunther Jacoby, Facharzt für Dermatologie und Venerologie, Waldhotel Health &

Medical Excellence, Bürgenstock 30, 6363  Obbürgen

Einsprachen gegen diese Aufnahme sind mit Begründung innert 20 Tagen an die Präsidentin der Unterwaldner Ärztegesell- schaft, Dagmar Becker, Mondmattli 3, 6375 Beckenried, zu richten.

Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug Zur Aufnahme in die Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Anne Amherd-Hoekstra, Fachärztin für Dermatologie und Venerologie, FMH, haut- centrumzug, Gotthardstrasse 29, 6300 Zug Einsprachen gegen diese Kandidatur müssen innerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffent- lichung schriftlich und begründet beim Sekretariat der Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über Gesuch und allfällige Einsprachen.

FMH Nouvelles du corps médical 117

Nouvelles du corps médical

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Wahrnehmung von und Umgang mit Rückenschmerzen

Rückenreport 2020

Angela Mueller

M.Sc. Business Administration, Projektleiterin KOMPASS, Wissenschaftliche Mitarbeiterin Rheumaliga Schweiz

Rückenschmerzen sind ein Volksleiden – sie unter­

scheiden sich aber in ihrer Ausprägung. Auch wenn erstmalige Rückenschmerzen in 80% der Fälle nach vier bis sechs Wochen verschwunden sind [1], verur­

sachen diese enorme volkswirtschaftliche Kosten und können das Leben der Betroffenen stark beeinträchti­

gen. Deshalb führte die Rheumaliga Schweiz im Jahr 2020, nach neun Jahren, erneut eine repräsentative Umfrage in der Schweizer Bevölkerung durch, um die  Wahrnehmung und den Umgang mit Rücken­

schmerzen aus Sicht der Betroffenen zu beleuchten. Im Februar 2020 wurden dafür 1041 Personen aus der Deutsch­ und Westschweiz zum Thema Rücken­

schmerzen befragt. Der Rückenreport 2020 fasst die wichtigsten Resultate dieser Umfrage zusammen, einige davon werden im Folgenden erläutert.

Rückenschmerzen:

Begleiter des modernen Lebens

Gemäss dem Rückenreport 2020 hatten bereits 88%

der befragten Personen in ihrem Leben einmal Rü­

ckenschmerzen. Die deutsche Rückenstudie (2003/

2006) ergab ähnliche Resultate und zeigt auf, dass bis zu 85% der Bevölkerung mindestens einmal in ihrem Leben Kreuzschmerzen1 bekommen [2]. Gemäss dem Rückenreport 2020 waren 67% der Befragten bereits mehrmals pro Jahr mit Rückenbeschwerden konfron­

tiert. 22% leiden monatlich und 17% sogar wöchentlich an Rückenschmerzen. Weltweit wird davon ausge­

gangen, dass der Median der Periodenprävalenz von Kreuzschmerzen von einem Jahr bei 37% liegt [3].

Dabei weisen die Länder mit einem hohen Einkom­

men höhere Durchschnittsprävalenzen von Kreuz­

schmerzen auf als Länder mit mittleren und tiefen Einkommen [3].

Rückenschmerzen betreffen insbesondere Personen im erwerbstätigen Alter. Signifikant häufiger von Rü­

ckenbeschwerden betroffen sind Frauen und Personen

1 In dieser Studie geht es um Kreuzschmerzen, welche einen Teil der gesamten Rückenschmerzen ausmachen. Im Rücken­

report 2020 sind Rückenschmerzen hingegen als Schmerzen vom Nacken über den mittleren Rücken bis zum Kreuz definiert.

Der Rückenreport 2020 zeigt auf, dass 67% der Schweizer Bevölkerung mehrmals pro Jahr an Rückenschmerzen leiden. Rückenbeschwerden sind mehrheitlich un­

problematisch und verschwinden in der Regel nach vier Wochen wieder. Es besteht jedoch Nachholbedarf im Bereich der Prävention und Behandlung, um Rezidive und die Chronifizierung von Rückenschmerzen zu verhindern.

mit einem sozioökonomisch schwächeren Hinter­

grund. 27% der Befragten, welche zum Zeitpunkt der Umfrage erwerbstätig waren, sind bereits mindestens einmal aufgrund von Rückenschmerzen bei der Arbeit ausgefallen.

Gründe für Rückenschmerzen

Der Rückenreport zeigt auch, was Betroffene selbst für die Auslöser ihrer Rückenschmerzen halten. In abstei­

gender Reihenfolge sind aus Sicht der Befragten Muskel­

verspannungen (57%), körperliche Überbelastung (38%), falsche Bewegung (37%) und Stress, Sorgen und Pro­

bleme (33%) die wichtigsten Gründe für Rückenschmer­

zen. Die gegenseitige Beeinflussung von Rückenschmer­

zen und der psychischen Gesundheit gilt es ernst zu nehmen. Beispielsweise gehen stärkere depressive Symptome fast immer – in 90% der Fälle – mit körper­

lichen Beschwerden einher, wovon Rückenschmerzen und Schlafstörungen einen besonders grossen Anteil ausmachen.

Lifestyle-Risikofaktoren

Der kausale Zusammenhang zwischen beeinfluss­

baren Risikofaktoren (z.B. Rauchen, Übergewicht, feh­

lende Aktivität) und Rückenschmerzen ist noch unzu­

reichend erforscht. Eine neuere Studie weist jedoch auf einen starken Zusammenhang zwischen Rauchen und Rückenschmerzen hin [4]. Auch der Rückenreport veranschaulicht, dass Raucher und Raucherinnen viel häufiger von Rückenschmerzen betroffen sind als Nichtraucher und Nichtraucherinnen. 60% der Rau­

cher und Raucherinnen gaben an, mehrmals pro Woche (31%) bis mehrmals pro Monat (29%) an Rückenschmer­

zen zu leiden, wobei von den Nichtrauchern und Nicht­

raucherinnen 48% mehrmals pro Woche (20%) bis mehrmals pro Monat (28%) mit Rücken beschwerden konfrontiert sind.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Ligue suisse contre le rhumatisme 118

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Massnahmen bei Rückenschmerzen

Die meisten Personen beissen auf die Zähne, halten durch und bleiben aktiv. Dieses Verhalten ist beson­

ders bei akuten und nicht spezifischen Rückenschmer­

zen sinnvoll. Allerdings fördert der Rückenreport auch zutage, dass viele Personen bei klaren Warnsignalen nicht den Hausarzt und die Hausärztin oder den Fach­

arzt und die Fachärztin aufsuchen. Es ist auch zu beob­

achten, dass die befragten Personen im Vergleich zum Jahr 2011 tendenziell seltener einen Arztbesuch als not­

wendig erachten (Abb. 1).

Akute oder chronische Rückenschmerzen

Grundsätzlich haben Rückenschmerzen eine günstige Prognose, insbesondere wenn es sich um Bewegungs­

und Haltungsproblematiken respektive harmlose muskuläre Ursachen handelt, bei denen die Schmer­

zen nach vier bis sechs Wochen wieder verschwinden (akute Rückenschmerzen). Weitaus problematischer sind subakute (Dauer >6 Wochen) und chronische Rü­

ckenschmerzen (Dauer >12 Wochen). Der Rückenreport zeigt auf, dass 21% der Befragten in den letzten zwölf Monaten an chronischen Rückenschmerzen gelitten haben. Gemäss Fachpersonen wird der Grossteil der Betroffenen mit akuten Rückenschmerzen wieder schmerzfrei und nur 10% entwickeln chronische Beschwerden [5]. Um eine drohende Schmerzchroni­

fizierung rechtzeitig zu identifizieren, kommen bei Fachpersonen die sogenannten «Yellow Flags» zur An­

wendung. Damit wird die psychosoziale Situation der Betroffenen eruiert (z.B. Stress, ungenügende Bewälti­

gungsmechanismen, Depressivität, schmerzbezogene

Kognition und passives Schmerzverhalten). Halten die Rückenschmerzen länger als vier Wochen an, ist es wichtig, psychosoziale Faktoren abzuklären, um eine mögliche Chronifizierung der Rückenschmerzen ver­

hindern zu können.

Rückenschmerzen verursachen hohe Kosten

Rückenschmerzen verursachen Produktionsverluste von 4939 Franken pro Betroffenen und Jahr [6]. Der Rückenreport zeigt auch, wie viel Geld die Betroffenen selbst für Gesundheitsmassnahmen aufwenden: Zwei von drei befragten Personen geben an, 2019 durch­

schnittlich 524 Franken aus dem eigenen Sack für die Behandlung von Rückenschmerzen ausgegeben zu haben für von der Krankenkasse nicht vergütete Behandlungen, Arzneien oder Hilfsmittel. Bei Perso­

nen mit chronischen Rückenschmerzen beliefen sich die selbst getragenen Gesundheitskosten im Schnitt sogar auf 836 Franken, bei Befragten mit akuten Rückenschmerzen hingegen lediglich auf 378 Franken.

Prävention am Arbeitsplatz

Gemäss der sechsten europäischen Erhebung über Arbeitsbedingungen gehören Rückenschmerzen zu den häufigsten arbeits(mit)bedingten Gesundheitsbeschwer­

den. Der Rückenreport 2020 untermauert diese Aussage und führt zutage, dass sich jede fünfte Person mit Rü­

ckenschmerzen bei der Erwerbsarbeit beeinträchtigt fühlt. Präventive Massnahmen am Arbeitsplatz sind zwar im schweizerischen Arbeitsgesetz verankert und zudem zentral, um arbeits(mit)bedingte Rückenschmer­

Abbildung 1: Ist ein Arztbesuch nötig? Antworten aus den Jahren 2011 und 2020 im Vergleich (Rückenreport, 2020).

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Ligue suisse contre le rhumatisme 119

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zen zu verhindern. Dennoch zeigen die Resultate, dass knapp die Hälfte (49%) der Befragten in  einem Anstel­

lungsverhältnis angab, dass die Arbeit gebenden weder Unterstützung bei bestehenden Rückenschmerzen noch präventive Massnahmen anbieten.

Die Arbeitsausfälle aufgrund von Rückenschmerzen sind seit 2011 leicht rückläufig. Dennoch beträgt der jährliche Median der Ausfälle aufgrund von Rücken­

schmerzen fünf Tage. Diese Ausfälle sind mit enorm hohen volkswirtschaftlichen Kosten verbunden.

Das Paradox der Prävention

Die Mehrheit der Befragten ist bemüht, Rückenschmer­

zen vorzubeugen, indem sie auf ihre Haltung achtet, viel Bewegung in den Alltag einbaut und Überbelastungen vermeidet. Der Report veranschaulicht auch, dass sich die Mehrheit der Schweizer Bevölkerung gesundheits­

wirksam bewegt. Weshalb sind denn immer noch so viele Personen von Rückenschmerzen betroffen? Eine abschliessende Erklärung liefert der Rückenreport 2020 nicht, und weiterer Forschungsbedarf ist vorhanden.

Mögliche Erklärungsansätze sind zum Beispiel, dass durch das wachsende Bewusstsein für Gesundheit und Fitness in der Gesellschaft auch die Wahrnehmung von Rückenschmerzen gesteigert wurde. Zudem müssen viele präventive Massnahmen nicht zwingend bedeuten, dass im Einzelfall die richtige Intervention gewählt wird.

Ein omnipräsentes Volksleiden

Der Rückenreport 2020 veranschaulicht erneut, dass Rü­

ckenschmerzen in der Schweiz ein omnipräsentes Volks­

leiden mit weitreichenden Konsequenzen sind. Die Wahr­

nehmung der Bevölkerung zeigt, dass die Betroffenen nicht immer die richtigen Massnahmen ergreifen und dass trotz präventiver Bestrebungen die Prävalenz von Rückenschmerzen hoch ist. Massnahmen auf verschiede­

nen Ebenen sind gefragt, um das Volksleiden gezielt zu minimieren. Gemäss diversen Richtlinien ist es aus fachli­

cher Sicht erstens wichtig, Betroffene darüber zu infor­

mieren, dass akute, un spezifische Rückenschmerzen in den meisten Fällen harmlos sind und eine gute Prognose haben [7, 8]. Zweitens sind Hinweise auf ergonomisches

Ver halten, Auto mobilisation sowie Motivation zur Bewe­

gung zen tral. Bettruhe sollte vermieden werden. Halten die Rückenschmerzen länger als vier Wochen an, ist drittens eine Abklärung der psychosozialen Faktoren im Zusammenhang mit Rückenschmerzen wichtig, um eine Chronifizierung dieser zu verhindern. Obschon der Ein­

fluss von psychosozialen Faktoren, wie z.B. Stress, auf Rü­

ckenschmerzen bekannt ist, wird häufig sowohl bei der Ursache als auch der Behandlung der Rückenschmerzen vorwiegend nach körperlichen Faktoren gesucht.

Es wird davon ausgegangen, dass Public­Health­Pro­

gramme, welche die Reduktion von Übergewicht und anderen Risikofaktoren sowie die Förderung von gesundheitswirksamer Bewegung zum Ziel haben, dazu beitragen können, die Auswirkungen von Kreuz­

schmerzen zu mindern [9]. Ergänzend dazu ist es aber auch wichtig, dass die Bevölkerung informiert ist über die korrekte Ausführung von Bewegungsabläufen bei der Arbeit und im Sport, um muskuläre Verspannun­

gen und Überbelastungen zu vermeiden. Zudem wer­

den auch strukturelle Massnahmen am Arbeitsplatz benötigt, um gesunde Arbeitsbedingungen gewähr­

leisten zu können. Die Rheumaliga Schweiz sensibili­

siert mit gezielten Informationen die Bevölkerung und bietet spezifische Bewegungskurse für Betroffene an.

Mehr Informationen finden Sie auf:

www.rheumaliga.ch Bildnachweis

Grafik: Angela Mueller, Rheumaliga Schweiz Literatur 

1 North American Spine Society (2007). Back Pain Basics. Abgerufen am 13. November 2020, unter www.spine.org/Portals/0/Assets/

Downloads/KnowYourBack/BackPainBasics.pdf

2 Arbeitsgemeinschaft der Wissenschaftlichen Medizinischen Fachgesellschaften (2017). Nationale Versorgungsrichtlinie. Nicht­

spezifischer Kreuzschmerz. Kurzfassung. 2. Auflage. Abgerufen am 21. Dezember 2020, unter www.awmf.org/uploads/tx_szleitlinien/

nvl­007k_S3_Kreuzschmerz_2018­02.pdf

3 Hartvigsen J, et al. Low back pain 1. What low back pain is and why we need to pay attention. Lancet Series. 2018;391(2356–67).

doi: https://doi.org/10.1016/S0140­6736(18)30480­X

4 Ottenjann H. Rauchen und Rückenschmerzen – gibt es da eine Kausalität? Schmerzmed. 2017;33:14.

doi: doi.org/10.1007/s00940­017­0489­4

5 Luomajoki H. Chronifizierungsrisiko bei Rückenschmerzen einschät zen – STarT Back Tool. physiopraxis. 2016;14(5):46–7.

doi: 10.1055/s­0042­104913

6 Wieser S, et al. (Dezember 2014). Die Kosten der nichtübertragba­

ren Krankheiten in der Schweiz. Schlussbericht der ZHAW, Polyno­

mics, und der Universität Zürich zuhanden des Bundesamtes für Gesundheit. Abgerufen am 23. April 2020, unter www.zora.uzh.ch/

id/eprint/103453/1/wieser­kostendernichtuebertragbare.pdf 7 Saidl H, Brüne B. (September 2018). Guideline. Rückenbeschwer­

den. mediX. Abgerufen am 23. April 2020, unter www.medix.ch/

media/gl_rueckenbeschwerden_2018_19.8.18_mh.pdf 8 Oliveira CB. Clinical practice guidelines for the management of

non­specific low back pain in primary care: an updated overview.

European Spine Journal. 2018;27(2792–803).

doi: https://doi.org/10.1007/s00586­018­5673­2

9 Buchbinder R, et al. Low back pain: A call for action. Lancet Series.

2018;391(2384–88).

doi: doi.org/10.1016/S0140­6736(18)30488­4.

Angela Mueller Tel. 044 487 40 16 a.mueller[at]rheumaliga.ch

L’essentiel en bref

Début 2020, la Ligue suisse contre le rhumatisme a interrogé 1041 personnes de Suisse alémanique et romande sur le thème du mal de dos. Le «Rapport sur le dos 2020» ré- sume les résultats principaux de l’enquête.

Près de 70% de la population suisse souffre de maux de dos plusieurs fois par an. Les femmes, les personnes qui fument et celles issues d’un milieu socio-économique défa- vorisé sont plus fréquemment touchées.

Les douleurs dorsales entraînent des coûts privés et socioéconomiques élevés.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Ligue suisse contre le rhumatisme 120

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L’importance de la littératie des données pour prendre des décisions appropriées

Appel pour plus de littératie des données

Monique Lehky Hagena, Diego Kuonenb

a Dr méd., Executive MBA focus healthcare, spécialiste en médecine interne, FMH, co-présidente Conférence Suisse des Sociétés Médicales Cantonales (CCM);

b Prof. Dr ès sc., CStat PStat, statisticien, CEO Statoo Consulting Berne, professeur en science des données, Université de Genève;

Les auteurs sont co-initiateurs de «Data Literacy – Suisse».

La pandémie du coronavirus nous montre le rôle important que joue notre littéra- tie des données pour prendre des décisions appropriées. Un point clé de la littératie des données consiste à avoir le courage de poser des questions critiques et de rechercher des explications logiques. C’est justement dans le cadre actuel de la deu- xième vague du Covid que des questions importantes devraient être posées et des adaptations de la stratégie de collecte et de l’interprétation des données devraient être suggérées.

La problématique du Covid ayant démasqué différents problèmes de littératie des données faisant craindre une polarisation au niveau sociétal, la Conférence Suisse des Sociétés Médicales Cantonales (CCM) lança en juillet 2020, en collaboration avec des statisticiens de renommée internationale, un large appel urgent à la politique pour plus de littératie des données (www.

data-literacy.ch). Cet appel exige que la littératie des données (data literacy) soit renforcée de façon urgente et pérenne dans la population, les médias ainsi que

dans la formation depuis l’âge de l’école enfantine jusqu’aux programmes de formations continues du- rant toute la vie. Le but visé est de pouvoir garantir dans le futur que les données soient utilisées de façon responsable, critique, éthique et durable dans notre société. Fin septembre, le conseiller aux Etats valaisan Beat Rieder déposa dans ce but une interpellation [1]

auprès du Conseil fédéral qui devait être discutée au Parlement en décembre 2020. Dans une première ré- ponse, le Conseil fédéral semble être d’avis qu’il n’y a aucune nécessité de prendre de mesures particulières en la matière pour améliorer la littératie des données dans la population, dans les médias et dans le domaine de la formation. Cela ne peut que surprendre au vu des

expériences actuelles de la gestion des données et de la pandémie du coronavirus. Il est d’autant plus impor- tant que de nombreux et de nombreuses citoyens, ci- toyennes et collègues signent l’appel commun sous www.data-literacy.ch.

Stratégie de tests à revoir

Entre-temps, la Suisse a été saisie, comme la plupart des autres pays européens, par une deuxième vague du  coronavirus d’une ampleur inattendue. Beaucoup de pays se trouvent à nouveau dans une situation de lockdown. Les raisons ayant conduit à cette évolution imprévue sont sujet à de nombreuses discussions et

Appel urgent au monde politique

La littératie des données (data literacy) comprend la capacité à collecter, gérer, évaluer et appliquer les données de manière critique.

En juillet 2020, un appel urgent a été lancé au monde politique (www.data-literacy.ch), demandant la mise en place d’une cam- pagne nationale large, gérée par des personnes compétentes pour plus de littératie des données. Cette campagne doit reposer sur un soutien politique et nécessite une coordination avec des campagnes internationales de ce type. Le but visé est de pouvoir garantir une utilisation responsable, critique, éthique et pérenne des données à l’avenir. Tout comme la lecture et l’écriture, une bonne littératie des données sociétale est indispensable pour préserver les valeurs fondamentales de notre société démocra- tique, telles que la liberté, l’égalité et le droit à la participation politique.

Tout comme la lecture et l’écriture, une bonne littératie des données sociétale est indispen­

sable pour préserver les valeurs fondamentales de notre société démocratique.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Conférence Suisse des Sociétés Médicales Cantonales 121

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spéculations. On recherche des évènements suspects et des coupables. Ne faudrait-il pas plutôt se poser la question du rôle qu’ont joué les cas symptomatiques avec des tests faussement négatifs? Ceux-ci ont été ignorés dans toutes les stratégies de tests implémentés dans les pays européens qui ont connu une évolution inattendue similaire. Il existe bien depuis février 2020 des recommandations claires de l’Office Fédéral de la Santé (OFSP) qui recommandent aux personnes symp- tomatiques avec des tests négatifs au frottis SARS- CoV-2 de rester à la maison jusqu’à 24 heures après la disparition de leurs symptômes.

Mais la conviction que le fait de tester massivement toute personne malade suffise à enrayer l’épidémie couplée au manque de compréhension dans la popu- lation générale que tout test nécessite d’être interprété dans son contexte spécifique a conduit à la réalité sui- vante vécue au quotidien: souvent un résultat de test négatif est perçu comme autorisation à reprendre les activités quotidiennes normales sans mesures d’hy- giène ou sécuritaires renforcées. Pour des raisons compré hensibles, les centres de tests débordés se sont concentrés sur la gestion des cas testés positifs ainsi que de leur entourage. Les personnes symptomatiques avec des résultats de tests négatifs n’étaient pas suffi -

samment averties de la conduite à avoir face à leur maladie après l’obtention du résultat. Ceci n’est pas resté sans conséquence, vu que nous vivons dans une société qui normalement nous pousse à continuer de  fonctionner et de travailler normalement malgré des symptômes de maladie sans gravité.

A l’heure actuelle où le nombre de maladies virales hiver nales qui sont quasiment indifférenciables des at- teintes par le Covid augmente, une adaptation rapide de notre stratégie autour des tests semblerait judi- cieuse. L’institut Robert-Koch avait déjà recommandé fin octobre 2020 de faciliter l’attestation d’incapacité de travail de cinq à sept jours même en cas de symp- tômes infectieux sans gravité. En Suisse, il serait im- portant que des recommandations consensuelles dans ce sens soient rapidement élaborées et publiées au niveau national entre l’OFSP, la task-force du Covid, les médecins traitants et médecins de famille et les res- ponsables de la Swiss Insurance Medicine. Il est probable qu’une isolation plus conséquente de patients poten- tiellement contagieux, indépendamment du fait qu’ils soient testés positifs ou non, peut avoir un impact im- portant sur la circulation du virus. Cela semble se reflé- ter dans les statistiques allemandes en rapport avec cette modification stratégique. En novembre, l’évolu- Six blind people and the elephant: La littératie des données signifie savoir saisir les données de façon adéquate dans leur contexte, les comprendre, les analyser et les interpréter correctement de façon interprofessionnelle afin de pouvoir les commu- niquer et les utiliser de façon éthiquement correcte, appropriée et compréhensible.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Conférence Suisse des Sociétés Médicales Cantonales 122

(14)

tion exponentielle des cas semblait s’être ralentie plus rapidement en Allemagne que dans les pays limi- trophes comme la France, l’Italie, l’Autriche et la Suisse.

Le secteur ambulatoire négligé

Dans ce contexte, il semblerait utile de renforcer la col- laboration avec les réseaux existants (sociétés médi- cales cantonales, FMH, mfe) afin d’intégrer de façon proactive et constructive dans les modifications straté- giques les expériences faites dans le domaine ambula- toire jusqu’ici négligé. Car c’est bel et bien en temps d’incertitude que la confiance des patientes et patients en leurs médecins traitants peut jouer un rôle impor- tant et pourrait être mise en valeur pour éviter des mesu res de lockdown répétées. D’autre part, il apparaît que la recherche se concentre, pour des raisons com- préhensibles, sur les hôpitaux et les cas de Covid grave- ment malades. Suite à l’augmentation importante des cas dans le domaine ambulatoire, il est renoncé en Suisse pour des raisons d’efficacité de recueillir les don- nées cliniques des cas traités dans le domaine ambula- toire excepté pour les cas hospitalisés, résidents dans un établissement médico-soignant (EMS) ou décédés.

Par cela, on perd malheureusement un col lectif de comparaison important qui permettrait de mieux comprendre pourquoi certaines personnes d’un groupe à risque donné développent une maladie grave alors que d’autres ont un décours bénin. Alors qu’il est pri- mordial d’éviter de nouvelles vagues de ce coronavirus, il semble important de lancer des projets de recherche dans le domaine ambulatoire, afin d’analyser l’impact préventif de différentes interventions possibles pour éviter la survenue de décours de maladie sévères.

Opportunité pour développer de nou­

velles stratégies de collectes de données

Peter Drucker, penseur connu du domaine du manage- ment, est souvent cité de la façon suivante: «On ne peut pas gérer ce qu’on ne peut pas mesurer.» Pour cette raison, la première question à laquelle toute dé- marche de littératie des données (data literacy) doit pouvoir répondre en premier lieu est: comment mesu- rer les choses «justes» avant de passer à la question du «comment» les mesurer correctement. Du point de vue de la littératie des données, la situation actuelle se prêterait bien pour saisir l’occasion de développer de nouvelles stratégies de collectes de données proac- tives, innovantes, se basant sur des stratégies d’échan- tillonnage statistiquement valables et interconnec- tables. Ce d’autant plus qu’il apparaît illusoire d’obtenir des banques de données extensives et complètes suffi- samment flexibles de façon proactive. De telles sugges- tions ont été déposées par la CCM auprès de l’OFSP.

Référence

1 Interpellation 20.4173 www.parlament.ch/de/ratsbetrieb/suche- curia-vista/geschaeft?AffairId=20204173

Complément d’information actuel

Avec la découverte récente d’un nouveau «variant hél- vétique» Sars-CoV-2 qui n’est pas détecté par certains tests PCR, il est d’autant plus important de souligner la problématique des faux tests négatifs et d’appeler la population à rester à la maison en cas de symptômes, indépendamment du résultat du test Covid positif ou négatif.

Dr méd.

Monique Lehky Hagen Englisch-Gruss-Strasse 1 CH-3902 Glis lehkyhagen[at]hin.ch

Das Wichtigste in Kürze

www.data-literacy.ch ist ein Appell an die Politik, die Daten- kompetenz der Bevölkerung in einem lebenslangen Lern- und Weiterbildungsprozess nachhaltig zu fördern.

Die Coronavirus-Pandemie zeigt die Wichtigkeit der Daten- kompetenz für sachgerechte Entscheidungen.

Es ist zu fragen, ob die in der Teststrategie vernachlässigten falsch negativ getesteten, symptomatischen Fälle eine rele- vante Rolle bei der Ausbreitung des Virus gespielt haben.

Eine konsequentere Isolation potenziell infektiöser Patienten auch bei negativem Test könnte einen relevanten Impact ha- ben. Eine rasche Anpassung der aktuellen Teststrategie scheint sinnvoll.

• Um weitere Corona-Virus-Wellen zu verhindern, müssten auch im ambulanten Bereich rasch Forschungsprojekte zur Effizienz möglicher präventiver Massnahmen gegen schwere Verläufe lanciert werden.

Die aktuelle Situation bietet die Gelegenheit, innovative und proaktive Datenerfassungsstrategien zu lancieren, die auf statistisch brauchbaren und verknüpfbaren Stichproben- erhebungs-Strategien aufbauen.

L’essentiel en bref

www.data-literacy.ch appelle le monde politique à promouvoir durablement la littératie des données de la population par le biais d’un processus d’apprentissage et de formation continue.

La pandémie du coronavirus montre l’importance de la litté- ratie des données pour prendre des décisions appropriées.

Il faut se demander si les faux négatifs des cas symptoma- tiques, qui ont été jusqu’ici négligés dans la stratégie de test, ont joué un rôle significatif dans la propagation du virus. Un isolement plus systématique des patients symptomatiques potentiellement infectieux, même après un test négatif, pour- rait avoir un impact important. Il semble judicieux d’adapter rapidement la stratégie actuelle dans ce sens.

Pour prévenir de nouvelles vagues de coronavirus, il fau- drait lancer rapidement, dans le domaine ambulatoire aussi, des projets de recherche sur l’efficacité de possibles me- sures permettant de prévenir les formes du Covid sévères.

La situation actuelle offre l’opportunité de lancer des nou- velles stratégies de collecte de données innovantes et proac- tives, basées sur des stratégies d’échantillonnage statisti- quement valables et interconnectables.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Conférence Suisse des Sociétés Médicales Cantonales 123

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Bitte um Erläuterung zu Patienten- rechten

Brief zu: Pally Hofmann U. COVID-19-Impfung: Haftung und Patientenrechte. Schweiz Ärzteztg. 2021;102(1–2):5–7.

Meinen besten Dank an Frau Dr. iur. Ursina Pally Hofmann für ihren sehr informativen und umfassenden Artikel.

Vorausgesetzt und anerkannt, dass der ge- samtgesellschaftliche Nutzen der meisten und wichtigen Impfungen positiv ist, kennen die meisten von uns klinisch tätigen Ärzte vereinzelt Patienten mit schweren Impf- Neben wirkungen, sogar mit lebenslangen schweren Impffolgen.

Wie Sie klar ausgeführt haben, muss der imp- fende Arzt über häufig auftretende, aber auch seltene Risiken mit schweren Folgen aufklä- ren. Dazu sollte er m.E. die biographische und persönliche Situation eines Menschen bzw.

Patienten miteinbeziehen.

Hier meine Bitte/Frage: Wie ist die juristische Sachlage, welches sind die Patientenrechte bei Impfungen, die vom Arbeitgeber ZWINGEND verlangt werden, sei dies bei Auszubildenden in medizinischen Berufen, bei Pflegepersonal in Kliniken und Heimen oder bei MPA in Arzt- praxen?

Präzisierende Erläuterungen hierzu wären noch angebracht und hilfreich. Vielen Dank.

Dr. med. Hans Walter Bühler, Kandersteg

Replik zu «Bitte um Erläuterung zu Patientenrechten»

Sehr geehrter Herr Bühler  

Vielen Dank für Ihre Anfrage.

Auch wenn der Arbeitgeber eine Impfung vor- schreibt, darf kein Arbeitnehmer ohne Ein- willigung geimpft werden. Eine «zwangs- weise» Impfung ist in der Schweiz weder vorgesehen noch wäre sie wohl mit unserer Verfassung vereinbar. Der Arbeitnehmer kann also wählen zwischen der vom Arbeit- geber vorgeschriebenen Impfung und dem Risiko, entlassen zu werden, weil er seine arbeitsvertraglichen Pflichten oder die ent- sprechende Weisung des Arbeitgebers nicht befolgt.

Dr. iur. Ursina Pally Hofmann Rechtsanwältin Generalsekretärin / Leiterin Abteilung Rechtsdienst FMH

Ein Rettungsanker in sandigem Grund?

Als Mediziner, der sich grundsätzlich den Prinzipien der evidenzbasierten Medizin ver- pflichtet fühlt, beobachte ich die aktuelle Ent- wicklung mit Sorgen und Erstaunen. Wo bleiben die kritischen Stimmen? Wo sind die Warnungen angesichts einer globalen Impf- aktion, welche der sonst üblichen wissen- schaftlichen Evidenz entbehrt?

Die herrschende aufgeheizte Stimmung führt dazu, dass aus Kritikern umgehend Corona- leugner und Impfgegner werden! Ich bin we- der ein Leugner noch ein Skeptiker. Wie sollte ich auch, betreue ich doch selber in meiner Hausarztpraxis eine Handvoll junge, bis an- hin gesunde Menschen, welche an den Lang- zeitfolgen einer COVID-Infektion leiden. Ich bin auch kein Impfgegner, alle meine Kinder haben das volle Programm erhalten.

Viele Ärztinnen und Ärzte meldeten sich in diesen Tagen als freiwillige Helfer für Impf- zentren, wo in den nächsten Monaten unzäh- lige Dosen einer Impfung in Umlauf gebracht werden, die meines Erachtens ungenügend erforscht ist, deren Zulassung unter grossem Druck vorangetrieben wurde und für deren Langzeitfolgen keinerlei Daten existieren.

Trotz rund zehnjähriger Forschung gelangte bis heute kein einziger mRNA-Impfkandidat in die klinischen Phasen. Die Impfung schützt offenbar vor einer COVID-Infektion, aber der Nachweis der sog. sterilen Immunität, d.h.

dass Geimpfte das Virus nicht an Dritte wei- tergeben, wurde bis heute nicht erbracht. Das ist bedenklich, insbesondere dann, wenn Bundespolitiker laut über Einschränkungen für Ungeimpfte nachdenken.

Das Funktionsprinzip der mRNA-Impfung wirft Fragen auf. In Nanopartikel eingepackte Boten- RNA wird in Körperzellen eingebracht, damit diese Zellen Virusproteine herstellen, gegen die dann derselbe Organismus Antikörper bilden soll. Ist es zu suggestiv, wenn man diesen Vor- gang als «Autoimmunprozess» bezeichnet?

Im Rahmen eines Nachdiplomkurses über Ethik im Gesundheitswesen habe ich mich eingehend mit der Erforschung pluripotenter embryonaler Stammzellen befasst. All den medizinischen Begehrlichkeiten, die mit der Möglichkeit der Neubildung von geschädig- tem Gewebe verknüpft sind, konnte bis heute nicht entsprochen werden. Weil die geneti- schen Regulationsmechanismen zu wenig bekannt sind, fehlen Rezepte zur Wachstums- kontrolle der embryonalen Zellen und es ent- stehen sehr oft bösartige Tumoren anstelle des erhofften Reparaturgewebes.

Wie ist der Wissensstand über die Regulation unseres Immunsystems? Könnte es sein, dass unser Körper über bisher nicht bekannte Me- chanismen verfügt, um den oben beschrie- benen «Autoimmunprozess» in irgendeiner Weise zu beeinflussen? Ich weiss es nicht und auch sonst weiss es niemand! Hingegen ist be- kannt, dass sehr viel Geld in die Impffor- schung investiert wurde und sich wohl noch nie in der Geschichte der Medizinindustrie ein derart gigantischer return on investment abzeichnete wie durch die kommende Impf- kampagne.

Skandale (z.B. Contergan, Duogynon etc.) der Pharmaindustrie und die Tatsache, dass Impf- stoffhersteller von Beginn weg eine Haft- pflicht für allfällige Impfschäden ablehnten, weckt wenig Vertrauen für den Fall, dass die Impfung gesundheitliche Probleme verur- sachen würde. Mammon hat Hochkonjunk- tur und Transparenz und Verantwortungsbe- wusstsein waren noch nie seine Merkmale.

Wir alle leiden unter der Pandemie. Die Imp- fung erscheint als Rettungsanker, aber nie- mand weiss, ob sich dieser nicht in sandigem Grund festsetzt und uns eine falsche Sicher- heit suggeriert.

Dr. med. Daniel F. Beutler, Facharzt  Allgemeine Innere Medizin, Thun

Impfung: Warum nicht bestehende Strukturen nutzen?

Die Krisenmanager setzen auf ein Internet- Anmeldesystem, das in der Basisdaten-Erfas- sung Ansprüche an die Betagten stellt, die sie nicht erfüllen können. Es handelt sich um ein in der Praxis für Betagte nicht evaluiertes Sys- tem.

Weshalb schicken die Gemeinden nicht ihren über 65-Jährigen einen einfach gestalteten Anmeldezettel per Post zu, analog zu den Abstim mungsunterlagen? Der Rücklauf der Anmel dung der Impfwilligen per Post kann in aller Ruhe in der Gemeinde weiterverarbeitet werden, z.B. von Abstimmungsteams, dann mit den Impfzentren abgeglichen und die Impf-Termine den Betagten wieder per Post zugestellt werden.

Das organisatorische Hauptproblem ist die Erfas sung der Basisdaten – die Gemeinden habe n sie.

Dr. med. Heinrich Schaefer-Pegoraro, Hausarzt, Bottmingen

COURRIER 124

Courrier au BMS

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Examens de spécialiste

Examen de spécialiste en vue de l’obten- tion du titre de spécialiste en  cardiologie Date:

Examen écrit – European Exam in General Cardiology (EEGC) Mardi 15 juin 2021

Examen oral – SSC Jeudi 28 octobre 2021 Lieu:

Examen écrit – European Exam in General Cardiology (EEGC)

Il est prévu de réaliser l’examen ONLINE.

Examen oral – SSC

CHUV, Lausanne (en français) Hôpitaux Universitaires de Bâle, Berne et  Zurich (an allemand) Délai d’inscription:

31 mars 2021 (examen écrit) 31 août 2021 (examen oral)

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → Formation postgraduée → Titres de spécialiste et formations approfondies → Cardiologie

Examen de spécialiste pour l’obtention du titre de spécialiste en infectiologie Lieu:

Hôpital de l’Ile Berne; Hôpital Universitaire Bâle; CHUV Lausanne; Hôpitaux Universi- taires de Genève; Hôpital Universitaire Zurich

Date: le mercredi 25 août 2021 Délai d’inscription: le 14 mai 2021

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → formation postgraduée → Titres de spécia- liste et formations approfondies → infectiologie

Examen de spécialiste en vue de l’obten- tion du titre de spécialiste en médecine tropicale et médecine de voyages Lieu: Bâle, Schweizerisches Tropen- und Public Health-Institut

Date: le jeudi 25 novembre 2021 Délai d’inscription: le 30 juin 2021

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → formation postgraduée → Titres de spécia- liste et formations approfondies → Médecine tropicale et médecine de voyages

Examen en vue de l’obtention de la formation approfondie en médecine d’urgence pédiatrique à adjoindre au titre de spécialiste en pédiatrie ou en chirurgie pédiatrique

Lieu:

Le lieu sera déterminé après réception des inscriptions et en fonction de la langue d’examen souhaitée.

Date: le 25 novembre 2021 Délai d’inscription: le 31 juillet 2021

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → formation postgraduée → Titres de spécia- liste et formations approfondies → pédiatrie ou en chirurgie pédiatrique

Sujets d’actualité en ligne

www.bullmed.ch → Tour d’horizon

Entretien avec Jürg Schlup, le président sortant de la FMH

«Se mettre en avant n’apporte rien»

En 2012, Jürg Schlup a été élu à la tête de la Fédération des médecins suisses. Fin janvier, il passe les rênes à sa successeure Yvonne Gilli. Il est temps pour lui de revenir sur huit années mouvementées.

Ursina Pally Hofmann, avocate, Secrétaire générale et cheffe du Service juridique de la FMH

Vaccin contre le COVID-19:

responsabilités et droits des patients

Réponses aux principales questions liées à la responsabilité civile et aux obligations des médecins en matière de vaccination.

COMMUNICATIONS 125

Communications

Références

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