Physique de laboratoire
EXERCICE1 4 points
1. On a∆=42−4×16= −3×16=¡ 4ip
3¢2
<0.
L’équation a donc deux solutions complexes conjuguées :
z1=4+4ip 3
2 =2+2ip
3 etz2=z1=2−2ip 3.
2. zA=2−2ip
3⇒ |zA|2=22+¡ 2p
3¢2
=4+12=16=42⇒ |zA| =OA=4.
En factorisant ce module :zA=4 Ã1
2−i p3
2
!
=4 Ã1
2+i−p 3 2
!
= 4¡
cos¡
−π3¢ +i sin¡
−π3¢¢
. Un argument dezAest donc− π 3.
CommezBest le conjugué dezA, on a|zB| =OB=4 et un argument dezBestπ 3. 3. a. On a de même|zC|2=¡
2p 3¢2
+22=12+4=16=42⇒ |zC| =OC=4. On a donc montré que OA = OB = OC = 4 ce qui prouve que les points A, B et C appartiennent au cercleC de centre O et de rayon 4.
b. zAetzBont une partie réelle égale à 2 : ils sont sur le cercleC et sur la droite d’équation x=2.
Autre méthode :les triangles OEB et OEA sont équilatéraux (triangles isocèles ayant un angle au sommet de 60°) : donc EB = EA = 4.
A et B sont donc les points communs àC et au cercle de centre E et de rayon 4.
(E est le point deC d’affixe 4 : voir plus bas.)
zCa une partie imaginaire égale à−2i : il appartient donc au cercleC et à la droite d’équa- tiony= −2, sa partie réelle étant négative.
4. Par la rotation de centre O et d’angle2π
3 , un pointMd’affixeza pour image le pointM′d’affixe z′=zei23π.
L’image de a donc pour image le point d’affixe 4i Ã
−1 2+i
p3 2
!
= −2i−2p 3=zC
Par la rotation le point D a pour image le point C 5. Par définition de la translation on doit avoir :−→
AE=−−→
OB ce qui se traduit en termes d’affixe par z−→AE=z−−→OB, soitzE−zA=zBou encorezE−2+2ip
3=2+2ip
3, donc finalement : zE=4.
Comme|zE| =4, le point appartient au cercleC.
Autre méthode :on aurait pu aussi montrer facilement avec le triangle équilatéral (OEB) que OE = 4, car (OBEA) est un losange.
1 2 3 4
−1
−2
−3
−4
−5
−1
−2
−3
−4
−5 1 2 3 4
−
→u
−
→v
O x
y
b
bb
b bb
A B
C
E D
EXERCICE2 5 points
1. a. Au premier tirage on a le choix entre 6 boules et au second entre 5 boules : il y a donc en tout 6×5=30 résultats différents possibles.
Métropole 2 18 juin 2010
b b
B1
b R2
b R3
b V1
b V2
b V3
b
R2
b B1
b R3
b V1
b V2
b V3
b
R3
b B1
b R2
b R3
b V2
b V3
b
V1
b B1
b R2
b R3
b V2
b V3
b
V2
b B1
b R2
b R3
b V1
b V3
b bbbb
Métropole 3 18 juin 2010
b. A : Chaque tirage a une probabilité de sortie de 1
30. Il y a 8 tirages de boules de même couleur, doncp(A)=8× 1
30 = 4 15.
B : On a 6=2×3=3×2 : il y a 6 tirages donnant un produit égal à 6, donc p(B)=6× 1
30=1 5.
C : On compte les tirages contenant au moins une fois la lettre B : il y a 10 tirages, donc p(C)=10× 1
30=1 3.
2. a. Xpeut prendre les valeurs : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 6 ; 9.
b. Il y a deux tirages conduisant à un produit égal à 9 : (R3 ; V3) et (V3 ; R3).
Doncp(X=9)= 2 30= 1
15.
c. Tableau de la loi de probabilité deX:
X=xi 1 2 3 4 6 9
p(X=xi) 1 15
4 15
4 15
1 15
4 15
1 15 d. On a E(X)=1× 1
15+2× 4
15+3× 4
15+4× 1
15+6× 4
15+9× 1
15=1+8+12+4+24+9
15 =58
15.
PROBLÈME 11 points
Partie A : Étude d’une fonction auxiliaire
1. • Sur ]0 ; 1[,g′(x)<0⇒gest décroissante ;
• Sur ]1 ;+∞[,g′(x)>0⇒gest croissante.
2. On ag(1)=12+3−2ln 1=4.
Le minimum de la fonction est supérieur à zéro, donc quel que soitx∈]0 ;+∞[,g(x)>0.
Partie B : Étude d’une fonction 1. a. On sait que lim
x→0
1
2x=0, lim
x→0−1
2x= −∞et que lim
x→0
lnx
x = −∞, donc par somme de limites :
xlim→0f(x)= −∞; ceci signifie que la droite d’équationx=0 (axe des ordonnées) est asymp- tote verticale à la courbeCau voisinage de zéro.
b. On a lim
x→+∞
1
2x= +∞, lim
x→+∞− 1
2x=0 et lim
x→+∞
lnx
x =0, donc par somme des limites : lim
x→+∞f(x)= +∞.
2. a. La fonctionf somme de fonctions dérivables sur ]0 ;+∞[ est dérivable sur cet intervalle.
Or µlnx
x
¶′
=
1
x×x−lnx×1
x2 =1−lnx x2 ; µ
− 1 2x
¶′
= 2 (2x)2= 1
2x2. Doncf′(x)=1
2+ 1
2x2+1−lnx
x2 =x2+1+2−2lnx
2x2 =x2+3−2lnx 2x2 . On remarque que f′(x)= g(x)
x2 ; or sur ]0 ; +∞[ on a vu queg(x)>0 etx2>0, donc le quotientf′(x)>0.
Conclusion : sur ]0 ;+∞[ la fonctionf est croissante (strictement).
Métropole 4 18 juin 2010
b. On a donc le tableau de variations suivant :
x 0 +∞
f′(x)
f(x)
+
−∞
+∞
3. a. Sur ]0 ;+∞[, la fonctionf est dérivable et strictement croissante de−∞à+∞. Il existe donc un réel uniqueαtel quef(α)=0.
b. La calculatrice donne :
• f(1)=1 donc 0<α<1 ;
• f(0, 6)≈ −0, 385 etf(0, 7)≈0, 126, donc 0, 6<α<0, 7 ;
• f(0, 67)≈ −0, 009 etf(0, 68)≈0, 038, donc 0, 67<α<0, 68.
4. M(x;y)∈T ⇐⇒ y−f(1)=f′(1)(x−1).
Orf(1)=1 etf′(1)=12+3−2ln 1 2×12 =2.
On a doncM(x;y)∈T ⇐⇒ y−1=2(x−1)⇐⇒ y=2x−1.
5. Soit
a. Soit la fonctionddéfinie sur ]0 ;+∞[ par : d(x)=f(x)−
·1 2x+1
¸
= − 1 2x+lnx
x . Or on a vu que lim
x→+∞
lnx
x =0 et lim
x→+∞− 1
2x =0, ce qui montre que la droiteDd’équation y=1
2x+1 est asymptote oblique à la courbeC au voisinage de plus l’infini.
b. Il faut donc résoudre l’équationd(x)=0⇐⇒ − 1 2x+lnx
x =0⇐⇒
2lnx−1
x =0⇐⇒ 2lnx−1=0⇐⇒ lnx1
2 ⇐⇒elnx=e12 ⇐⇒x=e12. La courbeCcoupe la droiteDau point B d’abscisse e12.
c. Il faut étudier le signe de la fonctiond, définie pard(x)=2lnx−1
x donc du numérateur 2lnx−1 puisque le dénominateurxest supérieur à zéro.
• 2lnx−1>0⇐⇒ lnx>12 ⇐⇒ x>e12 par croissance de la fonction ln ; ceci signifie que suri
e12 ;+∞h
la courbeC est au dessus de l’asymptoteD;
• 2lnx−1<0⇐⇒ lnx<12 ⇐⇒ x<e12 par croissance de la fonction ln ; ceci signifie que sur ]0 ; e12[ la courbeC est au dessous de l’asymptoteD.
6. Voir plus bas Partie C : calcul d’une aire
1. Voir la figure.
2. a. Hest une fonction dérivable sur ]0 ;+∞[ etH′(x)=1
2×2lnx×(lnx)′=lnx×1 x=lnx
x . Donc la fonctionHest une primitive de la fonctionhsur ]0 ;+∞[.
Métropole 5 18 juin 2010
b. Sur l’intervalle ]0 ; +∞[ une primitive de1 2xest 1
2×x2 2 = x2
4 , une primitive de− 1 2x est
−1 2lnx.
Donc une primitive de la fonctionf sur ]0 ;+∞[ est la fonctionFdéfinie par : F(x)=x2
4 −lnx 2 +1
2(lnx)2. c. On a vu que pourx>α≈0, 67, f(x)>0.
Or e12≈1, 648, donc sur l’intervalleh e12 ; ei
, la fonctionf est positive et l’aire de la surface hachurée est en unités d’aire égale à l’intégrale :
Ze e12
f(x) dx=[F(x)]e
e12 =F(e)−F³ e12´
. F(e)=e
4+e−1
2×lne+1
2(ln e)2=e 4+e−1
2+1 2=e
4+e.
On aF³ e12´
=e
4+e12−1
2ln e12+1 2
³ ln e12´2
=e
4+e12−1 2×1
2+1 2×1
4, µ
car ln e12 =1 2
¶
;F³ e12´
=e
4+e12−1 8; Finalement :A=e
4+e−e
4−e12+1
8=2e2+8e−2e−8e12+1
8 =
2e2+6e−8e12+1
8 (u. a.).
L’unité d’aire est égale à 2×2=4 cm2, donc en centimètres carrés, l’aire est égale à2e2+6e−8e12+1
2 ≈
9, 45 cm2à 10−2près.
1 2 3 4 5
−1 1 2 3
x y
O
C
T D
Métropole 6 18 juin 2010